avec Julie Amadis
7 Avril 2022
En plus de la re-légalisation des institutions CNR et CDR l'autre conséquence de ce procès est la RUPTURE IMMEDIATE des RELATIONS DIPLOMATIQUES du Burkina Faso et de la Côte d'ivoire de Ouattara. Ainsi qu'avec la totalité des pays abritant la fortune de l'assassin.
Naturellement le Comité Exécutif du Burkina Faso révolutionnaire retrouvant ses institutions du 14 octobre 1987, en complément de la rupture des relations diplomatiques du Burkina Faso avec la Côte d'ivoire appellerait les Ivoiriens à renverser l'assassin Ouattara complice de l'assassin Compaoré et à instaurer des CDR en Côte d'ivoire.
Naturellement un gouvernement révolutionnaire du Burkina Faso appellerait le peuple ivoirien à former un faso unique en fusionnant les deux pays dans leurs frontières coloniales.
Naturellement une CIVOLTA FASO, fusion du Burkina Faso serait le moyen le plus rapide pour le peuple Burkinabè pour mettre la main sur l'assassin et lui faire purger sa peine.
Une peine que les révolutionnaires sankaristes pourraient accepter de réduire pour chaque aveu de Blaise Compaoré concernant le déroulement de sa dictature et ses commanditaires. En effet, l'intérêt supérieur de la révolution mondiale serait de voir Blaise Compaoré dénoncer la CIA, la DGSE, le MI6 et tous les services secrets de l'impérialisme qui n'ont cessé de participer à la persécution du peuple Burkinabè.
Thomas Sankara 1987
Prison à vie pour les exécutants du crime Blaise Compaoré et Gilbert Diendiéré.
Impunité pour les commanditaires socialistes français. Impunité pour les receleurs politiques (Kaboré CDP MPP) et les receleurs économiques (Bolloré et tous les impérialistes USAfric et Franceàfric) Damiba pourra continuer à recycler les assassins Luc Adolphe Tiao, Yéro Boly. Condamner Blaise Compaoré rend ILLEGALE A L'INSTANT SA CONSTITUTION DE 1991.
Le principal résultat de cette condamnation est donc l'annulation de la Constitution de 1991 et de toutes les mesures institutionnelles de l'assassin depuis le 15 octobre 1987.
Tout ce que le criminel Blaise Compaoré a décidé depuis 35 ans - en tant que receleur de son propre crime - est donc ipso facto réputé nul et non avenu.
Cette condamnation impose donc aux juges Burkinabè le respect immédiat des institutions du Burkina Faso précédant le crime. Et donc RElégalise les CDR et le CNR.
Cette condamnation ANNULE le discours signé par le criminel Blaise Compaoré le 15 octobre 1987. En particulier ce passage du discours.
Pour arrêter cette dégénérescence de notre processus révolutionnaire et redonner espoir à notre peuple et à notre patrie, le Front populaire proclame :
- Le Conseil national de la Révolution est dissout ;
- Le gouvernement est dissout ;
- L'organisation militaire révolutionnaire est dissoute ;
- Le président du Faso et le secrétaire général national des comités de défense de la révolution et les commissaires politiques sont démis de leurs fonctions. (signé Blaise Compaoré)
On se souviendra que lorsque ce discours est prononcé le "président Faso" a déjà été tué et que Blaise Compaoré 'démet de ses fonctions" un mort. Sa victime. Thomas Sankara.
TOUT CRIME A UN OU PLUSIEURS COMMANDITAIRES,
EXECUTANTS et RECELEURS
Quand un crime est commis un juge honnête recherche les commanditaires - ceux qui souhaitaient le crime et ont recruté les assassins directs, un juge honnête recherche les exécutants. Et surtout, il recherche les receleurs.
Normalement, quand les commanditaires, les exécutants et les receleurs sont identifiées, leurs actes sont condamnés à de la prison et à des amendes. Mais surtout, pour la postérité, tous les actes délictueux sont annulés.
Donc les sommes volées grâce au crime sont restituées.
Quant aux actes politiques de l'assassin et de ses complices - telles les 28 ans de dictature incluse la constitution de 1991 sont réputés nuls et non avenus du point de vue institutionnel.
RESTITUTION DES RECELS DU CRIME
Donc tout ce que les complices économiques des socialistes français ont volé doit être restitué au Burkina Faso. Cela inclus évidemment la Renationalisation des TOUTES les propriétés de Bolloré Logistics au Burkina Faso. ainsi que Agriculture: Dagris, Alimentaire: Addax & Oryx Group, Boissons: Castel Groupe, Chimie: Air Liquide, Cosmétique: Yves Rocher, Divers Bolloré, Nichimen Corp., Suez Environnement SA, Energie & eau: Ondeo, Services de transport: Delmas,
Tous les dirigeants de ces entreprises pour la période 1987-2014 sont présumés coupables de recel de crime.
Blaise Compaoré, le parrain régional de la Franceàfric après Houphouet et Omar Bongo vient d'être condamné à la prison à vie en tant qu'auteur de l'assassinat de Thomas Sankara.
Le général Gilbert Diendéré, ’ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré, condamné à la prison à vie pour l'assassinat de Thomas Sankara.
Hyacinthe Kafando, ancien commandant de la gendarmerie nationale, condamné à la prison à vie pour l'assassinat de Thomas Sankara.
Les juges sont allés au maximum du droit pénal burkinabè, et alors, que le parquet ne demandait que 30 ans de prison pour Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando et 20 ans pour Gilbert Diendéré.
L’ex-président Blaise Compaoré, en exil à Abidjan, a été condamné, ce mercredi 6 avril 2022, à la prison à vie dans le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Même condamnation pour le général Gilbert Diendéré et le fugitif Hyacinthe Kafando. Le président de la Chambre a prononcé la déchéance des décorations de tous les accusés condamnés ayant bénéficié d’une ou de plusieurs distinctions honorifiques.
Au terme d’un procès médiatisé de près de six mois, la chambre de jugement du tribunal militaire a rendu son verdict dans l’affaire Thomas Sankara où 14 accusés étaient jugés. Contrairement au parquet militaire qui avait requis 30 ans de prison ferme contre les fugitifs Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando et 20 ans contre le général Gilbert Diendéré, le tribunal militaire a condamné les trois hommes à la prison à vie . La chambre de jugement a maintenu les mandats d’arrêt décernés contre Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, ce en application des dispositions de l’article 261-128 alinéa 4 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale.
En effet, la chambre de jugement a reconnu Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré coupables des faits d’attentats à la sûreté de l’Etat et de complicité d’assassinat à la majorité absolue. Ils ont été cependant déclarés non coupables des faits de recels de cadavres. Le général Diendéré a été également reconnu non coupable des faits de subornation de témoin Le Faso
PRISON POUR TOUS LES COMPLICES DE COMPAORE
DEPUIS 35 ANS : CDR, MPP etc...
La clique que Damiba vient de recycler doit donc aller directement en prison. A commencer par celui que Damiba a nommé n°2 de son gouvernement Yéro Boly ex Directeur de Cabinet de Compaoré qui déclarait "être un fervent partisan de (son) retour", ainsi que Luc Adolphe Tiao, dernier Premier ministre de Compaoré ayant organisé la répression contre les manifestants de 2014, comme membre de son Assemblée Nationale.
Cette condamnation a une apparence de victoire pour mieux protéger les receleurs du crime..
D'abord les donneurs d'ordre de l'assassinat de Sankara les USAfric, Franceàfric mitterrandiste, Lybiens complices de Kadhafi et complices de Charles Taylor tous absents de ce procès.
Notons d’abord que d’anciens proches de Charles Taylor, confirment en termes assez précis la participation de la France et de la Libye au complot international pour assassiner Sankara, l’exécution en ayant été confiée à Blaise Compaoré et à son adjoint d’alors, Gilbert Diendiéré. Ce dernier, ancien chef des commandos de Po, actuellement conseiller à la présidence, responsable des questions militaires, a été élevé au rang de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur lors d’un passage en France en mai 2008. Certains d’entre eux affirment avoir participé à l’assassinat de Sankara sous la direction de Charles Taylor. Ils rejoignent d’autres témoignages, notamment ceux de Prince Johnson en 2008.
La grande nouveauté de ce documentaire c’est qu’il met en cause aussi la CIA à plusieurs reprises avec des témoins différents. En particulier, Cyril Allen, ex-chef du parti de Taylor et aussi président de la compagnie pétrolière, lorsque celui-ci était président du Liberia. Il déclare, à propos de l’assassinat de Sankara : « Le piano fut accordé par les Américains et les Français. Il y avait un homme de la CIA à l’ambassade des États-Unis au Burkina qui travailla en étroit contact avec le chef des services secrets de l’ambassade française, eux ont pris les décisions les plus importantes. » Survie
Des militaires français sont même venus effacer les traces de l'assassinat le lendemain.
Plusieurs témoignages pointent la venue de Français, le lendemain du coup d’État, afin d’effacer les traces de l’implication de Blaise Compaoré et sans doute de Jean-Pierre Palm dans la préparation du complot. Un des témoins cite Paul Baril [commandant du GIGN lors du premier septennat de Mitterrand – N.D.L.R.]. Ces Français sont venus pour effacer les écoutes téléphoniques et les enregistrements. Ils démontraient très probablement que Blaise Compaoré avait organisé cela depuis un moment. C’est une preuve relativement importante de l’implication, même indirecte, de la France. Il y a au moins une complicité avec les comploteurs.source
Nos juges révolutionnaires JDR jugeront aussi Charles Taylor, les complices de Mitterrand, Reagan et Kadhafi.
Mitterrand, Reagan et Kadhafi sont morts. Nous jugerons donc tous leurs complices.
Charles Taylor est toujours vivant. Il purge actuellement une peine de 50 ans de prison pour ses crimes en Sierra Léone mais il n'a jamais été jugé pour l'assassinat de Thomas Sankara auquel il a participé.
Ensuite, les CDR Sankara n'ont pas encore été reconstitués. Voici donc les SEULES INSTITUTIONS LEGALES DU BURKINA FASO
Les Comités de Défense de la Révolution (C.D.R.) qui sont une émanation du Conseil National de la Révolution (C.N.R.), constituent l’organisation authentique du peuple dans l’exercice du pouvoir révolutionnaire. Ils sont l’instrument que le peuple s’est forgé pour la maîtrise souveraine de son destin. Ils ne sont pas un parti. Ils sont un mouvement de masse auquel adhère le peuple sur la base de la plate-forme anti-impérialiste dégagée par le discours d’orientation du 2 Octobre 1983. L’adhésion méconnaît l’appartenance à un clan, à une région, à une religion donnés.
Ainsi que l’indique leur dénomination, les C.D.R. ont pour mission de défendre la Révolution Démocratique et Populaire (R.D.P.). Défendre ici, signifie sauvegarder les acquis, garantir la continuité, œuvrer en vue d’atteindre les objectifs visés sur tous les plans. Ainsi les C.D.R. doivent participer activement :
– à la construction socio-économique du pays, et à son épanouissement culturel ;
– au maintien de la sécurité et de la défense militaire du Pays ;
– à la formation politique et idéologique du peuple ; ce qui présuppose que les C.D.R. se constituent en creusets permanents de formation, de diffusion des idées révolutionnaires ;
– à la destruction de toutes les entraves au développement économique et social, notamment la destruction des entraves à l’émancipation de la femme et la solution des problèmes du monde paysan.
Mais toute organisation, si elle entend être opérationnelle, doit se fonder sur une discipline interne. Les C.D.R. fonctionnent sur le principe du centralisme démocratique.
Cette condamnation que les commentateurs bourgeois qualifient d'"historique" n'est qu'un simulacre de justice : condamner 3 exécutants directs pour protéger tous leurs complices .
Tous les participants à Front Populaire criminel sont des complices du crime.
C'est l'évidence même :
Proclamation du Front populaire
Radio Nationale Burkinabé, 15 octobre 1987, 19h
Lu par le lieutenant Traoré Oumar
Peuple burkinabè,
Militantes et militants de la révolution démocratique et populaire,
Amis du Burkina Faso,
Jeunesse militante d'Afrique !
Le Front populaire, regroupant les forces patriotiques, décide de mettre fin en ce jour 15 octobre au pouvoir autocratique de Thomas Sankara, d'arrêter le processus de restauration néo-coloniale entrepris par ce traître à la Révolution d'Août.
Souvenons-nous que déjà dans la nuit du 4 août 1983, le renégat Sankara avait dépêché un émissaire auprès des forces révolutionnaires en marche triomphale sur Ouagadougou pour les dissuader d'engager l'assaut final contre les forces réactionnaires sous prétexte que Jean-Baptiste Ouédraogo et lui étaient parvenus à un accord.
A la faveur des méandres de l'histoire, cet autocrate s'est hissé à la tête de notre Révolution pour mieux l'étouffer de l'intérieur. Cette haute trahison s'est illustrée par le bafouement de tous les principes organisationnels, les reniements divers aux nobles objectifs de la RDP, la personnalisation du pouvoir, la vision mystique, quant aux solutions à apporter aux problèmes concrets des masses, toutes choses qui ont engendré la démobilisation au sein du Peuple militant.
C'est pourquoi, aux plans économique et social, nous avons assisté à l'écroulement continu de notre système productif et à la décadence sociale. Ceci nous menait inexorablement au chaos total.
Pour arrêter cette dégénérescence de notre processus révolutionnaire et redonner espoir à notre peuple et à notre patrie, le Front populaire proclame :
- Le Conseil national de la Révolution est dissout ;
- Le gouvernement est dissout ;
- L'organisation militaire révolutionnaire est dissoute ;
- Le président du Faso et le secrétaire général national des comités de défense de la révolution et les commissaires politiques sont démis de leurs fonctions.
Les pouvoirs révolutionnaires provinciaux (PRP) sont invités à désigner démocratiquement en leur sein un nouveau président qui aura la charge d'assumer les responsabilité généralement dévolues au haut commissaire.
Le Front populaire lance un appel à toutes les Organisations patriotiques et révolutionnaires (CDR, Syndicats, Organisations de jeunesse, Organisations de femmes…) pour qu'elles prennent part au processus de rectification entrepris en ce jour.
Ouvriers, paysans, soldats, paramilitaires, intellectuels révolutionnaires, démocrates et patriotes du Burkina Faso, le Font populaire vous invite tous à soutenir fermement l'action de rectification tant attendue par tous les révolutionnaires démocrates sincères.
Le Mouvement populaire du 15 octobre qui entend poursuivre conséquemment la révolution d'août 1983, s'engage à respecter les engagements pris vis-à-vis des autres peuples, Etat et Organisations internationales. Le peuple militant est invité au calme et les forces de défense populaire (militaires, paramilitaires et CDR) à la vigilance.
La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons.
Ouagadougou, le 15 octobre 1987
Pour le Front populaire
Capitaine Blaise Compaoré
En plus de la re-légalisation des institutions CNR et CDR l'autre conséquence de ce procès est la RUPTURE IMMEDIATE des RELATIONS DIPLOMATIQUES du Burkina Faso et de la Côte d'ivoire de Ouattara. Ainsi qu'avec la totalité des pays abritant la fortune de l'assassin.
Naturellement le Comité Exécutif du Burkina Faso révolutionnaire retrouvant ses institutions du 14 octobre 1987, en complément de la rupture des relations diplomatiques du Burkina Faso avec la Côte d'ivoire appellerait les Ivoiriens à renverser l'assassin Ouattara complice de l'assassin Compaoré et à instaurer des CDR en Côte d'ivoire.
Naturellement un gouvernement révolutionnaire du Burkina Faso appellerait le peuple ivoirien à former un faso unique en fusionnant les deux pays dans leurs frontières coloniales.
Naturellement une CIVOLTA FASO, fusion du Burkina Faso serait le moyen le plus rapide pour le peuple Burkinabè pour mettre la main sur l'assassin et lui faire purger sa peine.
Une peine que les révolutionnaires sankaristes pourraient accepter de réduire pour chaque aveu de Blaise Compaoré concernant le déroulement de sa dictature et ses commanditaires. En effet, l'intérêt supérieur de la révolution mondiale serait de voir Blaise Compaoré dénoncer la CIA, la DGSE, le MI6 et tous les services secrets de l'impérialisme qui n'ont cessé de participer à la persécution du peuple Burkinabè.