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samedi 17 mars 2018

Iyad Ag Ghali est aussi protégé par les bobards de Jeune Afrique ! Une nouvelle fois Christophe Boisbouvier et Benjamin Roger camouflent la vérité au service de la DGSE et de l'Elysée


par Yanick Toutain
REVACTU


17 mars 2018

"Il s’agit en particulier d’Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah,
Hamada Ag Bibi"

Les 3 premiers terroristes de la liste du procureur général Daniel Tessougué




Une nouvelle fois, Iyad Ag Ghali frappe la capitale de Blaise Compaoré !
Le jihadiste que Sarkozy avait missionné pour attaquer le Mali - avec ses complices MNLA et AQMI - en janvier 2012 et qui logeait au 11° étage de la suite de luxe de l'hôtel Laico en janvier 2013,
 à 4,5 km du palais présidentiel de son protecteur et donneur d'ordre vient de frapper Ouagadougou.
 Lui qui recevait au sommet du principal hôtel de Ouaga 2000 le gratin de la nomenklatura Franceàfric
- y compris le frère du président et plusieurs ministres -
 envoie à nouveau ses troupes attaquer la capitale du MPP.
Et cela au moment où ses chefs Djibrill bassolé et Gilbert Diendiéré sont en procès
.... entre autre pour l'avoir missionné le 9 octobre 2015 dans l'attaque de la gendarmerie de Samorogouan
 - les jihadistes étant forces d'appoint des putschistes du RSP
 - avec le "feu orange de l 'Elysée"

Non ! N'allez surtout pas imaginer que ces lignes sont de Christophe Boisbouvier et Benjamin Roger.
Leur mission étant précisément de camoufler ces vérités



[Iyad Ag Ghali] Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche respecté, à la fois craint et adulé par la communauté des Ifoghas où sa voix est prépondérante, vit dans une suite de luxe du 11 ème étage de l’hôtel Laico, un des bijoux du défunt guide libyen, Mouammar Khadaffi. C’est là qu’il reçoit et consulte. Plusieurs personnalités de renom issues de la haute hiérarchie militaire, du gratin politique et du milieu des affaires défilent à longueur de journée. Djibril Bassolé, Francois Compaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l’entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l’Etat, Blaise Compaoré dans la géopolitique du no man ‘s land sahélien. Qui le tient, contrôle la nomenclature des chefs de guerre du Nord Mali.
(Les Afriques exposant la vérité en janvier 2013)

« Le désert est immense, mais ils disposent de multiples moyens de renseignement qui pourraient leur permettre de le localiser, lâche-t-il.
Quand Ag Ghaly se fait prendre la tension artérielle, ils sont au courant ! »

diplomate algérien cité par Boisbouvier-Roger

Le "plus recherché" n'a pas cessé d'être logé installé, dorloté, financé et missionné depuis l'Elysée et la DGSE !
A croire que les militaires français ne sont qu'un ramassis d'imbéciles aveugles !
Depuis le double attentat de Ouagadougou, il est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…
BENJAMIN ROGER, avec FARID ALILAT, CHRISTOPHE BOISBOUVIER et BABA AHMED, à Bamako
Mais, non personne n'est aveugle. Benjamin Roger comme Christophe Boisbouvier participent au complot terroriste organisé depuis l'Elysée par le général Puga, Le Drian & co pour le compte de Sarkozy, Hollande et Macron... qui a pris la succession !
Le premier paragraphe de Jeune Afrique commence par une opération de camouflage.
Voici ce qu'un journaliste honnête aurait écrit :
VERITE SUR LE TERRORISME: "Une nouvelle fois, Iyad Ag Ghali frappe la capitale de Blaise Compaoré !
Le jihadiste que Sarkozy avait missionné pour attaquer le Mali - avec ses complices MNLA et AQMI - en janvier 2012 et qui logeait au 11° étage de la suite de luxe de l'hôtel Laico en janvier 2013 à 4,5 km du palais présidentiel de son protecteur et donneur d'ordre vient de frapper Ouagadougou. Lui qui recevait au sommet du principal hôtel de Ouaga 2000 le gratin de la nomenklatura Franceàfric - y compris le frère du président et plusieurs ministres - envoie à nouveau ses troupes attaquer la capitale du MPP. Et cela au moment où ses chefs Djibrill bassolé et Gilbert Diendiéré sont en procès.... entre autre pour l'avoir missionné le 9 octobre 2015 dans l'attaque de la gendarmerie de Samorogouan - les jihadistes étant forces d'appoint des putschistes du RSP - avec le "feu orange de l 'Elysée"
Mais non, Christophe Boibouvier et Benjamin Roger sont en mission !
Ils sont chargés par la DGSE de faire camouflage des crimes de la Franceàfric, des crimes de Macron, Hollande, Sarkozy, et surtout des crimes de Le Drian et du général Puga
Et donc, leur premier paragraphe commence par du camouflage :
Pour la troisième fois en un peu plus de deux ans, Ouagadougou a donc été frappée en plein cœur : Cette fois, les jihadistes n’ont pas tué indistinctement des civils dans un café, un hôtel ou un restaurant de l’avenue Kwame-NKrumah, comme en janvier 2016 et août 2017, mais se sont attaqués frontalement à deux cibles symboliques – et osées.
Evidemment, ils ne vont pas relier cela avec Aguel Hoc (1° mission de Iyad Ag Ghali pour Sarkozy et le général Puga) ni avec Samorogouan (mission de Iyad Ag Ghali pour Hollande et le même général Puga) comme on le verra plus loin.
Du brouillard, de l'intox !
Le 2 mars au matin, à quelques minutes – d’intervalle, deux commandos ont pris d’assaut l’ambassade de France et l’état-major général des armées, distants de moins de deux kilomètres en centre-ville. Dès le lendemain, cette double opération de grande envergure était revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). 
On va voir comment la présentation de faits sert en réalité à camoufler les véritables objectifs.
Dans son communiqué, cet agglomérat des principales katibas jihadistes actives au Mali, affilié à Al-Qaïda et dirigé par le Malien Iyad Ag Ghaly, a affirmé avoir agi en représailles à un raid français mené le 14 février dans l’extrême Nord malien. Ce jour-là, les forces spéciales françaises du dispositif Sabre, basées à Ouagadougou, avaient attaqué trois campements et « neutralisé » 23 jihadistes entre Boghassa et Tinzawatène, à seulement 900 m de la frontière algérienne (lire encadré).
Pour "affirme" et pas "prétend".
Alors que de nombreux médias burkinabè affirment - à juste titre - que pour cette attaque (comme pour celle de Samorogouan dont on en a les preuves) Iyad Ag Ghali agissait sur commande rémunérée.
Et ce n'est pas un "agglomérat des principales katibas" c'est l'officialisation d'un commandement terroriste unique.... pendant que son porte-parole Ahmada Ag Bibi Andardine (qui imposait la charia à Kidal en 2012) le soutient depuis le Parlement - en tant que député socialiste RPM et que sa complice Nina Wallet Intalou MNLA elle participe au complot terroriste en tant que ministre d'IBK.
Dans le paragraphe suivant émerge une petite partie de la vérité :

 Pour le chef du GSIM, le coup est d’autant plus dur qu’il est porté dans son fief. Touareg de la tribu des Ifoghas, Ag Ghaly est natif de la région de Boghassa. Tinzawatène se trouve à quelques dizaines de kilomètres plus à l’est. Depuis 2013, cette petite localité algérienne, collée à la frontière, est pointée du doigt par les services de renseignements français comme étant la base arrière d’Ag Ghaly.
La "base arrière" .... pas tout à fait.... puisque qu'en 2013, Iyad Ag Ghali logeait dans la capitale du Burkina Faso ! Sa "base arrière" c'est la caserne Mortier, la DGSE..... Ce sont eux qui le missionnent depuis 2012.
Et qui faisaient semblant de le chercher en 2013..... dans sa "base arrière".... algérienne
Dans Les Afriques on lisait une vérité que Jeune Afrique continue de camoufler
"Alors que l’opération Serval se poursuit sur les sables mouvants du nord Mali, le chef de l’Etat burkinabé, Blaise Campaoré et le rebelle diplomate très « policé « , Iyad Ag Ghali, surnommé le Sniper au turban, depuis la chute des villes stratégiques du nord Mali, se chambardent. Loin des rafales et des coups de canon, ils échangent régulièrement au bout du fil via le missi dominici, le mauritanien Moustapha Chafi, l’homme de main et l’oreille du président Compaoré. Le guerrier du désert et le président médiateur, sont ils les grands perdants de cette guerre à laquelle ils étaient opposé ? L’alchimie d’une non intervention d’une force internationale au Mali n’a pas fonctionné au finish. Selon une source autorisée, jointe par Les Afriques, Iyad Ag Ghali, qui s’était vite démarqué des troupes d’AQMI est tombé dans son propre piège. Le Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche respecté, à la fois craint et adulé par la communauté des Ifoghas où sa voix est prépondérante, vit dans une suite de luxe du 11 ème étage de l’hôtel Laico, un des bijoux du défunt guide libyen, Mouammar Khadaffi. C’est là qu’il reçoit et consulte. Plusieurs personnalités de renom issues de la haute hiérarchie militaire, du gratin politique et du milieu des affaires défilent à longueur de journée. Djibril Bassolé, Francois Compaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l’entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l’Etat, Blaise Compaoré dans la géopolitique du no man ‘s land sahélien. Qui le tient, contrôle la nomenclature des chefs de guerre du Nord Mali. C’est le prix à payer, car tout le monde devra s’y accommoder. L’homme fort de Ouagadougou l’a si bien compris en devenant le tuteur attitré aux petits soins de celui qui est par ailleurs très écouté à Doha et à Riyad.
Alors que nous savons depuis janvier 2012 que l'attaque du Mali avait eu l'aval et la complicité du président .... du Mali, ATT, alors que nous avons depuis janvier 2014 les aveux d'un des principaux chefs terroristes qui raconta comment Sarkozy les avait recrutés en 2011, pour attaquer le Mali en 2012...Jeune Afrique va .... accuser.. l'Algérie.....
Une Algérie coupable d'agir en réalité en ...... auxiliaire docile de l'Elysée

À Paris, voilà longtemps que les dirigeants français, sous François Hollande comme sous Emmanuel Macron, sont convaincus que l’ancien rebelle touareg bénéficie de la protection de l’Algérie et qu’il se terre de ce côté de la frontière. 
La vérité est tout autre que le conte de fée Bousbouvier-Roger
« La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne,… en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France.(interview de Hama Ag Mahmoud un des principaux chefs terroristes MNLA)

Selon un haut responsable du quinquennat Hollande, Ag Ghaly, 60 ans, passerait le plus clair de son temps dans une maison de Tinzawatène en compagnie de son épouse, Anna Walet Bicha (lire p. 28) et de sa fille. Impossible, ajoute notre interlocuteur, que cela puisse se faire sans l’accord des puissants services de sécurité algériens. 
Bobards ! La DGSE le sait .... puisque 10 mois après l'attaque terroriste du Mali de janvier 2012 ils sont allés lui apporter..... 20 millions d'Euros..... en récompense de ses bons et loyaux services criminels Franceàfric

Les amnésiques de l'AFP et de Libération le savent bien


Un chef islamiste aurait reçu une immunité en échange des otages d'Arlit

Par AFP — 31 octobre 2013 à 07:58
Mais ces médias qui avouent momentanément une toute petite partie de la vérité l'enrobent évidemment. Et le prétexte des otages est servi à chaque fois

L’impunité a été garantie au chef du groupe islamiste armé Ansar ed-Dine (Défenseurs de l’islam) en échange de la libération des quatre otages français du Sahel, a affirmé mercredi à l’AFP une source touareg proche du dossier. «Ce qui a fondamentalement pesé, c’est le sort politique ou disons le sort tout court d’Iyad ag-Ghaly, qui veut qu’on le laisse tranquille, qu’il n’y ait pas de poursuites judiciaires contre lui et plusieurs autres de ses proches», a affirmé cette source touareg. (Libération 31/10/2013)
Rappelons que cela se passait 10 mois après l'invasion du Mali dont le principal prétexte était la capture de Iyad Ag Ghali !!
Il en est de même de la liste de 28 terroristes de la liste Tessougué

Début février, le parquet de Bamako avait rendu publics une trentaine de mandats d’arrêts notamment pour «sédition» et «terrorisme» contre des chefs de groupes armés, dont des jihadistes d’Ansar ed-Dine et d’Aqmi. Iyad ag-Ghaly fait partie des personnes recherchées. «Je crois que cette assurance lui a été donnée», a déclaré la source proche du dossier. Iyad ag-Ghaly et son mouvement Ansar ed-Dine ont, par ailleurs, été placés sur les listes de terroristes et de groupes terroristes établies par les Etats-Unis et l’Onu.
Pour cette source bien informée, une contrepartie de «quelque 20 millions d’euros» a également été versée, «mais ce n’est pas l’argent»qui a «vraiment pesé dans les négociations». Ses dires recoupent ceux d’une source proche des négociateurs interrogée par l’AFP, qui évaluait le montant de la rançon à «entre 20 et 25 millions d’euros». (Libération 31/10/2013)
Libération et l'AFP "oublient" évidemment que les principaux chefs terroristes MNLA et Ansardine sont déjà sous protection DGSE.
Et que l'un des premiers de la liste est sur le point de devenir ..... député socialiste

LE PROCUREUR GENERAL DANIEL TESSOUGUE FURIEUX
 DU SOUTIEN DE LA FRANCE AUX TERRORISTES
cxxx

Ce n'est évidemment pas Bouteflika ni le DRS qui avaient fait libérer les terroristes et les avaient blanchi dès l'été 2013 !
"Pour rappel, le 21 juillet 2013, Daniel Tessougué avait dénoncé la présence à Koulouba des responsables du MNLA et du HCUA, parmi lesquels des personnes poursuivies par la justice malienne pour sédition, terrorisme, narcotrafic. Le procureur général avait même déclaré en son temps dans la presse que «    si le président Dioncounda Traoré annule les mandats d’arrêt contre les leaders du MNLA, il sera coupable de haute trahison « .

C’est dire que  la libération des détenus  MNLA le mercredi 18 septembre, veille de l’investiture du président IBK,  même s’ils ne seraient que de seconds couteaux, compromet les poursuites judiciaires lancées contre des responsables et meneurs du MNLA et du HCUA. (Abdoulaye Diarra)"

Ce n'est pas Bouteflika qui lui a versé les plus de 20M d'euros ! C'est Hollande, la DGSE et l'armée française sous prétexte de ..... Serval .... censée le mettre hors d'état de nuire !

« Il est malin et sait très bien que l’armée française ne peut rien tenter contre lui tant qu’il est en Algérie pour des raisons historiques évidentes », affirme notre source. Ag Ghaly serait prudent et bougerait peu. À bord d’un pick-up ou deux maximum, et souvent en compagnie de femmes ou d’enfants en guise de boucliers humains. 
Il est "malin" ???? Des "boucliers humains" ???!!
L'imagination des deux clowns franceàfric Boisbouvier-Roger est sans limite !!!


Comme si le principal terroriste missionné par l'Elysée en 2012 et en 2015 selon des témoignages et des preuves indiscutables avait besoin d'être "malin"...
Pour voir ce que valent les narrations de Boisbouvier et Roger, lisons cet intéressant article de 2013

Libération de 23 criminels du MNLA : Le Procureur Tessougué va-t-il démissionner ?Posté le 03/10/2013 par MALIACTU

« Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », avait dit haut et fort le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako. Le mercredi le 2 octobre 2013, IBK a libéré à l’hôtel Kimpeski de Bamako 23 prisonniers rebelles. A présent la réaction du procureur est attendue.
En marge des travaux de la Cour d’assises en transport à Ségou, le procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Tessougué, avait été catégorique : « Tant que je resterai procureur général, aucun prisonnier rebelle ne sera libéré ! », marquant ainsi son refus catégorique de faire libérer les prisonniers de guerre rebelles, quitte à perdre son poste.
Ces prisonniers qui viennent malheureusement d’être libérés par IBK étaient sous le coup d’inculpations et de mandats de dépôts délivrés par deux juges d’instruction de la Commune III de Bamako : Cheick Haoussa et FousseyniTogola. Ont été libérés :
1. Moulaye Touhami Ould Moulaye contrôle judiciaire,
2. Lahassane Ould Meddi contrôle judiciaire,
3. Abdoul Karim Bamba ML,
4. Ibrahim Ag Elmady ML,
5. Mohamed Ag Baza ML,
6. Souleymane Issa (Maïga) ML,
7. Zoura Attaher (Zourka) ML,
8. Mohamed Ould Alhassane ML,
9. Amadou Ousmane Kelly ML,
10. Zakouana Hamida Maïga (Zarwana Hamida Maïga) ML,
11. Moussa Hatémou Maïga (Hatémou) ML,
12. Alphaki Ag Outafa ML,
13. Hamala Ag Azbaye ML,
14 Mohamed Ag Hamoudine ML,
15. Ousmane ALBAKA ML,
16. Oumar Ag Daoud ML,
17. Ibrahim El Mehdi Ag Moussa ML,
18. El Hadji Mohamed Maïga ML,
19. Ibrahim Ag Zidou ML,
20. Alassane Ag Ewani dit CFA ML,
21. Mohamed Aboubacrine Ag Tididia ML,
22. Mohamed Tiécoro Camara,
23. Ali Diallo.
Leur libération était prévue par l’Accord préliminaire de Ouagadougou signé entre le gouvernement de Transition et les groupes armés du nord. Et les rebelles ont dit récemment que tant qu’un seul prisonnier de guerre restera entre les mains du Mali, il n’y aura pas de négociations.
Dans une réponse beaucoup plus ferme du président IBK à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président malien disait : « On ne me bouscule pas. On ne me trimbale pas…Ceux qui n’ont pas de sang sur les mains, ceux qui ne sont pas des djihadistes avérés, verront leur sort allégé. Nous l’avons dit et nous le ferons. Tout cela doit se faire dans le cadre de la confiance. Sans la confiance, rien ne peut être réalisé ».
Malheureusement, ces gens qui viennent d’être élargis ont bien du sang sur les mains. Maintenant que cet acte de déshonneur pour la justice malienne a été posé, la réponse du Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagouin Tessougué, est attendue. Lui qui disait que : « Tant que je resterai procureur général, ces combattants-là ne seront pas  libérés! ». Le procureur général s’était expliqué en ces termes : « Lorsqu’un pays veut s’offrir des lendemains de pleurs et de sang, il emprunte la voie de l’injustice. Après la crise que notre pays a connue, les Maliens ont engagé la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie. Cela passe par la justice. Au nom d’un prétendu Accord de Ouagadougou qui n’est qu’un chiffon de papier sans valeur juridique, on voudrait faire sortir de prison des gens qui ont volé, violé et massacré des Maliens ! Je ne peux pas accepter que des voleurs de moutons soient jetés en prison et que ceux qui ont commis des massacres, des viols, soient libérés parce qu’ils ont la peau blanche ! Personne d’entre eux ne sera libéré ! Nul n’a le droit de les libérer ! Nul ne les libèrera ! ».
Dans cette libération, le Procureur y voit une grave violation de  l’article 81 de la Constitution qui stipule que le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Si l’on tient coûte que coûte à libérer les prisonniers de guerre poursuivis, le magistrat indique la voie qu’il estime légale :   « Après le jugement des détenus, le chef de l’Etat peut toujours, s’il le veut, grâcier ceux qui auront été condamnés. Quant aux députés, ils sont libres de voter une loi d’amnistie en leur faveur des prisonniers dse guerre. En clair,  le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ont, chacun, les moyens juridiques de libérer les ennemis de la nation mais ils ont peur de le faire car le peuple les regarde. Ils veulent donc faire pression sur la justicepour que celle-ci fasse le travail à leur place. Cela, je m’y refuse absolument! La politique a son calendrier, la justice la sienne. ».
Pour Daniel Tessougué, la réconciliation nationale est nécessaire, certes, mais elle ne peut nullement  se faire dans l’injustice.
« L’injustice est une mère qui n’est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d’elle. Devant l’injustice, les peuples en viennent très vite à ne pas plus faire confiance en leurs dirigeants et à défier l’Etat ».
Il faut dire que Daniel Amagouin Tessougué tient à ce que les criminels soient jugés et condamnés et que les mandats d’arrêt lancés, le 8 février 2013, contre 28 chefs rebelles pour faits d’assassinats, de crimes de guerre, de trahison, d’incendies volontaires, de viols, de trafics de drogue, d’armes, etc, soient exécutés.
Mais au fur et à mesure qu’IBK est en train de s’installer, tous ces principes sacro-saints de la justice sont en voie de violation. D’ailleurs on parle de plus en plus de l’annulation de ces mêmes mandants d’arrêts du Procureur général contre les chefs rebelles notamment ceux du MNLA.
Face à toutes ces entraves à la bonne marche de la justice que va faire monsieur le Procureur ?
SOURCE: BAMADA.NET
On constate que les terroristes sont protégés depuis le sommet de l'Etat malien.
Le président du Mali IBK est un des membres du complot.
Et il libère ses complices sur ordre de l'Elysée.
Et ce ne sont pas seulement les seconds couteaux qui sont blanchis par IBK et Hollande.
Ce sont les tous premiers chefs terroristes qui sont protégés.
Cet article de février 2013 est tout à fait révélateur de la protection dont on va les voir profiter dans les mois suivants.
A commencer par les trois premiers de la liste
Il s’agit en particulier d’Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah,Hamada Ag Bibi


LA LISTE DE 28 CHEFS TERRORISTES QUE IBK HOLLANDE MACRON LE DRIAN PROTEGENT



"C’est ce vendredi 8 février que le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué, dans un communiqué lu à la télévision nationale, a lancé ces mandats d’arrêt. C’est contre 28 personnes que ces mandats d’arrêt ont été lancés. Ils sont du Mnla et des groupes islamistes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao. Il leur est reproché entre autres chefs d’accusation le terrorisme et la sédition.
Le parquet de Bamako en prenant cette décision souligne qu’il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, dit-il, ils sont très nombreux à être poursuivis dans les prochains jours et mois.
Des poursuites ont été engagées ce vendredi contre plusieurs responsables des mouvements criminels MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste), Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants. Ils font tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international. C’est en tout cas ce qui ressort du communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué. Par cette action, M. Tessougué engage un véritable bras de fer avec les terroristes et tous leurs alliés pétris dans l’ombre. Car, désormais toutes les instances internationales de justice et tous les pays ayant signé des traités avec le Mali seront obligés de s’exécuter.
Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.
Il s’agit en particulier d’Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah,
Hamada Ag Bibi, Cheick Ag Haoussa, Sultan Ould Badi, Hamada Ag Hama alias Abdelkrim El Tarki, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bounama dit Senda Ould Bounama (Aqmi).
Aussi, Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao, et aussi narcotrafiquant), Abdrahamane Ould El Amr alias Hamed El Tlemci, Aliou Mahamane Touré.
Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.
Enfin, Mohamed Ould Hamed Beyan dit Mohamed Oudi, Dina Ould Daya, Mohamed Ould Sidati, Baba Ould Cheick, Mohamed Ould Wenat et Adinady Ag Abdallah.

Notons qu’Algabass Ag Intallah est issu d’une des grandes familles touareg de la région de Kidal (Nord), qui depuis le 24 janvier dernier indique dirigé le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). De la poudre aux yeux en quelque sorte, sinon blanc bonnet égal bonnet blanc.
M. Tessougué indique, par ailleurs, que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà été saisie de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. Soulignons que Mme Bensouda, Procureure de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers groupes armés depuis janvier 2012 au Mali.
Sans autre indication, il nous est revenu que certains de ceux-ci se trouvent à Kidal, en France, en Algérie et au Burkina Faso. Il reste désormais à ces pays de collaborer étroitement avec les autorités maliennes pour les traquer.
Boubacar DABO
SourceZénith Balé Malijet

RENCONTRE ENTRE LES DEUX PREMIERS TERRORISTES
 DE LA LISTE TESSOUGUE

Quand on a pris connaissance de cette complaisance du président du Mali et de Hollande envers les chefs terroristes, on peut lire la prose de Boisbouvier-Roger avec un recul critique :

Entre la mi-2016 et la mi-2017, les services de renseignements français n’auraient relevé qu’un seul de ses déplacements : à Kidal, pour voir Alghabass Ag Intalla, un ex-chef touareg d’Ansar Eddine aujourd’hui à la tête du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad. 

Le CV de ce chef terroriste jihadiste est édifiant. Et la liste de ses crimes est énorme.

Avant le début de la guerre du Mali en 2012, Alghabass Ag Intalla est député de Kidal à l'Assemblée nationale4. Lorsque le conflit éclate, il rallie d'abord le MNLA, mais il rejoint rapidement Ansar Dine4. Il affirme alors combattre pour instaurer la charia au nord du Mali5. Il devient le visage politique d'Ansar Dine et représente le mouvement islamiste lors des négociations qui se tiennent à Ouagadougou, au Burkina Faso, à la fin de l'année 20124. Mais en janvier 2013, quelques jours après le début de l'opération Serval, Alghabass fait scission et fonde le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), dont il devient le secrétaire-général6. Le , il annonce la dissolution de son mouvement et son ralliement au Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), fondé par son frère, Mohamed Ag Intalla7.
Vers début juillet 2014, Alghabass Ag Intalla devient le secrétaire-général du HCUA, il est placé à la tête d'une délégation de 30 personnes du MNLAMAA et HCUA lors des négociations d'Alger8.
Après la mort le  de son père, Intalla Ag Attaher, Alghabass est un temps pressenti pour lui succéder en tant qu'amenokal des Ifoghas3. Mais avant de mourir, Intalla Ag Attaher donne sa préférence pour Mohamed. Le conseil des chefs de fractions suit son avis et désigne Mohamed Ag Intalla comme amenokal. Alghabass était considéré comme « très actif, très dynamique » mais son passé au sein des djihadistes pourrait avoir joué en sa défaveur9,10.
Le  il succède à Bilal Ag Acherif à la tête de la présidence de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA)1.


Quand les "journalistes" de Jeune Afrique relatent la rencontre entre le terroriste n°1 et le terroriste n°2 de la liste Tessougué..... cette rencontre est totalement banalisée pour que les lecteurs ne sursautent pas.
En effet, la principale complice de Alghabass Ag Intalla est en 2017, ministre !!!
Et .... de la même façon les deux lascards complices de la DGSE n'indiquent pas que le terroriste n°3 lui est devenu..... député socialiste !!.... de Kidal ! La ville de la rencontre !!!
Connaître ces deux précisions change tout sur la nature de la rencontre !
En effet, le HCUA se prétend membre de l'opération .... antiterroriste..... aux côtés de Serval.
Même Wikipédia ne peut camoufler une partie de l'imposture.

Wikipédia L'essentiel des forces du HCUA est constitué de Touaregs de la tribu des Ifoghas et de transfuges d'Ansar Dine7,8. La branche militaire du groupe est commandée par Cheikh Ag Aoussa9. Il est tué le  par l'explosion d'une mine10Achafghi Ag Bohada lui succède le 25 octobre11.
Vers début juillet Alghabass Ag Intalla devient secrétaire-général du HCUA, il est placé à la tête d'une délégation de 30 personnes du MNLA, MAA et HCUA lors des négociations d'Alger12.
Dans un rapport rédigé en mars 2016, la MINUSMA estime que le HCUA compte entre 400 et 600 hommes1.
Lors des élections législatives maliennes de 2013, deux membres du HCUA sont élus députés : Mohamed Ag Intalla, secrétaire général du mouvement, et Hamada Ag Bibi, ancien porte-parole d'Ansar Dine ensuite rallié au MIA. Tous deux se sont présentés sous l'étiquette du Rassemblement pour le Mali (RPM). Le premier est élu dans le cercle de Tin-Essako avec 100 % des voix mais avec 86 % d'abstention, le second dans le cercle de Abeïbara avec 96,69 % des voix avec 29 % d'abstention13,14,15.
Mais évidemment, l'hypocrisie de Le Drian, soutien des terroristes du début à la fin est étalée.... sous camouflage
En juin 2016, l'AFP indique que l'entourage du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, critique le « double-jeu » du HCUA et accuse ce groupe d'avoir encore des liens avec Ansar Dine et Iyad Ag Ghali16,17. Le HCUA dément, il qualifie ces déclarations « d'injustes et graves » et affirme avoir totalement rompu avec Ansar Dine18. Le mouvement n'est pas non plus toujours épargné par des attaques djihadistes ; ainsi l'assassinat d'un responsable du HCUA, Alassane Ag Intouwa, à Ber, le 20 juin 2016, est revendiqué par AQMI19.
Mais évidemment, la complicité des médias français qui ont fait silence sur la mission Samorogouan donnée à Iyad Ag Ghali depuis l'Elysée par l'intermédiaire de Guillaume Soro, permet à Le Drian de jouer ainsi les hypocrites.
Par exemple ce paragraphe Boisbouvier Roger


Depuis le déclenchement de l’opération Serval, les Français ont monté plusieurs opérations visant à le neutraliser en territoire malien, mais toutes ont échoué. 
Ce n'est certainement pas en 2015 que Serval tentait de "neutraliser" Iyad Ag Ghali..... puisqu'ils l'ont envoyé soutenir Diendiéré par l'intermédiaire de Guillaume Soro et Djibril Bassolé !


Quel serait l’intérêt d’Alger de protéger le jihadiste le plus recherché du Sahel ? « Depuis l’attaque d’In Amenas, en janvier 2013, les Algériens ne sont pas mécontents que les attentats aient lieu ailleurs que chez eux », affirme un décideur à Paris. Avoir Iyad Ag Ghaly de leur côté permettrait aux Algériens de garder un certain contrôle sur l’extrême nord du Mali pour sécuriser leur frontière sud. Sans oublier que les Algériens n’apprécient guère la présence de troupes françaises si près de leur territoire. Après l’opération du 14 février près de Tinzawatène, ils ont d’ailleurs protesté auprès du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Vieille relation 
Comme le vent de Macron peut tourner et le contraindre à ordonner l'exécution de son plus fidèle terroriste depuis 2012, les "journalistes" ressortent l'accusation contre l'Algérie quand Bouteflika est une 5° roue du carrosse, derrière Idriss Déby, Djibrill Bassolé, Blaise Compaoré, Gilbert Diendiéré, Guillaume Soro, Alassane Ouattara qui sont les véritables organisateurs du terrorisme en Afrique de l'Ouest.

C’est peu dire que ces accusations françaises de collusion avec Ag Ghaly agacent à Alger. « C’est totalement faux de dire que nous savons où il se trouve ou que nous le protégeons, avance une source diplomatique algérienne. Nous n’arrêtons pas de dire que, si notre armée peut le tuer, elle le fera. Si les Français ont des preuves que nous savons où il se trouve ou que nous le protégeons, qu’ils les donnent ! » 
Il est facile pour les Algériens d'ironiser contre la DGSE et l'Elysée..... rois de l'hypocrisie...

En juin dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, n’a d’ailleurs pas fait mystère de son agacement à son homologue français, Jean-Yves Le Drian, en visite à Alger. « Si on trouve Ag Ghaly, on l’élimine », lui a-t-il dit en substance. Un diplomate algérien renvoie la balle du côté des Français. « Le désert est immense, mais ils disposent de multiples moyens de renseignement qui pourraient leur permettre de le localiser, lâche-t-il. Quand Ag Ghaly se fait prendre la tension artérielle, ils sont au courant ! »
Et ces "journalistes" n'en tirent pas de conclusion..... en déchirant tout ce qu'ils ont écrit auparavant....?!!
Mais non !! Ils sont sourds.... et repartent à l'assaut

 Lors de son déplacement à Alger, en décembre dernier, Emmanuel Macron n’a pas hésité à aborder l’épineux sujet avec Ahmed Gaïd Salah, le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major général des armées. Entre le président français et le plus haut gradé algérien, les échanges sur le chef du GSIM ont été tendus. Côté français, nul doute que les soupçons sont nourris par la vieille relation qui unit Ag Ghaly aux autorités algériennes. Ancien proche du groupe de musique touarègue Tinariwen, cet homme, souvent décrit comme un ex-séducteur, adepte de fêtes alcoolisées et de poésie dans sa jeunesse, a longtemps vécu dans le Sud algérien. Figure des dernières rébellions touarègues maliennes, il a été un acteur majeur des accords de paix entre 1991 et 2006 au Mali. Il a, à ce titre, été un interlocuteur privilégié des autorités algériennes, qui ont toujours surveillé de très près les soubresauts indépendantistes chez leurs voisins maliens. 
Comme si être le protégé des Algériens empâchait Ag Ghali d'être aussi le protégé de la DGSE, de la CIA et même du BND allemand !!
Il était reçu par l'ambassadeur US et les allemands l'appelaient UNSER MANN



LA SUITE SERA COMMENTEE LUNDI

Jusqu’à un passé récent, les Algériens pensaient qu’Ag Ghaly pouvait être un atout dans la lutte antiterroriste. « Nous pensions qu’il pouvait jouer un rôle, mais il nous a trahis », assure une source diplomatique algérienne. Bien qu’ils le soupçonnent d’avoir été de mèche avec le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, qui avait pris en otage sept membres du consulat d’Algérie à Gao, en avril 2012, les Algériens ont tout de même approché Ag Ghaly pour qu’il serve d’intermédiaire avec les ravisseurs. C’est ainsi qu’il séjourna à plusieurs reprises à Alger courant 2013. « En fait, il n’a participé en aucune façon à la libération des trois derniers otages [deux avaient été relâchés en 2012], affirme un proche du dossier. Et nous avons perdu contact avec lui quand H a retourné sa veste à la fin de l’année 2013. » Depuis, les responsables algériens jurent ne plus être en lien avec le jihadiste, dont le nom figure sur les listes de personnes accusées de terrorisme par le Conseil de sécurité de l’ONU et par le département d’État américain.
Jeu ambigu À Bamako, IBK répète la même antienne : il n’a jamais été question de négocier quoi que ce soit avec ce terroriste qui a du sang malien sur les mains. Début 2017, pourtant, les services de renseignements français (notamment la DGSE) avaient la quasi-certitude que les autorités maliennes avaient pris langue avec Ag Ghaly. Sous François Hollande, certains responsables français estimaient déjà que le pouvoir jouait un jeu ambigu avec le fondateur d’Ansar Eddine. Pour étayer leurs propos, ils citaient le nom de plusieurs personnalités soupçonnées de jouer les émissaires, comme Ahmada Ag Bibi, réputé proche d’Iyad Ag Ghaly et élu député de la circonscription d’Abeibara sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (RPM, au pouvoir). Plusieurs responsables politiques bamakois sont quant à eux ouvertement favorables à un dialogue avec les jihadistes maliens, estimant qu’aucune paix ne sera possible s’ils sont exclus du processus. Les canaux de communication entre « Iyad » et Bamako sont-ils toujours actifs ? Les dirigeants maliens jurent que non, mais Ag Ghaly demeure un acteur incontournable dans le Nord. Il a longtemps disposé d’un important réseau dans les cercles de pouvoir, constitué au fil de ses années de rébellion, puis sous la présidence d’Amadou Manitou Touré, qui l’avait même nommé conseiller consulaire à Djeddah, en Arabie saoudite, de 2007 à 2010. Influent et craint, il a aussi été longtemps un intermédiaire de choix dans les affaires de libération d’otages occidentaux. Ses nombreuses connexions ne se limitent pas au Mali : Ag Ghaly a noué des liens en Libye, au Niger ou encore au Burkina Faso – sa proximité présumée avec l’entourage de Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne en 2012-2013, alimente d’ailleurs aujourd’hui les interrogations des autorités burkinabè sur les récentes attaques à Ouagadougou. Volonté d’expansion Habile et fin stratège, Iyad Ag Ghaly est parvenu à s’imposer progressivement comme le patron du jihad sahélien. Fin 2014, il se rapproche d’Amadou Koufa, un prédicateur radical peul rencontré dans les années 2000 sur les tapis d’une mosquée de la capitale. Ce dernier lance la katiba Macina, filiale d’Ansar Eddine dans le centre du pays essentiellement composée de combattants peuls. En mars 2017, Ag Ghaly annonce la fusion des principaux mouvements jihadistes au Mali, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Mourabitoune, sous son commandement. Avec ses katibas implantées dans différentes régions du pays, le GSIM compterait aujourd’hui entre 500 et 1000 combattants, selon les différentes estimations. « Il a réussi là où les chefs algériens d’Aqmi, comme Abou Zeïd, ont échoué : fédérer derrière lui des membres de différentes communautés du nord et du centre du Mali, comme des Peuls, des Songhaïs ou des Bambaras », explique une source sécuritaire malienne. De fait, depuis la fin de 2015, les attentats de Bamako, Ouagadougou ou Grand-Bassam ont tous été menés par de jeunes Subsahariens.r Ce fut encore le cas à Ouaga, le 2 mars, où le chef du commando était un certain Younous Al Fulani (« le Peul »). Iyad Ag Ghaly a aussi profité de la perte d’influence d’Abdelmalek Droukdel, chef historique d’Aqmi, et de la disparition des écrans radars de Mokhtar Belmokhtar, le « Ben Laden du Sahara ». « C’est un opportuniste. Il a compris qu’il pouvait s’imposer comme le boss de la nébuleuse jihadiste régionale. Il est malheureusement entrain d’y parvenir avec le GSIM, qui a montré ses capacités de nuisance bien au-delà des frontières maliennes », analyse une source onusienne. Sa volonté d’expansion ne semble pas s’arrêter là. Ces derniers mois, il s’est rapproché d’Abou Walid al-Sahraoui, leader de l’État islamique dans le Grand Sahara, actif dans la zone dite des « trois frontières » (Mali-Burkina-Niger), ainsi que d’Ansarul Islam, groupe jihadiste burkinabè qui sévit dans le nord du pays. Reste une question centrale : pourquoi Ag Ghaly agit-il ainsi ? Pour imposer la charia au Mali ? Sanctuariser le Nord ? Laisser sa marque en tant que « grand » du jihad ? Sans doute un peu de tout cela. L’intéressé ne s’est plus exprimé depuis la diffusion de la vidéo annonçant la création du GSIM, le r mars 2017. Soit un peu plus d’un an au cours duquel il a confirmé jour après jour son statut d’ennemi public numéro un au Sahel.

ENCRADRE 1

HORS D’ÉTAT DE NUIRE
Les forces spéciales françaises ont tué plusieurs chefs du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) le 14 février, dans la zone de Tinzawatène, près de la frontière algérienne. Parmi eux, Mohamed Ould Nouini, alias Abou Hassan al-Ansari, un Arabe de la région de Gao considéré comme le chef d’Al-Mourabitoune au Mali depuis « l’évaporation » de Mokhtar Belmokhtar. Présent sur la vidéo de fondation du GSIM aux côtés d’Iyad Ag Ghaly, il est suspecté d’avoir supervisé les attentats de Ouagadougou et de Grand-Bassam, en janvier et mars 2016. Deux vieux compagnons de lutte d’Ag Ghaly ont également été tués : Abdallah Ag (Mea et Malick Ag Wanasnate. Combattant au sein du Mouvement populaire de libération de l’Azawad, la rébellion fondée par Ag Ghaly au début des années 1990, ces Touaregs avaient ensuite intégré l’armée malienne avant de la quitter au milieu des années 2000. Ag Oufata était le chef d’état-major d’Ansar Eddine. Il était basé dans la zone de Kidal, fief historique de son chef, et a été maire de Boghassa, sa ville natale. Ag Wanasnate, lui, fut un temps chargé de la sécurité rapprochée d’Ag Ghaly. Originaire de Ménaka, il était commandant dans cette zone et fut notamment chargé de se rapprocher d’Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique dans le Grand Sahara. B.R.


ENCADRE 2

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE Anna Walet Bicha, l'épouse d'lyad Ag Ghaly, est la fille d'un colon français et d'une Touarègue de la tribu des Ifoghas. En 1991, elle épouse El Hadj Ag Gamou, ancien rebelle devenu général de l'armée malienne. Cinq ans plus tard, elle divorce pour se remarier avec lyad Ag Ghaly. Beaucoup estiment que cette histoire de cœur a largement attisé la haine que se vouent les deux hommes depuis plus d'un quart de siècle. Ancienne partisane de la rébellion touarègue, elle s'est radicalisée au fil de ses années de mariage avec Ag Ghaly.
Jeuneafrique n' 2983 du 1' ou 17 mars 2018



ANNEXES
Le prétendu intermédiaire de la DGSE et d'AREVA Ahmada Ag Bibi était un des principaux chefs jihadistes Ansardine en janvier 2012 porte parole de Iyad Ag Ghali pendant l'attaque du Mali à Aguel Hoc
Un des premiers terroristes de la liste du procureur général Daniel Tessougué à interpeller par INTERPOL
Hollande l'a recyclé député socialiste en ocotbre 2013 tout en finançant son patron 20M€






« C’est l’Europe qui finance une bonne partie des opérations d’Al-Qaïda, selon une enquête publiée mardi 30 juillet par le New York Times. Le quotidien américain évalue à 105 millions de dollars (93 millions d’euros) le montant total des rançons remises aux diverses factions du groupe en échange de la libération de ressortissants enlevés. En tête, la France avec, selon l’enquête, 58 millions de dollars (43 millions d’euros) de versements depuis 2008. » Challenges

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