par Yanick Toutain
Il m'est venu une idée extrêmement simple en lisant un texte sur le Japon et la religion :
« Et si, depuis le début de l' « Ère des Parasites », il y avait eu division du travail répressif entre deux groupes : les guerriers psychologiques et les guerriers militaires.
Les religions ne seraient rien d'autre qu'une sorte de groupe
de combattant d'un genre spécial : la guerre psychologique.
Mais leur fonction serait exactement la même que la fonction des
« bandes armées » que décrivaient Marx et Engels
comme fondement des États des exploiteurs. » Les « guerriers psychologiques » auraient une fonction de guerre guerre psychologique totalement similaire à la fonction de « guerre physique » qu'avaient les détenteurs des épées, des chevaux cuirassés, des balistes etc, etc... Ce qui m'avait frappé c'était la façon dont l'auteur décrivait l'espèce de fatras intellectuel qui accompagnait l'arrivée au Japon de toutes ces « nouveautés ». Comme si la fonction était plus importante que tout ! |
Je venais de lire une brève histoire de l'introduction du
bouddhisme au Japon. ("Nara adolescence d'un peuple" de Louis Frédéric in coll. Grandes civilisations disparues Larousse Sélection du Reader's digest) « "De Chine, moines et lettrés n'avaient cessé de rapporter des manuscrits, considérés comme les plus précieux de biens. Venant de Chine, toute chose écrite était sacrée, et il ne se faisait guère de distinction entre les textes rapportés. A côté de textes bouddhiques appartenant à diverses écoles, se trouvaient les textes canoniques chinois, tels le Livre du changement (Yijing), le Livre des Odes, celui des Rites, le Traité de la piété filiale, les analectes de Confucius, des traités de taoïsme ainsi que des ouvrages divers traitant de géomancie et d'astronomie. |
Le fait de mettre strictement sur le même plan « militaires
physiques » et « militaires psychologiques »
devrait permettre d'éclairer les choses. Il est, bien sur, évident que d'autres chercheurs, d'autres auteurs ont du adopter, dans le passé un raisonnement similaire. Mais je ne vois pas qui. Cela dit, l'important est d'avoir ce point de vue dans le cadre du postmarxisme. |
« C'est ainsi que parvinrent au Japon, non seulement les doctrines bouddhiques des sectes chinoises existant à l'époque, mais aussi des idées confucéennes et taoïstes qui furent plus ou moins bien comprises. En fait, on ne distinguait guère à Nara que deux sortes de religions, d'ailleurs souvent mêlées : celle des natifs, appelée Voix de kami ou shintô, et le bouddhisme, englobant alors des pratiques taoïstes et des concepts confucéens. » |
Je venais, cette nuit, de lire, dans le même ouvrage, l'article sur Akhénaton et Nefertiti.
En fait, ces gens étaient en lutte contre la « classe sociale » des prêtres de Thèbes.
Qui sont, alors, ces prêtres ?
Ils sont les membres d'une classe spoliatrice.
Peut-on, en conséquence, dire que la strate des Parasites serait formée de deux classes principales à l'origine : les guerriers militaires et les guerriers psychologiques ?
Il faudrait trouver deux mots permettant de définir ces deux groupes sans compromettre la clarification : « guerriers militaires » a un avantage sur « guerriers physiques » mais pose toujours problème.
En effet, la guerre psychologique menée par les religieux peut
aussi aboutir à des actes tout à fait concrets : comme
assassiner Hypathie la belle mathématicienne d'Alexandrie en 415 ou encore Michel Servet en Suisse en 1553. Ou encore Giordano Bruno. Un Luther lui-même appelait au meurtre. Il faut donc clarifier les actions précises des uns et des autres. |
Hypathie fut une chercheuse qui transmettait l'héritage
scientifique des matérialistes de l'Antiquité au milieu du
fatras des obscurantistes. On la voit dans le film « Agora »
s'assurer de la véracité de la thèse de l'inertie en demandant
à un marin de lâcher un objet depuis le haut du mat d'un bateau
en déplacement. Elle fut assassinée par les Chrétiens meurtriers en 415 |
Les religieux, défendent l'ordre établi en envahissant les cerveaux. Leur victoire est à l'intérieur du cerveau des victimes.
Alors que la victoire des militaires est la mort, l'incapacitationn la mise hors d'état de combattre de l'adversaire, ou la fuite.... la victoire des religieux est..... la crainte du combat. En tout cas, le renoncement à le faire.
Le paysan victime des « guerriers psychologiques » religieux ne va pas se battre contre les féodaux car il est déjà vaincu à l'intérieur de son cerveau.
COMPLEMENTS
LES CHRISTIANOFASCISTES MEURTRIERS
DE LA MAGNIFIQUE HYPATHIE (source Wiki)
- Selon la thèse de Socrate le Scolastique (vers 440), les chrétiens lui reprochaient d'empêcher la réconciliation entre le patriarche Cyrille d'Alexandrie et le préfet romain Oreste à la suite de conflits sanglants entre diverses communautés religieuses d'Alexandrie.
« Contre elle alors s’arma la jalousie ; comme en effet elle commençait à rencontrer assez souvent Oreste, cela déclencha contre elle une calomnie chez le peuple des chrétiens, selon laquelle elle était bien celle qui empêchait des relations amicales entre Oreste et l’évêque. Et donc des hommes excités, à la tête desquels se trouvait un certain Pierre le lecteur, montent un complot contre elle et guettent Hypatie qui rentrait chez elle : la jetant hors de son siège, ils la traînent à l’église qu’on appelait le Césareum, et l’ayant dépouillée de son vêtement, ils la frappèrent à coups de tessons ; l’ayant systématiquement mise en pièces, ils chargèrent ses membres jusqu’en haut du Cinarôn et les anéantirent par le feu. Ce qui ne fut pas sans porter atteinte à l’image de Cyrille d'Alexandrie et de l’Église d’Alexandrie ; car c’était tout à fait gênant, de la part de ceux qui se réclamaient du Christ que des meurtres, des bagarres et autres actes semblables soient cautionnés par le patriarche. Et cela eut lieu la quatrième année de l’épiscopat de Cyrille, la dixième année du règne d’Honorius, la sixième du règne de Théodose, au mois de mars, pendant le Carême3. »
LES PROTESTANTOFASCISTES CALVINOFASCISTES
MEURTRIERS DE MICHEL SERVET
Michel Servet (Miguel Servet ou Serveto, enespagnol), né le à Villanueva de Sigena dans le Royaume d'Aragon et exécuté le à Genève, est un théologien et médecinespagnol. Le médecin re-découvrit la façon dont le sang passe dans les poumons pour s'oxygéner. Le théologien développa une théologie radicale, refusant notamment ledogme de la Trinité, qui lui valut de nombreuses condamnations de ses idées, aussi bien de la part des catholiques que des protestants. Il fut arrêté à Genève, et condamné à mort pour hérésie, le 27 octobre 1553.xx
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