Ils en sont probablement les auteurs... mais nous ne leur verserons AUCUN droits d'auteur !!!
Aujourd'hui avait lieu le rassemblement à l'appel de l'opposition.
3000 personnes rassemblées pour un "COMPAORE DEGAGE" exprimé sous la forme bien trop gentille - concernant l'assassin de Thomas Sankara - d'un "BLAISE DEGAGE".
3000 personnes c'est beaucoup et peu à la fois.
Mais la principale nouvelle de la journée c'est un ami facebook qui, en annexe de ses photos, nous en fit - tardivement - l'écho :
LES PREMIERS SIGNES DE CRAQUEMENT REVOLUTIONNAIRE DE L'ARMEE COMPRADORE DE L'ASSASSIN COMPAORE
Voici le message de mon ami facebook Victor Kima
.ceux qui st arrive plutot com moi on eu droit au salut de militaires qui rentraient au camp juste a cote du meeting ds trois cargot.mains levees.poings fermes,pardon pour la forme.Lisez ces textes décrivant les évènements du mois de Février 1917
on est le "Le 25 [le samedi 10 mars], la grève prit une nouvelle ampleur." (Léon Trotsky )Entre temps, le mot d'ordre général est qu'il faut désarmer les pharaons. La police est l'ennemi farouche, inexorable, haï et haineux. Il ne peut être question de se la concilier. On assomme ses gens ou bien on les tue. Mais il en est tout autrement pour les troupes ; la foule s'applique de toutes manières à éviter des conflits avec l'armée ; elle cherche, au contraire, les moyens de conquérir les soldats, de les convaincre, de les attirer, de se les apparenter, de les faire siens. Malgré les bruits favorables – peut-être légèrement exagérés – qui ont couru sur la conduite des Cosaques, la foule considère encore la cavalerie avec une certaine inquiétude. Un cavalier domine de haut la foule ; entre sa mentalité et celle du manifestant il y a les quatre jambes du cheval. Un personnage que l'on est obligé de regarder de bas en haut semble toujours plus considérable et plus redoutable. Avec l'infanterie, on se trouve de plain-pied sur la chaussée, elle est plus proche, plus accessible. La masse s'efforce d'aborder le fantassin, de le dévisager franchement, de lui insuffler ses brûlantes haleines. Dans ces rencontres entre soldats et ouvriers, les travailleuses jouent un rôle important. Plus hardiment que les hommes, elles s'avancent vers les rangs de la troupe, s'agrippent aux fusils, supplient et commandent presque : " Enlevez vos baïonnettes, joignez-vous à nous ! " Les soldats s'émeuvent, se sentent tout penauds, s'entre-regardent avec anxiété, hésitent encore ; l'un d'eux, enfin, se décide avant les autres et les baïonnettes se relèvent dans un mouvement de repentir au-dessus des épaules des assaillants, le barrage s'ouvre, l'air retentit de hourras joyeux et reconnaissants, les soldats sont entourés, de toutes parts s'élèvent des discussions, des reproches, des appels ; la révolution fait un pas de plus.
Le jour suivant (
La journée du dimanche 11 mars 1917 (26 février calendrier russe))
" Tirez sur l'ennemi ! " commande la monarchie. " Ne tirez pas sur vos frères et sœurs !" crient les ouvriers et les ouvrières. Et pas seulement cela : " Marchez avec nous ! " Ainsi, dans les rues, sur les places, devant les ponts, aux portes des casernes, se déroula une lutte incessante, tantôt dramatique, tantôt imperceptible, mais toujours acharnée, pour la conquête du soldat. Dans cette lutte, dans ces violentes prises de contact entre les travailleurs, les travailleuses et les soldats, sous les continuelles détonations des fusils et des mitrailleuses, se décidaient les destins du pouvoir, de la guerre et du pays.On retrouve les mêmes ingrédients en Russie de 1917 qu'au Burkina Faso de 2011
(Lev Davidovitch Bronstein-Léon Trostky « Histoire de la Révolution Russe »)
LA 4° COMPAGNIE DU RÉGIMENT PAVLOVSKY SE MUTINAPourtant, la veille encore, un fait s'était produit qui, pour être épisodique, ne donne pas moins une nouvelle couleur à tous les événements du 26 février [dimanche 11 mars] : vers le soir se mutina la 4e compagnie du régiment Pavlovsky, gardes du corps de sa majesté. Dans le rapport écrit d'un commissaire de police, la cause de cette révolte est indiquée, en termes tout à fait catégoriques : " C'est un mouvement d'indignation à l'égard des élèves sous-officiers du même régiment qui, se trouvant de service sur la Perspective Nevsky, ont tiré sur la foule. " Par qui la 4e compagnie fut-elle informée ? Sur ce point nous renseigne un témoignage conservé par hasard. Vers deux heures de l'après-midi, un petit groupe d'ouvriers accourut aux casernes du régiment Pavlovsky ; en paroles entrecoupées, ils faisaient part de la fusillade sur la Nevsky. " Dites aux camarades que les vôtres aussi tirent sur nous ; nous avons vu sur la Perspective des soldats qui ont votre uniforme ! " Le reproche était cinglant, l'appel ardent. " Tous étaient accablés et livides. " Le grain ne tomba point sur de la pierre. Vers six heures, la 4e compagnie quitta de son propre gré les casernes, sous le commandement d'un sous-officier – lequel ? son nom s'est perdu sans laisser de traces, parmi des centaines et des milliers d'autres noms héroïques – et se dirigea vers la Nevsky pour relever les élèves sous-officiers du régiment. Ce n'était point une mutinerie à propos de viande avariée ; c'était un acte de haute initiative révolutionnaire.SOLDATS CONTRE POLICIERS TSARISTESEn chemin, la 4e compagnie eut une escarmouche avec une patrouille de police montée, tira, tua un agent et un cheval, blessa un autre policier et un autre cheval. L'itinéraire que suivirent ensuite les " pavlovtsy ", dans la cohue, n'a pas été reconstitué. Ils regagnèrent leurs casernes et soulevèrent le régiment tout entier. Mais les armes avaient été cachées ; d'après certaines données, les mutins se seraient pourtant emparés de trente fusils. Bientôt, ils furent cernés par le régiment Préobrajensky ; dix-neuf des " pavlovtsy " furent arrêtés et écroués à la forteresse ; les autres se rendirent. D'après d'autres informations, vingt et un soldats manquèrent, ce soir-là, à l'appel, avec leurs fusils. Dangereuse " fuite ".
"21 SOLDATS ALLAIENT TOUTE
LA NUIT SE CHERCHER DES ALLIES"Ces vingt et un soldats allaient toute la nuit se chercher des alliés, des défenseurs. Il n'y avait que la victoire de la révolution qui pût les sauver. Les ouvriers apprendraient d'eux, à coup sûr, ce qui s'était passé. Ce n'est pas un mauvais présage pour les batailles du lendemain.Nabokov, un des leaders libéraux les plus en vue et dont les véridiques Mémoires semblent être parfois le journal intime de son parti et de sa classe, rentrait à pied d'une soirée passée chez des amis, vers une heure du matin, par des rues sombres et anxieuses ; il revenait " alarmé et plein de sombres pressentiments ". Il se peut qu'il ait rencontré à quelque carrefour un des déserteurs du régiment Pavlovsky. Tous deux se hâtèrent de s'écarter : ils n'avaient rien à se dire. Dans les quartiers ouvriers et dans les casernes, certains veillaient ou se consultaient, d'autres, plongés dans un demi-sommeil de bivouac, rêvaient fiévreusement au lendemain. Par là le déserteur " pavlovets " trouvait un asile.
Seuls d'imbéciles et indécrottables commentateurs ignares de la lutte des classes peuvent ne pas comprendre l'IMPORTANCE HISTORIQUE du geste des soldats croisés par Victor Kima.
UN CLIN D'OEIL DU VENDREDI 9 MARS 1917
Mais un simple clin d'oeil eut, lui aussi, un DESTIN HISTORIQUE tout aussi grand que le destin qu'aura le geste de ce groupe de soldats burkinabés.
On peut être certains que des SANKARISTES VRAIS, des SANKARISTES EGALITARISTES se trouvaient dans ce groupe de soldats qui manifestaient ainsi leur solidarité avec le peuple pauvre du Burkina Faso.
Les ouvriers de l'usine Erikson, qui compte parmi les plus modernes du rayon de Vyborg, après s'être assemblés le matin, s'avancèrent en masse, au nombre de 2 500 hommes, sur la Perspective Sampsonovsky, et, dans un passage étroit, tombèrent sur des Cosaques. Poussant leurs chevaux, les officiers fendirent les premiers la foule. Derrière eux, sur toute la largeur de la chaussée, trottaient les Cosaques. Moment décisif ! Mais les cavaliers passèrent prudemment, en longue file, par le couloir que venaient de leur ouvrir leurs officiers. " Certains d'entre eux souriaient, écrit Kaïourov, et l'un d'eux cligna de l'œil, en copain, du côté des ouvriers ". Il signifiait quelque chose, ce clin d’œil ! Les ouvriers s'étaient enhardis, dans un esprit de sympathie et non d'hostilité à l'égard des Cosaques qu'ils avaient légèrement contaminés. L'homme qui avait cligné de l'œil eut des imitateurs. En dépit des nouvelles tentatives des officiers, les Cosaques, sans contrevenir ouvertement à la discipline, ne pourchassèrent pas la foule avec trop d'insistance et passèrent seulement à travers elle. Ainsi en fut-il trois ou quatre fois et les deux partis opposés s'en trouvèrent encore rapprochés. Les Cosaques se mirent à répondre individuellement aux questions des ouvriers et même eurent avec eux de brefs entretiens. De la discipline, il ne restait que les apparences les plus minces, les plus ténues, avec le danger d'un déchirement imminent. Les officiers se hâtèrent d'éloigner leurs troupes de la foule et, renonçant à l'idée de disperser les ouvriers, disposèrent leurs troupes en barrage d'une rue pour empêcher les manifestants de gagner le centre. Et ce fut peine perdue : postés et montant la garde en tout bien tout honneur, les Cosaques ne s'opposèrent cependant pas aux " plongeons " que faisaient les ouvriers entre les jambes des chevaux. La révolution ne choisit pas ses voies à son gré : au début de sa marche à la victoire, elle passait sous le ventre d'un cheval cosaque. Épisode remarquable ! Remarquable aussi le coup d'œil du narrateur qui a fixé toutes ces péripéties. Rien d'étonnant, le conteur était un dirigeant, il avait derrière lui plus de deux mille hommes : l'œil du chef qui se tient en garde contre les nagaïkas ou les balles de l'ennemi est acéré.Le revirement d'opinion dans l'armée semble s'être manifesté d'abord chez les Cosaques, perpétuels fauteurs de répression et d'expéditions punitives. Cela ne signifie pourtant pas que les Cosaques aient été plus révolutionnaires que les autres. Au contraire, ces solides propriétaires, montés sur leurs propres chevaux, jaloux des particularités de leur caste, traitant avec un certain dédain les simples paysans, défiants à l'égard des ouvriers, étaient fort pénétrés d'esprit conservateur. Mais c'est précisément à ce titre que les changements provoqués par la guerre semblèrent chez eux plus vivement accusés. Et, en outre, n'était-ce pas précisément eux que l'on tiraillait en tous sens, les envoyant constamment en expédition, les jetant contre le peuple, les énervant, et qui, les premiers, furent mis à l'épreuve ? Ils en avaient " marre ", ils voulaient rentrer dans leurs foyers et clignaient de l'œil : " Faites donc à votre aise, si vous en êtes capables ; nous ne vous gênerons pas. " Cependant, il n'y avait encore là que des symptômes, d'ailleurs très significatifs. L'armée est encore l'armée, liée par la discipline, et les fils conducteurs se trouvent encore aux mains de la monarchie. Les masses ouvrières sont dépourvues d'armes. Leurs dirigeants ne songent même pas encore à un dénouement décisif.
mardi 19 avril 2011
Sankara Thomas : une chanson par Yanick Toutain (les paroles - lyrics)
1
SANKARA, SANKARA (x2)
SANKARA, SANKARA (x2)
9
SANKARA, SANKARA (x2)
SANKARA, SANKARA (x2)
9
BLAISE COMPAORE
L'ASSASSIN TOMBERA
IL T'A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
L'ASSASSIN TOMBERA
IL T'A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
13
COMPLOTEUR FRANCE A FRIC
LE TRAITRE ÉTAIT TROP BÊTE
POURRI VENDU CYNIQUE
1987
LE TRAITRE ÉTAIT TROP BÊTE
POURRI VENDU CYNIQUE
1987
17
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L'AFRIQUE EST UN GHETTO
21
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTÔT L'AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L'AFRIQUE EST UN GHETTO
21
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTÔT L'AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
25
JALOUX PANTIN DE FOCCARD
MITTERRAND HOUPHOUET-BOIGNY
FABRIQUANTS DE TRAQUENARDS
L AFRIQUE EST MAL PARTIE
29
ILS TUENT TOUS NOS HEROS
ET NOUS TRAITENT D IGNARES
ILS NOUS TRAITENT D'IDIOTS
BOLLORE TOUS LES SALOPARDS
JALOUX PANTIN DE FOCCARD
MITTERRAND HOUPHOUET-BOIGNY
FABRIQUANTS DE TRAQUENARDS
L AFRIQUE EST MAL PARTIE
29
ILS TUENT TOUS NOS HEROS
ET NOUS TRAITENT D IGNARES
ILS NOUS TRAITENT D'IDIOTS
BOLLORE TOUS LES SALOPARDS
33
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN GHETTO
37
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTOT L AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
ILS ONT TUE LUMUMBA
POUR DES SALAIRES 50 EUROS
ILS ONT TUE SANKARA
L AFRIQUE EST UN GHETTO
37
2° REVOLUTION
FOULES DE OUAGADOUGOU
BIENTOT L AFRICATION
THOMAS EST TOUJOURS DEBOUT
41
L AFRIQUE ESCLAVAGISTE
PRESIDENTS CORROMPUS
COMPAORE BIYA
ET TOUS LES OUATTARA
45
FASCISTES SARKOZYSTES
NOUS SOMMES TOUS DANS LES RUES
NOUS SOMMES DELEGATION
NOUS SOMMES REVOLUTION
L AFRIQUE ESCLAVAGISTE
PRESIDENTS CORROMPUS
COMPAORE BIYA
ET TOUS LES OUATTARA
45
FASCISTES SARKOZYSTES
NOUS SOMMES TOUS DANS LES RUES
NOUS SOMMES DELEGATION
NOUS SOMMES REVOLUTION
49
BLAISE COMPAORE
L ASSASSIN TOMBERA
IL T A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
53
BLAISE COMPAORE
L ASSASSIN TOMBERA
IL T A TUE
MAIS TU NOUS REVIENDRAS
53
COMPLOTEUR FRANCE A FRIC
LE TRAITRE ETAIT TROP BETE
POURRIS VENDU CYNIQUE
1987
LE TRAITRE ETAIT TROP BETE
POURRIS VENDU CYNIQUE
1987
57 SANKARA THOMAS
61
LE JOUR DU JUGEMENT
POUR LES COMPAORE
LA FIN DE NOS TOURMENTS
L AFRIQUE EST LIBEREE
65 SANKARA THOMAS
69
LE JOUR DU JUGEMENT
POUR LES COMPAORE
LA FIN DE NOS TOURMENTS
L AFRIQUE EST LIBEREE
61
LE JOUR DU JUGEMENT
POUR LES COMPAORE
LA FIN DE NOS TOURMENTS
L AFRIQUE EST LIBEREE
65 SANKARA THOMAS
69
LE JOUR DU JUGEMENT
POUR LES COMPAORE
LA FIN DE NOS TOURMENTS
L AFRIQUE EST LIBEREE
LE POING LEVE DU 30 AVRIL 2011
PAR LES SOLDATS SOLIDAIRES DU PEUPLE
Nous sommes au 9 mars du Burkina Faso.PAR LES SOLDATS SOLIDAIRES DU PEUPLE
La clé de la situation ce sera la capacité des militants égalitaristes, des vrais sankaristes, de passer outre aux obstacles mis en place par la formoisie et la proto-formoisie compradores.
A commencer par la construction d'une pyramide de délégués révocables.
mercredi 16 mars 2011
La Journée Internationale de la Femme 1917, le dernier flocon de l'avalanche, la dernière goutte qui fait déborder le vase, le suicide de Sidi Bouzid et la Révolution de Février 1917 racontée par Léon Trotsky et Maurice Paléologue. (2/3)
Par Yanick Toutain
9-16/3/2011
9-16/3/2011
" Tirez sur l'ennemi ! " commande la monarchie. " Ne tirez pas sur vos frères et sœurs !" crient les ouvriers et les ouvrières. Et pas seulement cela : " Marchez avec nous ! " Ainsi, dans les rues, sur les places, devant les ponts, aux portes des casernes, se déroula une lutte incessante, tantôt dramatique, tantôt imperceptible, mais toujours acharnée, pour la conquête du soldat. Dans cette lutte, dans ces violentes prises de contact entre les travailleurs, les travailleuses et les soldats, sous les continuelles détonations des fusils et des mitrailleuses, se décidaient les destins du pouvoir, de la guerre et du pays.
(Lev Davidovitch Bronstein-Léon Trostky « Histoire de la Révolution Russe »)
mercredi 9 mars 2011
La Journée Internationale de la Femme 1917, le dernier flocon de l'avalanche, la dernière goutte qui fait déborder le vase, le suicide de Sidi Bouzid et la Révolution de Février 1917 racontée par Léon Trotsky et Maurice Paléologue. (1/3)
par Yanick Toutain
9/3/2011
9/3/2011
"En fait, il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l'opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l'initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres – les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l'on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d'attente aux portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d'environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police."
(Lev Davidovitch Bronstein-Léon Trostky « Histoire de la Révolution Russe » L'édition utilisée est celle du site Marxists.org)
dimanche 16 janvier 2011
Tunisie : Il faut casser l'armée compradore en deux ! Fraternisation avec les militaires patriotes ! A bas le couvre-feu socialo-fasciste ! DEHORS LES BENALISTES !
mercredi 23 février 2011
Libye : Casser en deux l'armée de Kadhafi ! Deux pilotes détruisent leur avion pour ne pas bombarder les manifestants de la ville de Benghazi ! Bravo Abdessalam Attiyah Al-Abdali et Ali Omar al-Kadhafi ! (une info Quryna)
Voici ce que RFI dit de la manifestation du jour
Burkina Faso -Article publié le : samedi 30 avril 2011 - Dernière modification le : samedi 30 avril 2011
Burkina Faso : nouvelle manifestation à Ouagadougou
Manifestation à Ouagadougou, samedi 30 avril 2011
AFP PHOTO / AHMED OUOBAA l’appel de l'opposition au président burkinabè Blaise Compaoré, une importante manifestation a eu lieu ce samedi 30 avril 2011 à Ouagadougou. La veille, à Manga, au sud du pays, quatre élèves ont été blessés par les balles de la police lors d’une manifestation de jeunes. L’un d’eux est mort de ses blessures.
A l’annonce de la mort du jeune manifestant, blessé par des tirs de la police vendredi à Manga, l’ambiance s’est brusquement tendue au cours de la manifestation organisée ce samedi 30 avril par l’opposition à Ouagadougou.
Des militants, dont le chef de l’opposition, Maître Sankara, se sont dirigés vers la morgue de l’hôpital Yalgado-Ouédraogo. Des jeunes ont dressé des barricades sur l’avenue Thomas Sankara qui passe juste devant, bloquant ainsi la circulation. La tension a ainsi été vive quelques temps. Mais à la demande de leur leader politique, les manifestants se sont dispersés.
Jusque là, la manifestation s’était déroulée dans le calme. Aucune force de police n’était présente sur le lieu du rassemblement ; l’opposition avait organisé son propre service d’ordre place de la nation. La plupart des leaders de l’opposition étaient là, sous un soleil de plomb : Arba Diallo, Maître Sankara, ou encore Norbert Tiendré Béogo. Quelques dizaines d’orateurs sont intervenus à la tribune, entre des morceaux de musique de Tiken Jah Fakoly.
Il y avait aussi bien des responsables de partis politiques que des artistes mais aucun leader syndical n'était visible. Sur des pancartes brandies par la foule on pouvait lire : « tous unis pour le départ de Blaise » ou encore « Blaise doit partir ».
Pour chacun des intervenants, le président Compaoré au pouvoir depuis 24 ans est le problème à la crise actuelle. Au nom de tous els partis politiques, Maître Sankara a lancé un appel à une mobilisation généralisée sur toute l’étendue du territoire.
EN COMPLEMENT DE L'ARTICLE, JE VIENS DE TROUVER CECI (1/5/2011)
La corruption des officiers est totale et elle se fait au détriment des soldats.
Les soldats mutinés sont pour l'essentiel de la classe 2006 et pour beaucoup sont d'un bon niveau intellectuel. Beaucoup ont le niveau Bac et ont participé aux manifestations du "?Collectif Justice pour Norbert Zongo?" au début des années 2000. C'est une génération acquise aux droits de l'homme et qui est sensible à l'injustice. Mais en même temps, cette génération renferme, les "?enfants ratés?" des grosses légumes de l'armée et de la République. Ces enfants ratés sont recrutés sur ce qu'on appelle la "?liste du commandement?". C'est-à-dire qu'au moment des recrutements, chaque officier a droit à des places qu'il utilise comme bon lui semble. Le procédé n'est pas nouveau, mais avant, il donnait quand même lieu à des vérifications et le commandement avait une ascendance sur tout le monde, y compris ceux qui sont venus par la "?liste du commandement?". A présent, les recrus de la "?liste du commandement?" sont ceux qui font la loi. Certains pensent que ce sont ces enfants gâtés qui ont semé la pagaille pendant les mutineries et se sont livrés aux vols et aux viols. Il faudra peut-être que l'armée cesse d'être la poubelle de nos irresponsabilités.
Newton Ahmed Barry
++++JE COPIE COLLE
Les gens ne quitterons pas une oppression coloniale pour se mettre sous une autre dictature ....
++++
ET que mon TITRE EST
+++
Les gens ne quitteront pas une oppression coloniale pour se mettre sous une autre dictature
+++
EN SOMME, VOUS ME BANNISSEZ PARCE QUE J'AI EU L'ELEGANCE DE CORRIGER VOTRE LAMENTABLE FAUTE D'ORTHOGRAPHE !
En effet, le verbe "quitter" , à la troisième personne du pluriel s'écrit avec un "t" et non un "s" comme l'avait écrit Patrick Cohen !!!!
Pour le RESTE, TOUT CE QUE JE CITE EST DU COPIER COLLER