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mardi 18 décembre 2012

Un premier hommage au capitaine Sékou Traoré. Il sera au panthéon des héros de la libération de l'Afrique. Victime et résistant contre l'attaque Sarkozy-Hollande-Qatar-Ancar Eddine contre le Mali, contre l'Afrique

La plupart de ces articles sont anciens. Car la vérité sur ce qui s'est passé au Mali est soigneusement occultée par les médias. Il y a un complot des médias français contre les Africains. Ils ne disent que ce qu'ils veulent bien dire ou que ce qu'ils sont contraints de mettre en lumière.
L'auteur de cet article victime d'une amende politique esclavagiste obtenue par un trucage de la loi française et un usage totalement farfelu de l'article 9 du code civil (un coup d'Etat fasciste est de la vie intime) est aux premières loges pour contempler les magouilles des fascistes esclavagistes.
Le capitaine Sékou Traoré a payé de sa vie l'attaque du Qatar contre le Mali sur ordre de Sarkozy et l'accord de Hollande.
La Révolution Africaine n'a pas fini de lui rendre hommage

LES PHOTOS DES VICTIMES DU COMPLOT SARKOZY-HOLLANDE-QATAR
LES ASSASSINS ONT ETE RECOMPENSES : ADMISSSION ACCELEREE DANS LA FRANCOPHONIE !

Crise au Nord : Les photos du massacre d’Aguelhock

Hommage au capitaine Sékou Traoré alias Bad et à tous ses hommes qui ont combattus les bandits armés, les mains vides.


Bad et ses hommes ont préférés la mort plutôt qu’à l’abandon d’une partie du territoire national.

Vous êtes de vrais héros, vous êtes morts pour une cause noble.
Le peuple Malien tout entier se souviendra de vous

De la Flash à l’EMIA de koulikoro ou je t’ai connu, de Sévaré au bataillon Para, de la chine à Aguel Hoc ou tu as rendu l’âme, à seulement une trentaine d’année de ta vie ! tu as toujours su t’imposer ton ardeur, ton courage et surtout ton amour pour la défense de l’intégrité du territoire national. Que Dieu est pitié de toi et de tes hommes.
Séga Diarrah le 03 février 2012 pour maliactu.net


2 NOVEMBRE 2012

MALI : Massacre d’Aguelol-hoc - haut trahison de Président Amadou Toumani Touré

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Massacre d’Aguelol-hoc - Un rescapé mouille ATT
Aliou Badara Diarra,
La ville d’Aguelhok est contrôlée par le groupe armé islamiste Ansar Dine

La ville d’Aguelhok est contrôlée par le groupe armé islamiste Ansar DineL’ami d’un capitaine se souvient. Il y a beaucoup de non-dits dans le massacre d’Aguel-Hoc qui a vu l’assassinat froid de 118 soldats de l’armée malienne sur place par les éléments du MNLA, en a fait partie le commandant de l’unité méhariste de la localité, le capitaine Sékou Traoré dit Bad, ancien leader estudiantin.
Lui avait vu la mort venir, mais a préféré la défense de la patrie. Ce snipper hors pair victime d’un complot d’Etat de la part d’ATT, a confié ceci à sont ami  avant de mourir : « ce pays va fonctionner comme ça, mais si nous voulons, c’est à nous de changer l’ordre des choses. Restez ici,  je viendrai vous chercher » et fait référence avec sa conversation avec le général ATT sur le téléphone satellitaire des rebelles. 
Neuf mois après le massacre d’Aguel-Hoc, un enseignant rescapé,  Adama Sissoko, ami inséparable et confident du capitaine Sékou Traoré dit Bad, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc, parle et revient sur les dernières heures du capitaine Traoré qui a défendu sa patrie au prix de son sang. Lisez plutôt le récit de ce rescapé.
Sur cette histoire très récente, les gens laissent circuler beaucoup de rumeurs. Il ya eu deux attaques à Aguel-Hoc, celle du 18 janvier et celle du 24 janvier 2012. Ces attaques ont été commanditées par les éléments déserteurs de l’armée avec le soutien des éléments d’Aqmi avec d’autres complicités non identifiées qui donnaient la position de l’armée aux bandits armés. La preuve, un élément de la garde nationale promotion 2007, avait tenté de saboter en mettant des bâtons dans  les obus du 12-7 qui se trouvait au portail du camp, le jour même de l’attaque du 18 janvier 2012.
Ce mercredi la ville a été attaquée très tôt le matin, les tirs sporadiques retentissaient, c’était à 10 heures que les choses ont pris une tournure inquiétante ; les éléments du capitaine ont mis en déroute les assaillants. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, moi-même, j’ai personnellement dénombré plus de sept cent corps, je le dit officiellement. Ce que les gens ne savent pas et que le capitaine m’a confié est que ce jour là, vers 22 heures, la position des deux principaux cerveaux de l’attaque, à savoir un certain Abdallah Gamal et Assadeg Ag, un ancien élu à l’assemblée régionale de Kidal,  a été donnée au commandant du camp Sékou Traoré  par un agent de renseignements basé à Sévaré qui était un intime à Sekou.  Leur véhiculé fut pourchassé par un hélicoptère  de l’armée malienne avec à son bord le capitaine lui-même, les deux fugitifs seront appréhendés vers Taoudenni et ramenés au camp d’Aguel-Hoc. Après leurs  auditions et les informations extorquées, ils ont été ramenés derrière le camp et les éléments sont retournés bredouille. En terme clair ils ont été exécutés.

Coup de fil de ATT

Leur téléphone satellitaire communément appelé Thuraya  est resté dans le bureau du capitaine. C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le téléphone satellitaire extorqué  aux chefs rebelles a sonné, au bout du fil c’était  le Président ATT qui appelait, mais tombe sur le capitaine Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre d’Aguel-Hoc du 24 janvier.
Ce coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale. Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô !  Il ya quoi chez-vous ? Il ya quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de  panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a racroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris.
Il informa  en premier lieu son collègue, commandant de l’unité méhariste de Tessalit basé à Inkalhid, de ce qui s’était passé. Ce dernier sera relevé de son poste le même jour, appelé à Bamako en catastrophe, pour être envoyé au Congo dans le cadre de Monusco, avec une promotion exceptionnelle à l’appui. La preuve ATT même a affirmé à la télé qu’il a promu le capitaine Traoré  au grade du commandant avant qu’il ne porte le grade de capitaine.

Après, appel fut fait à tous ces éléments, même ceux qui sont au niveau des check- point. Au cours de cette réunion, il leur a  expliqué la gravité et la complexité de la situation que vit le pays. Et faisant part de son inquiétude sur la tournure que vont prendre  les choses, il a demandé aux soldats qui ne peuvent pas tenir, qu’il va leur donner une permission à durée indéterminée, à condition de quitter la ville  d’Aguel-Hoc et de rester discret et c’est lui qui les autorise, en tant que commandant de l’unité.

Les permissionnaires sont partis devant nous, nous étions deux enseignants noirs  restés avec les militaires, en ayant en tête que les bandits-là ne vont plus revenir. Bad disait qu’il ne va pas bouger d’un iota;  la patrie ou la mort, et qu’il va honorer sont serment d’officier de  défendre l’intégrité territoriale et l’unité nationale. Quand je lui ai dit que je vais rester avec eux parce que nous sommes tous des hommes, il a eu des larmes aux yeux. Et il m’a répondu « que nous ne sommes pas pareils ».  Parce que lui, il a fait la formation « devant certains événements, tu ne peux pas tenir parce que ce n’est pas ta vocation; mais si tu persistes on est là ». Le jour fatidique, soit le mardi 24 janvier 2012, en plein combat, il m’a raconté, trois heures avant sa mort, soit vers 16 heures quand ils s’étaient repliés juste derrière le campement de notre école où il avait son cache d’armes personnel.

« Voila ce que je t’avais dit, tu vois maintenant, néanmoins vous êtes à l’abri,  restez sous les tables bancs,  ne bougez pas surtout si tout va bien, rien ne vous arrivera, je suis avec ces gens là d’abord ». Après plusieurs minutes de combat,  les tirs devenaient sporadiques et on l’avait informé que le renfort devrait quitter Tessalit pour Aguel-Hoc, chose à laquelle il ne croyait pas après le «fameux coup de fil». Apres quelques moments, il nous a dit qu’il n’y aura pas d’équipes pour les secourir et a décidé d’utiliser son cache d’armes. Les éléments qui voulaient venir le chercher derrière notre école, il en a tué plus de sept parmi ceux qui voulaient rentrer dans la cour de l’école. Un obus a même été tiré sur l’école par les  mêmes assaillants; les traces sont toujours visibles.

Le plus étonnant est que l’unité méhariste qui devrait quitter Kidal et Annéfis  avait pour mission d’arrêter le capitaine Traoré, le liquider et ramener l’unité centrale sur laquelle la conversation du président ATT avec les rebelles a été enregistrée. Cette équipe, une fois sur place, les tirs ont cessé. Cette unité est rentrée dans le camp et s’est mise à fouiller les bureaux, à la recherche de l’unité centrale et du capitaine Sékou Traoré qui s’était caché hors du camp. Cette unité s’est repliée après, sans faire de combat et d’aucuns  disent qu’elle s’est rajoutée aux rebelles. Mais ce que les membres de l’unité ne savaient pas,  l’unité centrale en question, Bad l’avait confié à un élève de la troisième année qui l’avait caché dans un bureau de l’IFM; ce dernier sera tué à cause de l’unité centrale quand les bandits sont rentrés dans la cour de l’école, parce que lui voulait sortir avec l’outil en question pour chercher à se cacher.
Quand les bandits ont aperçu l’unité tant recherchée, posée à coté du cadavre de l’élève, un d’entre-eux disant en langue Tamasheq  « Tihdid tihdid » (c’est vrai c’est ça ce qu’on cherchait). Ils ont laissé les autres et sont partis avec l’unité centrale du directeur de l’IFM et celle trouvée dans la cour. En partant ils sont venus nous faire sortir un à un sous les bancs et c’est un garde déserteur Tamasheq qui a dit aux autres que nous, nous sommes des militaires et qu’il nous connaît; que  nous étions cachés pour notre sécurité.

Ils avaient pratiquement tué tous les militaires, à part huit qui étaient «protégés» contre les balles, dont le capitaine Traoré. Jusqu’à sa dernière cartouche, le capitaine ne s’est pas rendu; il a été pourchassé en voiture et bousculé. Il s’est relevé et ils l’ont arrêté, le touareg qui a reconnu que Sékou est un brave militaire et que c’est lui qui a tué leurs éléments. Il a été ramené dans le camp avec les sept autres de ses compagnons,  ils les ont mis à plat ventre et faisaient rouler les véhicules BJ 4×4 sur eux. C’est cette scène qui m’a beaucoup fait mal, surtout quand je voyais le sang couler de sa bouche avant de mourir. Il me regardait, mais ne pouvait plus parler; c’est moi qui ai fermé ses yeux quand il a rendu l’âme, ainsi que les yeux de l’adjudant Sangaré et le caporal Koba. Je retiens du capitaine Sékou,  l’exemplarité d’un vrai officier qui respecte son serment. Souvent il me disait « Sissoko, nous, nous sommes là pour vous; que c’est nous qui devons mourir d’abord, avant vous ».

Il m’a dit « ce pays va fonctionner comme ça mais si nous voulons c’est à nous de changer l’ordre des choses. Restez ici je viendrai vous chercher » moi j’ai toujours en tête que je vais le voir. Il a vu la mort venir mais il est resté pour la défense de sa patrie. Quand on a fini de les inhumer dans une fosse commune  qui sera bourrée de sable avec l’aide d’un camion benne. J’ai enlevé les bracelets  et les bagues des militaires qui m’étaient familiers; arrivés à Bamako je les ai remis à leurs parents. Après l’inhumation, on a été pris comme des otages par les bandits et on dormait dans les fûts d’essence enfouis dans le sable sous forme de tunnel, soudés les uns aux autres sur de longues distances. Dans la journée, ont faisait la corvée d’eau en plein soleil avec deux bidons de 20 litres remplis par personne, sur une distance de 2 Kms.
Tous ceux qui ont pu  supporter les deux bidons ont été exécutés. Nous sommes 19 rescapés sur 43 otages, tous les autres ont été exécutés. Le quatrième jour, nous avons été attachés et amenés vers la frontière nigérienne et les autorités nigériennes nous ont amenés à Niamey, puis à Bamako. Ça fait mal de mourir pour ce pays.

15 JUILLET 2012

L’AMDH confirme des exécutions sommaires de militaires du camp d’Aguelhoc

L’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) a confirmé samedi qu’il y a eu des exécutions sommaires sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, ville du nord du Mali.


Moctar MARIKO président de l’Office Malienne des Droits de l’Homme
« L’AMDH a confirmé qu’il y a eu des exécutions sommaire sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, égorgés ou tués avec une balle dans la tête. Mais aussi, des militaires Maliens, faits prisonniers par le MNLA et d’autres groupes armés ont été torturés avant d’être lâchement et froidement abattus », selon un rapport de l’AMDH.
Au cours d’une conférence de presse portant sur la publication de ce rapport relatif aux « violations massives des droits humains dans les régions du Nord du Mali », le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko a rappelé que les groupes rebelles MNLA, Ançar Dine, MUJAO, AQMI, Boko Haram … qui ont pris le contrôle des trois régions du Nord du Mali « ont commis de nombreux crimes de guerre ( exécution sommaire des prisonniers de guerre, utilisation comme boucliers Humains des élèves maîtres de l’institut de formation des maitres de Aguelhoc) ».
A cette liste, Me Mariko a ajouté « l’enrôlement des enfants de moins de 15 ans au sein de leurs troupes, le pillage des biens des populations civiles, des symboles de l’Etat et des organismes puis ONG internationaux d’aide. Ils ont détruit les églises et persécuté les chrétiens qui ont tous migré vers le sud du pays ».
Il ressort de ce rapport que de « nombreux cas de violences sexuelles et exactions commis à l’encontre des femmes et des jeunes filles à Tombouctou, Gao et Kidal ».
Le président de l’AMDH a précisé que ce rapport a été produit sur « la base des enquêtes menées auprès témoins notamment des élèves maîtres d’Aguelhoc, des femmes et jeunes filles victimes », avant d’annoncer que « l’AMDH va très prochainement approcher la cour pénale internationale pour porter plainte ».
Source : Xinhua
Maliactu du 15 juillet 2012

18 FEVRIER 2012
Que s'est-il réellement passé à Aguelhoc?

Depuis plusieurs semaines, face à l'échec cuisant de son armée qui adopte toujours la stratégie de la fuite, le Mali essaye en vain de réussir dans la propagande. Il tante ainsi de peindre le MNLA en une organisation proche des terroristes. Conscient que le Mali a coopéré pendant une dizaine d'années avec les terroristes d'AQMI, et surtout soucieux de présenter la vérité à ses lecteurs, Toumast Press a mené une enquête d'une semaine pour comprendre ce qui s'est réellement passé à Aguelhoc.
Le 17 Janvier à l'aube, le MNLA menait une offensive contre l'armée Malienne présente à Ménaka. Quelques heures plus tard, toute la ville tombait sous le contrôle du MNLA et le drapeau Azawadien y flottait. Le lendemain, d'autres unités du MNLA attaqueront des villes comme Anderamboukane, Tessit, Ntillit, Tessalit et Aguelhoc. Après d'âpres combats, le MNLA arrivait à contrôler l'ensemble de la ville, exception faite du camp militaire. Prenant peur des représailles de l'armée Malienne, la majorité des populations locales quittera la ville. Les soldats Maliens n'ayant plus de moyens de fuir de la ville décidèrent d'éviter à tout prix les combats en se protégeant par tous les moyens. La géographie de la ville étant en faveur des habitants du camp militaires, les troupes du MNLA décidèrent de l'entourer en attendant le moment opportun pour donner l'assaut final.
Encerclé de toutes parts et manquant d'eau et de nourriture, les locataires du camp militaires d'Aguelhoc auront une réponse à leurs prières et leur nombreux appels au secours. Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou accompagné de quelques soldats maliens et de nombreux membres de sa milice Tarmouz quitteront la ville de Gao le 20 Janvier en direction d'Aguelhoc. Ils transportaient un important renfort aussi bien en hommes, en armement qu'en nourriture. Les stratèges militaires du MNLA ayant prévu cette option ont tendu une embuscade à ce convoi lourdement armée. RFI nous apprendra que seules deux voitures ont pu sortir de l'embuscade, l'une d'entre elles occupées par le Colonel-Major Ould Meydou. Le bilan de cette embuscade sera très lourd pour l'armée Malienne et les milices Maures qui l'accompagnent.
Plus de 50 soldats maliens perdront la vie dans cette embuscade dans laquelle plus d'une trentaine de véhicules seront également détruits. Les unités du MNLA retourneront avec des prisonniers et des véhicules ayant tous leurs équipements. Depuis cette embuscade meurtrière, le Colonel-Major Ould Meydou n'a plus participé à aucune autre bataille, à cause surement du traumatisme qu'il en garde toujours.
Sans eau ni nourriture, et avec peu de munitions, le camp militaires d'Aguelhoc a finalement été pris par le MNLA tôt dans la journée du 24 Janvier. Ne se faisant guère d'illusions, une partie des soldats Maliens s'est rendue sans combattre et continue d'être emprisonner par le MNLA. Une autre partie décida de combattre jusqu'au bout. Dans ce deuxième groupe, certains perdront la vie au cours des combats, d'autres seront blessés, et enfin une autre partie sera emprisonner encore par le MNLA.
Pour venger l'embuscade tendue à son compagnon, un convoi militaire sous les ordres d'Al-Haji Ag Gamou quittera Kidal en direction d'Aguelhoc. Avant son arrivé, l'Etat-Major Malien enverra son aviation pour bombarder les positions du MNLA dans la ville d'Aguelhoc et faciliter la tâche aux troupes qui s'approchaient. Ne disposant pas de missiles sol-air dans la ville, les combattants du MNLA se retireront vers leurs bases militaires. Seuls les prisonniers en bonne santé seront amenés avec eux. Etant donné que l'Algérie refuse les blessés du MNLA et que celui-ci dispose de peu de moyens pour les soigner, les combattants décideront de laisser les soldats blessés dans la ville afin d'être secouru par leur frères d'armes qui étaient en route.
L'armée Malienne ne faisant pas confiance à ses pilotes pour conduire ses avions de guerre, elle a employé des mercenaires Ukrainiens pour faire la tâche. Ne connaissant pas le terrain, et ne disposant d'aucunes données terrestres pour les guider, ces mercenaires ukrainiens bombarderont absolument tout ce qui se trouve dans la ville. Dans ces bombardements aveugles une grande partie des soldats maliens blessés perdront la vie.
Une fois les bombardements finis, l'aviation malienne laissera place au convoi d'Al-Haji Ag Gamou. C'est ainsi que le machiavélisme de l'armée Malienne commencera. Des agents de la SE (services secrets) ayant tout planifié, rassembleront les soldats maliens morts dans les combats contre le MNLA et ceux morts dans les bombardements. L'armée Malienne ligotera leurs mains derrière leur dos. Ensuite ils les aligneront ventre contre terre. Ces cadavres seront ensuite égorgés ou recevront une balle dans la tête. Une fois cela fait, ces agents de la SE prendront ensuite les cadavres en photo pour compléter leur travaille.
Toujours dans sa préparation de cette œuvre macabre, le gouvernement Malien déclarera le 29 Janvier 2012 qu'«A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel'hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.» Après avoir préparé minutieusement son œuvre à Aguelhoc, le Mali essayait de se faire passer honteusement pour la gentille petite brebis innocente. Deux jours plus tard, les agents secrets du Mali publieront sur Facebook et d'autres réseaux sociaux les photos de ces cadavres qu'ils ont eux-mêmes égorgées. La suite le jour suivant on l'a connait: les casses de Kati et de Bamako dans lesquelles la quasi-totalité des familles Tamasheq de ces deux villes seront obligées de s'exiler dans les pays voisins.
Ce travail macabre dans lequel le Mali égorgeait ses propres cadavres est ce qui permettra aujourd'hui au gouvernement machiavélique du Mali d'accuser le MNLA de collision avec l'organisation terroriste AQMI. Mais ce gouvernement qui n'envi rien aux pires que la terre ait connu ne parviendra pas à son objectif car le MNLA dispose aujourd'hui d'une centaine de prisonnier Maliens. Dans la vidéo ci-dessus mise en ligne par TF1, nous pouvons voir certains de ses prisonniers qui ne semblent pas être maltraités.



Le Comité International de la Croix Rouge à même rendu visite à certains de ses prisonniers de l'armée Malienne et n'a noté aucuns sévices à leur encontre. Le Mali ne réussira pas cette campagne mensongère car le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad ne mènera jamais un combat basé sur une quelconque aspiration religieuse. Il suffit juste de se référer aux propos de Mossa Ag Attaher lorsqu'il déclarait le 19 Janvier 2012 que:
"Nous tenons à clarifier que le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad se démarque totalement de tout mouvement islamiste, de tout groupuscule radical dont l'idéologie est basée sur une quelconque vision religieuse. Nous tenons à dire également que nous n'avons pas besoin d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) ou d'un quelconque mouvement religieux pour pratiquer une religion quelconque. Nous nous situons dans un contexte de laïcité conformément à notre histoire, à nos traditions, et à nos cultures. Nous n'avons aucun rapport, ni politique, ni militaire, avec Al Qaeda au Maghreb Islamique. Un de nos combats, s'est aussi dire à tous ceux qui viennent occuper ce territoire avec des ambitions religieuses, des ambitions mafieuses, qu'ils n'ont plus leur place et qu'ils doivent incessamment quitté ce territoire là parce que ça fait partie aussi des missions du MNLA. Il faut que désormais ça soit clair que la politique et la démarche du MNLA est diamétralement opposée à l'idéal que soutiens le groupuscule tel qu'AQMI. Notre logique reste très claire, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad a pour objectif l'autodétermination et l'avènement de la république de l'Azawad. Il n'y a pas de relation entre nous et un quelconque mouvement islamiste, pas seulement le mouvement Ansar Adine, mais tout mouvement dont le fondement, la philosophie est basée sur la religion. Au jour d'aujourd'hui notre préoccupation n'est pas la religion. Notre préoccupation est une préoccupation de survie, [mettre fin] à plus de 50 ans de domination. On ne peut pas avoir de telles ambitions et perdre de temps sur des missions religieuses qui datent de combien d'années lumières. Notre mission est claire, et nous allons y aller sans être distrait par quiconque."





Par Ahmeyede Ag Ilkamassene
++++13 FEVRIER 2012 
Mali / Violences - 
Article publié le : lundi 13 février 2012 - Dernière modification le : mercredi 15 février 2012

Mali : exécutions sommaires à Aguelhoc, selon Paris et Bamako


© RFI

Par Ursula Soares
Dans un entretien accordé ce lundi 13 février 2012 à RFI, Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération, a dénoncé le massacre de près d’une centaine de militaires lors de l’offensive des rebelles touaregs contre Aguelhoc, dans le nord-est du Mali, le 24 janvier dernier. Suite à ces déclarations de Paris, l’armée malienne a confirmé que des exécutions sommaires de soldats mais également de civils ont effectivement été commises.


Il y a eu deux attaques à Aguelhoc, le mercredi 18 janvier et le mardi 24 janvier. Dans les jours qui ont suivi cette deuxième attaque, Bamako a annoncé que des rebelles du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) avaient combattu aux côtés des jihadistes d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) mais n’a pas, à ce moment-là, parlé de massacre ou d’exécutions sommaires.
A l’époque, seules des photos ont circulé sur internet. Des photos de corps d’hommes habillés en tenue militaire mais pas de déclarations officielles. Ce n’est qu’aujourd’hui finalement que Paris assure avoir été informé, la semaine dernière, de ces violences qu’il qualifie d’atroces et d’inadmissibles. Paris a fait état d’une centaine de personnes égorgées ou abattues à Aguelhoc, fin janvier.
Joint par RFI, le colonel Idrissa Traoré, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Mali, a confirmé les exécutions sommaires de militaires mais également de civils. Il ne précise pas le nombre exact de morts. Selon diverses sources contactées par RFI, il y aurait eu entre une soixantaine et une centaine de personnes exécutées. Une commission composée de militaires, policiers et magistrats enquête actuellement sur ce qui s’est passé à Aguelhoc. Elle devrait rendre prochainement son rapport.
 

Idrissa Traoré, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Mali
Il y a eu des exactions lors des deux attaques, des exécutions sommaires. Il y a des photos et des preuves que la commission livrera.
13/02/2012 par Marie-Pierre Olphand
Qui aurait commis ces exactions ?
Bamako pointe du doigt « les gens d'al-Qaïda au Maghreb islamique » sans qu’aucun responsable ne soit désigné nommément. Le colonel Idrissa Traoré parle de « jihadistes d’Aqmi en alliance avec les rebelles touaregs ». Paris, de son côté, parle simplement de méthodes proches de celles d’al-Qaïda.
Les deux attaques d’Aguelhoc ont été revendiquées par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ceux-ci ont reconnu, à demi-mot, qu’il y avait, à leurs côtés, des hommes de la mouvance de l’ex-chef de la rébellion touarègue des années 1990, comme Lyad Ag Ghali, devenu salafiste. Cependant, le MNLA dément tout lien avec Aqmi. Il reconnaît par ailleurs qu’il y a eu de nombreux morts dans les combats qui ont été violents à Aguelhoc mais assure qu’il n’y a pas eu d’exactions. Le porte-parole des rebelles touaregs à Paris, Hama Ag Sid Ahmed assure, depuis que les photos circulent, qu’elles sont en fait de vieux clichés qui n’ont pas été authentifiés.
Joint par RFI, Hama Ag Sid Ahmed donne sa version des faits et dénonce les agissements de l’armée malienne.         

Hama ag Sid’ahmed, porte-parole des rebelles touaregs à Paris.
Nous n'avons égorgé personne ; il n’y avait pas de salafistes au moment des opérations d’Aguelhoc.
13/02/2012 par Marie-Pierre Olphand


Plusieurs groupes opèrent au nord du Mali
On dénombre quatre groupes : deux ont fait allégeance à Bamako ; le troisième s'est déclaré neutre mais n'a pas rendu ses armes et enfin le quatrième groupe, installé à Zakak, a, dès son arrivée, affiché des intentions belliqueuses. C'est le colonel Najim qui est à sa tête et est devenu chef militaire du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), après avoir fait jonction avec les fondateurs du MNA .(Mouvement National de l'Azawad), mouvement créé en octobre 2010. Najim a combattu dans la brigade de Khamis Kadhafi, l'un des fils du colonel Kadhafi, mort au combat.
Depuis le début des hostilités, le MNLA a été rejoint par des déserteurs de l'armée malienne comme Assalat Ag Abi, haut fonctionnaire au ministère de la Défense, et par le commandant Ba Ag Moussa qui était chef des unités spéciales.
Plusieurs autres petits groupes restés au Mali participent aux combats : celui de Yad Ag Ali, un historique de la rébellion touarègue de 90. Rentré dans le rang rapidement, il a servi comme agent consulaire du Mali en Arabie Saoudite et joué les interfaces dans les affaires de prise d'otages. Conseiller municipal du parti Adéma, il s'est aujourd'hui radicalisé en devenant salafiste. Son groupe, qui recrute également chez les Touaregs rentrés de Libye, aurait des contacts irréguliers avec Aqmi.
Autre salafiste : Abdelkrim - de son vrai nom Amada Ag Mama - lieutenant d'Aqmi, il est impliqué dans le trafic de drogue et dans les prises d'otages. C'est lui qui détiendrait les deux Français enlevés à Homburi. Appartenant à un des clans des Iforas, on le dit cousin de Yad. Ses hommes auraient pu commettre les exécutions d'Aguelhok.
Le MNLA entretient des liens avec ces groupes qui mènent des opérations seuls ou en commun contre l'armée malienne.
tags: Mali

Le film d’attaque d’Aguel Hoc par les bandits armés : Les preuves des crimes commises par le MLNA


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Les élèves maîtres, le personnel de l’Institut de formation des maitres (IFM) et quelques habitants d’Aguel hoc doivent aujourd’hui leurs vies sauves grâce au sacrifice ultime du jeune capitaine de l’armée malienne, Sékou Traoré, affectueusement appelé BAD. Le jeune officier d’une trentaine d’année sortant de l’EMIA et ancien leader de l’Association des élèves et étudiants du Mali, a été froidement égorgé par les bandits armés le mardi 24 janvier dernier dans la matinée. Un rescapé sous choc qui a été sauvé par ce brave militaire relate les faits qui confirment les accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité du gouvernement malien contre le MLNA.
Aguel hoc est une localité située à 150 kms de la ville de Kidal dans le cercle de Tessalit à peu prés à 200 Kms d’Algérie (village frontalier Borge). Une petite commune rurale dont les habitants sont majoritairement des tamasheqs sédentaires  et quelques fonctionnaires composés d’enseignants, des régisseurs, des agents de santé et un camp militaire abritant quelques centaines d’élèves. Une zone hostile aux allogènes. 90% de la population vivent du commerce et d’élevage. Deux jours avant l’attaque soit le 16 janvier 2012, des familles tamasheq ont commencé à quitter la ville pour aller s’installer à quelques kilomètres du village sous les tentes. Certains enseignants même ont été avertis par leurs logeurs de la menace d’attaque. Avec l’attaque du camp de Ménaka le mardi  17 janvier 2012, la peur s’est alors installé à Aguel hoc qui fut finalement pris d’assaut le mercredi 18 janvier  2012 à 4 heures 30 du matin  au sud du camp vers le quartier nouveau appelé quartier rouge et d’autres assaillants sont venus du centre ville vers 5 heures pour attaquer l’IFM (Institut de Formation des Maitres) situé à 700 mètres du camp militaire au nord.  Aux environs de 8 heures, les rebelles ont détruit la  centrale téléphonique  de la localité.  L’armée a tenté en vain de réparer l’équipement et fut obligé de recourir aux téléphones satellitaires dont les communications étaient interceptées par les rebelles.  Les échanges de tirs  ont continu jusqu’à 18 heures. Entre temps, aux environs de 16 heures,  les fonctionnaires logés dans la cour de l’IFM  comprenant les administrateurs et quelques enseignants et ainsi que 200 élèves maitres ont été pris en otage par les assaillants qui finiront par faire d’eux un bouclier humain afin de quitter la ville totalement pillée.

Ils se sont repliés dans la brousse avec leurs otages à l’exception du  directeur, Adama Yah Samaké et du directeur des études Boicari Traoré à cause de leurs âges très avancés. Ceux-ci craignant la réplique de l’armée, abandonnés par les bandits sont restés jusqu’au lendemain matin dans le froid. Ce premier raid des rebelles n’a fait qu’un seul mort (un certain Goita promotion 2006) dans le rang des hommes du capitaine Sekou Traoré dit Bad commandant du camp d’Aguel hoc alors que les rebelles déploraient la perte de plus de vingt combattants.

Etant sûrs de la venue du renfort du coté de l’armée, les assaillants sont allés monter des embuscades sur les passages obligés menant à Aguel hoc sur les routes de Gao, de Kidal et de Tessalit.  Ils ont par la suite les otages après les avoir retirées les cartes d’identité sans oublier de les mettre en garde contre de nouvelles attaques sur la ville.
Avec  la psychose d’une nouvelle attaque, les gens ont commencé à quitter la ville en groupe le jeudi 19 janvier 2012 pour rallier Inamzi,  un village situé au sud ouest et à 16 kms  d’Aguel hoc à pied. « Après avoir fait 5 kms, on est parti trouver les bandits devant nous, ils ont fait asseoir à terre tout le monde afin de contrôler l’identité de chacun et c’est le directeur qui était chargé de faire ce travail sous la menace des armes. En fin de contrôle, on a été libéré parce qu’il n’y avait pas de militaire parmi nous.  Arrivé à Inamzi à 20 heures, on s’est installé à l’école fondamentale vers 22 heures 30 et nous attendions des coups de feu, alors on pensa directement à l’arrivée du renfort de l’armée. Le lendemain vendredi 20 janvier, fête de l’armée, de 8 heures à 10, des échanges de tirs se font entendre, un autochtone d’Inamzi nous informe que les bandits ont fait disperser le renfort venu de Gao pour épauler les hommes du capitaine Sekou Traoré et ont brulé deux véhicules et tué  deux soldats. Vers le petit soir, les bandits sont venus s’approvisionner au château d’eau du village Inamzi et en aliments dans les boutiques  au bord de plus 27 véhicules BJ équipés d’armes semi lourdes. Et certains étaient dans les tenues correctes de l’armée et d’autres habillés en taliban histoire de donner une connotation djihadiste et visant à ternir l’image de la religion musulmane comme le montrent les médias occidentaux. La population est restée à l’écart pour les observer impuissamment. Aux environs de 18 heures 30, ils ont quitté sans que l’on ne voie quelqu’un prier parmi eux  à la prière du crépuscule ou 18 heures si réellement c’était des islamistes comme on veut faire croire aux gens » raconte un enseignant d’IFM, M Denon, qui nous a rendu hier visite.

« Après une trêve  de 72 heures observée, le mardi 24 janvier 2012 lorsque nous apprêtions à venir à Kidal dans le camion du maire d’Aguel hoc loué par le HCR (Haut Conseil des Réfugiés)  au moment de l’embarquement, on entendait toujours des bruits de fusils vers le coté d’Aguel hoc. On était au nombre de 75 personnes dans le véhicule sans le directeur général de l’IFM, et cinq enseignants et plus d’une centaine d’élèves maitres bloqués à Aguel hoc. On est arrivés à Kidal à 15 heures  afin d’attendre les autres qui sont restés à Aguel Hoc. Vers le petit soir, nous apprenons la prise du camp et le décès du capitaine   Sékou Traoré et beaucoup de ses éléments » relate-t-il les larmes aux yeux.

Selon notre source, le camp serait tombé dans la main des assaillants parce que les éléments  du capitaine Sékou Traoré dit Bad auraient  épuisé toutes leurs minutions et les convois du ravitaillement de l’armée sont tombés dans les embuscades tendues par le camp ennemi.  Ce brave  capitaine de l’armée qui avait toutes les possibilités de s’enfuir, a préféré la mort que de laisser une partie de patrie entre les mains des mercenaires.  « Le capitaine Sékou a été égorgé alors que ses éléments étaient  fusillés» lâche notre source.  « Je n’oublierai jamais ce digne fils du pays qui partageait le peu qu’il avait avec nous tous. Je me souviens encore  de   la remise de la somme de 100 000 F CFA aux femmes du camp pour les préparatifs de la fête de l’armée du 20 janvier dernier  qui n’a malheureusement pas eu lieu à Aguel hoc pour des raisons que tout le monde connait. Dort en paix Bad, je suis fier de toi et le peuple se souviendra toujours de toi car tu as respecté ton serment », a lâché notre enseignant en sanglot.
Aujourd’hui, il n’y a plus personne à Aguel Hoc devenue une ville fantôme.
Aliou Badara Diarra
Source: L'Indicateur Renouveau

31 JANVIER 2012
Mardi, 31 Janvier 2012 06:00   
Un rescapé de Aguel Hoc confirme la piste islamiste

Le Républicain - Monsieur X, appelons le ainsi puisqu’il veut garder l’anonymat a 35 ans. Il est fonctionnaire depuis quatre ans à Aguelhoc. Il a servi de bouclier humain pour les assaillants  le 18 janvier.  Un miraculé qui a encore le regard hébété, dix jours après l’attaque. Son récit est limpide et confirme que des islamistes ont bel et bien pris part aux combats d’Aguel Hoc. Ecoutons-le plutôt.

« Le 18 janvier je suis réveillé par des coups de feu. Je pense à des tirs d’essai de la part de l’armée, comme c’est souvent le cas. Sauf que ces tirs-ci surviennent à 3h 30. Le matin, je saurai que les tirs visaient l’émetteur local de téléphonie mobile qu’ils perturbent.  Aux coups de feu, répondent, peu après des bruits de larmes lourdes. Mon voisin de chambre que je consulte alors me dit qu’il doit s’agir d’une attaque puisque le camp d’Aguel Hoc, situé à 500 mètres de notre logement,  a connu plusieurs alertes depuis décembre dont la dernière date du 17 janvier. Cette alerte, selon mon voisin, a été prise très au sérieux par les populations qui commenceront à quitter le village. Le départ du grand marabout Ould Badi est du nombre de ces réfugiés.  A partir de 4h du matin, on entend plus que des coups de feu de kalach et des armes lourdes. Tout le bâtiment vibre.

Nous pensons alors que quelqu’un est positionné sur le toit. Nous découvrirons ses chaussures le matin. Je ne sais pas s’il a été tué et son corps ramassé par ses compagnons ou s’il est parti de lui-même. Nous sommes environ 150 dans l’Institut, tous terrés, portes fermées jusque vers midi où deux assaillants sont venus nous déloger de l’aile du bâtiment où sont nos chambres.

Tout le monde est regroupé dans la cour, donc une centaine d’otages gardés par quatre assaillants avec leur kalach et le regard fermé. Leur Toyota BJ est garée tout près avec un autre assaillant derrière le fusil mitrailleur monté sur sa voiture. Il y a un noir et trois peaux blanches - Touareg ou arabes - dont fortement barbu et habillé à l’afghan : pantalon s’arrêtant au mollet, chemise sans col et aux manches longues.

Les assaillants nous ont d’abord délestés de nos téléphones, ordinateurs, argent et vivres.  Le reste de nos équipements (frigo et fauteuils) est tout simplement mitraillé. Le Directeur de l’Ecole et son adjoint ainsi que les femmes de l’école sont relâchés. Les tirs ont cessé dehors.

J’apprends plus tard que l’armée a compris que nous sommes des boucliers humains. Nous sommes amenés en brousse, à environ sept km d’Aguel Hoc. A cet endroit précis, nous sommes remis à un autre groupe d’une trentaine de personnes, toutes barbues et habillées en afghans. Un jeune homme se détache de ce groupe, vient vers nous et nous dit que l’objet de leur lutte c’est la justice et la création d’un Etat islamique. Il nous lance en français : « voyez-vous-même qu’il n’y a pas de justice dans ce pays. Seuls les puissants gagnent.

Les pauvres perdent toujours. Ce qu’il nous faut c’est la charia ». Il ajoute : « si ce n’est pas possible d’avoir cela au Mali, nous l’obtiendrons pour l’Azawad ». Ce prêcheur fait place ensuite à un autre qui continue le sermon en bambara. Devant notre étonnement de le voir s’exprimer en bambara, il nous dit que plusieurs langues sont utilisées par leurs membres : « des langues du Tchad, du Nigeria, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie » et d’autres encore. Il nous demande de prier pour eux et promettent de nous retourner sains et saufs à Gao en cas de victoire. Car dit-il, « c’est l’armée notre cible ».

Il nous exhorte à prendre les armes pour défendre l’islam. « Comme ça vous irez au paradis comme nos morts d’Aguel Hoc ».  Nous prions tous. Après il nous  demande de garder la barbe. Vers 17 heures, nous sommes libres et cherchons à regagner Aguel Hoc. Nous passons la nuit dans un campement, la nuit tombante. Le chef du campement, un Touareg, s’est bien occupé du nous en nous donnant du couscous et du lait. Le lendemain, nous arrivons au village vers 8 heures.

Le Commandant du camp, Sekou Traoré, qui nous cherchait, vint vers nous et nous demanda de vite entrer dans le camp. Il n’y avait qu’une Toyota BJ. Nous ne sommes pas restés longtemps dans le camp puisque les tirs avaient cessé. Dans le village, le 19 janvier j’ai vu des dizaines de corps dans les rues. J’apprends que  l’armée a perdu un garde, un ETA et que quatorze militaires sont blessés ».  

Propos recueillis par Adam Thiam
 

lundi 17 décembre 2012

Mali : Une réponse à la COPAM. Il faut un gouvernement de délégués nationaux révocables et chasser la Franceàfric !

Sur le site de la COPAM, mon commentaire a été validé. Il est
Une réponse à to “DECLARATION DE LA COPAM : Non au coup d’Etat contre les Concertations Nationales Souveraines”
Cousin-e-s, cela fait des années que nous préconisons l’abandon des élections qui ne sont que trucages entre les bandits voleurs au nord et annonce, au sud, du nom du directeur de la plantation.
Nous préconisons un système basé sur l’expérience de tous les mouvements populaires, depuis Spartakos aux cousins enchainés dans les bateaux de la traite, en passant par Thomas Munzer, basé sur les expériences de la Commune de Paris, des révolutions de 1905 et 1917 en Russie, sur les expériences cubaines avant stalinisation et sur l’expérience sankariste de 1983-1987.
Cela debouche sur un sytème appelé DGR, délégation générale révocable.
Il se résume de la façon suivante :
LE PEUPLE EST SOUVERAIN
IL EXPRIME SA VOLONTE EN FORMANT DES GROUPES DE 25 personnes (délégateurs à la base puis délégués) qui désignent, contrôlent et révoquent un délégué de l’étage supérieur.
On a donc
délégué de base
délégué de conseil
délégué-député
délégué-national
délégué international
Ce système REND INUTILE tout autre REGLE CONSTITUTIONNELLE puisque le peuple est SOUVERAIN.
L’étage supérieur commande l’étage inférieur. Mais l’étage inférieur peut révoquer l’étage supérieur.
Nous travaillons activement à la mise en oeuvre de ce système au Togo, au Cameroun et en Côte d’IVoire.
Les freins mis par la formoisie (classe formoise) à la diffusion de ce système sont peu à peu détruits.
Nous vous le préconisons.
Un tel gouvernement de délégués nationaux obtiendrait alors facilement l’obéissance du capitaine Sanogo et de ses officiers légitimistes et patriotes.
Les Maliens du Nord aurait le droit de s’associer entre eux ou avec des délégateurs du Sud pour avoir des délégués.
Les bandits seraient facilement isolés et dénoncés comme faux musulmans par des croyants sincères ennemis de la Riba, des banques et du crédit. Telle est notre position.
Le partage du PIB malien, puis africain en parts égales permettra un ralliement facile de la base trahie des agents Compaoré infiltrés dans le MNLA (qui trahirent leur propre sondage toujours visible sur leur site)
QUANT AUX MERCENAIRES DU QATAR, un pays qui fait la guerre au Mali, ils seront interpellés et traduits comme bandits.
Leurs aveux des crimes de leurs commanditaires banquiers (Qatar, Sarkozy puis Hollande comme hommes de paille et organisateurs) pourront leur valoir un traitement thérapeutique conciliant : leur psychopathologie les incitant à couper les mains des Africains leur vaudra une formation historique complète sur les pratiques du Roi des Belges.
QUANT AUX BANDITS CEDEAO qui voulaient OCCUPER BAMAKO, leurs PEUPLES vont leur régler leur compte…
A COMMENCER PAR LE FASCISTE OUATTARA qui a déporté le président Gbagbo dans une des capitales de l’esclavage batave !
En continuant par l’ASSASSIN…. Blaise Compaoré, le tueur qui devint le pantin de Foccart, Houphouet et Kadhafi…. le tout sous l’égide de la CIA qui libéra (par une fausse évasion) le tueur Charles Taylor et le transfera en Afrique…
En continuant par l’hypocrite pleurnichard Yayi Boni….. celui-là rien n’est jamais de sa faute…
ON EN PROFITERA POUR DEGAGER BIYA, DEBY, BONGO, KABILA, LES AGENTS DGSE DE MAURITANIE, et toute les racailles du nord de l’Afrique : trafiquant M6 fils de H2, racketteurs mafieux Bouteflika, dingo faux musulmans de Ennahda et agents US faux frères faux musulmans de la clique bigote PRO-RIBA de Morsi le tricheur !!!
IL FAUT PREPARER LE GRAND MENAGE !!!!
EN AVANT !!!
La Terre est notre Patrie
Nous vaincrons

Ma réponse était une réaction a cet étrange communiqué de la COPAM dans lequel on ne voit aucun soutien à l'action saine du capitaine Sanogo et, au contraire, une sorte de mise en garde diffuse non explicitée..


DECLARATION DE LA COPAM : Non au coup d’Etat contre les Concertations Nationales Souveraines

Après plus de sept (7) reports des Concertations Nationales, le peuple malien vient d’être témoin d’un véritable coup de théâtre à 48 heures de ces assises. Des soi-disant représentants de la société civile manipulés par d’obscurs commanditaires ont proclamé que les conditions optimales n’étaient pas réunies et ont exigé un nouveau report.
En conséquence, un communiqué rendu public le lendemain au nom des « autorités de la Transition» a reporté sine die les Concertations « à la demande de la société civile ». Par la suite, le Président de la République par intérim fait annoncer que les Concertations sont maintenues avec pour seul changement l’heure d’ouverture. Le même soir un autre communiqué du même Président rejette les dates aux 12, 13 et 14 décembre 2012.
Au beau milieu de ce jeu de théâtre des « autorités de la Transition » une déclaration lue par le Premier Ministre annonce sa démission et celle de son gouvernement le 11 décembre à 4 heures du matin. La COPAM prend solennellement acte de tous ces évènements. Elle dénonce le coup d’Etat rétrograde orchestré contre les Concertations Nationales et exige leur tenue immédiate pour garantir le droit souverain du peuple malien à décider de son propre sort. Alors que le Président de la République par intérim n’a pas cessé de tergiverser quant à leur tenue, le Premier Ministre a fini par proclamer qu’il se passe desdites Concertations Nationales.
Il se préparait à voyager la veille en témoignant de son mépris le plus absolu vis-à-vis de ces assises. Il a de même usé et abusé de l’argent public pour piéger les Concertations Nationales en l’infiltrant une flopée d’associations fantômes destinées à proclamer son droit personnel à présenter sa candidature lors des prochaines élections présidentielles. L’arrestation suivie de la démission de ce personnage est assurément une victoire des forces du changement.
La COPAM réaffirme son soutien patriotique indéfectible aux forces de défense et de sécurité. La lutte doit se poursuivre contre la gestion clanique et l’impunité qui alimentent la corruption et l’instabilité dans notre pays. La COPAM réaffirme que les Concertations Nationales doivent immédiatement se tenir pour mettre fin aux ingérences inadmissibles de la CEDEAO dans les affaires intérieures du Mali et aux querelles de clocher de ses créatures illégales et illégitimes.
La COPAM appelle le peuple malien à se mobiliser plus que jamais pour instaurer à leur place le Conseil National de Transition pour le Changement (CNTC), organe politico-législatif composé de civils et militaires et chargé d’élire en son sein un président de la transition et même un Haut Conseil d’Etat collégial. Les Concertations Nationales Souveraines auront lieu et donneront ainsi naissance à un pouvoir fort capable de défendre les intérêts du peuple malien. Vive la Concertations Nationales Souveraine ! Non à toute intervention des troupes étrangères sur notre sol !
Bamako, le 11 décembre 2012
Pour la COPAM
Le Président Prof. Younouss Hameye DICKO
Voir aussi:
    Déclaration du Parti SADI contre la tentative de Coup d’Etat en Equateur
    Certains secteurs dégénérés de l’armée et de la Police et...
    Pour soutenir le coup d’etat contre le régime Att : « Le MP 22 » porté sur les fronts baptismaux
    Quelques heures après l’annonce de la nouvelle du renversement du...
    Déclaration du Parti SADI suite à la tentative de coup d’état
    Ce lundi 30 avril 2012 notre pays a été victime...


"DEGAGE SONG (On veut un grand ménage)" par Jacqueline Taieb

une chanson écrite et chantée par Jacqueline Taieb


Un ptit bout d'pays
Qui sent bon le jasmin
Tout l'monde est gentil
Personne ne se plaint
Mais tout au fond des coeurs
Y a comme un malaise
Une rage qui gronde
Plus chaude que la braise
Un gamin humilié
Des rêves utopiques,
Dans une région paumée
Loin des rivages touristiques

Se met le corps en flamme,
Plus rien à espérer !
Voilà comment son drame
A tout déclenché




Ils ont crié un jour
"On veut un grand ménage"
Ils n'ont pas fait de longs discours
"
gage !"
Ça faisait trop longtemps
Qu'ils tournaient la même page
Sans respect ni argent
"Dégage !"


Ils étaient si nombreux
Sur l'avenue Bourguiba,
Le soleil au-dessus d'eux,
Sans armes contre les rois
Dont Carthage est le temple
Carthage libérée
Ils ont donné l'exemple
Au monde entier !
Ca r'ssemble à un miracle
Mais ça n'en est pas un
Il n'y a plus d'obstacles
Quand tous ne forment qu'un
A présent sur la planète
Plus personne ne demand'ra,
"La Tunisie, c'est où ?"
"c'est quoi ?"

Ils ont crié un jour
"On veut un grand ménage"
Ils n'ont pas fait de longs discours

"Dégage !"
Ça faisait trop longtemps
Qu'ils tournaient la même page
Sans respect ni argent
"Dégage !"



J'ai connu Jacqueline Taieb.... hier.


  • Taieb Jacqueline Yannick je suis marxiste aussi mais ça fait des années que je n'ose plus le dire . Anyway, tu parles d'analyse, mais pas de plan . Quel est il ?
  • Taieb Jacqueline Yannick je suis une artiste incapable d'agir autrement qu'avec des mots et des notes . But I'm with you !
  • Yanick Toutain Taieb Jacqueline Yannick je suis marxiste aussi mais ça fait des années que je n'ose plus le dire . Anyway, tu parles d'analyse, mais pas de plan . Quel est il ?
    IL EST MARQUE SUR LE MUR PREM
    http://www.facebook.com/groups/477589055613136/permalink/477590918946283/
    Pour la révolution anti-esclavagiste (troupes France Europe USA HORS d'AFRIque)
    1000 euros pour tous les Terriens dès 14 ans + 500 pour -14
    La délégation générale révocable et des GOUVERNEMENTS du peuple (délégués révocables par 25 et sans élection) ....
    Abolition des actions, des diplômes, des droits d'auteur.
    Investissement démocratique (300 euros par mois) sans dividende ni profit par acte citoyen
    4 révolutions sociales
    2 révolutions scientifique et philosophique
    Une révolution pédagogique.
    Voici quel est l'appel que nous avons lancé et qui débouche sur la création de c...Afficher la suite
  • Taieb Jacqueline G REGARDE TA PAGE, C TROP COMPLIQU2 POUR MOI MAIS CA , CA ME PARLE: MAIS COMMENT LE METTRE EN PRATIQUE ET DISTRIBUER LE POGNON AUX OUBLIES DE LA TUNISIE ? http://www.causes.com/causes/565942-nationaliser-les-biens-illegalement-acquis-des-trabelsi-ben-ali-et-leurs-allies
    www.causes.com
    Pour créer le premier fonds d'indemnisation des chômeurs en Tunisie 1. Des mill...Afficher la suite
  • Yanick Toutain @Taieb Jacqueline Yannick je suis une artiste incapable d'agir autrement qu'avec des mots et des notes . But I'm with you !

    Dans la grille POST marxiste que j'ai DECOUVERTE, la LUTTE des STRATES est le VRAI moteur de l'Histoire (même si la lutte des c
    lasses existe avec PLUS de classes)
    En tant qu'artiste vous êtes membre
    1° de la STRATE des Innovants et de la couche Créateurs d'art, à côté de la couche Découvreurs et de la couche Inventeurs....
    2° d'une classe ou des couches voisines
  • Yanick Toutain REGARDEZ LA DATE
    Mise en ligne le 17 janv. 2011

    http://revolisationactu.blogspot.com/2011/01/lempire-secroule-la-tunise-et-la...

    La Tunisie
    Et l'Algérie
    L'Empire s'écroule
    Par les foules

    Les compradores
    Bourreaux de morts
    Tuent par violence
    Foules immenses

    Les Ben Ali
    Sont des harkis
    Bouteklika
    Et sa mafia

    Valets larbins
    France à fricains
    Tuent sans remords
    Pour trois pièces d'or

    Mais la foule devient bloc
    Et son organisation
    Rendra l'espoir comme un roc
    Pour la révolisation

    Mais la foule délégateurs
    Affirmera sa volonté
    Sort fini des ces chômeurs
    Un espoir, un bel été

    La Côte d'Ivoire
    Donna l'espoir
    Fut le signal
    International

    Les ONUCI
    Fascistes ennemis
    Nous réunirent
    Contre le pire

    Et leurs menaces
    Laissèrent des traces
    De notre union
    Révolution

    Le coup d'Etat
    De Ouattara
    La RTI
    Nous réunit

    Mais la foule devient bloc
    Et son organisation
    Rendra l'espoir comme un roc
    Pour la révolisation

    Mais la foule délégateurs
    Affirmera sa volonté
    Sort fini des ces chômeurs
    Un espoir, un bel été

    La Tunisie
    Et l'Algérie
    L'Empire s'écroule
    Par les foules

    Du sud au nord
    Malgré les morts
    L'Afrique debout
    Sous les coups

    A Abidjan
    Et à Oran
    De Tunisie
    Jusqu'en C. I.

    Le continent
    Devient géant
    Et les vautours
    Ont leurs derniers jours

    La Tunisie
    Et l'Algérie
    L'Empire s'écroule
    Par les foules

    http://www.youtube.com/watch?v=onoGP-4XP38
  • Yanick Toutain @Taieb Jacqueline Yannick je suis une artiste incapable d'agir autrement qu'avec des mots et des notes . But I'm with you !
    COUSINE....... VOUS POUVEZ DEJA CHANTER !!!!
    http://www.youtube.com/watch?v=onoGP-4XP38
  • Yanick Toutain Cousine, je viens de vous inscrire sur un mur animé par un jeune cousin brukinabé Rap Alternance..... pendant que vous me "parliez" j'ai vu un clic j'aime félicitant un petit texte que j'avais écrit.... C'est le COUSIN Elvira Zint qui venait de le découvrir. Il concerne les Tunisiens qui ne veulent plus des fachos mais sans accepter de PARTAGER.... J'avais écrit ça le 10 décembre....
    +++++
    Si les gens mentent
    Quelle catastrophe
    C'est qu'ils se vantent
    J'en fait des strophes
    De posséder
    Des biens concrets
    De posséder
    Tous ces objets
    Ils les regardent
    Et se rassurent
    Mais le jour tarde
    Un jour si pur
    Fin des mensonges
    Fin des barbares
    Les vers les rongent
    Pour leur départ
    Troupes vers le Nord
    Fuiront ensemble
    Leurs cerveaux morts
    Cerveau qui tremble
    Libération
    Du continent
    Nos émotions
    IL EST BIEN TEMPS !
  • Taieb Jacqueline http://www.youtube.com/watch?v=WTBQ3tThMks
    www.youtube.com
    Réalisation : Andrée GESUELE-MARINO & Marc MARINO Remerciements : Serge LAINÉ (N'hésitez pas à en parler à vos ami(e)s et à partager le lien)
  • Yanick Toutain Le 20 décembre, les femmes du Togo sont dans les rues pour en finir avec le tyran ..... FAITES CONNAITRE CELA !!!