Subscribe in a reader

Rechercher dans ce blog

PAGES

Pages vues depuis décembre 2009

Affichage des articles dont le libellé est Ernst Mach. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ernst Mach. Afficher tous les articles

lundi 1 décembre 2014

3° réponses à Etienne Chouard (égalitarisme, marxisme, Engels, Wilhelm Reich, Soral, fascisme, Hitler et les fabriquants de brouillards idéologiques positivistes relativistes)



par Yanick Toutain
#RevActu
1/12/14

Etienne Chouard a l'impolitesse de ne pas répondre à mes deux précédents commentaires. Ou l'incompétence de ne pas en saisir l'importance historique.
Sa productivité historique n'est pas prête de repasser dans le positif.
Mais il est vrai que Etienne Chouard ne SAIT PAS ce qu'est la "productivité historique". Il n'a pas découvert ce concept et est trop arrogant pour se rendre à l'école du postmarxisme.
Pour autant, il a la courtoisie de laisser s'afficher aussitôt mes commentaires.
Voici donc ces deux-là regroupés en un seul article.
J'ajoute seulement les titre originaux de certains articles cités dans leur maquette et leur iconographie d'origine.

SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014

SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014



    • Yanick Toutain 
      @Spartakiste
      Etes-vous un « spartakiste » formois partisan des inégalités salariales ?
      ou
      un spartakiste anti-formois égalitariste partisan de l’abolition des diplômes et du salaire unique mondial (1000€ pour tous) ?
      Soutenez-vous les âneries du Manifeste Communiste ?
      ++++++++++
      « Elle préconise un ascétisme universel et un égalitarisme grossier. »
      https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000c.htm
      «  » » » » » » » » » » » » » »
      ou bien soutenez-vous la critique du vieil Engels faite au « prolétariat bourgeois » ?
      ++++++
      http://monsyte.blogspot.fr/2008/12/lexistence-dune-bourgeoisie.html
      DIMANCHE 28 DÉCEMBRE 2008
      L’existence d’un « prolétariat bourgeois » est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.
      par Julie Amadis
      28 décembre 2008
      17:15
      L’existence d’un « prolétariat bourgeois » est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.
      Engels observe la formoisie en germe sans comprendre qu’il s’agit d’une classe sociale :
      « En réalité, le prolétariat anglais s’embourgeoise de plus en plus, écrit Engels à Marx en octobre 1858 et il semble bien que cette nation, bourgeoise entre toutes, veuille en arriver à avoir, à coté de sa bourgeoisie, une aristocratie bourgeoise, et un prolétariat bourgeois. Évidemment, de la part d’une nation qui exploite l’univers entier, c’est jusqu’à un certain point logique ». (Friedrich Engels, Lettre à Marx, 7 octobre 1858 *HW p. 207)
      https://www.marxists.org/francais/marx/works/00/parti/kmpc044.htm

      DIMANCHE 28 DÉCEMBRE 2008

  1. Yanick Toutain 
    Sur la question fasciste et donc le problème spécifique Soral, je renvoie le lecteur à la (RE)lecture de Wilhelm Reich « Psychologie de masse du fascisme’ et à celle d’un de mes articles sur le positivisme en tant que BROUILLARD STRATEGIQUE pour camoufler le champ de bataille.
    http://revolisationactu.blogspot.fr/2014/07/ils-fabriquent-du-brouillard-au-service.html
    VENDREDI 18 JUILLET 2014
    Ils fabriquent du brouillard au service des Parasites : Les mercenaires positivistes et idéalistes

    VENDREDI 18 JUILLET 2014


    Ils fabriquent du brouillard au service des Parasites : Les mercenaires positivistes et idéalistes

     
    Cet ouvrage, le Parasite
    Maxime Gorki tenta d'en
    empêcher la publication
    en 1908
    par Yanick Toutain
     "Le brouillard matinal et la pluie incessante
     ont gêné les troupes séleucides et
     en particulier les archers et les frondeurs"
    (cf infra) 
    "De retour, Zhuge Liang admit que
    ces connaissances en météorologie
     lui ont permis de savoir
     qu'un épais brouillard
     serait présent ce jour là. "(cf infra)
    Pendant la bataille de Magnésie du Sipyle, quand le brouillard tomba, les Romains bénirent les Dieux de leur avoir offert les intempéries qui avaient permis de vaincre les Macédoniens.
    Les Soral, les fascistes idéologiques pseudo philosophes positivistes sont comme les positivistes , ils fabriquent du brouillard contre l’humanologie scientifique. Il fabriquent du brouillard pour camoufler la réalité, pour camoufler le monde réel, pour camoufler le champ de bataille social de la même façon que les les positivistes fabriquent du brouillard contre les matérialistes au service de la strate des Parasites.
    Les idéologues se contrefichent d’être cohérents avec eux-mêmes !
    (s’ils l’étaient …. ils deviendraient matérialistes ou postmarxistes égalitaristes !)
    Que Soral puisse informer des gens… cela n’a rien de surprenant : un analphabète pourrait apprendre à lire dans Mein Kampf !
    Tout n’est évidemment pas faux !
    La « naïveté » ou la prétendue naïveté d’Etienne Chouard concernant Soral , si elle est basée sur l’existence de faits avérés chez le crypto néo-nazi antisémite Soral, est totalement absurde….
    C’est un élément du piège que de contenir des faits vrais au milieu des mensonges ou des élucubrations.
    Les positivistes comme Henri Poincaré ou Ernst Mach glissaient des éléments de science au milieu de leurs âneries….
    Pour faire gober la prétendue « inexistence de la simultanéité » (stupidité relativiste généralisée chez tous les orthodoxes du CNRS et de l’Université française), pour faire gober la possibilité de la « relativisation de la rotation terrestre » (imbécilité proclamée par Henri Poincaré selon laquelle on peut tout aussi bien dire que l’univers tourne autour de la Terre)
    http://revolisationactu.blogspot.fr/2012/07/une-importante-etape-historico.html

    DIMANCHE 1 JUILLET 2012


    Une importante étape historico-épistémologique dans la nouvelle révolution matérialiste néo-newtoniste : l'article "Poincaré et la rotation de la Terre " de Jean-Marc Ginoux et Christian Gérini dans le magazine "Pour la Science" de juillet 2012

     
    à propos de

    POINCARÉ ET LA ROTATION DE LA TERRE

    À l'aube du xxe siècle, Henri Poincaré se trouva malgré lui au cœur d'une polémique sur la rotation de la Terre. La presse s'empara de l'affaire....
    Jean-Marc Ginoux et Christian Gerini

    ... je pose un commentaire non encore validé sur le blog du journal


    Un article passionnant.
    Depuis ma sortie de l'église einsteiniste en 1999 et mon retour à Newton Democritos Puthagoras et Titus Lucretius.... j'avais fait le lien entre le refus du monde "en soi" et l'offensive obscurantiste suite à la panique des classes spoliatrices après 1871 et la Commune de Paris (la montée électorale des socialistes allemands) et la croissance des forces anarcho-syndicalistes révolutionnaires : La gnoséologie de Lénine 1908 (Matérialisme et empiriocriticisme) était contenue dans les lieux absolus, le temps absolus et les vitesses absolues de Newton.
    La panique incita les imbéciles à proposer leurs élucubrations pour en finir avec l’infâme :

    "la quête de notre vitesse objective dans le vide".

    Le dossier met la lumière sur la période des quatre années précédant 1905.
    On comprend alors parfaitement , grâce aux auteurs, que Poincaré s'est laissé piller de bonne grâce par le charlatan malhonnête Einstein.
    Le lobby Planck Lorentz and co soutenant le petit obscur allait avoir assez de poids pour faire oublier ces stupidités de relativité de la rotation de la Terre !!!
    ….. il faut bien que leurs ouvrages contiennent quelques éléments avérés…
    Pour faire gober l’idiotie selon laquelle ce seraient les hommes qui inventeraient la science (et donc récuser le fait qu’ils DECOUVRENT des lois scientifiques préexistentes… il faut bien que tout ne soit pas faux dans leurs thèses…
    LIRE REVACTU
    +++++++++++++++

    http://revolisationactu.blogspot.fr/2011/03/science-et-alchimie-un-debat-qui-masque.html
    VENDREDI 18 MARS 2011
    Science et alchimie. Un débat qui masque le débat entre les partisans matérialistes des concepts et les ennemis du matérialisme de l’école Mach-Poincaré-Einstein-Berkeley-Aristotélès. Une nouvelle fois, en défense de Newton et de VI. Lénine
    +++++++++

    VENDREDI 18 MARS 2011


    Science et alchimie. Un débat qui masque le débat entre les partisans matérialistes des concepts et les ennemis du matérialisme de l'école Mach-Poincaré-Einstein-Berkeley-Aristotélès. Une nouvelle fois, en défense de Newton et de VI. Lénine

    Un Commentaire sur RUE89 De Yanick Toutain  
    Humain sur Terre | 18H49 | 18/03/2011 | Permalien 
     Je ne parviens pas à comprendre précisément le lieu de notre désaccord, dans le corps de votre texte (hormis donc la conclusion).
    Quand je lis
    "...Isaac Newton, à qui l'on doit une oeuvre physico-mathématique pré-moderne autant que le rite écossais était alchimiste, comme tous les penseurs de ce niveau à l'époque."
    Je ne peux pas - formellement - le refuser.
    J'avais lu (papier .... je rechercherai donc) des extraits de textes alchimistes de Newton.
    La frontière est CLAIRE entre le jargon allumé (et obscur) qu'il utilise en alchimie.
    Les sympathies et antipathies ne sont que des idioties ne menant nulle part.
    Une science se construit avec des CONCEPTS. C'est ce que signifie mon texte.
    Et le travail conceptuel commencé par Puthagoras, Democritos et les autres a été DETRUIT par Aristotélès et les charlatans de l'alchimie.
    Des confusionnistes anti-égalitaristes glissent vers le soralisme pour des raisons liées à leur appartenance « secrète » à la strate des Parasites
    ++++++++++++++++++
    De Ludwig von mises -- dans Libéralisme, 1927, Chapitre 10 L’argument fasciste :
    « Beaucoup de gens approuvent les méthodes du fascisme, même si son programme économique est totalement antilibéral et sa politique entièrement interventionniste, parce que le fascisme est loin de pratiquer le destructionnisme insensé et sans bornes qui a fait des communistes les ennemis par excellence de la civilisation. »
    « On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l’instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l’histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n’est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d’urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »
    http://fra.anarchopedia.org/Anti-libertarien
    ++++++++++++++++++++++++
    Il faudrait que Etienne Chouard s’il refuse de comprendre le postmarxisme, s’il refuse de quitter sa classe sociale la formoisie, s’il refuse de suivre le conseil d’Amilcar Cabral et de se SUICIDER … se demande comment il aurait réagi en 1932 à la lecture de ce qui suit
    Hitler, ce socialiste… 27 juin, 2010 by Dirty Harry
    http://www.quebecpresse.com/2010/06/hitler-ce-socialiste/
    Laissons déjà effectivement, parler les principaux intéressés. Ainsi, en 1934, Adolf Hitler parlant à Hermann Rauschning, soulignait bien les liens qui existaient entre le nazisme et le communisme :
    Ce n’est pas l’Allemagne qui va devenir bolchevique mais le bolchevisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus il y a plus de liens qui nous unissent au bolchevisme que d’éléments qui nous en séparent. Il y a par-dessus tout, un vrai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie sauf là où il y a des Juifs marxistes. J’ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint que les anciens communistes soient admis dans le parti sans délai. Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui.
    Dans « Mein Kampf » également, Hitler se déchaîna contre le capitalisme spéculatif et « la finance internationale », influencé en cela par les cours de l’économiste allemand Gottfried Feder, qui deviendra, un peu plus tard, membre influent du parti nazi :
    A mes yeux, le mérite de Feder consistait en ceci, qu’avec une tranchante brutalité, il précisait le double caractère du capital : spéculatif, et lié à l’économie populaire ; et qu’il mettait à nu sa condition éternelle : l’intérêt. Ses déductions dans toutes les questions fondamentales, étaient tellement justes que ceux qui, a priori, voulaient le critiquer, en contestaient moins l’exactitude théorique qu’ils ne mettaient en doute la possibilité pratique de leur mise à exécution. Ainsi, ce qui, aux yeux des autres, était un point faible dans l’enseignement de Feder, représentait à mes yeux sa force.
    Toujours dans « Mein Kampf », Hitler en ajoute une couche :
    La lutte contre la finance internationale et le capital de prêt est devenu le point le plus important de la lutte de la nation allemande pour son indépendance et sa liberté économique.
    Autre extrait du même article
    Les 25 points du DAP
    Quelques mois avant le changement de nom du Parti des Travailleurs Allemands (DAP), Adolf Hitler pésente lui-même un programme en 25 points, votés et approuvés devant une assemblée de 2,000 membres, le 24 février 1920 à Munich, dans la brasserie Hofbräuhaus.
    Parmi ces 25 points, quelques intitulés que ne renieraient certainement pas, bien des partis de gauche, encore aujourd’hui :
    7. Nous exigeons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
    11. La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt.
    13. Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
    14. Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
    15. Nous exigeons une augmentation substantielle des pensions des retraités.
    16. Nous exigeons la création et la protection d’une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l’administration communale et leur location, à bas prix, aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l’État, aux Länder ou aux communes.
    17. Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d’une loi permettant l’expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d’utilité publique – la suppression de l’imposition sur les terrains et l’arrêt de toute spéculation foncière.
    20. L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’Etat couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.
    21. L’État doit se préoccuper d’améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l’enfant, l’interdiction du travail de l’enfant, l’introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l’obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s’occupant de l’éducation physique de la jeunesse.
    25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d’un pouvoir central puissant, l’autorité absolue du parlement politique central sur l’ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadre promulguées par le Reich.
    Si vous trouvez encore, là-dedans, des idées de droite, il est urgent pour vous de consulter !
    Le même auteur cite enfin des avocats du capitalisme
    Le nazisme, une forme larvée de marxisme
    En 1944, l’économiste autrichien Ludwig von Mises, écrivit dans son ouvrage « Omnipotent Government, The Rise of the Total State and Total War », une réalité que les héritiers de Marx n’assumeront jamais :
    Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n’ont pas encore été complètement adoptés par les nazis, à savoir l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat (point n°1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages vont chaque jour dans le sens du marxisme.

COMPLEMENT
Je viens de parcourir en diagonale cet article

Texte intégral

Wilhelm Reich
La psychologie de masse du fascisme.
PBP. Paris . 1977.
Le point important du livre est ici : les foules ne furent pas abusées, « violées », selon Reich, par la propagande nazie, mais elles s’y soumirent de leur plein gré. Ce n’est pas alors le fascisme qui a endoctriné les masses, mais ce sont les masses, mystiques, réceptives aux illusions seules, qui ont porté le fascisme au pouvoir.
L’erreur des communistes fut donc d’en appeler à leur raison au lieu de tenter de comprendre les processus psychologiques, en jeu chez l’homme mystique, afin de mieux les combattre. Ils échouèrent alors à vouloir se battre avec les armes d’adversaires réactionnaires, notamment la religion chrétienne qui était en place depuis deux milles ans et dont le pouvoir était ancré dans les profondeurs psycho-sexuelles des masses, pouvoir misant sur le déplacement des énergies vitales, que l’on interdit de se dégager par une vie sexuelle naturelle, au profit d’un sentiment religieux substitutif. L’homme mystique devient incapable de se tourner vers un discours rationnel puisqu’il a perdu le goût du bonheur en même temps que son énergie sexuelle.
Ce n'est pas tout à fait exact. Lire pour cela

Les Classiques de la subversion : Wilhelm Reich « La Psychologie de masse du fascisme »

La Psychologie de masse du fascisme est un ouvrage de Wilhelm Reich, l’un des fondateurs du freudo-marxisme. Ce courant a pour objectif de faire une synthèse entre les pensées de Freud et de Marx. Il pose les bases d’une économie sexuelle, qui analyse la sexualité et ses liens avec les structures sociales.
Ce livre est paru en 1946, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il a pour ambition de comprendre comment le fascisme a pu se développer, et surtout conquérir une telle audience de masse, jusqu’à prendre le pouvoir.
La plupart des analyses marxiennes du fascisme (aujourd’hui tombées dans l’oubli) mettaient l’accent sur des facteurs économiques comme la crise et les liens organiques entre partis fascistes et la grande bourgeoisie. Un exemple de ce type d’analyse est l’excellent Fascisme et grand capital de Daniel Guérin. Reich ne remet pas en cause la justesse de ces analyses, mais pense que le fascisme n’est pas seulement explicable par des facteurs économiques et rationnels. Pour lui, le fascisme se développe sur un sombre terreau, tapi dans l’inconscient collectif.
Il est composé de structures sociales et psychologiques comme par exemple la famille autoritaire. Plus largement, ce seront tous les mécanismes de contrainte du désir, de la libido qui vont créer les conditions psychologiques. C’est grâce à eux que les classes moyennes et certains pans de la classe ouvrière vont se tourner vers l’idéologie nauséabonde qu’est le nazisme.
Cet appareil de contrainte psychologique va brimer et aliéner la nature réelle de l’être humain. Reich nomme cette configuration particulière d’autoritarisme et de frustration sexuelle : la peste émotionnelle, qui selon lui, va être la caractéristique première du fascisme.

On peut aussi lire Jean-Marie Brohm malgré sa trahison de la Guerre du Golfe quand il appela à soutenir l'invasion de l'Irak

Sur la psychologie de masse du fascismeJean-Marie Brohm


Depuis le début des années 30, divers courants politico‑théoriques des sciences sociales ‑ aujourd'hui souvent méconnus ou simplement censurés par les positions dominantes du champ universitaire ‑ ont tenté de comprendre les phénomènes de psychologie collective liés à l'avènement des divers fascismes, États totalitaires et régimes autoritaires. Leurs thématiques de réflexion et leurs programmes de recherche ont permis de défricher de vastes champs d'investigation des phénomènes sociaux de masse: les rapports entre la sexualité (fantasmes) et la politique (domination), le destin des pulsions (Éros et Thanatos) et les formations idéologiques (mécanismes de défense), les manifestations de foule et les investissements de la libido; l'élaboration des mythologies politiques ou des visions du monde et l'économie désirante, les diverses techniques de manipulation des émotions de masse par la propagande, mais aussi les formes conscientes ou inconscientes des identifications collectives à des figures charismatiques autoritaires (Duce, Führer, Caudillo... ), les préjugés réactionnaires (racistes) et les mentalités autoritaires ainsi que les processus pervers d'érotisation du pouvoir. 

Ce vaste champ de la psychosociologie psychanalytique a été particulièrement investi par deux courants majeurs des sciences sociales, tous deux plus ou moins liés au mouvement ouvrier européen et à la lutte antifasciste internationale: le freudo‑marxisme (note 1) et l'École de Francfort (note 2). L'un comme l'autre ont tenté d'articuler, chacun de manière spécifique et originale, la psychanalyse (freudisme) et le matérialisme historique (marxisme), et ont eu surtout d'innombrables effets ‑ reconnus ou souterrains ‑ sur les multiples démarches théoriques qui se sont ensuite partagé ce champ des sciences humaines: psychohistoire et histoire psychanalytique (note3) , analyse institutionnelle, courants désirants et schizanalyse (note 4) , ethnopsychanalyse (note 5) et leurs diverses combinaisons rhizomatiques. Dans les limites d'un article il n'est évidemment pas possible de traiter de façon exhaustive la masse considérable de travaux qui ont influencé, souvent de manière décisive, les recherches contemporaines historiques, politiques, sociologiques et psychosociologiques notamment ‑ sur la psychologie de masse du fascisme et les rapports de la psychanalyse et de l'histoire. Trois thématiques essentielles semblent cependant se dégager ‑ dans le contexte d'une confrontation complémentariste (note 6) entre l'histoire politique du fascisme et la psychanalyse. 

lundi 7 février 2011

La réponse à la question de Robert Paris "16- Qu’est-ce que la relativité d’Einstein ?" est la Relativité ne peut pas être vue par les gens sérieux autrement que comme "Une profonde stupidité anti-matérialiste, une attaque contre Newton, une opération des bigots réactionnaires anti-URSS, une escroquerie mise en scène par Eddington, une opération du sioniste Weizman pour médiatiser un charlatan "

Je répondrai sur l’exact contenu de cette "réponse" faite par Robert Paris dans dix minutes..... ainsi que je répondrai au fatras anti-matérialiste accumulé dans le texte du haut. Un fatras dont j’espérais qu’un retour au texte de Lénine vous aurait incité à la balancer irrémédiablement par dessus bord.....
Ma diplomatie et ma gentillesse coutumière sont toujours déçues....
Je viens de publier un texte inachevé - du 3/12/2010 - dont la lecture vous amènera à considérer - je l’espère - que dans le champ de la lutte de classe intellectuelle vous êtes, actuellement, dans le camp des ennemis du matérialisme.....et donc dans le camp de l’obscurantisme des classes exploiteuses.
La nature formoise de vos analyses sociologiques est en accord avec cette erreur anti-scientifique.
J’attends de nos débats que vous vous rapprochiez du camp de l’égalitarisme en même temps que vous quitterez le camp de l’obscurantisme einsteiniste. En même temps que vous vous rapprocherez du camp du formariat - les véritables spoliatés - et que vous rejoindrez, enfin, le camp du matérialisme, le camp de la véritable philosophie.
Je vous demandrai - au passage - que lorsque vous me faites porter un propos, que lorsque vous me prêtez une citation, vous ayez l’amabilité de FAIRE CITATION des propos que j’aurais tenus.
Nos échanges - s’il se poursuivent - n’en auront que davantage de productivité pour les jeunes lecteurs qui -rejoignant le camp de l’égalitarisme et du matérialisme - nous liront.
Ou même .... même interviendront..



lundi 7 février 2011

Le crétin relativiste et la lumière qui s'en va. En défense de Isaac Newton et de Vladimir Oulianov Lénine. un texte du 3/12/2010 par Yanick Toutain

Le crétin relativiste et la lumière qui s'en va. En défense de Isaac Newton et de Vladimir Oulianov Lénine. un texte du 3/12/2010 par Yanick Toutain

Le crétin relativiste et la lumière qui s'en va. En défense de Isaac Newton et de Vladimir Oulianov Lénine.
Par Yanick Toutain
3/12/2010
Abstract : De quelle manière un grain de lumière s'écarte-t-il de nous ?
La réponse à cette question fait toute la différence entre un véritable matérialiste et un charlatan relativiste. L'école de Newton et de Lénine nous fournit la réponse



J'ai, encore, croisé récemment un crétin relativiste.
Celui-là est d'une espèce peu fréquente : Il s'imagine que la propagande formoise des faux trotskystes du WSWS et les thèses égalitaristes pourraient être compatibles. Nous sommes donc mis dans le même panier que David North et sa défense formoise des propriétaires immobiliers étasuniens.

« Il y aurait encore beaucoup à dire sur vos critiques. De tous les politiques que j'ai pu rencontrer sur le net, vous êtes le seul à présenter des idées intéressantes, avec le WSWS. Mais vous accordez une importance disproportionnée à des points peut-être pas de détail mais en tout cas secondaires. »
Nos idées seraient « intéressantes ».
Comme ses collègues de la secte relativiste, il est imbu de lui-même. Mais – spécificité – il tente l'impossible.
Il veut marier le feu et l'eau. L'égalitarisme et le WSWS.
Quand le salaire unique va enflammer la plaine et détruire définitivement le crime capitaliste, l'eau formoise du WSWS – quant à elle – ne fait qu'éteindre les aspirations des 4 à 5 milliards des plus pauvres de la planète en canalisant leurs envies dans les lignes bien tracées des besoins des formoisies mondiales. Que celles-ci soient sri-lankaises, étasuniennes ou autres...

Ce formois (ou proto-formois) pseudo-Olivier, pour être parfaitement en accord avec l'idéologie à la fois anti-matérialiste et pseudo matérialiste de sa classe sociale éprouva le besoin de se mêler d'un débat auxquels son niveau de compétences aurait du lui suggérer de se tenir à bonne distance.
Il se mêla de répondre à un texte dans lequel j'avais écrit

« Combattre les tenants de l'Intelligent Design tout en faisant la propagande de l'ennemi du déterminisme que fut l'hitléro-fasciste Werner Heisenberg est la dernière marotte de cette clique. Tous ces charlatans Jean Bricmont, ces Alan Sokal, ces Christian Magnan, ces ennemis de Newton, de Lénine, de Engels, ces ennemis du véritable matérialisme sont les "adversaires du post-modernisme", du "charlatanisme" etc etc etc...
(…)
Jean Bricmont, Sokal et toute cette clique relativiste ne servent qu'à faire avaler aux générations futures la potion antimatérialiste du charlatan Einstein, une mixture infâme faite pour moitié des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré et pour l'autre moitié les foutaises du charlatan Mach.
Le tout enrobé dans un pseudo-empirisme pseudo-scientifique dans lequel le « savant » inventerait librement ….. ses stupidités de temps qui ralentit, de longueurs qui rétrécissent et autres trucages conceptuels dont l'unique fonction est de balancer dans les poubelles de l'histoire la science matérialiste de Isaac Newton... 
Mais de CE post-modernisme là – celui des prétendus ennemis du post modernisme que sont les deux clowns Sokal et Bricmont – David North n'en dira PAS UN SEUL MOT »
Et, en réponse - du haut de sa foi en la Bible relativiste qu'un examen avait du valider dans le but d'augmenter son niveau de qualification officielle – pseudo-Olivier s'autorisa à me donner un « cours de matérialisme »
« Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière. »
Le malheureux était trop empressé d'élever mon niveau de qualification en « marxisme ». Il ne s'était même pas donné la peine d'aller investiguer plus avant quant au contenu de ce site – Révolisation Actu -, de son jumeau théorique Révolisation ou encore du précédent « Monsyste ».
Il fallut donc lui apprendre l'usage du boomerang et tenter de l'instruire.

« On aura donc, en apothéose un plaidoyer en faveur du crétin Einstein !!! L'école bourgeoise fabrique encore de bons crétins formois qui ne comprennent rien à rien au B-A-BA du matérialisme.
Assez imbus d'eux-mêmes pour venir donner des leçons aux matérialistes.
Pour Einstein, il n'a jamais été question de considérer que la vitesse de la lumière était un ABSOLU dans le vide, ni un absolu EN SOI.
En effet, le charlatan Einstein récuse l'existence de l'Univers en soi !!!
Il refuse - la bourgeoisie l'a médiatisé pour cela - les vitesses absolues de Isaac Newton. Le plan média de l'imposture de 1919 repose entièrement sur cette élucubration !!!
Pour ces gens - les ennemis du matérialisme - les vitesses "en soi" ne peuvent pas exister. En effet, elles donneraient raison à Newton contre Leibniz et l'évèque Berkeley, elles donneraient raison à Lénine contre Mach et Poincaré !
Mais mon interlocuteur, du haut de son perchoir d'arrogance ignore cela.
Il est probable qu'il n'a jamais lu (ou à tout le moins compris) le "Matérialisme et empiriocriticisme" de V.I. Lénine. Une simple recherche du commentateur l'aurait éduqué. Et lui aurait permis d'éviter de se vautrer dans l'arrogance formoise de la clique sectaire des partisans de l'escroc Albert Einstein.
Pour l'observateur naïf, il peut paraître surprenant que des individus dignes de raison puissent ainsi devenir les propagandistes d'une secte.
Comment quelqu'un s'imaginant être un véritable matérialiste peut-il être – dans le même temps – le propagandiste d'une secte obscurantiste. Car la Relativité einsteiniste n'est rien d'autre qu'une secte dirigée par des charlatans et formée d'imbéciles et de naïfs zélotes.
La Relativité einsteiniste est une secte dont l'unique fonction fut -à partir de la campagne des médias bourgeois de 1919 – de combattre le matérialisme que la victoire de la révolution russe qui faisait suite à l'apothéose du combat de Boltzmann en faveur de la vision atomiste de la réalité par la « découverte » de décembre 1900 de Max Planck.
Il fallait enterrer le marxisme. C'était le projet de tous les réactionnaires de la fin du 19° siècle.
Et il fallut donc enterrer le matérialisme et donc …. enterrer vivant Isaac Newton.
C'est à cela que travailla Albert Einstein.

Relisons le crétin arrogant.
« Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière. »
Il nous parle d'un « absolu ».
Pseudo-Olivier serait un matérialiste parlant d'un absolu ancré dans la réalité ?
Nous serions donc d'accord ?
Mais non. Cela n'est qu'une apparence.
Une duperie destiné à hypnotiser le gogo naïf.

Clarifions le problème :

Pour le matérialiste, ce terme - « absolu » - n'a de sens que en tant que synonyme de « objectif ».
La vitesse de la lumière serait donc – pour les zélotes utilisant des formules similaires à celle de pseudo-Olivier - un « phénomène objectif » ?

Clarifions les choses en nous rapprochant davantage encore de la réalité elle-même.
Selon leur vision des choses parler de l'« absolu » que serait la « vitesse de la lumière » serait synonyme du fait que nous aurions un absolu, un phénomène objectif ? Un phénomène objectif qui serait le déplacement des photons dans le vide immobile ?
C'est ce que n'importe quel élève néophyte de Lénine, de Newton et de Democritos pourrait penser en lisant naïvement.

C'est, en vérité, ce que pensent ces TROIS scientifiques : Ils considèrent, en effet, les déplacements de la lumière comme un déplacement objectif dans un vide objectif.
Un déplacement totalement indépendant de la présence d'un observateur.

C'est de ce phénomène dont nous parle notre professeur de science devenu commentateur sur Révolisation Actu ?
C'est de cet « absolu » là qui serait synonyme de « vitesse de la lumière dans le vide en tant qu'absolu » ?

Mais non – nous répondra le crétin Einstein !
L'absolu en question n'existe pas. Les relativistes refusent l'absolu de la réalité. Il refusent le vide absolu. Ils refusent les lieux absolus. Ils refusent la thèse de Newton des déplacements absolus d'un lieu absolu à un autre lieu absolu. Ils refusent la thèse newtoniste des « vitesses absolues ».
Ces escrocs relativistes refusent tous les absolus qui correspondent à la réalité.

Car, pour Einstein et ses amis Mach et Poincaré, la RÉALITÉ N'EXISTE PAS.
Elle n'existe pas car.... son existence réelle, en soi, son existence indépendante de l'observateur aurait une conséquence que ces trois clowns, ces trois escrocs, ces trois charlatans refusent avec acharnement : l'existence en soi des lois scientifiques.
Les trois imposteurs que sont Mach, Poincaré et Einstein refusent - avec un acharnement digne d'un suppôt du CAC 40 face mis en présence d'un niveleur égalitariste - qu'il puisse exister des lois absolues, des lois réelles de la réalité. Ils ne veulent PAS que la science soit une découverte.
Pour comprendre l'apparence de logique des trois charlatans, il faut aller faire un tour dans les écrits de Berkeley. L'évêque anglais – ennemi de Newton et du matérialisme - est leur véritable maitre à penser.
C'est Lénine qui – dans son « Matérialisme et empiriocriticisme » - nous fait la citation :

« Tel est le contenu du premier paragraphe de l'œuvre de Berkeley. Retenons que l'auteur prend pour base de sa philosophie «le dur, le mou, le chaud, le froid, les couleurs, les saveurs, les odeurs», etc.
Les choses sont pour Berkeley des «
collections d'idées» et, par idées, il entend précisément les qualités ou sensations que nous venons d'énumérer, et non pas les idées abstraites.
Berkeley dit plus loin que, outre ces «
idées ou objets de la connaissance», il existe encore ce qui les perçoit: «l'intelligence, l'esprit, l'âme ou le moi» (§ 2). Il va de soi, conclut le philosophe, que les «idées» ne peuvent exister en dehors de l'intelligence qui les perçoit. Il suffit pour s'en convaincre d'analyser le sens du mot «exister». «Quand je dis que la table sur laquelle j'écris existe, cela veut dire que je la vois et que je la sens ; et si je sortais de ma chambre, je dirais encore que la table existe en ce sens que je pourrais la percevoir si j'étais dans la chambre...» Ainsi s'exprime Berkeley au § 3 de son ouvrage, et c'est là qu'il engage la polémique avec ceux qu'il qualifie de matérialistes (§§ 18, 19, etc.).Je ne parviens pas à comprendre, dit-il, que l'on puisse parler de l'existence absolue des choses sans s'occuper de savoir si quelqu'un les perçoit. Exister, c'est être perçu (their, il s'agit des objets esse is percipi, §3, — maxime de Berkeley, citée dans les précis d'histoire de la philosophie). «L'opinion prévaut de façon singulière, parmi les gens, que les maisons, les montagnes, les fleuves, en un mot les choses sensibles, ont une existence naturelle ou réelle, en dehors du fait que l'esprit les perçoit» (§ 4).
Cette opinion, dit Berkeley, est «
une contradiction évidente». «Car que représentent donc ces objets, sinon des choses perçues par nos sens ? Or, que percevons-nous, sinon nos idées ou nos sensations (ideas or sensations) ? Et n'est-il pas simplement absurde de croire que des idées ou des sensations ou leurs combinaisons peuvent exister sans être perçues ?» (§ 4). »

Plus loin, le même Lénine ironise sur le fait que ces charlatans pourraient être – au 20° siècle – les membres d'un groupe « philosophique » concurrent du matérialisme dans la construction de la véritable science.

« Nous voici en présence, sur le problème de la causalité, de deux tendances philosophiques. L'une «prétend expliquer les choses par des causes matérielles», et elle est manifestement liée à cette «absurde doctrine de la matière» réfutée par l'évêque Berkeley. L'autre ramène le «concept de la cause» au concept de «signe ou symbole» (divin) servant à «nous renseigner». Nous retrouverons ces deux tendances adaptées à la mode du XXe siècle en analysant l'attitude de la doctrine de Mach et du matérialisme dialectique envers cette question. Il faut noter ensuite, en ce qui concerne la réalité, que Berkeley, se refusant à reconnaître l'existence des choses en dehors de la conscience, s'efforce de trouver un critère de distinction entre le réel et le fictif. Parlant, au § 36, des «idées» que l'esprit humain évoque à son gré, il dit : «elles sont pâles, débiles, instables, en comparaison de celles que nous percevons par nos sens. Ces dernières, imprimées en nous suivant certaines règles ou lois de la nature, témoignent de l'action d'une intelligence plus puissante et plus sage que l'intelligence humaine. Elles ont, comme on dit, une réalité plus grande que les premières; elles sont, en d'autres termes, plus claires, plus ordonnées, plus distinctes, elles ne sont pas des fictions de l'esprit qui les perçoit...» Ailleurs (§ 84), Berkeley tâche de lier le concept du réel à la perception de sensations identiques par de nombreuses personnes à la fois. Comment, par exemple, résoudre cette question: une transformation d'eau en vin que, supposons, on nous relate, a-t-elle été réelle ? «Si tous les assistants attablés avaient vu le vin, s'ils en avaient perçu l'odeur, s'ils l'avaient bu et en avaient senti le goût, s'ils en avaient éprouvé l'effet, la réalité de ce vin serait pour moi hors de doute.» Et Fraser commente : «La conscience simultanée chez différentes personnes des mêmes idées sensibles est considérée ici, contrairement à la conscience purement individuelle ou personnelle des objets ou des émotions imaginées, comme la preuve de la réalité des idées de la première catégorie
On voit d'ici que l'idéalisme subjectif de Berkeley ne peut être compris en ce sens que ce dernier ignore la différence entre la perception individuelle et la perception collective. Il tente, au contraire, de bâtir sur cette différence son critère de la réalité. Expliquant les «
idées» par l'action de la divinité sur l'esprit humain, Berkeley se rapproche ainsi de l'idéalisme objectif: le monde n'est plus ma représentation, mais l'effet d'une cause divine suprême, créatrice tant des «lois de la nature» que des lois d'après lesquelles on distingue les idées «plus réelles» des idées qui le sont moins, etc.
Tout le livre de Lénine est une dénonciation de ces thèses fumeuses de cet évêque Berkeley. Mais il est surtout la dénonciation de variantes rusées de ces thèses anti-matérialistes. Des variantes masquées dans le contenu des écrits des charlatans Ernst Mach, Henri Poincaré et Co.
Le livre « Matérialisme et empiriocriticisme » a été principalement écrit contre un militant bolchévique : Malinovski-Bogdanov. Et secondairement pour les camarades de combat anti-matérialiste du précédent.
Lénine avait écrit dans la préface à la première édition :

« Nombre d'écrivains qui se réclament du marxisme ont entrepris parmi nous, cette année, une véritable campagne contre la philosophie marxiste. En moins de six mois, quatre livres ont paru, consacrés surtout, presque entièrement, à des attaques contre le matérialisme dialectique. Ce sont tout d'abord les Essais sur [? il aurait fallu dire : contre] la philosophie marxiste, Saint-Pétersbourg, 1908, recueil d'articles de Bazarov, Bogdanov, Lounatcharski, Bermann, Hellfond, Iouchkévitch, Souvorov ; puis Matérialisme et réalisme critique, de Iouchkévitch ; La Dialectique à la lumière de la théorie contemporaine de la connaissance, de Bermann ; Les Constructions philosophiques du marxisme, de Valentinov. Toutes ces personnes ne peuvent ignorer que Marx et Engels qualifièrent maintes fois leurs conceptions philosophiques de matérialisme dialectique. Toutes ces personnes, qui se sont unies — malgré les divergences accusées de leurs opinions politiques — dans leur hostilité envers le matérialisme dialectique, se prétendent cependant des marxistes en philosophie !»
Au moment où Lénine était politiquement allié à Bogdanov, il devait rappeler les sages analyses philosophiques de son maitre Plékhanov en défense du matérialisme? Un Plékhanov devenu – pour deux ans encore - son adversaire politique.
En s'en prenant à l'un des collègues de Bogdanov – Bazarov (Essais «sur» la philosophie marxiste, p. 29).– Lénine rappelait que ces gens-là, sous couvert d'attaquer Plékhanov, menait, en réalité une offensive contre Marx, Engels et tous les matérialistes précédents.

« Parce que les disciples de Mach craignent la vérité. Il font la guerre au matérialisme tout en feignant de combattre seulement Plékhanov: procédé pusillanime et sans principes.. »
La gnoséologie – science de ce qui peut être connu, une des branches de la science philosophique – contenue dans le livre de Lénine se résume – pour les gens sérieux - à une chose très simple : le réel existe en dehors de toute conscience.
En conséquence de quoi, toute faiblesse par rapport aux thèses de Mach et de Poincaré ne peut aboutir qu'à laisser ré-entrer l'ennemi du matérialisme Berkeley par la fenêtre.
En effet, le fait que le réel ait une existence absolue, objective a une conséquence cruciale : la science PRE-EXISTE à la conscience.
Les lois scientifiques pré-existent à l'existence des humains.
Nous ne faisons que DÉCOUVRIR des lois scientifiques qui sont antérieures à l'apparition de l'espèce humaine.

C'est ce point de vue que combattirent les charlatans Henri Poincaré et Ernst Mach.
Pour ces escrocs, la science n'est pas une découverte. Elle serait une « libre invention », une « libre création de l'esprit », ou encore elle consisterait à faire de « simples résumés de faits expérimentaux ».
Les deux charlatans Mach et Poincaré étaient deux boutiques concurrentes d'une même agence antimatérialiste !

MACH ET POINCARE : DEUX BOUTIQUES CONCURRENTES D'UNE MÊME AGENCE ANTIMATERIALISTE

Un de leur thuriféraires, un relativiste partisan de Einstein, successeur de Einstein à Vienne, le principal biographe (avec l'auteur de Créateur et rebelle) de Albert Einstein – Philippe Frank – a la franchise de nous le révéler :

L'idée de Mach que les lois générales de la science sont simples résumés de faits expérimentaux, et l'idée de Poincaré que ce sont libres créations de l'esprit semblent s'opposer diamétralement l'une de l'autre. Mais si 1'on considère les courants intellectuels du dernier quart du 19° siècle, on peut voir qu'elles étaient seulement deux ailes du même mouvement intellectuel, généralement connu sous le nom de mouvement positiviste.» (Einstein, sa vie et son temps P.84 10- MOUVEMENTS POSITIVISTES ET PRAGMATISTES. LE MONDE PHYSIQUE AVANT EINSTEIN)
Nous voilà prévenus.
Mais le même sincère charlatan va plus loin. Il va nous révéler le pot-aux-roses.
Mais, il faut informer le lecteur préalablement. Le clown blanc Frank – escroc au service de l'obscurantisme néo-berkeleyiste, avec un nez rouge de scientifique – va utiliser le vocabulaire de la secte.
Le mot matérialisme est ici remplacé par « métaphysique ». Les philosophes matérialistes sont donc appelés par ces gens là des « métaphysiciens ».
Lénine nous avait prévenu. Quand la métaphysique est – chez les vrais matérialistes la dénonciation de l'absurdité d'un « au-delà » (tel est le sens du préfixe grec « méta »), quand les vrais matérialistes considèrent donc qu'au de là de la matière (phusis = physique= la matière) …. les larbins au service des classes spoliatrices viennent semer la confusion.
Les fascistes hitlériens se disaient « socialistes » et les fascistes staliniens « communistes », les larbins du Vatican venaient au 19° siècle insulter les matérialistes en les traitant de « métaphysiciens ».
A maintes reprises, dans son ouvrage, Lénine revenait sur cette absurde caractérisation du matérialisme :

« Pour Pearson, les «choses réelles» sont des «impressions des sens» (sensé impressions).Reconnaître l'existence des choses au-delà des impressions des sens n'est, pour Pearson, que métaphysique. Pearson combat de la façon la plus décidée le matérialisme (sans connaître ni Feuerbach, ni Marx et Engels) ;. »
Les imbéciles charlatans, incapables de faire le distingo entre l'évènement (dans le réel) le signal qui voyage dans le réel pendant un délai réel et objectif et la réception (dans le réel) de ce signal.... vont donc nier le fait que l'évènement ait eu lieu AVANT toute perception et donc …. mettre en doute la réalité de l'évènement lui-même :
« Il faut dire que bon nombre d'idéalistes et tous les agnostiques (y compris les disciples de Kant et de Hume) qualifient les matérialistes de métaphysiciens, car reconnaître l'existence du monde extérieur indépendamment de la conscience de l'homme, c'est dépasser, leur semble-t-il, les limites de l'expérience.. »
« Dépasser les limites de l'expérience » est pour ces charlatans le synonyme de « considérer comme réel l'évènement qui a déclenché le signal » !!!!
« Herr Friedländer, qui se cache sous le pseudonyme d'Ewald, qualifie le matérialisme de métaphysique et de réalisme transcendantal. Défendant lui-même une des variétés de l'idéalisme, il se range entièrement à l'avis des disciples de Mach et de Kant pour lesquels le matérialisme est une métaphysique, «métaphysique la plus fruste du commencement à la fin» (p. 134). Sur la question du «transcensus» et de la métaphysique du matérialisme, il est en accord avec Bazarov et tous nos disciples de Mach ; nous y reviendrons. Il importe ici de montrer une fois encore qu'en réalité la prétention pseudo-érudite et creuse de vouloir dépasser l'idéalisme et le matérialisme s'évanouit, que la question est posée avec une intransigeance inexorable. «Laisser l'indépendance aux contre-termes», c'est admettre (si l'on traduit le style prétentieux du grimacier Avenarius en un simple langage humain) que la nature, le monde extérieur sont indépendants de la conscience et des sensations de l'homme; et c'est là le matérialisme. Bâtir la théorie de la connaissance sur le principe de la liaison indissoluble de l'objet avec les sensations de l'homme («complexes de sensations» = corps : identité des «éléments du monde» dans le psychique et le physique; coordination d'Avenarius, etc.), c'est tomber infailliblement dans l'idéalisme. Telle est la simple, l'inévitable vérité qu'on découvre aisément, pour peu qu'on y prête attention, sous le fatras péniblement amoncelé de la terminologie pseudo-savante d'Avenarius, de Schuppe, d'Ewald et d'autres, terminologie qui obscurcit à dessein la question et éloigne le grand public de la philosophie. »
On le voit, ce que ces clowns nous lancent comme insulte, ce « transcendantal » n'est que la conscience de l'existence de la réalité, de la réalité des évènements indépendamment de toute conscience.
C'est l'autisme égocentrique de ces gens qui les amène à insulter ceux qui tentent de leur expliquer que les images qu'ils reçoivent ont été formées à partir de troupeaux de photons qui ont été émis (combustion) ou qui ont rebondi (miroir) à partir de corps tout à fait réels.
Mais, un Philippe Frank va nous présenter quelles sont les conceptions des deux maitres en charlatanisme de Albert Einstein.
En continuant sa présentation des deux ailes – Mach et Poincaré – du « mouvement positiviste », il va nous indiquer QUELLE ÉTAIT SA FONCTION POLITIQUE :

« Il était avant tout dirigé contre les fondements métaphysiques de la science. Les promoteurs de cette vue affirmaient que la validité des principes généraux de la science ne peut être prouvée par leur harmonie avec quelques vérités philosophiques éternelles, et ils recommandaient de chercher comment la validité des principes, peut titre jugée à l'intérieur de la science elle-même. Ils trouvaient deux critères possibles, un empirique et un logique. Selon le premier, les faits observables qui découlent des principes généraux doivent recevoir confirmation expérimentale, et selon le second les principes et les définitions, opérationnelles doivent former un système utile et cohérent. L'accent mis sur le critère empirique, ou au. contraire sur le critère logique détermine la position de chaque auteur dans l'une ou l'autre aile du mouvement. Mach était à l'extrémité de l'aile empirique, tandis que Poincaré se plaçait à l'extrémité du côté. Au reste, il n'y avait nul conflit entre eux; c'était seulement la simple accent mis sur deux aspects différents de la même méthode scientifique.. »

POST SCRIPTUM : Ce texte datant du 2 décembre était resté inachevé : des travaux plus "pratiques" avaient supplanté sa rédaction... puis la mobilisation en défense de la Côté d'Ivoire m'avait ont contraint à ranger la physique dans un placard..... Y compris mon boulot du 16 décembre (un ajustement  au 3° degré de la courbe de chute d'une pierre d'une tour !!!) en défense de Newton contre les bêtises de Galileo Galilei - bêtises rabâchées par des ânes ignorants comme le pseudo-philosophe Normand Baillargeon.... en défense du crétin Einstein.
C'est la pseudo-réponse de Robert Paris qui, au nom de son ignorance de ce qu'est la philosophie, la pensée de Newton et la grille gnoséologique philosophique de V.I Lénine qui - en m'incitant à aller chercher la citation lui montrant que MÊME le relativiste anti-matérialiste idolâtre Philip peut lui servir de professeur en .... matérialisme qui me donne l'occasion de cette publication "inachevée".... Le dernier paragraphe sera donc l'objet d'un nouveau texte pour donner une leçon à l'arrogant monsieur Robert Paris.
Une leçon que je lui donnerai dans un combat où ce fut V.I. Lénine lui-même qui vint m'"enregimenter"....selon son élégante expression..... et non pas ..... l'inverse !

16- Qu’est-ce que la relativité d’Einstein ? 7 février 13:55, par Robert Paris
Citation contre citation :
tu dis que Lénine rejette Poincaré et Mach mais il ne trace pas, contrairement à toi, un signe égale entre les deux :
lire ici
Le point de vue philosophique de Poincaré (sans parler même du point de vue scientifique) n’est absolument pas celui de Mach appelé positivisme phénoméniste !!! Poincaré n’est pas un philosophe de l’immatérialité...
Vous parlez allègrement "des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré". Je n’ai pas de religion qui interdise de critiquer les scientifiques ou les philosophes quels qu’ils soient mais je ne pense pas que vous puissiez enrégimenter Lénine dans ce combat....

Je prouverai donc que le bogdanoviste amateur qu'est monsieur Robert Paris aurait tout intérêt - en philosophie comme en sciences humaines à retourner à l'école de Lénine, école du marxisme, école du néo-marxisme, école du post-marxisme.....

vendredi 3 décembre 2010

Le crétin relativiste et la lumière qui s'en va. En défense de Isaac Newton et de Vladimir Oulianov Lénine.



Par Yanick Toutain
3/12/2010
Abstract : De quelle manière un grain de lumière s'écarte-t-il de nous ?
La réponse à cette question fait toute la différence entre un véritable matérialiste et un charlatan relativiste. L'école de Newton et de Lénine nous fournit la réponse



J'ai, encore, croisé récemment un crétin relativiste.
Celui-là est d'une espèce peu fréquente : Il s'imagine que la propagande formoise des faux trotskystes du WSWS et les thèses égalitaristes pourraient être compatibles. Nous sommes donc mis dans le même panier que David North et sa défense formoise des propriétaires immobiliers étasuniens.

« Il y aurait encore beaucoup à dire sur vos critiques. De tous les politiques que j'ai pu rencontrer sur le net, vous êtes le seul à présenter des idées intéressantes, avec le WSWS. Mais vous accordez une importance disproportionnée à des points peut-être pas de détail mais en tout cas secondaires. »
Nos idées seraient « intéressantes ».
Comme ses collègues de la secte relativiste, il est imbu de lui-même. Mais – spécificité – il tente l'impossible.
Il veut marier le feu et l'eau. L'égalitarisme et le WSWS.
Quand le salaire unique va enflammer la plaine et détruire définitivement le crime capitaliste, l'eau formoise du WSWS – quant à elle – ne fait qu'éteindre les aspirations des 4 à 5 milliards des plus pauvres de la planète en canalisant leurs envies dans les lignes bien tracées des besoins des formoisies mondiales. Que celles-ci soient sri-lankaises, étasuniennes ou autres...

Ce formois (ou proto-formois) pseudo-Olivier, pour être parfaitement en accord avec l'idéologie à la fois anti-matérialiste et pseudo matérialiste de sa classe sociale éprouva le besoin de se mêler d'un débat auxquels son niveau de compétences aurait du lui suggérer de se tenir à bonne distance.
Il se mêla de répondre à un texte dans lequel j'avais écrit

« Combattre les tenants de l'Intelligent Design tout en faisant la propagande de l'ennemi du déterminisme que fut l'hitléro-fasciste Werner Heisenberg est la dernière marotte de cette clique. Tous ces charlatans Jean Bricmont, ces Alan Sokal, ces Christian Magnan, ces ennemis de Newton, de Lénine, de Engels, ces ennemis du véritable matérialisme sont les "adversaires du post-modernisme", du "charlatanisme" etc etc etc...
(…)
Jean Bricmont, Sokal et toute cette clique relativiste ne servent qu'à faire avaler aux générations futures la potion antimatérialiste du charlatan Einstein, une mixture infâme faite pour moitié des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré et pour l'autre moitié les foutaises du charlatan Mach.
Le tout enrobé dans un pseudo-empirisme pseudo-scientifique dans lequel le « savant » inventerait librement ….. ses stupidités de temps qui ralentit, de longueurs qui rétrécissent et autres trucages conceptuels dont l'unique fonction est de balancer dans les poubelles de l'histoire la science matérialiste de Isaac Newton... 
Mais de CE post-modernisme là – celui des prétendus ennemis du post modernisme que sont les deux clowns Sokal et Bricmont – David North n'en dira PAS UN SEUL MOT »
Et, en réponse - du haut de sa foi en la Bible relativiste qu'un examen avait du valider dans le but d'augmenter son niveau de qualification officielle – pseudo-Olivier s'autorisa à me donner un « cours de matérialisme »
« Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière. »
Le malheureux était trop empressé d'élever mon niveau de qualification en « marxisme ». Il ne s'était même pas donné la peine d'aller investiguer plus avant quant au contenu de ce site – Révolisation Actu -, de son jumeau théorique Révolisation ou encore du précédent « Monsyste ».
Il fallut donc lui apprendre l'usage du boomerang et tenter de l'instruire.

« On aura donc, en apothéose un plaidoyer en faveur du crétin Einstein !!! L'école bourgeoise fabrique encore de bons crétins formois qui ne comprennent rien à rien au B-A-BA du matérialisme.
Assez imbus d'eux-mêmes pour venir donner des leçons aux matérialistes.
Pour Einstein, il n'a jamais été question de considérer que la vitesse de la lumière était un ABSOLU dans le vide, ni un absolu EN SOI.
En effet, le charlatan Einstein récuse l'existence de l'Univers en soi !!!
Il refuse - la bourgeoisie l'a médiatisé pour cela - les vitesses absolues de Isaac Newton. Le plan média de l'imposture de 1919 repose entièrement sur cette élucubration !!!
Pour ces gens - les ennemis du matérialisme - les vitesses "en soi" ne peuvent pas exister. En effet, elles donneraient raison à Newton contre Leibniz et l'évèque Berkeley, elles donneraient raison à Lénine contre Mach et Poincaré !
Mais mon interlocuteur, du haut de son perchoir d'arrogance ignore cela.
Il est probable qu'il n'a jamais lu (ou à tout le moins compris) le "Matérialisme et empiriocriticisme" de V.I. Lénine. Une simple recherche du commentateur l'aurait éduqué. Et lui aurait permis d'éviter de se vautrer dans l'arrogance formoise de la clique sectaire des partisans de l'escroc Albert Einstein.

 {On trouve deux éditions du livre de Lénine : celle de Moscou sur l'excellent site marxists.org (d'où provient l'image de la couverture du livre) et celle de Pékin.}
 
Pour l'observateur naïf, il peut paraître surprenant que des individus dignes de raison puissent ainsi devenir les propagandistes d'une secte.
Comment quelqu'un s'imaginant être un véritable matérialiste peut-il être – dans le même temps – le propagandiste d'une secte obscurantiste. Car la Relativité einsteiniste n'est rien d'autre qu'une secte dirigée par des charlatans et formée d'imbéciles et de naïfs zélotes.
La Relativité einsteiniste est une secte dont l'unique fonction fut -à partir de la campagne des médias bourgeois de 1919 – de combattre le matérialisme que la victoire de la révolution russe qui faisait suite à l'apothéose du combat de Boltzmann en faveur de la vision atomiste de la réalité par la « découverte » de décembre 1900 de Max Planck.
Il fallait enterrer le marxisme. C'était le projet de tous les réactionnaires de la fin du 19° siècle.
Et il fallut donc enterrer le matérialisme et donc …. enterrer vivant Isaac Newton.
C'est à cela que travailla Albert Einstein.

Relisons le crétin arrogant.
« Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière. »
Il nous parle d'un « absolu ».
Pseudo-Olivier serait un matérialiste parlant d'un absolu ancré dans la réalité ?
Nous serions donc d'accord ?
Mais non. Cela n'est qu'une apparence.
Une duperie destiné à hypnotiser le gogo naïf.

Clarifions le problème :

Pour le matérialiste, ce terme - « absolu » - n'a de sens que en tant que synonyme de « objectif ».
La vitesse de la lumière serait donc – pour les zélotes utilisant des formules similaires à celle de pseudo-Olivier - un « phénomène objectif » ?

Clarifions les choses en nous rapprochant davantage encore de la réalité elle-même.
Selon leur vision des choses parler de l'« absolu » que serait la « vitesse de la lumière » serait synonyme du fait que nous aurions un absolu, un phénomène objectif ? Un phénomène objectif qui serait le déplacement des photons dans le vide immobile ?
C'est ce que n'importe quel élève néophyte de Lénine, de Newton et de Democritos pourrait penser en lisant naïvement.

C'est, en vérité, ce que pensent ces TROIS scientifiques : Ils considèrent, en effet, les déplacements de la lumière comme un déplacement objectif dans un vide objectif.
Un déplacement totalement indépendant de la présence d'un observateur.

C'est de ce phénomène dont nous parle notre professeur de science devenu commentateur sur Révolisation Actu ?
C'est de cet « absolu » là qui serait synonyme de « vitesse de la lumière dans le vide en tant qu'absolu » ?

Mais non – nous répondra le crétin Einstein !
L'absolu en question n'existe pas. Les relativistes refusent l'absolu de la réalité. Il refusent le vide absolu. Ils refusent les lieux absolus. Ils refusent la thèse de Newton des déplacements absolus d'un lieu absolu à un autre lieu absolu. Ils refusent la thèse newtoniste des « vitesses absolues ».
Ces escrocs relativistes refusent tous les absolus qui correspondent à la réalité.

Car, pour Einstein et ses amis Mach et Poincaré, la RÉALITÉ N'EXISTE PAS.
Elle n'existe pas car.... son existence réelle, en soi, son existence indépendante de l'observateur aurait une conséquence que ces trois clowns, ces trois escrocs, ces trois charlatans refusent avec acharnement : l'existence en soi des lois scientifiques.
Les trois imposteurs que sont Mach, Poincaré et Einstein refusent - avec un acharnement digne d'un suppôt du CAC 40 face mis en présence d'un niveleur égalitariste - qu'il puisse exister des lois absolues, des lois réelles de la réalité. Ils ne veulent PAS que la science soit une découverte.
Pour comprendre l'apparence de logique des trois charlatans, il faut aller faire un tour dans les écrits de Berkeley. L'évêque anglais – ennemi de Newton et du matérialisme - est leur véritable maitre à penser.
C'est Lénine qui – dans son « Matérialisme et empiriocriticisme » - nous fait la citation :

« Tel est le contenu du premier paragraphe de l'œuvre de Berkeley. Retenons que l'auteur prend pour base de sa philosophie «le dur, le mou, le chaud, le froid, les couleurs, les saveurs, les odeurs», etc.
Les choses sont pour Berkeley des «
collections d'idées» et, par idées, il entend précisément les qualités ou sensations que nous venons d'énumérer, et non pas les idées abstraites.
Berkeley dit plus loin que, outre ces «
idées ou objets de la connaissance», il existe encore ce qui les perçoit: «l'intelligence, l'esprit, l'âme ou le moi» (§ 2). Il va de soi, conclut le philosophe, que les «idées» ne peuvent exister en dehors de l'intelligence qui les perçoit. Il suffit pour s'en convaincre d'analyser le sens du mot «exister». «Quand je dis que la table sur laquelle j'écris existe, cela veut dire que je la vois et que je la sens ; et si je sortais de ma chambre, je dirais encore que la table existe en ce sens que je pourrais la percevoir si j'étais dans la chambre...» Ainsi s'exprime Berkeley au § 3 de son ouvrage, et c'est là qu'il engage la polémique avec ceux qu'il qualifie de matérialistes (§§ 18, 19, etc.).Je ne parviens pas à comprendre, dit-il, que l'on puisse parler de l'existence absolue des choses sans s'occuper de savoir si quelqu'un les perçoit. Exister, c'est être perçu (their, il s'agit des objets esse is percipi, §3, — maxime de Berkeley, citée dans les précis d'histoire de la philosophie). «L'opinion prévaut de façon singulière, parmi les gens, que les maisons, les montagnes, les fleuves, en un mot les choses sensibles, ont une existence naturelle ou réelle, en dehors du fait que l'esprit les perçoit» (§ 4).
Cette opinion, dit Berkeley, est «
une contradiction évidente». «Car que représentent donc ces objets, sinon des choses perçues par nos sens ? Or, que percevons-nous, sinon nos idées ou nos sensations (ideas or sensations) ? Et n'est-il pas simplement absurde de croire que des idées ou des sensations ou leurs combinaisons peuvent exister sans être perçues ?» (§ 4). »

Plus loin, le même Lénine ironise sur le fait que ces charlatans pourraient être – au 20° siècle – les membres d'un groupe « philosophique » concurrent du matérialisme dans la construction de la véritable science.

« Nous voici en présence, sur le problème de la causalité, de deux tendances philosophiques. L'une «prétend expliquer les choses par des causes matérielles», et elle est manifestement liée à cette «absurde doctrine de la matière» réfutée par l'évêque Berkeley. L'autre ramène le «concept de la cause» au concept de «signe ou symbole» (divin) servant à «nous renseigner». Nous retrouverons ces deux tendances adaptées à la mode du XXe siècle en analysant l'attitude de la doctrine de Mach et du matérialisme dialectique envers cette question. Il faut noter ensuite, en ce qui concerne la réalité, que Berkeley, se refusant à reconnaître l'existence des choses en dehors de la conscience, s'efforce de trouver un critère de distinction entre le réel et le fictif. Parlant, au § 36, des «idées» que l'esprit humain évoque à son gré, il dit : «elles sont pâles, débiles, instables, en comparaison de celles que nous percevons par nos sens. Ces dernières, imprimées en nous suivant certaines règles ou lois de la nature, témoignent de l'action d'une intelligence plus puissante et plus sage que l'intelligence humaine. Elles ont, comme on dit, une réalité plus grande que les premières; elles sont, en d'autres termes, plus claires, plus ordonnées, plus distinctes, elles ne sont pas des fictions de l'esprit qui les perçoit...» Ailleurs (§ 84), Berkeley tâche de lier le concept du réel à la perception de sensations identiques par de nombreuses personnes à la fois. Comment, par exemple, résoudre cette question: une transformation d'eau en vin que, supposons, on nous relate, a-t-elle été réelle ? «Si tous les assistants attablés avaient vu le vin, s'ils en avaient perçu l'odeur, s'ils l'avaient bu et en avaient senti le goût, s'ils en avaient éprouvé l'effet, la réalité de ce vin serait pour moi hors de doute.» Et Fraser commente : «La conscience simultanée chez différentes personnes des mêmes idées sensibles est considérée ici, contrairement à la conscience purement individuelle ou personnelle des objets ou des émotions imaginées, comme la preuve de la réalité des idées de la première catégorie
On voit d'ici que l'idéalisme subjectif de Berkeley ne peut être compris en ce sens que ce dernier ignore la différence entre la perception individuelle et la perception collective. Il tente, au contraire, de bâtir sur cette différence son critère de la réalité. Expliquant les «
idées» par l'action de la divinité sur l'esprit humain, Berkeley se rapproche ainsi de l'idéalisme objectif: le monde n'est plus ma représentation, mais l'effet d'une cause divine suprême, créatrice tant des «lois de la nature» que des lois d'après lesquelles on distingue les idées «plus réelles» des idées qui le sont moins, etc.
Tout le livre de Lénine est une dénonciation de ces thèses fumeuses de cet évêque Berkeley. Mais il est surtout la dénonciation de variantes rusées de ces thèses anti-matérialistes. Des variantes masquées dans le contenu des écrits des charlatans Ernst Mach, Henri Poincaré et Co.
Le livre « Matérialisme et empiriocriticisme » a été principalement écrit contre un militant bolchévique : Malinovski-Bogdanov. Et secondairement pour les camarades de combat anti-matérialiste du précédent.
Lénine avait écrit dans la préface à la première édition :

« Nombre d'écrivains qui se réclament du marxisme ont entrepris parmi nous, cette année, une véritable campagne contre la philosophie marxiste. En moins de six mois, quatre livres ont paru, consacrés surtout, presque entièrement, à des attaques contre le matérialisme dialectique. Ce sont tout d'abord les Essais sur [? il aurait fallu dire : contre] la philosophie marxiste, Saint-Pétersbourg, 1908, recueil d'articles de Bazarov, Bogdanov, Lounatcharski, Bermann, Hellfond, Iouchkévitch, Souvorov ; puis Matérialisme et réalisme critique, de Iouchkévitch ; La Dialectique à la lumière de la théorie contemporaine de la connaissance, de Bermann ; Les Constructions philosophiques du marxisme, de Valentinov. Toutes ces personnes ne peuvent ignorer que Marx et Engels qualifièrent maintes fois leurs conceptions philosophiques de matérialisme dialectique. Toutes ces personnes, qui se sont unies — malgré les divergences accusées de leurs opinions politiques — dans leur hostilité envers le matérialisme dialectique, se prétendent cependant des marxistes en philosophie !»
Au moment où Lénine était politiquement allié à Bogdanov, il devait rappeler les sages analyses philosophiques de son maitre Plékhanov en défense du matérialisme? Un Plékhanov devenu – pour deux ans encore - son adversaire politique.
En s'en prenant à l'un des collègues de Bogdanov – Bazarov (Essais «sur» la philosophie marxiste, p. 29).– Lénine rappelait que ces gens-là, sous couvert d'attaquer Plékhanov, menait, en réalité une offensive contre Marx, Engels et tous les matérialistes précédents.

« Parce que les disciples de Mach craignent la vérité. Il font la guerre au matérialisme tout en feignant de combattre seulement Plékhanov: procédé pusillanime et sans principes.. »
La gnoséologie – science de ce qui peut être connu, une des branches de la science philosophique – contenue dans le livre de Lénine se résume – pour les gens sérieux - à une chose très simple : le réel existe en dehors de toute conscience.
En conséquence de quoi, toute faiblesse par rapport aux thèses de Mach et de Poincaré ne peut aboutir qu'à laisser ré-entrer l'ennemi du matérialisme Berkeley par la fenêtre.
En effet, le fait que le réel ait une existence absolue, objective a une conséquence cruciale : la science PRE-EXISTE à la conscience.
Les lois scientifiques pré-existent à l'existence des humains.
Nous ne faisons que DÉCOUVRIR des lois scientifiques qui sont antérieures à l'apparition de l'espèce humaine.

C'est ce point de vue que combattirent les charlatans Henri Poincaré et Ernst Mach.
Pour ces escrocs, la science n'est pas une découverte. Elle serait une « libre invention », une « libre création de l'esprit », ou encore elle consisterait à faire de « simples résumés de faits expérimentaux ».
Les deux charlatans Mach et Poincaré étaient deux boutiques concurrentes d'une même agence antimatérialiste !

MACH ET POINCARÉ :
DEUX BOUTIQUES CONCURRENTES
D'UNE MÊME AGENCE ANTIMATERIALISTE

Un de leur thuriféraires, un relativiste partisan de Einstein, successeur de Einstein à Vienne, le principal biographe (avec l'auteur de Créateur et rebelle) de Albert Einstein – Philippe Frank – a la franchise de nous le révéler :

L'idée de Mach que les lois générales de la science sont simples résumés de faits expérimentaux, et l'idée de Poincaré que ce sont libres créations de l'esprit semblent s'opposer diamétralement l'une de l'autre. Mais si 1'on considère les courants intellectuels du dernier quart du 19° siècle, on peut voir qu'elles étaient seulement deux ailes du même mouvement intellectuel, généralement connu sous le nom de mouvement positiviste.» (Einstein, sa vie et son temps P.84 10- MOUVEMENTS POSITIVISTES ET PRAGMATISTES. LE MONDE PHYSIQUE AVANT EINSTEIN)
Nous voilà prévenus.
Mais le même sincère charlatan va plus loin. Il va nous révéler le pot-aux-roses.
Mais, il faut informer le lecteur préalablement. Le clown blanc Frank – escroc au service de l'obscurantisme néo-berkeleyiste, avec un nez rouge de scientifique – va utiliser le vocabulaire de la secte.
Le mot matérialisme est ici remplacé par « métaphysique ». Les philosophes matérialistes sont donc appelés par ces gens là des « métaphysiciens ».
Lénine nous avait prévenu. Quand la métaphysique est – chez les vrais matérialistes la dénonciation de l'absurdité d'un « au-delà » (tel est le sens du préfixe grec « méta »), quand les vrais matérialistes considèrent donc qu'au de là de la matière (phusis = physique= la matière) …. les larbins au service des classes spoliatrices viennent semer la confusion.
Les fascistes hitlériens se disaient « socialistes » et les fascistes staliniens « communistes », les larbins du Vatican venaient au 19° siècle insulter les matérialistes en les traitant de « métaphysiciens ».
A maintes reprises, dans son ouvrage, Lénine revenait sur cette absurde caractérisation du matérialisme :

« Pour Pearson, les «choses réelles» sont des «impressions des sens» (sensé impressions).Reconnaître l'existence des choses au-delà des impressions des sens n'est, pour Pearson, que métaphysique. Pearson combat de la façon la plus décidée le matérialisme (sans connaître ni Feuerbach, ni Marx et Engels) ;. »
Les imbéciles charlatans, incapables de faire le distingo entre l'évènement (dans le réel) le signal qui voyage dans le réel pendant un délai réel et objectif et la réception (dans le réel) de ce signal.... vont donc nier le fait que l'évènement ait eu lieu AVANT toute perception et donc …. mettre en doute la réalité de l'évènement lui-même :
« Il faut dire que bon nombre d'idéalistes et tous les agnostiques (y compris les disciples de Kant et de Hume) qualifient les matérialistes de métaphysiciens, car reconnaître l'existence du monde extérieur indépendamment de la conscience de l'homme, c'est dépasser, leur semble-t-il, les limites de l'expérience.. »
« Dépasser les limites de l'expérience » est pour ces charlatans le synonyme de « considérer comme réel l'évènement qui a déclenché le signal » !!!!
« Herr Friedländer, qui se cache sous le pseudonyme d'Ewald, qualifie le matérialisme de métaphysique et de réalisme transcendantal. Défendant lui-même une des variétés de l'idéalisme, il se range entièrement à l'avis des disciples de Mach et de Kant pour lesquels le matérialisme est une métaphysique, «métaphysique la plus fruste du commencement à la fin» (p. 134). Sur la question du «transcensus» et de la métaphysique du matérialisme, il est en accord avec Bazarov et tous nos disciples de Mach ; nous y reviendrons. Il importe ici de montrer une fois encore qu'en réalité la prétention pseudo-érudite et creuse de vouloir dépasser l'idéalisme et le matérialisme s'évanouit, que la question est posée avec une intransigeance inexorable. «Laisser l'indépendance aux contre-termes», c'est admettre (si l'on traduit le style prétentieux du grimacier Avenarius en un simple langage humain) que la nature, le monde extérieur sont indépendants de la conscience et des sensations de l'homme; et c'est là le matérialisme. Bâtir la théorie de la connaissance sur le principe de la liaison indissoluble de l'objet avec les sensations de l'homme («complexes de sensations» = corps : identité des «éléments du monde» dans le psychique et le physique; coordination d'Avenarius, etc.), c'est tomber infailliblement dans l'idéalisme. Telle est la simple, l'inévitable vérité qu'on découvre aisément, pour peu qu'on y prête attention, sous le fatras péniblement amoncelé de la terminologie pseudo-savante d'Avenarius, de Schuppe, d'Ewald et d'autres, terminologie qui obscurcit à dessein la question et éloigne le grand public de la philosophie. »
On le voit, ce que ces clowns nous lancent comme insulte, ce « transcendantal » n'est que la conscience de l'existence de la réalité, de la réalité des évènements indépendamment de toute conscience.
C'est l'autisme égocentrique de ces gens qui les amène à insulter ceux qui tentent de leur expliquer que les images qu'ils reçoivent ont été formées à partir de troupeaux de photons qui ont été émis (combustion) ou qui ont rebondi (miroir) à partir de corps tout à fait réels.
Mais, un Philippe Frank va nous présenter quelles sont les conceptions des deux maitres en charlatanisme de Albert Einstein.
En continuant sa présentation des deux ailes – Mach et Poincaré – du « mouvement positiviste », il va nous indiquer QUELLE ÉTAIT SA FONCTION POLITIQUE :

« Il était avant tout dirigé contre les fondements métaphysiques de la science. Les promoteurs de cette vue affirmaient que la validité des principes généraux de la science ne peut être prouvée par leur harmonie avec quelques vérités philosophiques éternelles, et ils recommandaient de chercher comment la validité des principes, peut titre jugée à l'intérieur de la science elle-même. Ils trouvaient deux critères possibles, un empirique et un logique. Selon le premier, les faits observables qui découlent des principes généraux doivent recevoir confirmation expérimentale, et selon le second les principes et les définitions, opérationnelles doivent former un système utile et cohérent. L'accent mis sur le critère empirique, ou au. contraire sur le critère logique détermine la position de chaque auteur dans l'une ou l'autre aile du mouvement. Mach était à l'extrémité de l'aile empirique, tandis que Poincaré se plaçait à l'extrémité du côté. Au reste, il n'y avait nul conflit entre eux; c'était seulement la simple accent mis sur deux aspects différents de la même méthode scientifique.. »