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mardi 13 septembre 2011

Tous pourris ! Jean-François Probst révèle : Bongo achetait RMC " :... mais la partie de vraie monsieur Brunet c'est que vous êtes à RMC et que certaines années RMC était financé par Bongo !"

par Yanick Toutain
13/9/2011


La pourriture du personnel politique français, la corruption généralisée depuis le PCF jusqu'au Front national n'est un secret que pour les naïfs.
Mais la corruption de la presse, elle, a réussi à être soigneusement occultée.
Léon Trotsky nous avait révélé de quelle façon des négociations avec le Temps (l'ancêtre du Monde) avait été entamée par le gouvernement de l'URSS et de quelle façon c'est Staline qui avait tiré les marrons du feu pour obtenir une campagne publicitaire de la part de l'"organe de référence".
Mais il faut un "scandale Bourgi" pour que les bouches s'ouvrent et que les pourris se balancent les uns les autres !

CERTAINES ANNÉES "RMC ETAIT FINANCE PAR BONGO"
Le pourri france-à-fricain Jean-François Probst n'avait certainement pas prévu de balancer la radio RMC au moment où Eric Brunet le prenait à l'antenne :
22:28 [temps sur le mp3 à télécharger]
Éric Brunet : Jean-François Probst est avec moi bonjour..
Jean-François Probst  :  Bonjour, je suis à Saint Jean de Luz mais je vous entends.
Éric Brunet :  Bon très bien (..) Vous êtes un - comment dire - ancien conseiller, proche collaborateur de Jacques Chirac vous avez travaillé avec lui pendant près de trois décennies pour le RPR notamment ..
(..)
Mais c'est le harcèlement destiné à lui faire révéler quel est donc ce "quart de vrai" que le pourri Probst va en répétant sur toutes les ondes - en référence aux propos de Robert Bourgi - qui l'a fait craquer.
Mais ils sont entre gens du même milieu pourri :
ERIC BRUNET NE CHERCHE PAS A EN SAVOIR DAVANTAGE
SUR LA CORRUPTION DE SES PATRONS !!!

25:06 Jean-François Probst  :  je continue de répéter (...) dans ce que dit Mr Bourgi, y a un quart de vrai. c'est à dire que ça existe depuis Jules César, les transferts d'argent de Moscou au parti communiste ...
(...)
Vincent Hugeux "Quel est ce quart de vrai ?"
Eric Brunet  :"...  Est-ce que c'est Chirac recomptant les talbins, qui range dans son armoire vitrée au fond de son bureau pendant qu'il sert une bière à Bourgi sur les fauteuils de .. (...) parce que ça , ça m'intéresse...
Jean-François Probst  :   La justice ou une commission parlementaire fera lit de ... justice de ces assertions on verra bien ce qui est vrai ce qui est faux... parce que je crois que dans un pays comme le nôtre (confusion)
Éric Brunet  Mais vous mêmes vous savez...
Jean-François Probst  :   (...) qu'il se mette les menottes lui-même...
Éric Brunet "Ce qui m'ennuie c'est que je vous ai là au téléphone et que je sais que vous vous savez ce qui est vrai ...
Jean-François Probst  :  ... de même que monsieur Fabius et monsieur Nouchi savaient ce qu'était le Carrefour du développement
Éric Brunet - Ouais...
Jean-François Probst  :   de même que monsieur Mitterrand et monsieur Dumas savaient quels étaient les relations entre monsieur Bongo et la France... vous croyez qu'en 95 que Bongo n'a donné de l'argent qu'au candidat Chirac ? (...)
(...)
Jean-François Probst  ... attendez y a des choses qui sont vraies, il faut pas que monsieur Bourgi au prétexte qu'il est un bouffon éconduit (...) se mette tout à coup à raconter une partie de vraie... et toute l'autre partie (confusion)
..
C'est souvent les bouffons éconduits (...)
Vincent Hugeux pose une question sur la partie de vraie.. Probst répond alors :
26:50 Jean-François Probst :... mais la partie de vraie monsieur Brunet c'est que vous êtes à RMC et que certaines années RMC était financé par Bongo !

Éric Brunet oui mais c'était le RMC d'avant (Eric Brunet émet un rire nerveux)
pendant ce temps Probst continue sur le fait que ça profite "à Marine Le Pen"..
.
ET.... c'est tout !

Le pitre libéral Brunet, le petit roquet de l'anti-mai 68 vient d'enlever son masque de faux journaliste !
Il ne veut PAS SAVOIR !

BRUNET NE VEUT PAS CONNAITRE
LES DETAILS DE LA
CORRUPTION RMC-BONGO
Il va changer de sujet !
Comme tous les pourris de la presse capitaliste, il ne veut pas savoir la vérité !
De la même façon que la presse française et la "gauche" étaient achetées par les colonialistes en 1935, de la même façon, la presse était aux ordres.
Même bourgeoisie esclavagiste et même pourriture politique et "journalistique".

8 février 1935 : « Les invectives d'aujourd'hui contre Flandin dans le Popu aussi bien que dans l'Huma, ne sont que le camouflage de l'accord conclu hier avec lui. Ces Messieurs croient tromper l'histoire. Ils ne trompent qu'eux-mêmes. Et le Temps, pendant ce temps-là, part en guerre contre la corruption et le déclin des mœurs..
(...)
9
février 1935 : Bien plus grand a été le rôle joué par le ton de la grande presse française, à commencer par le Temps. Ce journal était "pour" Rakosi contre le gouvernement hongrois, de même qu'il était contre Zinoviev et pour le tribunal de Staline. Dans les deux cas, bien entendu, en vertu de considérations "patriotiques". Quelles autres considérations pourraient bien inspirer le Temps ?
Dans l'affaire Zinoviev, il y avait aussi, à vrai dire, des considérations de conservatisme social. Le correspondant du Temps à Moscou, qui sait visiblement fort bien où prendre ses directives, a souligné à plusieurs reprises que Zinoviev, de même qu'en général tous les hommes d'opposition actuellement poursuivis, sont à gauche du gouvernement, et que par conséquent il n'y a pas de raison de s'alarmer. Il est vrai que Rakosi est aussi à gauche de Horthy, et même considérablement, mais il s'agit en l'occurrence d'un petit service rendu au Kremlin. Désintéressé, faut-il croire ? » (Léon Trotsky Journal d'Exil 1935)
De la même façon qu'on voit la "presse" française devenir de plus en plus TOLERANTE vis-à-vis des fascistes du Front National et de la fasciste colonialiste Marine Le Pen, de la même façon, le journal Le Monde devenait de plus en plus "tolérant" vis-à-vis de Staline et de l'URSS :
12 février 1935 : « Le changement de ton du Temps est au plus haut point remarquable. De l'olympienne condamnation passée de la dictature de droite ou de gauche il ne reste à peu près rien. Dans les éditoriaux, apologie du mussolinisme comme moyen de salut "à toute extrémité". Dans les enquêtes, publicité pour les Jeunesses Patriotes et autres. Notre-Dame n'aura pas tiré Flandin d'affaire. »(Léon Trotsky Journal d'Exil 1935)
Trotsky, à mesure qu'il nous donne les petites touches de l'évolution de la corruption, envisage - il va le faire - de nous révéler les COULISSES DE LA POURRITURE :
14 février 1935« L'honnête, l'incorruptible, le national Temps dénonce "les logomachies politiques qui ne sont souvent que le nuage artificiel derrière lequel se dissimulent les intérêts particuliers". Mélange de quaker et de Tartuffe, mais le quaker comme le tartuffe sont modernisés au goût de l'époque Oustric-Stavisky.
L'organe du Comité des Forges stigmatise les intérêts particuliers ! Le Comité des Forges met au service de ses intérêts toute la presse française. Pas un seul journal radical n'ose, par exemple, rien publier sur la terreur fascisto-cléricale qui sévit dans les hôpitaux du Comité des Forges contre les ouvriers révolutionnaires : s'ils sont identifiés comme tels, on les jette dehors à la veille même d'être opérés. Le directeur - radical-socialiste, franc-maçon ou autre - d'un journal démocratique vous répond : "
Je ne peux rien publier; l'an dernier, pour un entrefilet contre quelqu'un du Comité des Forges, mon journal a été privé par Havas de vingt mille francs de publicité." Comment dès lors l'organe officieux de de Wendel ne stigmatiserait-il pas les " intérêts particuliers " au nom du bien-être national !
En 1925 (ou 1924 ?) Krassine, en qualité de représentant politique soviétique en France, mena des pourparlers avec le directeur du Temps, et en fit rapport à une séance du Politburo pour recevoir les directives nécessaires. Les propositions du Temps étaient les suivantes :
a) la rédaction envoie à Moscou, après un certain délai, un correspondant qui commence par donner des articles critiques, mais de ton modéré ;
b) dans les éditoriaux, plus de lutte contre l'U.R.S.S. ;
c) après un nouveau délai de quelques mois (six, si j'ai bonne mémoire), le journal commence à adopter une ligne de politique extérieure amicale pour l'U.R.S.S. ;
d) les correspondances de Moscou prennent un caractère favorable ;
e) dans le second éditorial (politique intérieure), la rédaction conserve sa pleine indépendance dans la critique du bolchévisme ;
f) le gouvernement soviétique verse au Temps un million de francs par an. - Krassine avait commencé par un demi-million, était allé jusqu'à sept cent cinquante mille (c'est là-dessus que s'étaient arrêtés les pourparlers), et demandait maintenant au Politburo s'il fallait aller plus loin. La question fut tranchée par la négative, non seulement pour raison d'économie de devises, mais aussi en vertu de considérations diplomatiques : il n'y avait pas alors d'espoir d'un accord avec la France, il était plus raisonnable d'ajourner l'opération.
Quiconque se donnera la peine de parcourir le Temps de 1933-34 pourra voir que le marché fut pleinement réalisé, simplement avec un retard de neuf ans [1].
Nul n'imputera à crime au gouvernement soviétique le fait de soudoyer la presse bourgeoise, et de s'efforcer ce faisant de ne pas payer plus qu'elle ne vaut. Ce qui est répugnant, c'est que la clique de Staline fait de la presse bourgeoise un instrument de lutte contre son propre parti. »
NOTE DE TROTSKY [1] J'hésite, comme je l'ai dit, à dater les pourparlers de Krassine de 1924 ou de 1925 (j'établirais la date sans peine si j'étais à Moscou). En 1924 le directeur du Temps était Emile Hébrard, le co-traitant de l'agent tsariste Raffalovitch. En 1925 Emile était remplacé par le vieil Adrien [un deuxième Adrien Hébrard] : tel fut le modeste tribut que le vice démasqué paya à la vertu. Je suppose que, quelle que fût la date, Krassine négocia avec Emile, mais je ne puis le garantir; à l'époque, je ne m'intéressai pas au côté personnel de l'affaire, et aussi bien, même maintenant, il est sans importance. Le Temps est le Temps. Les générations se succèdent, la vénalité reste. (note de Trotsky)
(Léon Trotsky Journal d'Exil )
Si, à la place du pitre haineux Eric Brunet, avait été assis, au micro, un vrai libéral, quelles questions auraient été posées au france-à-fricain Probst ?
Tout simplement les questions concernant les sommes et les conditions.
L'exemple stalinien montre bien comment un corrupteur fixe un calendrier.
On aurait donc pu savoir – si Jean-François Probst avait répondu honnêtement – combien Omar Bongo avait versé à RMC.
On aurait pu savoir de quelle façon les journalistes corrompus de RMC avait fait le catalogue publicitaire du Gabon et un régime « démocratique » Biya.

La révolisation, les quatre révolutions anti-esclavoise, anti-bourgeoise, anti-formoise et anti-innovoise, mettront tous ces crimes en lumière.
Pas cette justice pourrie et ces juges en bois … qui rampent couchés sur le parquet !
Pas ce gouvernement criminel ni les roues de secours « de gauche ».


Ce sera un gouvernement révolutionnaire de délégués nationaux révocables !
IL FAUT PREPARER LE GRAND MENAGE !

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