par Yanick Toutain
#RevActu
1/12/14
Etienne Chouard a l'impolitesse de ne pas répondre à mes deux précédents commentaires. Ou l'incompétence de ne pas en saisir l'importance historique.
Sa productivité historique n'est pas prête de repasser dans le positif.
Mais il est vrai que Etienne Chouard ne SAIT PAS ce qu'est la "productivité historique". Il n'a pas découvert ce concept et est trop arrogant pour se rendre à l'école du postmarxisme.
Pour autant, il a la courtoisie de laisser s'afficher aussitôt mes commentaires.
Voici donc ces deux-là regroupés en un seul article.
J'ajoute seulement les titre originaux de certains articles cités dans leur maquette et leur iconographie d'origine.
SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014
SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014
Je viens de parcourir en diagonale cet article
Texte intégral
Wilhelm Reich
La psychologie de masse du fascisme.
PBP. Paris . 1977.
La psychologie de masse du fascisme.
PBP. Paris . 1977.
Le point important du livre est ici : les foules ne furent pas abusées, « violées », selon Reich, par la propagande nazie, mais elles s’y soumirent de leur plein gré. Ce n’est pas alors le fascisme qui a endoctriné les masses, mais ce sont les masses, mystiques, réceptives aux illusions seules, qui ont porté le fascisme au pouvoir.
L’erreur des communistes fut donc d’en appeler à leur raison au lieu de tenter de comprendre les processus psychologiques, en jeu chez l’homme mystique, afin de mieux les combattre. Ils échouèrent alors à vouloir se battre avec les armes d’adversaires réactionnaires, notamment la religion chrétienne qui était en place depuis deux milles ans et dont le pouvoir était ancré dans les profondeurs psycho-sexuelles des masses, pouvoir misant sur le déplacement des énergies vitales, que l’on interdit de se dégager par une vie sexuelle naturelle, au profit d’un sentiment religieux substitutif. L’homme mystique devient incapable de se tourner vers un discours rationnel puisqu’il a perdu le goût du bonheur en même temps que son énergie sexuelle.
Les Classiques de la subversion : Wilhelm Reich « La Psychologie de masse du fascisme »
La Psychologie de masse du fascisme est un ouvrage de Wilhelm Reich, l’un des fondateurs du freudo-marxisme. Ce courant a pour objectif de faire une synthèse entre les pensées de Freud et de Marx. Il pose les bases d’une économie sexuelle, qui analyse la sexualité et ses liens avec les structures sociales.
Ce livre est paru en 1946, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il a pour ambition de comprendre comment le fascisme a pu se développer, et surtout conquérir une telle audience de masse, jusqu’à prendre le pouvoir.
La plupart des analyses marxiennes du fascisme (aujourd’hui tombées dans l’oubli) mettaient l’accent sur des facteurs économiques comme la crise et les liens organiques entre partis fascistes et la grande bourgeoisie. Un exemple de ce type d’analyse est l’excellent Fascisme et grand capital de Daniel Guérin. Reich ne remet pas en cause la justesse de ces analyses, mais pense que le fascisme n’est pas seulement explicable par des facteurs économiques et rationnels. Pour lui, le fascisme se développe sur un sombre terreau, tapi dans l’inconscient collectif.
Il est composé de structures sociales et psychologiques comme par exemple la famille autoritaire. Plus largement, ce seront tous les mécanismes de contrainte du désir, de la libido qui vont créer les conditions psychologiques. C’est grâce à eux que les classes moyennes et certains pans de la classe ouvrière vont se tourner vers l’idéologie nauséabonde qu’est le nazisme.
Cet appareil de contrainte psychologique va brimer et aliéner la nature réelle de l’être humain. Reich nomme cette configuration particulière d’autoritarisme et de frustration sexuelle : la peste émotionnelle, qui selon lui, va être la caractéristique première du fascisme.
On peut aussi lire Jean-Marie Brohm malgré sa trahison de la Guerre du Golfe quand il appela à soutenir l'invasion de l'Irak
On peut aussi lire Jean-Marie Brohm malgré sa trahison de la Guerre du Golfe quand il appela à soutenir l'invasion de l'Irak
Sur la psychologie de masse du fascismeJean-Marie Brohm
Depuis le début des années 30, divers courants politico‑théoriques des sciences sociales ‑ aujourd'hui souvent méconnus ou simplement censurés par les positions dominantes du champ universitaire ‑ ont tenté de comprendre les phénomènes de psychologie collective liés à l'avènement des divers fascismes, États totalitaires et régimes autoritaires. Leurs thématiques de réflexion et leurs programmes de recherche ont permis de défricher de vastes champs d'investigation des phénomènes sociaux de masse: les rapports entre la sexualité (fantasmes) et la politique (domination), le destin des pulsions (Éros et Thanatos) et les formations idéologiques (mécanismes de défense), les manifestations de foule et les investissements de la libido; l'élaboration des mythologies politiques ou des visions du monde et l'économie désirante, les diverses techniques de manipulation des émotions de masse par la propagande, mais aussi les formes conscientes ou inconscientes des identifications collectives à des figures charismatiques autoritaires (Duce, Führer, Caudillo... ), les préjugés réactionnaires (racistes) et les mentalités autoritaires ainsi que les processus pervers d'érotisation du pouvoir.
Ce vaste champ de la psychosociologie psychanalytique a été particulièrement investi par deux courants majeurs des sciences sociales, tous deux plus ou moins liés au mouvement ouvrier européen et à la lutte antifasciste internationale: le freudo‑marxisme (note 1) et l'École de Francfort (note 2). L'un comme l'autre ont tenté d'articuler, chacun de manière spécifique et originale, la psychanalyse (freudisme) et le matérialisme historique (marxisme), et ont eu surtout d'innombrables effets ‑ reconnus ou souterrains ‑ sur les multiples démarches théoriques qui se sont ensuite partagé ce champ des sciences humaines: psychohistoire et histoire psychanalytique (note3) , analyse institutionnelle, courants désirants et schizanalyse (note 4) , ethnopsychanalyse (note 5) et leurs diverses combinaisons rhizomatiques. Dans les limites d'un article il n'est évidemment pas possible de traiter de façon exhaustive la masse considérable de travaux qui ont influencé, souvent de manière décisive, les recherches contemporaines historiques, politiques, sociologiques et psychosociologiques notamment ‑ sur la psychologie de masse du fascisme et les rapports de la psychanalyse et de l'histoire. Trois thématiques essentielles semblent cependant se dégager ‑ dans le contexte d'une confrontation complémentariste (note 6) entre l'histoire politique du fascisme et la psychanalyse.
Ce vaste champ de la psychosociologie psychanalytique a été particulièrement investi par deux courants majeurs des sciences sociales, tous deux plus ou moins liés au mouvement ouvrier européen et à la lutte antifasciste internationale: le freudo‑marxisme (note 1) et l'École de Francfort (note 2). L'un comme l'autre ont tenté d'articuler, chacun de manière spécifique et originale, la psychanalyse (freudisme) et le matérialisme historique (marxisme), et ont eu surtout d'innombrables effets ‑ reconnus ou souterrains ‑ sur les multiples démarches théoriques qui se sont ensuite partagé ce champ des sciences humaines: psychohistoire et histoire psychanalytique (note3) , analyse institutionnelle, courants désirants et schizanalyse (note 4) , ethnopsychanalyse (note 5) et leurs diverses combinaisons rhizomatiques. Dans les limites d'un article il n'est évidemment pas possible de traiter de façon exhaustive la masse considérable de travaux qui ont influencé, souvent de manière décisive, les recherches contemporaines historiques, politiques, sociologiques et psychosociologiques notamment ‑ sur la psychologie de masse du fascisme et les rapports de la psychanalyse et de l'histoire. Trois thématiques essentielles semblent cependant se dégager ‑ dans le contexte d'une confrontation complémentariste (note 6) entre l'histoire politique du fascisme et la psychanalyse.
Etes-vous un « spartakiste » formois partisan des inégalités salariales ?
ou
un spartakiste anti-formois égalitariste partisan de l’abolition des diplômes et du salaire unique mondial (1000€ pour tous) ?
Soutenez-vous les âneries du Manifeste Communiste ?
++++++++++
« » » » » » » » » » » » » » »
ou bien soutenez-vous la critique du vieil Engels faite au « prolétariat bourgeois » ?
++++++
http://monsyte.blogspot.fr/2008/12/lexistence-dune-bourgeoisie.html
DIMANCHE 28 DÉCEMBRE 2008
L'existence d'un "prolétariat bourgeois" est selon Engels le principal frein à la révolution anticapitaliste.
VENDREDI 18 JUILLET 2014
Ils fabriquent du brouillard au service des Parasites : Les mercenaires positivistes et idéalistes
Maxime Gorki tenta d'en
empêcher la publication
en 1908
ont gêné les troupes séleucides et
en particulier les archers et les frondeurs"
(cf infra) "De retour, Zhuge Liang admit que
ces connaissances en météorologie
lui ont permis de savoir
qu'un épais brouillard
serait présent ce jour là. "(cf infra)
Les idéologues se contrefichent d’être cohérents avec eux-mêmes !
(s’ils l’étaient …. ils deviendraient matérialistes ou postmarxistes égalitaristes !)
Tout n’est évidemment pas faux !
La « naïveté » ou la prétendue naïveté d’Etienne Chouard concernant Soral , si elle est basée sur l’existence de faits avérés chez le crypto néo-nazi antisémite Soral, est totalement absurde….
C’est un élément du piège que de contenir des faits vrais au milieu des mensonges ou des élucubrations.
Les positivistes comme Henri Poincaré ou Ernst Mach glissaient des éléments de science au milieu de leurs âneries….
Pour faire gober la prétendue « inexistence de la simultanéité » (stupidité relativiste généralisée chez tous les orthodoxes du CNRS et de l’Université française), pour faire gober la possibilité de la « relativisation de la rotation terrestre » (imbécilité proclamée par Henri Poincaré selon laquelle on peut tout aussi bien dire que l’univers tourne autour de la Terre)
http://revolisationactu.blogspot.fr/2012/07/une-importante-etape-historico.html
DIMANCHE 1 JUILLET 2012
Une importante étape historico-épistémologique dans la nouvelle révolution matérialiste néo-newtoniste : l'article "Poincaré et la rotation de la Terre " de Jean-Marc Ginoux et Christian Gérini dans le magazine "Pour la Science" de juillet 2012
... je pose un commentaire non encore validé sur le blog du journal
Pour faire gober l’idiotie selon laquelle ce seraient les hommes qui inventeraient la science (et donc récuser le fait qu’ils DECOUVRENT des lois scientifiques préexistentes… il faut bien que tout ne soit pas faux dans leurs thèses…
LIRE REVACTU
VENDREDI 18 MARS 2011
Science et alchimie. Un débat qui masque le débat entre les partisans matérialistes des concepts et les ennemis du matérialisme de l'école Mach-Poincaré-Einstein-Berkeley-Aristotélès. Une nouvelle fois, en défense de Newton et de VI. Lénine
Quand je lis
Je ne peux pas - formellement - le refuser.
J'avais lu (papier .... je rechercherai donc) des extraits de textes alchimistes de Newton.
La frontière est CLAIRE entre le jargon allumé (et obscur) qu'il utilise en alchimie.
Les sympathies et antipathies ne sont que des idioties ne menant nulle part.
Une science se construit avec des CONCEPTS. C'est ce que signifie mon texte.