par Yanick Toutain
Comment le Cameroun peut faire mieux que l'Egypte et la Tunisie?
Samedi, 12 Février 2011 15:57
Jean-Pierre Bekolo
Deux choses fondamentales.
1° Le Cameroun est un camp de travail esclavagiste.
C'est ce que je chante dans "Les Esclaves de Bolloré". (chanson gratuite non SACEM sur Youtube)
ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants
ils ne sont pas restés
avec les syndicalistes
pas de grève à Kienké
avec Michel Agbor qui résiste
ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants
plus d'électricité
en pure vengeance
le patron l'a coupé
il voulait l'obéissance
====
9000 hectares de Socapalm
appartiennent à Socfinal
lourds régime de noix de palme
en belgique le patron final
propriétaire famille Fabri
40 pour cent à Bolloré
le grand ami de Sarkozy
bateau avion on peut l'acheter
====
ils ne se sont pas échappés
ils veulent des salaires décents
ils se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants
les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor
Les représentants des autorités
ont arrêté le syndicaliste
les esclaves ne doivent pas protester
pour les larbins sarkozystes
====
10 000 planteurs 50 euros
ça fait pas cher à leur verser
les assassins sont un cadeau
pour les esclaves de Bolloré
====
ils ne se sont pas échappés
ils voulaient des salaires décents
ils ne se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants
les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor
nous on sait qu'on va les extrader
pour répondre de tous ces morts
ça leur pend au bout du nez
au corrompu et au corrupteur (bis)
C'est la fraction esclavagiste de la bourgeoisie française (l'esclavoisie) qui va être renversée dans les jours ou les semaines qui viennent.
Paul Biya est leur pantin. Il est le gardien du camp de travail . Il est non seulement un harki travaillant pour une puissance étrangère - la France à fric - mais aussi et surtout un kapo dont la fonction est identique à celle des traitres qui, dans les camps nazis, surveillaient leurs camarades.
Il est un Africain qui surveille les Africains.
Pour des salaires de 50 euros par mois, des salaires de 33 000 Fcfa, les travailleurs de Kienké devaient récolter l'huile de palme de l'esclavoisie française et belge.
Et quand , en 2008, les esclaves à 50 euros se révoltent, la police du kapo menace de mort le leader syndical Michael Agbor.
Renverser Paul Biya est donc bel et bien UNE RÉVOLUTION ANTI-ESCLAVOISE.
C'est - comme en Tunisie, comme en Égypte - un acte politique du peuple pour faire exploser le dispositif politico-militaire qui protège le règne de cette bourgeoisie esclavoise.
Renverser les socialo-fascistes de Tunisie et d'Egypte, renverser les deux membres de ce gang criminel international qu'est l'Internationale Socialiste est donc la mise à bas du pouvoir politique d'une classe sociale.
au profit de qui ?
Tout sauf Biya qui me fit l'amitié de me présenter à plusieurs dizaines de ses amis répondrait ..... n'importe qui sauf Biya !
Seulement voilà, le principal "opposant" traditionnel de Paul Biya a pour nom..Ni John Fru Ndi
C'est lui qui, en 2004 a obtenu 17 % des suffrages face aux 70 % du tricheur Paul Biya.
FX Verschave rappelait le cynisme de la France à fric concernant les "nécessaires" tricheries qu'ils organisaient pour perpétuer la dictature compradore sous un masque de "démocratie".
Mais la mascarade va jusqu'à celui qui prétend incarner l'avenir.
Car Ni John Fru Ndi est un gangster politique membre du même gang que Martine Aubry , Ben Ali, Moubarak et toutes les crapules corrompues que la ploutocratie capitaliste mondiale nous présente comme étant la "gauche".
Ni John Fru Ndi est le leader du SDF. Social democratic front
http://fr.wikipedia.org/wiki/Social_democratic_front
Selon plusieurs enquêtes dont celles de Xavier Luc Deutchoua et du Comité catholique contre la faim et pour le développement, John Fru Ndi aurait accumulé une fortune de plus de 125 millions de dollars, dont “plus de 70 % de l’argent provient de ses deals politiques avec le chef de l’Etat camerounais en fonction”, en particulier “entre juin 2002 et 2005”[1]. Il est en outre accusé d’avoir perçu 500 millions de Fcfa lors de la présidentielle de 2004 pour casser la dynamique de l’opposition
Un groupe qui est la succurcale camerounaise du gang Moubarak-Ben Ali - Ayala - Royal - Aubry et compagnie...
J'écrivais hier
sur la radio française tout à l'heure, on entendait un commentaire nous faire l'apologie comparée des épouses de Dominique Strauss-Kahn et de Nicolas Sarkozy. Encore un moyen supplémentaire pour la ploutocratie capitaliste mondiale pour nous imposer l'un des deux pantins des deux GANGS CRIMINELS POLITIQUES INTERNATIONAUX qui se partagent la planète : l'Internationale Socialiste et Internationale démocrate centriste Une Internationale Socialiste dont les membres 2010 étaient le PS, Ben Ali, Moubarak, les ministres sionistes socialistes du gouvernement Netanyahou, le gouvernement du Pakistan, les ministres socialistes du Maroc. Le Maroc* est dirigé par une coalition de ces deux groupes de gangsters Gangsters socialo-fascistes de l'USFP et gangsters centristo-fascistes de l'Istiqal ! Pas étonnant que les corrompus de France passent leurs vacances alternativement en Tunisie et au Maroc
.... dans un texte dont le titre contenait à la fois les symptôme et le remède. Symptôme de la maladie élective corrompue et remède de la délégation générale révocable.
mardi 15 février 2011
C'est en effet ce qui manque à votre texte, Jean-Pierre Bekolo, la nécessité impérative d'une organisation du peuple par la délégation révocable.
Toute naïveté concernant le système barbare des élections fera autant de morts supplémentaires que sera importantes les illusions.
Les Parisiens démocrates de 1871 payèrent de la Semaine Sanglante leur choix d'avoir désigné des délégués-députés révocables à tout moment.
La crédulité dont votre texte est empreint est une concession au colonialisme...
Je vous rappelle que la réforme gaulliste de 1962 avait pour but d'accroitre le pouvoir de De Gaulle et donc aussi de faciliter son usage des barbouzes et autres fascistes france à fricain :
Seule l'appel aux Camerounais à se grouper par 25 et à désigner leurs délégués révocables est à même d'empêcher la confiscation de la victoire.
Même plus : seul ce projet est susceptible d'entraîner dans la lutte le plus grand nombre de participants. En effet ceux qui vont au combat sans avoir la certitude de bénéficier d'une PART EGALE des fruits de la victoire sont motivés à poursuivre jusqu'au bout leur lutte.
Et ce "jusqu'au bout" ne sera rien d'autre que les 4 révolutions sociales, rien d'autre que la révolution pédagogique, rien d'autre que les révolutions scientifique et philosophique dont est grosse l'Afrique, dont est grosse l'Asie.
= NOTES ET AJOUTS* L'ARTICLE DU SITE DU 20 MAI (Il a conservé la mémoire de Libération quand ce journal l'avait perdue...) Comment Bolloré et la SOCAPALM exploitent les travailleurs camerounais: Michael Agbor résiste mars 12th, 2008 • Related • Filed Under
C’est un Germinal sous les tropiques qui se joue dans la palmeraie de Kienké, dans le sud-ouest du Cameroun. Dans cette plantation de palmiers à huile de 9 000 hectares de la Socapalm – filiale d’un groupe belge, Socfinal, lui-même détenu à près de 40 % par le français Bolloré aux côtés de son traditionnel partenaire, la famille belge Fabri -, les ouvriers sont en colère. Depuis novembre, ils ont plusieurs fois fait grève contre leurs conditions de vie et de travail. En retour, la police a arrêté et détenu pendant quelques jours leur leader, Michael Agbor. «Une journée ne suffit pas pour décrire nos souffrances», assure Albert, un ouvrier. Depuis plusieurs années, il vit en permanence dans la palmeraie. Six jours par semaine, il coupe de lourds régimes de noix de palme. Sans gants pour protéger ses mains : ses paumes ont pris la couleur orange des noix que Socapalm transforme en huile de cuisine. Chaque matin, il s’entasse avec ses collègues et le matériel de coupe dans les camions, des épaves, qui s’enfoncent dans la plantation pour charger les régimes. Le soir, il doit marcher, parfois sur une quinzaine de kilomètres, pour rentrer dans un des sept campements d’ouvriers installés au cœur de la plantation. «Esclaves». 
Le tout pour pas grand-chose il gagne 22 francs CFA pour un régime de 15 kg. En moyenne, il touche 35 000 francs CFA (environ 53 euros) par mois, ce qui ne lui permet pas de vivre décemment. Il a néanmoins plus de chance que ceux qui coupent les régimes de 10 kg pour 8 francs CFA. «Les retenues sur nos salaires sont courantes. Nous sommes souvent payés en retard voire pas du tout», précise-t-il. Albert n’est pas affilié à la sécurité sociale et n’a pas de couverture médicale. «Beaucoup voudraient partir mais ne le peuvent pas, parce qu’ils n’en ont pas les moyens et parce qu’ils attendent qu’on paie leurs arriérés de salaire», affirme-t-il. «Nous sommes les esclaves de la Socapalm», soupire un de ses collègues. Ce n’est cependant pas auprès de l’entreprise, qui contrôle 80 % du marché de l’huile de palme au Cameroun, qu’ils peuvent se plaindre : celle-ci ne les emploie pas directement, mais a passé des contrats de sous-traitance avec une soixantaine de sociétés pour la gestion de l’essentiel de la main-d’œuvre.xx xx«Nous savons que les ouvriers ne s’en sortent pas, que leurs employeurs les paient en retard», reconnaît Marc Mutsaars, le patron de Socapalm. La situation est la même dans les autres plantations du pays, explique-t-il pour tempérer. Il assure que l’entreprise va réduire de moitié le nombre de sous-traitants pour mieux contrôler leurs pratiques. Cette mesure permettra-t-elle d’améliorer aussi les conditions de logement ? «Nous vivons comme des animaux», indique, dégoûté, Albert. Il n’y a pas d’eau, pas de sanitaires et seulement quelques heures d’électricité par jour dans le campement où il vit avec sa famille. Surpopulation, insalubrité et promiscuité font le reste du quotidien de ces vieilles baraques de bois grisâtre et étroites, collées les unes aux autres. Un hôpital, des écoles pour les enfants qui habitent trop loin de l’unique établissement scolaire de la plantation : Michael Agbor tient scrupuleusement la liste des réclamations depuis qu’il a été élu à la tête d’une sorte de syndicat, créé il y a quelques mois par les ouvriers. «Notre messie». Vulgaire «agitateur» pour Socapalm, il est devenu un héros dans les campements. Ses collègues, qu’il estime au nombre de 10 000, savent que son intransigeance et sa détermination face aux entreprises sous-traitantes sont exceptionnelles dans un pays où les syndicats sont systématiquement achetés. Le lendemain de son arrestation, en décembre, certains ont marché sur 15 km, jusqu’à Kribi, où il avait été amené par la police, en scandant : «No Michael, no work!» «Nous n’avons pas peur, nous sommes tous mobilisés», commente Albert. Il raconte comment l’électricité a été coupée dans son campement lors du dernier débrayage. «Qu’ils fassent grève. Quand ils auront faim, ils reviendront travailler», leur auraient répondu les patrons. «Michael est notre messie», avouent plusieurs salariés de Socapalm, mécontents de leurs salaires et de leurs conditions de vie. De peur des représailles, ils restent cependant à l’écart des mouvements des ouvriers. Michael Agbor a fait également profil bas pendant plusieurs jours en janvier. Après que des représentants des autorités camerounaises lui ont glissé : «Si tu continues, on va te tuer.» Il venait de refuser l’augmentation de 3 francs CFA par régime proposée par les sous-traitants. Depuis, ses collègues lui ont conseillé de ne plus travailler dans la plantation. Source Voici le courrier public que j'ai déposé en commentaire sur la page du webma
@Samuel Ngue, Webmaster.
Bonjour
Ma réponse au texte de Jean-Pierre Bekolo
[LINK=http://revolisationactu.blogspot.com/2011/02/biya-degage-ni-john-fru-ndi-degage-tout.html]http://revolisationactu.blogspot.com/2011/02/biya-degage-ni-john-fru-ndi-degage-tout.html[/LINK]
vient d'être effacée du site
mercredi 16 février 2011
BIYA DEGAGE ! Ni John Fru Ndi DEGAGE ! Tout le pouvoir aux délégués du peuple ! au Cameroun et dans toute l'Afrique ! Délégués de base, de conseil, délégués-députés, délégués nationaux ! Il faut un gouvernement du peuple !
Une réponse à Jean-Pierre Bekolo
par Yanick Toutain
J'ai reçu cet email ce midi :
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Dear Yanick Toutain,
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BIYA DEGAGE ! Ni John Fru Ndi DEGAGE ! Tout le pouvoir aux délégués du peuple ! au Cameroun et dans toute l'Afrique ! Délégués de base, de conseil, délégués-députés, délégués nationaux ! Il faut un gouvernement du peuple !
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OR, il y a deux jours.... il avait été approuvé
Voici l'email que j'avais reçu le 16 février :
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Dear Yanick Toutain,
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BIYA DEGAGE ! Ni John Fru Ndi DEGAGE ! Tout le pouvoir aux délégués du peuple ! au Cameroun et dans toute l'Afrique ! Délégués de base, de conseil, délégués-députés, délégués nationaux ! Il faut un gouvernement du peuple !
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Ayant l'intention de rendre ce SCANDALE public, je vous prie de me faire savoir QUI EST ce Franck STERN disposant d'un pouvoir STALINO-FASCISTE sur votre site.
Merci d'avance.
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