Subscribe in a reader

Rechercher dans ce blog

PAGES

Pages vues depuis décembre 2009

jeudi 6 novembre 2025

TRACT : TIRS TENDUS CRIMINELS A SAINTE SOLINE : LES GENDARMES MOBILES ONT VOULU TUER DES MANIFESTANTS ! Prison pour la préfète Emmanuelle Dubée, général Christian Rodriguez, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron

https://youtube.com/shorts/HNwZ1HzeLLU?si=0voOhcC8PiYO6ahX


I PRINCIPES GENERAUX D'UNE FUTUR PANSTITUTION

article 1 Tout individu est responsable de ses actes et des conséquences de ses actes

article 2 En conséquence de l'article 1, tout individu déléguant ses pouvoirs est en permanence coresponsable des actes commis par son représentant

article 3 En conséquence des articles 1 et 2, tout individu prétendant être représentant d'une ou plusieurs personnes et d'agir en son nom doit donc donner les noms de ceux qu'il prétend représenter.


TIRS TENDUS CRIMINELS A SAINTE SOLINE : 

GÉNÉRAL RODRIGUEZ, DARMANIN ET MACRON ONT VOULU TUER DES MANIFESTANTS

LA LOI C’EST PRISON POUR LES GENDARMES MOBILES CRIMINELS DE SAINTE SOLINE ET LEURS CHEFS, OFFICIERS SUPERIEURS, ET POLITICIENS VOYOUS : préfète Emmanuelle Dubée, général Christian Rodriguez, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron

LES VIDÉOS  PUBLIÉES PAR MÉDIAPART ET LIBÉRATION MONTRENT DES GRADÉS GENDARMES MOBILES CRIMINELS ORDONNANT « TIRS TENDUS » QUI TENTENT DE TUER DES MANIFESTANTS


« Ces vidéos montrent aussi des dizaines de commentaires particulièrement déplacés et d’insultes visant les manifestants, traités de « fils de pute », d’« enculés », de « pue-la-pisse ». Des gendarmes se vantent d’avoir touché des manifestants « en pleine tête » ou « dans les couilles », se réjouissent de « leur faire mal » 

et vont jusqu’à dire qu’il faudrait « les tuer ». 


Sur la journée, notent les enquêteurs, la gendarmerie « fait état de la consommation de 5 015 grenades lacrymogènes (2 783 CM6, 857 MP7, 1 375 GM2L), de 89 grenades de désencerclement GENL, de 40 grenades assourdissantes ASSR et 81 munitions de LBD 40 ». Quarante-cinq gendarmes sont déclarés blessés, tandis que les manifestant·e·s dénombrent environ deux cents blessé·es dans leurs rangs.


SOLUTION RÉVOLUTIONNAIRE 

Chaque groupe de 100 citoyennes doit recruter accréditer

 20 DIB Déléguées Intermédiaires de Base 

(Dont 5 étudiantes 1 militaire 

et 3 déléguées Sécurité) 

4 DB Déléguées de Base 

(dont 1 sécurité) 

et désigner 1 DIC 

Déléguée Intermédiaire Conseillère CELA AURAIT PU ÊTRE VOUS : ALIX ÉTUDIANTE DE 19 ANS VICTIME DE BARBARES EN MISSION CRIMINELLE

 « Il n’y a jamais eu de blocage délibéré des secours », assure aussi la préfète Emmanuelle Dubée, qui préfère parler de « temporisation pour qu’ils puissent intervenir de manière sûre et sous escorte ».

C’est d’abord un médecin bénévole, le docteur B., qui prend en charge Alix vers 13 h 30 alors qu’elle vient de recevoir une grenade en plein visage.

« Il y avait du sang partout et j’avais froid, très froid, a déclaré Alix aux enquêteurs un mois plus tard. J’ai attendu longtemps, deux heures apparemment. Et je pensais que les secours ne viendraient pas. »

(à 13 h 44), le docteur B. va à la rencontre des gendarmes en quad. Un des pilotes accepte de le laisser passer pour évacuer la blessée, mais un autre binôme tire une grenade lacrymogène dans sa direction.  

Elle avait « la mâchoire explosée », se souvient le chef d’agrès du véhicule sanitaire. « Je n’ai pas d’autres mots. La langue pendait. Le palais du dessus avait disparu et les dents du bas aussi. Une de ses amies lui tenait la tête. » 

Il est 19 h 03 quand elle arrive au CHU de Tours, qui dispose d’un service de chirurgie maxillo-faciale capable de l’opérer. Entre le moment où elle a été blessée et son arrivée à l’hôpital, il s’est écoulé plus de cinq heures.  

C’est ce qu’a vécu Alix*. Un mois après la manifestation à l’appel des Soulèvements de la Terre, elle a accepté de recevoir Mediapart pour témoigner de ce qui lui arrive. « Ce n’est pas normal ce qui s’est passé. En France, on peut être une gamine et se faire exploser le visage par des personnes censées protéger le peuple, juste pour avoir été là. » 

Elle n’a pas encore pu reprendre les cours qu’elle suit à l’université et

enchaîne les rendez-vous médicaux plusieurs fois par semaine. 

Des plaques ont dû être insérées dans son visage pour le reconstituer. Il a retrouvé sa forme mais elle ne sait pas encore si la partie inerte recouvrera sa mobilité. 

« Je m’estime très chanceuse : j’ai mon œil, mes capacités cérébrales, mes dents. Ça s’est joué à 2 secondes et 4 centimètres. » 

CHAQUE POLICIER·E OU GENDARME SERA DÉLÉGUÉ·E D’UN CLUB D’ENTRAIDE

DE 4 PERSONNES TOUTES PÉNALEMENT RESPONSABLES DE SES ACTES


Dans combien de pays sur Terre, tous les responsables de ces tentatives criminelles seraient déjà en garde à vue - Darmanin et le général Rodriguez y compris ?


LIRE L'ARTICLE DE FRANCE INFO .... qui ne se pose pas ce genre de question


Des tirs tendus délibérés et parfois encouragés par la hiérarchie
Les vidéos des caméras-piétons ont été rassemblées dans le cadre d'une enquête préliminaire pour violences aggravées et non-assistance à personne en danger, ouverte par le parquet de Rennes après les plaintes de trois blessés, dont deux ont été hospitalisés avec un pronostic vital engagé à la suite de tirs reçus à la tête, d'après Libération. 

Parmi les quelque 5 000 grenades lacrymogènes utilisées selon un rapport de la gendarmerie(Nouvelle fenêtre), les agents ont manié des grenades GM2L. Ces grenades lacrymogènes dotées d'une charge explosive d'une portée pouvant être de 50, 100 ou 200 mètres, doivent être tirées en cloche car elles sont conçues pour s'ouvrir en l'air et disperser la substance lacrymogène. Si l'angle de tir est trop bas, la grenade peut ne pas avoir le temps de s'ouvrir avant de percuter quelque chose ou quelqu'un, et devient donc un projectile dangereux. C'est ce qu'on appelle un "tir tendu", et c'est "strictement interdit", selon un document (PDF)(Nouvelle fenêtre) d'"instruction relative à l'usage et l'emploi des armes de force intermédiaire dans (...) les unités de la gendarmerie nationale" datant de 2017.

Pourtant, les images des caméras montrent que de nombreux tirs tendus ont été réalisés consciemment par des gendarmes, souvent sur ordre de la hiérarchie. De nombreux appels à incliner le lance-grenades peuvent être entendus lors des premiers affrontements violents entre les forces de l'ordre et les manifestants, en début d'après-midi. Par exemple, à 13h16, au sein de l'escadron d'Aurillac : "Là-bas putain, en tendu, en tendu ! Baisse ton canon !" "Lui faut lui faire un tir tendu de LG [lance-grenades] dans la gueule..."

"J'espère bien que t'en as éborgné !"
Manifestement conscients des risques provoqués par leurs tirs, des gendarmes ne s'inquiètent pas pour autant des blessures éventuelles de manifestants. "J'ai fait faire des tirs tendus", avertit un militaire. "On s'en branle", lui répond un autre. "J'espère que les enfants sont partis quand même (...), ils disaient que dans le cortège y avait des gamins", pointe un gendarme de l'escadron d'Aurillac vers 15h23. "Ah ouais ? Bah c'est le jeu, fallait pas les emmener", lui répond un autre. "Il s'est évanoui, l'autre, là", signale un gendarme de l'escadron d'Aurillac vers 13h50 en désignant un manifestant. "Rien à branler", lui répond un de ses collègues.

Vers 13h53, des gendarmes du même escadron appellent à des "tirs tendus". "Celle-là, elle va leur claquer dans le nez, regarde", s'exclame l'un des agents. Mais un des manifestants est touché aux jambes et ne se relève pas. Un gendarme va prévenir ses collègues qu'un militant a reçu une grenade GM2L "au niveau de ses jambes" et qu'"il est à terre", mais un autre lui répond : "On s'en bat les couilles. Ils ont leurs médics [les street medics prodiguent les premiers secours lors de manifestations], ils viendront pas pour toi."

Des gendarmes, loin de s'en inquiéter, se réjouissent des blessures infligées aux manifestants. "Bien joué, en pleine gueule !", s'exclame un gendarme à 13h11. "J'ai tiré sept LBD, j'en ai couché au moins quatre, des mecs", se réjouit un gendarme de l'escadron de Guéret à 14 heures, avant qu'un autre n'ajoute : "Mec, j'ai mis une tête avec une [grenade] 100 [mètres], je l'ai bien vu."

"J'espère qu'ils ont pris des traumas, j'espère qu'ils ont ramassé, les mecs en face."

un gendarme de l'escadron d'Aurillac à Sainte-Soline, à 15h02
dans une vidéo publiée par "Libération"
"Y a un enculé que j'ai eu à la tête, mon gars", se réjouit un gendarme de l'escadron d'Aurillac vers 14h14. "Dis pas ça devant la caméra", répond un autre en masquant l'objectif. "Je compte plus les mecs qu'on a éborgnés", se félicite un gendarme de l'escadron de Guéret à 14h36. "J'espère bien que t'en as éborgné !", lance un autre. "Un vrai kif", répond le premier.

Un gendarme félicité par ses collègues pour un tir en "pleine tête"
Un tir en particulier, celui d'un gendarme de l'escadron de Grenoble désigné par le nom d'"Eduardo", est applaudi par plusieurs de ses collègues. "C'est ce qu'ils [les gendarmes] auraient dû tous faire, comme ça tu peux identifier personne", envisage un gendarme à 14h07. "On en reparle, du tir tendu de tout à l'heure, là ? J'ai cru que le mec il allait jamais se relever", souffle un autre gendarme.

"- Il l'a prise, là, pwah.
- Il a dû la prendre [en] pleine gueule.
- Cheh.
- La prochaine fois, il restera faire son Scrabble le dimanche.
- Ça les a calmés, par contre. Il a fait du bien, son tir."

"Eduardo" est lui-même filmé en train de se vanter de son tir auprès de ses collègues. "J'ai dû mettre une pleine tête avec une [grenade] 200 [mètres]", proclame-t-il vers 14h08 devant un collègue, qui s'exclame : "C'est bon ça !"

"Eduardo" est également filmé en train d'ironiser avec un supérieur sur la manière de justifier son tir : 

"- Je m'adapte au vent, j'ai pas le choix, mes grenades n'avaient pas d'effet, j'étais obligé de réduire le degré de mon canon, en aucun cas je ne visais les manifestants, non non.
- Et moi je peux témoigner !
- Ouais en plus t'étais mon superviseur, t'es gradé, voilà. Je fais tout dans les règles de l'art !"

"J'ai attendu dix ans de gendarmerie pour vivre ça"
Des insultes sont proférées à l'égard des manifestants, pendant et après les affrontements. "Ils sont ravagés, c'est des pue-la-pisse, des résidus de capote", "des illuminés", lancent des gendarmes à 15h29.

Plusieurs gendarmes font part de leur exaltation après les affrontements qui ont fait des dizaines de blessés des deux côtés. "J'ai signé pour ça mec, j'ai attendu dix ans de gendarmerie pour vivre ça", exulte un gendarme de l'escadron d'Aurillac à 14 heures. "Je suis au Nirvana, là, on est sur l'Everest de la [gendarmerie] mobile !", juge un autre militaire de Grenoble à 15h32. "On n'a jamais autant tiré de notre life, c'était exceptionnel, incroyable", décrit un membre du peloton motorisé de la Garde républicaine à 16h57.

Après la manifestation, le directeur général de la gendarmerie nationale et le commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine avaient tenu à "féliciter(Nouvelle fenêtre) les gendarmes pour leur sang-froid, leur rigueur et leur professionnalisme lors de cette opération". Libération affirme avoir contacté la direction de la gendarmerie, qui selon le quotidien affirme "ne pas connaître le contenu de ces vidéos", ainsi que le procureur de Rennes, qui dit "ne pas avoir été informé de potentielles infractions découvertes grâce à ces images".

Après ces révélations, mercredi, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, "a demandé au directeur général de la gendarmerie nationale d'ouvrir une enquête administrative", qui a été confiée à l'IGGN (Inspection générale de la gendarmerie nationale). En revanche, le ministre refuse de parler de "violences policières" et pointe sur France Inter "un niveau de violence inégalé" de la part des manifestants.

Il estime qu'il y a eu "une riposte qui était très majoritairement proportionnée", mais reconnaît "un usage de la force qui était pour partie disproportionné". "Evidemment que je ne suis pas du tout content des propos que j'ai pu entendre", poursuit le ministre de l'Intérieur, qui promet qu'il y aura "des sanctions" mais déplore que "ce genre de faits (...) permettent toujours à certains de critiquer d'une manière générale l'institution policière ou la gendarmerie".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire