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samedi 28 février 2015

Abdoulaye Camara fut agressé une heure avant sa mort par 6 (+-) inconnus dont une femme au moins: La vérité camouflée par le procureur Francis Nachbar Un article de Abdourahmane P. Camara (Paix et Liberté)

Abdoulaye Camara fut agressé une heure avant sa mort par 6 (+-) inconnus dont une femme au moins: La vérité camouflée par le procureur Francis Nachbar

Abdoulaye Camara
tué par la police
10 balles le 16 décembre 2014

par Abdourahmane P. Camara
28/2/2015

"[Abdoulaye] a auparavant saccagé son appartement,
 brisé des vitres, selon Francis Nachbar, 
et s’est blessé en se faisant de sanglantes coupures
"
Mensonges propagés par la Presse Havraise
"Il y a des témoignages du voisinage, il y a eu du bruit dans les escaliers, des bruits plus fort dans l'appartement. Et le cri d'une femme dans l'appartement. Un cri qui a duré... un cri qui a été long..."
(...)
"Ils étaient six"
(...) 
"une personne s'étant vantée de  "savoir que des gens sont allés agresser
quelqu'un qui s'est fait tué ensuite"


 
La version énoncée par le procureur du Havre est un mensonge flagrant.
C'est pourtant cette version-là qui a été mise dans le crâne des Havrais.

(Normandie Actu) "La version du procureur de la République du Havre. Armé d’un couteau, Abdoulaye a été tué alors qu’il venait de poignarder gravement un passant. Il se trouvait en « état de démence », a déclaré le procureur de la République du Havre, Francis Nachbar. Peu avant 1h du matin, « les services de police sont avertis qu’un individu en sang, armé d’un couteau, est très menaçant dans les rues ». Cet homme, vociférant, en short et pieds nus, porte un couteau dans la main. Il a auparavant saccagé son appartement, brisé des vitres, selon Francis Nachbar, et s’est blessé en se faisant de sanglantes coupures. Avant de quitter son immeuble, cet homme a menacé deux jeunes filles, ses voisines, et un jeune homme. Alors que les deux jeunes sœurs rentraient chez elles pour s’y réfugier, cet homme a tenté d’enfoncer leur porte. Elles ont alors prévenu la police. Dans la rue, Abdoulaye aurait ensuite pris à partie un premier véhicule de police, puis un autre, dont il a violemment frappé une vitre avec son couteau, un instrument bricolé avec trois lames, assez courtes mais très acérées, toujours selon les précisions du procureur."  
Paris-Normandie - qui croit au diable - parlait d'Abdoulaye de la même façon :
"Avant de sortir de chez lui, il avait démoli l’intérieur de son appartement où il vivait seul. Il avait également brisé les fenêtres de son appartement et s’était blessé" (Paris-Normandie)

Comment ces gens pouvaient-ils savoir ce qui s'est passé dans l'appartement ?


Celui qui a été victime d'agression est devenu le coupable.
"Il a auparavant saccagé son appartement, brisé des vitres, selon Francis Nachbar, et s’est blessé en se faisant de sanglantes coupures(Normandie Actu)

ABDOULAYE N’ÉTAIT PAS SEUL LE SOIR DE L'AGRESSION

Si l'on écoute le procureur mon frère a saccagé son appartement. Tout seul.
Sauf que Abdoulaye n'était pas seul le soir du 16 décembre.
Il y a des témoignages du voisinage, il y a eu du bruit dans les escaliers, des bruits plus fort dans l'appartement. Et le cri d'une femme dans l'appartement. Un cri qui a duré... un cri qui a été long...
Je sais que la police a pris la déposition de ce voisin.
Mais les journaux locaux n'en parlent pas.
Grâce à mon blog, ces vérités camouflées sont à découvert.
Ce sont évidemment ces six personnes que des gens du quartier ont vu qui ont 
agressé Abdoulaye.

"SIX VISITEURS" SELON UN TÉMOIN AFFIRMATIF

Un témoin âgé affirme même catégoriquement que le nombre des visiteurs était six ni plus ni moins.
Il a dit à Mamadou au téléphone :

"Ils étaient six" 
Il faudrait que ces témoins cessent d'avoir peur de la police havraise pour témoigner.

D'AUTRES TÉMOIGNAGES EN LIAISON AVEC LES AGRESSEURS

Un ami à moi a même entendu une personne s'étant vantée de
 "savoir que des gens sont allés agresser quelqu'un qui s'est fait tué ensuite"
Cela signifie que les renseignements circulent sur les noms de ceux qui ont attaqué mon frère le soir du 16 décembre.
On est le 28 février. 

Cela fait 2 mois et 12 jours qu'on attend la vérité.

samedi 21 février 2015

Quand le procureur Francis Nachbar agressait en Belgique une témoin pour lui extorquer des aveux imaginaires. Aucune poursuites !

par Yanick Toutain 



21/2/15

"Monique Olivier ne tarde pas à se plaindre auprès d'une surveillante des coups qu'elle a reçus lors de son interrogatoire. Le directeur de la prison est à son tour informé et la détenue, après avoir passé le 18 février un examen médical, décide le même jour de porter plainte pour coups et blessures volontaires. Selon elle, le procureur Nachbar et l'un des policiers rémois lui auraient tiré les cheveux et l'auraient en effet frappée à plusieurs reprises pour la faire parler.
On imagine l'embarras des autorités belges…(... ) La justice belge ouvre donc une enquête pour tenter d'y voir plus clair. Elle y parvient puisque l'un des policiers belges ayant participé à l'interrogatoire du 14 février confirme que des coups ont bel et bien été portés à l'encontre de Monique Olivier par les deux « invités français
»
 (...) 
. Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
Impunité pour les agressions de Francis Nachbar en Belgique :
"Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire." 

UN AGRESSEUR FAUSSAIRE ET RACISTE COMME PROCUREUR DU HAVRE !
LA DICTATURE HOLLANDE EST DE PLUS EN PLUS ABJECTE
Le procureur Nachbar insultait Abdoulaye Camara dès le début de la procédure.

 Il se trouvait en « état de démence », a déclaré le procureur de la République du Havre, Francis Nachbar. (384 pages Google)
Depuis, aucune enquête sérieuse n'a été faite.
L'appartement de la victime des 20 tirs mortelles (dont 10 l'ont touché) est toujours sous scellé.
On attend toujours l'identification de celui qui est venu sonner à 0h45 et qui est le probable agresseur de Abdoulaye Camara..... Ses empreintes doivent se trouver dans tout l'appartement !!!
Rien d'étonnant à un tel sabotage de la part d'un raciste Franceàfric, conseiller de la dictature de Eyadéma (l'assassin du premier président africain Sylvanus Olympio)
Un raciste qui a étouffé le Ferguson du mois d'Août au Havre - la mort de Mohamed Rahji.
Un procureur qui protège Léon Launay et Véronique Combret et tous les professeurs agresseurs d'enfants du Havre !

Un raciste procureur Nachbar faussaire - auteur de faux contre moi et Julie Amadis et receleur des faux en écritures du policier barbouze Jean-Marie Bourry.
Les propriétaires du journal l'Union l'Ardennais font de la lutte anti-terroriste préventive : ils camouflent les agressions du procureur.Grâce #GoogleIsOurRadioLondon, la SOURCE EST TOUJOURS LISIBLE

Cédric Visart de Bocarme, procureur du Roi, Yves Charpenel, procureur général de Reims, et Francis Nachbar, procureur à Charleville-Mézières, lors d'un point presse à l'occasion du procès Fourniret.
Remi Wafflart
PENDANT des années, le duo constitué par Francis Nachbar, alors procureur de la République de Charleville-Mézières, et les policiers du SRPJ (service régional de police judiciaire) de Reims a, sous prétexte de faire craquer de supposés coupables, foulé les règles les plus élémentaires de respect des individus et de la présomption d'innocence.
Le 4 septembre, nous décrivions par le menu comment en avril 2004, sous la pression d'un procureur avide de reconnaissance médiatique, deux enquêteurs du SRPJ (un service pourtant considéré comme regroupant l'élite des fonctionnaires de police) avaient arrangé à leur sauce les déclarations des personnes qu'ils interrogeaient. Histoire de les faire coller à la trame préalablement fixée par le procureur. Il s'agissait alors de faire plonger trois éducateurs de la Disa, le service départemental d'aide sociale à l'enfance, soupçonnés de comportements sectaires. Fouille au corps, humiliation, menaces… : rien n'avait été épargné aux trois suspects durant les 48 heures de leur interminable garde à vue. Mais en pure perte. Le bec dans l'eau, les super-flics rémois avaient alors trafiqué les aveux qu'ils n'étaient pas parvenus à arracher à leurs « clients »…
Sans doute encouragés par ce brillant succès, le proc et les flics décidaient quelques mois plus tard d'appliquer leur probante méthode à un dossier autrement plus en vue : l'affaire Fourniret.
La plainte de Monique Olivier
La scène se passe le 14 février 2005, à Dinant (Belgique), dans un bureau du service judiciaire d'arrondissement. Monique Olivier, alors incarcérée à Namur, est interrogée par la police belge en présence du procureur carolo Francis Nachbar et de deux policiers du SRPJ rémois. Jusqu'alors, rien d'anormal : le couple Fourniret-Olivier a frappé indifféremment des deux côtés de la frontière et, en France comme en Belgique, on tente de tout mettre en commun pour reconstituer l'itinéraire sanglant des deux monstres.
L'interrogatoire débute en matinée, vers 10 heures, et se poursuit jusqu'à 21 heures passées. Onze longues heures, entrecoupées de courtes pauses, durant lesquelles les enquêteurs belges et français vont se relayer pour « cuisiner » l'épouse de Fourniret. Et ça marche : après avoir donné des détails sur le système de blocage des portières mis en place par son époux pour éviter que ses proies ne s'échappent de son véhicule, puis sur une tentative de viol commise par Fourniret à Sedan, à la fin des années 90, sur une jeune Maghrébine, Monique Olivier évoque « spontanément » et pour la première fois un nouveau cas. Avec un luxe de détails effrayant, elle raconte comment, dans le courant de l'année 1990, elle a participé à Auxerre à l'enlèvement d'une jeune fille violée puis étranglée par son mari à l'arrière de sa fourgonnette, le corps de la malheureuse étant finalement jeté par Fourniret dans une rivière.
Les enquêteurs exultent : tout concorde et pour eux, Monique Olivier vient d'accuser Michel Fourniret du viol et du meurtre de Joanna Parrish, une jeune Anglaise dont le corps a effectivement été retrouvé près d'Auxerre, dans le lit d'une rivière, en mai 1990. Fin du premier acte.
Un sordide poker menteur
Le deuxième se déroule dans les heures et les jours qui suivent, à la prison de Namur, où Monique Olivier ne tarde pas à se plaindre auprès d'une surveillante des coups qu'elle a reçus lors de son interrogatoire. Le directeur de la prison est à son tour informé et la détenue, après avoir passé le 18 février un examen médical, décide le même jour de porter plainte pour coups et blessures volontaires. Selon elle, le procureur Nachbar et l'un des policiers rémois lui auraient tiré les cheveux et l'auraient en effet frappée à plusieurs reprises pour la faire parler.
On imagine l'embarras des autorités belges… Mettre la pression sur Monique Olivier, la pousser dans ses derniers retranchements, personne ne peut trouver à y redire. Surtout vu l'atrocité des actes qu'elle a commis en compagnie de son époux. Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
La justice belge ouvre donc une enquête pour tenter d'y voir plus clair. Elle y parvient puisque l'un des policiers belges ayant participé à l'interrogatoire du 14 février confirme que des coups ont bel et bien été portés à l'encontre de Monique Olivier par les deux « invités français ». Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire. Fin du deuxième acte.
Il faudra attendre 4 ans pour que s'ouvre le troisième. Quatre années au cours desquelles le procureur Nachbar connaîtra l'apothéose médiatique de sa carrière en devenant l'un des intervenants principaux du procès Fourniret-Olivier. Fait troublant, l'affaire Parrish (ainsi que le meurtre de Marie-Angèle Domèce, une jeune fille handicapée mentale de 19 ans disparue à Auxerre en juillet 1988) ne sera pas jointe à ce procès. Les enquêteurs français doutaient-ils déjà de la sincérité des aveux obtenus dans les conditions que l'on sait, lors de l'audition du 14 février 2005 ?
Une chose est sûre, ces doutes ne sont aujourd'hui plus de mise. Au printemps dernier, les experts de plusieurs laboratoires scientifiques ont en effet mis un terme définitif à cette lamentable partie de poker menteur : les prélèvements d'ADN effectués sur le corps de Joanna Parrish ne correspondent pas aux empreintes génétiques de Michel Fourniret. En clair, ce dernier n'a pas violé ni tué la jeune Anglaise. Ce qui signifie que les fameux « aveux » de Monique Olivier étaient des mensonges, une pure invention uniquement destinée à faire cesser les coups dont elle était la cible.
Fin de la pièce, une farce horrible dont on ne connaît pas l'acteur principal : le vrai coupable, qui lui court toujours et dont l'anonymat a été protégé, même de façon involontaire, par l'inqualifiable comportement du procureur de Charleville et du policier rémois.
Jean-Claude ROUSSEL

mardi 27 janvier 2015

L'article de Christian Chardon sur le procureur Francis Nachbar a disparu du site de l'Union L'Ardennais : "La scandaleuse nomination du procureur Nachbar"

par Yanick Toutain
 REVACTU
 27/1/15


Cette disparition d'article rappelle
les vieilles méthodes staliniennes
 qui effacaient les personnages à mesure
 que la dictature effaçait les preuves
 de ses crimes.
A moins bien sur
que ce ne soit qu'une panne d'ordinateur anodine...
qui ait fait disparaitre tous les articles de Christian Chardon
 sur le procureur voyou, agresseur,
 délinquant faussaire Nachbar.
 (conclusion de la présentation)


Est-ce que cette disparition d'article a un rapport avec les faux en écritures publiques récents du Procureur Nachbar ?

L'union l'Ardennais - Page introuvable

Cet article n'est plus disponible.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Est-ce que cela doit être mis en relation avec le complot actuel du gouvernement ? Avec ce #HollandeCoupdEtat dans lesquels les complices du Qatar terroriste et de l'Arabie Saoudite terroriste sont en train de terrroriser la jeunesse française tout en ne faisant rien de sérieux pour enquêter sur la piste tunisienne du chef du réseau des Buttes Chaumont ni sur la piste malienne qui mènera directement à l'Elysée, chez François Hollande Nicolas Sarkzoy et leurs complices ATT, Blaise Compaoré et Jonathan Goodluck.
Cet article ne disparaitra jamais et ceux qui, à l'Union L'Ardennais ont pris la suite de Christian Chardon devront un jour s'expliquer sur la disparition d'un article qui resta en ligne jusqu'en 2014.

Cette disparition d'article rappelle les vieilles méthodes staliniennes qui effacaient les personnages à mesure que la dictature effaçait les preuves de ses crimes.
A moins bien sur que ce ne soit qu'une panne d'ordinateur anodine... qui ait fait disparaitre tous les articles de Christian Chardon sur le procureur voyou, agresseur, délinquant faussaire Nachbar. (conclusion de la présentation)

La scandaleuse nomination du procureur Nachbar

Publié le mercredi 07 avril 2010 à 10H51 - Vu 2016 fois

Cedric Visart de Bocarme (procureur du Roi de Belgique), Yves Charpenel (procureur général de Reims) et Francis Nachbar (alors procureur de la République de Charleville-Mézières), dans le cadre de l'affaire Fourniret.
Cedric Visart de Bocarme (procureur du Roi de Belgique), Yves Charpenel (procureur général de Reims) et Francis Nachbar (alors procureur de la République de Charleville-Mézières), dans le cadre de l'affaire Fourniret.


CHARLEVILLE-MEZIERES ( Ardennes). L'incroyable s'est produit à l'occasion de l'annonce de la promotion pascale de la Légion d'honneur. Francis Nachbar, ex-procureur de la République de Charleville-Mézières et actuellement en poste au Havre, a été nommé chevalier de l'ordre.
UN camouflet pour tous ceux qui ont obtenu cette décoration légitimement et qui la portent dans la dignité. Un pied de nez à la justice et à tous ceux, magistrats et avocats, et ils sont nombreux, qui la font fonctionner avec honnêteté et rigueur. Une gifle aux plus hautes instances de la magistrature qui avaient durement commenté le comportement de Francis Nachbar à Charleville-Mézières (Ardennes) en général et lors du procès Fourniret en particulier. Un affront au procureur du Roi de Belgique qui avait cru indispensable de saisir son homologue procureur général de la République de Reims pour lui signaler les agissements choquants et répréhensibles de Francis Nachbar au cours d'une garde à vue. Un mépris inqualifiable à tous ces justiciables qui sont passés dans l'étau-broyeur Nachbar, victimes de dénonciations aux origines douteuses, placés en garde à vue dans des conditions très discutables, mis en examen avec parfois le bonus de la détention provisoire avant que justice, la vraie, celle des tribunaux, leur soit rendue en première instance puis en appel, tel un désaveu flagrant de la justice spectacle du procureur Nachbar.
Fallait-il que les enquêteurs réputés pourtant si pointilleux de la grande Chancellerie de l'Ordre de la Légion d'honneur soient à ce point surmenés pour qu'ils n'aient pas vu ce qui était reproché au procureur hier, et les affaires dans lesquelles il est encore englué aujourd'hui ?

Puissant piston

Fallait-il que le piston soit puissant pour qu'il propulse Francis Nachbar dans des sphères où il n'a rien à faire, et où sa présence dénote et dénature ? Car quel crédit accorder désormais à une distinction qui se galvaude ainsi ?
Qu'on se souvienne au moins du discours de Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, prononcé à Paris le 7 janvier 2009, lors de l'audience solennelle de début d'année de la Cour de cassation, en évoquant la liberté de parole : « La plume est serve mais la parole est libre. Pour autant, cette liberté n'autorise pas toutes les licences. Beaucoup de magistrats, je pense, sont mal à l'aise quand ils entendent que tel ou tel de leur collègue, prenant des réquisitions contre l'auteur de faits d'une extrême gravité, ayant causé un scandale immense, un malheur indescriptible, ont cru rendre des devoirs à l'opinion publique et faire honneur aux victimes, en se livrant à l'invective, voire à la vulgarité contre l'accusé. De ces magistrats qui confondent rigueur et emportement, je dis simplement qu'ils font fausse route… » Un réquisitoire sans appel qui visait sans le nommer Francis Nachbar, à l'occasion de ses commentaires sur Fourniret, mais que chacun avait reconnu.

Privé de médaille

Qu'on se rappelle encore les écrits de Philippe Bilger, avocat général à la Cour de cassation, choqué par l'attitude caractérielle et professionnelle de Francis Nachbar, et qui va le rappeler à l'ordre, après l'affaire Fourniret, dans un article publié dans une revue judiciaire, dénonçant en particulier le fait qu'il ait commenté son réquisitoire à la presse avant que les plaidoiries ne soient exprimées.
Deux réprimandes sans équivoque qui se sont associées à une sanction par omission. À l'issue du procès Fourniret, le président de la cour d'assises était décoré de la Légion d'honneur. Une distinction que Francis Nachbar, déjà titulaire de la médaille du Mérite, pouvait espérer, mais qui lui passait sous le nez. Pas la moindre breloque alors que les deux assesseurs du président recevaient la bleue. À croire qu'alors, l'enquête avait été plus sérieuse.

Qui va l'épingler ?

Car comment oublier aussi les invectives lancées par le procureur Nachbar aux avocats massés devant la porte du palais de justice, en décembre 2007, lorsqu'ils ont protesté contre la perte du pôle d'instruction du tribunal de Charleville et sa délocalisation à Reims ? Ces mêmes avocats qui aujourd'hui s'inquiètent légitimement des dérives des gardes à vue, de celles que menait le procureur Nachbar en particulier.
Les exemples sont nombreux de ces gens privés de leur liberté sur un simple ragot ou suite à un marché de dupes inavouable dont on a torturé l'esprit pour obtenir des aveux. Le directeur de l'Opac des Ardennes pourrait raconter comment il a été mis en cause par un « donneur » du procureur qui espérait ainsi atténuer ses propres responsabilités dans une affaire de détournement de fonds. Un personnage glauque qui bientôt se retrouvera de nouveau en correctionnelle dans les Ardennes après avoir défrayé la chronique parisienne dans une sombre affaire de coups de couteaux que lui aurait donnés une voyante devenue son égérie et sa gérante de paille.
Une éducatrice accusée de dérive sectaire pourrait aussi témoigner de la façon dont est intervenu le procureur lors de sa garde à vue, en la pointant du doigt pour lui hurler les yeux hors des orbites : « Avouez, on voit bien que vous faites partie d'une secte, ça se voit dans votre regard… »
Même un policier belge a été choqué par les méthodes Nachbar lors de l'interrogatoire de Monique Olivier, l'épouse de Michel Fourniret. Il s'en était du reste ouvert à Cédric Visart de Bocarme, procureur du Roi, lequel avait transmis ses doléances à fin de poursuites à Yves Charpenel, procureur général de Reims qui s'empressa d'enterrer le dossier. Des baffes derrière la tête qui n'ont eu pour effet que de charger Fourniret d'un crime qu'il n'a pas commis et dont l'auteur court toujours.
Hier, dans les couloirs des palais de justice de la région, beaucoup semblaient désabusés, se demandant comment une telle nomination était possible. Même si on en a une petite idée, on ne connaît pas avec certitude le nom de celui ou de celle qui a propulsé la candidature du procureur. En revanche, on va surveiller avec attention le jour de la remise de la décoration pour savoir qui aura l'audace de l'épingler au revers de la veste du procureur Nachbar.
« La Légion d'honneur est décernée pour conduite civile irréprochable ou faits de guerre exceptionnels… » On ne voit vraiment pas en quoi le procureur Nachbar est concerné ni dans quelle catégorie il pourrait s'inscrire.
Christian CHARDON

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Les dernières contributions



pasfou08



12/04/2010 à 10h29

Moi je connais des gens simples, modestes. Ils ont passé toute leur vie à l’usine. Ils ont élevés dignement leur famille nombreuse dans le respect de valeur et de la politesse. Maintenant ils ont une petite retraite, et la joie de voir leurs petits enfants et n'ont jamais un P.V. Eux méritent la légion d’honneur car ils ont travaillé pour la France. Oui mais eux ne connaissent pas le « politique » du coin qui sais recommander en haut lieu ses copains. Eux ne sont pas des artistes qui renient leur patrie pour payer moins d’impôts, ils ne sont pas des joueurs de foot surpayés, en bref ils ne sont pas fils de ou copain de ou membre de……

Gus 08



08/04/2010 à 16h22

Ce chasseur de gibier qui fréquentait assidument les grandes chasses ardennaises, est un homme à part. Il était catalogué de "droite". Si tout ce qu'on lui reproche est vrai alors qu'attend-on pour le faire poursuivre en ...justice! La Légion d'Honneur attribuée, qu'en penser? Rien de bon!
CE COMMENTAIRE A ÉTÉ MODÉRÉ

Airborn



08/04/2010 à 12h00

Georges-Bernard Shaw disait: "il ne faut pas se moquer des gens qui ne sont pas décorés...ils le seront un jour"

gilou 51



08/04/2010 à 10h36

Evidemment que ce procureur ne mérite pas la légion d'honneur mais cette distinction est dénaturée depuis trop longtemps et en la remettant à ce mec, elle n'en sera, malheureusement, qu'un peu plus dénaturée. Combien de chanteurs, comédiens, sportifs ou animateurs télé etc.... l'ont reçue alors qu'ils ne font que leur métier pour lequel ils sont rémunérés sans apporter le moindre service gratuit à la société alors qu'il existe une multitude de personnes qui ne font pas la une des magazines mais dont le souci est de faire du bien autour d'eux sans rien demander en retour et qui sont autrement plus méritant que tous ces "m'as-tu vu" .

jacote



08/04/2010 à 10h32

La couleur politique n'a rien à voir avec ça, ces gens là doivent être neutres, et ne pensaient qu'à la justice...
Je pense qu'aujourd'hui les gens qui ont les pouvoirs d'agir, quelque soit leur place (président, juge, députe, administration...) doivent être au service de la nation et faire avancer la France dans le bon sens. Certains y croient avant d'être élu, et une fois en place, voyant qu'ils ne peuvent faire bouger les choses sans une levée de boucliers des anciens en place, ils décident eux aussi de profiter du système, et laisser de côté leur vocation et leur conviction...
On n'aura jamais de solution tant que les gens ne comprendront pas ça...chacun tire la couverture à soi. Dommage , dommage !!!
hier un procureur, aujourd'hui une préfète, demain un député ou autre...

Baladin

Ni hérisson, ni paillasson, ni facho.

08/04/2010 à 08h23

Quel est la couleur politique de ce monsieur svp ?

jeco



08/04/2010 à 06h36

Bravo à monsieur Chardon. Une certitude cependant; il y a longtemps que la distinction au ruban rouge n'a plus de signification autre que l'appartenance à une "amicale de relations diverses mais avant tout peoples". Napoléon ne seretourne même plus dans sa tombe, tant il est écoeuré.

Donald08

Entre ma chaise et mon clavier

07/04/2010 à 20h39

Encore du grand n'importe quoi. Cette légion ne vaut plus rien. Rien à voir avec ce que Napoléon à mis en place.

scanneur



07/04/2010 à 20h29

Le procureur Nachbar était un artiste en son genre... alors pourquoi pas de Légion d'Honneur pour lui ? Les chanteurs, les footballeurs, j'oubliais presque, les Poilus de 14... Cette Haute distinction ne veut plus rien dire, cette récompense n'a plus de sens.

paleon08



07/04/2010 à 19h39

La légion d'honneur ne représente plus rien... C'est lamentable...
Nos vaillants soldats de 14/18 et de 39/45 doivent se retourner dans leurs tombes ...
Un oncle méritant de ma famille l'a reçu et porté au revers de sa veste... afin de récompenser sa bravoure lors de la bataille de Verdun pendant la guerre 14/18...Cette distinction forçait l'admiration...!
Qu'en est il aujourd'hui ? Autrefois on reconnaissait les mérites des récipiendaires qui avaient su "servir la France"... C'est plutôt le contraire maintenant !!!

Alain Schydlowsky

Chàlons-en-Champagne

07/04/2010 à 19h13

Certes.
Il n'est pas le seul à mériter cette mise en cause éventuelle.
Monsieur Smet dit Halliday de Nationalité Belge ,dépositaire en Suisse de sa fortune.
Monsieur Zidane et quelques autres qui sont incontestablement une insulte
pour les patriotes morts pour la France ou aux Chercheurs qui ont rendus d'authentiques services à la Condition humaine.

Alain Schydlowsky

Chàlons-en-Champagne

07/04/2010 à 19h13 | 1

Certes.
Il n'est pas le seul à mériter cette mise en cause éventuelle.
Monsieur Smet dit Halliday de Nationalité Belge ,dépositaire en Suisse de sa fortune.
Monsieur Zidane et quelques autres qui sont incontestablement une insulte
pour les patriotes morts pour la France ou aux Chercheurs qui ont rendus d'authentiques services à la Condition humaine.

Lulub



07/04/2010 à 18h50

Cela rend malade toutes ces injustices , quel exemple pour les générations,
de bien ce tenir , quel belle exemple
Tout de même la justice fait de grâve erreurs ,
Ou allons nous , a force la justice on n' y crois plus , et cela fait un baille
Une personne tourmentée , et inquiète . pour les jeunes qui veulent s'en sortir !!!!!!!!!!

alfaman



07/04/2010 à 16h52

Pourquoi les avocats substituts et autres ne font pas circuler une pétition dénonçant cette décoration?

Campus



07/04/2010 à 15h35

Le procureur Nachbar, c'est une chose. Mais, que penser de la promotion de Denise Fabre qui, il est vrai, est l'adjointe d'Estrosi, maire de Nice et actuel ministre. Ceci ne peut qu'expliquer cela. Oui, les cloches ne font pas que passer, elles ont aussi été récompensées...

Voltaire51



07/04/2010 à 15h33

Est-ce vraiment une erreur ? j'en doute.

Larouille



07/04/2010 à 15h26

Si l'on consultait la liste des récipiendaires des différentes breloques à arborer à la boutonnière, parions que l'on trouverait assez peu de "vrais mérites". Alors, s'enflammer pour un procureur dont on sait qu'il est à la botte...

Coq Hardi



07/04/2010 à 13h30

A défaut d'avoir accompli de hauts faits de guerre, est-on bien certain que tous ceux et celles qui ont été récemment décorés ont eu "une conduite civile irréprochable" à chaque instant de leur existence?

MANSA

ici, là ou ailleurs

07/04/2010 à 13h28

Lorsque l'on voit, depuis plus de 30 ans maintenant, à qui et sur quel critère on accorde cette distinction, cela fait longtemps que celles et ceux qui l'avaient reçu à raison de leurs actions en faveur de la liberté et de la démocratie sont morts de honte. Et je ne parle même pas des anciens poilus des colonies qui n'ont jamais pu être honorés comme ils le méritent, cette distinction leur ayant été refusée... Pour cause d'indépendance de nos anciennes colonies (40 ans après la fin de l'armistice du 11 novembre).

nataloche83



07/04/2010 à 12h36

On donne la médaille du chien fidèle trop rapidement et à des gens non méritants tant par leurs actes que par leur conduite. Pauvre Napoléon, il doit se retourner dans la tombe.

joarden

Les abus de la liberté tueront toujours la liberté(André Maurois)

07/04/2010 à 12h26

Scandaleuse légion d'honneur, oui, pour les citoyens qui respectaient cette haute distinction.
Ce monsieur était, est et sera dans la ligne de ses patrons, tous coupables, le seul élément à trouver lors de l'enquête (s'il y en a une!) étant "de quoi?".
Quelle justice aurons-nous lorsque les juges d'instruction seront remplacés par des individus de cette petite envergure ?

le chevalier de...

Reims

07/04/2010 à 11h49 | 1

Les services rendus par ce personnage ne sont sans doute pas avouables et les bénéficiaires concernées, plus nombreuses que l'on ne croit, constituent un socle sur lequel notre ''beau monde'' s'articule.

french_redneck



07/04/2010 à 11h14

S'il faisait "du chiffre", il la méritait, puisqu'aujourd'hui il n'y a que le chiffre qui compte.