présentation Yanick Toutain
REVACTU
2/12/2015
Ceux qui ont financé AQMI 58 millions de dollars sont les organisateurs du coup d'Etat
Ceux qui ont lancé les terroristes MNLA Ansardine attaquer le Mali en janvier 2012 sont en liberté. Sarkozy se pavane à la télé et le général terroriste Benoit Puga est encore à l'Elysée et pilote le coup d'Etat.
Celui qui a organisé l'attaque terroriste du 16 décembre 2010 à Abidjan et les attaques djihadistes d'octobre contre le Burkina Faso était l'invité du Parlement britannique et du ministre de l'Afrique de David Cameron.
Celui qui a invité le chef DAECH Maghreb Abdekhakim Belhadj recherché par INTERPOL a la demande de l'Eypte est toujours au Quai d'Orsay
Pendant ce temps Cazeneuve, le socialofasciste envoie ses hordes apprendre à se comporter en hitlérofascistes
PERQUISITION DANS UN SQUAT DE MILITANTS
Vendredi au petit matin, la police débarque en force pour
perquisitionner un squat de militants plus connus pour leurs soupes que
pour des actions violentes. Imitation de Dark Vador et photos souvenir,
les policiers se sont bien marrés, pas les écolos.
Le Pré Saint-Gervais (93) -
Il est 8h00 du mat’ vendredi 27 novembre quand les flics débarquent à
l’Annexe sans faire toc toc toc. Dans le squat, certains habitants
prennent le petit déj, d’autres sont encore assoupis. Depuis plusieurs
mois, 34 personnes vivent dans la grande maison, réunies pour préparer
le contre-sommet de la COP 21.
« A 8h00 un squatteur, ça dort » ironise Camille*. Ce matin-là, le jeune homme est parti tôt au taf. Quand il apprend qu’une perquisition est en cours à l’Annexe, il rebrousse vite chemin.
Quand il pénètre dans la vaste maison, ses potes sont à terre. Certains sont menottés, d’autres maintenus au sol par des CRS plutôt tendus alors que la perquisition est en cours :
L’ambiance finit quand même par se détendre. Et Camille assiste à quelques scènes étonnantes :
Selon cet officier de police, la perquis’ a été décidée à la hâte, en raison de l’Etat d’urgence. Elle a été motivée par l’engagement politique de certains de ses habitants. « Si on perquisitionne, c’est qu’on a des éléments tangibles. Y’a pas de hasard. On est obligé d’aller voir, on ne sait pas sur qui on peut tomber en face » assure à StreetPress une source policière.
Sur l’ampleur du dispositif, le jeune homme rappelle que lui et ses potes n’ont rien de black blocs :
Preuve de sa bonne foi, l’entente avec le proprio qui leur a confié le bâtiment pour 4 mois et les bonnes relations qu’ils entretiennent avec le voisinage. Mais après les évènements de vendredi, Camille et ses potes ont vu certains regards changer :
(*) Prénom modifié à la demande de l’intéressé.
« A 8h00 un squatteur, ça dort » ironise Camille*. Ce matin-là, le jeune homme est parti tôt au taf. Quand il apprend qu’une perquisition est en cours à l’Annexe, il rebrousse vite chemin.
SWAT
Occupy the street
150 CRS, 27 camionnettes, 1 bus, 2 bagnoles de déminage,
1 voiture de police scientifique : C’est le dispositif plutôt vénère
que Camille découvre quand il se pointe devant l’Annexe, quelques
minutes après l’avoir quittée. La rue du squat est bloquée, l’ambiance
est plutôt tendue : « Une voisine sortait sa voiture au moment de la perquis’. Les flics l’ont prise pour une des nôtres et l’ont bloquée avec nous. »
Quand il pénètre dans la vaste maison, ses potes sont à terre. Certains sont menottés, d’autres maintenus au sol par des CRS plutôt tendus alors que la perquisition est en cours :
« Ils ont débarqué par le toit et par la porte d’entrée. Ils ont fait toutes les pièces et ont demandé aux gens de se mettre à terre. Bouclier de kevlar en avant. »
Ménage de printemps
Pendant 2 heures, les CRS fouillent la maison, retournent les armoires et arrachent même les coussins des chaises. « Ils n’ont pas arrangé le bordel de la maison » s’amuse le jeune homme :« Mais bon j’ai entendu parler de perquisitions qui avaient été plus violentes »
L’ambiance finit quand même par se détendre. Et Camille assiste à quelques scènes étonnantes :
« Un policier a enfilé un masque de soudure et s’est mis à imiter Dark Vador. D’autres ont posé bras dessus bras dessous pour une photo de famille. C’était un peu surréaliste »
« On a des éléments tangibles »
Alors que les troupes sont en train de retourner la baraque, Camille aborde un policier resté en retrait. Ce dernier se demande un peu ce qu’il fait là, raconte le jeune homme :« Il nous a dit que la police avait découvert l’existence de l’Annexe il y a 48h à peine. »
Selon cet officier de police, la perquis’ a été décidée à la hâte, en raison de l’Etat d’urgence. Elle a été motivée par l’engagement politique de certains de ses habitants. « Si on perquisitionne, c’est qu’on a des éléments tangibles. Y’a pas de hasard. On est obligé d’aller voir, on ne sait pas sur qui on peut tomber en face » assure à StreetPress une source policière.
Pas compris
Après la perquisition, c’est toujours l’incompréhension qui domine à l’Annexe. Aucun habitant n’a été interpellé et rien n’a été saisi hormis quelques tracts. « Le squat est toujours ouvert. S’il y avait une enquête en cours, la police aurait pu venir nous voir », raconte Camille.Sur l’ampleur du dispositif, le jeune homme rappelle que lui et ses potes n’ont rien de black blocs :
« Dans le milieu squat, on est connu pour être des gentils, ceux qui proposent de la bouffe pas cher et qui organisent des évènements à prix libre. Ils le savent à la préfecture. Je ne comprends pas. »
Preuve de sa bonne foi, l’entente avec le proprio qui leur a confié le bâtiment pour 4 mois et les bonnes relations qu’ils entretiennent avec le voisinage. Mais après les évènements de vendredi, Camille et ses potes ont vu certains regards changer :
« Tu vois les voisins à la fenêtre maintenant. Ils regardent dès qu’il y a un peu de bruit. »
(*) Prénom modifié à la demande de l’intéressé.
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