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lundi 20 mars 2017

Claude Perdriel (soutien d'Emmanuel Macron) menace ceux qui font circuler l'article Historia de Rémi Kauffer "Quand la CIA finançait la construction européenne"

par Yanick Toutain
REVACTU
20/3/2017

"De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains,
par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie,
versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels
à tous les mouvements pro-européens,

 parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill
ou du Français Henri Frenay.
Leur but, contenir la poussée soviétique...
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance intérieure,
fondateur du mouvement Combat,

arbore une forme intellectuelle éblouissante
 malgré sa surdité de l’oreille droite et sa récente opération de l’estomac.
Pourtant, il n’a plus que trois mois à vivre.
En ces jours de mai 1988, il me parle de l’Europe
dans son appartement de Boulogne-sur-Seine.(...)



"Frenay me confie, avec il est vrai
d’infinies précautions de langage, son ultime secret :
 l’aide financière occulte de la CIA
via l’American Committee for United Europe
-
 le Comité - à l’Union européenne des fédéralistes dont il a été le président.
 Pour reconstituer cette filière inédite,
il me faudra une quinzaine d’années.
Un jeu qui en valait la chandelle puisqu’il me permet d’ouvrir,
pour les lecteurs d’ Historia,
 la porte d’un des compartiments les plus secrets de la guerre froide...

"Ainsi l’opération American Committee, la plus importante, et de loin menée, par l’Agence en Europe pendant la guerre froide, se trouve-t-elle justifiée par l’Histoire."

"Et de fait, à partir de novembre 1950,
l’ACUE va financer secrètement à hauteur de 600 000 euros
l’une des initiatives majeures de Frenay et des fédéralistes de gauche :
la création à Strasbourg,
en parallèle du très officiel Conseil de l’Europe,
d’un Congrès des peuples européens,
aussi appelé Comité européen de vigilance.
"
"
 En douze ans, la Compagnie aura quand méme versé aux européanistes de toutes tendances l’équivalent de 50 millions d’euros sans étre jamais prise la main dans le sac !"

Rémi Kauffer"

363° fortune de France : Claude Perdriel et sa famille

J'APPELLE TOUS LES BLOGUEURS A FAIRE COMME MOI EN REPRODUISANT INTEGRALEMENT L'ARTICLE QUE CLAUDE PERDRIEL TENTE DE DETRUIRE
AU SERVICE DE LA CIA..... ET DE MACRON......


François Asselineau n'est pas très courageux.
Par une mise en demeure du 17 mars 2017, l’avocat de Sophia Publications, la société éditrice du magazine Historia, a exigé que nous retirions du site Internet de l’UPR la reproduction de l’article « Quand la CIA finançait la construction européenne » de Rémi Kauffer, figurant dans le numéro 675 (mars 2003), que François Asselineau a montré en direct dans le journal de 20h de TF1 du 13 mars.La loi nous oblige à obtempérer.
Nous signalons que ce texte était vieux de 14 ans (édition de mars 2003) et qu’il figurait depuis plusieurs années sur le site Internet d’Historia, auquel notre article renvoyait.
Nous signalons que ce dossier de Rémi Kauffer n’est plus disponible sur le site d’Historia et cela prétendument « pour des raisons techniques ». Le lien est ici : http://www.historia.fr/parution/mensuel-675
Pour un parti UPR qui se réclame d'un criminel en série - Charles de Gaulle coupable de dizaines millions de morts d'enfants en Afrique, la lâcheté ne devrait pas être de mise.
Il est vrai qu'il est le pantin de service - comme Mélenchon, Poutou, and co pour valider une imposture électorale.... pantin pleurnichant de ne pas avoir accès à TF1 ce soir alors qu'il est leur complice.....

A peine Claude Perdriel, au service de la CIA, hausse les sourcils que François Asselineau  se couche en se censurant lui-même.
L'explication de la censure scandaleuse (et totalement délirante à l'heure d'internet) se trouve peut-être dans ce paragraphe qui laisse d'étranges soupçons sur le véritable parcours de Claude Perdriel
Deuxième secousse au milieu des années 1960. L’étau de la presse américaine (le New York Times et la revue gauchiste Ramparts ) se resserre sur une des filiales du " trust " Braden-Meyer, le Congrès pour la liberté de la culture o๠se côtoyaient des intellectuels antitotalitaires européens de haute volée - Denis de Rougemont, Manhès Sperber, Franz Borkenau, Ignazio Silone, Arthur Koestler ou, par éclipses, Malraux et Raymond Aron. Financé par la CIA au travers de la Fondation Fairfield, le Congrès édite en français l’une de ses revues les plus prestigieuses, Preuves . Jouant la transparence, Braden jette alors son pavé dans la mare. " Je suis fier que la CIA soit immorale ", déclare-t-il en 1967 au journal britannique Saturday Evening Post , auquel il confie des révélations sensationnelles sur le financement occulte par la CIA du Congrès pour la liberté et sur le rôle d’Irving Brown dans les milieux syndicaux. Silence radio, en revanche, sur le soutien aux mouvements européanistes, le secret des secrets...

Quant à Asselineau il aurait très bien pu placer suffisamment de commentaire à l'intérieur de l'article pour rendre ridicule la plainte des éditions Sophia
D'autant plus qu'il avait de quoi commenter en utilisant la traduction que l'UPR a faite d'un article Daily Telegraph
 L’European Youth Campaign, une branche du Mouvement européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington. Son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial. Lorsqu’il était à la tête du Mouvement européen, Joseph Retinger, d’origine polonaise, avait essayé de mettre un frein à une telle mainmise et de lever des fonds en Europe ; il fut rapidement réprimandé.
 Les dirigeants du Mouvement européen – Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l’ancien premier ministre belge, Paul-Henri Spaak – étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des États-Unis fut tenu secret. L’argent de l’ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d’affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain.(source UPR)


Voici donc l'article tel qu'il est encore en ligne sur le site Comité Valmy (que nous ne soutenons évidemment pas) et le communique de Asselineau - qui se vante de soutenir le criminel assassin d'Africains Charles De Gaulle et ses institutions esclavagistes



COPIE PROVENANT DU SITE DU COMITE VALMY QUI N'A PAS CENSURE L'ARTICLE
NB Les gras dans l'article sont ajoutés ici par REVACTU YT

Quand la CIA finançait la construction européenne - Par Rémi Kauffer
Source : Historia 2003

jeudi 1er décembre 2016, par Comité Valmy

Le Comité Valmy contribue à populariser des analyses diverses montrant le rôle moteur de l’impérialisme étatsunien dans le développement depuis la seconde guerre mondiale, de l’euro-dictature supranationale et atlantiste. Dans cette démarche pédagogique, nous publions ce texte datant de 2003 de Rémi Kauffer. Il me semble souhaitable cependant d’y ajouter une précision : tout en laissant à Rémi Kauffer la responsabilité de sa vision idéologique qui transparait dans son article : " Tout commence à l’automne 1948. Déjà coupée en deux, l’Europe vit sous la menace d’une invasion totale par l’armée rouge"... j’ajoute simplement qu’en réalité, rien ne commence véritablement en 1948. Le processus idéologique pour imposer une Europe fédérale est déjà entrepris entre les deux guerres mondiales.
Mais surtout pendant l’occupation allemande, les dirigeants américains hostiles à Charles de Gaulle, à Jean Moulin, à l’alliance des gaullistes et des communistes, au CNR etc., ont choisi le fédéralisme pour imposer ultérieurement, leur domination sur notre continent et le monde entier. Ils sélectionnent ainsi et rassemblent un vaste personnel politique apte à la vassalisation - idéologiquement ou moyennant finance - qu’ils utiliseront aprés la libération et, dont les successeurs sont toujours au pouvoir en France, aujourd’hui encore. Frenay le vichystorésistant dont le rôle réel reste à éclaircir, travaille au fédéralisme européen dès le début des années 40, ainsi que beaucoup d’autres. CB.

Mise en ligne par Comité Valmy :

janvier 2010
De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique...
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance intérieure, fondateur du mouvement Combat, arbore une forme intellectuelle éblouissante malgré sa surdité de l’oreille droite et sa récente opération de l’estomac. Pourtant, il n’a plus que trois mois à vivre. En ces jours de mai 1988, il me parle de l’Europe dans son appartement de Boulogne-sur-Seine. De cette Europe fédérale dont il a révé en vain entre 1948-1954. De la dette aussi que, en cas de succès, le Vieux Continent aurait contracté envers les Américains, ceux notamment du " Comité ". Et d’insister une fois, deux fois, dix fois, tandis que moi, je m’interroge : pourquoi diable ce mystérieux " Comité " revient-il à une telle fréquence dans nos conversations ? Pourquoi ? Mais parce que Frenay me confie, avec il est vrai d’infinies précautions de langage, son ultime secret : l’aide financière occulte de la CIA via l’American Committee for United Europe - le Comité - à l’Union européenne des fédéralistes dont il a été le président. Pour reconstituer cette filière inédite, il me faudra une quinzaine d’années. Un jeu qui en valait la chandelle puisqu’il me permet d’ouvrir, pour les lecteurs d’ Historia, la porte d’un des compartiments les plus secrets de la guerre froide...
Tout commence à l’automne 1948. Déjà coupée en deux, l’Europe vit sous la menace d’une invasion totale par l’armée rouge. Au " coup de Prague " en février, vient de succéder en juin le blocus de Berlin. Un petit cénacle de personnalités de l’ombre jette alors les bases de l’American Committee for United Europe, l’ACUE - son existence sera officialisée le 5 janvier 1949 à la maison de la Fondation Woodrow-Wilson de New York. Politiques, juristes, banquiers, syndicalistes vont se méler au sein de son conseil de direction. De hautes figures gouvernementales aussi comme Robert Paterson, le secrétaire à la Guerre ; James Webb, le directeur du budget ; Paul Hoffman, le chef de l’administration du plan Marshall ; ou Lucius Clay, le " proconsul " de la zone d’occupation américaine en Allemagne.
Bien tranquilles, ces Américains-là ? Non, car la véritable ossature de l’ACUE est constituée d’hommes des services secrets. Prenez son président, William Donovan. Né en 1883 à Buffalo, cet avocat irlando-américain au physique de bouledogue, surnommé " Wild Bill " par ses amis, connaît bien l’Europe. En 1915, il y remplissait déjà une mission humanitaire pour le compte de la Fondation Rockefeller. Deux ans plus tard, Donovan retrouvait le Vieux Continent pour y faire, cette fois, une Grande Guerre magnifique. Redevenu civil, " Wild Bill " va se muer en missus dominicus du gouvernement américain. Ses pas d’émissaire officieux le portent vers l’Europe pour des rencontres parfois imprévues. En janvier 1923, alors qu’ils goûtent un repos bien mérité, sa femme Ruth et lui devront ainsi subir une soirée entière les vociférations d’un autre habitué de la pension Moritz de Berchtesgaden. Dix-sept ans plus tard, l’agité, un certain Adolf Hitler, s’est rendu maître de la partie continentale de l’Europe, et c’est " Wild Bill " que Franklin Roosevelt, inquiet, dépéche à Londres s’enquérir auprès de Winston Churchill du potentiel britannique face à l’avancée nazie.
En juin 1942, Donovan, homme de confiance du président démocrate pour les affaires spéciales, crée l’Office of Strategic Services (OSS), le service secret américain du temps de la Seconde Guerre mondiale dont il devient le chef et qu’il quittera à sa dissolution, en septembre 1945, sans perdre le contact avec l’univers du renseignement : " Wild Bill " tisse des liens privilégiés avec la Central Intelligence Agency, la CIA, créée officiellement le 15 septembre 1947 par une loi sur la sécurité nationale signée par le successeur de Roosevelt, Harry Truman.
Prenez le vice-président de l’ACUE Walter Bedell Smith, ancien chef d’état-major d’Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale puis ambassadeur des Etats-Unis à Moscou. A partir d’octobre 1950, celui que ses amis surnomment le " Scarabée " ( beetle en anglais) va prendre les commandes de la CIA. 1950, c’est justement l’année o๠des universitaires comme Frederick Burkhardt et surtout William Langer, historien à Harvard, lancent la section culturelle de l’ACUE. Ces deux proches de Donovan ont servi autrefois dans les rangs de l’OSS. Langer en a dirigé le service Recherche et Analyse et, excellent connaisseur de la politique française, a méme commis après-guerre un ouvrage savant qui s’efforçait de dédouaner Le Jeu américain à Vichy (Plon, 1948).
Prenez surtout Allen Dulles. A l’été 1948, c’est lui qui a " inventé " le Comité avec Duncan Sandys, le gendre de Churchill, et George Franklin, un diplomate américain. Principal associé du cabinet de juristes Sullivan & Cromwell, Dulles n’impressionne guère de prime abord avec ses fines lunettes, ses éternelles pipes de bruyère et ses vestes en tweed. Sauf qu’avec ce quinquagénaire, un maître espion entre dans la danse.
Retour à la case Seconde Guerre mondiale. Chef de l’OSS à Berne, Dulles noue en février 1943 des contacts avec la délégation de Combat en Suisse. Un temps, il assurera méme le financement du mouvement clandestin. " Coup de poignard dans le dos du général de Gaulle ", s’insurge Jean Moulin au nom de la France libre. " Survie de la Résistance intérieure menacée d’étranglement financier ", rétorque Frenay. Pensant d’abord à ses camarades dénués de moyens, aux maquisards en danger, il ne voit pas pourquoi Combat devrait se priver d’un argent allié versé, c’est convenu, sans contrepartie politique. Cette " affaire suisse " va empoisonner un peu plus encore ses rapports avec Moulin.
En 1946, Dulles démissionne des services secrets... pour en devenir aussitôt l’éminence grise, prenant une part prépondérante à la rédaction du texte de loi présidentiel sur la sécurité nationale. Cofondateur à ce titre de la CIA (pour les initiés : l’Agence ou mieux, la Compagnie), Dulles pense qu’en matière d’action clandestine, privé et public doivent conjuguer leurs forces. C’est lui qui a déjà inspiré, par l’intermédiaire de ses amis du Brook Club de New York, le versement des subsides de grosses sociétés américaines à la démocratie chrétienne italienne menacée par un parti communiste surpuissant. En 1950, il va reprendre officiellement du service comme bras droit du Scarabée d’abord, comme son successeur à la téte de la CIA ensuite - de février 1953 à septembre 1961. Record de longévité d’autant plus impressionnant que son frère aîné John Forster Dulles, restera, lui, ministre des Affaires étrangères de 1953 à sa mort de maladie en mai 1959.
Etonnant creuset que l’ACUE, o๠des personnalités de la haute société et/ou de la CIA côtoient les dirigeants de la puissante centrale syndicale American Federation of Labor, l’AFL, dont ils partagent l’aversion du communisme. Exemples : David Dubinsky, né en 1892 à Brest-Litovsk, en Russie, dirige le Syndicat international de la confection pour dames (ILGWU) : 45 000 adhérents à son arrivée en 1932, 200 000 à la fin des années 1940 ! Ennemi acharné des nazis hier (les syndicalistes proches de l’ACUE sont presque tous juifs), c’est aux commies , les " cocos ", qu’il en veut dorénavant. Jay Lovestone aussi. Conseiller politique de l’AFL, ce Lituanien d’origine sait de quoi il parle : avant sa brutale exclusion puis sa lente rupture avec le marxisme, il fut, entre 1925 et 1929, le secrétaire général du PC américain ! Autre recrue de choix du Comité, Arthur Goldberg, le meilleur juriste de l’AFL. Futur secrétaire au Travail du président Kennedy puis juge à la Cour supréme, Goldberg, né en 1908, a dirigé l’aile syndicale de l’OSS. A ce titre, il fut en son temps le supérieur hiérarchique d’Irving Brown, son cadet de deux ans. Brown, représentant de l’AFL pour l’Europe et grand dispensateur de dollars aux syndicalistes modérés du Vieux Continent. Puisant dans les fonds secrets de la toute jeune CIA, laquelle finance depuis 1946 toutes les opérations anticommunistes de l’AFL, ce dur à cuire ne ménage pas, par exemple, son soutien à Force ouvrière, la centrale syndicale née fin 1947 de la scission de la CGT (lire " Derrière Force ouvrière, Brown, l’ami américain " dans Historia n° 621 de décembre 1997). Pure et dure, la ligne Brown contraste d’ailleurs avec celle, plus nuancée, de la CIA. A la Compagnie, on aurait préféré que les non-communistes restent dans le giron de la CGT, méme contrôlée par le PCF...
C’est qu’au-delà des hommes, il y a la stratégie d’ensemble. Face à l’Union soviétique, Washington développe deux concepts clés : le containment (l’endiguement) et plan Marshall. L’idée du containment , revient à un diplomate russophone, George Kennan, qui la développe dès juillet 1947 dans un article de la revue Foreign Affairs : " L’élément majeur de la politique des Etats-Unis en direction de l’Union soviétique doit étre celui d’un endiguement à long terme, patient mais ferme, des tendances expansionnistes russes. "
Le plan Marshall, lui, porte la marque de son inventeur le général George Marshall, chef d’état-major de l’US Army pendant la guerre, et désormais ministre des Affaires étrangères du président Truman. En apportant une aide massive aux pays d’Europe ruinés, les Etats-Unis doivent, selon lui, faire coup double : un, couper l’herbe sous le pied des partis communistes par une hausse rapide du niveau de vie dans les pays concernés ; deux, empécher leur propre industrie de sombrer dans la dépression en lui ouvrant de nouveaux marchés.
Pour le tandem Marshall-Kennan, pas de meilleur outil que la CIA (lire l’interview d’Alexis Debat, page 51). Et c’est naturellement un autre ancien de l’OSS, Franck Wisner Jr, qu’on charge de mettre sur pied un département autonome spécialisé dans la guerre psychologique, intellectuelle et idéologique, l’Office of Policy Coordination ! Si ce bon vieux " Wiz " ne fait pas partie du Comité, ses hommes vont lui fournir toute la logistique nécessaire. Mais chut ! c’est top secret... * (voir note à la fin du texte)
L’ACUE allie sans complexe une certaine forme de messianisme américain avec le souci de la défense bien comprise des intéréts des Etats-Unis. Messianique, cette volonté bien ancrée de mettre le Vieux Continent à l’école du Nouveau Monde. Phare de la liberté menacée, l’Amérique a trouvé, la première, la voie d’une fédération d’Etats, succès si resplendissant que l’Europe n’a plus qu’à l’imiter... Cet européanisme made in Washington comporte sa part de sincérité : " Ils m’appellent le père du renseignement centralisé, mais je préférerais qu’on se souvienne de moi à cause de ma contribution à l’unification de l’Europe ", soupire ainsi Donovan en octobre 1952.
De sa part de calcul aussi. Car en décembre 1956, trois mois avant sa mort, le méme Donovan présentera l’Europe unie comme " un rempart contre les menées agressives du monde communiste ". En d’autres termes, un atout supplémentaire de la stratégie américaine conçue par Marshall, Kennan et leurs successeurs : construire l’Europe, c’est remplir un vide continental qui ne profite qu’à Staline, donc, en dernier ressort, protéger les Etats-Unis.
Ajoutons une troisième dimension. Dans l’esprit des hommes de la Compagnie, rien de plus noble qu’une action clandestine au service de la liberté. Tout officier de la CIA le sait : les Etats-Unis sont nés pour une bonne part du soutien des agents de Louis XVI, Beaumarchais en téte, aux insurgés nord-américains. Ainsi l’opération American Committee, la plus importante, et de loin menée, par l’Agence en Europe pendant la guerre froide, se trouve-t-elle justifiée par l’Histoire.
Pour chaleureuse qu’elle soit, l’amitié franco-américaine ne saurait toutefois distendre le " lien spécial " entre Grande-Bretagne et Etats-Unis. En foi de quoi, Comité et Compagnie tournent d’abord leur regard vers Londres. Hélas ! Churchill, battu aux législatives de 1945, ronge ses griffes dans l’opposition. Le nouveau secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères, Ernest Bevin, a bien proclamé le 2 janvier 1948 aux Communes : " Les nations libres d’Europe doivent maintenant se réunir. " N’empéche que ses collègues du cabinet travailliste et lui repoussent avec horreur la perspective d’une véritable intégration continentale. Non pas que Bevin craigne de s’affronter aux communistes : deux jours après son discours de janvier, il créait un organisme clandestin de guerre idéologique, l’Information Research Department. Ce méme IRD qui, jugeant La Ferme des animaux et 1984 plus efficaces que mille brochures de propagande, va contribuer à diffuser partout dans le monde les oeuvres de George Orwell. Mais la carte Europe unie, alors là , non !
Cette carte, Churchill la joue-t-il de son côté par conviction profonde ou par aversion pour ses rivaux politiques de gauche ? Le fait est que le 19 septembre 1946 à Zurich, le Vieux Lion appelle à un axe anglo-franco-allemand, élément majeur selon lui d’une " espèce d’Etats unis d’Europe ". Qu’en mai 1948, Duncan Sandys, taille aux mesures de son homme d’Etat de beau-père le Congrès européaniste de La Haye. Qu’en octobre 1948, Churchill crée l’United European Movement - le Mouvement européen. Qu’il en devient président d’honneur aux côtés de deux démocrates-chrétiens, l’Italien Alcide De Gasperi et l’Allemand Konrad Adenauer, et de deux socialistes, le Français Léon Blum et le Belge Paul-Henri Spaak. Malheureusement pour les " amis américains ", cette tendance " unioniste " ne propose, à l’exception notable de Spaak, que des objectifs européens limités. Reconstruction économique et politique sur une base démocratique, d’accord, mais sans transfert, méme partiel, de souveraineté.
Le Comité et la tendance " fédéraliste ", dont Henri Frenay émerge comme la figure emblématique, veulent, eux, aller beaucoup plus loin. Aux heures les plus noires de la Seconde Guerre mondiale, Frenay, patriote mondialiste, a conçu l’idée d’un Vieux Continent unifié sur une base supranationale. En novembre 1942, révélera quarante ans plus tard Robert Belot dans le remarquable travail sur Frenay qui vient de lui valoir l’habilitation à diriger des recherches à l’Université, le chef de Combat écrivait au général de Gaulle qu’il faudrait dépasser l’idée d’Etat-Nation, se réconcilier avec l’Allemagne après-guerre et construire une Europe fédérale. Logique avec lui-méme, Frenay se jette dès 1946 dans cette croisade européaniste aux côtés d’Alexandre Marc. Né Lipiansky à Odessa en 1904, ce théoricien du fédéralisme a croisé la trajectoire de Frenay à Lyon en 1941, puis après-guerre. A rebours de l’européanisme de droite inspiré des thèses monarchistes maurrassiennes ou du catholicisme social, les deux amis s’efforcent de gauchir le fédéralisme français alors fort de " plusieurs dizaines de milliers d’adhérents ", ainsi que me l’assurera l’ancien chef de Combat en 1988.
Orientée à gauche, l’Union européenne des fédéralistes, l’UEF, est créée fin 1946. Elle va tenir son propre congrès à Rome en septembre 1948. Frenay en devient le président du bureau exécutif, flanqué de l’ex-communiste italien Altiero Spinelli, prisonnier de Mussolini entre 1927 et 1937 puis assigné à résidence, et de l’Autrichien Eugen Kogon, victime, lui, du système concentrationnaire nazi qu’il décortiquera dans L’Etat SS (Le Seuil, rééd. 1993). A ces trois dirigeants d’atténuer le profond malaise né de la participation de nombreux membres de l’UEF au congrès de La Haye, o๠Churchill et son gendre Sandys les ont littéralement roulés dans leur farine " unioniste ".
Faut-il choisir entre le Vieux Lion et le pionnier de la Résistance intérieure française à l’internationalisme si radical ? Perplexité au Comité, donc à la CIA. Pour Churchill, sa stature d’homme d’Etat, d’allié de la guerre, sa préférence affichée pour le " grand large ", les Etats-Unis ; contre, son refus acharné du modèle fédéraliste si cher aux européanistes américains et bientôt, ses violentes querelles avec le très atlantiste Spaak. En mars 1949, Churchill rencontre Donovan à Washington. En juin, il lui écrit pour solliciter le versement de fonds d’urgence (très riche à titre personnel, l’ancien Premier ministre britannique n’entend pas puiser dans sa propre bourse). Quelques jours plus tard, Sandys appuie par courrier la demande de son beau-père : de l’argent, vite, sinon le Mouvement européen de Churchill s’effondre. Comité et CIA, la principale bailleuse de fonds, débloquent alors une première tranche équivalant à un peu moins de 2 millions de nos euros. Elle permettra de " préparer " les premières réunions du Conseil de l’Europe de Strasbourg, qui associe une assemblée consultative sans pouvoir réel à un comité des ministres statuant, lui, à l’unanimité.
Pour soutenir leurs partenaires du Vieux Continent, ACUE et CIA montent dès lors des circuits financiers complexes. Les dollars de l’oncle Sam - l’équivalent de 5 millions d’euros entre 1949 et 1951, le méme montant annuel par la suite - proviennent pour l’essentiel de fonds alloués spécialement à la CIA par le Département d’Etat. Ils seront d’abord répartis sous le manteau par les chefs du Mouvement européen : Churchill, son gendre, le secrétaire général Joseph Retinger, et le trésorier Edward Beddington-Behrens. En octobre 1951, le retour de Churchill à Downing Street, résidence des premiers ministres anglais, ne tarira pas ce flot : entre 1949 et 1953, la CIA va en effet verser aux unionistes l’équivalent de plus de 15 millions d’euros, à charge pour eux d’en redistribuer une partie à leurs rivaux de la Fédération, la tendance de droite du fédéralisme français, laquelle reverse ensuite sa quote-part à l’UEF. Sommes substantielles mais sans commune mesure avec la manne que l’appareil stalinien international, le Kominform, investit au méme moment dans le financement souterrain des PC nationaux et des innombrables " fronts de masse " : Fédération syndicale mondiale de Prague, Mouvement de la paix, mouvements de jeunes, d’étudiants, de femmes...
Pour Frenay, c’est clair : l’Europe fédérale constitue désormais le seul bouclier efficace contre l’expansionnisme communiste. Mais comment aller de l’avant quand le nerf de la guerre manque si cruellement ? L’UEF n’est pas riche. Son président encore moins, dont la probité est reconnue de tous - après son passage au ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, Frenay, ancien officier de carrière sans fortune personnelle, a quitté l’armée au titre de la loi Diethelm de dégagement des cadres. Comme au temps de " l’affaire suisse ", le salut financier viendra-t-il de l’allié américain ? Oui, assurent dès l’été 1950 les hommes de l’ACUE à un représentant français de l’UEF en visite à New York. Conforme à la position officielle du gouvernement américain en faveur de l’intégration européenne, leur aide ne sera soumise à aucune contrepartie politique ou autre, condition sine qua non aux yeux d’Henri Frenay. Et de fait, à partir de novembre 1950, l’ACUE va financer secrètement à hauteur de 600 000 euros l’une des initiatives majeures de Frenay et des fédéralistes de gauche : la création à Strasbourg, en parallèle du très officiel Conseil de l’Europe, d’un Congrès des peuples européens, aussi appelé Comité européen de vigilance.
S’associeront à ce projet des socialistes (Edouard Depreux), des religieux (le père Chaillet, fondateur de Témoignage chrétien ), des syndicalistes, des militants du secteur coopératif, des représentants du patronat et méme... des gaullistes tels Michel Debré ou Jacques Chaban-Delmas. Mal conçue médiatiquement, l’affaire échoue de peu. Raison de plus pour accentuer le soutien financier, oeuvre du secrétaire général de l’ACUE, Thomas Braden. Connu pour ses opinions libérales, cet ami du peintre Jackson Pollock, n’a pas hésité quand Donovan, son ancien patron à l’OSS, lui a demandé de quitter la direction du musée d’Art moderne de New York.
En juillet 1951, Frenay effectue à son tour le voyage des Etats-Unis sous les auspices du Congrès pour la liberté de la culture - une organisation que nous retrouverons bientôt. L’occasion de rencontrer les dirigeants du Comité et ceux de la Fondation Ford (mais pas ceux de la CIA avec lesquels il n’entretiendra jamais de rapports directs) pour leur faire part des besoins matériels des fédéralistes. Message reçu " 5 sur 5 " par les Américains...
A cette date, Braden ne figure plus parmi les dirigeants officiels de l’ACUE. En vertu du principe des vases communicants, l’agent secret esthète vient en effet de rejoindre Dulles à la CIA. Les deux hommes partagent cette idée de bon sens : face aux communistes, ce ne sont pas les milieux conservateurs qu’il faut convaincre, mais la gauche antistalinienne européenne, dont Frenay constitue un des meilleurs représentants. Braden va plus loin : " Comme l’adversaire rassemblé au sein du Kominform, structurons-nous au plan mondial par grands secteurs d’activité : intellectuels, jeunes, syndicalistes réformistes, gauche modérée... ", plaide-t-il. D’accord, répond Dulles. Naît ainsi la Division des organisations internationales de la CIA. Dirigée par Braden, cette direction centralise, entre autres, l’aide de la Compagnie via l’ACUE aux fédéralistes européens. En 1952, l’American Committee for United Europe finance ainsi l’éphémère Comité d’initiative pour l’assemblée constituante européenne, dont Spaak sera président et Frenay, le secrétaire général.
Brouillés avec la " Fédération ", leur rivale de droite qui servait jusque-là d’intermédiaire pour le versement des fonds CIA-ACUE par le truchement du mouvement churchillien, les amis de Frenay sont très vite au bord de l’asphyxie. Pour parer à l’urgence, Braden, virtuose du financement souterrain au travers de fondations privées plus ou moins bidon, va, cette fois, mettre en place une procédure de versements directs aux fédéralistes de gauche par des antennes para-gouvernementales américaines. A Paris, plaque tournante des opérations de la CIA en Europe avec Francfort, on opérera par le biais de l’Office of Special Representative, conçu à l’origine pour servir d’interface avec la toute jeune Communauté européenne du charbon et de l’acier (Ceca), ou de l’US Information Service (USIS). Par la suite, un bureau ACUE proprement dit sera ouvert.
Comme Jean Monnet, président de la Ceca, Frenay caresse, en cette année 1952, l’idée d’une armée européenne, pas décisif vers l’Europe politique selon lui. L’ACUE approuve chaudement. Prévue par le traité de Londres de mars 1952, cette Communauté européenne de défense comprendrait - c’est le point le plus épineux -, des contingents allemands. Reste à faire ratifier le traité par les parlements nationaux. Frenay s’engage avec enthousiasme dans ce nouveau combat. Pour se heurter, une fois encore, à de Gaulle, qui refuse la CED au nom de la souveraineté nationale et, déjà , du projet ultrasecret de force atomique française, ainsi qu’aux communistes, hostiles par principe à tout ce qui contrarie Moscou. D’après les éléments recueillis par Robert Belot - dont la biographie du chef de Combat devrait sortir ce printemps au Seuil -, Frenay demandera méme à l’ACUE de financer l’édition d’une brochure réfutant... les thèses gaullistes sur la CED.
Staline meurt en mars 1953. L’année suivante, Cord Meyer Jr, un proche de la famille Kennedy, remplace Braden à la téte de la Division des organisations internationales de la CIA. Mais 1954 verra surtout cet échec cuisant des européanistes : l’enterrement définitif de la CED. Découragé, Frenay abandonne alors la présidence de l’Union européenne des fédéralistes. A partir d’octobre 1955, les " amis américains " reportent donc leurs espoirs sur un nouveau venu, le Comité d’action pour les Etats-Unis d’Europe de Jean Monnet. Lié à Donovan et surtout à l’ambassadeur américain à Paris, David Bruce, un proche de Franck Wisner, Monnet est trop fin connaisseur du monde anglo-saxon pour accepter directement les dollars de la CIA. Compte tenu de sa prudence de Sioux, l’aide américaine à son courant européaniste devra emprunter d’autres voies. En 1956, Monnet se voit ainsi proposer l’équivalent de 150 000 euros par la Fondation Ford. Une offre qu’il décline, préférant que cet argent soit versé au professeur Henri Rieben, un économiste et universitaire suisse pro-européen qui vient d’étre nommé chargé de mission aux Hautes Etudes commerciales de Lausanne. Rieben utilisera ces fonds en toute transparence financière pour créer un Centre de recherches européen.
En 1958, le retour du général de Gaulle, radicalement hostile aux thèses fédéralistes, annihile les derniers espoirs de l’UEF et de ses amis américains. Dissolution de l’ACUE dès mai 1960 puis cessation des financements occultes par la CIA s’ensuivent. En douze ans, la Compagnie aura quand méme versé aux européanistes de toutes tendances l’équivalent de 50 millions d’euros sans étre jamais prise la main dans le sac ! Mais pourra-t-on préserver longtemps le grand secret ?
La première alerte éclate dès 1962. Trop précise sur les financements américains, une thèse universitaire sur les mouvements européanistes doit étre " enterrée " d’urgence en Angleterre. Ce remarquable travail est l’oeuvre du fils d’un camarade de résistance de Frenay, Georges Rebattet, créateur en avril 1943 du Service national maquis. Georges Rebattet, le successeur en 1952 de Joseph Retinger comme secrétaire général d’un Mouvement européen dont il a d’ailleurs assaini pour une bonne part le financement.
Deuxième secousse au milieu des années 1960. L’étau de la presse américaine (le New York Times et la revue gauchiste Ramparts ) se resserre sur une des filiales du " trust " Braden-Meyer, le Congrès pour la liberté de la culture o๠se côtoyaient des intellectuels antitotalitaires européens de haute volée - Denis de Rougemont, Manhès Sperber, Franz Borkenau, Ignazio Silone, Arthur Koestler ou, par éclipses, Malraux et Raymond Aron. Financé par la CIA au travers de la Fondation Fairfield, le Congrès édite en français l’une de ses revues les plus prestigieuses, Preuves . Jouant la transparence, Braden jette alors son pavé dans la mare. " Je suis fier que la CIA soit immorale ", déclare-t-il en 1967 au journal britannique Saturday Evening Post , auquel il confie des révélations sensationnelles sur le financement occulte par la CIA du Congrès pour la liberté et sur le rôle d’Irving Brown dans les milieux syndicaux. Silence radio, en revanche, sur le soutien aux mouvements européanistes, le secret des secrets...
Ultime rebondissement à partir de juin 1970, quand le conservateur anglais pro-européen Edward Heath arrive à Downing Street. A sa demande, l’Information Research Department lance une vaste campagne pour populariser sous le manteau l’européanisme dans les médias et les milieux politiques britanniques. En 1973, l’Angleterre fait son entrée dans le Marché commun ; le 5 juin 1975, 67,2 % des électeurs britanniques ratifient la décision par référendum. Dans ce renversement de tendance en faveur de l’Europe, un homme s’est jeté à corps perdu : nul autre que le chef de la station de la CIA de Londres, Cord Meyer Jr. Ce bon vieux Cord qui remplaçait vingt ans plus tôt son copain Braden à la téte de la Division des organisations internationales de la Compagnie.
Par Rémi Kauffer *
27 février 2003

Mise en ligne Comité Valmy :

janvier 2010
*Une erreur nous est signalée dans le paragraphe ci-dessous, par un ami Québécois.
Pour le tandem Marshall-Kennan, pas de meilleur outil que la CIA (lire l’interview d’Alexis Debat, page 51). Et c’est naturellement un autre ancien de l’OSS, Franck Wisner Jr, qu’on charge de mettre sur pied un département autonome spécialisé dans la guerre psychologique, intellectuelle et idéologique, l’Office of Policy Coordination ! Si ce bon vieux " Wiz " ne fait pas partie du Comité, ses hommes vont lui fournir toute la logistique nécessaire. Mais chut ! c’est top secret...

NOTE

L’Office of Policy Coordination a été créé en 1948 et a été fusionné avec l’OSS en 1952 pour créer le Directorate of Plans. C’est Frank Gardiner Wisner qui y travaillait et non pas son fils Frank George Wisner connu sous le nom de Frank Wisner Jr.

C’est le fils Frank George Wisner qui a épousé Christine de Ganay ancienne épouse de Pal Sarkozy et belle-mère de Nicolas Sarkozy.

Au lieu de Franck Wisner Jr, il aurait fallu écrire Frank Gardiner Wisner.
Cordialement
François Gauthier




C'EST POUR DETRUIRE LES ARCHIVES QUE PERDRIEL A RACHETE HISTORIA

On comprend pourquoi Claude Perdriel a racheté Historia.
Pour fabriquer une fausse histoire au service de la CIA

Claude Perdriel seul propriétaire de « Historia », « L’Histoire », « Le Magazine littéraire » et « La Recherche »

Malgré les difficultés que connaît son hebdomadaire « Challenges », le groupe de presse de Claude Perdriel grandira de quatre nouveaux mensuels culturels.



Claude Perdriel, l’actuel propriétaire de l’hebdomadaire Challenges et du mensuel Sciences et Avenir, va racheter totalement le groupe Sophia, société éditrice des mensuels La RechercheHistoriaLe Magazine littéraire et L’Histoire, qu’il détenait déjà à 50 %.
Le montant précis de la transaction reste encore confidentiel, mais le patron de presse a affirmé, jeudi 23 juin, que « les actionnaires sortants [Thierry Verret, Gilles Gramat et Maurice Szafran] quitteront Sophia avec un bénéfice de 30 % par rapport à ce qu’ils avaient mis au départ. Pour 100 euros mis, ils en récupéreront 130 ».
En avril 2014, Claude Perdriel avait racheté la moitié de Sophia au milliardaire François Pinault, tandis que le trio composé de Thierry Verret, Gilles Gramat et Maurice Szafran avait acquis l’autre moitié. Le montant de la transaction n’avait pas été révélé. Puis une augmentation de capital d’1,5 million d’euros à part quasi-égale avait été souscrite en 2014.

Mutualisations
« Je leur ai fait une offre qui sera effective et réalisée à partir du 11 juillet », a expliqué M. Perdriel, le temps de recevoir l’aval du tribunal de commerce de Paris, car le groupe de presse culturel est sorti depuis fin mai d’un redressement judiciaire. « En principe, cela va se faire », ajoute celui qui deviendra donc le détenteur de la totalité des parts du groupe.
Quelles sont les raisons qui ont poussé M. Perdriel à cette acquisition ? « Ce sont tout d’abord quatre beaux journaux. La Recherche et L’Histoire sont des mensuels reconnus par la communauté scientifique. Historia s’adresse au grand public et date de 1909. Le Magazine littéraire est celui qui souffre le plus de la concurrence, mais je me suis rappelé qu’à mes 20 ans, ma passion était la littérature », confie-t-il, comme une sorte de retour aux sources. Ses motivations ne sont pas pour autant uniquement affectives.
Même s’il reste toujours endetté à hauteur de 1,5 million d’euros, le groupe Sophia aurait réalisé « 300 000 euros de gains en 2015 ». De plus, Claude Perdriel espère faire des économies en rapprochant les services d’abonnements, de fabrication et de distribution de ses différentes publications. « Maurice Szafran restera aux commandes sur Sophia », annonce-t-il, tout en promettant de ne supprimer aucun poste.


LA PROTESTATION DE ASSOLINEAU




LA RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE EN MARCHE = La direction du magazine HISTORIA censure son propre numéro 675 de mars 2003 sur le rôle de la CIA dans la construction européenne et met en demeure l‘UPR d‘en supprimer la reproduction

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Par une mise en demeure du 17 mars 2017, l’avocat de Sophia Publications, la société éditrice du magazine Historia, a exigé que nous retirions du site Internet de l’UPR la reproduction de l’article « Quand la CIA finançait la construction européenne » de Rémi Kauffer, figurant dans le numéro 675 (mars 2003), que François Asselineau a montré en direct dans le journal de 20h de TF1 du 13 mars. La loi nous oblige à obtempérer.
Nous signalons que ce texte était vieux de 14 ans (édition de mars 2003) et qu’il figurait depuis plusieurs années sur le site Internet d’Historia, auquel notre article renvoyait.
Nous signalons que ce dossier de Rémi Kauffer n’est plus disponible sur le site d’Historia et cela prétendument « pour des raisons techniques ». Le lien est ici : http://www.historia.fr/parution/mensuel-675


== HISTORIA CENSURE HISTORIA ==  La direction du magazine Historia a retiré de son site en ligne le dossier CIA de mars 2003 qui y figurait pourtant depuis des années. Le motif invoqué pour cette soudaine censure est que ce dossier n’est plus disponible « pour des raisons techniques ». La présentation de ce dossier encore en ligne continue cependant à préciser que « Entre 1949 et 1959, les États-Unis vont s’efforcer de contrer les Soviétiques en finançant largement la construction européenne »…

Nous signalons que notre article qui en assurait la promotion et la reproduction figurait sur notre site upr.fr depuis le 13 mars 2014, il y a donc plus de 3 ans.
Si l’avocat de la société éditrice du magazine Historia nous demande soudain de le supprimer après tant d’années de mise en ligne, c’est parce que François Asselineau, alors que démarre la campagne pour l’élection présidentielle, a commencé à faire naître un débat aussi salutaire que nécessaire sur le rôle de la communauté du renseignement américain dans la construction européenne et sur la proximité de certains « pères fondateurs » avec l’administration américaine.
Il mérite d’être précisé ici qu’un « agent de la CIA » n’est pas la même chose qu’un « employé de la CIA » ; certains journalistes ne semblent pas conscients de cette différence.
Dans un éditorial, la rédaction d’Historia a tenu à se désolidariser de façon alambiquée du contenu même du texte de Rémi Kauffer (sans même citer le nom du journaliste).
Nous exprimons notre impatience à connaître sa réaction face à l’article – basé sur des archives déclassifiées – d’Ambrose Evans-Pritchard « Des fédéralistes européens financés par des chefs de l’espionnage américain » (Daily Telegraph, 19 septembre 2000).
Nous continuerons à informer les Français sur ce sujet important, qui permet de comprendre les origines et objectifs de la construction européenne. Nous allons d’ailleurs prochainement publier de nouvelles sources.
Pour finir, il est utile de préciser que le propriétaire de la société Sophia Publications (et donc d’Historia) est, depuis juin 2016, l’industriel et homme de presse Claude Perdriel, soutien officiel de la candidature d’Emmanuel Macron.
Bureau National de l’UPR
18 mars 2017


ASSELINEAU CENSURE LUI MEME
LE VERITABLE FILLONGATE EN AFRIQUE

lundi 24 octobre 2016

Mark C.Toner Supports ISIS Timber Sycamore Health Organization White Helmets but.... is wary of its leader, suspected of.... terrorism and banned from US


James Le Mesurier
creator of the health service
 ISIS Al Nosra Front
Jabhat Fateh al-Sham
by Yanick Toutain
REVACTU
October 24, 2016



White Helmets "$ 23 million through USAID". "Boris Johnson evoked in a video twitted by the Foreign Office late September his "pride" to provide them support 32 million pounds (half of the aid they receive)".


The White Helmets created by the James Le Mesurier a contractor (with all the characteristics of a criminal member of a private MI6) are an auxiliary agency of the terrorist plot Timber Sycamore :  ISIS Al Nosra Front  Jabhat Fateh al-Sham
They are health aids ISIS-Al Nosra
They are received as heroes in France.
Their terrorist leader Rahed Saleh on October 19.
While their militias pro Qaradawi accomplices request and receive municipal halls in France by members of the auxiliary mayors terrorist group - Young Leaders.
This "Young Leaders" group who recruited Alain Juppe a year before Hillary Clinton seems to be the main lobby of the terrorist plot Timber Sycamore Europe.
Their main activity at the moment - to share receive terrorist auxiliares health DAECH Al-Nosra - is to organize the reception of millions of potientiels militia of pro-capitalist revolution against Europe.
What follows is a breathtaking video where Toner explains -in language "diplomatic" - a group can be admirable when its main leader is suspected of terrorism


MATT LEE VS  MARK C. TONER (White House)


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Transcript here https://www.state.gov/r/pa/prs/dpb/2016/04/256667.htm it can be seen how the govt supports terrorists and their health organization but wary of the leader suspected of terrorism .... ... And then last thing – and this is about the attacks that occurred, I believe yesterday, on the Syrian Civil Defense station in al-Atareb, Syria. The United States is appalled by Monday’s multiple aerial strikes, reportedly by the Assad regime, on a Syrian Civil Defense station in the town of, as I noted, al-Atareb in Aleppo province, where at least five members of the civil defense are believed to have been killed and many more innocent people were injured. This attack fits with the Assad regime’s abhorrent pattern of striking first responders, over 100 whom – of whom have been killed in action. Many are killed in so-called double-tap strikes, where warplanes return to a strike zone after first responders have gathered to assist victims, and the Syrian Civil Defense station in al-Atareb was reportedly hit five times on Monday. We condemn in the strongest terms any such attacks and we urge Russia to use its influence and press the Assad regime to fulfill its commitments under UNSCR 2254 and immediately stop any further attacks of this nature. We also commend the heroic members of the Syrian Civil Defense who’ve saved more than 40,000 people by serving as impartial emergency responders on the front lines performing search and rescue missions following brutal attacks often perpetrated by the Assad regime and its allies. And the United States will continue to support this group and their courageous and tireless efforts to protect the Syrian people. That’s it. Matt. QUESTION: On the last one -- MR TONER: Yes, sir. QUESTION: -- you commend this group, you’re going to continue to support them, and yet you revoked the visa of their leader. I don’t – that makes zero sense to me. MR TONER: Well -- QUESTION: What – what’s exactly going on? MR TONER: Well, I mean, this group, and I would precisely make that -- QUESTION: Yeah, but this is the guy who is the leader of this group who the head of USAID lionized in a – and her – that she lauded him -- MR TONER: Sure. Sure. QUESTION: -- in a speech at the event that he was supposed to be accepting -- MR TONER: Sure. QUESTION: -- an award that he couldn't get here for because the State Department canceled his visa while he was in the middle – while he was in midair, presumably, over the Atlantic so that when he arrived at Dulles, he was promptly thrown on the next plane back to Turkey. And now here you are talking about how wonderful his group is. I just don’t understand how it works. MR TONER: So a couple responses. One is, unfortunately, we can’t speak to individual visa cases. I think broadly speaking, though, on any visa case we are constantly looking at new information, so-called continually vetting travel or records. And if we do have new information that we believe this – an individual -- QUESTION: But -- MR TONER: -- let me finish – would pose a security risk, we’ll certainly act on that. I can’t speak again specifically to this case, but what I can talk about is this group. And this group, as I said, has saved some 40,000 lives, that are first responders, they operate in a combat zone, and the fact that they’re being singled out and hit by the Syrian regime is, frankly, cause for a concern. And we do support this group. We do support their efforts to save lives in what is admittedly a very complex and convoluted battlefield scene. And to speak to your broader – to say that this group’s – which I think is the implication of your question, that they somehow have ties to -- QUESTION: No, I’m not suggesting that at all. MR TONER: Then – okay. QUESTION: I’m saying that it just strikes me as a bit odd that you’re saying that this group is wonderful and does such a great job and you’re commending them for their heroism, and yet, this – you’re doing this just 10 days after the leader of this group, who was supposed to be – who got his visa revoked and wasn’t allowed to travel here. I understand there was an attack that killed some of its members, and I know that that’s the immediate cause of it -- MR TONER: Right. QUESTION: -- but it just strikes me as being a bit inconsistent if you say that this group is wonderful, and yet, you also ban its leader from coming to the States to collect an award for which – and you say you’re going to continue to support the group. I mean, if you have reason to revoke his visa, that he could be a security threat or something like that, why would you continue to support -- MR TONER: But again – but again, I’m trying to separate this individual from the group, which we believe is -- QUESTION: All right. So the guy is – you’re saying that basically he is suspect but his group is not? MR TONER: Well, again, I can’t speak to the specific allegations against him, Matt. QUESTION: Well, not if I -- MR TONER: No, I’m sorry, I – my hands are tied too but -- QUESTION: All right. The other thing -- MR TONER: -- but yes, we’re not condemning the group in any way whatsoever. QUESTION: Off -- MR TONER: We believe it’s doing good work. QUESTION: Could I -- QUESTION: (Off-mike.) QUESTION: If he is the leader of the group, how do you support this group and he is not allowed to get into the States? This is the question. MR TONER: I understand that and all I can say is that -- QUESTION: How can you separate the leader of the group from the group? MR TONER: Well, he’s one individual in the group. QUESTION: But the leader of the group. MR TONER: And any individual – again, I’m broadening my language here for specific reasons, but any individual in any group suspected of ties or relations with extremist groups or that we had believed to be a security threat to the United States, we would act accordingly. But that does not, by extension, mean we condemn or would cut off ties to the group for which that individual works for. QUESTION: Okay. It just seems a little odd. QUESTION: Could I just follow up on the group? Which group is -- MR TONER: Sophisticated. (Laughter.) QUESTION: I mean, they are a civil defense group, right? They are -- QUESTION: The White Helmets? QUESTION: Who are -- MR TONER: The White Helmets. So this is a group -- QUESTION: White Helmets. Okay, I understand. MR TONER: So, yeah, this is the Syrian Civil Defense Group. Yeah. QUESTION: Do you know – I understand about the White Helmets. Do you know who finances them, how they operate, who are they supported by, what kind of organization they have? How do you get your information from them and so on? MR TONER: Well – well, I can say we provide them with -- QUESTION: We – you do know a little bit. MR TONER: Well, I can tell you that we provide, through USAID, about $23 million in assistance to them. QUESTION: Right. MR TONER: I can say that they’ve saved over 40,000 lives, as I just mentioned at the – in the topper by acting as first responders. They go into combat zones, they save people after attacks. We’ve seen no action on the part of this group writ large that indicates in any way that they’re nothing but an impartial group that – like any humanitarian organization – works across lines of control and is in contact with a range of groups to facilitate their life-saving efforts. And that’s – again, we’ve talked about this the last couple days. Aleppo is -- QUESTION: I understand that. MR TONER: -- a very complex situation. We understand that. And for these groups to operate, they have to be able to operate within the milieu on which they’re working. QUESTION: Mark, but can you ask for some – I mean, this just seems bizarre to me. You’re giving this guy and his group $23 million. Yes, they do good work, they save lives, but you’ve revoked his visa for some reason and you won’t say why and it just doesn’t make any sense. Why is the U.S. taxpayer supporting a group whose leader you have banned from coming to the States? MR TONER: Well, I mean, look, I’m always willing to try to get more information. QUESTION: Please. MR TONER: In this case, I’m a bit restricted by the fact that this is -- QUESTION: Just – well, I know, but it just -- MR TONER: I can’t talk about a specific visa. QUESTION: To the average person, I don’t think this makes any sense. Anyway, I wanted to ask you about something else that you started with -- MR TONER: Sure.

mercredi 28 septembre 2016

False Flag in France ISIS Terrorists are French army in disguise. Startling evidence of the terrorist conspiracy by the CIA NRBC in France


WEDNESDAY, SEPTEMBER 28, 2016

Terrorists ISIS Saumur is the French army in disguise.Startling evidence of the terrorist plot by the CIA NRBC in France(ameliorated Google translation)


by Yanick Toutain
09/28/2016


"with a camera tripod propaganda room, laptop, a kitchenette, a cot" And yet "theIslamist propaganda literature and a representation of a flag DAECH". The police are particularly concerned about the "presence of an elongated ground wearing a protective suit with gas mask"
as well as "another gas mask on the wall 
with behind a transparent plastic curtain "(Canard Enchaîné Chained Duck 09/28/2016)

Wednesday afternoon [21 September 2016]
Employees of an integration partnership
just clearing brush land located near the Saint-Hilaire-des-Grottes,
at the exit of Saint-Hilaire-Saint-Florent on the road to Gennes.
The key that will open the portal does not.
They borrow another entry
and see an unmarked white truck which then left the scene.
As they found it strange, they alert the national police.
On site, it finds material at least suspect:
a flag Daesh, audio and video equipment,
a generator, newspapers in Arabic ...
In short, objects that may suggest a terrorist hideout.
Courrier de l'Ouest Western Mail of 22/9 that the national media has barely reported)



Since last Wednesday, the French press has disguised the explosive information published Thursday, September 22 by the Mail Western Saumur the French army creates ISIS hideouts in France.

THE CIA NERBC CREATES ISIS HIDEOUTS
WITH FLAG AND CAMERA
CLAIM FOR ATTACKS


ISIS is a CIA agency created by Obama and Clinton on April 8, 2013. It was the evidence. We even have the email from Hillary Clinton. "Organize Train And Arm" with the list of financial and organizers, Qatar, Saudi Arabia, Turkey and Jordan for training camps.
People informed that the truth does not bother is no surprise that the French army makes ISIS hideouts.
This is the method of the Algerian army for the alleged fight against FIS and GIA: FLN military disguised as terrorists to murder revolutionary opponents.

MAIN ROUGE SAUMUR A TERRORIST
GENERAL ARNAUD DE NICOLAZO BARMON

CHIEF TERRORIST ISIS HAS SCREWED 

The French army has ISIS flags, the French army of the Islamic propaganda, the French army has ISIS gas masks.

A call from the sub-prefect to the general commanding the Saumur Military Schools (EMS) helps push a sigh of relief.The material was deposited by the military's Joint Centre for Nuclear, Radiological, Biological and Chemical in formation. They in fact use the caves as driving range. (Western Mail 09.22.2016)
We now understand the strange impunity since 2013 the murderer of Chokri Belaid, the Franco-Tunisian who recruited the Kouachi terrorists.
Terrorists are a fabrication of the CIA in Syria, Tunisia, Iraq, Afghanistan.
We knew that the DGSE finance terrorists in Mali - € 20M in jihadist Iyad Ag Ghaly.
yesterday that the French army had just learned was "distancing" with his friends the MNLA terrorists.
So we now evidence that, on French territory there are ISIS hideouts created by terrorist thugs CDNBC.

ASSELINEAU WANTS TO INVESTIGATE INSTEAD OF DISSOLVE
PARLIAMENT AND THE CIA-NRBC


The UPR demanded that night a parliamentary inquiry. François Asselineau is a political charlatan trying to save the old Gaullist regime rotting.

In this heavy context, the least we can say is that this strange case of Saumur falls particularly badly.
Is it necessary to emphasize that the mere possession of false flags Daesh is a shocking fact - even shocking - from a French military school, especially that such detention is unrelated - c is the least we can say! -. With the same stated purpose of NRBC SoCIA detention false flags Daesh a military school, unexpectedly discovered in a cache located near a church with video material, obviously opens the door to the worst suspicions on the preparation of operations ... "false-flag", so to say! the discovery of Saumur can only strengthen the camp of those who think that the terrorist attacks could be manipulated to terrorize the population French, to pick on scapegoats, and to keep France indefinitely under emergency rule.

ISIS FALSE FLAGS BY THE CIA-NRBC

An "inquiry"?
Since the case came to light by the unexpected arrival of a team of Bushmen, who made haste to flee three unidentified people in a white van, the Royal Commission will in particular clarify the following points:
  • Is it common for military exercises are held in a cave hideout of disused appearance?
  • Why none of the usual reporting procedures of civil and military authorities has she been respected?
  • How can we justify the flight of these three people in the supposed part of a military exercise?
  • Who were these fugitives?
  • What happened to following the alleged military exercise, and interrupted? A summer he went once journalists left?
  • What precisely were used false flags Daesh and Arabic newspapers to teach radiological decontamination methods, nuclear and chemical?
  • What were these tabloids?
  • Hence the false flags from? How an official military school she could get them? Other state government agencies have they and why?
This is a joke: it is a revolution that is needed to stop the Elysee terrorists.
In January 2012, General Puga and Sarkozy launched the MNLA Ansar Dine AQIM terrorist attacks in Mali. 82 dead aguelhok January 24, 2012 with the help of ATT president of Mali who coordinated the terrorist attack at the satellite phone.
In January 2013, General Puga and Holland have resettled in northern Mali MNLA their protected terrorists and October 2013, the jihadist Iyad Ag Ghaly of Ansar Dine (by paying € 20m reward for his crimes impunity +)

HOLLAND WANTED TO INSTALL ISIS DAMASCUS

On September 2, 2013 Holland wanted Obama's green light to install ISIS Damascus overthrowing Bashar Al Assad (who helped Sarkozy to assassinate Gaddafi in exchange for support in the repression against the Syrian revolution)
On October 9, 2015 last, Holland, General Puga, General Beth have commissioned the Ansar Dine jihadist Samorogouan to attack the police in Burkina Faso. An attempt to save the coup Diendéré to restore the old regime Compaoré by the RSP regiment.
It was 16 minutes of recording on the phone for organizing attacks police stations and police by Guillaume Soro, number 2 of the Ivory Coast, protected from Fabius Sarkozy and Hollande
Terrorists are the puppets of the CIA and DGSE.
We now have evidence that ISIS groups in France are nothing other than the French army in disguise.

ARTICLE DUCK CUT
MINIMIZE oddly SCANDAL

False terrorists were real military

The Interior Ministry has made a scare but no one is touted for fear of triggering laughter. September 21 late afternoon, panic Place Beauvau: an "Urgent" telegram informs the office of the Minister of the discovery, in the region of Saumur (Maine-et-Loire), of "a clandestine laboratory, linked an Islamist terrorist activity ", stashed in a church partly disused but still used by traditionalist Catholics.
Jesus, Mary and Joseph!
Alerted pat bordering the parishioners funny ride intrigued tumble chickens. In their report, the officials thus describe the layout of the sanctuary: "presence at the entrance to the cave of a generator, lighting system" "Inside," a room with propaganda. camera tripod, laptop, a kitchenette, a cot "and yet" the Islamist propaganda literature and a representation of a flag ISIS. "the police are particularly concerned about the" presence of a elongated ground wearing a protective suit with gas mask "as well as" another gas mask hanging on the wall behind a transparent plastic curtain "as soon as the information goes, the commotion fighting. A safety perimeter is established. So deminers Nantes are called in, while the prosecutor and the deputy prefect of Saumur personally go there, escorted by the local director of public safety and its counterpart judicial Police. Stop lacked the cavalry! While demining service is about to happen, all these people learn, amazed, it was actually an exercise organized by the Joint Forces Centre Nuclear, Radiological, Biological and Chemical . They are all soldiers who tinkered in their corner until the flag ISIS, never prevent anyone in the prefecture, in the police or the prosecutor. Imagine the scene if the police action took place while the privates were full exercise within the church ... The process of Saumur did seize all the material and ordered the military to be interviewed. She will talk Grande Muette?

DOCUMENT
1 / OBJECT DISCOVERY SPACE CAN BE RELATED TO LABORATORY CIANDESTIN RELATED TO ISLAMIC TERRORIST ACTIVITY.
2 / DATE: September 21, 2016
3 / LOCATION: SAUMUR CITY (49400) JOINT DELEGATE OF SAINT HILAIRE ST FLORENT, RUE LEOPOLD PALUSTRE
WHILE WERE MINE CLEARANCE SERVICES ABOUT TO ARRIVE, we learned that the SITE WAS IN FACT USED BY THE MILITARY