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Affichage des articles dont le libellé est Augustin Scalbert. Afficher tous les articles
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jeudi 7 avril 2011

Contre le gangster Bolloré, il faut soutenir le site Rue89 ! Agressions judiciaires et monétaires des Taser-Zazzo, Quick, Sérigny, Bolloré, Karimova, France 3, Banier,

Ce site, rue89, me laisse placer beaucoup de commentaires révolisationnaires.
A condition qu'ils ne génèrent pas trop de visite ici et qu'ils ne mettent en cause ni Alliot-Marie, ni le faux trotskyste décédé, le charlatan LCR-NPA pseudo-philosophe Daniel Bensaïd, ni Besancenot.
Infra, le lecteur curieux trouvera les liens vers les textes donnant la preuve qu'un sous-journaliste de Rue89 a les pouvoirrs suffisants pour pratiquer une censure stalino-fasciste quand il en reçoit la demande de la LCR-NPA


Rue89 croule sous les procès, aidez-nous à payer l'avocat !


L'arme judiciaire contre le journalisme d'investigation ; le soutien des lecteurs contre les pressions des plus puissants. Rue89 est confronté de plus en plus fréquemment à la menace de poursuites judiciaires abusives de la part de ceux qui tentent de brider nos enquêtes journalistiques. Riverains, aidez-nous à payer nos frais de défense et défendez l'indépendance de votre site.
Rue89, comme tous les médias, en ligne ou sur papier, est naturellement soumis aux lois sur la diffamation, la protection de la vie privée, etc. Il ne s'agit évidemment pas de se revendiquer au-dessus des lois. Ce dont il s'agit, c'est de ce recours croissant à des poursuites judiciaires pour intimider en poursuivant le média à l'origine de révélations embarrassantes. Cette « arme » a un coût : des frais d'avocat et de justice qui vont croissant.
Plusieurs fois poursuivi, Rue89 a, jusqu'ici, gagné tous ses procès. Dernier en date : un rocambolesque référé du patron de Taser France, qui réclamait le retrait du site d'un article de notre journaliste Chloé Leprince, pourtant vieux de deux ans, et pour lequel il a engagé par ailleurs des poursuites sur le fond.
Précédemment, c'est Quick, la société de fast-food, propriété de la Caisse des dépôts et consignations, donc de l'Etat français, qui s'estimait diffamée par un article de notre journaliste-enquêteur Augustin Scalbert sur les conditions de son rachat à Albert Frère, le financier belge. Quick a fait appel après son échec.
L'an dernier, un article concernant Eric de Serigny, alors conseiller d'Eric Woerth au ministère du Travail, signé par un collaborateur pigiste, David Leloup, nous avait valu une plainte en diffamation avec demande de… 5 millions d'euros de dommages et intérêts, un record pour une affaire de presse.
Lorsque Rue89 a présenté son offre de preuves avec tous les documents attestant de nos informations, la plainte s'est transformée en droit de réponse.

Et encore des procédures judiciaires…

Plusieurs procès sont encore dans le pipe-line judiciaire : une plainte du groupe Bolloré concernant ses activités en Afrique ; une autre de Mme Karimova, la fille du président ouzbek ; une autre encore de France 3, pour l'affaire, très médiatisée, de la vidéo du « off » de Sarkozy en 2008 ; une autre enfin de François-Marie Banier, oui, celui de l'affaire Bettencourt, qui se plaint d'un article de Pascal Riché ; sans oublier la plainte d'Antoine di Zazzo, « M. Taser France ».
Pour faire face à cette avalanche judiciaire et aux coûts de procédure et de défense, Rue89 a besoin de lecteurs engagés et solidaires. Sur le site, une « brique » de soutien a été créée sur le mur de micro-pub, afin de nous donner les moyens de nous défendre sur ce champ de bataille qu'est devenue la justice.



Malgré leur censure occasionnelle, il faut soutenir Rue89


Sarkozy en off : Rue89 s'explique par LePostfr

vendredi 1 avril 2011


Côte d'Ivoire-Gbagbo : sur Rue89, propagande de la France à fric-haine ! HONTE A VOUS Pascal Riché et Pierre Haski ! Le président légitime EST le crétin formois incompétent Laurent Gbagbo et Ouattara un fasciste putschiste larbin de Obama-Sarkozy-ONUCI !

Sous un titre d'article qui est une véritable incitation au meurtre et au minimum, la préparation de l'opinion à l'assassinat de Laurent Gbagbo

Live blogging

Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo « n'en sortira pas vivant »

dimanche 6 février 2011


3 scoops sur Rue89 ou comment empêcher Google de prendre en mémoire la déclaration de Luis Ayala chassant Moubarak de l'Internationale Socialiste !

dimanche 30 janvier 2011


Moubarak-Aubry : Rue89 censure mais Google défend les libertés, préserve la mémoire et protège les documents historiques Honte à Pierre Haski ! Honte à Pascal Riché ! En France, le fascisme ne passera pas !

Voici la copie que Google a sauvée avant que le stalino-fasciste Webmaster de la rue89 Yann Guégan de détruise ce document historique. Les crachats des militants socialo-fascistes PS contre la dénonciaton de la complicité de Martine Aubry avec Moubarak.

jeudi 23 décembre 2010


Libertés : La vérité sur RUE89, c'est sur la demande du militant NPA stalino-fasciste "Le Rectificateur" alias Thierry CSP que Yann Guégan a pratiqué sa censure stalininne folle en détruisant mes messages hier.

mardi 30 mars 2010


sur rue89, un commentaire : censure, LCR, NPA, France à fric, relativistes

 

mercredi 24 juin 2009


CENSURE PROTO FASCISTE SUR RUE89 ! La France-à-fric y fait sa loi !

mercredi 24 juin 2009


"Les esclaves de Bolloré" clip de la chanson censuré sur Rue89

ici c'est sur Wikipédia que l'UMP vient censurer rue89

mercredi 13 mai 2009


sur Rue89 : L'UMP magouille Wikipédia censure, magouilles et contre-révolution

 

 

Bolloré

A la une

Une plainte conteste l'attribution du port de Conakry à Bolloré

Un concurrent français vient de déposer une plainte contestant l'attribution, le 10 mars par décret du président guinéen Alpha Condé, de la gestion du port de Conakry au groupe Bolloré. Ce concurrent, Getma, gérait ce port depuis 2008. La plainte, qui ne vise officiellement personne, parle de « corruption » et de « vol en bande organisée », notamment. La suite
A débattre

Socapalm au Cameroun, l'épine du groupe Bolloré

Spoliation, pollution et « climat de terreur » : l'édifiante enquête associative sur la plantation de palmiers. La suite sur Eco89
Décryptage

Pourquoi l'imprimerie du Monde, ex-fleuron, perd ses clients

Le bâtiment, au coin de la place Hubert Beuve-Méry (Ivry-sur-Seine), ne ressemble pas à une antiquité. L'imprimerie du Monde la plus moderne d'Europe dans les années 80, risque pourtant de sombrer, faute d'une modernisation qui n'intéresse pas grand monde. Sur fond d'inimitiés médiatico-politiques, d'hostilité larvée du gouvernement. La suite
A la une

Vincent Bolloré et son fils se mettent aux jeux vidéo

Discrètement, Vincent Bolloré a pris 15% du capital de Bigben Interactive, un spécialiste des accessoires pour jeux vidéo. Il vient même de placer un de ses fils au conseil d'administration. Pourquoi l'homme d'affaires se passionne-t-il soudain pour les jeux vidéo ? La suite sur Eco89
Le grand entretien

« C'est le lecteur qui décide de l'indépendance d'un journal »

Alors que c'est le trio constitué du banquier Matthieu Pigasse, de Pierre Bergé et du patron de Free Xavier Niel qui l'emporte au Monde, entretien avec l'historien des médias Patrick Eveno. La suite
A la Une

Presse : Vincent Bolloré met France Inter à terre

Vincent Bolloré voulait faire un « exemple » en attaquant en diffamation France Inter pour l'émission « Cameroun : l'empire noir de Vincent Bolloré ». Il a été suivi par la XVIIe chambre du tribunal de Paris : 1 000 euros d'amende pour la radio du service public et 1 euro symbolique pour les dommages et intérêts. La suite
A LA UNE

Rachat de Virgin 17 par Bolloré : une « excellente affaire » ?

Lagardère Active a annoncé jeudi être entré en négociation exclusive avec le groupe Bolloré pour lui vendre 70 millions d'euros la chaîne de la TNT Virgin 17, 0,9% d'audience et 10 millions d'euros de pertes en 2009. Les analystes saluent le beau coup de Lagardère. Mais ce matin, le patron d'un groupe concurrent, Alain Weill (BFM-TV), a surpris le microcosme en félicitant l'industriel breton Bolloré via Twitter. Il explique pourquoi à Eco89. La suite sur Eco89
Compte-rendu d'audience

Justice : Bolloré poursuit France Inter « pour l'exemple »

« Lorsque nous avons compris qu'une campagne de presse était lancée contre le groupe, Vincent a décidé d'y mettre un terme en attaquant. » Tapi au fond de la salle d'audience, le communicant Michel Calzaroni ne cache rien de la volonté de son client. En poursuivant en diffamation France Inter, Vincent Bolloré veut faire « un exemple ». La suite
Sur le terrain

Bolloré attaque France Inter et se retrouve sur la défensive

Un procès en diffamation est souvent plein de surprises. Mardi, la XVIIe chambre du tribunal de Paris a examiné la plainte du groupe Bolloré contre une enquête de France Inter intitulée « Cameroun : l'empire noir de Vincent Bolloré ». Rue89 a suivi cette audience boomerang où l'attaquant s'est retrouvé en position de défenseur. La suite
Presse sans presses

Le PDG de l'AFP veut lutter contre le pillage en ligne

« Ca coûte beaucoup, ça rapporte rien et ils sont déjà en grève avant que j'arrive. » Voilà comment Vincent Bolloré a tourné en dérision l'idée qu'il puisse investir dans l'Associated Press. L'anecdote illustrant les difficultés économiques des agences de presse est racontée par Pierre Louette, PDG de l'AFP pour faire taire les rumeurs d'entrée d'investisseurs privés dans son agence. La suite

 

Bolloré

a débattre

Payant et « intelligent » : bientôt un nouveau quotidien de Bolloré

Un nouveau quotidien… payant, au prix de 50 centimes, et tiré à 350 000 exemplaires dès le mois de novembre. Selon la Correspondance de la presse de ce mardi, le projet de Vincent Bolloré serait dans sa dernière phase, prêt à sortir entre novembre et mars 2010. Après Direct Matin Plus et Direct Soir, l'homme d'affaires mettrait donc à exécution son idée d'installer en France un quotidien généraliste La suite
Drogues News

Non, OCB ne finance pas le FN et n'appartient plus à Bolloré

C'est une rumeur aussi vieille et entêtante que mon premier pétard. Aujourd'hui encore, sur le Net ou dans les arrières cours de récré, il se dit qu'il n'y a pas de fumette sans feu : le papier à rouler OCB, longtemps favori des esthètes du joint, financerait le Front national… La suite
Confidentiels & Indiscrets

La police des Hauts-de-Seine déjeune chez Thales, Vinci...

Christian Sonrier, directeur départemental de la sécurité publique des Hauts-de-Seine, innove dans le management de ses commissaires. Au lieu de réunir la quarantaine de patrons de commissariats de ce département de l'Ouest parisien dans une vulgaire salle de l'hôtel de police de Nanterre, il se débrouille pour les faire inviter chez Thales, Vinci, Dassault, bientôt Bolloré… Au point de faire jaser sur cette proximité jugée un peu limite. La suite
Enquete

Voyage au cœur de « l'empire noir » de Bolloré au Cameroun

Souvent cité en exemple comme modèle français de l'entrepreneur dynamique, Vincent Bolloré est très contesté en Afrique. France Inter s'est intéressé au Cameroun, où « l'empire noir de Bolloré » dévoile une face cachée peu reluisante. Enquête à écouter ce dimanche dans l'émission « Interception ». La suite
Droit de suite

Censure chez Bolloré : l'article sur le Navigo sera-t-il publié ?

La publication de l'article du Monde sur l'exploitation commerciale du pass Navigo censuré la semaine dernière par la direction de Direct Matin (groupe Bolloré) n'est pas encore programmée. C'est en tous cas ce qu'affirme, en rappelant le précédent cas de censure lui aussi révélé par Rue89, le conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde (SRM) dans un courrier envoyé ce mardi à Vincent Bolloré La suite
confidentiels & indiscrets

Bolloré censure Le Monde : le business passe avant l'info

Un article du Monde sur le Pass Navigo de la RATP, prévu dans Direct Matin jeudi, a été remplacé par une page de publicité. La suite
Making of

Rue89 sur France Culture: à propos de Bolloré médias

Jean-Christophe Thiery, président du pôle média de Bolloré, était l'invité de Masse Critique, l'émission de Frédéric Martel sur France Culture, ce samedi matin. Pascal Riché, un des chroniqueurs de l'émission, et par ailleurs journaliste à Rue89, l'a asticoté sur le problème du mélanges des genres dans un tel groupe. A réécouter ici.La suite
la marmite de l'info

Dans ses journaux, Bolloré caresse Bongo dans le sens de l'ego

Sanction de Jean-Marie Bockel, biens immobiliers, Françafrique… Tous les médias français critiquent le président gabonais Omar Bongo. Tous ? La suite
decryptage

Comment Bolloré tisse sa toile dans les médias

Ce proche de Sarkozy s'est bâti un groupe parfaitement intégré dans les médias et la pub. Au risque d'une confusion des genres. La suite
Enquete

Sarkozy en Egypte: trois avions pour un séjour

Ce n'est pas un mais trois avions que le Président a mobilisés : le jet de Bolloré et deux autres appartenant à l'Etat. Enquête. La suite

Bolloré

L'edito

2007, l'année où le Président a perdu ses complexes

Le mot de l'année 2007 est assurément : « décomplexé » ! Il a commencé à être employé dès l'élection de Nicolas Sarkozy le 6 mai, lorsqu'on a annoncé l'avènement d'une « droite décomplexée ». Depuis, le mot a fait florès, mais il faut bien avouer qu'il s'applique à Nicolas Sarkozy personnellement bien plus qu'à sa majorité ou à son gouvernement. Car le président de la République a montré qu'il était « décomplexé » tant dans ses choix politiques que dans sa vie privée. La suite
A la une

Sarkozy s'est augmenté, mais voyage aux frais de Bolloré

On y est maintenant habitué, ce qui ne nous empêche pas de le relever : Nicolas Sarkozy aime les vacances luxueuses, et à moindres frais. Le dernier exemple date de ce mardi : le chef de l'Etat, accompagné de dix personnes dont Carla Bruni, s'est envolé pour quelques jours de farniente en Egypte à bord d'un jet privé -un Falcon 900- appartenant à Vincent Bolloré. La suite
Blabla de zinc

A propos du Falcon de Bolloré et de son présidentiel passager

A la Une

Matin Plus, Direct Soir: Bolloré ferme boutique pendant la grève

Dans tout le pays, seuls trois médias sont inactifs aujourd'hui : les gratuits Matin Plus, Direct Soir et Bretagne Plus, qui ne paraîtront pas non plus demain. En interne, certains parlent de « déni de journalisme » et, les esprits s'échauffant, soulignent la « coïncidence avec une actualité défavorable à Nicolas Sarkozy », l'ami du milliardaire breton. La suite
Entretien

Thureau-Dangin: « J'ai convaincu Bolloré de publier l'article »

Directeur de la rédaction de Courrier International, Philippe Thureau-Dangin se félicite de l'accord trouvé ce mardi avec Vincent Bolloré, propriétaire de Matin Plus. L'article relatant les déboires de Hongrois avec la police française, fourni par l'hebdomadaire mais écarté par le quotidien gratuit, sera finalement publié mercredi. La suite
Entretien

« L'obsession de Bolloré est de ne pas se fâcher avec ses amis »

Ancien journaliste du Monde, chargé de faire naître Matin Plus, François Bonnet a quitté l'aventure avant que le projet ne voit le jour, fin 2006. Une décision qu'il ne regrette pas aujourd'hui, après l'affaire de l'article trappé dans le quotidien gratuit. La suite
A la Une

Bolloré Média reconnaît avoir censuré un article dans Matin Plus

Le groupe Bolloré a admis ce lundi avoir volontairement passé à la trappe un article compromettant pour la police française, comme l'avait relaté Rue89 samedi matin. « Nous avons une charte éditoriale prévoyant que nous faisons un journal neutre, a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Thiéry, directeur général de Bolloré Média. La suite
A la Une

Bolloré trappe un article gênant pour la police dans Matin Plus

Après Lagardère, au tour de Bolloré de jouer les censeurs. Le propriétaire du quotidien gratuit Matin Plus a refusé de publier un article issu de Courrier International relatant les déboires de musiciens hongrois avec la police à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. La suite
Making of

Bolloré, Sarkozy et le scoop de Rue89

Une consoeur nous écrit : « Hello. Bravo pour l'info sur les liens entre Bolloré et l'Etat : je n'ai pas compris que vous n'ayez pas été repris. Défaut de com ? » Ah, quel malheur d'être (encore) un petit média ! Mercredi, nous sortons le premier scoop de Rue89. La suite
A la Une

« Bolloré n'a jamais travaillé avec l'Etat » Jamais, vraiment?

Si Nicolas Sarkozy a accepté l'invitation de l'industriel et yachtman Vincent Bolloré, c'est parce que, dit-il, il n'a jamais travaillé avec l'Etat ». Bolloré lui-même a déclaré que son groupe « n'a jamais eu aucune relation commerciale avec l'Etat Français ». Jamais, vraiment ? Aucun marché, pas le moindre petit appel d'offre ? La suite

samedi 2 avril 2011

La barbarie BOLLORE-BIYA au Cameroun "Tout le monde a peur" Bertrand Teyou interviewé par Flore Edimo pour "Le Jour"

"Pour avoir droit à un endroit pour dormir en prison, je dois payer, sinon je dors dans la boue où il y a la décharge. Si je n’avais pas d’argent pour payer, j’aurais dormi dans la cour."
"Le plus urgent c’est de payer les frais de ma condamnation. Car mon état de santé se détériore de jour en jour. Là où je te parle, je porte des couches, car je saigne affreusement. J’ai dû me protéger. Le plus urgent est que je sorte de cette condition affreuse qui ne fait que détériorer mon état de santé. Le deuxième point est que les publications de mes livres ne sont pas interdites. "
(Bertrand Teyou)
« Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial » (Vincent Bolloré)

Bertrand Teyou, un artiste peintre, chroniqueur indépendant de la vie sociale et publique camerounaise, a certainement voulu contredire la peinture idyllique faite du Cameroun par cet ancien rédacteur en chef de France Soir qui a reconnu, sans aucune gêne, avoir fait un portrait d’un homme, Paul Biya, qu’il n’a jamais rencontré. D’où la conviction de l’auteur de « L’Antécode Biya », selon laquelle il s'agissait simplement "d'une œuvre de commande". Et comme telle, ce livre-là ne pouvait pas s’aventurer à peindre la réalité du pays dans lequel vit Bertrand Teyou.
Une réalité résumée en sous titre par la formule terrible suivante: « Au Coeur d’un pays sans tête». Alex Gustave AZEBAZE 3/11/2009



Pour que Vincent Bolloré puisse investir dans la voiture nucléaire électrique, il faut de l'argent. Pour que ses forfaits criminels en Afrique et dans le crime écologique soient tus, il faut acheter la presse, donc il faut de l'argent.
C'est à cela que servent ses plantations esclavagistes au Cameroun et dans le reste de l'Afrique.
Mais ces plantations ont besoin de KAPOS, de gardiens criminels - comme Hitler avait ses Kapos pour ses camps de la mort.
Paul Biya est un kapo. Son camp de travail s'appelle le Cameroun.
Menaces de mort contre les syndicalistes comme Michael Agbor - dont je n'ai aucune nouvelle depuis 2008.
Et incarcération des honnêtes témoins.
Bertrand Teyou est l'un de ces honnêtes témoins.
Il faut donc le faire taire.

Flore Edimo, par téléphone, a pu lui poser des questions.
Les réponses sont terribles et témoignent de la BARBARIE FRANCE A FRIC-HAINE



« Tout le monde a peur »


+++

Bertrand Teyou. De sa cellule à la prison centrale de New Bell à Douala où il purge une peine de deux ans, l’auteur de L’Antécode Biya se confie au Jour.
Comment ça va ?
Ça va. Ecoute, je ne désespère pas, donc, j’ai le moral, parce que je sais que l’acte pour lequel je suis ici est un acte sincère. J’ai écrit un bouquin pour exprimer mon sentiment par rapport à tout ce qui se passe dans mon pays. Ce que je subis est donc la conséquence d’un acte sincère. J’ai des problèmes de santé, parce que l’alimentation est atroce. J’ai des hémorroïdes, des glaires. Mon ventre est infecté. Le médecin m’a fait un rapport médical où il me recommande un régime spécial.  
Comment vous traitez-vous ?
J’ai accès à l’hôpital général de Douala. Je sors sur escorte quand j’ai rendez-vous avec un médecin. Tout est payant, les escortes ici aussi. Quand je n’ai pas d’argent, je renvoie le rendez-vous. Ce n’est pas normal que l’on doive payer pour avoir l’escorte. C’est la corruption. Pour avoir droit à un endroit pour dormir en prison, je dois payer, sinon je dors dans la boue où il y a la décharge. Si je n’avais pas d’argent pour payer, j’aurais dormi dans la cour.
D’où vous vient cet argent ?
Du peu d’économie que j’avais pu faire avant. Là je suis à plat, il faut le dire.
Tu as un suivi légal, avocat, conseil juridique ?
Non, je n’ai pas d’avocat en ce moment. Pour le premier livre, j’en avais un, mais pour ce cas-ci, je n’ai pas de suivi légal. Tout le monde a peur. Si j’écris un livre sur Chantal Biya, je suis arrêté, mais après le livre sur Paul Biya, je n’avais pas été inquiété.
Qu’est-ce que vous souhaitez le plus ?     
Le plus urgent c’est de payer les frais de ma condamnation. Car mon état de santé se détériore de jour en jour. Là où je te parle, je porte des couches, car je saigne affreusement. J’ai dû me protéger. Le plus urgent est que je sorte de cette condition affreuse qui ne fait que détériorer mon état de santé. Le deuxième point est que les publications de mes livres ne sont pas interdites. On pourrait essayer de voir comment les mettre en vente au Cameroun et à l’extérieur. Ces livres n’étant pas interdits formellement.
Les livres ont été saisis par intimidation, mais n’ont pas été interdits. La décision de justice n’affecte pas le livre. Je me suis renseigné auprès de la juge, et elle m’a confirmé qu’on ne peut pas censurer un livre au Cameroun. Mais il y a des manœuvres d’intimidation sur le terrain pour saisir des stocks. Mon bureau à Akwa a été vandalisé, mais ce sont des stratégies d’intimidation.   
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Mon livre est l’expression d’un sentiment citoyen. Je n’ai rien contre la première dame, mais je refuse de vivre dans un pays où elle a une influence aussi grande sur la vie des gens. Je ne peux pas accepter que le pays soit pourri et que nous restions indifférents. On a le devoir de protester contre l’injustice qui écrase les Camerounais. Il ne faut pas baisser les bras. C’est cette attitude que j’adopte. Malgré les épreuves que je passe maintenant, le combat continue. Chaque obstacle renforce ma détermination. Ce système est mauvais pour tout le monde.  
Assumez-vous donc votre livre ?
J’assume le fait d’avoir été excessif. C’est normal que le ras-le-bol ait ce côté excessif. J’exprimais ce ras-le-bol après avoir été persécuté après mon premier livre. Ce livre est donc l’expression d’un ras-le-bol par rapport à ce qui se passe au Cameroun, et par rapport au système d’humanitaire qui permet à Chantal Biya d’agir avec méchanceté par rapport aux gens autour d’elle.
Propos recueillis au téléphone par Flore Edimo fin

++++

Cameroun,"L’Antécode Biya" : un livre paraît pour contredire François Mattei

Un livre paru ce jour à Douala, avec l'ambition affirmée de contredire "Le Code Biya" du Français François Mattei fait une sorte de bilan des 27 ans de règne du Président Biya.
AGA MEDIAS / Mardi 03 novembre 2009
AGA MEDIAS qui a obtenu en exclusivité « L’Antécode Biya », l’a rapidement parcouru pour vous. Un livre programme d’un citoyen engagé dans la rupture avec les pratiques ambiantes de mensonges d’Etat et d’irresponsabilité au sommet. Le titre de l’ouvrage ne laisse pas d’équivoque : "L’Antécode Biya",est une réponse engagée au livre controversé publié en début d’année par le journaliste français François Mattei sous le titre « Le Code Biya ». Qui avait présenté le chef de l’Etat camerounais, sous un jour plutôt surprenant, du moins pour nombre de Camerounais vivant au Cameroun.
Bertrand Teyou, un artiste peintre, chroniqueur indépendant de la vie sociale et publique camerounaise, a certainement voulu contredire la peinture idyllique faite du Cameroun par cet ancien rédacteur en chef de France Soir qui a reconnu, sans aucune gêne, avoir fait un portrait d’un homme, Paul Biya, qu’il n’a jamais rencontré. D’où la conviction de l’auteur de « L’Antécode Biya », selon laquelle il s'agissait simplement "d'une œuvre de commande". Et comme telle, ce livre-là ne pouvait pas s’aventurer à peindre la réalité du pays dans lequel vit Bertrand Teyou.
Une réalité résumée en sous titre par la formule terrible suivante: « Au Coeur d’un pays sans tête ». Simple image, pour traduire, l’artificialité de la gouvernance du Cameroun, sous le règne plusieurs décennaire du président Biya ? Non. L’œuvre première de Bertrand Teyou fourmille d’exemples vécus qui montrent que le Cameroun n’a vraiment pas de direction. Et que tout le monde, du moins ceux qui en sont officiellement les dirigeants, voient depuis tant d'années, volonté de faire autrement. Ainsi, comme par exemple, à la Rue dite Safel Bonantone à Douala. Où deux malades mentaux régulent, avec un certain succès, chaque matin, la circulation. Cela, depuis de nombreuses années. Sans que cela ne gêne ni n'interpelle le moins du monde possible ces pontes et autorités officielles de la principale métropole camerounaise qui empruntent chaque jour cette voie fort sollicitée. Ce pays c’est le Cameroun dirigé depuis 27 ans par le président Paul Biya. Un tel pays, pour Bertrand Teyou, ne peut être considéré comme ayant à sa tête un véritable leadership. D’où sans doute sa proposition d’un vision alternative.
Mensonges d’Etat autour d’un massacre de soldats à Bakassi? Rédigé en 8 parties rapidement parcourues comme autant d’articles de reportages, d’enquêtes, d’analyses et de commentaires journalistiques sur la gouvernance camerounaise de ces 27 dernières années, on est particulièrement saisi d’inquiétudes par les révélations faites par le livre, au sujet de la mort de 21 soldats en novembre 2007 à Bakassi.
Bertrand Teyou, a reconstitué, pièces par pièces les données existantes de cette journée du 12 novembre 2008 où le secrétariat général de la Présidence de la République annonça « une attaque d’assaillants » non identifiés réputés venus du Nigeria mais dont personne n’a jamais retrouvé la trace. En annonçant dès la couverture cette enquête parallèle sous l’accroche « Révélations explosives sur les massacres du 12 novembre 2007 à Bakassi », l’auteur de « L’Antécode Biya » développe l’idée selon laquelle ce drame aurait simplement été une opération de liquidation par des propres frères d’armes camerounais de leurs collègues. En vue d’effacer des témoins gênants de quelques opérations crapuleuses dans les cercles de l’armée ? Bertrand Teyou ne répond pas formellement.
Mais on a là sans doute une piste pour comprendre ce qui se serait passé ce jour. D’autant que l’enquête officielle n’a jamais édifié les Camerounais, qu’il s’agisse des curieux, des membres des familles des soldats morts ou même leurs camarades de corps.
On peut alors être sûr que les révélations de Bertrand Teyou, qui accusent ouvertement les officiels de l’armée camerounaise, ne va pas laisser indifférentes les autorités judiciaires camerounaises qui avaient semblé s’être fait à l’idée qu’il s’était agi d’une attaque extérieure.
Il y a ainsi dans cette œuvre littéraire, éditée, à compte d'auteur, par les « Editions Nation Libre » et imprimée à Macacos, un mélange d’insolence artistique et de liberté politico-civique que l’auteur a déroulées sur près de 150 pages. Qui dès lors peuvent se lire d’un trait.
Ce livre se vend à 10 000 Fcfa en Afrique Centrale et 16 Euros hors zone Cfa. Selon son éditeur joint par AGA MEDIAS, "ce livre-évenement" sera présenté au public, à l'hotel Akwa Palace de Douala, le 11 novembre 2009. Un an presque, jour pour jour, après les tueries - que l'auteur qualifie de "massacres" - de Bakassi. Tout un symbole.
Note de lecture du 2 novembre 2009.
PS : AGA MEDIAS est une agence de presse indépendante et d’informations stratégiques en Afrique centrale. Basée à Douala, elle est dirigée par le journaliste Alex Gustave AZEBAZE
Source : AGA MEDIAS



Quand Rue89 ne censure pas mes accusations contre la criminelle de guerre Alliot-Marie ou qu'ils n'ont pas le toupet d'appeler "auto-proclamé" le président légitime de la Côte d'Ivoire, il arrive qu'ils FASSENT LEUR METIER DE OURNALISTE. En l'occurence en mettant en lumière une partie des crimes de Vincent Bolloré.

Comment Bolloré tisse sa toile dans les médias


Ce proche de Sarkozy s'est bâti un groupe parfaitement intégré dans les médias et la pub. Au risque d'une confusion des genres.
Télévision, radio, papier, web, sondages, audiences, publicité, production ou diffusion de contenus… En moins d'une décennie, le « raider » Vincent Bolloré est devenu un petit tycoon des médias. Ses prises de participation multiples lui ont permis de construire un groupe très bien placé dans le virage numérique. Ce qui ne va pas sans poser de sérieuses questions de liberté de l'information.
C'est à une encablure de l'Elysée que le Breton Vincent Bolloré avait invité la presse, ce jeudi, pour fêter le premier anniversaire du quotidien Direct Matin (ex-Matin Plus). Avant d'accueillir, pour une soirée de fête, des représentants d'Havas -Jacques Séguéla-, du Monde ou de Direct 8, les très chics salons du restaurateur Laurent avaient servi à la présentation des résultats du réseau Ville Plus. Une brochette de patrons de PQR s'est lancée dans un très disputé concours d'éloges à destination de leur partenaire, qui retroussait singulièrement la lèvre inférieure dans la douce lumière du couchant.
« Je dois avoir le contrôle de l'éditorial »
On peut les comprendre : en s'associant avec le milliardaire, les éditeurs bénéficient pendant deux ans d'un minimum garanti de 2,4 millions d'euros de recettes publicitaires, à se répartir au prorata du nombre d'exemplaires. Ensuite, ces « synergies » feront couler l'argent. Le groupe Le Monde, qui possède 30% de Direct Matin, se félicite « très largement de cette collaboration », a déclaré son président, Eric Fottorino, qui ne sait pas encore s'il montera à 50% comme il en a la possibilité.
En un an, Bolloré s'est installé sur le marché des gratuits, à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Montpellier et dans sa chère Bretagne. Soit 700000 exemplaires au total. Strasbourg et Toulouse devraient suivre. Ainsi que « Direct Matin Dimanche », un magazine de 104 pages à dos carré. « Du qualitatif », selon Bolloré. Le tout sera à l'équilibre « en 2011 », un an en avance sur les prévisions. A Paris, le titre a décroché l'appel d'offres de la RATP, et sera aussi vendu dans les Monoprix.
Bref, Vincent Bolloré s'est constitué un bel aspirateur à publicité. Il possède aussi, mais seul, Direct Soir -dont les pages « Economie » sont souvent un complaisant espace promotionnel- et la chaîne Direct 8. Autant de médias d'information que leur patron aime à contrôler. Directement. Direct Soir est ainsi le seul quotidien national, à l'exception de La Croix, à publier « le saint du jour ». Direct Matin le fait aussi, mais ses partenaires régionaux ont le choix. En novembre, il déclarait à Télérama :
« Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial »
L'Afrique à la Une
Ses quotidiens ou chaîne en ont donné quelques preuves, en déroulant le tapis rouge aux présidents Paul Biya (Cameroun), Blaise Compaoré (Burkina), Abdoulaye Wade (Sénégal) ou à l'ex-président sud-africain Neslon Mandela, dont la tournée européenne de sensibilisation contre le sida a été financée par Vincent Bolloré. Ce dernier, qui a transformé son groupe familial en conglomérat planétaire à coup de raids financiers et de montages en « poulies bretonnes » (holdings en cascade), possède de nombreux intérêts en Afrique, dans le transport, les ports, les plantations…
Vincent Bolloré est aussi le principal « mécène » affiché du président Sarkozy depuis son avènement. Rue89 l'avait d'ailleurs pris en flagrant délit de mensonge quand il niait tout conflit d'intérêts après l'épisode du yacht Paloma. Cette amitié l'a propulsé parmi les patrons français les plus puissants, alors que les Bouygues, Dassault, Arnault… possèdent des groupes beaucoup plus importants.
La prestigieuse Associated Press dans son escarcelle
D'où, peut-être, cette malheureuse censure dans Matin Plus d'un article de Courrier international relatant des brutalités policières. Quant à la récente déprogrammation d'une émission de Direct 8 consacrée à « Sarkozy et les femmes », le groupe la justifie par des « raisons techniques ».
L'explication paraît plausible, puisque le programme était annoncé dans la presse, et qu'un des invités était un journaliste de Bakchich, qui s'est empressé de révéler l'affaire. A moins que les Bolloré boys -la chaîne est dirigée par son fils Yannick- n'aient pas fait le rapprochement…
Tous ces malencontreux incidents font que les journalistes crient au loup dès que le patron pointe son museau. Il a tenté -ou été tenté- de racheter TF1 (en 1997), Libération, puis La Tribune. Avant de renoncer. On lui prête régulièrement des visées sur son partenaire Le Monde, où officie encore son conseiller Alain Minc. Sa dernière acquisition dans les médias est la branche française de la très prestigieuse agence Associated Press. Il en sera actionnaire minoritaire (40%) au côté d'un ancien président de l'AFP, Bertrand Eveno. Enfin, Bolloré a créé en 2004 la radio RNT, diffusée en ondes moyennes en région parisienne.
Il tisse aussi sa toile « autour » de l'information
Mais pendant que les journalistes font état de leurs craintes dès qu'il investit dans l'information, le discret Bolloré tisse une belle toile « autour » de l'information. Il possède ainsi 44% de l'institut de sondages CSA. Il contrôle la SFP, un des principaux prestataires de services audiovisuels en Europe, dont les studios ont abrité le débat Sarkozy/Royal. Il préside Havas, le sixième groupe mondial de communication et de publicité (Euro-RSCG notamment), ce qui lui a donné un siège au conseil d'administration de Médiamétrie.
Il mène en ce moment une guerre d'usure pour imposer ses vues chez Aegis, géant britannique de l'achat d'espace publicitaire, dont il possède déjà 29% du capital. Aegis contrôle Carat, dont les analyses sur les programmes audiovisuels sont largement reprises dans les rubriques médias. Il détient 10% de Gaumont. Et 75% de Streampower, un des leaders du streaming, qui travaille pour de nombreux médias et commence à produire des émissions de télé et du contenu pour les appareils mobiles. Qu'il pourra notamment diffuser grâce aux licences wimax obtenues en 2006.
Voilà Vincent Bolloré à la tête d'un groupe de médias « intégré », qui le place en lien commercial ou éditorial plus ou moins proche avec tous les supports et la majorité de leurs acteurs. De quoi faire fructifier son patrimoine et sa capacité d'influence. « Son principal moteur est le sens bien compris de ses intérêts », estime un journaliste qui l'a pratiqué. La qualité de l'information y est évidemment subordonnée.
Pour savoir comment Bolloré a construit son groupe, lire : « Vincent Bolloré, ange ou démon ? » de Nicolas Cori et Muriel Gremillet (éditions Hugo doc, janvier 2008, 135 p., 12,50€). L'aspect Bolloré patron de médias est trop brièvement évoqué






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ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants

ils ne sont pas restés
avec les syndicalistes
pas de grève à Kienké
avec Michel Agbor qui résiste

ils se sont échappés
ils voulaient des salaires décents
ils se sont évadés
ils sont devenus des immigrants

plus d'électricité
en pure vengeance
le patron l'a coupé
il voulait l'obéissance
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9000 hectares de Socapalm
appartiennent à Socfinal
lourds régime de noix de palme
en belgique le patron final

propriétaire famille Fabri
40 pour cent à Bolloré
le grand ami de Sarkozy
bateau avion on peut l'acheter
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ils ne se sont pas échappés
ils veulent des salaires décents
ils se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants

les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor

Les représentants des autorités
ont arrêté le syndicaliste
les esclaves ne doivent pas protester
pour les larbins sarkozystes
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10 000 planteurs 50 euros
ça fait pas cher à leur verser
les assassins sont un cadeau
pour les esclaves de Bolloré

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ils ne se sont pas échappés
ils voulaient des salaires décents
ils ne se sont pas évadés
ils ne sont pas devenus des immigrants

les larbins de Bolloré
ont menacé leur leader
"si tu continues on va te tuer"
menaces contre Michel Agbor

nous on sait qu'on va les extrader
pour répondre de tous ces morts
ça leur pend au bout du nez
au corrompu et au corrupteur (bis)

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Cette chanson a été écrite juste après 'Les évadés" et lui fait suite.
Elle fait partie de l'introduction à la chanson non encore enregistrée "L'aimes-tu ?" qui traite des mariages "forcés" : Il ne peut être question de comprendre ce qui se passe ici et en Afrique si l'on oublie que la fortune de Vincent Bolloré provient de ce qu'il est un esclavagiste qui verse 50 euros par mois à ses dizaines de milliers d'esclaves au Cameroun - comme partout ailleurs en Afrique - pour un travail quasi gratuit.
Les prétendus "immigrés" pourchassés par la police de celui qu'il a corrompu - Nicolas Sarkozy - (avec son avion, son bateau etc...) sont des esclaves en fuite qui fuient l'esclavage Bolloré, qui fuient le gigantesque camp de travail qu'est devenu l'Afrique occupée.
Les gens condamnés qui comparent la France à Vichy se trompent. Les Pétain-Laval ne sont pas en France, ils sont en Afrique, ce sont les anciens militaires français, qui, sous le titre de présidents du Gabon, du Cameroun etc ... gèrent l'occupation des forces militaires qui surveillent le camp de travail.
La France, elle, elle doit se comparer à l'Allemagne nazie.
Il est même probable que la valeur globale du travail que la France vole quotidiennement à l'Afrique est bien supérieure à la valeur du travail volée par Hitler aux Français.
Quant au nombre de morts, il n'a aucune commune mesure : la France fait bien plus de victimes que ce que Hitler et les nazis ont fait : 3 millions de bébés africains de moins de un an meurent chaquze année. Le pic de la Shoah, en 1942 fut de 2 millions 600 000 victimes.
Sarkozy et Bolloré assassinent plus de bébés africains que le total des camps de la mort.
Et ils le savent : le nombre de trois millions est officiel pour l'année 2005 et figure sur le site gouvernemental de l'Institut National des Etudes Démographiques (INED).
Tout cela sera jugé !