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Les frontières de la gangsteroisie (classe spoliatrice) : Al Capone, pillards de l’Islam, pirates de César et braqueurs de banques.
Le Mexique est passé au stade ultime du capitalisme : La fusion et le pourrissement bourgeois-gangsterois.
Ce pays préfigure ce qui nous attend. Il n'est plus possible de distinguer classe bourgeoise et classe des gangsters. C'est en effet une classe sociale en tant que tel - la gangsteroisie - qui s'est enchevêtrée à la classe capitaliste traditionnelle.
En France, le processus est un peu similaire mais concernant l'Afrique. Une bonne blague circulait : Pourquoi n'annonce-t-on jamais l'arrestation d'un gang criminel dans les médias africains....?
Parce que de telles arrestations sont impossibles : dans chaque pays, c'est le principal gang criminel qui est placé au pouvoir par la France.
On a donc la gangsteroisie africaine qui est mise au pouvoir par la classe bourgeoise esclavagiste française. Son chef de file est le criminel esclavagiste
En Afrique, il n'y a pas de Florence Cassé : la classe gangsteroise transfère aussitôt les victimes d'enlèvement et de séquestration à ses amis de La Haye. Là-bas, des bouffons déguisés en procureurs, en juges, séquestrent le président Gbagbo ...... le légitime président de la Côte d'Ivoire renversé par un double coup d'état le 16 décembre 2010 et en avril 2011.
Ces bouffons seront, comme les criminels qui ont pris le contrôle du Mexique le seront localement - jugés après la révolution anti-capitaliste. Ceux de La Haye le seront à Abidjan pour le Nuremberg de l'Afrique !
Mais on ne voit pas Sarkozy et Hollande se pavaner pour cela ! Logique, ils seront sur le banc des inculpés après leur transfert en Côte d'Ivoire....
Le deuxième commentaire portait sur le rôle que l'ALENA a pu jouer comme choc initial pour cet enchevêtrement de ces deux classes.
Non, cet enchevêtrement bourgeoisie-gangsteroisie sous le parrainage de la bourgeoisie US et des gangsters US est plus ancien que ça. Je conseille à ceux qui, pour 2 € trouverait chez un soldeur le film TV racontant l'édifiante histoire d'un agent DEA infiltré et assassiné en 1985 - le héros Enrique Camarena -, n'hésitez pas une seconde.
Voici le Wiki de cette véritable histoire dont le héros véritable est mort il y a bientôt 30 ans.
(lui est mort quand notre trafiquant national Charles Pasqua se pavane de procès en procès)
Vous comprendrez mieux ce qu'est le Mexique. Un pays dont le pourrissement s'est encore aggravé depuis !
Affaire Enrique Camarena
Nickname Kike in Spanish,[1] Kiki in English[2] Born July 26, 1947
Mexicali, Mexico Died February 9, 1985 (aged 37)
La Angostura, Mexico
L'affaire Enrique Camarena, du nom d'un agent de la Drug Enforcement Administration (DEA) (né le 26 juillet 1947 - retrouvé mort le 5 mars 1985), est une affaire d'Etat concernant les États-Unis et le Mexique ainsi que le trafic de stupéfiants.
Enrique Camarena fut séquestré au Mexique le 7 février 1985, torturé puis tué, vraisemblablement deux jours plus tard. On accusa le cartel de Guadalajara, et notamment Félix Gallardo, d'avoir ordonné l'assassinat. Celui-ci et deux de ses acolytes furent condamnés, ainsi que près d'une vingtaine d'autres suspects.
L'un d'eux, un médecin accusé d'avoir participé à l'interrogatoire de Camarena, fut enlevé par la DEA afin d'être jugé aux États-Unis, cas qui alla jusqu'à la Cour suprême en raison de l'illégalité de la procédure.
Un autre, Ruben Zuno Arce, beau-frère de l'ex-président Luis Echeverría, fut condamné à vie par un tribunal californien, bien que les témoignages contre lui aient été contestés. Une révision de son procès lui fut refusée en 2000 en raison de dépassement du délai imparti pour apporter de nouveaux éléments.
Deux ministres, divers hauts responsables, dont le dirigeant d'Interpol, et même le président alors en exercice du Mexique, Miguel de la Madrid, ainsi que l'ex-président, José Lopez Portillo, furent accusés par un ou des témoins d'avoir participé aux discussions avec les mafieux ayant mené à la décision d'assassiner l'agent de la DEA.
Ces diverses accusations, jugées plus ou moins fantaisistes, ou vraisemblables (selon les points de vue), ont conduit à de fortes tensions entre le Mexique et les États-Unis lors de la procédure judiciaire, qui s'étala au total sur plus d'une décennie. Au moins 2,7 millions de dollars, probablement bien davantage, ont été versés par les États-Unis aux collaborateurs de justice, souvent d'anciens hommes de main du cartel, dont les témoignages ont été centraux dans les procès effectués aux États-Unis.
(...)
Commémorations
En 1990, la NBC diffusa une mini-série relatant de façon romanesque l'histoire de l'agent Camarena, intitulée Drug Wars: The Camarena Story (en).
En 2004, la Fondation Enrique S. Camarena fut créée, puis, l'année suivante, un documentaire, Heroes Under Fire: Righteous Vendetta, concernant son histoire, diffusé par The History Channel. Un agent de la DEA, James Kukendayll, publia un livre intitulé ¿O Plata O Plomo? The abduction and murder of DEA Agent Enrique Camarena (2005).
Non, cet enchevêtrement bourgeoisie-gangsteroisie sous le parrainage de la bourgeoisie US et des gangsters US est plus ancien que ça. Je conseille à ceux qui, pour 2 € trouverait chez un soldeur le film TV racontant l'édifiante histoire d'un agent DEA infiltré et assassiné en 1985 - le héros Enrique Camarena -, n'hésitez pas une seconde.
Voici le Wiki de cette véritable histoire dont le héros véritable est mort il y a bientôt 30 ans.
(lui est mort quand notre trafiquant national Charles Pasqua se pavane de procès en procès)
Vous comprendrez mieux ce qu'est le Mexique. Un pays dont le pourrissement s'est encore aggravé depuis !
Affaire Enrique Camarena
Nickname Kike in Spanish,[1] Kiki in English[2] Born July 26, 1947
Mexicali, Mexico Died February 9, 1985 (aged 37)
La Angostura, Mexico
L'affaire Enrique Camarena, du nom d'un agent de la Drug Enforcement Administration (DEA) (né le 26 juillet 1947 - retrouvé mort le 5 mars 1985), est une affaire d'Etat concernant les États-Unis et le Mexique ainsi que le trafic de stupéfiants.
Enrique Camarena fut séquestré au Mexique le 7 février 1985, torturé puis tué, vraisemblablement deux jours plus tard. On accusa le cartel de Guadalajara, et notamment Félix Gallardo, d'avoir ordonné l'assassinat. Celui-ci et deux de ses acolytes furent condamnés, ainsi que près d'une vingtaine d'autres suspects.
L'un d'eux, un médecin accusé d'avoir participé à l'interrogatoire de Camarena, fut enlevé par la DEA afin d'être jugé aux États-Unis, cas qui alla jusqu'à la Cour suprême en raison de l'illégalité de la procédure.
Un autre, Ruben Zuno Arce, beau-frère de l'ex-président Luis Echeverría, fut condamné à vie par un tribunal californien, bien que les témoignages contre lui aient été contestés. Une révision de son procès lui fut refusée en 2000 en raison de dépassement du délai imparti pour apporter de nouveaux éléments.
Deux ministres, divers hauts responsables, dont le dirigeant d'Interpol, et même le président alors en exercice du Mexique, Miguel de la Madrid, ainsi que l'ex-président, José Lopez Portillo, furent accusés par un ou des témoins d'avoir participé aux discussions avec les mafieux ayant mené à la décision d'assassiner l'agent de la DEA.
Ces diverses accusations, jugées plus ou moins fantaisistes, ou vraisemblables (selon les points de vue), ont conduit à de fortes tensions entre le Mexique et les États-Unis lors de la procédure judiciaire, qui s'étala au total sur plus d'une décennie. Au moins 2,7 millions de dollars, probablement bien davantage, ont été versés par les États-Unis aux collaborateurs de justice, souvent d'anciens hommes de main du cartel, dont les témoignages ont été centraux dans les procès effectués aux États-Unis.
(...)
Commémorations
En 1990, la NBC diffusa une mini-série relatant de façon romanesque l'histoire de l'agent Camarena, intitulée Drug Wars: The Camarena Story (en).
En 2004, la Fondation Enrique S. Camarena fut créée, puis, l'année suivante, un documentaire, Heroes Under Fire: Righteous Vendetta, concernant son histoire, diffusé par The History Channel. Un agent de la DEA, James Kukendayll, publia un livre intitulé ¿O Plata O Plomo? The abduction and murder of DEA Agent Enrique Camarena (2005).
Le troisième commentaire portait, lui, sur le lien existant entre la bancocratie et l'esclavage.
C'est un rappel de l'Histoire
Je vous renvoie à mes travaux sur la classe formoise.
De 1830 à 1848 la bancocratie était au pouvoir. Et l'esclavage que Napoléon avait rétabli était encore une pratique légale.
On avait donc capitalisme bancaire plus esclavage.
Comme le pratiquaient les Chevaliers de Nicolet dans la Rome Antique.
Marx décrivait cette période de victoire sans partage du capitalisme bancaire. Je faisais, en 2010, une longue citation de celui-ci en rapport avec la "crise" économique dans mercredi 17 mars 2010 Le déficit et l'aristocratie financière : Sous Louis-Philippe, les mêmes escrocs de la Banque organisaient le déficit structurel de l'État délibérément (Marx dénonçait en 1850 les maîtres à penser des escrocs de l'école de Chicago : "Les Luttes de classes en France") :
Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d'Orléans à l'Hôtel de ville [1], il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer. » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.
Ce n'est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l'on appelle l'aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu'aux bureaux de tabac.
La bourgeoisie industrielle proprement dite formait une partie de l'opposition officielle, c'est-à-dire qu'elle n'était représentée que comme minorité dans les Chambres. Son opposition se fit de plus en plus résolue au fur et à mesure que le développement de l'hégémonie de l'aristocratie financière devenait plus net et qu'après les émeutes de 1832, 1834 et 1839 [2] noyées dans le sang elle crut elle-même sa domination plus assurée sur la classe ouvrière. Grandin, fabricant de Rouen, l'organe le plus fanatique de la réaction bourgeoise, tant dans l’Assemblée nationale constituante que dans la Législative [3] était, à la Chambre des députés, l'adversaire le plus violent de Guizot, Léon Faucher, connu plus tard pour ses vains efforts à se hausser au rôle de Guizot de la contre-révolution française, guerroya dans les derniers temps de Louis-Philippe à coups de plume en faveur de l'industrie contre la spéculation et son caudataire, le gouvernement. Bastiat, au nom de Bordeaux, et de toute la France vinicole, faisait de l'agitation contre le système régnant.
La petite bourgeoisie dans toutes ses stratifications, ainsi que la classe paysanne étaient complètement exclues du pouvoir politique. Enfin, se trouvaient dans l'opposition officielle, ou complètement en dehors du pays légal [4] les représentants idéologiques et les porte-parole des classes que nous venons de citer, leurs savants, leurs avocats, leurs médecins, etc., en un mot ce que l'on appelait les capacités.
C'est le poids politique croissant de la formoisie (Lassale au début , puis la GB de l'après-guerre 14, puis le New Deal de Roosevelt) qui va contraindre la bourgeoisie à un compromis. Un compromis qui favorisera la bourgeoisie industrielle. Cela durera jusqu'à Thatcher et son combat contre les mineurs, puis la chute du Mur de Berlin. Depuis la bourgeoisie bancaire multiplie coup sur coup. Et fusionne peu à peu à la classe gangsteroise criminelle au niveau international.
VOIR AUSSI
pour la suite du film
POST SCRIPTUM
De 1830 à 1848 la bancocratie était au pouvoir. Et l'esclavage que Napoléon avait rétabli était encore une pratique légale.
On avait donc capitalisme bancaire plus esclavage.
Comme le pratiquaient les Chevaliers de Nicolet dans la Rome Antique.
Marx décrivait cette période de victoire sans partage du capitalisme bancaire. Je faisais, en 2010, une longue citation de celui-ci en rapport avec la "crise" économique dans mercredi 17 mars 2010 Le déficit et l'aristocratie financière : Sous Louis-Philippe, les mêmes escrocs de la Banque organisaient le déficit structurel de l'État délibérément (Marx dénonçait en 1850 les maîtres à penser des escrocs de l'école de Chicago : "Les Luttes de classes en France") :
Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d'Orléans à l'Hôtel de ville [1], il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer. » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.
Ce n'est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l'on appelle l'aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu'aux bureaux de tabac.
La bourgeoisie industrielle proprement dite formait une partie de l'opposition officielle, c'est-à-dire qu'elle n'était représentée que comme minorité dans les Chambres. Son opposition se fit de plus en plus résolue au fur et à mesure que le développement de l'hégémonie de l'aristocratie financière devenait plus net et qu'après les émeutes de 1832, 1834 et 1839 [2] noyées dans le sang elle crut elle-même sa domination plus assurée sur la classe ouvrière. Grandin, fabricant de Rouen, l'organe le plus fanatique de la réaction bourgeoise, tant dans l’Assemblée nationale constituante que dans la Législative [3] était, à la Chambre des députés, l'adversaire le plus violent de Guizot, Léon Faucher, connu plus tard pour ses vains efforts à se hausser au rôle de Guizot de la contre-révolution française, guerroya dans les derniers temps de Louis-Philippe à coups de plume en faveur de l'industrie contre la spéculation et son caudataire, le gouvernement. Bastiat, au nom de Bordeaux, et de toute la France vinicole, faisait de l'agitation contre le système régnant.
La petite bourgeoisie dans toutes ses stratifications, ainsi que la classe paysanne étaient complètement exclues du pouvoir politique. Enfin, se trouvaient dans l'opposition officielle, ou complètement en dehors du pays légal [4] les représentants idéologiques et les porte-parole des classes que nous venons de citer, leurs savants, leurs avocats, leurs médecins, etc., en un mot ce que l'on appelait les capacités.
C'est le poids politique croissant de la formoisie (Lassale au début , puis la GB de l'après-guerre 14, puis le New Deal de Roosevelt) qui va contraindre la bourgeoisie à un compromis. Un compromis qui favorisera la bourgeoisie industrielle. Cela durera jusqu'à Thatcher et son combat contre les mineurs, puis la chute du Mur de Berlin. Depuis la bourgeoisie bancaire multiplie coup sur coup. Et fusionne peu à peu à la classe gangsteroise criminelle au niveau international.
VOIR AUSSI
pour la suite du film