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mercredi 18 novembre 2015

Valls-Hollande's France refused to take the list of French terrorists that Syria handed them . Serious accusations of the former intelligence chief Squarcini

original french version with vidéo
Google Translate

France's Hollande Valls refused to take the list of French terrorists proffered Syria.Serious accusations of the former intelligence chief Squarcini

by Yanick Toutain
REVACTU
11/18/2015

The former head DCRI Squarcini accuses Valls He refused to take the list of French terrorists settled in Syria as he tended the Syrian secret service ..
Manuel Vall said 
"No way We do not exchange information with a regime such as Syria."


We learn, after more than 120 deaths as France Holland Valls refused refuses to take the list of French terrorists proffered Syria

Serious accusations of the former intelligence chief Squarcini


France Inter "Thursday morning you publish the interview with Bernard Squarcini who is the former head of the secret services
Yves Kerdriel "and makes a revelation that is able ... er ... that is actually likely to skip a number of people in France. It shows that the Syrian secret service came two years ago to offer him the list of all French jihadists operating in Syria. Bernard Squarcini turned to his French counterpart who actually said I'm interested but I must refer to the Prime Minister Manuel Valls.
Manuel Vall said
"No way We do not exchange information with a regime such as Syria."
- These are the words of Bernard Squarcini published in Current Values ​​Thursday
DCRI +++ 
The moment M: Yves Kerdrel (Values ​​... by franceinter 
- Ce sont les propos de Bernard Squarcini publiés dans le Valeurs Actuelles de jeudi
 la DCRI +++ 
L'instant M : Yves de Kerdrel (Valeurs... par franceinter


It will take Thursday's interview comes clarify what "two years" Squarcini has since leaving office he has more than THREE years in May 2012 (see his bio below)
This will require someone to explain to us what was Squarcini in 2013 to be so in relation to the Syrian secret services.

VALLS HOLLAND AND ALLOWED TO DELIBERATELY COMMIT CRIMES AND CHARLIE BATACLAN

But one thing is almost certain: Holland and Valls left to carry out the attacks of Charlie and the Bataclan.
They could keep them! We have proof now.
They left the terrorist act to continue the steps of the coup in France.
2010 Soro Ouattara Ivory Coast
2012 Mali MNLA Ansardine + MUJAO
2013 Mali Serval reinstalls MNLA
Charlie in January 2015
September 2015 Burkina Diendéré Soro Bassolé
Bataclan November 2015

The recent CV of Bernard Squarcini
The Bernard Squarcini was appointed CabinetDirector of Territorial Surveillance (DST), replacing Pierre de Bousquet de Florian 3, 4.
The 5, he was appointed head of the Central Directorate of Interior Intelligence (DCRI) resulting from the merger, effective on , The DST and DCRG.
The It is replaced in this post by his former deputyPatrick Calvar and became prefect off target 6.
He left the police and created his cabinet Kyrnos Council. It also includes the business intelligence firm Arcanum (June 2013).

La France de Hollande Valls a refusé de prendre la liste des terroristes français que lui tendait la Syrie. Graves accusations de l'ex chef des services secrets Squarcini

par Yanick Toutain
REVACTU
18/11/2015

L'ex-chef DCRI Squarcini accuse Valls :il a refusé de prendre la liste des terroristes français installés en Syrie que lui tendaient les services secrets syriens..
Manuel Vall a dit
 "Pas question Nous n'échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie."


On apprend, après plus de 120 morts que la France de Hollande Valls a réfusé refuse de prendre la liste des terroristes français que lui tendait la Syrie

 Graves accusations de l'ex chef des services secrets Squarcini


France Inter "Jeudi matin vous publiez l'interview de Bernard Squarcini qui est l'ancien patron des services secrets
Yves de Kerdriel "et qui fait une révélation qui est capable... heu... qui est susceptible de faire sauter effectivement un certain nombre de personnes en France. Il révèle que les services secrets syriens sont venus il y a deux ans lui proposer la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie. Bernard Squarcini s'est tourné vers son homologue français qui a dit effectivement ça m'intéresse mais il faut que j'en réfère au premier ministre Manuel Valls.
Manuel Vall a dit
 "Pas question Nous n'échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie."
- Ce sont les propos de Bernard Squarcini publiés dans le Valeurs Actuelles de jeudi
 la DCRI +++
L'instant M : Yves de Kerdrel (Valeurs... par franceinter


Il faudra que l'interview de jeudi vienne clarifier ce "deux ans" puisque Squarcini a quitter son poste il a plus de TROIS ans, en mai 2012 (cf sa bio infra)
Il faudra donc qu'on nous explique ce que Squarcini faisait en 2013 pour être ainsi en relation avec les services secrets syriens.

HOLLANDE ET VALLS ONT LAISSE SE COMMETTRE DELIBEREMENT LES CRIMES CHARLIE ET LE BATACLAN

Mais une chose est quasi certaine : Hollande et Valls ont laissé se commettre les attentats de Charlie et du Bataclan.
Ils auraient pu les empêcher ! On en a la preuve maintenant.
Ils ont laissé les terroristes agir pour continuer les étapes du coup d'Etat en France.
2010 Côte D'ivoire Soro Ouattara
2012 Mali MNLA Ansardine + MUJAO
2013 Mali Serval réinstalle MNLA
2015 janvier Charlie
2015 septembre Burkina Diendéré Soro Bassolé
2015 novembre Bataclan

Le CV récent de Bernard Squarcini
Le , Bernard Squarcini a été nommé en conseil des ministres Directeur de la Surveillance du Territoire (DST), en remplacement de Pierre de Bousquet de Florian3,4.
Le 5, il est nommé à la tête de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) née de la fusion, effective au , de la DST et de la DCRG.
Le , il est remplacé à ce poste par son ancien adjoint Patrick Calvar et devient préfet hors cadre6.
Il quitte la police le  et créé son cabinet Kyrnos Conseil. Il intègre aussi le cabinet d'intelligence économique Arcanum (juin 2013).

mercredi 13 août 2014

Mali-France: Le coupeur de mains Iyad Ag Ghali financé (20M€) par François Hollande en octobre 2013 appelle à combattre la France en août 2014 ! HollandeGATE financier et chef secret de Ançar Eddine

par Yanick Toutain

10 mois après le versement de 20 millions par François Hollande, le terroriste Iyad Ag Ghali le coupeur de mains de Aguel Hoc (crimes du 24 janvier 2012) annonce combattre la France ! De qui se moque-t-on ?
La seule explication rationnelle ? Iyad Ag Ghali est un psychopathe qui a été payé par la police secrète sarkhollandiste franceàfric pour justifier des lois fascistes en France ! Même RFI est obligée parfois de reconnaître cette vérité terrible :

"Hollande autorise ses services à travers les Fonds destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes" (sic cité sur RFI)

Les présidents Sarkozy et Hollande sont les responsables secrets du terrorisme islamofasciste en Afrique. Ce sont eux les protecteurs du groupe terroriste criminel Ançar Eddine, les meurtriers du Nord-Mali. Nous dénoncions la somme ahurissante de 20 millions d'euros versée au leader d'Ançar Eddine, Iyad Ag Ghali en octobre dernier.

MARDI 13 MAI 2014


Mali-Nigeria: Le salaire de 10000 terroristes islamofascistes pour 3 ans : la somme payée par Hollande à Iyad Ag Ghali, le leader des assassins Ansar Eddine du 24 janvier 2012

"Hollande autorise ses services à travers les Fonds destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes" (sic cité sur RFI)




"Pour L’Observateur Paalga  au Burkina, comme pour la plupart des médias africains,
 il y a bel et bien eu rançon.
Tous reprennent l’information révélée
par le quotidien français 
Le Monde hier
qui affirmait que 20 millions d’euros
avait été versés aux ravisseurs.
" (...)
"
Commentaire désabusé du quotidien bamakois :
«
alors que la question terroriste
est toujours actuelle au nord Mali,
Hollande autorise ses services à travers les Fonds
destinés aux services de renseignements,
et ses entreprises dont AREVA
 à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes.
 (…)
 Conséquences au Mali ?
 La remise en selle de ceux-là même
qui ont poignardé la République et trahi la nation.
»''
(RFI 
Diffusé le jeudi 31 octobre 2013
Voici maintenant que les naïfs vont croire la nouvelle comédie du pantin de la police secrète Franceàfric de HollandeGATE.
LIRE AUSSI

MERCREDI 13 AOÛT 2014

IL SUFFIT DE COMPARER LES ARTICLES DE LIBERATION DU ET CELUI DE RFI DU POUR COMPRENDRE L'IMPOSTURE.

En voici le duplicata !





Iyad ag-Ghaly, le chef du groupe Ansar ed-Dine, une des formations islamistes chassées du nord du Mali par l’intervention française, marque son retour après plus d’un an et demi de silence par un message vidéo appelant à combattre Paris et ses alliés.



«Nous appelons notre courageux peuple musulman, outragé par les Français et leurs alliés, à faire front contre cet ennemi historique et cet occupant qui déteste l’islam et les musulmans», déclare Iyad ag-Ghaly sur cette vidéo en arabe mise en ligne le 5 août et visionnée jeudi par l’AFP.
La vidéo de 23 minutes 59 secondes, qui n’est ni datée ni localisée et sur laquelle on entend à plusieurs reprises le bruit du vent, est entrecoupée d’images d’actualité afin de démontrer notamment les intérêts économiques de la France en Afrique.
Posant devant une tenture ocre sur laquelle reposent le drapeau noir des jihadistes et un fusil d’assaut kalachnikov, Iyad ag-Ghaly, justifie sa prise de parole par «la propagande subie par Ansar ed-Dine et ses actions de défense de sa terre et de sa communauté islamique».
L’ancien rebelle touareg, qui n’a plus été vu au Mali depuis le début de l’intervention française contre les islamistes en janvier 2013, accuse«l’Occident croisé» d’avoir «lâché la bride à l’armée malienne», égrenant une litanie d’exactions à l’encontre des populations du nord, «des crimes atroces qui font froid dans le dos».
«Nous sommes prêts à nous unir à nos frères combattants sur le terrain malien pour faire face à la coalition croisée et les infidèles mondiaux qui se sont unis afin de combattre l’islam sur notre terre», insiste Iyad ag-Ghaly.
Fin février 2013, les Etats-Unis avaient inscrit ce chef jihadiste sur leur liste noire pour ses liens avec Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). En mars 2013, ils ont placé son mouvement sur leur liste anti-terroriste.
AFP
IL SUFFIT DE LIRE L'ARTICLE DE RFI POUR COMPRENDRE L'IMPOSTURE QUE LA DGSE MET EN PLACE CONTRE LES AFRICAINS ET MAINTENANT CONTRE LES FRANCAIS


AQMI ENLÈVEMENTS FRANCE MALI NIGER TERRORISME 

Ex-otages français d'Arlit: questions sur l'implication d’Iyad Ag Ghaly


mediaPhoto d'Iya Ag Ghaly, le chef d'Ansar Dinetherevealer.org
Les questions restent nombreuses après la libération des quatre otagesd’Arlit mardi 29 octobre et parmi celles-ci le paiement d’une rançon. Malgré le démenti de l’Elysée, plusieurs sources évoquent le versement d’une somme de 20 millions d’euros. L’autre question est le rôle de Iyad Ag Ghaly. Le chef d’Ansar Dine, ex-rebelle touareg des années 1990, aujourd'hui islamiste et leader charismatique dans sa région d’Abeibara au nord de Kidal. Est-il lié à la détention et la libération des quatre Français?
C’est par le biais d’Abdelkrim le Targui que Iyad est lié aux otages d’Arlit. En septembre 2010, lors de l’enlèvement des sept Français, Abou Zeid n’est pas seul, assure une source sécuritaire malienne. Il y a aussi Abdelkrim, le seul touareg à la tête d’une katiba d’Aqmi. Abdelkrim est un cousin de Iyad , les deux hommes sont intimement liés. Dans les années 1990, Abdelkrim est l’imam de la mosquée de la Dawa fondée par Iyad à Kidal. A la création d’Ansar Dine, Abdelkrim mettra ses combattants au service de son parent.
A la mort d’Abou Zeid, en mars dernier, les deux hommes héritent des otages français. Des otages qui n’étaient pas cachés loin, assurent plusieurs bons connaisseurs du secteur. Juste de l’autre côté de la frontière en territoire algérien, au nord de Bourassa là où les Français ne risquent pas de s’aventurer sans le feu vert d’Alger. Des otages qui, au fil des mois, vont devenir une planche de salut pour Iyad, une monnaie d’échange contre des garanties d’impunité pour lui et ses hommes.

Une fois de plus, Iyad a gagné sur tous les tableaux, estime un officiel malien qui constate quelque peu dépité le récent retour à Kidal des combattants d’Ansar Dine. Un retour en toute impunité qui interroge sur les objectifs de Serval affirme cet officiel qui rappelle que la mission des forces étrangères au nord du Mali est la lutte contre les groupes terroristes.

LIRE AUSSI

LUNDI 3 MARS 2014

jeudi 6 mars 2014

La France de 2014 pourrie comme le Portugal de 1974 : Révolution immédiate ou coup d'Etat salvateur ?

Selon des sources internes à la DCRI, la panique gagne la totalité de l'appareil d'Etat : la paralysie généralisée de l'appareil répressif face à la généralisation du qualificatif de JUGES VOYOUS qui se répand sur Internet affole.
La panique est d'autant plus grande que certains des auteurs de cette campagne de mise en lumière d'une gigantesque machine à fabriquer des faux en écritures sont aussi les principaux animateurs d'une campagne A BAS LA DEMOCRATIE qui vise à remplacer l'élection par un système de délégation de pouvoir contrôlée par des groupes de 25 délégateurs.
Les pouvoirs craignent que lancer la répression contre les dénonciateurs des JUGES VOYOUS n'aboutisse à mettre en lumière des gens bien plus dangereux pour Bolloré et Bouygues que le pitre Dieudonné : des gens qui se battent depuis 40 ans pour le départ total des troupes d'invasion hors d'Afrique, pour l'alignement au SMIC de France de tous les salaires africains et en faveur du leadership donné aux Innovants...
Le choix qui est fait est de tenter d'accélérer le processus de SDFisation des animateurs de cette campagne.... mais les gens les plus lucides - les Gorbatchev de la DCRI et ceux de la DGSE - révulsés à l'idée d'être associés aux opérations en relation avec les trafiquants de drogue du MNLA et autres - pensent que les dés sont jetés et que la révolution mondiale contre les banques et pour l'abolition de la Riba et du capitalisme est sur le point d'éclater en France.
Un des signes les plus affolants est ce qui ressemble à une tentative d'entrisme au sein des forces armées et de fraternisation par une augmentation appuyée des allusions au rôle éthique des militaires portugais de la Révolution des Oeillets.
Au sein de la gendarmerie et des corps les plus sein de l'armée, des rumeurs de coup d'Etat préventif se répandent. Mais la confusion est la plus totale sur l'existence de deux coups d'Etat concurrentiels. L'un téléguidé par les réseaux néonazis en connexion avec les USA et un autre - bien plus secret - qui serait le fait d'admirateurs clandestins de Thomas Sankara et des vrais initiateurs des réseaux du MFA portugais...
L'avenir permettra d'y voir plus clair ! 

Ce commentaire sur Mediapart est comme celui à qui il répondait un HOAX.....
Mais des HOAX sont comme les films de fiction..... bien plus proches de la réalité que des documentaires...

dimanche 7 avril 2013

Bas les pattes sur Wikipédia ! La révolution mettra la DCRI en prison !!! Avec les menteurs flic ONUCI putschiste menteur Bourry, avocat menteur Changeur, juge menteur TGI Angoulême Janas, juge menteur Cour d'Appel de Bordeaux Bougon

 

Wikipédia:
Affaire Pierre-sur-Haute

Raccourci [+]
WP:APH
Cette page traite de l'affaire Pierre-sur-Haute, dans laquelle la Direction centrale du Renseignement intérieur a tenté de faire supprimer un article — Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute — de la version francophone de Wikipédia.

Sommaire

Historique

Les heures indiquées dans cette section font référence à l'heure d'Europe centrale.
L'article station militaire hertzienne de Pierre sur HauteNote 1 a été créé le 24 juillet 2009 par l'utilisateur Qvsqvs (d · c)1. Il est modifié 30 fois par 22 utilisateurs entre sa création et juillet 20122, un « destin typiquement wikipédien » écrit Pierre-Carl Langlais (Alexander Doria) dans son blog3.
La Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) communique pour la première fois avec le siège social de la Wikimedia Foundation — l'hébergeur du site de la Wikipédia francophone — le 4 mars 2013. Le service de renseignement français demande à la Fondation de retirer l'article parce qu'il contiendrait des informations militaires classées secrètes et que leur publication constitue une infraction en vertu de l'article 413-104 du Code pénal français. Les représentants de la DCRI ne précisent pas le ou les passages visés par l'interdiction de publication5.
En réponse à la requête, la Fondation demande à la DCRI de préciser les phrases ou sections pouvant contenir des informations classées. L'agence du gouvernement français refuse et continue d'exiger le retrait de l'article dans son intégralité. La Fondation refuse alors de supprimer l'article, « en l'attente d'informations supplémentaires nous permettant de juger de son bien-fondé »5.
Début avril, la DCRI se tourne du côté de l'administrateur Remi Mathis, citoyen français et président de l'association Wikimédia FranceNote 2. Rémi Mathis est convoqué aux bureaux de la DCRI le 4 avril. Dans un communiqué, Wikimédia France soutient que les agents de la DCRI le contraignent alors de supprimer l'article sur le champ, « sous peine d’être placé sur le champ en garde à vue et mis en examen, et ce en dépit de ses explications sur le fonctionnement de Wikipédia »6.

Déroulement de l'affaire en interne

Le jeudi 4 avril, Remi Mathis informe les autres administrateurs — via le Bulletin des administrateurs (BA) — de la suppression qu'il a effectuée, en ces termes :
«  Bonjour,
je vous informe que l'article Station hertzienne militaire de Pierre sur Haute vient d'être supprimé par mes soins. Cet article contrevenait à l'article 413-11 du code pénal français (compromission du secret de la Défense nationale). La police française m'a convoqué en tant qu'administrateur, suite au refus de la Wikimedia Foundation de supprimer cet article en l'état des éléments fournis.
La remise en ligne engagera la responsabilité pénale de l'administrateur qui aura effectué cette action.
Remi M. (d · c). À Paris, ce 4 avril 2013 à 11:11 (CEST) »
Suivent de nombreux débats entre administrateurs, qui aboutissent à de nombreux avis favorables à une restauration de l'article. Le 5 avril à h 6, la conseillère juridique de la Fondation, Michelle Paulson, publie un message informant les administrateurs de la Wikipédia francophone de ses discussions avec les représentants de la DCRI et du refus de la Fondation de supprimer l'article7. La restauration de l'article supprimé est effectuée le 5 avril 2013 à h 16 par l'administrateur Inisheer, résidant en Suisse. Le même jour, en début de soirée, est ouverte sur le Bistro une discussion sur le sujet : « Wikipédia, et secret défense ».
Le samedi 6 avril, est reproduite sur le BA la « Position de la Wikimedia Foundation sur une demande récente de retrait de contenu par une agence gouvernementale française ». Une discussion s'engage en parallèle sur le Bistro du jour. Y est annoncée à 12 h 11 par SereinWMfr la prochaine à venir du communiqué de presse de l'association Wikimédia France, qui sera la première source de médiatisation de l'affaire, associée une heure après à l'article d'Alexander Doria sur Rue89.
Les discussion sur l'affaire se poursuivent le dimanche 7 avril, sur le Bistro.
L'affaire a conduit au désysoppage — temporaire et à leur demande — de Remi MathisNote 3, Benjism89, Serein, Ash Crow, membres ou salariés de Wikimédia France, puis d'Alexander Doria, auteur de l'article Rue89.

Médiatisation

Wikimédia France proteste par un communiqué de presse, le 6 avril, peu avant 14 h 45. Les motifs de contestation des procédés de la DCRI sont principalement que certaines des informations sur l'article sont déjà publiques et que l'agence de renseignement a fait pression sur un administrateur non responsable juridiquement du contenu de l'article, alors qu'elle aurait dû continuer à s'adresser à la Wikimedia Foundation, hébergeur des articles.
À la suite du communiqué de presse ainsi que d'un article de blog publié sur rue89.com à 15 h 44, par un wikipédien, cette action de la DCRI provoque une attention médiatique nationale et internationale sur l'article — restauré le 5 avril 2013 à h 16 —, complété et traduit en 15 langues durant le week-end (voir « Traductions et adaptations de l'article censuré »). Dans la soirée du 6 avril, sur le réseau social Twitter, plusieurs tweets sont publiés chaque minute sur l'affaireNote 4. Propulsé par un effet Streisand, le nombre de consultation croît de manière exponentielle : 9 423 vues, samedi 6 avril, sous son ancien nom « Station hertzienne militaire de Pierre sur Haute »8, et 46 501, le même jour dès 18 h 35, sous son nouveau titre « Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute »9. Cela en fait l'article le plus consulté de la Wikipédia francophone samedi 6 et dimanche 7 avril10.

Réaction du ministère de l'Intérieur

Selon une information de l'AFP reprise par de nombreux médias, le ministère de l'Intérieur aurait reconnu, samedi soir, que Rémi Mathis a été inquiété « à la demande du parquet, sous le contrôle de l’autorité judiciaire » et aurait été mis en garde « contre le risque d’engagement de poursuites judiciaires », en tant que « responsable juridique de Wikipedia France (sic) ». « Wikipédia France » n'existe cependant pas, et l'association Wikimédia France, dont Rémi Mathis est le président, n'a aucune responsabilité d'hébergeur relative aux contenus du site fr.wikipedia.org.
Pour comprendre la différence entre « Wikimedia Foundation », « Wikimédia France » et « Wikipédia », lire cette explication.

Revue de presse

Articles de Wikipédiens (toutes dates)

Publications du 6 avril 2013

Articles de presse

Par ordre chronologique approximatif de publication au cours du samedi 6 avril.

Articles de blogs et autres contenus web

Publications du 7 avril 2013

Articles de presse

Articles de blog et autres contenus Web

Traductions et adaptations de l'article censuré

L'entrée Wikidata d:Q10369016 comporte une liste de tous les articles créés sur les versions de Wikipédia dans d'autres langues.

Liens utiles

Pages et discussions internes à Wikipédia :
Autre :

Notes et références

Notes

  1. L'article a été renommé le 5 avril 2013 à 18 h 35.
  2. L'association Wikimédia France n'est pourtant nullement responsable du contenu de Wikipédia.
  3. Celui-ci voit également son statut d'administrateur contesté : Wikipédia:Contestation du statut d'administrateur/Remi Mathis.
  4. Voir le fil twitter des tweets utilisant les mots-clefs « dcri » et « wikipedia ».

Références

  1. Version initiale de l'article
  2. Historique des premières modifications
  3. Pierre-Carl Langlais, « La DCRI censure une page de Wikipédia : succès assuré » sur Rue89, 6 avril 2013. Consulté le 7 avril 2013
  4. France. Code pénal, art. 413-10. (version en vigueur : 29 juillet 2009) [lire en ligne (page consultée le 7 avril 2013)]
  5. a et b Michelle Paulson, « Position de la Wikimedia Foundation sur une demande récente de retrait de contenu par une agence gouvernementale française » sur Wikimedia Meta-Wiki, 6 avril 2013. Consulté le 7 avril 2013
  6. Christophe Henner, « La DCRI menace un administrateur de Wikipédia pour supprimer un article [Communiqué de presse] » sur Wikimédia France, 6 avril 2013. Consulté le 7 avril 2013
  7. (en) Mpaulson (WMF), « Secret défense », 5 avril 2013. Consulté le 7 avril 2013
  8. Consultations de la page « Station hertzienne militaire de Pierre sur Haute »
  9. Consultations de la page « Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute »
  10. Statistiques du samedi 6 avril et du dimanche 7 avril, sur wikiscan.org
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Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute

Aller à : Navigation, rechercher
Station hertzienne de Pierre-sur-Haute
Image illustrative de l'article Station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute
La station hertzienne de Pierre-sur-Haute. On distingue les deux tours militaires, la tour relais de TDF au centre, les bâtiments de vie, ainsi qu'une hélistation.

Construction 1961
Rénovation De 1981 à 1987
Utilisation
Contrôlé par Drapeau de France France
Effectifs ± 20
Coordonnées 45° 39′ 11″ Nord
       3° 48′ 30″ Est
  

La station hertzienne de Pierre-sur-Haute est un site de trente hectares voué aux communications interarmées françaises, situé sur les communes de Sauvain et de Job, la limite entre les régions Rhône-Alpes et Auvergne traversant la base. En périphérie de sa vocation militaire, le site comporte une tour hébergeant un relais hertzien civil appartenant à TDF1 surmontée d'un radar de la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC).
La Croix de Pierre-sur-Haute est située dans la partie de la station relevant de la commune de Job (Puy-de-Dôme) et elle indique le point culminant du département de la Loire, à 1 634 m2.

Sommaire

Histoire

En 1913, l'armée française construit sur le site un télégraphe Chappe consistant en un modeste bâtiment en pierre surmonté du dispositif de communication optique1.
En 1961, lors de la Guerre froide, l'OTAN donne à l'armée française pour mission de construire l'une des 82 stations de son réseau de transmission, le réseau ACE High (Allied Command Europe). Son nom de code est FLYZ3. À partir de 1974, la responsabilité du site passe de l'armée de terre à l'armée de l'air. Dès 1988, l'OTAN envisage le démantèlement du réseau ACE HIGH avec comme conséquence la création de nouveaux plans de fréquences nationaux.
La station hertzienne de l'OTAN utilisait des liaisons radio troposphériques et du matériel américain : soient des bonds radios de l'ordre de 300 km, les plus longs atteignant plus de 450 km (entre Mossy Hill – UMSH4 – et Lysenuten – NLYZ4). La puissance nominale d'émission qu'assurait un Klystron [réf. souhaitée] était 10 kW. En raison de la particularité des transmissions troposphériques, ces liaisons fonctionnaient en diversité d'espace et de fréquence[pas clair]. La station de Pierre-sur-Haute qui servait de relais entre, au sud, celle du Lachens (FNIZ4), aux confins des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, et, au nord, celle de Mont-Août (FAOZ4), près de Sézanne dans la Marne, reposait sur quatre émetteurs de 10 kW chacun (deux par sens de liaison) et sur seize récepteurs (huit par sens de liaison).
Le site dispose de groupes électrogènes qui rendent le site autonome si nécessaire1. Dans les années 1970, une ligne moyenne tension (15 kV) fut créée et l'OTAN remplaça ce matériel par une centrale électrique comportant deux groupes à temps zéro5 de 450 kVA.[réf. souhaitée]
De 1981 à 1987, la station ACE HIGH6 est entièrement rénovée afin d'accueillir la station actuelle de l'Armée de l'air française.
Pour assurer le contrôle du trafic aérien, un radar secondaire avec interrogation sélective, dit « mode S », est opérationnel depuis le 18 août 20097,8. Ce radar a rencontré des dysfonctionnements en raison des fortes chutes de neige9.

Rôle

La station de Pierre-sur-Haute appartient à l'armée de l'air française et dépend de la Base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun, à 80 km du site. C'est l'une des quatre stations hertziennes de l'axe Nord-Sud, communiquant en permanence avec les trois autres : Lacaune, La Borne à Henrichemont et la base aérienne de Brétigny10. Elle relaie donc les communications interarmées, portant principalement sur le commandement des unités opérationnelles. Ainsi, si la force de dissuasion nucléaire française était utilisée, il est possible que l'ordre de mise à feu transite par ce relais1.
Elle dépendait du Commandement air des systèmes de surveillance d'information et de communications (CASSIC) depuis sa création le 1er juin 1994, puis, à compter du 1er janvier 2006, de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) et de sa direction centrale au Kremlin-Bicêtre10,11.
Dirigées par un major, une vingtaine de personnes se relaient sur le site pour son fonctionnement ainsi que pour sa défense : électromécaniciens, cuisiniers, mécaniciens1.

Infrastructures


Antennes militaires de Pierre-sur-Haute.

Implantation et accès


Snowkite au sommet de Pierre-sur-Haute. En arrière-plan au centre, la tour de télécommunications (non militaire) de TDF, surmontée du radar-dôme de la DGAC.
La station est implantée sur un terrain de trente hectares partagé entre les communes de Sauvain et de Job, la limite entre leurs départements respectifs, la Loire (région Rhône-Alpes) et le Puy-de-Dôme (région Auvergne), traversant le site. Son périmètre est parcouru par une haute enceinte en bois et en métal, les militaires et employés accédant à la station par l'héliport et par une route de quatre kilomètres depuis le col du Béal à 1 390 m d'altitude. Le site est inutilisable lors d'un enneigement de plus de deux mètres : la variante pour parvenir à la base est alors le chemin des crêtes praticable avec des engins à chenilles1, celui-ci étant doté de poteaux guidant les usagers même en cas d'épaisse couche de neige. Le site est également accessible depuis la station de sports d'hiver de Chalmazel par le téléski de Pierre-sur-Haute, qui monte à proximité immédiate du sommet où est situé l'installation militaire, alors même que la route qui y mène pourrait être fermée.

Installations de surface

Les infrastructures les plus visibles sont deux tours en béton d'une trentaine de mètres de hauteur qui assurent l'émission et la réception hertzienne depuis 1991. Chaque tour a la même fonction. La deuxième tour sert en cas de défaillance de la première12. Cet équipement est prévu pour résister au souffle d'une explosion nucléaire1.
Quelques bâtiments servent de garages et de lieux de vie, avec cuisine et salle de restauration et chambres. Ils sont reliés par environ 400 mètres de tunnels qui évitent en hiver, surtout les plus froids, des déplacements à travers plusieurs mètres de neige1.

Installations en sous-sol

Le cœur du site est la partie enterrée, vouée aux traitements des messages : à raison de Mb/s, les communications provenant des tours sont analysées, puis y sont redirigées pour être transmises où il convient1.

Protection

Toutes ces installations sont classées comme « infrastructure de haute sécurité », sous protection nucléaire, bactériologique et chimique. Dans le jargon militaire, le site est dit « durci » : par exemple, le sous-sol est doté d'une enceinte de béton armé avec protection vis-à-vis des impulsions électromagnétiques par une cage de Faraday, les locaux sont en surpression, certaines salles sont « propres »1.
L'ensemble est pourvu d'une autonomie en eau et en électricité ainsi que d'une climatisation autonome1.
La sensibilité du lieu amène en mars et avril 2013 la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), service de renseignement de la police française, à demander la suppression du présent article de l'encyclopédie Wikipédia en français, d'abord auprès de la Fondation Wikimedia, qui refuse, puis en convoquant Rémi Mathis, le président de l'association Wikimédia France, qui a accès aux outils d'administrateur, et en le mettant « en garde contre le risque d’engagement de poursuites judiciaires »13. L'association Wikimédia France proteste publiquement par un communiqué de presse en français14 et en anglais15. L'action de la DCRI et ses suites suscitent une attention médiatique nationale et internationale, entraînant un effet Streisand sur l'article, qui est recréé, complété, traduit en plusieurs langues et largement visité16,17,18,19,20.

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Paul-Émile Liogier, La base militaire de Chalmazel [archive], TL7 [vidéo]
  2. « La croix de Pierre-sur-Haute » [archive], ForezSources
  3. FLYZ [archive]
  4. a, b, c et d (en) Troposcatter Communication Networks [archive], 30 juin 2012. Consulté le 5 avril 2013. (de) Das ACE High System [archive], 17 février 2013. Consulté le 5 avril 2013.
  5. Les groupes électrogènes dits « à temps zéro » démarrent automatiquement en cas de coupure et sont associés à un dispositif d'alimentation sans interruption comportant notamment un ensemble de batteries et un onduleur) qui permet de suppléer aux groupes pendant le temps de leur démarrage. La coupure électrique dure donc zéro seconde d'où le nom de ce dispositif.
  6. (en) Andy Emerson, « ACE HIGH [archive] », Subterranea Britannica, 14 décembre 2003. Consulté le 5 avril 2013.
  7. Info DSNA, vol. 26, Direction des Services de la navigation aérienne, octobre 2009 [lire en ligne [archive] (page consultée le 7 avril 2013)]
  8. Info DSNA, vol. 29, Direction des Services de la navigation aérienne, avril 2010 [lire en ligne [archive] (page consultée le 7 avril 2013)]
  9. Khalil Boukhobza, « Influence de l'état d'un radome sur les performances d'un radar secondaire mode S [archive] », ENAC, 2012. Consulté le 7 avril 2013
  10. a et b (fr) Histoire succincte des "SSIC" (systèmes de surveillance, d'information et de communications) de l'armée de l'air [archive], Association Nationale Air des Télécommunications et du Contrôle [archive]. Consulté le 20 août 2009.
  11. Le Commandement des forces aériennes (CFA) stationné à Metz a absorbé en 2007 le CASSIC et en 2008 le Commandement des forces de protection et de sécurité de l'Armée de l'air (CFPSAA), ces deux anciens commandements devenant des brigades sous les ordres du général commandant les forces aériennes, le CFPSAA devenant alors la Brigade des forces de sécurité et d'intervention (BFSI). De ce fait, les activités militaires de la station de Pierre-Haute seraient désormais sous l'autorité directe du Commandement des forces aériennes, devant le chef des armées le Président de la République et son ministre de la Défense. Toutefois d'autres réformes dans la chaîne de commandement des armées ont eu lieu dans le cadre de la réforme Armées 2000, et le site relèverait plutôt des missions de l'actuelle Direction générale des systèmes d'information et de communication (DGSIC) [archive] créée en 2006 et elle-même placée depuis février 2011 dans une direction interministérielle ayant des compétences tant militaires (pour les systèmes de communication de la Défense) que civiles (le renseignement intérieur, notamment pour la DCRI).
  12. Nicolas Daugeron, « Etablissement du Génie de Lyon BA942 [archive] », SPAC, p. 13. Consulté le 7 avril 2013
  13. La DCRI accusée d'avoir fait supprimer «sous la menace» un article sur Wikipédia [archive] Libération, 7 avril 2013 à 12:35
  14. « La DCRI menace un administrateur de Wikipédia pour supprimer un article » [archive]
  15. « French homeland intelligence threatens a volunteer sysop to delete a Wikipedia Article » [archive]
  16. La DCRI accusée d'avoir illégalement forcé la suppression d'un article de Wikipédia [archive], Le Monde, 6 avril 2013. Consulté le 6 avril 2013.
  17. Retour de flamme sur Wikipedia [archive], France Inter - blog Net Plus Ultra, 6 avril 2013. Consulté le 6 avril 2013.
  18. Pierre-Carl Langlais, « La DCRI censure une page de Wikipédia : succès assuré [archive] », blog Rue89, 6 avril 2013. Consulté le 6 avril 2013.
  19. Tristan Vey, « La DCRI fait pression sur un bénévole pour supprimer une page Wikipédia [archive] », le Figaro, 6 avril 2013. Consulté le 6 avril 2013.
  20. Voir également la page Wikipédia:Affaire Pierre-sur-Haute, sur Wikipédia en français.
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