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samedi 21 février 2015

Quand le procureur Francis Nachbar agressait en Belgique une témoin pour lui extorquer des aveux imaginaires. Aucune poursuites !

par Yanick Toutain 



21/2/15

"Monique Olivier ne tarde pas à se plaindre auprès d'une surveillante des coups qu'elle a reçus lors de son interrogatoire. Le directeur de la prison est à son tour informé et la détenue, après avoir passé le 18 février un examen médical, décide le même jour de porter plainte pour coups et blessures volontaires. Selon elle, le procureur Nachbar et l'un des policiers rémois lui auraient tiré les cheveux et l'auraient en effet frappée à plusieurs reprises pour la faire parler.
On imagine l'embarras des autorités belges…(... ) La justice belge ouvre donc une enquête pour tenter d'y voir plus clair. Elle y parvient puisque l'un des policiers belges ayant participé à l'interrogatoire du 14 février confirme que des coups ont bel et bien été portés à l'encontre de Monique Olivier par les deux « invités français
»
 (...) 
. Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
Impunité pour les agressions de Francis Nachbar en Belgique :
"Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire." 

UN AGRESSEUR FAUSSAIRE ET RACISTE COMME PROCUREUR DU HAVRE !
LA DICTATURE HOLLANDE EST DE PLUS EN PLUS ABJECTE
Le procureur Nachbar insultait Abdoulaye Camara dès le début de la procédure.

 Il se trouvait en « état de démence », a déclaré le procureur de la République du Havre, Francis Nachbar. (384 pages Google)
Depuis, aucune enquête sérieuse n'a été faite.
L'appartement de la victime des 20 tirs mortelles (dont 10 l'ont touché) est toujours sous scellé.
On attend toujours l'identification de celui qui est venu sonner à 0h45 et qui est le probable agresseur de Abdoulaye Camara..... Ses empreintes doivent se trouver dans tout l'appartement !!!
Rien d'étonnant à un tel sabotage de la part d'un raciste Franceàfric, conseiller de la dictature de Eyadéma (l'assassin du premier président africain Sylvanus Olympio)
Un raciste qui a étouffé le Ferguson du mois d'Août au Havre - la mort de Mohamed Rahji.
Un procureur qui protège Léon Launay et Véronique Combret et tous les professeurs agresseurs d'enfants du Havre !

Un raciste procureur Nachbar faussaire - auteur de faux contre moi et Julie Amadis et receleur des faux en écritures du policier barbouze Jean-Marie Bourry.
Les propriétaires du journal l'Union l'Ardennais font de la lutte anti-terroriste préventive : ils camouflent les agressions du procureur.Grâce #GoogleIsOurRadioLondon, la SOURCE EST TOUJOURS LISIBLE

Cédric Visart de Bocarme, procureur du Roi, Yves Charpenel, procureur général de Reims, et Francis Nachbar, procureur à Charleville-Mézières, lors d'un point presse à l'occasion du procès Fourniret.
Remi Wafflart
PENDANT des années, le duo constitué par Francis Nachbar, alors procureur de la République de Charleville-Mézières, et les policiers du SRPJ (service régional de police judiciaire) de Reims a, sous prétexte de faire craquer de supposés coupables, foulé les règles les plus élémentaires de respect des individus et de la présomption d'innocence.
Le 4 septembre, nous décrivions par le menu comment en avril 2004, sous la pression d'un procureur avide de reconnaissance médiatique, deux enquêteurs du SRPJ (un service pourtant considéré comme regroupant l'élite des fonctionnaires de police) avaient arrangé à leur sauce les déclarations des personnes qu'ils interrogeaient. Histoire de les faire coller à la trame préalablement fixée par le procureur. Il s'agissait alors de faire plonger trois éducateurs de la Disa, le service départemental d'aide sociale à l'enfance, soupçonnés de comportements sectaires. Fouille au corps, humiliation, menaces… : rien n'avait été épargné aux trois suspects durant les 48 heures de leur interminable garde à vue. Mais en pure perte. Le bec dans l'eau, les super-flics rémois avaient alors trafiqué les aveux qu'ils n'étaient pas parvenus à arracher à leurs « clients »…
Sans doute encouragés par ce brillant succès, le proc et les flics décidaient quelques mois plus tard d'appliquer leur probante méthode à un dossier autrement plus en vue : l'affaire Fourniret.
La plainte de Monique Olivier
La scène se passe le 14 février 2005, à Dinant (Belgique), dans un bureau du service judiciaire d'arrondissement. Monique Olivier, alors incarcérée à Namur, est interrogée par la police belge en présence du procureur carolo Francis Nachbar et de deux policiers du SRPJ rémois. Jusqu'alors, rien d'anormal : le couple Fourniret-Olivier a frappé indifféremment des deux côtés de la frontière et, en France comme en Belgique, on tente de tout mettre en commun pour reconstituer l'itinéraire sanglant des deux monstres.
L'interrogatoire débute en matinée, vers 10 heures, et se poursuit jusqu'à 21 heures passées. Onze longues heures, entrecoupées de courtes pauses, durant lesquelles les enquêteurs belges et français vont se relayer pour « cuisiner » l'épouse de Fourniret. Et ça marche : après avoir donné des détails sur le système de blocage des portières mis en place par son époux pour éviter que ses proies ne s'échappent de son véhicule, puis sur une tentative de viol commise par Fourniret à Sedan, à la fin des années 90, sur une jeune Maghrébine, Monique Olivier évoque « spontanément » et pour la première fois un nouveau cas. Avec un luxe de détails effrayant, elle raconte comment, dans le courant de l'année 1990, elle a participé à Auxerre à l'enlèvement d'une jeune fille violée puis étranglée par son mari à l'arrière de sa fourgonnette, le corps de la malheureuse étant finalement jeté par Fourniret dans une rivière.
Les enquêteurs exultent : tout concorde et pour eux, Monique Olivier vient d'accuser Michel Fourniret du viol et du meurtre de Joanna Parrish, une jeune Anglaise dont le corps a effectivement été retrouvé près d'Auxerre, dans le lit d'une rivière, en mai 1990. Fin du premier acte.
Un sordide poker menteur
Le deuxième se déroule dans les heures et les jours qui suivent, à la prison de Namur, où Monique Olivier ne tarde pas à se plaindre auprès d'une surveillante des coups qu'elle a reçus lors de son interrogatoire. Le directeur de la prison est à son tour informé et la détenue, après avoir passé le 18 février un examen médical, décide le même jour de porter plainte pour coups et blessures volontaires. Selon elle, le procureur Nachbar et l'un des policiers rémois lui auraient tiré les cheveux et l'auraient en effet frappée à plusieurs reprises pour la faire parler.
On imagine l'embarras des autorités belges… Mettre la pression sur Monique Olivier, la pousser dans ses derniers retranchements, personne ne peut trouver à y redire. Surtout vu l'atrocité des actes qu'elle a commis en compagnie de son époux. Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
La justice belge ouvre donc une enquête pour tenter d'y voir plus clair. Elle y parvient puisque l'un des policiers belges ayant participé à l'interrogatoire du 14 février confirme que des coups ont bel et bien été portés à l'encontre de Monique Olivier par les deux « invités français ». Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire. Fin du deuxième acte.
Il faudra attendre 4 ans pour que s'ouvre le troisième. Quatre années au cours desquelles le procureur Nachbar connaîtra l'apothéose médiatique de sa carrière en devenant l'un des intervenants principaux du procès Fourniret-Olivier. Fait troublant, l'affaire Parrish (ainsi que le meurtre de Marie-Angèle Domèce, une jeune fille handicapée mentale de 19 ans disparue à Auxerre en juillet 1988) ne sera pas jointe à ce procès. Les enquêteurs français doutaient-ils déjà de la sincérité des aveux obtenus dans les conditions que l'on sait, lors de l'audition du 14 février 2005 ?
Une chose est sûre, ces doutes ne sont aujourd'hui plus de mise. Au printemps dernier, les experts de plusieurs laboratoires scientifiques ont en effet mis un terme définitif à cette lamentable partie de poker menteur : les prélèvements d'ADN effectués sur le corps de Joanna Parrish ne correspondent pas aux empreintes génétiques de Michel Fourniret. En clair, ce dernier n'a pas violé ni tué la jeune Anglaise. Ce qui signifie que les fameux « aveux » de Monique Olivier étaient des mensonges, une pure invention uniquement destinée à faire cesser les coups dont elle était la cible.
Fin de la pièce, une farce horrible dont on ne connaît pas l'acteur principal : le vrai coupable, qui lui court toujours et dont l'anonymat a été protégé, même de façon involontaire, par l'inqualifiable comportement du procureur de Charleville et du policier rémois.
Jean-Claude ROUSSEL

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