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vendredi 17 mars 2017

En 2015 Robert Bourgi voulait recruter Ouattara pour la campagne de François Fillon ! Le juge Tournaire protège les terroristes

par Yanick Toutain
REVACTU
17/3/2017

 « Hier, j’étais au téléphone avec un chef d’Etat, raconte Robert Bourgi. Je lui ai annoncé que j’allais à la réunion de François Fillon. Il m’a demandé : "Il faudrait que tu m’appelles après pour m’expliquer ce qu’il a fait, ce qu’il a dit, ce qu’il pense de nous". »
(RFI 2015)


Depuis le 25 janvier les juges voyous de la Franceàfric tentent de protéger Fillon de l'inculpation de corruption dans le cadre d'une entreprise terroriste - l'installation des terroristes Soro MNLA au pouvoir en Côte d'Ivoire puis des terroristes MNLA Ansardine au pouvoir au Mali.Même le juge Tournaire semble avoir suivi l'hypocrisie Franceàfric de la juge voyou du Parquet Financier la marionnette de Taubira Eliane Houlette en écartant la PISTE TERRORISTE dans le financement de Fillon.

LIRE AUSSI

VENDREDI 17 FÉVRIER 2017


FillonGATE : La liste des entreprises terroristes receleurs du putsch Soro Ouattara

par Yanick Toutain
REVACTU
17 février 2017



« notre part de marché baisse,
mais la taille du gâteau augmente.
 Si notre part baisse,
c’est parce que de plus en plus de monde
 s’intéresse à la Côte d’Ivoire,
 et c’est bon signe pour nous »
.
Jean-Christophe Belliard,
ancien directeur Afrique au ministère 
des Affaires étrangères

L'irruption du nom de Robert Bourgi dans le Canard Enchaîné (encore avec des conditionnels) comme le généreux donateur des costumes du pourri va leur compliquer la tâche.
D'autant plus que Bourgi n'est pas seulement le porteur des valises du racket du président Gbagbo contraint par Villepin Alliot-Marie Chirac de cotiser sous la menace des attaques de Guillaume Soro et de ses miliciens terroristes.
Le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour l'Afrique avait affirmé dans la presse, le 11 septembre dernier, que de l'argent donné par des chefs d'Etat africains avait servi à financer la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002. Et ce pour 10 millions de dollars. 20 millions au total auraient même été versés, selon lui, entre 1995 et 2005. Le parquet a donc ouvert une enquête et Robert Bourgi a dû s'expliquer.(RFI Septembre 2011)

Un article ivoiren de 2015 donnait en reprenant les infos RFI un éclairage très lumineux sur ces salopards


Côte d’Ivoire – Robert Bourgi veut obtenir le soutien de Ouattara à la candidature de Fillon en 2017


Par Serge Alain Koffi

Ancien conseiller de l’ombre de Nicolas Sarkozy et figure incontournable de la Françafrique, Robert Bourgi, a affirmé jeudi être en train de travailler à obtenir le soutien du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à la candidature de l’ancien Premier ministre François Fillon à la présidentielle de 2017 en France.

Interrogé par Radio France internationale (RFI), Robert Bourgi se dit prêt à mettre ses réseaux africains au service de François Fillon et confirme avoir déjà entrepris des démarches dans ce sens.

“Ça a déjà été fait avec Macky Sall, ça a déjà été fait avec Alassane Ouattara, ça sera fait avec d’autres chefs d’Etat’’, a déclaré Robert Bourgi, précisant qu’ “il n’y a aucun aspect financier’’ dans ses démarches.

En 2011, M. Bourgi avait déclaré avoir transporté pendant de longues années des millions d’euros provenant de chefs d’Etats africains dont l’Ivoirien Laurent Gbagbo, pour le compte de Jacques Chirac.

SKO

LIRE LES ARTICLES DU 14 FEVRIER ET DU 17 FEVRIER SUR LA CORRUPTION TERRORISME DE FILLON

MARDI 14 FÉVRIER 2017


200 000€ de AXA c'est le chef akan Nanan Abrogoua Yapi alias Henri de Castries qui les a versés à Fillon ! Un cadeau de remerciement pour l'installation des terroristes Soro Ouattara en Côte d'ivoire

par Yanick Toutain
REVACTU
14/1/2017



"Signalons que le président du groupe AXA, qui était accompagné de MM. Jean-Laurent Granier, Michel Hascoet et Alioune Diop, respectivement DG de la région Méditerranée et Amérique latine d’AXA, PDG AXA Maroc et directeur Afrique d’AXA, directeur des Opérations Afrique subsaharienne d’AXA, a été élevé au rang chef traditionnel akan des peuples tchaman et akyé. A ce titre, il porte désormais de nom Nanan Abrogoua Yapi. Il a été également fait citoyen d’honneur d’Abidjan par le gouverneur Beugré Mambé. La cérémonie s’est achevée par la photo de famille."
Coopération Nord-Sud : Le PDG du groupe AXA intronisé chef coutumier Akan
Abidjan.net 16 janvier 2013

 «Axa se sent ivoirien et sera engagé dans le futur de la Côte d’Ivoire», a déclaré Henri de Castries. Avant d’ajouter qu’il est aux côtés des nouvelles autorités ivoiriennes pour «la reconstruction du pays qui sort d’une grave crise électorales». Et sur cette question, Henri de Castries a rassuré ses hôtes en déclarant faire le maximum afin de tenir compte des préoccupations du district d’Abidjan dans les projets de développement de sa multinationale. (Abidjan.net 18/1/2013)



Que les choses soient claires. L'auteur de cet article a été condamné par les juges voyous membres du réseau terroriste Soro-Ouattara-ONUCI-AXA-Bolloré-JMBourry-Fillon-Sarkozy-Hollande en France.
Condamné pour une prétendue et totalement imaginaire "atteinte à la vie privée" du chef de la police ONUCI. Un groupe terroriste international qu'on a vu le 16 décembre 2010 soutenir, appuyer, coordonner les terroristes locaux Forces Nouvelles de Guillaume Soro attaquant au RPG et à la Kalachnikov la télévision ivoirienne.


A ce titre, cet article, comme les autres, sont des pièces à conviction préparant l'incarcération pour des dizaines d'années du clown terroriste de Axa -Nanan Abrogoua Yapi - alias le milliardaire terroriste Henri de Castries et toute sa bande de criminels.
Le harcèlement commencé en 2011, puis les 31 000 € de condamnation en 2012 par le juge voyou Michael Janas président du TGI d'Angoulême ne m'ont pas fait taire
Pas plus que les 33 000€ des juges voyous, recéleurs et auteurs de faux en écritures publiques du la cour d'appel de Bordeaux - les juges voyous Bougon, Miori et Ors.

Pas plus que les juges voyous du TGI Havre et de la Cour d'Appel de Bordeaux - recéleur de nouveaux faux en écritures du barbouze plaignant : le chef terroriste de la police ONUCI de Côte d'Ivoire ne sont parvenus à me faire taire.
Ces voyous sont allés recruter l'inspecteur Patrick Deplanque, le protecteur des instits et profs agresseurs d'enfants, ils sont allés recruter Léon Launay, instituteur qui frappe ses élèves depuis plus de 20 ans.
Ce réseau terroriste au service de AXA, Bolloré, et de la bankoslavoisie sont allés recruter le réseau OMERTA76 des agresseurs d'enfants en France. Pour parvenir à m'attaquer en attaquant ma camarade Julie Amadis : harcèlement en septembre 2013 puis avertissement, puis suspension en mars 2014 par Vincent Peillon, puis exclusion 2 ans en  juillet 2014 par Benoit Hamon, puis, en juillet 2016 révocation de la Fonction Publique pour "atteinte à la république" par Najat Belkacem, celle qui se vantait de donner des fessées à des enfants de 5 ans en 2014.

AXA BOLLORE = RESEAUX TERRORISTES CRIMINELS TUENT POUR LEURS PROFITS

Les réseaux terroristes criminels espionnent, harcèlent et tuent.
En Côte d'Ivoire, l'agent de AXA s'appelle Beugré Mambé. C'est lui qui a sacré le chef terroriste  Castries comme chef coutumier.
Un délire digne de ces criminels terroristes qui ont renversé le président Gbagbo.
Beugré Membé est connu comme organisateur de tricheries électorales


Depuis quinze jours, les barons du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) demandent sans relâche la démission de Robert Mambé Beugré, le président de la Commission électorale indépendante (CEI).
Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur et fidèle du chef de l’État, a même diligenté une enquête contre lui. Motif : il aurait tenté d’inscrire frauduleusement quelque 429 000 personnes sur la liste électorale. (Jeune Afrique 2 février 2010)
Si Bolloré a été récompensé de son soutien à Sarkozy par la moitié du port d'Abidjan et autres passe-droits coloniaux, Castries, lui voulait devenir chef coutumier.
Avant, de tailler des croupières à Bouygues.







Pour le journal Abidjan.net, le soutien aux terroristes, cela s'appelle "coopération Nord-Sud"
Celle des terroristes du nord avec les terroristes du sud.



ARTICLE DU JOURNAL ABIDJAN.NET

Coopération Nord-Sud : Le PDG du groupe AXA intronisé chef coutumier Akan
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  Dircom district d’AbidjanEn visite en Côte d’Ivoire, le président du directoire du groupe AXA, M. Henri De Castries, a été reçu d’abord à huis clos, à son bureau, puis en public, à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’hôtel du District d’Abidjan, mercredi 16 janvier, par le gouverneur Beugré Mambé. Le premier responsable cette institution a dit toute sa joie d’accueillir son hôte dans cette salle qui porte un nom prestigieux, celui du premier président de la Côte d’Ivoire, « grand ami de la France », qui a siégé dans plusieurs gouvernements français. 
D’abord, parlant d’AXA, le gouverneur Mambé a souligné que c’est un groupe de stabilité, mais un groupe de stabilité dynamique. « Dans le monde entier, vous êtes parmi les dix premiers. Mais dans le monde de l’assurance, vous n’avez pas de concurrent. Vous protégez les hommes, mais aussi les biens. Vous financez aussi des projets en ce qui concerne le District d’Abidjan ».
Ensuite, le patron d’Abidjan, continuant son propos pour relever les qualités du groupe AXA, a indiqué que ce groupe par sa personnalité propre est un modèle. 
Enfin, s’adressant personnellement à M. De Castrie, le gouverneur Mambé a souhaité que le groupe AXA, qui est une société implantée en Côte d’Ivoire, se développe pour donner du travail aux Ivoiriens. C’est, a-t-il poursuivi, « le sens de l’accueil de ce matin ». En tout état de cause, les perspectives qui s’ouvrent pour la Côte d’Ivoire sont énormes, a affirmé Beugré Mambé. Il en veut pour preuve le soutien dont ce pays bénéficie de la part des institutions de Bretton Woods, des grands pays asiatiques. « La Côte de demain sera un pays émergent et AXA a sa place dans cette Côte d’Ivoire».
A la suite du gouverneur du District d’Abidjan, le président du directoire du groupe AXA, prenant la parole, s’est dit profondément touché par la chaleur dont il a été l’objet. « Je savais que j’allais être reçu avec chaleur, mais je ne savais pas que cela allait être dans une atmosphère quasi familiale ».Au nom du groupe qu’il dirige, il a tenu à remercier Beugré Mambé pour cet accueil qui, selon lui, restera gravé dans les mémoires et qui donne l’envie de revenir. « Je repars à Paris beaucoup plus confiant, en sachant dorénavant que mes enfants, vont me prendre au sérieux », a-t-il dit avec humour.
Poursuivant, M. De Castrie, a indiqué que son groupe se sent ivoirien et est engagé dans l’avenir de la Côte d’Ivoire. « Les équipes d’AXA sont là pour aider les Ivoiriens à développer leurs projets. AXA est présent en Côte d’Ivoire depuis 60 ans et ne l’a jamais quitté », même au plus fort de la crise militaro-politique. « Nous souhaitons continuer de faire notre métier », a-t-il confié.
Avant de clore son propos, M. Henri De Castrie a affirmé toute la confiance qu’il a dans la Côte d’Ivoire. Selon lui, ce pays est en train de retrouver le chemin de l’espérance et de la croissance. « Des investisseurs regardent la Côte d’Ivoire avec intérêt et parfois avec appétit ».
Signalons que le président du groupe AXA, qui était accompagné de MM. Jean-Laurent Granier, Michel Hascoet et Alioune Diop, respectivement DG de la région Méditerranée et Amérique latine d’AXA, PDG AXA Maroc et directeur Afrique d’AXA, directeur des Opérations Afrique subsaharienne d’AXA, a été élevé au rang chef traditionnel akan des peuples tchaman et akyé. A ce titre, il porte désormais de nom Nanan Abrogoua Yapi. Il a été également fait citoyen d’honneur d’Abidjan par le gouverneur Beugré Mambé. La cérémonie s’est achevée par la photo de famille.



Castries, le 1° avril 2011 dévoilait sa stratégie : pour un petit investissement (corruption de 200 000 € de Fillon par exemple) il comptait développer massivement AXA dans les pays du Tiers Monde

Il a réaffirmé que le numéro deux européen de l'assurance n'avait pas besoin d'augmentation de capital actuellement et qu'il disposait des moyens nécessaires pour financer d'éventuelles acquisitions sur les marchés émergents
"Nous pouvons faire tout cela en utilisant nos ressources et les cash flows que nous générons", a expliqué Henri de Castries, ajoutant que ses actionnaires souhaitaient que le groupe développe sa présence sur les marchés émergents. (entretien Reuters)


On comprend donc que l'attaque du Mali ait suivi celle de Côte d'Ivoire
 

source : le cours de AXA depuis 2011 sur Google finance

jeudi 7 juillet 2016

Le putsch terroriste de Sarkozy VS Gbagbo en Côte d'Ivoire Le témoignage de Sidiki Bakaba en 2011

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JEUDI 7 JUILLET 2016

Le Nouveau Courrier du 21 Juin 2011



QUAND SIDIKI BAKABA TEMOIGNE – COMMENT IL S’EST RETROUVE À LA RESIDENCE

« Je n’avais pas forcément l’intention de faire un film sur la crise postélectorale. Contrairement à ce qu’une légende bien orientée prétend, je ne suis pas allé sur le front avec l’intention de me battre arme au poing. C’est le front qui est venu vers moi ! Ma maison se trouve dans le pourtour présidentiel, à quelques minutes à pied de la Résidence présidentielle. Progressivement, les bruits de guerre se sont rapprochés. Un jour, je me réveille, et je vois devant mon domicile quelques centaines de jeunes combattants loyalistes. Ils m’expliquent qu’Abidjan est divisée, et que seuls les combattants sont dans la rue. Ils se reconnaissent par des noms de code bien spéciaux. Les uns, c’est « ami ami », les autres c’est « miaou miaou ».
Bref, ils m’expliquent que je ne peux pas sortir seul même pour acheter du pain. Et ils me proposent de m’escorter, de me protéger d’une certaine manière. J’écoute ces jeunes soldats, qui sont mes compagnons par la force des choses. Et il me semble que je retrouve dans leur bouche les mêmes mots que ceux des jeunes qui, les mains nues, ont affronté les chars français en novembre 2004. Sauf que là, ils sont armés. Ils disent qu’ils sont prêts à mourir… Ils répètent : « Nous voulons libérer la Côte d’Ivoire, nous voulons libérer l’Afrique. L’indépendance que vous, nos oncles, avez eue, elle n’est pas réelle. Nous avons la mémoire de 2004. Cette fois, cela ne se passera pas comme ça, ils ne nous trouveront pas les mains nues ». La phrase « il faut libérer l’Afrique » crée une résonance en moi. Nous l’avions prononcée il y a longtemps, quand j’étais jeune, quand nous commencions à remettre en cause les indépendances dans nos pays. Je suis donc allé voir, sentir, et pourquoi pas témoigner de ce qui apparaissait déjà comme un remake de novembre 2004 ».
VIVRE L’HISTOIRE
« Je ne voulais pas travailler à partir de ce qui a été écrit ou raconté par d’autres, mais vivre cette histoire-là, à l’endroit où je me trouvais. Comme les équipes de la chaîne de télévision franco-allemande Arte ont filmé la descente sanglante des FRCI à Abidjan, moi, je filmais ce qui est très vite apparue comme une résistance « héroïque » : quelques centaines de combattants qui font face aux assauts répétés d’adversaires soutenus logistiquement par l’armée française et par l’ONUCI. Mais qui, systématiquement, battent en retraite, perdent des hommes en masse, s’enfuient en laissant des liasses de faux billets offerts par leurs commanditaires poli- tiques – un mensonge fondamental qui explique sans doute aujourd’hui les actes de sabotage économique et de pillage forcené des FRCI.
Moi, qui ne peux plus dormir chez moi dans ce contexte explosif, filme également le petit monde qui s’est aggloméré autour de Laurent Gbagbo à la Résidence, préparé à partager une destinée tragique. Je vois arriver là les généraux Philippe Mangou (chef d’état-major des Armées) et Edouard Tiapé Kassaraté (patron de la gendarmerie). Des généraux que la rumeur accuse déjà de trahison. Très vite, Laurent Gbagbo nous éconduit, le cameraman de la RTI et moi. « Nous avons à nous dire des choses qui ne se disent pas devant les caméras », explique le chef de l’Etat. (…)
LES BOMBARDEMENTS SUR LA RESIDENCE
« À partir du 7 avril, les attaques des hélicos se sont intensifiées. On était obligés de se réfugier au sous-sol. Le 9 avril, la dégradation s’est accélérée. La bibliothèque de la Résidence a pris feu, contaminée en quelque sorte par des voitures qui se trouvaient dans la cour et qui, bombardées, avaient explosé littéralement.
Le vendredi, le bureau du président a été mitraillé au moment où il venait d’y entrer pour travailler un peu, comme si ses ennemis maîtrisaient ses mouvements. Miraculeusement, Gbagbo s’en sort, et retourne au sous-sol.
QUAND UN HELICO LE VISE
Le dimanche 10 avril, en milieu d’après-midi, l’amiral Vagba Faussignaux annonce que les forces internationales vont venir chercher l’ambassadeur d’Israël, et demande aux soldats de ne pas tirer sur leurs hélicos. Il est 16h40. Très rapidement, une intense campagne de bombardements – la plus terrible ! – est engagée. Et moi qui me trouve dans la cour, au niveau de la guérite, à l’entrée de la Résidence, je suis pris pour cible, contrairement à un canon bitube, qui ne se trouve pas trop loin. Une caméra accusatrice est sans doute une arme lourde bien plus menaçante… Je sens quelque chose d’animal.
Je me dis : « Cet hélico va me tirer dessus ». Je rentre dans le poste de contrôle. Je me couche par terre, et le mur s’effondre. Je suis comme projeté en l’air. Je retombe par terre. Je psalmodie. « Il n’y a de Dieu que Dieu ». Trois fois. Je me lève : une de mes jambes ne répond plus. Je sautille. Je me traîne jusqu’à l’infirmerie. Mon sang gicle de partout. Ils essaient de me soigner. Mais mon instinct de survie me pousse à ramper jusqu’au bâtiment principal. Je veux aller y mourir dignement.
Là-bas, les médecins commencent à m’inciser avec des rasoirs, sans anesthésie. Ils sortent des éclats d’obus tout noirs de mon corps. C’est atroce. J’ai des moments de perte de connaissance. Et des fois je reprends connaissance. Je dis des choses, je les chante. Je répète que cette indépendance réelle, dont ces jeunes qui sacrifient leurs vies rêvent, deviendra réalité un jour. A titre personnel, je suis persuadé que je vais mourir. Des rideaux brûlent. Les personnes les plus religieuses parmi nous semblent partagées entre transe et peur.
Je sens que c’est fini, avec la force des explosions. J’accepte le principe de ma mort. Je me dis que j’ai atteint plus de 60 ans, sur un continent où l’espérance de vie est de moins de 50 ans. Je n’ai ni le sentiment d’être un héros ni celui d’être un lâche, mais un homme qui meurt dignement ».
LE FAMEUX 11 AVRIL
Le lundi 11, les bombardements ont repris avec une force inédite. Trente chars français et six hélicos. Ce sont les chars qui détruisent le portail d’entrée à la Résidence. Les hélicos crachent leur déluge de flammes… et le sous-sol prend feu à nouveau. On veut remonter par la buanderie. Mais un commandant de l’armée nous dit que si on le fait, ils vont nous canarder. Nous sommes coincés dans un tunnel. Avec le chef de l’Etat, son épouse, les ministres. Il n’y a pas d’issue de secours.
Le portail de secours est bloqué. Celui qui en avait les clés a disparu. Avec les clés. Notre seul choix : mourir canardés ou asphyxiés. Pendant près de trente minutes, le commandant mitraille ce portail. Il réussit à le défoncer. Nous cachons le chef de l’Etat dans un endroit pas loin de la bibliothèque. C’est à ce moment-là que Désiré Tagro appelle les Français pour demander l’arrêt des tirs. On lui remet un drapeau blanc pour qu’il sorte négocier. Quand il sort, on lui tire dessus. Il revient pour dire au chef de l’Etat : « ils vont nous tuer ».
xdd
Cinq minutes après, des rebelles pénètrent dans la Résidence. »Le carnaval de violence commence, malgré le fait qu’Hervé Touré dit « Vétcho », s’oppose à l’assassinat des civils. Des personnes ont été tuées au rez-de-chaussée. Des coups de kalach, des coups de couteau, des balles dans les fesses… Les nouveaux “prisonniers”, y compris les religieux, mis entièrement nus, sans le moindre cache-sexe, doivent chanter, “On va installer ADO”. Certaines personnes sont mitraillées dans la cour. Et tombent. Mortes ? très probablement.
Les autres n’ont pas le temps de voir s’ils sont récupérables. Un homme filme sans relâche ce spectacle macabre. C’est un militaire français, un Blanc, le seul qui est franchement visible aux côtés des FRCI, qui est descendu des chars avec eux. Ce sont ses images à lui qui seront présentées par le ministre de la Défense française, Gérard Longuet, comme ayant été prises par la troupe d’Alassane Ouattara.
SAUVE PAR PAUL MADYS ET UN MILITAIRE FRANÇAIS
Quand je reprends conscience avant de m’évanouir à nouveau quelques temps après – je suis face à trois personnes, habillées en treillis. Chacune est coiffée d’un bonnet et d’une plume sur la tête. L’un d’entre eux dit, comme dans une scène de western : “Ah ! Sidiki Bakaba, toujours fidèle ! Fidèle jusqu’au bout ! Moi, j’aime les gens fidèles !” Il a un drôle de sourire aux lèvres. Il informe une personne par téléphone et par talkie walkie, de la présence du premier directeur général du Palais de la Culture d’Abidjan. “Au moins, il me connaît”, me dis je. Le plus jeune des trois hommes en treillis dévisage le “kôrô” mal en point, incapable de se défendre, à l’article de la mort. Il m’insulte en malinké, soulève la crosse de sa kazakh, me donne un violent coup sur la tête, puis en plein dans l’arcade sourcilière, me promettant de me bousiller un oeil. Malgré mon état, je sens une agression terrible. Il me prend ma montre et un talisman en argent. Il ne me reste que le chapelet de ma mère. Je retombe dans les pommes. Après avoir entendu dire : “On l’a attrapé, on le tient maintenant, Gbagbo.”
Quand je me réveille, je suis dans une brousse que je ne parviens pas à distinguer. En réalité, nous nous trouvons à proximité de le brigade de gendarmerie en contrebas de la résidence de Madame Thérèse Houphouët-Boigny avec d’autres blessés considérés comme trop amochés pour arriver à l’hôtel du Golf, où les caméras des journalistes de la presse internationale sont déjà allumées. Il est donc question, pour l’armée de Ouattara, de nous achever là. Mais les FRCI se heurtent au refus des soldats français. Derrière nous, il y a plusieurs soldats des FRCI avec des kazakhs qui nous promettent une mort certaine.
En face de moi, je vois trois silhouettes de militaires français, qui semblent s’opposer. À ma gauche, le chanteur Paul Madys. Avec toute son énergie, il est en train de plaider pour nous auprès des soldats français. Il dit : “On vous demande pardon, ne nous laissez pas. Ceux qui sont derrière, là, vont nous tuer.” En désespoir de cause, il offre sa vie pour la mienne. Il me regarde et dit aux soldats français : “Celui-là, vous ne pouvez pas le laisser. Prenez-le et laissez-moi, je vais mourir à sa place.” À ces mots, entre la vie et la mort, je ressens une sorte de “bouffée”, un “élan de foi en l’homme”. “C’était le contraire de l’inhumanité, de la violence que m’avait infligée le “blakoro” des FRCI à la résidence présidentielle. Dans cette Côte d’Ivoire, à ce moment-là, un homme, un frère, qui n’avait rien d’un mandingue, qui avait au moins vingt ans de moins que moi, donnait sa vie pour moi…” Alors que ses collègues veulent s’en aller, promettant aux blessés agglutinés là que l’ONUCI viendra les chercher, un militaire français fait le tour de son visage de son doigt, regarde Paul Madys dans les yeux et lui fait le serment de ne pas les abandonner, quand bien même ses collègues le feraient.
Il se débrouille pour trouver un char pour conduire les blessés au CHU de Cocody. (…) “Pour la première fois depuis longtemps, je ressens de la fraîcheur, je me sens bien, je perds connaissance.”À son réveil, je suis dans un tout autre décor. J’ouvre les yeux, je suis dans un hôpital. Les gens qui s’occupent de moi représentent l’espoir. Le médecin est akan, il y a là un gars de l’ouest, là une femme du Nord. Des fois, ils vont jusqu’à me prodiguer quatre heures de soin. Comme pour symboliser une Côte d’Ivoire unie par-dessus tout. Si j’étais mort dans cet hôpital, je serais parti avec cette image-là de mon pays, tout en me souvenant que celui qui a failli m’achever de ses coups de crosse sur le crâne était du nord.”
Au Chu, l’inquiétude règne. Et pour cause : les FRCI viennent enlever les malades pour les achever. Ceux qui le peuvent s’enfuient, avec la force qui leur reste. Je ne peux pas bouger. Une rumeur opportune, sans doute suscitée par ses protecteurs hospitaliers, me tient pour mort.Mais je vis. Dans le secret, mon épouse Ayala, qui se trouve en France, engage des démarches auprès du HCR à Paris, qui contacte la cellule africaine de l’Élysée, qui ne peut plus dire qu’elle ne savait pas. Nos polices d’assurance permettent une évacuation sanitaire. Mais ma femme doit rédiger, au travers de l’ambassadeur Ally Coulibaly à Paris, une lettre affirmant que son époux sort du pays en tant que Français et non en tant qu’Ivoirien.
Arrivé à l’aéroport dans une ambulance, je me déplace en fauteuil roulant. A ma vue, la petite foule des voyageurs et du personnel en service fond en larmes. « Mon Dieu ! On nous a dit que vous étiez mort ! », crient certains. Je m’engouffre dans l’avion, rempli à 70% de militaires français rentrant au pays, leur «mission» accomplie. Marqué par la haine selon son expression, je me prépare à de longs mois de soins et de rééducation.
POURQUOI IL NE RENIE PAS GBAGBO
Je retiens qu’aux derniers moments avant son arrestation, il m’aura vu. L’ami est l’ami, dans ma culture. Aujourd’hui qu’il est dans une situation difficile, je ne crache pas sur Gbagbo. Il a certes des défauts, mais il n’est pas le monstre qu’on dépeint. Je n’aurais pas composé avec un monstre. Il y a une sagesse qui dit chez nous « le fou de quelqu’un ici est le sage de quelqu’un ailleurs ».
L’homme que je connais est un homme qui m’a respecté, qui a respecté mes créations même s’il n’en a pas toujours fait une promotion à la mesure de ce que j’attendais. Je retiens qu’il m’a respecté, qu’il a respecté mon travail en se refusant à interférer, et c’est très important pour un homme de culture soninkée. Je pense que ces derniers jours là, il a dû penser aux petites anecdotes que je lui rappelais quand on avait l’occasion d’avoir des moments d’intimité.
Comme celle du rapport entre Samory, le dernier empereur résistant face à la pénétration coloniale, avec son ami et aîné Morifindian Diabaté, griot, mémoire vivante du pays et capitaine. Quand Samory a été arrêté à Guélémou en Côte d’Ivoire, Diabaté a proposé d’aller avec lui en prison. Les Français ont dit « non », et sont allés avec Samory au Gabon. Plusieurs mois plus tard, Morifindian est arrivé au Gabon par ses propres moyens. Ils se sont parlé, se sont rappelé les moments de gloire et les moments tristes. Quand Samory est mort, Diabaté l’a enterré.
Les Français lui ont proposé de le ramener en Côte d’Ivoire. Il a refusé. Il a creusé sa propre tombe à côté de celle de Samory. Et il leur a dit : « Quand je mourrai, vous m’enterrerez ici ». Et ses dernières volontés ont été respectées. Ce n’est qu’à la fin de son règne que Sékou Touré a ramené leurs cendres dans leur terroir ancestral mandingue, en Guinée. Ce n’est pas leurs faits de guerre, leur gloire, qui ont alors été célébrés, mais leur serment d’amitié, la valeur du serment d’amitié.
Là où il est, peut-être mon grand-frère se dira que je ne suis pas Louis Sépulvéda, romancier et compagnon de route d’Allende jusqu’à sa fin tragique au palais de la Moneda. Je ne suis pas Morifindian Diabaté, mais je suis Sidiki Bakaba avec mon histoire. Ceux qui racontent que j’ai combattu les armes à la main doivent savoir que je ne suis pas André Malraux qui s’est engagé et s’est battu dans un avion militaire contre le franquisme en Espagne. Il l’a fait par conviction. Il n’a pas été diabolisé pour autant. De Gaulle en a fait son ministre de la Culture. Moi, Sidiki Bakaba, j’attends mon De Gaulle »
in Le Nouveau Courrier du 21 Juin 2011

Les images TF1 montrent les milices terroristes de Sarkozy-Soro attaquant la Côte d'ivoire le 16 décembre 2010

Les commentaires de Harry Roselmack et Anne-Claire Coudray sont totalement mensongers mais les images sont impitoyables pour Sarkozy, Obama, Ban Ki Moon et les miliciens terroristes FN et ONUCI qu'ils ont envoyé attaquer la Côte d'Ivoire le 16 décembre 2010.
Ce sont les miliciens psychopathes terroristes Forces Nouvelles illégales et les troupes de Jean-Marie Bourry qu'on voit sur ces images. Des terroristes munis de lance-roquettes pour attaquer la police loyaliste du pays.
Un putsch téléguidé par la DGSE depuis l'Elysée avec l'aide des terroristes de l'ONU et de la CIA d'ObamaCe qui arrive en ce moment à Tony Blair sera ce qui se produira pour les criminels Obama, Sarkozy et Ban Ki Moon
Ils seront lourdement condamnés au Nuremberg de l'Afrique.

UN PUTSCH A MAINS ARMEES SUR CES IMAGES AVEC DES COMMENTAIRES TOTALEMENT MENSONGERS







mardi 2 février 2016

Procès de la Honte CPI : Charles Blé Goudé démonte les mensonges de l'accusation cet après-midi, après les interventions de ses avocats ce matin





Toutes les citations et commentaires sur les interventions sont sur ce lien

NB L'AUTEUR DE CET ARTICLE A ETE MENACE DE CONDAMNATION à PAYER 100 000 EUROS POUR UNE VIDEO dénonçant l'attaque terroriste du 16 décembre 2010
Cette vidéo est interdite en France
Cette menace du chef de la police de l'ONUCI en Côte d'Ivoire a fait suite à une condamnation à payer 31000 euros pour un article dénonçant cet attaque et la complicité de l'ONUCI dans le soutien aux terroristes en Côte d'Ivoire 2010-2011

MERCREDI 27 JANVIER 2016

VS #ProcèsdelaHonte ! Il faut construire un #TPR #Sankara en #Afrique #NurembergdelAfrique pour juger #Bensouda...
Posté par Yanick Toutain sur mardi 2 février 2016

mardi 19 janvier 2016

Aguel Hoc 19 janvier 2012 ! Le témoin Franck Maiga parle ! 4 ans après les crimes MNLA Ansardine . Un complot Sarkozy Puga contre le Mali et l'Afrique.


présentation Yanick Toutain
REVACTU
19 janvier 2015


Ce témoin Franck Maiga commémore depuis hier sur sa page Facebook l'assassinat du capitaine Sékou Traoré et de ses 82 militaires par les hordes islamofascistes Ansardine-MNLA envoyées par le général Puga et Sarkozy attaquer le Mali à partir du 17 janvier 2012. Un complot mis en place par ces deux criminels peu avant l'assassinat par la DGSE de Kadhafi.

Le lecteur lira ce texte de 2012 en complément

MARDI 18 DÉCEMBRE 2012

Voici son texte

Franck Maiga
Facebook
"Devoir de mémoire et de génération : Je me rappelle bien de ce matin glacial et en même temps chaud de ce 19 janvier 2012 à Aguel Hoc, après une nuit de cauchemar passée derrière l'oued de la ville.....Le matin très tôt on revient en ville retrouver le Capitaine Sékou Traoré dit Bad avec ses hommes et il était devant pour nous accueillir et nous conduire au camp du 113eme cn d'Aguel Hoc.... 24 h passées sans manger !Nous étions si nombreux presque tout l'ifm et le corps professoral.Il nous ont préparé de la boullie et nous rassurent en temps......... Vaillants soldats dormez en paix.Ce jour-là ils ont tenu devant les assaillants tête haute et on n'a déploré qu'une seule perte en vie humaine : le soldat de 1ere classe Goita, un 2006, qui était à la sous-préfecture, et c'était un incident de tir.....

Coup de chapeau à vous......... je suis au garde à vous........Acte 1 scène 2"