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vendredi 26 novembre 2010

Révolution permanente et révolution de civilisation (révolisation) : L'idéologue formois David North verra-t-il un jour ce qu'est la formoisie ?

Par Yanick Toutain
26/11/2010
LE DÉFENSEUR DES PROPRIÉTAIRES IMMOBILIERS
DE LA CLASSE FORMOISE ÉTASUNIENNE
- DAVID NORTH -
PRÉTEND MENSONGÈREMENT RÉSOUDRE
« LES PROBLÈMES HISTORIQUES
NON RÉSOLUS DU XXe siècle »
Dans son article récent (paru le 10 septembre sur WSWS) David North donne une appréciation très élogieuse d'un livre florilège de texte sur la construction du concept de « Révolution Permanente ». Incluant aussi bien Trotsky et Parvus que Marx, Kautsky et d'autres encore.
"Importante contribution à la compréhension de la révolution permanente
Witnesses to Permanent Revolution : The Documentary Recordensemble d’articles commentés et traduits par Richard B. Day et Daniel Gaido
Par David North
13 septembre 2010
De 1903 à 1907, la pensée politique et sociale marxiste a connu un développement extraordinaire. Étudier ces documents, c’est revenir à une époque où la pensée politique était incomparablement plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Ce compte-rendu, en dépit de sa longueur, n’a révélé qu’un soupçon des richesses contenues dans Witnesses to Permanent Revolution. Il est inévitable que des documents aussi complexes et d’une portée aussi grande que ceux présentés dans cette anthologie puissent déboucher sur diverses interprétations. Nous avons indiqué quelques aspects où nous sommes en désaccord avec les jugements de Richard Day et Daniel Gaido. Mais cela ne diminue en rien notre très grande appréciation, qui sera partagée par de nombreux socialistes, pour leur importante contribution à ressusciter l’intérêt dans le développement de la théorie révolutionnaire du XXe siècle.
Son compte-rendu est, en effet, extrêmement intéressant et témoigne de sa compréhension de ce qu'était le concept de « révolution permanente » en 1905 et de son souci de le faire connaître."
Mais, son compte-rendu – que j'incite tout le monde à lire avec une très grande attention – montre aussi que pour ce qui concerne 2010, David North n'a rien compris à la signification actuelle – et donc globale – de ce concept.
Pourtant, de lui-même, il nous donne une citation de Karl Marx :

« L’expression « révolution permanente » est une expression de Marx qui l’appliquait à la révolution de 1848. Dans la littérature marxiste révolutionnaire, ce terme a toujours eu droit de cité. Franz Mehring l’employait pour la Révolution de 1905-1907. La révolution permanente, c’est la révolution continue, sans arrêt. [1]
Day et Gaido corroborent l’insistance de Trotsky quant à la provenance marxiste de la théorie de la révolution permanente. Comme ils le soulignent, Marx avait écrit dès 1843 dans son essai sur La question juive que l’État ne pourrait arriver à l’abolition de la religion « qu’en se mettant en contradiction violente avec ses pro­pres conditions d’existence, en déclarant la révolution à l’état permanent ». [2] De façon plus significative, en mars 1850, dans leur Adresse du Comité Central à la Ligue des communistes, Marx et Engels écrivent, en opposition à la petite bourgeoisie démocrate, que la tâche des travailleurs est de
rendre la révolution permanente, jusqu’à ce que toutes les classes plus ou moins possédantes aient été écartées du pouvoir, que le prolétariat ait conquis le pouvoir et que non seulement dans un pays, mais dans tous les pays régnants du monde l’association des prolétaires ait fait assez de progrès pour faire cesser dans ces pays la concurrence des prolétaires et concentrer dans leurs mains au moins les forces productives décisives.
Il ne peut s’agir pour nous de transformer la propriété privée, mais seulement de 1’anéantir; ni de masquer les antagonismes de classes, mais d’abolir les classes ; ni d’améliorer la société existante, mais d’en fonder une nouvelle[3]
Le concept de la permanence de la révolution a été développé à la lumière de l’expérience des luttes de classes qui ont balayé l’Europe en 1848. À peine un peu plus d’un demi-siècle s’était écoulé depuis que les Jacobins, représentant l’aile la plus radicale de la petite bourgeoisie démocrate, avaient écrasé, à l’aide de la terreur révolutionnaire, l’ancien régime féodal et jeter les fondements de l’établissement d’un État bourgeois en France. »
« abolir les classes » ?
A quel endroit de son exposé peut-on lire la méthode que préconise David North pour « abolir les classes » en 2010 ?
Nulle part ! 

Rappelons qu'il est le Président du Socialist Equality Party (Parti de l'Egalité Socialiste) aux USA. Un drôle de titre ! « Président » quand le « président » des États-Unis dirige un des pires pays gangsters de la planète ! « Président » quand le « président » des États-Unis dirige un des quatre pire pays criminels écologiques de la planète.
Les bolchéviks avaient instauré des « commissaires du peuple » pour ne pas utiliser le vocable « ministre ». De la même façon, la chemise sale que dénonçait Lénine, il semble que le SEP ait trouvé une machine à laver les taches de sang pour la nettoyer. Le terme « socialiste » avait été abandonné par V.I. Lénine en 1917 au profit du terme « communiste ». Par quelle étrange logique, le SEP est-il devenu « socialiste » après les crimes de Hébert, de Scheidemann, des alliés de Kérensky et de tous les criminels colonialistes de la planète : depuis les Guy "Pouvoir Spéciaux" Mollet de 1956 jusqu'au François « Génocidons les Rwandais » Mitterrand  de 1994?
 

Nous somme égalitaristes ! Et nous considérons les deux chemises sales - « socialiste » et « communiste » - comme impropres à l'usage pour bien des décennies....
Mais David North n'est pas que cela.
Il tente aussi d'apparaitre comme un théoricien.
Quand il n'est qu'un honnête compilateur de termes trotskystes.

En effet, la révolution permanente en 2010, depuis les USA et sa classe formoise complètement corrompue par l'impérialisme, elle n'est plus qu'une Bible agitée pour les grands messes estivales rassemblant de gentils et hypocrites pseudo-trotskystes soulageant une vie de consommateurs pathologiques par l'évocation de nostalgie passée et de rêveries messianiques dépourvues de toute consistance scientifique.
 

Quand il faudrait lancer aux USA le cri de « 1200 dollars pour tous les Terriens », celui de « 360 dollars par citoyen pour l'investissement », l'archaïque parti de la prétendue « égalité socialiste » nous propose son « égalité socialiste »..... qui respecte, naturellement, l'éternelle et magique « hiérarchie des salaires » - l'alpha et l'oméga de l'égoïste classe formoise.

En 2005, à l'été, les gentils formois du SEP étasunien se réunirent au « camp d'été du Parti de l'égalité socialiste (Etats-Unis) et du WSWS qui s'est déroulé du 14 au 20 août 2005,à Ann Arbor, au Michigan » . Ils écoutèrent – religieusement – le grand-prêtre de la religion révélée de la « révolution permanente » leur faire une conférence.
Le titre était prometteur :

« Camp d’été 2005 du SEP (US) et du WSWS

Première conférence : La Révolution russe et les problèmes historiques non résolus du XXe siècle Par David North »[Première partie], [Troisième partie], [Quatrième partie]

Le naïf pouvait s'imaginer entendre un exposé sur le néo-marxisme, - sans parler de la lutte des strates et du post-marxisme égalitariste.
Il pouvait s'attendre à une évocation des responsabilités respectives des trois principales classes exploiteuses qui rendirent barbares ce 20° siècle.
On pouvait espérer voir mis en lumière le rôle fondamentale de la classe formoise qui, dans son acharnement à récupérer le maximum de miettes coloniales, passa avec armes et bagages du côté de la classe bourgeoise dans toutes les circonstances où son rôle historique lui aurait commandé de travailler au renversement et à l'abolition du capitalisme.

Citation extraite de l'erreur économique historique de Marx
"Marx est un géant. Mais comme tout véritable génie, sa pensée philosophique permet de contredire le reste de ses analyses.

Le niveau plus élevé des concepts philosophiques leur donne une durée de vie plus grande.

En l'occurrence, les principes philosophiques, dont Friedrich Engels fit l'exposé complet permettent de contredire l'aspect figé des propos qu'il tient concernant le travail complexe, son développement et les conséquences sociologiques et politiques de ce développement.

C'est dans la note 19 du chapitre VII de la troisième section du livre I du capital que Marx laissa la petite graine qui allait détruire la totalité de l'édifice qu'il construisait.

Cette note bâclée montre à quel point la construction scientifique ne peut pas se permettre de laisser dans l'ombre le moindre fragment du jaune de l'œuf qui grossit : ce que Marx néglige en l'évacuant, de la plus parfaite mauvaise foi, c'est ce qui va permettre la dégradation de la deuxième internationale, le ralliement cocardier des partis socialistes à leurs bourgeoisies respectives en 14 18, le sabotage de la révolution de Février 17, de mars jusqu'à octobre, les grèves formoise de 1918, l'échec des processus révolutionnaires en Allemagne, de 1918 à 1923, le sabotage des spetz jusqu'en 1921, puis leur montée en puissance à partir de janvier 1922, la victoire de Staline en 1927, le sabotage de la montée révolutionnaire de 1927 en Chine, l'alliance bourgeoisie-formoisie aux USA sous l'égide de Roosevelt, l'incapacité de Trotsky, en 1938 de comprendre que l'URSS est dirigée par une classe sociale exploiteuse, la volonté de l'URSS de maintenir les États formois de l'Est sous dictature russe en empêchant la construction de la "démocratie prolétarienne", les sabotages des révolutions anticolonialistes des années 50 et 60 par les formoisies compradores, la coexistence pacifique à partir de Kroutchev, le sabotage de la montée révolutionnaire 1963-1979, la destruction de l'URSS et la contre-révolution capitaliste, la dégénérescence mondiale actuelle dans laquelle le capitalisme détruit la Terre tandis que la formoisie et la nouvelle classe innovoise refuse de prendre en charge leur destin historique.

C'est cette mauvaise foi de Marx qui l'empêche de voir la racine de tous ces phénomènes historiques : le fait que les producteurs du travail complexe vont vouloir s'accaparer ce qu'ils vont prétendre être le fruit de leur travail, le fruit de leur accumulation de capital formation.

On va d'abord examiner le corps du texte qui va introduire la fatale note 19. On est là dans le chapitre VII, consacré à l'étude de la "production de la valeur d'usage et production de la plus-value""
=== 
Malheureusement, la première partie de l'exposé n'est qu'une suite inutile de propos dénués d'intérêt.
On peut la résumer de la façon suivante : 1° les staliniens sont méchants; 2° Ils réécrivaient l'histoire. 3° L'histoire est importante.
Cette première partie se concluant par une citation – d'un intérêt tout à fait secondaire – de Rosa Luxembourg.

Citation comportant la proposition suivante :
"Pour le mouvement prolétarien, l'autocritique, une autocritique sans merci, cruelle, allant jusqu'au fond des choses, c'est l'air, la lumière sans lesquels il ne peut vivre."
Pour le malheur des spectateurs, de la science, cette assertion ne fut suivie d'aucun effet. La caractérisation erronée de l'État russe en tant que socialiste ne fut pas remise en cause, la nature de classe formoise de la bureaucratie stalinienne ne fut pas mise en lumière. Seule une citation pouvait susciter un intérêt :
« Pour les factions au sein de la bureaucratie et de la nomenklatura privilégiée qui ont favorisé le démantèlement de l'industrie nationalisée, la résurrection de la propriété privée et la restauration du capitalisme, la crise économique soviétique étaient la « preuve » que le socialisme avait échoué et que la Révolution d’octobre était une erreur historique catastrophique à partir de laquelle toutes les tragédies subséquentes qu'a vécu le pays ont inexorablement découlé. »
En effet, l'orateur aurait pu nous expliquer quels étaient donc ces « privilèges » et en quoi il n'auraient pas – en 1989, en 1938 – déterminé une appartenance de classe.....
Mais, ce n'était pas son propos.
En effet, il tenait surtout à nous faire savoir qu'il était allé parler à Moscou !!! 
"Ce que je vous dis aujourd'hui est plus ou moins ce que j'ai dit devant un auditoire d'étudiants et de professeurs en Union Soviétique réuni à l'Institut des archives historiques de l'Université de Moscou en novembre 1989. J'avais commencé ma conférence intitulée « L'avenir du socialisme » en faisant remarquer que « pour discuter de l'avenir, il est nécessaire d'étudier à fond le passé. Comment quelqu'un peut-il en effet discuter du socialisme aujourd'hui sans traiter des nombreuses controverses auxquelles le mouvement socialiste doit faire face ? Et, bien sûr, quand nous discutons de l'avenir du socialisme, nous discutons du sort de la Révolution d’octobre — un événement d'une portée mondiale et qui a eu un profond impact sur la classe ouvrière de tous les pays. Ce passé, particulièrement en Union Soviétique, est encore en grande partie enveloppé de mystère et de falsifications. » [1]
Il y eut un temps où un intérêt immense existait pour les questions historiques en URSS. Ma propre conférence, qui avait été organisée avec moins de 24 heures de préparation suite à une invitation impromptue du directeur de l'Institut des archives historiques, n'en a pas moins attiré un auditoire de plusieurs centaines de personnes. La publicité pour cette conférence a été presque entièrement limitée au bouche à oreille. La nouvelle a rapidement circulé selon laquelle un trotskyste américain allait prendre la parole à l'Institut, et un grand nombre de personnes s'est présenté."
Mais..... si c'était pour faire une conférence aussi vide de sens, ce n'était vraiment pas la peine d'émettre le carbone d'un voyage USA-Russie pour aller raconter ces vieilleries...
Mais, la seconde conférence pourrait être davantage pourvue de contenu ?
Son titre n'est pas encourageant :
 « La conscience historique versus le postmodernisme »
Que le lecteur se rassure, nous ne ferons – à une seule exception près – aucune citation de cette deuxième partie. En effet, David North se contente de tirer sur des ambulances.
Il passe en revue toute une série de courants idéologiques dont le rôle est de nier l'importance de l'histoire.
On pourrait imaginer qu'un tel courant ait de l'importance aux USA. Qu'il soit nécessaire de la combattre !

Seulement voilà, de ce combat certains en font un commerce, une activité politique ... de charlatans !
En effet, il en va de même pour les sciences humaines que pour la physique : on voit, en France, en Belgique, aux USA des bavards farfelus tirer sur les ambulances du post-modernisme, des bavards arrogants et stupides se parer du titre de « rationalistes », de « zététiciens » et même de « matérialistes » pour combattre les ennemis des moulins, des ennemis imaginaires qui ne sont que les résidus en putréfaction de la classe bourgeoise.
Mais; lorsqu'ils combattent un post-modernisme en sciences humaines, ils sont - eux - les propagandistes d'un "post-modernisme" en physique, les apologistes de la destruction de la physique classique ! Ils sont les larbins du capitalisme pour détruire toute trace de matérialisme dans la science !

En commençant par la physique !
Combattre les tenants de l'Intelligent Design tout en faisant la propagande de l'ennemi du déterminisme que fut l'hitléro-fasciste Werner Heisenberg est la dernière marotte de cette clique. Tous ces charlatans Jean Bricmont, ces Alan Sokal, ces Christian Magnan, ces ennemis de Newton, de Lénine, de Engels, ces ennemis du véritable matérialisme sont les "adversaires du post modernisme", du "charlatanisme" etc etc etc...

lundi 26 janvier 2009


Matérialisme : Jean Bricmont est un demi-materialiste, demi charlatan.


par Yanick Toutain
26/01/2009
16:50



Jean Bricmont est un demi matérialiste, demi charlatan.
Il est un demi matérialiste malpoli : il ne se donne même pas la peine, quand on lui écrit, de répondre par simple accusé de réception. Je n'eus jamais de réponse à mes six lettres d'octobre 2005.
Jean Bricmont invoque Lénine tout en fricotant avec l'adversaire.
Il invoquait Lénine mais insultait tous les matérialistes.
Nous sommes des naïfs attachés à une croyance naïve en un "atomisme naïf".
Il ose écrire cela - en juillet 2006 - sur le site de l'AFIS.
Car Jean Bricmont, lui, n'est pas un naïf.
Il est juste un cynique hypocrite cajolant l'ennemi.
"D’Espagnat a raison de souligner que le rejet des idées de Bell est sans doute motivé psychologiquement par un attachement à un atomisme naïf (si une forme d’action à distance existe, on ne peut plus décomposer le monde en éléments rigoureusement séparés les uns des autres), mais quelle portée philosophique cette observation psychologique peut-elle bien avoir ? Il y a belle lurette que des matérialistes un peu sophistiqués ont abandonné l’idée que la réalité doit être comprise en termes intuitivement clairs."
Mais les naïfs crachent sur Jean Bricmont et ses insultes.
Nos atomos sont ceux de Democritos, de Puthagoras, de Titus Lucretius, ceux des matérialistes de l'Antiquité.
Nos atomos sont les briques ultimes de la matière.
Ils sont "naïfs", pense l'imbécile Bricmont, tout en faisant des ronds de jambe à son "ami" réactionnaire d'Espagnat.
Nous avons un « attachement à un atomisme naïf ».
On peut se demander à quoi Bricmont est attaché ?
Effectivement, nous avons la certitude que la brique ultime de la matière est l'atomos. Nous avons la certitude qu'ils sont incassables.
C'est leur définition.
Nous sommes des « naïfs ».
Nos atomos - incassables - sont les briques des photons.
Les photons sont donc formés d'atomos.
Il y a donc un nombre entier d'atomos à l'intérieur d'un photon rouge.
Ce nombre est un nombre entier qui est probablement la moitié du nombre d'atomos qui composent un photon violet.
Il est probable que l'énergie d'un photon est proportionnelle au nombre d'atomos qui sont ses briques.
Il est probable que la longueur d'onde d'un photon soit inversement proportionnelle à ce nombre de briques.
Cette théorie de l'atomos= brique ultime est pour le grand génie Bricmont de l'« atomisme naïf».
Il est vrai que Newton, cet autre « naïf », considérait le photon comme cette brique de la matière.
Newton est pour le grand génie Bricmont un « atomiste naïf ».
Lui, Bricmont, est " sophistiqué". Un peu. Lui, Jean Bricmont, est un « matérialiste un peu sophistiqué ».
Nous, nous sommes pas de gros lourdeaux, à demi naïfs, à demi crétins.
Nous ne sommes pas, comme les professeurs de l'université catholique de Louvain, des gens «sophistiqués ».
Les gens sophistiqués, depuis belle lurette, « ont abandonné l’idée que la réalité doit être comprise en termes intuitivement clairs ».
Jean Bricmont, chef de file des gens sophistiqués, a renoncé à cette idée « naïve ».
Il est vrai que pour justifier des gros salaires, tous les charlatans de l'univers ont toujours eu cette particularité de renoncer aux explications faites «en termes intuitivement clairs ».


 Mais ils  sont les soi-disant "ennemis du post-modernisme" quand ils ne sont que les petits larbins formois de la bourgeoisie ! Ils sont – en science – et par rapport aux courants présentés comme « obscurantistes » ce qu'est le parti démocrate par rapport au parti républicain.
Le premier rend visite comme Clinton aux valeureux travailleurs. Jean Bricmont rend visite aux valeureux Palestiniens. 
Ils ont leurs "œuvres", leur base sociale à manipuler !
Mais les mêmes salades avec des sauces différentes serviront à duper le peuple.
Jean Bricmont, Sokal et toute cette clique relativiste ne servent qu'à faire avaler aux générations futures la potion antimatérialiste du charlatan Einstein, une mixture infâme faite pour moitié des charlataneries pseudo-philosophiques de Poincaré et pour l'autre moitié les foutaises du charlatan Mach.
Le tout enrobé dans un pseudo-empirisme pseudo-scientifique dans lequel le « savant » inventerait librement ….. ses stupidités de temps qui ralentit, de longueurs qui rétrécissent et autres trucages conceptuels dont l'unique fonction est de balancer dans les poubelles de l'histoire la science matérialiste de Isaac Newton... 
Mais de CE post-modernisme là – celui des prétendus ennemis du post modernisme que sont les deux clowns Sokal et Bricmont – David North n'en dira PAS UN SEUL MOT.

Par contre – petit trucage minable – au beau milieu de son combat contre des ambulances dépourvues de toute rationalité, il balance un coup de l'âne à Castoriadis. Procédé méprisable et déplorable !

« Ce lien trouve son expression politique dans les écrits du philosophe français Jean-François Lyotard et du philosophe américain Richard Rorty. Je commencerai avec le premier. Lyotard était directement impliqué dans la politique socialiste. En 1954, il s’est joint au groupe Socialisme ou barbarie, une organisation qui avait émergé de la scission avec le PCI (Parti communiste internationaliste), la section française de la Quatrième internationale. La base de cette scission était le rejet de la définition de Trotsky selon laquelle l’URSS était un État ouvrier dégénéré. Le groupe Socialisme ou barbarie, dont les principaux théoriciens étaient Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, avait développé le point de vue que la bureaucratie n’était pas une strate sociale parasitaire, mais une nouvelle classe exploitante.Lyotard est demeuré dans ce groupe jusque dans le milieu des années 1960, où il a complètement rompu avec le marxisme. »
Rien n'a été dit clairement. Aucun argument n'est venu s'ajouter à ceux – faux – de Léon Trotsky en 1938. Mais le mal est fait : Untel connait untel qui fréquente untel... Donc « Castoriadis a tort !!! »
Et.... David North a « prouvé » que aucune classe sociale exploiteuse ne dirigeait la Russie stalinienne !
Signalons au passage au traducteur que – en France – on utilise le terme « exploiteuse » concernant les classes s'appropriant la plus-value.
Quant à Castoriadis lui-même, il est un de ceux (peut-être celui) qui s'est la plus approché de la bascule conceptuelle consistant en la production du concept de « formoisie ».

Procédé minable, absence de défense de la science, absence de défense de Newton et de la philosophie de Lénine qui furent victimes de l'obscurantisme formois du 20° siècle.
Absence de dénonciation de la victoire des einsteinistes dans l'URSS de Staline...


Cette deuxième partie est vide de sens !
« Voici la troisième partie de la conférence intitulée « La Révolution russe et les problèmes historiques non résolus du XXe siècle » prononcée par le président du World Socialist Web Site, David North, à l'occasion du camp d'été du Parti de l'égalité socialiste (États-Unis) et du WSWS qui s'est déroulé du 14 au 20 août 2005, à Ann Arbor, au Michigan. » 
On ne sait toujours pas quels sont ces problèmes non résolus..... mais on va enchainer …. par...
« Les conséquences idéologiques de 1989 »
La classe formoise qui craint comme la peste que son égoïsme de mangeuse de miettes coloniales ne soit mise en lumière va sauter allègrement sur le 90% du siècle... et se mettre à geindre sur la CHUTE DE L'ÉTAT FORMOIS STALINIEN...
On apprend au passage que le Parti de l'Égalité Socialiste est AUSSI le Parti des Propriétaires Immobiliers Étasuniens.
« Cette forme de propriété, dont le rôle important date d’époque relativement récente chez les êtres humains, est, on peut affirmer sans trop s’avancer, plus ou moins inconnue dans le reste du monde animal ! De toute façon, pour ceux d’entre vous qui s’inquiètent de ce qu’il adviendra de vos I-pods, maisons, voitures et autres précieux items de propriété personnelle sous le socialisme, permettez-moi de vous assurer que la forme de propriété que le socialisme tente d’abolir est la propriété privée des moyens de production. 

Les pauvres Terriens qui se font voler leurs droits d'auteur ancestraux par les gangsters égoïstes de la formoisie étasunienne apprécieront : Quand le Grand Partage Mondial exigera la RESTITUTION des vols, on verra David North aux premières loges pour protéger les formois propriétaires et COMBATTRE LA SOCIALISATION COMPLÈTE DE TOUTE LA PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE !

On remarque – sur le plan des sciences humaines – qu'en 2005, David North n'a PAS encore remarqué que le capital formation EST un moyen de production. Et que l'innovation, le capital humain innovant est lui aussi un « moyen de production ».
On attendra 50 ans de plus pour que le président de la secte étasunienne se décide à comprendre ce que Staline lui-même avait compris « Le capital c'est l'homme », ce que les libéraux Schultz et Denison avaient compris à la fin des années 50.
 

Il rassure les électeurs formois du parti démocrate : nous ne vous prendrons rien !

Quand nous leur prendrons TOUT ce qui dépasse les 1200 dollars par mois et la TOTALITÉ de leur propriété immobilière....

Quand nous taxerons tous les RICHES BARBARES qui auront accumulé le VOL ANCESTRAL sur le pillage coloniale.

Mais David North ne CAPITULERA PAS : jusqu'au bout il restera aveugle sur ce qu'est la classe formoise

Il peut bien écrire 

« Pour les élites dirigeantes, la fin de l’Union soviétique est vue comme le début d’une restauration globale de l’ancien régime capitaliste, le rétablissement d’un ordre social dans lequel toutes contraintes sur les droits de propriété, l’exploitation du travail et l’accumulation de richesse personnelle sont abolies. Il ne s’agit nullement d’une coïncidence que durant pratiquement les 15 années qui ont suivi la dissolution de l’Union soviétique, il y eut une croissance stupéfiante de l’inégalité sociale et du niveau de concentration de richesse du pour cent le plus riche (et particulièrement des 0,1 pour cent supérieurs) de la population mondiale. L’assaut, à la grandeur de la planète, sur le marxisme et le socialisme est, essentiellement, la réflexion idéologique de ce processus social réactionnaire et historiquement rétrograde »  
 ... cela ne l'entrainera pas jusqu'à comprendre que l'URSS était l'État d'une classe exploiteuse, la formoisie.

De la même façon, il ne comprendra pas que cette défaite de la formoisie fut une défaite internationale d'une classe sociale.

Mais il tourne autour du concept......(les gras sont de YT)
"En tentant de faire respecter les demandes politiques et sociales de leur propre milieu, des sections significatives de la petite bourgeoisie comptèrent sur les ressources contrôlées par les puissantes bureaucraties syndicales. En tant que partie de ces bureaucraties ou en alliance avec elles, les radicaux mécontents de la classe moyenne pouvaient menacer du poing la classe dirigeante et en tirer des concessions. L’effondrement du régime soviétique, suivi presque immédiatement de la désintégration des organisations syndicales réformistes à travers le monde, priva les radicaux du patronage bureaucratique sur lequel ils comptaient. Soudainement, ces malheureux Willy Loman des politiques radicales étaient laissés à eux-mêmes."
David North nous parle de « petite-bourgeoisie », de « classe moyenne »...

Il tourne autour du pot (conceptuel) !

Il pourrait – il en a l'occasion ici – de clarifier quels sont les « LES PROBLÈMES HISTORIQUES NON RÉSOLUS DU XXe siècle »

Mais non …. il ne le fera pas …

Plutôt que de produire le concept de formoisie ( de le Reproduire) …. il va dériver dans les eaux idéologiques de la …. classe bourgeoise...

Quelle est donc cette « classe moyenne » ?

C'est une classe sociale..... le mot l'indique.

Est-elle ouvrière ? Est-elle capitaliste ?
David North ne nous le dit pas ?


Serait-elle d'une autre nature ?

Comme, dans la terminologie des sectes archéo-marxistes – comme on le rappelait plus haut – le seul capital qui ait atteint les zones idoines de leur cortex cérébral sont les « moyens de production ».... dont il n'est pas précisé qu'ils sont exclusivement « machines ».
En incluant la terre, les locaux, les outils etc etc..... les archéo-zélateurs de l'église archéo-trotskyste (cela ferait HURLER Léon) ….. ont fait le tour de la totalité de qu'ils sont capables d'appeler « capital »...


La formoisie qui détient le capital humain répétant ….. ils ne la voient pas …... L'innovoisie qui détient le capital humain innovant.... ils ne la voient pas …. 

Nous ne tenterons même pas de leur parler de « parentoisie », d' « égérioisie » et de ces classes exploiteuses secondaires dont les revenus sont liés à leur appropriation égoïste de ce qui ne leur appartient pas.

La « classe moyenne ».... dont nous parle David North... elle possède un capital. Pourquoi David North ne le dit-il pas ?

Elle possède un capital formation. Et obtient des miettes de la part des capitalistes.....

C'est pour cela que David North ne nous le dit pas. Il DÉNONCE la classe formoise en tant que « classe moyenne ». Parce qu'il ne peut pas faire autrement.
Mais David North craint l'égalitarisme.


Il craint d'être obligé de crier « SALAIRE UNIQUE MONDIAL ». Il craint d'être obligé d'affronter l'égoïsme de la classe formoise (dans toutes ses composantes)... et il va donc INVENTER un PSEUDO-CONCEPT ANTIMARXISTE.... un concept qui n'est relié à RIEN....

A coup de pseudo-marxisme, il va attaquer …. la petite-bourgeoisie …..
« Ceci est écrit à une époque où l’exploitation de la classe ouvrière se réalise à l’échelle mondiale à un niveau que ni Marx ni Engels n’auraient pu imaginer. Le processus d’extraction de valeur ajoutée à la force de travail humaine a été largement intensifié par la révolution dans la technologie de l’information et de la communication. Malgré qu’il ne constitue pas une catégorie centrale dans l’ontologie du radicalisme petit-bourgeois, le travail continue à occuper un rôle décisif dans le mode de production capitaliste. L’impitoyable et de plus en plus brutale course à la réduction des salaires, aux coupures et à l’élimination des avantages sociaux, et à la rationalisation de la production se réalise avec une férocité sans précédent dans l’histoire. » 
Nous parle-t-il des petits épiciers, des petits paysans ?

Mais non ….. il s'en prend à la FORMOISIE.....

Mais ne nous le dit pas.

David North craint l'EGALITARISME. 

Il geint sur les «  avantages sociaux» perdus par l'égoiste formoisie étasunienne. 

Les attaques de David North brassent du vent. Au lieu de s'en prendre aux forces qui refusent « 1200 dollars par mois » pour tous les Etasuniens … il s'en prend à ses moulins 

« Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut rien voir. » S’il n’existe aucune véritable force sociale capable de mener une lutte révolutionnaire contre le capitalisme, comment pourrait-on même conceptualiser une alternative à l’ordre existant ? Ce dilemme est à la base d’une autre forme de pessimisme politique contemporain : le néo-utopisme. Tentant de faire revivre les périodes prémarxiennes et utopistes de la pensée socialiste, les néo-utopistes regrettent et dénoncent les efforts de Marx et Engels d’avoir positionné le socialisme sur une base scientifique.

Pour les néo-utopistes, le marxisme classique incorpora trop de cette préoccupation du 19e siècle pour la découverte des forces objectives. Cette perspective est à la base de la préoccupation du mouvement socialiste pour la classe ouvrière et son éducation politique. Les marxistes, affirment les néo-utopistes, ont placé une confiance exagérée et sans garantie dans la force objective des contradictions du capitalisme, sans parler du potentiel révolutionnaire de la classe ouvrière. De plus, ils ont échoué à se rendre compte du pouvoir et de la force persuasive de l’irrationnel. » 

Pour protéger le niveau de vie de la classe formoise, David North va tenter de nous mythifier avec une UNITE prétendue de la classe formoise.... 

« Ce qui ne peut être retrouvé dans aucune des jérémiades démoralisées au sujet de l’échec du marxisme, du socialisme et, bien sûr, de la classe ouvrière est une quelconque analyse historique concrète de l’histoire du 20e siècle, une quelconque tentative de découvrir, en se basant sur l’étude précise des événements, des partis et des programmes, les causes des victoires et des défaites du mouvement révolutionnaire au 20e siècle. Dans son édition de l’année 2000, qui était consacrée au thème de l’utopisme, le Socialist Register nous informait qu’il était nécessaire d’ajouter « une nouvelle couche conceptuelle au marxisme, une dimension précédemment manquante ou non développée. » [27] Ceci est la dernière chose dont nous ayons besoin. Ce qui est nécessaire, plutôt, est l’usage de la méthode matérialiste dialectique et historique dans l’étude et l’analyse du 20e siècle. »
Il ne faut pas « ajouter une nouvelle couche conceptuelle au marxisme » ose prétendre le défenseur des propriétaires immobilier de la classe formoise étasunienne !

Comme le font les staliniens du PCF il va nous baratiner sur ce qui serait nécessaire (pour éviter de voir la formoisie en tant que classe) sur ce « qui est nécessaire, plutôt, est l’usage de la méthode matérialiste dialectique et historique dans l’étude et l’analyse du 20e siècle » 

Quelle serait donc cette méthode magique qui nous dispenserait de la production de nouveaux concepts...

Il faudra attendre la quatrième partie pour le savoir …..

David North verra-t-il, enfin, la classe formoise ?

C'est peu probable quand on lit le début de son quatrième texte
« Le marxisme a-t-il échoué ?
Le Comité international de la Quatrième Internationale n’a jamais cherché à nier que la dissolution de l’Union soviétique ait marqué une importante défaite pour la classe ouvrière. »
Quelle Abomination ! Quand n'importe quel marxiste s'est réjoui de la défaite des gangsters staliniens qui dirgieant l'URSS.... on voit ici les pleurs de David North !

Une défaite ? Quelle défaite ?

Les saboteurs de la révolution en Chine, en Grèce, en Yougoslavie, en Pologue, en Tchecoslovaquie, en Hongrie, en France, en Italie etc etc.... les protecteurs de la classe capitaliste, les saboteurs des Soviets.... tombent et …. il y aurait une « défaite » ?

Chasser le formois …. il revient au galop !

Quand on feint d'ignorer les arguments, quand on se contente de cracher sur Castoriadis on peut écrire
 
"Toute l’histoire de la Quatrième Internationale et du Comité international témoigne de la perspicacité politique de l’analyse du stalinisme développée sur la base de la méthode marxiste. Personne ne nous a démontré comment, ni de quelle façon, le marxisme a été réfuté par les trahisons et les crimes de la bureaucratie stalinienne. "
 Quand on lit pareil délire apologétique, on peut se demander si David North habite le même pays que Google

« Mis à part la mauvaise gestion et les crimes du régime bureaucratique, la Révolution d’octobre a libéré des tendances extraordinairement créatrices et profondément progressives dans la vie économique et sociale du peuple soviétique. » 
 Quelles sont donc les extraordinaires réalisations des staliniens qui imprimeraient notre technologie actuelle ?
La formoisie est une classe répétante dont le niveau de productivité historique est dérisoire ou négatif.


Les répétants non corrompus étaient persécutés en URSS !

Mais le concept de strate sera étranger aux compétences de David North... Il ne voit déjà pas la formoisie 83 ans après sa prise du pouvoir !!!
 
Si l’histoire n’est qu’une « histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien, » quelle est l’utilité de son étude ? La prémisse des conférences de cette semaine est que la solution aux problèmes du monde dans lequel nous vivons, des problèmes qui menacent l’humanité d’une catastrophe, n’exige pas seulement une connaissance factuelle exhaustive de l’histoire du vingtième siècle, mais aussi une assimilation profonde des leçons des nombreux événements tragiques vécus par la classe ouvrière au cours des cent dernières années. 

Si l'histoire se déroule sans que des David North ne soient capables d'en apprendre aucune leçon, d'en construire aucun concept … on ne s'étonnera pas que la formoisie – sa classe sociale – puisse subir défaite sur défaite ! 

Il a assez de lucidité pour écrire :
"Rejetant cette définition, je pense que cette époque serait beaucoup mieux caractérisée par le « siècle inachevé ». Certainement, du point de vue de la chronologie historique, le vingtième siècle a complété sa course. Il est terminé. Mais du point de vue des grands problèmes fondamentaux à la base des énormes bouleversements et luttes sociales de la période entre 1901 et 2000, très peu de choses ont été résolues. "
...mais pas assez de lucidité pour cesser de se positionner en tant que donneur de leçons.

Après avoir annoncé sa conférence avec un titre pompeux et présomptueux, il ose conclure en nous annonçant qu'il … ne nous a rien appris ….. et qu'il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait bien nous apprendre.
"Le vingtième siècle a laissé au vingt et unième une importante facture historique impayée. Toutes les horreurs qui ont confronté la classe ouvrière durant le dernier siècle, la guerre, le fascisme et même la possibilité de l’extinction de toute civilisation humaine, sont encore avec nous aujourd’hui. Nous ne parlons pas, comme le feraient les existentialistes, des dangers et dilemmes qui sont immanents à la nature même de la condition humaine. Non, nous avons affaire aux contradictions fondamentales du mode de production capitaliste, que les plus grands marxistes révolutionnaires du vingtième siècle, Lénine, Luxembourg et Trotsky, ont saisies à un stade beaucoup plus précoce de leur développement. Ce qui n’a pu être résolu dans le siècle passé doit l’être dans celui-ci. Autrement, il existe un grave et réel danger que ce siècle soit le dernier de l’humanité. 

Voilà pourquoi l’étude de l’histoire du vingtième siècle et l’assimilation de ses leçons est une question de vie ou de mort."
On ne le lui fait pas dire...

La messe de l'été 2005 étant finie, les formois étasuniens retournèrent dans leurs petites maisons, vivre leur petite vie de propriétaires immobiliers...

Il faudra aller chercher ailleurs qui criera « 1200 dollars à consommer pour tous les Terriens » notre cri égalitariste « 360 euros pour investir pour tous les Terriens », notre cri libéral !

Il faudra chercher ailleurs des intellectuels pour travailler sur les concepts de la lutte des strates, sur les concepts néo-marxistes et post marxistes....

Les prêtres des sectes archéo-pseudo-trotskystes feront comme les pieux prêtres de l'église napoléonienne : les feuilles du tilleul du tombeau de Napoléon Bonaparte seront remplacées par les citations incomprises de la Révolution Trahie....
 

Ils auront d'autres camps d'été : il faut bien quitter un peu son petit pavillon monotone !

La bourgeoisie avait eu son véritable défenseur. La formoisie s'est approprié Trotsky. Nous démasquerons sans faiblir cette classe sociale et ses prétentions.

mardi 23 novembre 2010

LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME



LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME
par Yanick Toutain
23/11/2010
Introduction


Je ne vais pas répondre, naturellement, à ce que « je pense » de Trotsky. Ni donner « mon opinion de Trotsky ». En tant que marxiste, je vais tenter de définir Trotsky lui-même. Lui, Léon Trotsky et son héritage.
Ma pensée est censée être la réalité. Mes connexions neuroniques et la structure des molécules d'encre qui en résultent (celle des électrons permettant l'affichage de cette page) étant censées être le REFLET de la réalité elle-même. Le débat contradictoire, la comparaison des faits et des grilles, les confrontations quant la pertinence des faits et la cohérence des analyses devant nous approcher, peu à peu, de la réalité elle-même.
LE COMBAT ET LES ŒUVRES.
Au-delà de l'homme, un homme qui fut l'une des principales réalisations de ce que l'humanité produisit, au-delà de sa trajectoire d'apprenti révolutionnaire, de président du soviet de Pétrograd en 1905, de dirigeant de la Révolution russe de 1917, de dirigeant de l'Armée Rouge qui permit de résister à l'invasion proto-fasciste de la bourgeoisie mondiale, au-delà du résistant qui de 1923 à sa mort tenta de préserver les conquêtes et l'héritage du marxisme en construisant ce qui s'appellera 4° Internationale à partir de 1938, il y a le chercheur scientifique.
C'est ce qui restera de plus solide.
Au delà de l'œuvre politique concrète, la somme de ses ouvrages de production conceptuelle et de narration historique est ce qui restera comme héritage pour plusieurs décennies comme un coffre à outils encore précieux, encore actuel, encore nécessaire.
On remarquera que la somme de l'œuvre de l'action politique et de l'activité scientifique attestent que le niveau de la PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE de Léon Trotsky fut à un niveau exceptionnel :
Il est de ceux qui firent gagner plusieurs décennies et peut-être des siècles pour la réalisation de l'objectif d'une HUMANITÉ FORMÉE D'INNOVANTS (chercheurs, inventeurs et créateurs)

Cette remarque nous donne l'occasion de préciser une chose : c'est d'un point de vue POST-MARXISTE que l'héritage de Léon Trotsky apparaît le plus visible, dans ses reliefs.
C'est, en effet, en comprenant le fait que la LUTTE DES CLASSES n'était qu'une description PLATE, à deux dimensions, c'est en COMPRENANT le fait que la troisième dimension était la LUTTE DES STRATES, que son apport apparaît le plus nettement.

Précisons.
Marx, quand il fit la supposition (une supposition scientifique provisoire) que la LUTTE DES CLASSES était le moteur de l'histoire, nous avait laissé une lacune, un point aveugle.
Le Moyen-Age pouvait regarder les Seigneurs Féodaux s'affronter aux Paysans pour la répartition du surproduit social, il fallut bien que des DÉCOUVERTES aient lieu pour augmenter le RENDEMENT AGRICOLE, pour augmenter la productivité dans les campagnes.
Sans cette productivité supérieure, il était IMPOSSIBLE de quitter les terres. Il était donc IMPOSSIBLE de construire les villes.
Les bourgeois et l'artisanat, les Villes Franches et les alliances de classes entre Martin Luther et les bourgeois - que nous racontait Friedrich Engels -, l'appel au massacre des paysans égalitaristes conduits par Thomas Munzer – appel lancé par le même Luther, la lutte de classe entre la bourgeoisie nouvelle et le Vatican idéologue des Seigneurs Féodaux, tout cela n'était possible que par UN RENDEMENT AGRICOLE SUPÉRIEUR.

Sans ce progrès technologique, le Haut Moyen Age, le temps des Mérovingiens aurait perduré jusqu'à la fin des temps.
Et ce rendement supérieur fut conditionné par l'INVENTIVITÉ des MEMBRES DE LA STRATE DES INNOVANTS.
Ce sont, en effet, les TRAVAILLEURS NON RÉPÉTANTS qui, au Moyen Age - comme dans toutes les périodes de l'histoire -, produisirent les DÉCOUVERTES, les INVENTIONS, les CRÉATIONS ARTISTIQUES qui furent le socle, l'outil et l'huile du progrès.
LE SOCLE DU PROGRÈS : LES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES
Il fallut, bel et bien, que des Puthagoras, des Isaac Newton, des Titus Lucretius, des Léonard de Vinci, des Hubble, des Boltzmann produisirent (découvrirent) des concepts, des LOIS CONCEPTUELLES qui nous servirent de SOCLE pour que le progrès puisse avoir lieu.
Certes, seuls des sots iraient prétendre que la lutte de classe n'interféra pas dans le processus. Certes, il est évident que la lutte des classes ESCLAVAGISTE des barbares de la Grèce du 4° siècle Av JC, une lutte contraignant au TRAVAIL SERVILE des hommes et des femmes menacés de morts, une lutte les contraignant à la mort lente des mines du Laurion fut la cause principale de ce que ces DÉCOUVERTES tombèrent dans l'oubli et ne produisirent pas les effets technologiques potentiels.
En effet, un INVENTEUR comme ARCHIMÈDE (inventeur et découvreur, membre de deux couches différentes de la strate des innovants) voyait, sans cesse, la validité de ses inventions être CONCURRENCE par le travail quasi-gratuit des esclaves.
A quoi bon, dans la Grèce ou dans la Rome Antique, augmenter la productivité agricole s'il suffisait d'une RAZZIA pour asservir en Sicile quelques centaines de milliers de travailleurs gratuits.
A quoi bon augmenter la productivité agricole quand la conquête de la Gaule rapportait 1 million de travailleurs prêts à mourir dans les ergastules pour la production du blé d'annone des prolétaires fainéants de Rome.

C'est donc, bel et bien, la lutte des classe qui était le principal moteur PARASITANT le fonctionnement de la LUTTE DES STRATES.
Mais, celle-ci prenait sa revanche régulièrement.
Pendant 3 millions d'années, ce furent les INNOVANTS qui s'infiltrèrent, qui infiltrèrent leur savoir, leur intelligence. Au milieu des quolibets des TRAVAILLEURS RÉPÉTANTS. Sous les menaces mêmes des travailleurs répétants qui ne supportaient pas les machines de Lyon.

On voit ici que la classe présentée comme progressiste – les canuts de Lyon – est parfois la STRATE RÉACTIONNAIRE. Celle qui refuse le progrès.
On voit, donc, ici, le fait que la BOURGEOISIE progressiste de Marx n'était qu'une vue de l'esprit.

On voit que cette vision de l'Histoire était un regard décalé sur la réalité.
Étaient-ils progressistes les bourgeois financiers qui, en France, investissaient dans la Ferme Générale du 18° siècle, ceux qui payèrent les soldats rouges assassins des Camisards. Résistants qui ne voulaient pas payer le sel aux racketteurs ? (Résistants du 18° siècle qui précédaient les jeunes qui refusent le racket de la nouvelle Ferme Générale qu'est la SACEM.)
Étaient-ils progressistes ces bourgeois armateurs de Nantes ou de Bordeaux qui parvinrent, de 1789 à 1794 à empêcher que soit enfin votée la loi abolissant l'esclavage ?

Étaient-ils progressistes ces bourgeois d'Angleterre qui financèrent la mise en œuvre de la Jenny, la mise en œuvre des nouvelles technologies industrielles par l'asservissement quasi esclavagistes des peuples colonisés ? Ces bourgeois qui applaudissaient les bourreaux étasuniens des États du Sud ?
Non, bien évidemment non.
C'est le CONCEPT de LUTTE DES STRATES qui éclaire l'absurdité de cela.
Il existait, dans la classe bourgeoise TROIS strates.
Comme dans toutes les classes.

C'est la STRATE INNOVANTE de la CLASSE BOURGEOISE qui correspond au modèle de Marx (au modèle marxiste) de la fameuse « bourgeoisie progressiste »
Et ce sont les strates répétantes et parasites qui, depuis 3 millions d'années freinent le progrès.
Les travailleurs innovants travaillent, en reproduisant constamment la société dans le même état que précédemment. Et les parasites pillent les deux autres strates.
L'HÉRITAGE DE TROTSKY : LE JAUNE DANS L'OEUF
Ces thèses peuvent, pour un néophyte apparaître totalement disjointes et même contradictoires à ce qu'un zélateur d'une des sectes pseudo-trotskystes pourrait prétendre être la Bible révélée...
Mais, de la même façon que le poulet se trouvait déjà dans l'oeuf, le néo-marxisme et le post-marxisme se trouvaient déjà dans le marxisme, à l'intérieur des thèses de Léon Trotsky.
Lorsqu'avec Parvus-Helphand il produit le conception de révolution permanente, c'est du jaune qu'il fabrique. Un jaune qui sera – à l'état adulte – dialectiquement contradictoire à l'oeuf « trotskyste ».
En effet, la Révolution Permanente contient la Loi du Développement Inégal et Combiné (LDIC). Une loi qui, elle-même contient la loi de la Transformation Quantité Qualité.
Lorsque Trotsky, dans les premiers chapitre de son « Histoire de la Révolution Russe » nous donne la composition des entreprise s russes et qu'il la compare à celle des USA, il attire notre attention sur ce « jaune ».

C'est le fait que la circulation des novations ne se fait pas en fonction d'étapes successives et figées qui produisit cela. Il y a une quinzaine d'année j'expliquais cette thèse de la loi du développement inégal et combiné en prenant l'Afrique en exemple. Le téléphone sans fil – expliquais-je – se développera plus rapidement que la poste de poteaux archaïques ou de lignes enfouies.
On trouve dans le texte de Parvus-Alexandre Helphand, ce texte qui servait d'introduction pour la brochure « Avant le 9 janvier » de Trotsky un florilège de remarques dialectiques montrant la puissance à l'oeuvre de la loi de transformation quantité qualité.
Car si le concept de Révolution Permanente – celle loi socio-historique qui permit de prévoir la transcroissance de l' « étape bourgeoise » et qui permet de prévoir les transcroissances enchevetrées des « étape formoise » et « étape innovoise » - a pour socle la « loi du développement inégal et combiné », celle-ci a, elle aussi un socle. Et ce socle, c'est principalement la loi de la transformation quantité qualité.
Dans l'accélération d'un processus, on voit apparaître maints exemples de nouvelles qualités dont l'origine est l'accroissement très rapide de nouvelles qualité.

Parvus écrivait
« Le Dimanche Sanglant du 9/22 janvier ouvre une ère nouvelle dans le destin historique de la Russie. Elle est entrée dans la période révolutionnaire de son développement. On assiste à la destruction de l'ordre ancien, et, rapidement de nouvelles formations politiques se mettent en place. » (Préface à "Avant le 9 janvier" de L. Trotsky Les citations proviennent de l'excellent site marxists.org qui regroupe tous les classiques du marxisme)
Les structures politiques, les formes de regroupements des êtres humains jouant le rôle de « bureaucratie politique » des classes et couches sociales étaient bousculée par le Dimanche Sanglant.
« La révolution imprime son sceau sur tous les courants d'opinion politiques et sécrète ainsi le ferment unifiant l'opposition. Les différences de partis se dissimulent momentanément derrière les tâches révolutionnaires communes. En même temps, la révolution pousse en avant l'idéologie du libéralisme jusqu'à ses dernières extrémités politiques. Les partis libéraux semblent par eux-mêmes plus radicaux qu'ils ne le sont en fait; ils promettent plus et s'assignent même des tâches plus importantes qu'ils ne peuvent accomplir vus les appuis sociaux dont ils bénéficient. La révolution déplace tous les partis d'opposition vers la gauche, les rapproche les uns des autres et l'idée révolutionnaire les unit. »
Parvus relève le fait que, si la possibilité de renverser le vieil Etat tsariste joue un rôle de rapprochement entre les différentes classes opprimées ou exploitées par les Féodaux, en les poussant toutes vers la gauche, pour autant, les lignes de fractures apparaissent déjà :
« La révolution rend le changement politique plus clair mais brouille les partis politiques. Cette loi historique n'a pas manqué d'apparaître également à l'époque révolutionnaire actuelle en Russie où quelques particularités du développement politique du pays la favorisent d'ailleurs.
En Russie, la claire répartition des forces politiques n'a pas eu lieu et ne pouvait avoir lieu. C'est justement une des tâches historiques du parlementarisme que de mener à terme cette classification des forces politiques de la société et de les opposer les unes aux autres selon leurs intérêts économiques particuliers. Sous la formule politique du gouvernement populaire, le parlementarisme attire toutes les couches de la société à la lutte pour le pouvoir politique. Dans cette lutte, légalisée et régulée, les rapports politiques mutuels des classes se définissent en même temps que se comptabilise leur force. En Russie, jusqu'à présent, les orientations politiques (à l'exception de la lutte de classe du prolétariat et de la social-démocratie dont nous parlerons plus tard) se sont développées dans les régions éthérées de l'idéologie et commencent juste à chercher un lien avec le peuple ou la "société" dans le sens étroit de ce mot, c'est à dire avec la bourgeoisie. Emportées ici ou là par le souffle de la politique, ces masses brumeuses, informes, volatiles éclatent en morceaux ou se condensent à nouveau tout aussi facilement. »
Dans le paragraphe suivant, il insiste sur les fractures que ces « masses brumeuses » font apparaitre parmi les classes exploiteuses.
« Leur politique du moment peut se trouver dans la contradiction la plus aiguë avec leur développement politique (lequel se définit par la couche sociale sur laquelle ils s'appuient essentiellement). Ainsi, par exemple, le zemstvo russe, principal appui du libéralisme en Russie en ce moment, annonce pour la Russie parlementaire un parti agraire avec des tendances conservatrices affirmées. L'absolutisme ne donnant pas de solution à la lutte des agrariens contre le capital industriel, il a fait des uns et des autres ses ennemis. »
Plus loin, après avoir décrit les diverses classes et couches sociales à l'oeuvre dans le processus révolutionnaire en court, il revenait sur ces fractures déjà visibles
« Dans de telles conditions, la révolution russe accomplit son travail de rapprochement et d'union de courants opposés. La force de la révolution avant le changement de régime repose dans cette union d'éléments de nature différente. Avec le renversement du gouvernement contre lequel était dirigée la lutte générale, la divergence et l'opposition d'intérêts des courants politiques maintenus ensemble par la révolution apparaissent au grand jour; l'armée de la révolution se désorganise et se sépare en divisions adversaires les unes des autres. Tel fut jusqu'à présent le destin historique de toutes les révolutions dans les sociétés de classe; et il ne peut y avoir d'autres révolutions politiques. »
C'est par une extrapolation des thèses de Marx concernant la Révolution de 1848 en France – concernant les Journées de Juin que Parvus prévoit l'avenir russe
« Nous savons que cette lutte interne était déjà si forte pendant la révolution de 1848 qu'elle avait totalement paralysé la force politique de la révolution et avait rendu possible la réaction et la contre-révolution qui se sont terminées en France avec le massacre des ouvriers par la bourgeoisie, alors que ladite bourgeoisie venait de mener la lutte révolutionnaire au côté de ces mêmes ouvriers. »
C'est le « jaune » contre-révolutionnaire de la bourgeoisie française de Juin 1848 qui lui fait deviner la même croissance du « jaune » contre-révolutionnaire futur de Miloukov et du parti Cadet. Mais Parvus (comme Trotsky) va plus loin. Il prévoit que – contrairement aux évènements de l'année 1848, le processus ne s'interrompra pas à cette étape, par cette défaite des ouvriers face à la trahison de la classe bourgeoise.
« En Russie, après le renversement de l'autocratie, la bourgeoisie capitaliste ne se séparera pas moins vite du prolétariat qu'en 48 en Europe Occidentale, mais le processus de bouleversement révolutionnaire se prolongera. C'est dû à la complexité des tâches politiques que la révolution doit résoudre, car il s'agit non seulement d'un changement de régime politique mais avant tout de la création d'une organisation étatique embrassant toute la vie compliquée d'un pays industriel contemporain, afin de remplacer le système fiscal et policier vers lequel l'autocratie a uniquement tendu. Outre cela, c'est déterminé par la confusion des rapports agraires en Russie, par l'élaboration incomplète et l'absence de liens sociaux des courants politiques non-prolétariens du pays. »
Il prévoit donc, en conséquence, la nécessité de PRENDRE LA DIRECTION du processus de révolutions successives
« Dans ces conditions objectives de développement de la révolution en Russie, quelles sont les tâches du parti social-démocrate ? La social-démocratie ne doit pas avoir seulement en vue le renversement de l'autocratie, point de départ de la révolution, mais tout son développement ultérieur.
Elle ne peut faire coïncider sa tactique à un seul moment politique, elle doit se préparer à un développement révolutionnaire prolongé.
Elle doit préparer la force politique capable non seulement de renverser l'autocratie mais également de prendre la tête du développement révolutionnaire. »
Il fixe donc une liste de tâches à accomplir. Il est remarquable de considérer que la partie néo-marxiste de notre programme (qui découle de la parti néo-marxiste de notre analyse) nous indique – pour 2010 – une liste de tâches quasiment similaires.
A la condition de ne pas rester figés sur la vision a-historique d'un pseudo-prolétariat resté identique à lui-même. Il faut comprendre le terme de Parvus en tant que « classe ou strate spoliée »

« Cette force, dans les mains de la social-démocratie, ne peut être que le prolétariat, organisé comme une classe spéciale.
Conduisant le prolétariat au centre et à la tête du mouvement révolutionnaire de tout le peuple et de toute la société, la social-démocratie doit le préparer en même temps à la guerre civile qui suivra le renversement de l'autocratie, à la défection des libéralismes agraire et bourgeois, à la trahison des radicaux et démocrates politiques.
La classe ouvrière doit encore savoir que la révolution et la chute de l'autocratie ne se recouvrent nullement et que, pour mener à bien le bouleversement révolutionnaire, il faut au début se battre contre l'autocratie et ensuite, contre la bourgeoisie.
Plus important encore que la conscience qu'a le prolétariat de sa spécificité politique, il y a l'autonomie de son organisation, sa séparation réelle d'avec toutes les autres tendances politiques. On nous parle de la nécessité de concentrer en une seule toutes les forces révolutionnaires du pays, mais il nous importe plus de faire en sorte que l'énergie révolutionnaire du prolétariat ne soit pas morcelée.
En conséquence, l'isolement organisationnel et politique du prolétariat est indispensable non seulement dans l'intérêt de la lutte de classe (qui ne s'arrête jamais, ni avant, ni pendant, ni après la révolution), mais aussi dans l'intérêt du bouleversement révolutionnaire lui-même. Malgré tout, cela ne doit pas signifier que le prolétariat doive être étranger à la politique, et doive ignorer la lutte politique des autres partis.
Il est nécessaire de prendre la situation politique dans toute sa complexité et non de la simplifier pour faciliter la décision des questions tactiques. Il est facile de dire : "avec les libéraux" ou "contre les libéraux" ! C'est très simple, mais en même temps très unilatéral et, pour cette raison, c'est une solution trompeuse à la question. Il faut se servir de tous les courants révolutionnaires et oppositionnels, mais il faut en même temps préserver sa capacité d'action politique autonome. Pour faire simple, en cas de lutte commune avec des alliés d'occasion, on peut suivre les points suivants :

1) Ne pas mélanger les organisations. Marcher séparément, mais frapper ensemble.
2) Ne pas renoncer à ses propres revendications politiques.
3) Ne pas cacher les divergences d'intérêt.
4) Suivre son allié comme on file un ennemi.
5) Se soucier plus d'utiliser la situation créée par la lutte que de préserver un allié.



Ceux qui auraient suivi quelles furent les tactiques politiques suivies, les mots d'ordre proposés ainsi que les analyses justifiant l'ensemble qui furent déposées – en particulier – sur le blog Révolisation Actu, on pu voir la mise en oeuvre fidèle de ces sages conseils donnés par Parvus (et par Trotsky si tant est qu'on peut deviner que ce firent de longues discussions qui les amenèrent à ce combat commun.)
Face à la bureaucratie de proto-formoisie étudiante (UNEF, SUD etc...) qui suivait son maitre de la bureaucratie de la classe formoise (CGT, CFDT, SUD, PCF, NPA etc etc ….) il fallut se battre en faveur de la représentation démocratique du mouvement. Ces défenseurs des privilèges formois face aux attaques de la bourgeoisie étaient hostiles à la délégation générale révocable.
De la même façon que la bourgeoisie russe de 1905 craignait les Soviets et les délégués révocables, de la mêmes façon suppôts du PCF et du NPA sabotèrent à qui mieux mieux toute possibilité de « délégués par 25 ».
Ils allèrent jusqu'à Tours pour s'assurer de la destruction future d'une coordination nationale de délégués révocables. La réunion prévue pour le 27 novembre – une réunion qui aurait pu rassembler des délégués-députés ayant chacun comme base plus de quinze mille délégateurs de base (chaque délégué député représentant 15625 délégateurs, des délégués députés révocables par 25 délégués de conseils eux-mêmes révocables par 25 délégués de base.)

Mais la formoisie de 2010, comme la bourgeoisie de 1905 ne veut que le butin. Cette classe exploiteuse rêve. Comme la bourgeoisie russe de 1905 rêvait de se débarrasser de la classe féodale, elle, elle rêve de se débarrasser de la classe capitalistes.
Mais ce sera la révolution qui devra se débarrasser des représentants politiques de la classe formoise. Parvus et Trotskys l'avaient prévu. Les militants besancenotistes du NPA et les nostalgiques du piolet de l'assassin membres du PCF devront être largués comme « le ballast politique de la révolution ».
« Et donc, avant tout, organiser les cadres révolutionnaires du prolétariat. Utiliser cette force pour larguer le ballast politique de la révolution. J'entends par là l'influence de ces couches sociales et partis politiques qui, allant avec le prolétariat jusqu'au renversement de l'autocratie, réfréneront, affaibliront et déformeront le bouleversement politique par leur manque de constance et de décision, après le renversement de leur ennemi principal. Pousser en avant toutes les tendances de la démocratie politique et du radicalisme.
Faire avancer les démocrates signifie les critiquer. Seulement, il y a des esprits bizarres qui pensent qu'il faudrait les attirer par des paroles caressantes, comme un petit chien de compagnie avec du sucre. Les démocrates sont toujours prêts à s'arrêter à mi-chemin; si nous commençons à les féliciter pour ce bout de chemin qu'ils ont fait, alors ils s'arrêteront.
La critique des mots est insuffisante, il faut une pression politique. Et cela nous ramène une fois encore au parti révolutionnaire du prolétariat. »
Parvus et Trotsky, en 2010, ne parleraient pas aux militants NPA susceptibles de rester (ou de devenir) d'honnêtes révolutionnaires avec des « paroles caressantes ».....
C'est ce que nous faisons.

Lorsque certains vont même jusqu'à se rapprocher des eaux troubles des agents infiltrés de l'islamo-fascisme, nous n'avons aucune hésitation à leur indiquer le caractère anti-sémite de leur obsession politique pour une Palestine dans laquelle la sioniste Israel fait 2000 fois moins de victimes que leur propre pays - la France – n'en fait en Afrique. 3 ou 4 morts à Gaza sont, pour ceux prétendus trotskystes, plus importants que les 8700 bébés d'Afrique morts quotidiennement.
La dérive anti-sémite de nos « alliés » dans le combat anti-capitaliste allant même jusqu'à d'abjectes listes de « produits israeliens » …. des produits que les jeunes des quartiers pauvres vont ensuite appeler des « produits feuj » en jetant par dessus bord le prétendu distingo des jésuites du NPA entre des « tomates sionistes » et des « tomates juives ».
Nous fouetterons – et nous fouettons – ces formois radicaux avec les verges de la science néo-marxiste, de la science post-marxiste et même de la science marxiste tout court.
Nous les démasquerons comme les membres en germe de la nouvelle internationale formoise, défenseuse des privilèges de la classe du capital humain. Une Internationale en germe où le Hamas et le FPLP cotoyent le NPA – à droite - et la LTF – à gauche. Une internationale de défense des privilèges salariaux des prétendus détenteurs de la productivité du savoir.



C'est cela l'héritage trotskyste : le fait de DEMASQUER PREVENTIVEMENT les nouvelles classes exploiteuses. Nous sommes des néo-trotskystes parce que nous connaissons à l'avance la nature TRAITE de la FORMOISIE. Nous connaissons à l'avance les caractéristiques de cette classe sociale d'exploiteurs, de mangeurs de miettes coloniales, de spoliateurs qui VOLENT les Africains en réclamant de sa propre bourgoisie « Toujours plus ! »



La révolution en court est – et sera – PERMANENTE. Elle renversera tout autant les privilégiés du capital machine (abolition de l'actionnariat) que les privilègiés du capital humain (abolition du salariat qualifié) que les privilégiés du capital humain innovant (abolition des droits d'auteur et de brevets). Les milliards de Terriens contraints de travailler sous le joug des trois classes exploiteuses principales SONT NOTRE BASE SOCIALE.
Nous n'aurons de cesse de lutter en faveur du SALAIRE UNIQUE MONDIAL : 1000 euros pour tous les Terriens.

« Le prolétariat russe a montré qu'il n'était pas passé par ces trois écoles en vain. Il est parti d'un pas sûr sur le chemin de la politique révolutionnaire autonome. Il a fait la révolution russe, il a réuni autour de lui le peuple et la société; mais il n'a pas dissout ses propres intérêts de classe dans le mouvement révolutionnaire général, il a présenté le programme politique de la démocratie ouvrière. Il réclame la liberté politique dans l'intérêt de sa lutte de classe, il revendique une législation ouvrière de pair avec les droits civils.
Notre tâche est maintenant de faire de la journée de 8 heures, au même titre que le droit de regard parlementaire sur le budget, une revendication de base de la révolution.
Mais nous ne devons pas seulement donner un caractère prolétarien au programme politique de la révolution, nous ne devons en aucun cas rester en arrière du cours révolutionnaire des événements.
Si nous voulons isoler le prolétariat révolutionnaire des autres courants politiques, alors nous devons apprendre à être idéologiquement à la tête du mouvement révolutionnaire, être plus révolutionnaires que tous. Si nous prenons du retard sur le développement révolutionnaire, alors le prolétariat, justement en raison de son caractère révolutionnaire, ne sera pas attaché à nos organisations et se dispersera dans le processus spontané de la révolution. Une tactique de l'initiative révolutionnaire est nécessaire. Le premier acte de la Grande Révolution Russe est terminé. Il a posé le prolétariat au centre de la politique et à réuni autour de lui toutes les couches libérales et démocratiques de la société. C'est un double processus de consolidation révolutionnaire du prolétariat et de concentration autour de lui de toutes les forces d'opposition du pays. Si le gouvernement ne fait pas de concessions, ce processus révolutionnaire continuera de progresser. Le prolétariat gagnera toujours plus en union et en conscience. Notre tâche est d'utiliser cela pour l'organiser de façon révolutionnaire. La société libérale saura-t-elle suivre ce développement ou s'effraiera-t-elle de la force révolutionnaire croissante du prolétariat ? Je laisse cela en suspens. Selon toutes vraisemblances, elle oscillera de l'un à l'autre : avec ses peurs de la révolution, elle se tournera vers le gouvernement; et elle se gardera des coups du pouvoir avec les révolutionnaires. Les éléments démocratiques resteront avec les ouvriers. Mais nous avons déjà remarqué qu'en Russie ces éléments sont très faibles. Les paysans seront entraînés en masses croissantes dans le mouvement. Mais ils sont seulement capables d'accroître l'anarchie politique dans le pays et ainsi d'affaiblir le gouvernement; ils ne peuvent constituer une armée révolutionnaire ordonnée. C'est pourquoi, avec le développement de la révolution, une part toujours croissante du travail politique retombe à la charge du prolétariat. En même temps sa conscience politique s'élargit et son énergie politique grandit.
Le prolétariat russe a maintenant déjà développé une force révolutionnaire qui surpasse tout ce qui a été fait par d'autres peuples en des temps de soulèvement révolutionnaire. Il n'y eut jamais d'exemple où le peuple se soit levé dans tout un pays en de telles masses. Les peuples allemand et français ont conquis leur liberté avec beaucoup moins de victimes. La résistance du régime tsariste est sans conteste plus forte grâce à la puissance militaire dont il dispose; mais cette opposition doit accroître d'autant plus l'énergie révolutionnaire du prolétariat. Quand le prolétariat russe aura enfin renversé l'autocratie, il sera une armée trempée par la lutte révolutionnaire, dotée d'un fort esprit de décision, toujours prête à soutenir par la force ses revendications politiques.



Quand on voit un Besancenot qui, depuis mars, multiplie les ronds de jambe en direction de Martine Aubry, un NPA qui participe aux meetings « Ligne Filoche » de construction d'un Nouveau Front Populaire Colonialiste avec les Verts, le PCF et tous les satellites formois mangeurs de miettes politiques.... quand on voit un Besancenot commencer à s'approcher d'un poste de ministre de l'Education (ou de sous-secrétaire d'Etat aux télégrammes périmés) … on peut relire avec grand plaisir ce qui suit :
« Nous tous qui nous battons en Europe Occidentale contre la participation au gouvernement bourgeois de représentants isolés de la social-démocratie, nous n'avons pas argumenté notre position en disant qu'un ministre social-démocrate ne doit s'occuper de rien excepté de la révolution. Non. Nous avons démontré que, restant en minorité au gouvernement et sans soutien politique suffisant dans le pays, il ne pourra rien faire et servira uniquement le gouvernement capitaliste pour couvrir le bruit de nos critiques. »
La conclusion du texte de Parvus est susceptible de déclencher un sourire chez tous ceux qui auront suivi à la loupe le cours politique qui fut celui du NPA (mais aussi celui des lambertistes, des laguilleristes, des pseudo-anarchistes et autres rébelles « anti-capitalistes »
« Grâce à la brochure du camarade Trotsky, on voit comment les libéraux et les démocrates ont mené leur lutte politique de façon molle et indécise, de pair avec une pression sur le régime pour mener des réformes d'en haut. Ils ne reconnaissaient pas d'autres possibilités, ne voyaient pas d'autres perspectives. Et quand le régime refusa fermement de prendre en compte leurs exhortations, requêtes et prétentions, coupés du peuple, ils s'avérèrent isolés dans un coin. Ils étaient sans force, incapables, semblait-il, d'opposer quoi que ce soit au régime réactionnaire. On voit d'un autre côté comment s'est développée la lutte politique des ouvriers russes, s'étendant toujours et gagnant en énergie révolutionnaire. La brochure fut écrite avant le 9 janvier. Mais elle rend compte du développement de la lutte révolutionnaire du prolétariat russe, si bien que les événements qui ont suivi ne nous étonnent plus, même si leur ampleur nous frappe. En ayant fait la révolution, le prolétariat a libéré les libéraux et les démocrates de leur situation sans issue. Maintenant, en collant aux ouvriers, ils trouvent une nouvelle méthode de lutte ainsi que de nouveaux moyens. C'est l'assaut révolutionnaire du prolétariat qui, seul, a rendu révolutionnaires d'autres couches sociales.
Le prolétariat russe a commencé la révolution. Sur lui seul repose son développement et son succès.
Janvier 1905 »
Le début du texte est la fidèle description des pratiques des clowns mencheviks du NPA. Au printemps, ils laissèrent les réformistes les plus droitiers – les dirigeants nationaux de l' Intersyndicale CGT, CFDT, FO and Co – rouler dans la farine la population.
Et quand, en septembre, la lutte commença à s'emplifier, au lieu d'organiser la population en nouveaux soviets, au lieu d'appeler à désigner UN délégué base pour 25 délégateurs. Au lieu d'appeler à des CONSEILS de délégués. Au lieu d'appeler à désigner un délégué de conseil pour 25 délégués de base etc....
au lieu d'appeler à CONSTRUIRE, sur 4 étages une pyramide de délégués, dont le sommet aurait consisté en 50 délégués nationaux (représentant chacun 400 000 personnes) afin de CHASSER SARKOZY....

Ces clowns réformistes stalino-aventuristes commencèrent pas laisser en plan des manifestations de 40000 personnes pour aller – à 40 – bloquer les rails SNCF dans une gare de Chemins de Fer.
Ce n'était que le début de leurs magouilles : partout en France, leurs agents PCF-NPA, multiplièrent les ACTIONS MINORITAIRES.
A un certain niveau, il s'agissait de MIMER une grève générale..... mais SANS JAMAIS que soit appelé à des OCCUPATIONS D'USINE..... mais, en réalité, cela a consisté à PRENTENDRE BLOQUER L'ECONOMIE.... tout en empêchant les pauvres de crier « ZERO CHOMEURS » , en empêchant les LYCEENS PAUVRES de crier « DEHORS SARKOZY »

La machine à perdre, la machine stalinienne à saboter était en marche. Son noyau activiste fut un groupe secret de militants NPA et de militants PCF.
Une sorte de cartel sous-terrain qui n'apparut jamais en pleine lumière.
Seul l'épistémologue de l'avenir pourra lire entre les lignes l'absence de critiques réciproques entre NPA et PCF durant ces journées de sabotage.



L'héritage de Trotsky est là !

Il est précisément dans cette lumière, ce projecteur que nous mettons sur les magouilles de la FORMOISIE POLITIQUE.

LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME (introduction à une réponse à Alex Lantier du WSWS)

Ce qui suit (et le texte

LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME


-dont ce qui suit est l'introduction- est une réponse publique à une question posée en email par Alex Lantier.

Je serais intéressé de savoir votre opinion de Trotski, et de ce que vous avez pu lire de l'article malgré les problèmes techniques avec la page web.
Concernant le contenu de l'article dont j'ai lu les quatre parties, je serai très sévère. Une accumulation d'évidences que personne de raisonnable ne pourrait décemment critiquer... mais aucune proposition sérieuse permettant de poser des jalons pour l'avenir. Je reviendrai plus tard sur cela. Pour l'heure, la première partie de la question "mon opinion de Trotsky" m'a incité à une rédaction qui prenait de plus en plus d'ampleur. Parvus et l'actualité m'ont permis d'en finir et de ne pas abandonner ce texte. Il est évident que l'apport de Trotsky au concept de lutte des strates  (qu'il n'a pas produit) est plus grand que ce qui est énoncé dans ce texte. De la même façon, ce que Trotsky décrit de ce qu'il appelle "petite bourgeoisie intellectuelle" dans son "L"avènement du bolchévisme" est en fait une PIERRE socle dans la description de ce que fut la formoisie russe. (mercredi 23 avril 2008 La formoisie décrite par Leon Trotsky dans la Révolution russe (extraits de "L'avènement du bolchevisme")
Celui qui cherchera les traces de la construction du néo-marxisme à partir des textes des Anciens aura intérêt à commnencer sa lecture par ce texte.

Lettre publique à Alex Lantier




Cher Monsieur
Je viens de découvrir – dans ma boite mail - votre remerciement quant au petit incident de maquette sur le site du WSWS*. Après un instant d'hésitation ( était-ce un robot qui m'interrogeait en réponse automatique ?) j'ai vite considéré votre question comme une belle question. « Quel est mon opinion de Trotsky ? »/
Nous sommes, en effet, à une époque où il est fréquent de rencontrer des réformistes usurpant le drapeau du bolchévisme mais fuyant à toutes jambes la discussion sur ce qu'EST exactement le trotskysme. Nous sommes, aussi, à une époque où, aux antipodes, on peut rencontrer des membres de micro-sectes attachés à une Bible comme les moines à leur crucifix, des zélateurs qui vont – avec des voix de perroquets - vous répéter inlassablement le paragraphe deux du chapitre 3 de la Révolution Permanente ou de la Révolution Trahie.
Mais de bornés zélateurs considérant de leur devoir, naturellement, d'oublier que la « Permanence » de la révolution rend nécessaire la recherche scientifique sur l'apparition de nouvelles classes et que la « Trahison » de la révolution fut précisément rendue possible par l'aveuglement de Léon Trotsky sur cette apparition.

Nonobstant l'évolution future de nos relations je vais donc vous répondre.
Je tiens, en effet, en préambule, à préciser que je suis proprement scandalisé sur ce que vous avez pu écrire – et que je viens de découvrir – pour ce qui concerne le nécessaire combat des révolutionnaires contre les hypocrites bigots de l'islamo-fascisme et l'assimilation totalement inacceptable de notre résistance (qui est aussi celle des femmes algériennes contre les assassins FIS-GIA de Abassi Madani et celle des femmes et des hommes iranien-ne-s contre la bigoterie fasciste des barbus khomeinistes.) à des politiques racistes mises en œuvre par les laquais politiques de la classe bourgeoise.
Je considère que la façon dont vous présentez cette question ressemble davantage à la politique d'un Georges Bush utilisant un Ben Laden dans le but de manipuler l'opinion qu'à un combat égalitariste visant à construire l'unité des pauvres en vue du Grand Partage Mondial. Vous défendez une ligne politique ressemblant étrangement à celle du rouge-brun-vert John Mullen, misérable agent membre de la 5° colonne islamo-fasciste infiltré à l'intérieur du NPA, un agent qui se fait le propagandiste des combats de Tariq Ramadan, l'islamo-fasciste semeur de Peste Emotionnelle et de névrose anti-sexuelle, le bigot hypocrite qui veut séparer les femmes des hommes dans les piscines. Un John Mullen qui se félicitait récemment de ce que le porte-parole de l'organisation qu'il a infiltré – Olivier Besancenot - se soit rendu à sa ligne politique crypto-islamo-fasciste en utilisant – enfin – le vocable de « islamophobie ». Comme d'une victoire stratégique.
Nous aurons donc à clarifier ce qui relève 1° d'une éducation anglo-saxonne qui rendrait fragile aux infiltrations psychologiques de la bigoterie mondiale de ce qui relève 2° d'une infiltration policière de ce qui reste des organisations se réclamant du troskysme et de ce qui serait 3° une tendance socio-politique de la classe formoise à construire une sorte d' « Internationale des aigris » rassemblant tout ce que cette classe comporte d'arrivistes et de déçus de ne pas voir leur capital formation être considéré à sa « juste » valeur par la classe capitaliste des possesseurs de machines. Tendance qui pousserait la composante politique ex-trotskystes à passer une alliance politique, au niveau mondial, avec les organisations de l'islamo-fascisme.