Notre désaccord est total. Ils sont l'équivalent 1904 du parti KD ayant la bourgeoisie des machines pour base. Eux sont bloqués par la défense du capital humain et du salariat qualité.
Ils sont les défenseurs de la formoisie.
Et donc ne sont pas des combattants conséquents. Ils n'ont pas compris notre analyse 1993 du concept de "révolution permanente" de Léon Trotksy.
IL FAUDRA CONTRE EUX LA DEUXIEME REVOLUTION !
Mais leur liberté d'action doit être soutenu contre la racaille bigote fasciste!
Libération des
24 06 2012
militants ouvriers
emprisonnés en Iran !
Free Them Now, 22 juin 2012 :
Lors d’un raid contre un domicile, le régime islamique d’Iran a arrêté 60 travailleurs ; neuf sont toujours en détention.
Le vendredi 15 juin, lors d’un raid contre un domicile à Karaj, non loin de la capitale Téhéran, les forces de sécurité du régime ont arrêté plus de 60 militants ouvriers. Neuf d’entre eux sont toujours en détention :
Ils rejoignent d’autres militants ouvriers qui sont toujours en détention :
Ali Akhavaran : militant ouvrier à Téhéran. Ali a été arrêté le 28 janvier 2012
Shahrokh Zamani : Membre du Comité de Suivi pour Former des Organisations Ouvrières Libres en Iran. Il a été arrêté en janvier 2012 et condamné à 11 ans de prison pour son activité syndicale.
Mohammad Jarahi : Membre du Comité de Suivi pour Former des Organisations Ouvrières Libres en Iran. Mohammad a été arrêté en janvier 2012 et condamné à 5 ans de prison pour son activité syndicale.
Reza Shahabi : Membre du Bureau Exécutif du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue. Il a été arrêté en juin 2010 et condamné à 6 ans de prison pour son activité syndicale.
Ali Nejati : Dirigeant du Syndicat des Ouvriers de la Canne à Sucre de Haft Tapeh, arrêté en novembre 2011, il purge une peine de prison d’un an pour son activité syndicale.
Behnam Ebrahimzadeh : Militant ouvrier et défenseur des droits humains, membre du Comité de Suivi pour la Formation d’Organisations Ouvrières Libres en Iran. Il a été arrêté en juin 2010 et condamné à cinq ans de prison pour son activité syndicale.
Mohamad Ali Mohamadi : Membre du Syndicat Libre des Ouvriers Iraniens. Il a été arrêté le 14 février 2012 et est détenu à la prison de Sanandaj.
Rasoul Bodaghi : Membre de l’Association Syndicale des Enseignants. Il purge une peine de six ans de prison pour son activité syndicale.
Abdolreza Ghanbari : 44 ans, professeur de littérature perse et résident de la banlieue pauvre de Pakdasht,à côté de Varamin. Il a été arrêté lors des manifestations anti-gouvernementales de masse le 27 décembre 2009. Il a été condamné à mort.
Free Them Now! Campagne pour la Libération des Travailleurs Emprisonnés en Iran
http://free-them-now.blogspot.com
Pour plus d’informations, contactez :
Shahla_daneshfar@yahoo.com ou Bahram.Soroush@gmail.com
deuxième texte
Le communisme-ouvrier
Il est facile de constater que le monde capitaliste est un monde à l’envers. Les relations entre les marchandises forment la base des relations entre les personnes. Le travail quotidien de millions de personnes pour construire le monde se manifeste sous la forme de la domination croissante du capital sur leurs vies. Le moteur de l’activité économique n’est pas la satisfaction des besoins des gens, mais la profitabilité du capital. Les progrès scientifiques et techniques, qui sont la clef du bien-être humain, transforment ce système en chômage massif et en pauvreté pour des centaines de millions de travailleurs. Dans une monde qui a été construit par la coopération et l’action collective, c’est la compétition qui règne. La liberté économique de chaque individu n’est qu’un masque qui cache mal l’inévitable obligation de revenir chaque jour sur le marché du travail. La liberté politique est une couverture pour l’absence de droits, un moyen pour légitimer le pouvoir politique de l’état de la classe capitaliste. La loi n’est rien d’autre que la volonté et l’intérêt de la classe dominante transformés en une règle qui nous enchevêtre. De l’amour et de la compassion au droit et à la justice, jusqu’à la science et à la vérité, il n’y aucun concept dans le monde capitaliste qui ne porte la marque de cette inversion.
Ce monde inversé doit être remis à l’endroit. C’est la tâche du communisme-ouvrier, c’est le but de la révolution communiste.
Mansoor Hekmat, “Un monde meilleur. Programme du Parti Communiste-Ouvrier Iran”Le communisme-ouvrier est une composante majeure du marxisme révolutionnaire iranien. Peu présent à ce jour en dehors de l’Iran, de l’Irak et des cercles d’exilé(e)s de ces pays, on trouvera ici quelques liens et informations sur ce courant communiste, son programme et ses conceptions.Quelques articles en français sur wikipédia pour donner une idée de l’histoire de ce courant :- Mansoor Hekmat (principal fondateur et théoricien du PCOI)- Union des Combattants Communistes (ancêtre du PCOI en 1978-79)- Komala (organisation de lutte armée au Kurdistan qui fusionnera avec UCC)Le programme du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran
Un parti, quel qu’il soit, se définit d’abord par son programme. Le programme du PCOI, élaboré en 1994, est disponible en français sur marxists.org. Il est divisé en plusieurs parties :
- Première partie
Changer le monde pour en créer un meilleur a été, tout au long de l’histoire de l’humanité, une aspiration profonde. Il est vrai que le monde d’aujourd’hui est dominé par des idées fatalistes, religieuses ou non, qui considèrent comme inévitable la sinistre situation actuelle de l’humanité. Néanmoins, l’action, la vie réelle des gens révèlent un espoir solidement ancré dans la possibilité d’un futur meilleur, et même son inéluctabilité. (lire la suite)
- Bases sociales et intellectuelles du communisme ouvrier
Le système capitaliste est derrière tous les maux qui sont le fardeau de l’humanité aujourd’hui. La pauvreté, la privation, la discrimination, l’inégalité, la répression politique, l’ignorance, la bigoterie, l’arriération culturelle, le chômage, l’absence de logement, l’insécurité économique et politique, la corruption et le crime sont les produits inévitables de ce système. (lire la suite)
- Le capitalisme
Il est facile de constater que le monde capitaliste est un monde à l’envers. Les relations entre les marchandises forment la base des relations entre les personnes. Le travail quotidien de millions de personnes pour construire le monde se manifeste sous la forme de la domination croissante du capital sur leurs vies. (lire la suite)
- La révolution sociale et le communisme
- Seconde partie
Notre temps plus que tout autre permet de voir de manière claire l’absence de liberté réelle et la nature formelle de la participation au pouvoir politique sous les démocraties libérales et parlementaires. (lire la suite)
- Les structures du pouvoir politique
Les apologistes bourgeois proclament que le respect des droits civils et individuels est la marque de fabrique et le pivot de leur système. La réalité, c’est que parmi les cinq milliards d’individus qui vivent sous le règne du capital aujourd’hui, seule une fraction, dans une poignée de pays, peut être considérée comme jouissant de droits individuels et civils stables et clairs. (lire la suite)
- Droits civils et individuels
L’égalité humaine est le concept central du communisme ouvrier et un principe de base de la société socialiste libre qui doit être fondée avec l’abolition des classes, du système d’exploitation et de discrimination du capitalisme. (lire la suite)
- Égalité et éliminations des discriminations
Les normes et les pratiques politiques et administratives dans la société devraient être modernes, laïques et progressistes. Ceci exige la purge complète de l’état et l’administration de la religion, de l’appartenance ethnique, le nationalisme, le racisme et n’importe quelle idéologie et institution qui contredit l’égalité absolue de tous et toutes devant les droits civiques et devant la loi, ou étouffe la liberté de pensée, de critique et d’enquête scientifique. (lire la suite)
- Normes sociales et culturelles modernes et progressistes
Aussi longtemps que le capital dominera la société humaine, aussi longtemps que les gens devront vendre leur force de travail aux propriétaires des moyens de production et leur travail au capital afin de gagner leur vie, aussi longtemps que le système du travail salarié, de l’achat et de la vente de force de travail survivront, aucune législation du travail, quelque soit le nombre de clauses qu’elle contienne contient en faveur des travailleurs et des travailleuses, ne sera une législation du travail véritablement libre – une législation du travail pour la classe ouvrière. (lire la suite)
- Lois sociales
Le Parti communiste-ouvrier d’Iran considère les principes suivants comme fondements de la politique de gouvernement dans les relations internationales :
- Relations internationales
1 – Abolition de la diplomatie secrète. Soumission de la politique étrangère et des mesures diplomatiques aux lois et décisions des corps législatifs populairement élus. (lire la suite)
Autres textes de Mansoor Hekmat :
- Sur Marxists.org :
Il est extraordinaire de voir à quel point on connaît mal, en Occident et même parmi les socialistes, l’histoire récente et la situation actuelle de la gauche iranienne. N’importe quel communiste iranien, qui a pris part, durant les dix dernières années, à une expérience politique d’une extraordinaire richesse, ne peut être que consterné par le genre de commentaires sur l’Iran et la gauche iranienne qui apparaît une fois de temps à autre dans les journaux de gauche dite « de qualité ». (lire le texte)
- Nationalisme de gauche et communisme (1987)
Ces dernières années ont sans aucun doute été une période décisive dans l´histoire du 20e siècle. Nombre de celles et ceux qui ont connu la révolution de 1917, la montée du fascisme ou les deux guerres mondiales, ont considérés ces événements comme de simples «actualités», même si leur vie quotidienne a été inévitablement marquée par ces événements historiques. De la même manière, il se peut que bon nombre de gens de notre génération ne comprennent pas la signification historique de la période actuelle. (lire le texte)
- Les défis auxquels fait face le communisme aujourd´hui (1991)
Quelle est la base de notre unité comme tendance et comme parti ? De quels prémisses généraux proviennent nos réponses concrètes aux questions sur le communisme aujourd’hui ? Je crois que, au cours de ces dernières années, nous avons dit et écrit suffisamment sur ce qui nous différencie, en tant que communistes-ouvriers, des autres tendances de la gauche. (lire le texte)
- Les caractéristiques fondamentales du Parti Communiste-Ouvrier (1992)
Si, du point de vue des démocrates, la situation qui prévaut dans le monde s’appelle la démocratie, eh bien cela ne me pose pas de problème ; mais cela montre que, pour le peuple, le problème n’est pas cette démocratie mais, plutôt, la liberté et l’égalité. (lire le texte)
- Démocratie : conception et réalité (1993)
Apparemment, ce qui a provoqué la colère de nos amis, c’est notre défense de l’interdiction du voile islamique pour les filles mineures. Ils disent que ceci est “la négation de la liberté vestimentaire pour les musulmans” et “la négation des droits démocratiques des minorités”. (lire le texte)
- L’islam, les droits des enfants et le voile-gate de Rahe Kargar (1997)
Dans la période qui a immédiatement précédé la révolution de 1979, la question clef pour nous – je veux dire, pour que le cercle que Hamid Taqvaee, moi-même et d´autres camarades avions à l´étranger – était la question « Marx et le communisme ». Nous faisions face à la vieille question : qu´est ce que le marxisme dit réellement, et jusqu´à quel point existent réellement des pôles soi-disant communistes liés au marxisme ? (lire le texte)
- Parti et société (1998)
En réalité, je crois que le terrorisme aide à sécuriser l’image des USA comme superpuissance. Ce statut est défini en relation avec les autres puissances économiques, politiques et militaires dans le monde capitaliste, et non avec l’Afghanistan, l’Irak ou le Jihad islamique et le Hamas. (lire le texte)
- Mettre fin au terrorisme est notre tâche (2001)
- L’ascension et la chute de l’Islam politique (2001)
Les pouvoirs occidentaux, les médias et le monde universitaire ont mis en avant la notion de fondamentalisme afin de séparer les branches terroristes et anti-occidentales du mouvement islamique de ses branches pro-occidentales et conciliantes. Ils dénomment fondamentalistes les sections anti-occidentales et ils attaquent le fondamentalisme afin de pouvoir maintenir intact l’Islam politique qui, pour le moment, est le fondement irremplaçable du pouvoir anti-socialiste et de droite dans la région. (lire le texte)- Autres sites avec des textes de Mansoor Hekmat et du communisme-ouvrier
Site avec de nombreux textes de Mansoor Hekmat en plusieurs langues (farsi, arabe, anglais, allemand, français, russe, kurde, turc, etc.).
Nombreux textes de Mansoor Hekmat en plusieurs langues ainsi que des documents audio (en farsi).
Nombreux textes sur le communisme-ouvrier en Iran et en IraK
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