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jeudi 5 novembre 2015

Qu'est-ce que Jean-Paul Somda attend pour reconstruire son CDR et le CNR ? Pour redevenir délégué d'un CDR ?


présentation Yanick Toutain
5/11/2015

"J’ai été délégué CDR à Kombissiri (...)
J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas."
" La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter."



Jean-Paul Somda avoue lui-même ses fautes
"C’est-à-dire qu’une autre révolution va venir. Nous invitons les jeunes à être vigilants parce que notre génération a raté. 
Il faut que nous reconnaissions nos faiblesses, nos insuffisances, notre égoïsme et notre cupidité."

On peut se demander ce que font les ex-membres du CNR et les ex-membres des CDR qui ne sont pas devenus des traitres.
En voici un.
Mais alors, qu'attend Jean-Paul Somda pour construire un CDR ?
Qu'attend-il pour se faire délégué comme délégué de base ? délégué conseiller ? délégué député ?
Qu'attend-il pour appeler à la désignation de délégués nationaux ?
Qu'attend Jean-Paul Somda pour appeler à former des pyramides de 400 000 délégateurs désignant un délégué national révocable. Responsable devant 15625 CDR ?

Jean-Paul Somda tourne en rond autour du pot en donnant des pistes...... mais sans jamais les prendre lui-même en 2014-2015
"J’ai été délégué CDR [Comité de défense de la révolution, ndlr] à Kombissiri et à présent je suis inspecteur de l’éducation de base.J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas."
" La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter."
"Nous avons vraiment exercé le pouvoir populaire et n’en déplaise à ceux qui n’aimaient pas vraiment la révolution, qui voulaient dormir tranquillement et s’enrichir dans le dos du peuple."
"Je crois que tous ceux qui ont vécu cette époque-là sentent que les maux que nous trainons aujourd’hui ne devraient pas exister. "
"A notre époque, il vous suffisait de trouver les matériaux et la population elle-même allait se mettre au travail. L’école profite ainsi à tout le monde. Il n’y a pas de raison que quelqu’un se mette à l’écart. Je regrette mais nous avons perdu la détermination, l’esprit créatif et nous sommes juste là pour reprendre les mots d’ordre qu’on nous lance depuis l’Occident."
"Nous avions toujours pensé qu’un deuxième Sankara allait naître."
" je demeure convaincu que sans la révolution, le capitalisme et l’individualisme que nous sommes en train de développer vont détruire nos sociétés. Et ce sont ces idées qui vont nous amener à être des loups pour nos semblables.
" Ceux qui tuaient sous la révolution, ce sont eux qui s’exprimaient plus clairement encore. On les a vus à travers également l’assassinat de Norbert Zongo.""

"
Herman Frédéric BASSOLE  Ce sont donc les partisans de la rectification ?
Jean-Paul Somda Ils n’ont rien rectifié. Ils ont tout simplement détruit la révolution."

". Il y a malheureusement des individus qui ne comptent que sur leurs intérêts. Ce ne sont pas des Sankaristes."

"Nous pensons bien qu’un Sankara va naître. Quand nous écoutons les jeunes intervenir ici et là, nous sentons la chose venir. Tant qu’on n’aura pas quelqu’un qui va accepter se sacrifier pour ce peuple, le Burkina Faso aura des difficultés pour démarrer réellement."

ON S'OCCUPERA DE JEAN-PAUL SOMDA QUI DIT
"VOUS SAVEZ LE BURKINA FASO A BESOIN D'ETRE SERIEUSEMENT FOUETTÉ POUR AVANCER"

Mais c'est aussi un imbécile qui devrait être fouetté lui-même
" Vous savez, le Burkina Faso a besoin d’être sérieusement fouetté pour avancer. Nous avons toujours eu foi en l’armée en ce sens que les officiers sont des hommes d’honneur. Nous étions donc fiers de cette armée qui avait enfin pris ses responsabilités"
"Herman Frédéric BASSOLE   Et le lieutenant-colonel Zida était-il ce deuxième Sankara ?
Jean-Paul Somda Nous avons pensé que c’était le deuxième Sankara…"
"Le Premier ministre nous avait dit que toutes les décisions seraient prises à la place de la révolution. Nous avons attendu cela. Hélas, les décisions se prennent encore dans des bureaux feutrés et nous ignorons les tenants et les aboutissants. Tout ceci est aux antipodes de ce que Thomas Sankara faisait. Il avait l’habitude de descendre dans les quartiers et de discuter avec le bas peuple. Mais lorsqu’on s’enferme, il y a des inquiétudes."
" Plusieurs Burkinabè ont longtemps cru à l’union des sankaristes autour d’une même personne. La convention a eu lieu mais elle a échoué…
Jean-Paul Somda J’ai longtemps attendu cette union. J’étais présent à la convention et j’ai écouté tous les appels à l’unité. Appels lancés par des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, de la France."




Il n'a toujours pas compris clairement que la construction des CDR démontrait que tous les partisans des élections étaient des traitres et des collabos de la démocratie esclavagiste.
Jean-Paul Somda n'a pas compris qu'il a participé à la naissance de l'humanocratie.


TEXTE COMPLET DE L'INTERVIEW SUR LE FASO.NET


Présentez-vous ?
Je suis le camarade Jean Paul Somda, parce que ce terme « camarade », nous l’avons beaucoup usité sous la révolution. J’ai été délégué CDR [Comité de défense de la révolution, ndlr] à Kombissiri et à présent je suis inspecteur de l’éducation de base.J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas.
Aujourd’hui 04 août 2015, il y a de cela 32 ans que naissait la révolution burkinabè sous la houlette du capitaine Thomas Sankara. Que retenez-vous de cette époque ?
Le 4 août 1983 restera gravé dans les annales de l’histoire de notre peuple. Cette date marque aussi la rupture brusque et brutale du cordon ombilical qui liait notre pays à l’impérialisme international principalement français. C’est également le point de départ d’une période de lutte âpre contre les vestiges pré-capitalistes de notre lutte.
Franchement, la révolution nous a laissé un très grand espoir. Nous avons cru qu’en libérant notre génie créateur, le peuple burkinabè était capable de créer lui-même les conditions matérielles de son existence. Je garde un souvenir très profond de cette période où chacun s’est réellement investi à tous les échelons, tant au niveau de la tête qu’au niveau de la base. En quatre ans, nous nous sommes rendu compte que les promesses pouvaient être tenues. Beaucoup d’actions ont été menées.
Sur le plan de l’éducation nationale, le taux de scolarisation est passé de 16 à 32%, des écoles ont été construites. Là, nous avons compris que le partage du pouvoir passait nécessairement par le partage du savoir. Au niveau de la santé, il y a eu les vaccinations commando qui ont permis à de nombreux enfants d’avoir la vie sauve. Sur le plan économique, on avait eu le temps de chasser les corrompus de tous les secteurs d’activité. La délinquance juvénile était en recul, il n’y avait plus de voleur ni de coupeur de route car les CDR avaient fait un grand travail. Un changement véritable s’était opéré au niveau de la mentalité des Burkinabè.
Mais certains disent que les CDR avaient trop de pouvoir et que leur autorité frisait l’anarchie.
Je ne suis pas de cet avis. La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter. Bien sûr, ceux qui étaient en porte-à-faux avec les règles établies par la société, étaient mécontents. Les honnêtes citoyens, eux, ne pouvaient qu’être fiers de ce que la révolution a pu apporter. Nous avons vraiment exercé le pouvoir populaire et n’en déplaise à ceux qui n’aimaient pas vraiment la révolution, qui voulaient dormir tranquillement et s’enrichir dans le dos du peuple. La dictature du prolétariat a toujours fait mal à la classe bourgeoise. Et je me dis que cette période-là va revenir tôt ou tard qu’on le veuille ou non.
Cette époque vous manque-t-elle ?
Bien sûr qu’elle me manque. Je crois que tous ceux qui ont vécu cette époque-là sentent que les maux que nous trainons aujourd’hui ne devraient pas exister. Sous la révolution, voler 500 000 F était déjà même un crime. Mais à présent qui pouvait imaginer qu’on allait arriver à des détournements de deux milliards ? L’enrichissement illicite n’était pas toléré.
De nos jours vous voyez des fonctionnaires de catégorie C, qui après quelques années, montent des maisons en étages, roulent dans des voitures de luxes. C’est vraiment insultant pour ce que nous avons combattu. Lorsque qu’on me dit qu’il faut un milliard de francs pour réfectionner une mairie à Ouagadougou, c’est insultant. Lorsque dans le cadre du PDDEB [Plan Décennal de Développement de l’Education de Base ndlr], vous prenez 35 millions pour construire trois salles de classes, c’est insultant. A notre époque, il vous suffisait de trouver les matériaux et la population elle-même allait se mettre au travail. L’école profite ainsi à tout le monde. Il n’y a pas de raison que quelqu’un se mette à l’écart. Je regrette mais nous avons perdu la détermination, l’esprit créatif et nous sommes juste là pour reprendre les mots d’ordre qu’on nous lance depuis l’Occident.
Dès les premières heures de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, avez-vous cru en une véritable renaissance de la révolution avec la venue du lieutenant-colonel Yacouba Isaac-Zida ?
Lorsque le conseil des ministres a pris la décision, le 21 octobre 2014, de modifier l’article 37, nous nous sommes dit « Voilà l’heureuse faute qui allait nous valoir la rédemption ». Il fallait que Blaise Compaoré et son gouvernement s’engagent sur cette voie-là pour que tous les révolutionnaires sortent. Le 28, nous avons vu l’image de la révolution planer au-dessus du Burkina Faso. Et les 30 et 31 octobre, l’histoire a donné rendez-vous à tous les héritiers de Sankara. Lorsque nous avons vu le lieutenant-colonel Zida sortir des rangs de l’armée, nous nous sommes dit « la chose est là, nous allons repartir sur de bonnes bases, sur les traces d’une véritable révolution ». Vous savez, le Burkina Faso a besoin d’être sérieusement fouetté pour avancer. Nous avons toujours eu foi en l’armée en ce sens que les officiers sont des hommes d’honneur. Nous étions donc fiers de cette armée qui avait enfin pris ses responsabilités. Nous avions toujours pensé qu’un deuxième Sankara allait naître.
Et le lieutenant-colonel Zida était-il ce deuxième Sankara ?
Nous avons pensé que c’était le deuxième Sankara…
Ce n’est plus le cas ?
Il y a des zones d’ombres que nous n’arrivons pas à percer jusque-là. Le Premier ministre nous avait dit que toutes les décisions seraient prises à la place de la révolution. Nous avons attendu cela. Hélas, les décisions se prennent encore dans des bureaux feutrés et nous ignorons les tenants et les aboutissants. Tout ceci est aux antipodes de ce que Thomas Sankara faisait. Il avait l’habitude de descendre dans les quartiers et de discuter avec le bas peuple. Mais lorsqu’on s’enferme, il y a des inquiétudes.
Pensez-vous aujourd’hui que la révolution soit encore la solution au Burkina Faso, surtout dans ce monde où s’isoler ne profite à personne ?
Si le monde était un village planétaire, nous aurions la liberté de pouvoir circuler librement en Europe et en Amérique comme nous voulions. C’est un leurre de croire effectivement que nous avons les mêmes réalités. Nous n’avons pas les mêmes conditions de vie. Croire que nous devons nous soumettre à ce qui se passe de l’autre côté de la mer, est une grave erreur. C’est pourquoi je pense que ce qui peut nous faire sortir de la pauvreté, c’est la révolution. Des gens me diront que c’est de la folie mais je demeure convaincu que sans la révolution, le capitalisme et l’individualisme que nous sommes en train de développer vont détruire nos sociétés. Et ce sont ces idées qui vont nous amener à être des loups pour nos semblables.
Revenons un peu sur la mort de Thomas Sankara et de ses camarades. Cela vous a-t-il surpris ?
Le 15 octobre 1987 était une journée triste dont le souvenir est amer à évoquer. J’ai passé trois jours et trois nuits sans pouvoir manger et boire. Je passais mes journées au cimetière de Dagnoën et je n’arrivais toujours pas à croire que le père de la révolution avait été assassiné. Lors de nos meetings, nous avons toujours fait comprendre à l’impérialisme qu’il pouvait tuer Thomas Sankara, mais que Blaise Compaoré allait reprendre le flambeau. Nous avons toujours pensé que ces deux personnages étaient les mêmes. Nous avions toujours juré que par leurs noms mais nous ne pouvions pas imaginer que Blaise allait trahir cette révolution. Personnellement j’ai beaucoup aimé Blaise, mais je ne m’attendais pas à cela de sa part. Lorsqu’il s’est marié avec Chantal, nous avons compris que le loup était dans la bergerie. Mais nous nous sommes dit que la force révolutionnaire qui était celle de Blaise allait stopper l’avancée de l’impérialisme. L’évènement que nous voulons fêter demain [05 août 2015, ndlr], c’est une indépendance de forme. La vraie indépendance, on devrait la fêter aujourd’hui 4 août.
Quels étaient vos sentiments lorsque l’on a procédé à l’exhumation des supposés restes de Thomas Sankara et de ses compagnons ? Certains comme Boukary Kaboré dit« le lion » étaient contre…
J’avoue que Boukary et moi avions discuté de la question. Je ne suis pas de son avis parce qu’il y a eu beaucoup de rumeurs qui ont couru à la suite de l’assassinat et de l’inhumation du président Sankara. J’étais convaincu qu’il était enterré au cimetière de Dagnoën mais étant donné que c’est une procédure judiciaire et qu’il fallait commencer par l’exhumation, on ne peut empêcher la justice d’aller jusqu’au bout. On nous a dit que Thomas est décédé de mort naturelle. Il faudra le vérifier. Mon camarade Boukary Kaboré a dû prendre une position coutumière ou religieuse.
On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Certaines personnes estiment que le père de la révolution a également endeuillé des familles…
Ces personnes n’ont pas connu Thomas Sankara. Cet homme était tellement sensible que je puisse dire qu’il ne pouvait pas tuer une mouche. C’est pourquoi, en tant que jeune à cette époque-là, nous aimions Blaise plus que Thomas car celui-là était fougueux, dur. Thomas ne peut pas tuer quelqu’un. Même quand il avait été question de licencier les enseignants en 1984, il est revenu là-dessus.
Mais il était le chef de la révolution ?
Oui mais ceux qui faisaient ces coups-là, ont continué après Thomas Sankara. Ceux qui tuaient sous la révolution, ce sont eux qui s’exprimaient plus clairement encore. On les a vus à travers également l’assassinat de Norbert Zongo.
Ce sont donc les partisans de la rectification ?
Ils n’ont rien rectifié. Ils ont tout simplement détruit la révolution.
Pensez-vous qu’un jour le dossier Thomas Sankara connaitra un dénouement heureux ?
Ce dossier aurait pu connaître un dénouement si la révolution des 30 et 31 octobre avait suivi son cours normal. Voyez-vous, nous sommes encore perdus dans les jérémiades de la justice. Nous voyons que ceux que nous devons poursuivre ont assez de force. Même si la transition n’arrivait pas à résoudre ce problème, nous sommes convaincus qu’un jour ou l’autre, la lumière prendra le pas sur l’obscurité.
Parlons un peu de l’héritage « Sankara ». Plusieurs Burkinabè ont longtemps cru à l’union des sankaristes autour d’une même personne. La convention a eu lieu mais elle a échoué…
J’ai longtemps attendu cette union. J’étais présent à la convention et j’ai écouté tous les appels à l’unité. Appels lancés par des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, de la France. Mais vous savez, il n’est pas facile d’imiter Thomas Sankara qui est prêt à se sacrifier pour les autres. Il y a malheureusement des individus qui ne comptent que sur leurs intérêts. Ce ne sont pas des Sankaristes.
A qui faites-vous allusion ?
Je ne vais pas vous donner de nom mais chacun se connait. Je sais seulement que c’est pour des futilités. Ce n’est pas une opposition de fond car c’est essentiellement une histoire de positionnement.
Le nom de Thomas Sankara se vend-t-il donc bien ?
Oui, c’est clair. Ça se vend correctement. Je connais des personnes qui ont utilisé le nom de Thomas Sankara pour se construire des villas et s’enrichir. Thomas Sankara n’est pas seulement Burkinabè, il est aussi mondial. Quand on parle de la lutte des peuples opprimés, on voit l’image de Thomas Sankara.Grâce à lui la carte d’identité burkinabè était comme un passeport. On respectait le Burkinabè pour son intégrité et sa bonne éducation. C’est dommage qu’aujourd’hui l’image de Thomas Sankara ait été prostituée.
Etes-vous donc dans l’attente d’un deuxième Sankara ?
Nous pensons bien qu’un Sankara va naître. Quand nous écoutons les jeunes intervenir ici et là, nous sentons la chose venir. Tant qu’on n’aura pas quelqu’un qui va accepter se sacrifier pour ce peuple, le Burkina Faso aura des difficultés pour démarrer réellement.
Un mot à l’endroit de cette jeunesse-là…
Je voudrais leur dire ceci. Lorsqu’on s’enrichit très rapidement, on meurt sans laisser de traces.La vraie mort c’est lorsqu’on ne se souvient pas de vous. Même après 27 ans, Thomas Sankara n’est pas mort. Il l’a dit « Tuez Sankara et des milliers de Sankara naîtront ». Les jeunes doivent comprendre qu’une vie n’a de sens que si elle est utile. Nous qui avons vécu la révolution, nous n’avons pas joué notre partition. Nous avons encore laissé des faux-types être au-devant de la scène. On nous a dit que la transition est venue pour organiser des élections. Nous avons critiqué tout un tas de maux. Ont-ils été résolus ? Aucunement. On nous demande de repartir à zéro. C’est-à-dire qu’une autre révolution va venir. Nous invitons les jeunes à être vigilants parce que notre génération a raté. Il faut que nous reconnaissions nos faiblesses, nos insuffisances, notre égoïsme et notre cupidité.
Herman Frédéric BASSOLE
Lefasonet

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