Comme on pouvait s'y attendre, les manifestations eurent lieu le 19 Mai 1988 et nombreux furent nos camarades étudiants et élèves arrêtés et torturés.
Dans la soirée du 21 Mai 1988, en rentrant chez moi, je fus arrêté par les agents de la Direction de la Sécurité Publique commandée par le Commissaire Alain Ouilma. Le 23 Mai, Alain Coéfé se serait présenté au bureau du Capitaine Yé Bognessan Arsène, coordonnateur national des Structures Populaires, muni de leur pétition pour se justifier et avec lui ses camarades co-signataires.
Maintenant, Blaise Compaoré exige de ses commissionnaires la dissolution de l'U.L.C.(R) au sein de l'O.D.P./M.T. Et Basile Guissou ainsi que Rock Kaboré qui se sont d'eux-mêmes exclus de l'Organisation par leur pétition du 16 Mai 1988, ont entrepris d'engager les pourparlers avec l'O.D.P./M.T., au nom de la direction de l'U.L.C.(R) en vue de cette auto-dissolution de l'Organisation. Et pour arriver à leurs fins, c'est la question du bilan critique de notre participation au C.N.R. qu'ils mettent en avant. Paradoxalement, ils n'ont pas attendu de procéder à un tel bilan pour décider de participer au gouvernement du Front «Populaire» de Blaise Compaoré: Rock Kaboré est l'actuel ministre de l'Equipement et des Transports du gouvernement du Front «Populaire».
Extraits de l'Espoir Assassiné de Valère Somé
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samedi 21 novembre 2020
"Les pétitionnaires du 16 mai 1988"
Le traitre Roch Marc Christian Kaboré avait rejoint en connaissance de cause Blaise Compaoré l'assassin de Thomas Sankara.
Roch Kaboré a trahi son parti UCL(R) et les jeunes qui voulaient manifester le 20 mai 1988 pour la Journée anti-impérialiste de la Jeunesse qui seront torturés par sa faute
Quand un contre-révolution est fragile, elle doit embaucher à grande vitesse des traitres pour stabiliser son pouvoir.
RMC Kaboré fut rapidement approché par le groupe des assassins de Sankara pour poignarder dans le dos Valère Somé et tous les révolutionnaires sincères qui restaient sankaristes malgré le déluge de mensonges proférés par les agents de l'ambassade de France.
On verra donc Kaboré rédiger un courrier à la direction de l'ULC(R) pour indiquer à Blaise Compaoré qu'il pouvait torturer les jeunes sans aucun risque.
Comme on pouvait s'y attendre, les manifestations eurent lieu le 19 Mai 1988 et nombreux furent nos camarades étudiants et élèves arrêtés et torturés.
Dans la soirée du 21 Mai 1988, en rentrant chez moi, je fus arrêté par les agents de la Direction de la Sécurité Publique commandée par le Commissaire Alain Ouilma. Le 23 Mai, Alain Coéfé se serait présenté au bureau du Capitaine Yé Bognessan Arsène, coordonnateur national des Structures Populaires, muni de leur pétition pour se justifier et avec lui ses camarades co-signataires.
Maintenant, Blaise Compaoré exige de ses commissionnaires la dissolution de l'U.L.C.(R) au sein de l'O.D.P./M.T. Et Basile Guissou ainsi que Rock Kaboré qui se sont d'eux-mêmes exclus de l'Organisation par leur pétition du 16 Mai 1988, ont entrepris d'engager les pourparlers avec l'O.D.P./M.T., au nom de la direction de l'U.L.C.(R) en vue de cette auto-dissolution de l'Organisation. Et pour arriver à leurs fins, c'est la question du bilan critique de notre participation au C.N.R. qu'ils mettent en avant. Paradoxalement, ils n'ont pas attendu de procéder à un tel bilan pour décider de participer au gouvernement du Front «Populaire» de Blaise Compaoré: Rock Kaboré est l'actuel ministre de l'Equipement et des Transports du gouvernement du Front «Populaire».
Pour entraver le marchandage dont l'Organisation est l'objet, la direction de l'U.L.C.(R) a rendu publique une déclaration par laquelle elle suspend toutes les activités publiques de l'U.L.C.(R) en dénoncant à l'avance tout «trafic» qui sera effectué en son nom. Et c'est pour s'être opposés à cette machination que les membres de la direction de l'U.L.C.(R) restés sur place ont été arrêtés et sauvagement torturés dans le cadre de la prétendue «tentative de déstabilisation» du régime de Blaise Compaoré, par le Capitaine Boukary Kaboré, le 20 Décembre 1989
REVOLUTION CDR 1984 CONTRE REVOLUTION ANTI CDR 1988
Les évènements du mois de mai 1984 annoncèrent ceux du moi de mai 1988. Mais avec une inversion de la réalité
16 Mai: Le Conseil des Ministres déclare la journée du 20 Mai: «Journée Anti-Impérialiste de la Jeunesse.»
21 Mai: Eviction du gouvernement de Ibrahima Koné, Ministre de la Jeunesse et des Sports (membre du P.A.I.), suite aux manifestations commémoratives de la «Journée Anti-Impérialiste de la Jeunesse».
28 Mai: - Découverte d'un complot contre le C.N.R. dirigé par le Colonel Didier Tiendrébéogo, et nombre d'officiers dégagés de l'Armée après le 4 Août 1983. C'est le complot des Mossis du Centre. - Publication du statut des C.D.R
La Journée Anti-Impérialiste de la Jeunesse initiée en 1984 sera 4 ans après le point de ralliement de la jeunesse sankariste pour dénoncer les assassins.
Ces jeunes furent torturés par les nouveaux amis de Kaboré.
Le traitre Ibrahima Koné était en 1984 un agent saboteur de la formoisie compradore, comme tous les stalinofasciste, leur objectif était de permettre à la formoisie française et européenne de continuer à profiter des miettes des impérialistes. PAI, LIPAD et autres groupes crypto (pseudo) communistes étaient en réalité des organisations contre-révolutionnaires infiltrées.
Ils étaient les auxiliaires des complots de l'impérialisme pour détruire les CDR.
Ce même 28 mai 1984 vit la publication du statut général des CDR
MARDI 20 OCTOBRE 2015
CDR Statut général des Comités de Défense de la Révolution 17 mai 1984 + 30 propositions d'amendements 2015
SAMEDI 20 JUIN 2015
DETRUIRE LE STATUT GENERAL DES CDR, ASSASSINER LES REVOLUTIONNAIRESRMC KABORE RALLIA LE GROUPE DES ASSASSINS DE SANKARA
#ValèreSomé avait donné toutes les preuves de la trahison de RMC #Kaboré qui avait rejoint l'assassin #BlaireCompaoré...
Publiée par Yanick Toutain sur Lundi 30 novembre 2020
1°) L'Union de Lutte Communiste-Reconstruite (U.L.C.(R))C'est contre cette Organisation et ses membres que tout le poids de la répression du régime du Front «Populaire» s'est abattu.Lors du ratissage organisé contre les partisans sankaristes, nombre de membres dirigeants de cette Organisation furent arrêtés et torturés: Firmin Diallo, Charles Somé, Basile Guissou ainsi d'ailleurs que l'auteur de cet ouvrage, Valère D. Somé('). Kambiré Gilbert lui a réussi à échapper aux mailles du filet.Durant cette période de répression, il apparut une tendance au sein de l'organisation, animée par Rock Kaboré et Alain Coéfé, qui chercha à intégrer l'U.L.C.(R) au sein du Front «Populaire». Ces deux camarades usèrent de l'argument de la «préservation de la vie des membres de l'Organisation détenus», pour essayer de faire entériner leurs dispositions personnelles à la collaboration.De ma cellule de détention, je réussis à influencer les débats au sein de l'Organisation en exhortant les camarades sincères à se tenir fermement dans la voie du refus. Cette attitude fut soutenue par la majorité des membres de 1'U.L.C.(R).
LA LETTRE DU 16 MAI 1988 signée par le TRAITRE RMC KABORE et ses 3 COMPLICES "Pour le Bilan Critique, En Avant!...
Publiée par Yanick Toutain sur Lundi 30 novembre 2020
LA LETTRE DU 16 MAI 1988 signée par le TRAITRE RMC KABORE et ses 3 COMPLICES
"Pour le Bilan Critique, En Avant! Salutations communistes.
Ouagadougou le 16 Mai 1988» (Ont signé: Alain Coéfé, Basile Guissou, Blaise Kyélem et Rock Kaboré)"
#ValèreSomé avait donné toutes les preuves de la trahison de RMC #Kaboré qui avait rejoint l'assassin #BlaireCompaoré dès le crime
#RMCKaboré faisait partie du groupe des traitres qui se sont empressés de cirer les chaussures de #Compaoré !
++++
CITATION EXTRAITE DE THOMAS SANKARA "L'ESPOIR ASSASSINE"
Quelques semaines auparavant, l'U.L.C.(R) avait encouru les menaces d'une répression sans précédent au cas où les manifestations d'élèves et étudiants auraient lieu. Ces derniers voulaient profiter de la commémoration de la journée Anti-Impérialiste de la Jeunesse (fixée au 20 Mai 1987) pour organiser leurs propres manifestations.
Les menaces eurent pour résultat de semer une peur panique dans nos rangs. Il y eut des défections. Aux éléments longtemps disposés à collaborer avec le Front «Populaire», s'est joint Basile Guissou. Détention et tortures ont-elles réussi à briser en lui toute velléité de lutte? Cette capitulation, il allait la justifier après coup par une prétendue «divergence» survenue entre lui et moi quant aux voies et moyens qu'il nous faudrait désormais utiliser pour le triomphe de nos idées.
Lui, Basile Guissou, serait désormais partisan de «la voie constitutionnelle de lutte» tandis que je demeurais attaché à «la voie putschiste militaire» de prise de pouvoir.
Il n'est nul besoin pour moi d'affirmer qu'une telle «divergence» ne s'est jamais exprimée et qu'il s'agit d'une argumentation a posteriori pour justifier une conscience coupable.
Sous l'effet de la peur d'une éventuelle répression, les signataires déposèrent dans la nuit du 16 Mai 1988 la pétition suivante:
«LETTRE AU BUREAU POLITIQUE ET AU COMITÉ CENTRAL DE
L'UNION DE LUTTE COMMUNISTE RECONSTRUITE U.L.C.(R)
Il y a de cela dix ans, en 1978, nous avions rompu idéologiquement, politiquement et organisationnellement avec l'Organisation Communiste Voltaïque (OCV) pour créer l'Union de Lutte Communiste (ULC) devenue en Mars 1984 U.L.C.(R). Dix années au cours desquelles nous avons impulsé et soutenu un courant politique dont les principales thèses ont largement influencé la vie politique de notre pays ces dernières années.
Aujourd'hui, nous sommes de nouveau à la croisée des chemins car il nous faut franchir une étape supplémentaire dans la recherche des solutions les meilleures pour l'émancipation véritable de notre peuple à travers un effort de réflexion critique sur cette période riche d'expériences théoriques et pratiques.
Il y a encore quelques semaines, un consensus s'était dégagé en notre sein pour procéder à un bilan critique de notre Organisation et dégager des perspectives nouvelles. En d'autres termes, prendre acte de la faillite de la ligne politique que nous avions suivie jusqu'alors et, notamment depuis le C.S.P., tirer les enseignements de notre participation au C.N.R. et des événements du 15 Octobre au même titre que toutes les autres forces politiques afin de nous renforcer.
Ce bilan critique, nous le voulions pour une fois, réel et approfondi, suivi d'un engagement de chaque militant à travailler au renforcement de l'Organisation.
Cependant, force est de constater que ce consensus est remis en cause par des affirmations du genre: "Les conditions ne sont pas réunies pour le bilan" et le refus de convoquer depuis plus de trois mois le Comité Central et le Bureau politique de notre organisation, laissant nos militants dans le désarroi le plus total. Une telle démission a favorisé le développement au sein de notre Organisation des pratiques que nous pensions à jamais révolues; ragots de couloirs, dénigrements et tentatives d'isolement des camarades qui posent la nécessité du bilan. Bref, un effritement quotidien de notre unité idéologique, politique et organisationnelle.
En lieu et place du débat franc et direct qui élève le niveau théorique des militants et renforce l'unité de l'Organisation, on a préféré développer les commérages. Mieux, des initiatives sont prises sans consulter les membres du Comité Central et du Bureau Politique.
Cette volonté manifeste de ne pas faire le bilan, de continuer à contempler la situation et d'être à la remorque des événements vise à liquider à petit feu notre Organisation.
C'est pourquoi, pour parer au blocage qui plonge l'U.L.C.(R) dans une quasi-léthargie et désoriente nos militants au moment où des choix tactiques et stratégiques clairs s'imposent, Nous, membres du Comité Central et du Bureau Politique, Signataires de la Présente, en accord avec les militants qui partagent notre point de vue sur la situation actuelle de l'Organisation, avons décidé de:
- Nous désengager de l'U.L.C.(R) dont les prises de positions et décisions à compter de ce jour ne nous lient plus.
- Nous atteler, sans polémique stérile, à faire un bilan critique de nos dix années de lutte, seule base objective pour participer à la lutte pour l'émancipation véritable de notre peuple.
Pour le Bilan Critique, En Avant!
Salutations communistes.
Ouagadougou le 16 Mai 1988»
(Ont signé: Alain Coéfé, Basile Guissou, Blaise Kyélem et Rock Kaboré)
Des quatre signataires, seul Alain Coéfé était membre du Bureau Politique de l'Organisation.
Basile Guissou, malgré le fait qu'il s'auto-proclamait à l'extérieur du pays «premier dirigeant de l'Organisation» (lors de ses missions en tant que ministre des Relations Extérieures), avait longtemps été maintenu à la base comme simple militant - cette décision ayant été prise pour sanctionner son premier acte de trahison vis-à-vis de l'U.L.C. en Octobre 1979. Ce n'est qu'au mois de Mai 1987, sur proposition d'Alain Coéfé, qu'il fut relevé au rang de membre du Comité Central.
Quant à Kyélem Blaise, il était tellement déconsidéré pour ses pratiques de corruption, que l'Organisation aurait dû l'exclure depuis longtemps.
Telle est la physionomie des pétitionnaires du 16 Mai 1988.
La réaction de la Direction de l'U.L.C.(R) fut prompte. Il était plus que clair que ces quatre camarades couraient au devant des événements pour dénoncer leurs camarades et du même coup se blanchir aux yeux du régime.
Mesurant les menaces qui pesaient sur elle, la Direction entreprit de répondre à la «Lettre» des quatre pétitionnaires. Cette réponse date du 17 Mai 1988:
«Aux Camarades membres du C.C. de l'U.L.C.(R), Co-signataires de la lettre en date du 16 Mai 1988 adressée au Bureau Politique et au Comité Central de l'Organisation (Camarades Coéfé Alain, Basile Guissou, Roch Kaboré, Kyélem Blaise).
Nous accusons réception de votre lettre ci-dessus mentionnée. Afin de mieux instruire les points qu'elle soulève, au sein de l'Organisation, il est de notre devoir d'exiger de vous des éclaircissements supplémentaires:
1°) Nous constatons avec satisfaction, que votre initiative est motivée par votre sincère désir d'empêcher la liquidation entreprise à "petit feu" de notre Organisation. Cependant, force est de douter de votre bonne foi, du fait de certains actes et agissements posés par nombre d'entre vous ces derniers temps.
2°) S'il est en accord avec les principes organisationnels que des membres d'une cellule, ou d'une instance quelconque se concertent et agissent en commun accord pour interpeller une autre instance de l'Organisation, cela devient purement des attitudes anti-organisationnelles, lorsque des militants appartenant à des instances différentes, supposées par conséquent s'ignorer, agissent d'un commun accord pour interpeller une autre instance de l'Organisation.
Vous-mêmes affirmez avoir agi "en accord avec des militants qui partagent (votre) point de vue".
3°) L'unique divergence à partir de laquelle vous avez élaboré votre lettre, se réduit à l'acceptation ou au refus de procéder à un bilan critique de notre Organisation. Vous accusez les autres membres du C.C. et du Bureau Politique de faire preuve de volonté manifeste de ne pas effectuer le bilan critique. Cela nous surprend. D'ailleurs, vous affirmez le non fondement d'une telle accusation lorsque vous écrivez: "Cependant, force est de constater que ce consensus est remis en cause par des affirmations du genre: les conditions ne sont pas réunies pour un bilan".
Quoique inexacte (car il s'est agi de conditions qui ne sont pas réunies pour réunir le C.C. ou le B.P.), vous affirmez cependant l'acceptation de la nécessité du bilan.
En outre des raisons ont été avancées pour justifier l'inopportunité de la convocation de ces deux instances. Il aurait fallu démontrer l'inconsistance des raisons avancées.
4°) Vous parlez d'initiatives qui "sont prises sans consulter les membres du Comité Central et du Bureau Politique". Vous nous aideriez en nous explicitant une telle accusation. Puisqu'à notre connaissance, aucune initiative n'a été prise au nom de l'Organisation.
5°) Il serait utile pour l'ensemble de l'Organisation que vous clarifiez le sens de vos décisions finales:
- que signifie "se désengager de l' U.L.C.(R) dont les prises de positions et décisions à compter de ce jour ne (vous) lient plus"?
Doit-on comprendre que par cette décision vous cessez d'appartenir à l'Organisation?
De quelles "prises de positions et décisions" de l'U.L.C.(R) s'agit-il?
Comment l'U.L.C.(R) peut-elle prendre des positions et des décisions, sans que le B.P. ou le C.C. ne se réunissent?
Votre décision de "(vous) atteler (...) à faire un bilan critique de nos dix années de lutte", dans quel cadre comptez-vous le faire si comme on peut le supposer vous n'avez pas rompu les liens avec l'Organisation?
C'est mus par le désir sincère de comprendre au mieux les termes de votre lettre, convaincus que nous sommes que l'Organisation doit se renforcer par l'engagement non formel mais pratique et conséquent de chaque militant, que nous vous invitons à préciser ces points.
Et le militant ne peut travailler conséquemment au renforcement de l'Organisation, que s'il met en pratique le respect des principes organisationnels.
C'est justement le respect des principes organisationnels qui met un frein aux ragots de couloir, dénigrements et autres attitudes fractionnistes et scissionnistes que vous dénoncez dans votre lettre.
Peut-on être moralisateur, si l'on veut combattre le mal en pratiquant le mal?
Avec toutes nos militantes considérations.
Pour le S.P. du B.P. de l'U.L.C.(R)
Valère D. Somé.»
Cette lettre est restée jusqu'à nos jours sans réponse car l'intention des signataires n'était pas d'engager une discussion positive. Leur pétition avait pour unique but de se doter d'un élément de preuve qui les justifierait le cas échéant aux yeux du Front «Populaire».
=xxx
La lettre du traitre RMC #Kaboré du 16 mai 1988 était un feu vert pour que Blaise Compaoré arrête et TORTURE les jeunes...
Publiée par Yanick Toutain sur Lundi 30 novembre 2020
La lettre du traitre RMC #Kaboré du 16 mai 1988 était un feu vert pour que Blaise Compaoré arrête et TORTURE les jeunes manifestants de la Journée anti-impérialiste de la Jeunesse le 19 mai 1988 et interpelle Valère Somé le 21 mai 1988
Comme on pouvait s'y attendre, les manifestations eurent lieu le 19 Mai 1988 et nombreux furent nos camarades étudiants et élèves arrêtés et torturés.
Dans la soirée du 21 Mai 1988, en rentrant chez moi, je fus arrêté par les agents de la Direction de la Sécurité Publique commandée par le Commissaire Alain Ouilma. Le 23 Mai, Alain Coéfé se serait présenté au bureau du Capitaine Yé Bognessan Arsène, coordonnateur national des Structures Populaires, muni de leur pétition pour se justifier et avec lui ses camarades co-signataires.
Libéré le 28 Mai 1988, et ayant été informé d'une machination du Capitaine de Gendarmerie Jean-Pierre Palm pour attenter à ma vie, je me suis résolu à prendre clandestinement le chemin de l'exil.
Ainsi avec Gilbert Kambiré, nous retrouvons-nous deux membres de la Direction à l'extérieur du pays, les autres étant affectés loin de la capitale.
Après que j'aie quitté le pays, Basile Guissou entreprendra de créer une section nationale du Parti Radical en réunissant autour de lui, Salif Diallo, le Directeur de Cabinet de Blaise Compaoré, Allassane Sawadogo, Moustapha Saar, etc.
Fort de cette couverture, il se fera volontiers l'ambassadeur itinérant du Front «Populaire» auprès des Organismes d'aide internationaux. Tel est le prix de la quiétude et des va-et-vient hors du pays dont lui et ses amis (dont Alain Coéfé) jouissent.
Maintenant, Blaise Compaoré exige de ses commissionnaires la dissolution de l'U.L.C.(R) au sein de l'O.D.P./M.T. Et Basile Guissou ainsi que Rock Kaboré qui se sont d'eux-mêmes exclus de l'Organisation par leur pétition du 16 Mai 1988, ont entrepris d'engager les pourparlers avec l'O.D.P./M.T., au nom de la direction de l'U.L.C.(R) en vue de cette auto-dissolution de l'Organisation. Et pour arriver à leurs fins, c'est la question du bilan critique de notre participation au C.N.R. qu'ils mettent en avant. Paradoxalement, ils n'ont pas attendu de procéder à un tel bilan pour décider de participer au gouvernement du Front «Populaire» de Blaise Compaoré: Rock Kaboré est l'actuel ministre de l'Equipement et des Transports du gouvernement du Front «Populaire».
Pour entraver le marchandage dont l'Organisation est l'objet, la direction de l'U.L.C.(R) a rendu publique une déclaration par laquelle elle suspend toutes les activités publiques de l'U.L.C.(R) en dénoncant à l'avance tout «trafic» qui sera effectué en son nom. Et c'est pour s'être opposés à cette machination que les membres de la direction de l'U.L.C.(R) restés sur place ont été arrêtés et sauvagement torturés dans le cadre de la prétendue «tentative de déstabilisation» du régime de Blaise Compaoré, par le Capitaine Boukary Kaboré, le 20 Décembre 1989.
L'U.L.C.(R), malgré les tentatives de certains de ces membres déserteurs, se situe par rapport au Front «Populaire» en situation d'opposition.
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