Sur son blog, Paul Jorion explique
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1) je me situe comme lui dans une perspective de « critique de l’économie politique », plutôt que de « science » économique, 2) ce qu’il a dit sur ces sujets est très familier à certains d’entre vous. Du coup, toute la discussion vient se loger dans un cadre qui me semble extrêmement fécond : critiquer la pensée de Marx, non pas en l’ignorant avec un sourire gêné, comme l’a fait depuis cent cinquante ans, la « science » économique, mais en la prenant au sérieux et en découvrant éventuellement de quelle manière elle est encore prisonnière de cette perspective bourgeoise qu’elle visait pourtant à dénoncer.
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Je dépose sur une rapide réponse :
Les seules véritables critiques révolutionnaires des thèses de Marx doivent impérativement passer par deux "fourches caudines"
1° Une critique interne de son analyse (cohérence) . Une critique qui débouche sur un néomarxisme.
ensuite
2° Une critique externe (pertinence). Analyser (et découvrir) le fait que le véritable et principal facteur de l'économie, le principal facteur de notre niveau actuel de productivité est l'accumulation ancestrale de savoir.
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1° J'ai mis en lumière de quelle façon la note 19 du chapitre 7 du "Capital" nous révèle la légèreté et la mauvaise foi de Karl sur la question du travail simple et du travail complexe :
LUNDI 17 NOVEMBRE 2008 L'erreur économique historique de Marx concernant la formoisie, le travail complexe et les transferts de plus-value : la note 19 du chapitre VII. UNE ÉTUDE CRITIQUE SUR LE TEXTE EXACT DU CAPITAL DE KARL MARX
http://monsyte.blogspot.com/2008/11/lerreur-economique-historique-de-marx.html
Est-ce que oui ou non un travailleur formé produit autant de plus-value qu'un travailleur non formé ?
Karl Marx n'aura jamais répondu à cette question. Et cela laissera la porte ouverte à la classe de la formation (FORMation-bourgeOISIE) qui deviendra la base sociale des syndicats de métiers, des socialistes chauvins de 1914, qui seront les spetz soutiens du stalinisme etc....
[autre question : à qui appartient cette "plus-value formation" ?]
Il ne répondra pas non plus à la question de l'apport réel de l'innovation. Y inclus l'apport des "capitalistes" qui auront été de GRANDS INNOVANTS et dont l'apport économique aura été bien plus élevé que l'apport des travailleurs dont - dans certains cas - ils auront été les ... exploiteurs.
Il ne mettra pas, non plus en lumière le rôle du petit apprenti de Adam Smith et sa "ceinture productive".
Il n'aura donc pas mis en lumière ni la formoisie, ni l'innovoisie (cette bourgeoisie de l'innovation qui nous prépare son fascisme HADOPI avant même qu'une thermidoration ne soit à l'ordre du jour.)
Seuls Engels (et son "prolétariat bourgeois") et Lénine auront approximé ce grave problème théorique, mais en se limitant à l'aspect "miettes impérialistes").
C'est la raison pour laquelle un POST-MARXISME devra être construit.
2° Son socle est le défaut de pertinence de l'analyse de Karl Marx : Sans les mots (leur découverte), sans les chiffres (leur découverte), sans sciences, sans connaissances, l'économie du 19° siècle retournerait au Néolithique.
Le véritable facteur productif du 19° siècle n'est ni le travail, ni le capital, ni les découvertes contemporaines (17°, 18°, 19° siècle).
Il est encore moins l'organisation ou quelque autre facteur.
Le véritable facteur productif sans lequel tous les ROBOTS VIRTUELS - qui travaillent invisibles de concert avec chaque travailleur - retourneraient au néant, c'est la PRODUCTIVITE ANCESTRALE, l'accumulation ancestrale de découvertes, d'inventions, de créations artistiques etc...
LES TRAVAILLEURS APHASIQUES, LES CAPITALISTES APHASIQUES
L'incapacité à utiliser des mots sert de révélateur à l'immense gisement de productivité que fut l'invention des mots.
Sans les mots, la production serait divisée par un facteur mille, par un facteur un million.
Toutes les classes exploiteuses nient cela.
Et c'est en cela que - à son corps défendant - notre maître Karl Marx fut (partiellement mais de façon majoritaire dans ses écrits) un idéologue.
Son travail, s'il ne nous sert de socle sur lequel construire le savoir du 21° siècle devient une simple apologie impérialiste. Une apologie niant l'urgence de payer aux habitants du Sud leurs "droits d'auteur ancestraux".
Construire une science mettant en lumière la lutte des strates et l'existence de la productivité ancestrale a, en effet, une conclusion simple :
IL FAUT PARTAGER LES DROITS D'AUTEUR ANCESTRAUX.
IL FAUT DISTRIBUER 1000 EUROS A CHAQUE TERRIEN.
En tant qu'héritier de nos ancêtres innovants, en tant qu'héritier des membres de la STRATE DES INNOVANTS.
La seule strate dont l'activité fut à l'origine de la PRODUCTIVITE HISTORIQUE.
Une productivité historique dont l'évaluation se mesure en délai. Le délai qui se réduit ou qui s'accroit vers le jour où nous seront 6 ou 7 milliards d'innovants sur Terre.
La strate des travailleurs REPETANTS (qui travaillent à reproduire le monde tel qu'il est, tel qu'ils l'ont trouvé) et la strate des parasites ont en commun de vouloir NIER les véritables sources de la productivité.
Leurs intellectuels ont donc passé un COMPROMIS HISTORIQUE, une version intellectuelle de la COEXISTENCE PACIFIQUE.
Et c'est ce poids idéologique qui nous empêchait de faire la lumière sur le véritable fonctionnement de l'économie, sur le véritable fonctionnement de la société.
Les hurlements de la classe innovoise pour leurs prétendus droits d'auteur auront un mérite : mettre en lumière le véritable rôle de Puthagoras-Pythagore et le fait qu'il faille, D'ABORD, payer les héritiers de l'inventeur-découvreur de la tierce, de la quinte, des 7 gammes, de l'octave etc....
Payons d'abord les héritiers de Pythagore pour faire taire Olivennes et la bureaucratie innovoise !!!
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