par Yanick Toutain
REVACTU
5/10/2016
Événements du 5 octobre 1988 en Algérie
Lorsque les manifestations éclatent le 5 octobre à Alger et se propagent très vite à d'autres villes du pays, les adversaires du président diffusent des rumeurs lui en imputant la responsabilité sinon l'organisation. Les jeunes manifestants, qui sont descendus dans la rue après une pénurie des produits de première nécessité provoquée disait-on, puisque les stocks étaient pleins, visaient les locaux du parti FLN, les édifices publics et les magasins de l'État en algerie.
État de siège
Le 6 octobre, le président proclame l'état de siège et en confie la responsabilité au général Khaled Nezzar. La cellule de crise créée la veille fonctionne sans le Premier ministre Abdelhamid Brahimi et sans Mohamed-Cherif Messaâdia, responsable du parti. La manifestation qu'organisent Abassi Madani et Ali Benhadj le 7 octobre, malgré l'opposition de cheikh Sahnoun, dégénère sous l'effet des débordements et des provocations : l'armée tire sur la foule. Sans le vouloir, le régime venait de livrer la rue auxislamistes dont l'ancrage dans les mosquées constituait un ensemble de réseaux sans équivalent dans la société.
Salah-Eddine Sidhoum se présente en sauveur de la démocratie esclavagiste post-coloniale en Algérie.
Il va donc traiter de "colonialiste" tous les révolutionnaires anti-démocratie esclavagiste !
Quand Salah-Eddine Sidhoum se voit reprocher de ne pas avoir construit en 2011 un gouvernement de délégués révocables, il ne répond pas au reproche.
Il attaque !
VOICI COMMENT UN GREDIN FORMOIS CHIRURGIEN
SALAH EDDINE SIDHOUM
AUX LIENS DOUTEUX AVEC LES TERRORISTES BURKISLAM
PARLE A UN REVOLUTIONNAIRE
SANS DOMICILE FIXE EN FRANCE
CONDAMNE A 35 000 € PAR DES JUGES VOYOUS SOUTIENS DU TERRORISME COMPRADORE GUILLAUME SORO
Salah-Eddine SIDHOUM n'est pas un indigène néo-colonisé prêt à recevoir des "leçons" Outre-Méditerranée..
Il traite son interlocuteur de colonisateur donnant des "leçons" à un "indigène néo-colonisé".
Il faut comprendre que le chirurgien orthopédique d'Alger se compare un indigène.
Etrange chirurgien dont le niveau de vie est largement MULTIPLE de celui d'un SDF qui crache au visage de quiconque lui fait une remarque anodine (d'autant plus anodine que par courtoisie et pour lui permettre de faire amende honorable, j'étais allé lui poser copie sur son propre mur (je parlais de LUI sur le mur de Samir Belateche)Clinique du Parc. Air de France Bouzaréah Alger
Bouzareah
Voici mon anodin commentaire
Yanick Toutain En janvier 2011 Salah-Eddine SIDHOUM aurait eu l'opportunité de CONSTRUIRE un GOUVERNEMENT DE DELEGUES REVOCABLES....... plutôt que de se PLAINDRE VAINEMENT
Voici donc quelle fut la réponse où l'ex soutien aux "vainqueurs de 1994" se VICTIMISE en traitant un REVOLUTIONNAIRE de colonisateur !
Salah-Eddine Sidhoum Salah-Eddine SIDHOUM n'est pas un indigène néo-colonisé prêt à recevoir des "leçons" Outre-Méditerranée..
Mon dernier commentaire à celui qui fait la propagande de Sidhoum - Samir Belateche- n'a pu être posté
L'insulteur m'avait bloqué !
Ce n'est qu'ensuite que j'ai compris à QUI j'avais affaire !!!
Samir Belateche la SM ?Vous avez le vocabulaire INDIGENISATION pseudo anti impérialiste des réseaux fascistes de la CIA et de la DGSE en France (les crapules Sihame Assbague UOIF SABOTANT la révolution en France et vous voulez EN plus laisser SUPPOSER que ce serait MOI qui aurait contact....... (où ça ? à Alger ) avec les services secrets algériens....) ???LE DELIRE n'A PLUS DE LIMITE+++++Samir Belateche Ciao .. t'ira dire aux "services" algériens qu'ils m'ont ejecté de leur page ces indigenes indociles.+++++ LEUR PAGE ?QUELLE PAGE ?
UNE VIDEO MONTRANT LE VERITABLE VISAGE DU PRETENDU DEFENSEUR DES DROITS DE l'HOMME
5 octobre 1988: Témoignage du Dr Salah-Eddine Sidhoum
Je tiens avant tout et à l’occasion de ce douloureux anniversaire, à m’incliner avec émotion et respect devant la mémoire de ces innocentes victimes juvéniles, sacrifiées sur l’autel de prétentions politiciennes criminelles.
En tant que chirurgien orthopédiste et modeste militant des droits de la personne humaine, j’ai eu à vivre de très près ces tragiques événements. Outre les nombreux cas de tortures et de blessures par balles que nous avons eu à traiter, je fus particulièrement marqué par la sanglante répression bestiale qui s’est abattue sur les participants de la manifestation pacifique du 10 octobre 88 à Alger. Ce jour-là, un confrère traumatologue de garde à l’hôpital Mustapha, débordé par l’afflux des blessés, m’appela pour lui prêter main forte. Je fus bouleversé par le spectacle désolant qui s’offrait à mes yeux. J’ai eu à opérer plus particulièrement deux patients, l’un de 19 ans, lycéen demeurant à Alger qui avait participé à la marche qui avait démarré du quartier de Belouizdad pour rejoindre Bab El Oued. Il fut fauché devant le siège de la direction nationale de la police (DGSN) par des tirs venant d’un blindé selon ses dires. Sa cuisse était réduite à une véritable bouillie cutanée, musculaire et osseuse. La peau et les muscles étaient totalement calcinés et son fémur totalement éclaté. Aucun traitement conservateur n’était possible devant cette importante perte de substance. Je fus contraint de pratiquer une amputation au niveau de la cuisse pour sauver ce jeune citoyen qui perdait énormément de sang. Le 2e patient était âgé de 32 ans, manœuvre, originaire de Jijel et travaillant dans un chantier de la capitale. Lui aussi fut grièvement blessé par balles lors de la même manifestation. Les importants dégâts provoqués au niveau de sa jambe m’amenèrent là aussi à pratiquer une amputation. Je me suis interrogé avec mon confrère de garde sur le type de balles utilisées, car nous n’avions retrouvé aucune trace des projectiles. Seulement des pertes importantes de substance, des brûlures et une bouillie osseuse. Alors que les jours précédents, nous avions eu à opérer des blessés par balles et on retrouvait toujours un orifice d’entrée, parfois de sortie de la balle sur le membre, quand cette balle ne se logeait pas dans le muscle ou l’os. J’avais conclu ce jour-là que les balles utilisées n’étaient pas des balles conventionnelles. Il s’agissait bel et bien de balles explosives. D’autres confrères chirurgiens me rapportèrent les mêmes constatations. J’ai eu à relater et à présenter ces cas à la presse internationale venue à l’époque à Alger et à quelques journalistes nationaux courageux qui venaient s’enquérir de la situation des blessés. J’apprendrais, suite à une enquête que j’avais réalisé avec une poignée de confrères au sein du Comité médical de lutte permanente contre la répression et la torture que nous avions créé après la tragédie d’octobre, que ce jour-là huit citoyens avaient subi des amputations dans les différents hôpitaux d’Alger suite à des blessures par ces balles ravageuses.
Je fus également bouleversé d’apprendre qu’un enfant de 11 ans fut froidement abattu d’une balle dans la tête et à bout portant par un policier en civil à Belfort, quartier d’El Harrach.
Je fus troublé en lisant le témoignage du père d’une victime demeurant à Annaba qu’avait mis à notre disposition Me Brahimi, président de la ligue officielle des droits de l’Homme de l’époque (LADH) et d’apprendre comment fut assassiné froidement son fils avant d’être jeté dans un dumper de la voierie municipale.
Tout comme j’ai eu à présenter à la délégation d’Amnesty International, un citoyen de Bab El Oued, atrocement torturé au commissariat central d’Alger et dont ses organes génitaux furent écrasés dans l’épreuve du tiroir, épreuve si chère à nos tortionnaires névrosés.
Ces crimes odieux contre l’Humanité seront graciés quelque temps plus tard sans que justice ne soit faite. Cette dernière sera par contre « sollicitée » de jour et de nuit pour condamner les jeunes manifestants victimes de cette criminelle manipulation.
Plus grave encore, ces crimes contre l’Humanité seront officiellement considérés comme des accidents du travail, indemnisables par…… la caisse nationale de sécurité sociale. Une tragi-comédie
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