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vendredi 11 février 2011

14 janvier 2011-11 février 2011 La Révolution Tunisienne salue la Révolution Egyptienne

Il s'est écoulé moins d'un mois pour que le tsunami anti-esclavoisie franchisse la distance Tunis-Le Caire.
Les fascistes étasuniens des années 60 appelaient cela la théorie des dominos. Pour les néo-marxistes qui avaient pronostiqué depuis 1993 l'irruption du formariat, du prolétariat de la formation, sur la scène révolutionnaire anti-capitaliste mondiale, le processus n'a rien de surprenant. Ce n'est que l'application de la loi du développement inégal et combiné de Léon Trotsky.
Après la vague patriotique panafricaine suivant le 16 décembre et la défense de la Côte d'Ivoire contre le putsch de Ouattara-Ban Ki Moon, nous nous attendions même à ce qu'un maillon casse aussi en Afrique du centre.
Demain,c 'est Alger qui va résonner des cris "DEGAGE". Mais ce sera le criminel Bouteflika qui sera incité à faire ses valises.
Aujourd'hui, ce sont les rues de Tunis qui voient la joie sur les visages. Même cette proto-formoisie compradore et ces proto-formois chômeurs qui tentaient d'oublier les exclus du poème de Wala Kasmi poussent des cris de joie !

Explosion de joie à Tunis après le départ de Moubarak, danses et concert de klaxon

(source le Parisien) Il y a moins d'un mois l'avenue Bourguiba de Tunis était le théâtre de la dernière répression du régime agonisant du président Ben Ali, vendredi soir elle a explosé de joie en apprenant la chute du "pharaon égyptien".
"C'est formidable! Deux dictateurs sont tombés en moins d'un mois!" exulte Nouredine, un étudiant de 23 ans. Son copain Ahmed: "A qui le tour maintenant?"
La nouvelle du départ d' s'était répandue comme une traînée de poudre, mais deux heures après qu'il ait jeté l'éponge, ils étaient encore des milliers à Tunis à chanter, danser, crier, klaxonner.

Un concert assourdissant de klaxons a salué la nouvelle donnée au Caire par le vice-président égyptien Omar Souleimane. Ce dernier venait de déclarer que le raïs avait quitté ses fonctions et remis le pouvoir à l'armée.
Au fil des minutes, le flot a grossi sans cesse. Des drapeaux égyptiens se mêlaient à des drapeaux tunisiens.
Un hélicoptère de l'armée survolait l'avenue dans une indifférence quasi-générale, tandis que la foule convergeait vers l'ambassade d'Egypte.
Le mouvement de contestation déclenché en Tunisie à la mi-décembre a provoqué la chute le 14 janvier du président , et donné le signal de mouvements de protestations dans plusieurs pays arabes.
Une immense clameur a soudain retenti appelant cette fois les Algériens "à faire tomber le régime de leur président" : "Oh peuple d'Algérie, révolte toi contre Bouteflika", crient en coeur un groupe de manifestants.
L'opposition algérienne a appelé à manifester samedi dans plusieurs villes du pays pour "changer le système", mais les autorités ont interdit toute marche dans Alger.
A Tunis, on est fier. Des youyous de femmes fusent de toute part, tandis que des jeunes dansent en chantent l'hymne national tunisien.
"Bouazizi (Mohammed, le jeune vendeur de fruits et légumes tunisien qui s'était immolé par le feu, et dont la mort a déclenché les émeutes qui ont conduit à la chute du régime de Ben Ali) repose toi bien, ton martyre a fait tomber deux dictateurs, Ben Ali suivi par le pharaon Moubarak", lance un manifestant.
"Oh peuple égyptien que tu es grand!", lance un danseur.
"C'est pas possible, c'est nous les Tunisiens qui avons commencé ça, je suis tellement contente pour eux" (les Egyptiens), exulte Jamila: la jeune femme trépigne de joie, portable collé à l'oreille.
"Le monde arabe connaît un tournant historique. Nous espérons que tous les peuples arabes pourront vivre dans un régime de citoyens et non de sujets", a déclaré à l'AFP Ahmed Brahim, le ministre de l'Enseignement supérieur du gouvernement de transition et chef du parti Ettajdid (opposition légale).
"Je pense que la volonté du peuple, quand elle s'exprime comme en Egypte finit par s'imposer car c'est la loi de la liberté et de la justice. Je félicite le peuple égyptien, j'espère que pour eux la transition démocratique se passera avec succès (...), le plus pacifiquement possible", a-t-il poursuivi, visiblement très heureux au téléphone.
"C'est extraordinaire, l'Egypte est le plus grand pays arabe, ça ouvre un grand espoir pour tous les pays arabes. C'est un cycle de révolution pacifique mené par les jeunes que nous vivons", a déclaré à l'AFP Mokhtar Trifi, le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme.

mercredi 9 février 2011

Egypte : La révolution s'étend à toute l'Egypte ! L'égalitarisme sera la clé ! 1200 £ pour tous les Egyptiens de plus de 14 ans ! 600 £ par enfant !!

Certains la croyaient en voie d'endormissement.
Sur Twitter, des commentateurs sympathisants parlaient du Woodstock de la place Tahrir.
Mais la vague de fond anti-fasciste, la colère contre le milliardaire socialo-fasciste Moubarak, la haine de classe et de strate contre le corrupteur de notre Premier Ministre montait de plus en plus.
Mais la Révolution Égyptienne est toujours de plus en plus vivante !
C'est TOUTE L'ÉGYPTE qui se trouve maintenant emportée dans le combat à mort contre ces criminels, contre ces assassins de l'Internationale Socialiste.


AFP - Publié le 09/02/2011 à 21:25 - Modifié le 09/02/2011 à 21:27

Egypte: le pouvoir brandit la menace de l'armée, la révolte s'étend (source le Point)

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Près de la place Tahrir, des centaines de personnes ont encerclé le Parlement et le siège du gouvernement, situés l'un en face de l'autre. Les deux bâtiments étaient protégés par des blindés et le Conseil des ministres a dû se tenir dans un autre lieu.
Le pouvoir contesté du président Hosni Moubarak a averti mercredi que l'armée pourrait intervenir en cas de "chaos" en Egypte, au 16e jour d'une mobilisation populaire tenace marqué par des manifestations hostiles au Parlement et au gouvernement.
La révolte a touché une ville à 400 km au sud du Caire, El Kharga, où cinq personnes blessées dans des heurts entre manifestants et policiers qui ont fait usage de balles réelles ont succombé, selon des sources médicales. Une centaine d'autres ont été blessées.
A la contestation politique se sont ajoutés plusieurs mouvements sociaux portant sur les salaires ou les conditions de travail, dans les arsenaux de Port-Saïd (nord-est), dans plusieurs sociétés privées travaillant sur le canal de Suez (est) ou encore à l'aéroport du Caire.
Maintenant la pression, la Maison Blanche a estimé que la poursuite de la mobilisation populaire en Egypte montrait que les réformes politiques n'étaient encore pas suffisantes, alors que le département d'Etat a encouragé l'armée égyptienne à continuer à faire preuve de modération.
Mais les fascistes ont encore des atouts en main.
L'absence d'un parti révolutionnaire égalitariste sur le terrain, qui aurait - comme Union Révolte, comme Révolisation Actu - préconisé de CASSER EN DEUX L'ARMEE EGYPTIENNE se fait sentir.
Durcissant le ton à l'égard des manifestants qui ont rejeté toutes les mesures d'apaisement du régime, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a prévenu que "l'armée interviendrait en cas de chaos pour reprendre les choses en main".
"Si cela arrive (...), les forces armées se verront obligées de défendre la Constitution et la sécurité nationale de l'Egypte. Nous serons dans une situation très dangereuse", a-t-il dit, selon l'agence officielle Mena qui reprenait une interview accordée par le ministre à la chaîne Al-Arabiya.
Déjà mardi, le vice-président Omar Souleimane avait averti qu'une fin immédiate du régime "signifierait le chaos".
Mais les manifestants semblaient refuser de lâcher prise, exigeant rien de moins que le départ immédiat de M. Moubarak, 82 ans, qui a promis de s'effacer à la fin de son mandat en septembre et formé une commission pour amender des articles de la Constitution contestés par l'opposition et liés à la présidentielle.
Malgré cette absence d'un parti révolutionnaire égalitariste, les réflexes spontanés des peuples spoliatés reviennent néanmoins.
Même la technique de la fraternisation a été pratiquée à grande échelle sur la place Tahrir.
Sur la place place Tahrir, rond-point du Caire devenu symbole du mouvement déclenché le 25 janvier, des dizaines de milliers de manifestants ont encore réclamé le départ du chef de l'Etat, qui a gouverné l'Egypte d'une main de fer pendant près de 30 ans.
"Je n'ai pas peur, j'ai déjà vu la mort", a assuré Ahmad Talal, un étudiant de 25 ans, parmi une foule dense agitant des drapeaux égyptiens. "Je ne crains pas les paroles ou les menaces d'Omar Souleimane et de son gouvernement, parce que nous sommes là pour gagner notre liberté et celle de notre pays".
Les propos de M. Souleimane ont été dénoncés par l'opposition, dont les Frères musulmans, bête noire du régime. "Il s'agit d'une menace inacceptable aux yeux du peuple égyptien", a affirmé Mohamed Moursi, un responsable de la confrérie. "Tout le monde est d'accord pour continuer (à manifester) quelles que soient les menaces".
Près de la place Tahrir, des centaines de personnes ont encerclé le Parlement et le siège du gouvernement, situés l'un en face de l'autre. Les deux bâtiments étaient protégés par des blindés et le Conseil des ministres a dû se tenir dans un autre lieu.
Les manifestants anti-gouvernementaux ont été galvanisés par la foule monstre rassemblée la veille place Tahrir, où, selon des photographes de l'AFP, le nombre des protestataires a été le plus important depuis le début de la contestation.
Mais le rêve des fascistes de voir la contestation se limiter à la capitale, le rêve des nouveaux Versaillais qui espéraient voir la campagne et le reste du pays se tenir à l'écart du Caire comme, en 1871, les villes de France restèrent endormies quand les assassins préparaient la Semaine Sanglante.... ce rêve deviendra un ... cauchemar pour eux !

La révolte a aussi touché la ville d'Assiout, au sud du Caire, où des manifestants anti-Moubarak ont bloqué une voie de chemin de fer et coupé une autoroute reliant le nord et le sud du pays à l'aide de pneus brûlés.
Des manifestants ont également saccagé un bâtiment officiel dans la ville de Port Saïd (nord-est), à l'entrée méditerranéenne du canal de Suez, et incendié la voiture du gouverneur.
Parallèlement, la vie reprenait au Caire son cours dans la journée, la plupart des commerces ayant rouvert dans la capitale. Mais en soirée le couvre-feu reste en vigueur au Caire, à Alexandrie (nord) et Suez (est) de 20H00 (18H00 GMT) à 06H00 (04H00 GMT).
Entretemps, les Frères musulmans ont réaffirmé qu'ils ne recherchaient pas le pouvoir, alors que beaucoup, en particulier en Occident, redoutent l'émergence d'une Egypte islamiste.
Depuis le 3 février, les manifestations se déroulent le plus souvent dans le calme et l'armée n'est intervenue contre les protestataires. Des heurts entre policiers et manifestants les premiers jours, puis entre pro et anti Moubarak le 2 février, ont cependant fait près de 300 morts, selon l'ONU et Human Rights Watch, ainsi que des milliers de blessés.
Il y a urgence à mettre la délégation générale révocable au centre de la stratégie. Et donc de regrouper les forces solidaires, les forces égalitaristes, les forces prêtes à RÉCLAMER 1200 £ pour tous les Egyptiens, toutes les Egyptiennes, la Révolution Permanente ! La révolution anti-formoise enchevêtrée dans la révolution anticapitaliste !

Crédits photo : KHALED DESOUKI/AFP