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jeudi 2 août 2012

Sting, « Russians », les villas de l'innovois et les trois millions d'enfants morts en Afrique.

Je découvre le clip de la chanson de Sting « Russians »...



Je n'ai pas de souvenir de ce que j'aurais vu ce clip - ou un autre - à cette époque. Probablement si, un samedi, dans l'émission télévisée Top 50 mais les souvenirs sont trop effacés.
Voyant ces images, des pensées se sont enchaînées.
Concernant l'appartenance de Sting à la classe innovoise.

"there's no such thing
as a winnable war

It's a lie we don't
believe anymore" : 

 Une chose n'existe pas
- Une guerre qu'on peut gagner -Quand le mensonge est là
Y croire est absurdité

Une guerre qu'on peut gagner ça n'existe pas
C'est un mensonge auquel on ne croit plus


Cette classe étant la partie corrompue, malade de pathologie consumériste – de la strate des innovants, elle a une conscience de sa propre valeur en tant que capital humain innovant.
Il faudrait – pensé-je en voyant les images – intégrer cette notion : le poids politique croissant de l'innovoisie en 1985 qui aurait eu comme effet de repousser la Guerre Froide et son usage prévu des armements nucléaires.
How can I save my little boy
From Oppenheimer's deadly toy
There is no monopoly in common sense
On either side of the political fence

We share the same biology
Regardless of ideology
Believe me when I say to you
I hope the Russians love their children too
Les nouvelles classes spoliatrices ont et prétendent avoir un message universel. En tant que composantes de la strate des Innovants, une partie du message qu'elle énoncent est réellement universel.

Mais, en tant que malades consuméristes et membres d'une nouvelle classe spoliatrice, elle énonce aussi un message truqué visant à ce que la société leur confie une responsabilité – responsabilité qui leur permettra de spoliater les sociétés.
Sting prétend incarner l'humanité dans ce qu'elle a de meilleurs. Mais il consomme la vie de plusieurs centaines de milliers d'enfants africains.
Les trois millions de bébés morts en 2008 ont vu l’hôpital où ils auraient du être soigner avoir été transformé (matériaux de construction, usage des outils de chantier) en une nouvelle villa de Sting.
L'innovoisie est une classe hypocrite qui veut ET la pathologie consumériste ET la bonne conscience.
Dans un texte papier (datant possiblement de 1996), je dénonçais les compromissions du prétendu sous-commandant Marcos avec l'innovoisie étasunienne. J'avais accompagné ce texte de photos des villas de Sting et de Bono. Elles valaient 20 ou 40 millions de dollars (dollars d'il y a quinze ans). Ces hypocrites jouaient en même temps les bonnes soeurs de la charité en faveur de l'Afrique et des Indiens.
20 millions de dollars, ce sont 3 millions d'enfants d'Afrique à qui l'on a volé 7 dollars..... soit la moitié des PIB moyens de l'époque. TROIS MILLIONS d'enfants spoliatés de plus de la MOITIE DU SALAIRE de leur parents !!!!

COMPLEMENTS

mardi 12 janvier 2010


« Pourquoi les droits d'auteur de nos ancêtres ne sont-ils pas reconnus ? » J'ai posé cette question sur le Web Libre. Réponse aux contributeurs.

(...)

« Pourquoi les droits d'auteur de nos ancêtres ne sont-ils pas reconnus ?

« On entend Bono hurler sur le téléchargement illégal et demander de prendre modèle sur le contrôle de la Toile fait par le gouvernement chinois afin de surveiller les flux de musique.
70 ans après sa mort, ses héritiers toucheront encore des droits d'auteur.
Pourquoi les héritiers des inventeurs des mots, des lettres, les chiffres, de la chasse, de l'agriculture, des villes, des découvertes scientifiques, ne touchent rien ?
Pourquoi la productivité ancestrale - qui est le principal facteur de l'économie - n'est-elle pas reconnue ni par la société, ni par la science ? »

 

mercredi 30 mars 2011


Innovoisie fasciste : La SACEM belge rackette les routiers qui roulent ! Les vautours n'ont plus de limites !

 par Yanick Toutain
La bourgeoisie des diplômes n'a pas de limites. Ils vont vous fliquer dans tous les aspects de votre vie. Ils en viennent maintenant à fliquer les cabines des camions sur lesquels roulent les routiers.
HADOPI en France ne leur suffit pas ! Leur agence de vautours en Belgique va maintenant se pointer sur les autoroutes pour contrôler les auditeurs dans les cabines !!!!
Sur Numérama, le journaliste Guillaume Champeau (- publié le Lundi 28 Mars 2011 à 12h12 -) ironise :
 
"Et pourquoi pas demain les commerciaux qui utilisent leur véhicule pour se rendre chez leurs clients, ou les employés qui utilisent un baladeur MP3 sur leur chaîne de montage. Il faudra aussi penser à taxer les ouvriers qui sifflent sous la douche avant de partir de l'usine."
En 1996, il y a 15 ans, je dénonçais déjà l'abjection de cette classe exploiteuse.
"On a vu, récemment, les difficultés des staliniens à transmettre à leurs enfants les compétences "CD ROM" nécessaires à la gestion : en manipulant le système scolaire pour favoriser les leurs, ils n'ont abouti qu'à empêcher le progrès de l'ensemble : les détenteurs du savoir ont tenu le pouvoir 70 ans...
... Et ils ne le reprendront plus, car les innovateurs, inventeurs, artistes, chercheurs, les tenants des nouvelles technologies humaines, le nouveau mode de production, cognent déjà à la porte du pouvoir.
Que ce soit sous la forme des innovateurs exploiteurs égoïstes et de leur nouvel Etat répressif thermidorien, ou que ce soit sous la forme des innovateurs partageurs, artistes- chercheurs - inventeurs égalitaires, qui savent déjà que leur avenir est intrinsèquement à celui de l'espèce humaine tout entière, et qu'il est dans le progrès de celle-ci vers 6 milliards d'innovateurs solidaires, solitaires et collectifs.
Quel imbécile confierait aux enfants d'Einstein des milliards d'investissement ?
Quel imbécile justifierait que le fils de Rimbaud touche plus que le garagiste ou l'enseignant du bout de la rue ?
Quel imbécile justifiera que la fortune de Picasso sera dans les mains de Paloma, que celle de Madonna sera d'un bon usage dans les mains de sa Lourdes ?
Qui prétendra que les enfants de Bill Gates seront meilleurs gestionnaires que ceux de Sting ? Que ceux-ci seront meilleurs que les enfants de Moreno ?
La fille de Goscinny, que fait-elle de la fortune de son père ? Est-ce drôle ?
Cette classe des héritiers des innovateurs est le glas du règne de la possession fructueuse d'un capital - qu'il soit machine ou capital humain...
Ou est la fin du règne de l'espèce humaine si nous les laissons hériter de la fortune de leurs parents : ils chercheront à se protéger, à protéger leur fortune, à protéger leur incompétence.
Le jour où ils seront les principaux actionnaires de la planète, et même, en cas de révolution anti-bourgeoise, le jour où ils seront les humains les plus riches de planète, le jour où ils concentreront dans leurs mains le dixième, le tiers, la moitié de la richesse mondiale, ils n'auront plus d'autres choix que de se protéger derrière une barrière nucléaire apocalyptique.

La SABAM n'est qu'un nid de racketteurs dignes de la Ferme Générale du 18° siècle !
Ils ont réussi à faire plier les capitalistes du transport routier !

La Sacem belge fait payer les chauffeurs routiers 

(...)
Cette nouvelle bourgeoisie devra être BALAYÉE !
A BAS LES DROITS D'AUTEURS !
A BAS L'INNOVOISIE !
A BAS LA BOURGEOISIE INNOVOISE !
PAYEZ LES DROITS D'AUTEURS ANCESTRAUX !
1000 euros POUR TOUS LES TERRIENS

Trouvé sur LAVOZLIBRE : 70 000 euros par mois, 140 salaires africains, la villa luxueuse de l'exploiteur innovois Michael Jackson


Trouvé sur le site hispanophone Lavozlibre, grâce à une recherche faite sur le moteur Google
LA VOZ LIBRE

sábado
, 27 de junio de 2009 |

sous le titre :

La casa donde murió Michael Jackson, tras recibir su última dosis

Era una lujosa villa de estilo francés, alquilada por 100.000 dólares


et traduit en français par le logiciel de traduction automatique (gratuit en ligne) Systran, un article montrant une toute petite partie du train de vie scandaleusement luxueux de l'exploiteur innovois Michael Jackson. On pense aussitôt à un petit Versailles. Michael Jackson se prenait pour un Louis XIV ! Pour ce train de vie de roi, il fallait voler, chaque mois plus de 140 familles de la totalité de leurs salaires.
Ce sont ces criminels innovois qui sont les responsables de la mort de 3 millions de bébés africains chaque année, sous la férule des Troupes d'Occupation Militaires françaises.

La maison où est mort Michael Jackson, après avoir reçu sa dernière dose

C'était une luxueuse ville de style français, louée par 100.000 dollars

Los Angeles. - La demeure dans laquelle Michael Jackson chantant est mort après avoir été fournie sa dernière injection du produit opioide Demerol est une ville qui avait louée par 100.000 dollars, approximativement 70.000 EURO mensuels.
Le chanteur, qui est mort de manière inattendue par 50 ans d'âge, est passé ses derniers mois dans cette maison située dans la zone Holmby Hills et il s'est transformé son refuge.
Il s'agit d'un secteur résidentiel avec des maisons nobles, où la demeure de Michael Jackson est une de des soulignées. De style français, la ville a été construite durant l'année 2002. Au milieu d'un jardin avec une surface de 5.100 mètres carrés, la maison qui feint être un ` chateau' française, est composée de trois plantes qui ajoutent 1.600 mètres carrés de surface habitable.
Il se divise sept dortoirs, treize bains, une bibliothèque et un entrepôt. Outre les salons, qui ont jusqu'à douze cheminées, la résidence dispose d'une zone pour hôtes.
En outre, il dispose entrée, un grand perron et une piscine.
Le roi du POP ne pouvait pas vivre dans un lieu moins luxueux qu'un palais français. La résidence, située en North Carolwood Drive, a été la destination de Michael Jackson après avoir abandonné Neverland, le complexe polémique de sa propriété qui allait être vendu pour couvrir le trou de dettes qu'avait le chanteur.
Dans cette maison de style français il a été où le chanteur a reçu le dernier approvisionnement des médicaments à auxquels était fidèle à aux 12.21 HEURE DU SOIR heure locale, 21.21 heure espagnole.
> Images la façade, du salon et une chambre de ville de Michael Jackson à Los Angeles.

Michael Jackson : 10 dollars pour chaque bébé mort en Afrique. Les "dépenses supplémentaires" de Michael Jackson.

lundi 11 octobre 2010


Rock et produits bio : STING en Toscane


LIRE AUSSI (sur le BUZZ INFO)

Maison de star: l’appartement de Sting à New York

Par - 21 avril 2008 - 3:10 | Dermière mise-à-jour: 23 avril 2008 - 14:00 Imprimer

Le nouvel appartement de Sting à New York vient de coûter au chanteur la bagatelle de 27 millions de dollars!

L'appartement de Sting
Photo: © Fifteen Central Park West
L’entrée de l’immeuble
Sting déménagera cet été au 15 Central Park West, un luxueux building situé en face de Central Park. L’immeuble de 43 étages offre aux résidents un service incomparable, incluant un cuisinier qui peut préparer des repas pour 80 personnes ou des soupers romantiques pour deux.
Construit par l’architecte et historien Robert A.M. Stern, 15 Central Park West offre deux entrées séparées à ses résidents, du personnel de maison disponible 24 heures sur 24 (une armée de 44 personnes se relaye jour et nuit), des jardins et un garage. De plus, les propriétaires bénéficient d’une cave à vins et tous les appartements comprennent d’immenses fenêtres donnant sur Central Park.
L'appartement de Sting
Photo: © Fifteen Central Park West
Ce royaume du luxe a été entièrement rénové l’an dernier et les 202 appartements ont été vendus dans un temps record. D’après un journaliste de la revue Barron’s, les promoteurs ont engrangé 1,8 milliard de dollars, soit deux fois le montant investi!
Les acheteurs se sont rués sur ces condominiums et on sait que Denzel Washington s’en est payé un, de même que Jeff Gordon, coureur de NASCAR ou Bob Costas, présentateur sportif de la chaîne NBC.
Le logement le plus cher du building est un penthouse de huit chambres et de 11 salles de bains, qui a été acheté par le financier Dan Loeb pour 45 millions de dollars!
L'appartement de Sting
Photo: © Fifteen Central Park West
Pour en revenir à Sting, le chanteur s’est payé un appartement près de 280 m2, qui comprend cinq chambres, une cheminée, une terrasse et – bien sûr – des quartiers séparés pour le personnel de maison. La star et sa femme peuvent aussi aller faire des longueurs dans la piscine de 22 mètres de long.
Tous les propriétaires versent 3 000 $ par mois en frais de co-propriété, ce qui inclut tous les services dont ils disposent, y compris un garage extérieur.
Sting et Trudie Styler semblent jouer au Monopoly grandeur nature puisque c’est le deuxième appartement qu’ils possèdent dans ce secteur de la mégalopole américaine.
L'appartement de Sting
Photo: © Fifteen Central Park West
Ils ont mis en vente une troisième propriété new-yorkaise qui avait appartenu autrefois à Billy Joel. Le couple possède aussi une maison à Londres (en Angleterre), une demeure à Los Angeles, une propriété en Toscane et un domaine de 24 hectares à Wiltshire.


LIRE AUSSI
par Fabrice Guillermet
( Mis en ligne le 08/03/2002 )

Unité de lieu: une splendide villa de Toscane, demeure italienne de Sting. Unité d’action: la préparation et le déroulement d’un concert intime dans les jardins de cette villa où Sting revisite par des arrangements raffinés, en compagnie d’un groupe aussi cosmopolite que fusionnel, ses plus grands succès, ceux de sa carrière solo comme ceux du temps de Police. Mais l’unité de temps, quinze jours d’affilée en fin d’été pour ce travail qui n’apparaît jamais comme tel, est brisée par un événement, « l’Evénement de 2001 », la destruction du World Trade Center le 11 septembre dernier, date même du concert champêtre. Et toute l’aventure musicale prend une autre dimension

Thursday, February 05, 2009


The story of Sting and his Tuscan Villa

The town where I spent the first 7 years of my life was Figline Valdarno, a charming village, only 20 km away from Florence, that still preserves its beautiful Medieval and Renaissance palaces. Like all the kids of my age, I went go to a public school, which, like most Italian schools at the time, was run by priests and nuns.

mercredi 30 mars 2011

Innovoisie fasciste : La SACEM belge rackette les routiers qui roulent ! Les vautours n'ont plus de limites !

par Yanick Toutain

La bourgeoisie des diplômes n'a pas de limites. Ils vont vous fliquer dans tous les aspects de votre vie. Ils en viennent maintenant à fliquer les cabines des camions sur lesquels roulent les routiers.
HADOPI en France ne leur suffit pas ! Leur agence de vautours en Belgique va maintenant se pointer sur les autoroutes pour contrôler les auditeurs dans les cabines !!!!
Sur Numérama, le journaliste Guillaume Champeau (- publié le Lundi 28 Mars 2011 à 12h12 -) ironise :
 
"Et pourquoi pas demain les commerciaux qui utilisent leur véhicule pour se rendre chez leurs clients, ou les employés qui utilisent un baladeur MP3 sur leur chaîne de montage. Il faudra aussi penser à taxer les ouvriers qui sifflent sous la douche avant de partir de l'usine."
En 1996, il y a 15 ans, je dénonçais déjà l'abjection de cette classe exploiteuse.
"On a vu, récemment, les difficultés des staliniens à transmettre à leurs enfants les compétences "CD ROM" nécessaires à la gestion : en manipulant le système scolaire pour favoriser les leurs, ils n'ont abouti qu'à empêcher le progrès de l'ensemble : les détenteurs du savoir ont tenu le pouvoir 70 ans...
... Et ils ne le reprendront plus, car les innovateurs, inventeurs, artistes, chercheurs, les tenants des nouvelles technologies humaines, le nouveau mode de production, cognent déjà à la porte du pouvoir.
Que ce soit sous la forme des innovateurs exploiteurs égoïstes et de leur nouvel Etat répressif thermidorien, ou que ce soit sous la forme des innovateurs partageurs, artistes- chercheurs - inventeurs égalitaires, qui savent déjà que leur avenir est intrinsèquement à celui de l'espèce humaine tout entière, et qu'il est dans le progrès de celle-ci vers 6 milliards d'innovateurs solidaires, solitaires et collectifs.
Quel imbécile confierait aux enfants d'Einstein des milliards d'investissement ?
Quel imbécile justifierait que le fils de Rimbaud touche plus que le garagiste ou l'enseignant du bout de la rue ?
Quel imbécile justifiera que la fortune de Picasso sera dans les mains de Paloma, que celle de Madonna sera d'un bon usage dans les mains de sa Lourdes ?
Qui prétendra que les enfants de Bill Gates seront meilleurs gestionnaires que ceux de Sting ? Que ceux-ci seront meilleurs que les enfants de Moreno ?
La fille de Goscinny, que fait-elle de la fortune de son père ? Est-ce drôle ?
Cette classe des héritiers des innovateurs est le glas du règne de la possession fructueuse d'un capital - qu'il soit machine ou capital humain...
Ou est la fin du règne de l'espèce humaine si nous les laissons hériter de la fortune de leurs parents : ils chercheront à se protéger, à protéger leur fortune, à protéger leur incompétence.
Le jour où ils seront les principaux actionnaires de la planète, et même, en cas de révolution anti-bourgeoise, le jour où ils seront les humains les plus riches de planète, le jour où ils concentreront dans leurs mains le dixième, le tiers, la moitié de la richesse mondiale, ils n'auront plus d'autres choix que de se protéger derrière une barrière nucléaire apocalyptique.

La SABAM n'est qu'un nid de racketteurs dignes de la Ferme Générale du 18° siècle !
Ils ont réussi à faire plier les capitalistes du transport routier !

La Sabam, l'homologue de la Sacem en Belgique, a réussi à signer avec l'association des transporteurs belge un protocole d'accord rétroactif à 2009, qui oblige les professionnels du secteur à payer des droits pour l'écoute de la radio par les chauffeurs routiers.

"Les routiers sont sympas". La Sabam, la société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, pourra reprendre à son compte ce fameux slogan. Comme le remarque PCInpact, la Sacem belge et la Société de l'Industrie Musicale (SIMIM) ont annoncé un accord (.pdf) avec Transport en Logistiek Vlaanderen, l'association professionnelle du secteur du transport en Belgique, pour encadrer "l’utilisation de musique au sein de ce secteur".
Concrètement, rapporte RTLinfo.be, "la plupart des sociétés de transport doivent payer des droits d'auteur à la Sabam", parce que "leurs chauffeurs écoutent de la musique ou tout bonnement la radio dans leur bahut". La société belge de perception et de répartition des droits d'auteur estime en effet que la cabine du chauffeur routier est un lieu de travail, et que les sommes prélevées au titre de la sonorisation des lieux de travail doit s'appliquer aux camions, même si un seul chauffeur peut y écouter la musique.
C'est ainsi une double perception pour la Sabam et la SIMIM, qui font déjà payer les radios pour la diffusion de la musique, et qui font payer en plus les professionnels qui écoutent cette musique dans le cadre de leur travail. La mesure sera appliquée pour toutes les sociétés de transport de plus de neuf salariés, en prenant en compte "le nombre d'équivalents temps plein" pour le calcul de la redevance exigée.
La mesure est cependant grotesque. S'il est simple de constater dans un commerce ou un atelier que c'est bien de la musique qui est diffusée pour tous les salariés et clients, la mesure est beaucoup plus difficile à justifier dans une écoute personnelle. Un chauffeur peut très bien préférer écouter les informations ou des talks-shows, ou un autre rouler en silence. Surtout, la taxation sur ce principe n'a plus de limite. "Une telle cotisation pourrait aussi bientôt frapper les taxis", prévient RTLinfo. Et pourquoi pas demain les commerciaux qui utilisent leur véhicule pour se rendre chez leurs clients, ou les employés qui utilisent un baladeur MP3 sur leur chaîne de montage. Il faudra aussi penser à taxer les ouvriers qui sifflent sous la douche avant de partir de l'usine.

Les racketteurs de l'innovoisie adorent apparemment que les projecteurs de l'actualité se portent sur leurs méfaits !!
La Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs (SABAM) est une société belge de gestion des droits d'auteur pluridisciplinaire et privée, créée par des auteurs pour des auteurs. Elle a pour objet la perception, la répartition, l'administration et la gestion (dans le sens le plus large du terme) de tous les droits d'auteur de ses membres en Belgique et dans les autres pays où sont conclus des contrats de réciprocité (avec ses sociétés sœurs, c'est-à-dire, avec les autres sociétés de gestion collective de par le monde).
Créée en 1922 à l'initiative des auteurs, la SABAM regroupe en 2011 des milliers d'auteurs, toutes disciplines confondues. Très souvent exclusivement associée à la musique, elle représente des compositeurs, des paroliers, des éditeurs, des auteurs dramatiques, des scénaristes, des dialoguistes, photographes, des auteurs de sous-titres, des réalisateurs, des traducteurs, des romanciers, des poètes, sculpteurs, des peintres, des dessinateurs et des chorégraphes. La diversité des métiers représentés en fait un cas presque unique dans le monde.

Une simple recherche sur la page Wikipédia nous donne leurs exploits 2007.

Ça boume à la Sabam

(27/10/2007)
Faux, blanchiment et abus de confiance: Jacques Leduc, Paul Louka et la société des droits d'auteur inculpés
BRUXELLES Le parquet de Bruxelles a confirmé que la Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs, la Sabam, avait été inculpée ainsi que des dirigeants, par le juge financier bruxellois Frédéric Lugentz, de falsification des comptes annuels, abus de confiance et blanchiment d'argent.
Jacques Leduc, président du conseil d'administration de la Sabam, et Paul Louka, administrateur-délégué, figurent parmi les inculpés.
Ces inculpations sont l'aboutissement d'une enquête ouverte le 22 janvier 2004 à la suite d'une plainte déposée par le compositeur Philippe Delhaye qui reprochait à la Sabam de ne pas lui avoir versé de droits d'auteur pour des génériques composés pour la RTBF.
Depuis des années, le musicien cherchait à comprendre pourquoi certains droits d'auteur ne lui étaient pas payés. Philippe Delhaye a composé, par exemple, le jingle des JT de la RTBF, de la météo et du programme 24 heures sur les marchés de la RTBF, certains diffusés en boucle, la nuit. Or, ces diffusions, qui ne lui ont pas rapporté un franc entre 1997 et 2000, ne furent rémunérées de nuit, à partir de 2001, qu'au quart de leur valeur de jour. Et des diffusions sur d'autres chaînes comme TV5 ne firent l'objet d'aucune rémunération. À force d'attendre des explications n'arrivant pas, Philippe Delhaye déposa plainte et se constitua partie civile.
Le 2 mars 2005, le siège de la Sabam était perquisitionné. Les inculpations révélées hier par l'Écho sont l'aboutissement de cette procédure.
Quant à la Sabam, elle se refuse à tout commentaire : "Nous suivons l'évolution de la procédure avec la plus grande attention. Nous avons prêté notre entière collaboration à l'enquête. À ce jour, nous n'avons pas obtenu l'accès au dossier".
Corruption
Un volet concernerait - présomption d'innocence - des faits de corruption active au profit d'un fonctionnaire des Finances, jusqu'au milieu des années 1990, qui auraient impliqué une ASBL Caisse d'Entraide et de Solidarité de la Sabam.
Ce n'est pas la première fois que la Sabam - notamment attaquée par Salvatore Adamo à la fin des années 1990 - est au centre de la polémique. En 2001, le ministre de la Justice d'alors, Marc Verwilghen, avait dû déposer plainte auprès du Conseil de la concurrence. Plus récemment, les réviseurs décelaient des anomalies possibles dans le rapport annuel 2003 de l'ASBL qui gère les droits d'auteur de nos artistes.



Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2007

Mais, au-delà des forfaits et des pratiques délictuelles de la BUREAUCRATIE DE L'INNOVOISIE (une bureaucratie qui VOLE la classe même qu'elle est censée défendre !), ce sont les règles même qui permettent son racket social qu'il faut mettre en cause.
Et donc, mettre sous les projecteurs CONCEPTUELS.
Mon texte de 1996 mettait - supra - en lumière la faillite de la formoisie. En particulier en URSS.
Cette classe sociale travailleuse, augmentant, peu à peu, son niveau de compétences et sa productivité, est devenue la première classe exploiteuse travailleuse : En obtenant, groupe après groupe, couche après couche, un revenu supérieur au revenu moyen mondial, cette classe sociale a déclenché la paupérisation relative puis absolue des moins formés.
La partie de cette classe qui, après le massacre des révolutionnaires bolcheviks et trotskistes, a conquis le pouvoir d'Etat sur la presque moitié de l'Humanité, a, ce faisant, brisé l'élan révolutionnaire, cassant, par-là, le processus qui l'avait porté au pouvoir.
Ce texte mettait sous les projecteurs la faillite anti-humaniste à venir de l'innovoisie qui prétend à prendre la succession de la formoisie.
Sur le plan économique, elle [la classe formoise] a même cassé le développement exponentiel dialectique des pays qu'elle contrôlait pour aboutir à une croissance de plus en plus limitée, de forme "logarithmique".
La cause en est le fait qu'elle ait brisé, sclérosé, peu à peu, les innovateurs qu'elle
cherchait à mettre sous son contrôle.
Ceux-ci, créateurs technologiques ou artistiques, chercheurs producteurs de concepts, ont eu leur marge de manœuvre créative de plus en plus érodée.
Et c'est dans l'ancien monde bourgeois qu'est apparue, de façon plus dynamique, une nouvelle classe travailleuse exploiteuse innovatrice. Celle-ci, rémunérée sous les anciennes formes, dans un premier temps : charges semi-féodales à l'origine, salariat ensuite, a peu à peu, conquis un nouveau mode de rémunération.
Les uns, artistes ou écrivains - chercheurs, des droits d'auteurs; les autres, innovateurs technologiques, des droits de brevets.
Peu à peu, de nouvelles sous-classes sont apparues - sous le joug des capitalistes, mais s'en émancipant peu à peu- : créateurs de programmes (algorithmes informatiques) raccordés juridiquement au droit d'auteur; chercheurs en biologie animale ou humaine, et créateurs d'outils thérapeutiques, raccordés, eux, au droit des brevets.

Cette classe et ces sous-classes qui restent fondamentalement complices des capitalistes et subsistent, encore, tel le bourgeois gentilhomme le faisait avec les féodaux, en étroite symbiose avec les capitalistes, devient pour une part, une nouvelle couche de la classe bourgeoise - par la transformation des ses revenus en actions boursières.
Cette nouvelle classe rapporte à l'Humanité davantage que ce qu'elle consomme. Et cela, dans des proportions de plus en plus grande. Pour prendre un exemple : la production du langage Microsoft Basic et du Traitement de texte Word a permis une économie de temps de travail gigantesque au niveau planétaire, sans aucune proportion avec ce que Bill Gates pourrait espérer consommer en une vie.
Mais trois facteurs font que cette classe, à peine apparue, à l'échelle historique, est déjà condamnée, est déjà un archaïsme.
Le premier est le cadre juridique qui lui est nécessaire pour maintenir son appropriation privée, égoïste, des fruits de son travail. Ce cadre juridique, qui la pousse à s'abriter sous le parapluie de l'Etat bourgeois - bande armée des capitalistes - qui la poussera, après demain à massacrer ceux qui s'opposent à elle et à ses privilèges.
Le deuxième est la distorsion qu'elle produit à l'échelle de la planète : Interdiction au Tiers Monde, la Chine, l'Afrique... d'utiliser gratuitement le fruit de ses innovations. Cette distorsion est une - sinon la principale - cause de l'écart croissant entre les 20% de pays les plus riches par rapport aux plus pauvres. Ecart qui a doublé en trente ans. Ecart de richesse qui fait que les premiers ont soixante fois le revenu des plus pauvres. Distorsion qui aboutit à interdire au Tiers Monde d'accéder aux remèdes et aux thérapies inventées au Nord - ce qui aboutira à nucléariser, tôt ou tard, le Tiers Monde pour empêcher la montée au Nord des virus, du SIDA et de ceux qui chercheront à échapper à la misère.
Distorsion qui est responsable des 700 millions de chômeurs sur Terre.
Cette distorsion a une cause simple : les innovateurs exploiteurs craignent plus que tout, la concurrence; ils craignent de voir apparaître des créateurs partageurs, des innovateurs égalitaristes, des concepteurs solidaires. Ils craignent déjà l'accès au savoir et à la compétence inventive de ceux qui jouent leur jeu - leurs concurrents -, mais, pire encore, ils craignent ceux qui inventent, innovent, créent sans l'espoir, sans la volonté d'un retour, d'un avantage économique.
Cette contradiction est mortelle pour ces exploiteurs, car ce sont ces 700 millions d'humains chômeurs qui deviendront bientôt des milliards - qui sont les "consommateurs" de leurs inventions.
Leur logique est celle d'un Bill Gates produisant des machines pour un seul Michael Jackson qui chantera à l'intention du premier. Les deux précédents bénéficiant des découvertes génétiques du dernier chercheur.
Le troisième facteur qui la condamne est le fait qu'elle crée une distorsion économique
son niveau de consommation supérieur incite à la production d'objets de moins en moins utiles à l'espèce humaine : des tableaux artistiques à cristaux liquides comme chez Bill Gates plutôt que des logiciels pédagogiques, des cosmétiques plutôt que des vélos, des œuvres artistiques décadentes plutôt que des outils informatiques à bas prix pour tous les pauvres de la planète.
Sa capacité d'investissement la pousse, d'autre part, à investir dans des secteurs porteurs sur le plan économique, au détriment des secteurs les plus rentables pour l'espèce humaine : un Michael Jackson qui cherche à faire des Disneylands pour les petits occidentaux est un criminel économique pour les enfants du Tiers Monde - sans parler des imbéciles d'acteurs qui font des Planet Restaurants de luxe.

Cette nouvelle bourgeoisie devra être BALAYÉE !
A BAS LES DROITS D'AUTEURS !
A BAS L'INNOVOISIE !
A BAS LA BOURGEOISIE INNOVOISE !
PAYEZ LES DROITS D'AUTEURS ANCESTRAUX !
1000 euros POUR TOUS LES TERRIENS



NOTES ET COMPLEMENTS

Ferme générale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Ferme générale, constituée réellement en 1726, était une compagnie de financiers à laquelle étaient affermés par bail les droits de Traite et autres droits indirects. Par son organisation, elle correspondait, sous l'Ancien Régime, à l'une des formes que prend aujourd'hui une délégation de service public. Dans une telle délégation, l'État confie à un organisme privé des missions relevant d'un service public, en l'occurrence ici, le recouvrement de certains impôts.

(...)

La ferme sous Colbert : les traitants et partisans[modifier]

Pour réduire le nombre de ces financiers et augmenter la part de la collecte reversée au Trésor, Jean-Baptiste Colbert chercha à regrouper un grand nombre de droits ensemble dans des « fermes générales ». La première ferme générale fut constituée en 1680 pour collecter gabelles, aides, domaines, traites et entrées.
Cependant cinq grosses fermes demeuraient :
  1. les gabelles ;
  2. l'octroi de Paris (taxes dues sur certaines denrées basiques, entrant à Paris, telles que l'huile, le sucre, le vin, etc.) ;
  3. les traites ;
  4. la Ferme du tabac (la vente exclusive du tabac) créée en 1674-1675 ;
  5. le « domaine d'occident » ou Ferme d'occident créée en 1674-1675.
Également créée en 1674-1675, la ferme du papier timbré, suscita la révolte du papier timbré.
Parfois d'origine obscure, les financiers qui prirent ces droits à ferme réalisèrent souvent rapidement des fortunes immenses qui leur permirent de jouer un rôle politique et social considérable. Leur avidité et leurs excès choquèrent l'opinion et furent tournés en ridicule par la littérature, par exemple par Alain-René Lesage dans Turcaret, inspiré par Paul Poisson de Bourvallais.

MANDRIN en tant que RESISTANT contre la Ferme Général est l'un de nos PREDECESSEURS !

A BAS LA SACEM !
GLOIRE A MANDRIN !!

WIKIPEDIA : Louis Mandrin, né le 11 février 1725 à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et mort le 26 mai 1755 à Valence, est un contrebandier de l'Ancien Régime (XVIIIe siècle).

Fils de François-Antoine Mandrin, négociant marchand de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, dans le Dauphiné, et aîné de neuf enfants, Louis Mandrin dit, selon certains, « belle humeur »[2], devient chef de famille à 17 ans, à la mort de son père. Il est issu d'une famille établie autrefois riche mais sur le déclin.
Son premier contact avec la Ferme générale (si on excepte les relations fiscales ordinaires et obligatoires) est en 1748, un contrat pour ravitailler avec « 100 mulets moins 3 » l'armée de France en Italie. Or, il en perd la plus grande partie dans la traversée des Alpes et à son retour à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, il ne lui reste que 17 bêtes dans un état déplorable, la Ferme générale refuse de le payer.
Le 27 juillet 1753, suite à une rixe mortelle, Louis Mandrin et son ami Benoît Brissaud sont condamnés à mort. Mandrin est en fuite, mais Brissaud est pendu sur la place du Breuil, à Grenoble. Le même jour, Pierre Mandrin, frère cadet de Louis, est également pendu pour faux-monnayage. Il déclare alors la guerre aux collecteurs de taxe de la Ferme générale.
Les fermiers généraux sont alors haïs par la population. Ils prélèvent les taxes sur les marchandises (la plus connue est la gabelle, la taxe sur le sel, mais d'autres marchandises, comme le tabac, sont lourdement taxées). Le système d'affermage de la collecte des taxes entraîne des abus considérables. Les fermiers généraux accumulent d'énormes richesses en ne reversant au Roi que le montant convenu, parfois le quart des taxes qu'ils prélèvent.


Le Capitaine Mandrin, couverture.
Mandrin entre alors officiellement dans une bande qui fait de la contrebande, en particulier de tabac, entre les cantons suisses, Genève, la France et les États de Savoie, alors souverains. Il en devient vite le chef. Se définissant lui-même comme « Capitaine Général de Contrebandiers de France », il a plusieurs centaines de personnes sous ses ordres (en majorité des savoyards), organisés comme un véritable régiment militaire. C'est en Savoie (duché faisant partie, à l'époque, du Royaume de Sardaigne) qu'il a ses dépôts d'armes et de marchandises, se pensant ainsi hors d'atteinte des Français. Son aire d'influence en France va bien au delà du Dauphiné et couvre pratiquement toutes les actuelles régions Rhône-Alpes et Auvergne, la Franche-Comté, ainsi qu'une partie de la Bourgogne.
Durant l'année 1754, il organise six campagnes de contrebande. Ne s'attaquant qu'aux impopulaires fermiers généraux, il reçoit rapidement le soutien de la population et d'une partie de l'aristocratie locale, ainsi que l'admiration de personnalités comme Voltaire[3].
Il achète en Suisse et en Savoie des marchandises (principalement tabac et étoffes), qu'il vend dans les villes françaises sans qu'elles soient soumises aux taxes des fermiers généraux. La population est enchantée. Bien vite une interdiction est faite d'acheter ses produits de contrebande. Mais à Rodez, il provoque les fermiers généraux en obligeant, sous la menace des armes, leurs propres employés à acheter ses marchandises.
La Ferme générale, exaspérée par ce « bandit » qui devient toujours plus populaire, demande le concours de l'armée du Roi pour l'arrêter. Des troupes légères et mobiles, les fusiliers de La Morlière et les chasseurs de Fischer, viennent en renfort des volontaires du Dauphiné en place. Mais il parvient encore à se réfugier en Savoie près des deux villes frontières de Pont-de-Beauvoisin. Les fermiers généraux décident alors de pénétrer illégalement dans le territoire du Duché en déguisant 500 hommes en paysans. Ils arrêtent Mandrin au château de Rochefort-en-Novalaise, grâce à la trahison de deux des siens. Lorsque le Roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne apprend cette intrusion sur son territoire, il exige la restitution du prisonnier à Louis XV, qui s'exécute. Mais les fermiers généraux, pressés d'en finir avec Mandrin, accélèrent son procès et son exécution. Il est jugé le 24 mai 1755, puis roué vif à Valence le 26 mai, devant 6 000 curieux.

mardi 30 novembre 2010

Les bobos et l'innovoisie. Insultes et définitions scientifiques matérialistes (néo-marxisme et post-marxisme)

Je n'apprécie pas de me faire insulter.
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Re: Liberté pour Lapiro, 1000 euros pour Lumumba (Biya dehors !) 
Yannick Toutain, je te lis depuis un moment ,j'avoue que le style "bobo gauchiste altermondialiste"(sans te vexer) me rend curieux, tu represente une association ?Si oui laquelle?

Sinon peut tu rendre la partie en jaune, moins aveuglante, impossible de lire.

Je n'apprécie de me faire insulter
... Ni par un gamin ignorant qui a loupé ses leçons de vocabulaire,
... ni par un robot défectueux qui a des pannes dans son circuit de définition des mots,
... ni par un France à fricain déguisé qui viendrait sur Abidjantalk semer sa pagaille habituelle (nordistes contre sudistes, gbagbistes contre adoistes,... bouyguistes contre bolloristes  ....etc etc...)

Je n'apprécie par non plus qu'un Ivoirien non gamin, non robot ou non employé secret de l'armée française vienne ici se comporter comme s'il appartenait à l'un des trois groupes sus-nommés.

Je vais donc donner un cours de vocabulaire pour insulteur ignare.

1° Faire la recherche "bobo définition")
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=bobo+d%C3%A9finition&aq=f&aqi=g10&aql=&oq=&gs_rfai=

2° Consulter la deuxième ligne Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourgeois-boh%C3%A8me

3° Lire la définition donnée au terme "bobo"
Le terme bobo, contraction de bourgeois-bohème, traduction de l'anglais bourgeois bohemian, est issu d'un livre de David Brooks intitulé Bobos in Paradise (ISBN 0-684-85378-7) publié en 2000 ; il s'agit d'une sorte de sociostyle, c'est-à-dire de tentative de caractériser un groupe social selon les valeurs que ses membres partagent, plutôt que selon des caractéristiques socio-économique ou démographique. L'auteur entendait caractériser et regrouper sous ce terme l'évolution et la transformation du groupe des yuppies des années 1980. Fréquemment utilisé en Europe francophone depuis le début du XXIe siècle et ce à des fins sociologiques ou d'analyse culturelle ou politique, ce terme trouve son approximatif équivalent anglo-saxon dans celui d'Hipster.

N'étant ni "bourgeois" ni "bohème" et ne voyant à aucun endroit d'où l'anonyme pourrait tirer de son chapeau le moindre justificatif des ses insultes ....je ne peux que supposer qu'il cherchait une expression péjorative exprimant sa haine contre le combat de libération égalitariste de l'Afrique.
Rappelons que l'insulteur anonyme est venu déposé ses excréments méchants dans un fil consacré à la libération de Lapiro.

Constitution a la diarrhée, le vieux Paul Biya se vide : LIBEREZ LAPIRO DE MBANGA !

Les esclavagistes français qui mènent la guerre contre les peuples d'Afrique depuis 1961 sont des barbares.

Et qu'il n'a eu AUCUN mot de compassion pour le chanteur camerounais victime du KAPO Paul Biya.
Mais naturellement, on peut supposer que l'anonyme n'est pas sur Abidjantalk pour exprimer sa solidarité avec les victimes de la France à fric !

Si, pour ne pas perdre son temps et pour profiter de l'occasion pour consulter le Wikipédia sur l'historique du terme, on lit la suite de la page

Aujourd'hui, le terme d'Hipster s'est imposé dans le discours anglo-saxon pour désigner plus particulièrement les codes culturels volontairement éclectiques et superficiels (mêlant des éléments de culture de masse à des éléments de contre-culture ainsi plus ou moins dépolitisés) de cette catégorie sociale plutôt issue des couches supérieures des classes moyennes.
Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l'austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s'il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais colorée d'écologisme ou de citoyennisme, selon un modèle venu de la côte ouest américaine et de la contre-culture[1]. Elle se cherche alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néo-libéralisme, dans lequel la propriété n'est plus une valeur fondamentale[2]. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure[3].
... on va remarquer que ce terme de "bobo" est en fait du aux carences intellectuelles de ceux qui se prétendent marxistes.
En effet, lorsque - à la suite de mon texte de 1996 ....
... j'ait tenté de populariser le concept d'innovoisie (la bourgeoisie des droits d'auteur et des brevets), il m'est apparu que la classe formoise est non seulement une classe exploiteuse stupide et bornée, et attachée à ses privilèges salariaux, mais que de surcroit, elle était - aussi - attachée à la défense des privilèges de la classe concurrence qu'était l'innovoisie.
La formoisie craignait autant de voir l'innovoisie mise sous le projecteur conceptuelle qu'elle craignait - elle-même - de s'y trouver.
Les deux classes exploiteuses concurrentes de la classe capitaliste sont restées le "point aveugle" des bourricots répétants pseudo-marxistes.
On m'avait rétorqué que mon texte de 1993 avait choqué à cause du néologisme "formoisie"...

30 thèses pour une révolution pédagogique 

] 1° Tout différentiel de productivité induit un transfert de plus-value : L'entreprise la plus productive aspire la plus-value de celle dont la productivité est la plus faible.
2° La formation augmente la productivité des travailleurs : C'est Adam Smith, dès la fin du 18° siècle qui l'a le premier décrit.
3° Cette productivité augmentée grâce à la formation va donc - de la même façon que les machines perfectionnées - induire des transferts de plus value en direction de l'entreprise où se trouvent les travailleurs les plus formés.
4° Cette plus value supplémentaire va être partagée entre le capitaliste et les travailleurs qualifiés : ceux ci réclameront, du fait de leur diplôme, de la récupérer sous forme de salaires supérieurs.
5° C'est ce vol opéré sur le dos des travailleurs les moins formés qui va provoquer la création d'une classe sociale, bourgeoisie de la formation (formoisie, par un néologisme) ;
6° Le prolétariat de Marx a donc éclaté en 2 classes différentes : La formoisie formée de travailleurs qualifiés qui exploite le prolétariat de la formation - formariat.
7° De ce fait, la lutte des classes oppose 3 classes fondamentales : les 2 bourgeoisies, celle des actions et celle des diplômés et le formariat exploité par les 2 bourgeoisies.



 ... ne pas mentionner le néologisme "INNOVation bourgeOISIE" = INNOVOISIE dans mon texte de 1996 avait pour fonction de passer le supposé obstacle...
Mais les ennemis de l'égalitarisme de la LCR, des chapelles pseudo-trotskystes concurrentes ou des autres chapelles formoises pseudo-anarchiste réagirent de la même façon.

Le seul point de lutte des classes (néo-marxiste) entre la formoisie et l'innovoisie ce fut simplement le piratage généralisé d'une classe exploiteuse par l'autre : les formois diplômés piratèrent à qui mieux mieux leurs concurrents innovois. Films, chansons, jeux vidéo... La lutte des classes entre les deux classes principales secondaires prit une forme digne de la "reprise individuelle" des anars du début du 20° siècle.
On verra, pendant ce temps l'innovoisie trembler de voir les pauvres se révolter contre le capitalisme. En conséquence de quoi, Jean-Jacques et ses amis "innovois enfoirés" se lancèrent sur le projet de Coluche le pirate..
Et l'on eu droit aux

"... restaurants sans coeur". 

lundi 29 novembre 2010

"Les restaurants sans coeur". Un texte du 28 avril 2006 par Yanick Toutain

En ce début de climat hivernal, une femme vient de mourir à Marseille. Les hypocrites oublient que c'est une femme, un humain. Elle n'est qu'un "SDF".

MARSEILLE

Une SDF probablement morte de froid à Marseille

Une femme sans domicile fixe a été découverte morte samedi à Marseille dans le hall d'un immeuble où elle s'était réfugiée. Il s'agit sans doute du premier décès de l'année dû au froid qui touche actuellement la France.
La Rédaction avec REUTERS |  RMC.fr  |  27/11/2010

Pendant ce temps, l'innovoisie des amis enfoirés de Jean-Jacques Goldman, protégés par leur "parapluie" fasciste HADOPI mis en place par la classe capitaliste et son Etat proto-fasciste, ouvre les portes de son oeuvre humanniaire.

Les Restos du cœur ouvrent aujourd'hui

L’affluence aux Restos, qui ouvrent aujourd’hui pour quatre mois, s’annonce record. Et pourtant, des milliers de bénéficiaires s’en sortent chaque année grâce au soutien de l’association. Témoignages.

Vincent Mongaillard | 29.11.2010, 07h00
Ce matin, à l’occasion de l’ouverture de la 26e campagne des Restos du cœur, des centaines de milliers de démunis, de travailleurs pauvres, de mères seules, de retraités isolés ou de jeunes chômeurs vont se ruer sur les colis alimentaires. L’association caritative, créée par Coluche il y a tout juste un quart de siècle, s’attend à une nouvelle hausse des inscriptions après déjà une explosion record ces deux dernières années (+ 20%). 
 mais aussi

Les Restos du coeur s'attendent à un afflux record de démunis

Pour leur 25 e opération hivernale, lancée aujourd'hui, les Restos du coeur s'attendent à un afflux record de démunis. Notamment en milieu rural où la crise frappe de plein fouet.

 
30.11.2009
Au cœur de la capitale comme dans le hameau le plus reculé des Cévennes, on a parfois besoin d'eux pour survivre, pour manger à sa faim. A partir d'aujourd'hui, les 2 000 antennes des Restos du cœur vont rouvrir leurs portes et leurs étagères remplies de denrées alimentaires à plus de 800 0000 précaires des villes comme des champs. L'association créée par Coluche en 1985 entame ainsi sa 25 e campagne hivernale, plus attendue que jamais dans... nos campagnes. Car c'est dans les zones rurales ou semi-rurales que l'augmentation du nombre de repas distribués a été la plus forte l'an dernier. A l'échelle nationale, la hausse du nombre de bénéficiaires en raison des effets de la crise et de la hausse du chômage a été de 14 %. Et selon les prévisions, très pessimistes, elle le sera encore au moins d'autant cette saison.

J'avais écrit ce texte il y a plus de trois ans. Je n'en retrouve plus aucune trace.
Je le republie donc.
Trois ans et demi plus tard, la classe innovoise est encore plus fasciste, encore plus inhumaine.








LES RESTAURANTS SANS CŒUR

Il était plus de quatre heures du matin, je faisais du stop. Il pleuvait, par intermittence, mais une pluie très forte, qui transperçait les vêtements. J'avais cinq kilomètres à faire encore. Les arrêts de bus proches me donnaient un abri provisoire lorsque la densité humide devenait insupportable : les cinq kilomètres sur la voie rapide ne donnaient aucun abri. C'était le trajet à pied ou l'attente. Très peu de voitures passaient; les rares qui étaient, momentanément bloquées au feu rouge n'allaient jamais dans la bonne direction, tournaient cinq cent mètres plus loin. Tout à coup, après un quart d'heure sans passage, un camion ! Le texte sur la carrosserie me donna plein de - naïf - espoir. Le conducteur m'expliqua qu'il ne prenait jamais de stoppeurs. Le sigle "Banque alimentaire" sur son véhicule devait être marqué là par erreur. Ce n'est qu'après six heures du matin que le premier bus me permit d'échapper à cette pluie.
Les gens qui travaillent dans la charité sont pour la majorité d'entre eux des hypocrites qui, tels Saint Vincent de Paul tentent, tant bien que mal, de colmater les brèches inhumaines du système, mais cela, dans le but de préserver le système lui-même.
Le capitalisme a besoin de ces sortes de valets serviles pour préserver ses 31% de profits annuels.
Il a besoin de ces sortes de samaritains qui, depuis vingt ans, donnent l'illusion que tout ne va pas pour le pire.
Mais, quand l'espérance de vie d'un SDF occidental tourne autour de cinquante ans, qu'espérer de plus du système?
On vient maintenant nous bassiner avec Coluche et les prétendus "restaurants du cœur"
Mais n'est-ce pas le renégat qui vient nous pleurer sur ses droits d'auteur qui en est devenu le principal héraut : Il est cocasse de voir que celui qui se compromet maintenant avec la droite proto - fasciste, le demi-frère du Pierre Goldman assassiné par les fascistes est à la fois le défenseur des privilégiés de la SACEM et à la fois mère Térésa.
Les restaurants du cœur sont un des piliers indispensables du CAC40 : Il faut que ces hypocrites contre-révolutionnaires (allez organiser un club anti-capitaliste dans un restaurant du cœur … pour voir !) laissent croire que la société n'est pas devenue pire qu'une jungle.
Le SDF a le choix entre perdre sa dignité ou perdre la vie. Le grand nombre qui "choisit" la déchéance alcoolique le fait pour ne pas conscientiser cette alternative : perdre sa dignité ou la vie.
Car, aller se réchauffer dans des taudis où les plus déglingués par cette société capitaliste entament le moral de tout le monde, aller voir les bonnes âmes charitables de la chrétienté triomphante : des préfets expulsent en argumentant que l'Armée du Salut a prévu l'hébergement du domicile débutant, tout cela est une forme de suicide moral.
Et qui organise cela, qui sont les organisateurs en chef de cette mascarade tragique : la nouvelle bourgeoisie ! Les successeurs des boursiers, ceux qui, par leurs droits d'auteurs sont en train de devenir les maîtres de la planète - pour peu que les capitalistes les laissent faire.
Cette innovoisie, bourgeoisie de l'innovation, est la reine de la charité : à coup de chansons, de disques solidaires, de USA for Africa, de pleurnicheries pour l'Ethiopie (chantons pour l'Ethiopie, mes frères pendant que le délinquant Chirac organise le sauvetage du dictateur Tchadien), de SIDACTION (le principal facteur de diffusion du SIDA en Afrique, c'est la présence de l'armée française qui empêche tout développement économique et donc sanitaire).
Cette bande de salopards chantants, cette bande de vampires (ça ne leur suffit pas de TAXER toutes nos cassettes vierges - même celles sur lesquelles nous enregistrons NOS chansons, NOS COMPOSITIONS, il va leur falloir un accès direct dans tous nos ordinateurs, pour espionner), non content de nous vampiriser, ils veulent, en plus, nous faire crier des hosanna ! hosanna! en leur faveur.
L'année 17 à Leidenstadt, J. J. Goldman est mort, la lâcheté qui a été la trame de sa vie a pris le dessus; son "amitié" pour le chanteur commercial n°1, pour la chanteuse commercial n°1 a pris le dessus. La couleur rouge dont il se paraît en compagnie des chœurs ex soviétiques a pris la couleur des maîtres de l'URSS stalinienne : Gorki que dénonçait Victor Serge touchait de Staline des centaines de salaires d'ouvriers !
Cette nouvelle bourgeoisie viendra revendiquer le pouvoir, quand la bourgeoisie des actions s'écroulera sur elle-même (pronostic !) de la même façon que les actionnaires de la Ferme sont venus réclamer le pouvoir après 1789 (Il faudrait aller vérifier combien de complices des fermiers généraux sont devenus, après Thermidor, les bourgeois tripatouilleurs de marchés publics que dénonçait l'intéressant film TV "Fabien de la Drôme [édité en poche, avec note de documentation sur l'époque])
Cette innovoisie puante, avec la tartufferie mielleuse des Pagny - seigneur féodal de Patagonie - vient nous donner des leçons de solidarité : qu'ils commencent par limiter leurs revenus à … allez … deux fois le SMIC !
Cette bourgeoisie de l'innovation se comporte avec ses restaurants du cœur de la même façon que Mitterrand avec le racisme : pendant qu'il manipulait la marionnette Julien Dray (ex LCR) qui lui même manipulait Harlem Désir, il organisait, en sous-main, l'apparition médiatique du Front National et de son leader invité à envahir la télévision publique : deux fers au feu !
Ainsi, pendant que ces tartuffes organisent leur charité, à coup de disques d'"enfoirés", de solidarité par ci, par là, pièces jaunes etc. ., ils structurent leur lobbying pour s'assurer des fortunes de millions d'euros, des villas de richissimes. Ils n'ont pas encore fait comme Oliver Stone et d'autres, leur visite au sous commandant Marcos, mais leur hypocrisie est la même.
Leur concert des "enfoirés" devient de plus en plus, chaque année qui passe, la tribune médiatique du club des partisans du rackets droits d'auteur : Plus ils apparaissent comme gentils, sympathiques, et plus des crapules comme la grande Zazie peuvent venir nous pleurer ses millions de droits d'auteur non perçus qui vont l'appauvrir comme son boulanger à qui de méchants voleurs viennent prendre ses baguettes.
Ces crapules, dignes des premiers marchands escrocs de la fin du Néolithique, qui parcouraient le nombre de kilomètres nécessaires pour trouver des clients ignorants du véritable temps de travail nécessaires à la production de tel ou tel objet, viennent nous pleurer leurs millions pour des chansons écrites en une heure ( et piratées pour un bon nombre d'entre elles : suivez Serge Llado, digne successeur du Francis Blanche des années 60 : le poste ? celui acheté sur le fric de la vente d'armes )

Ils viennent nous pleurer leurs droits d'auteur jusqu'au moment où leur nouveau leader politique, après avoir débarrassé la France de ceux qui ne l'aiment pas (quand il parle de la France, traduisez : il parle de l'Armée Française, impérialiste et capitaliste), donc quand ceux qui n'aiment pas l'Armée Française auront été expulsés en charter ( à destination de Madagascar sans doute : nous serons pour Sarkozy les nouveaux Juifs que Hitler avait prévu d'expulser sur cette île africaine), quand auront été expulsés tous les fauteurs de troubles (reconnaissables à la couleur de leur peau et de leurs idées) alors seulement, Le Forestier, l'ami de Sarkozy, JJ Goldman et tous les autres auront satisfaction :
Leur leader préféré (heil !) mettra en place le flicage généralisé : chaque CD ROM vierge, chaque DVD vierge aura la faculté de se déclencher pour se connecter tout seul sur Internet et pourra dénoncer son propriétaire.
Alors seulement, celui qui chantait Entre 14 et 40 ans ( avant de mourir rebelle et de ressusciter vieux con en PILLANT de façon éhontée l'écrivain américain Howard Fast, véritable auteur de son Spartacus) aura gain de cause
Alors seulement, celui qui chantait "Je te donne mes notes, je te donne mes mots" aura gain de cause.

Alors seulement, tous ces cadavres ressuscités auront gain de cause : leurs droits seront reconnus dans le Meilleur des Mondes qu'ils auront provoqué…


….. à moins que nous ne réussissions trois révolutions (contre les actionnaires, contre les diplômés et contre les tenants des droits d'auteur et de brevets)





mardi 23 novembre 2010

LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME



LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME
par Yanick Toutain
23/11/2010
Introduction


Je ne vais pas répondre, naturellement, à ce que « je pense » de Trotsky. Ni donner « mon opinion de Trotsky ». En tant que marxiste, je vais tenter de définir Trotsky lui-même. Lui, Léon Trotsky et son héritage.
Ma pensée est censée être la réalité. Mes connexions neuroniques et la structure des molécules d'encre qui en résultent (celle des électrons permettant l'affichage de cette page) étant censées être le REFLET de la réalité elle-même. Le débat contradictoire, la comparaison des faits et des grilles, les confrontations quant la pertinence des faits et la cohérence des analyses devant nous approcher, peu à peu, de la réalité elle-même.
LE COMBAT ET LES ŒUVRES.
Au-delà de l'homme, un homme qui fut l'une des principales réalisations de ce que l'humanité produisit, au-delà de sa trajectoire d'apprenti révolutionnaire, de président du soviet de Pétrograd en 1905, de dirigeant de la Révolution russe de 1917, de dirigeant de l'Armée Rouge qui permit de résister à l'invasion proto-fasciste de la bourgeoisie mondiale, au-delà du résistant qui de 1923 à sa mort tenta de préserver les conquêtes et l'héritage du marxisme en construisant ce qui s'appellera 4° Internationale à partir de 1938, il y a le chercheur scientifique.
C'est ce qui restera de plus solide.
Au delà de l'œuvre politique concrète, la somme de ses ouvrages de production conceptuelle et de narration historique est ce qui restera comme héritage pour plusieurs décennies comme un coffre à outils encore précieux, encore actuel, encore nécessaire.
On remarquera que la somme de l'œuvre de l'action politique et de l'activité scientifique attestent que le niveau de la PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE de Léon Trotsky fut à un niveau exceptionnel :
Il est de ceux qui firent gagner plusieurs décennies et peut-être des siècles pour la réalisation de l'objectif d'une HUMANITÉ FORMÉE D'INNOVANTS (chercheurs, inventeurs et créateurs)

Cette remarque nous donne l'occasion de préciser une chose : c'est d'un point de vue POST-MARXISTE que l'héritage de Léon Trotsky apparaît le plus visible, dans ses reliefs.
C'est, en effet, en comprenant le fait que la LUTTE DES CLASSES n'était qu'une description PLATE, à deux dimensions, c'est en COMPRENANT le fait que la troisième dimension était la LUTTE DES STRATES, que son apport apparaît le plus nettement.

Précisons.
Marx, quand il fit la supposition (une supposition scientifique provisoire) que la LUTTE DES CLASSES était le moteur de l'histoire, nous avait laissé une lacune, un point aveugle.
Le Moyen-Age pouvait regarder les Seigneurs Féodaux s'affronter aux Paysans pour la répartition du surproduit social, il fallut bien que des DÉCOUVERTES aient lieu pour augmenter le RENDEMENT AGRICOLE, pour augmenter la productivité dans les campagnes.
Sans cette productivité supérieure, il était IMPOSSIBLE de quitter les terres. Il était donc IMPOSSIBLE de construire les villes.
Les bourgeois et l'artisanat, les Villes Franches et les alliances de classes entre Martin Luther et les bourgeois - que nous racontait Friedrich Engels -, l'appel au massacre des paysans égalitaristes conduits par Thomas Munzer – appel lancé par le même Luther, la lutte de classe entre la bourgeoisie nouvelle et le Vatican idéologue des Seigneurs Féodaux, tout cela n'était possible que par UN RENDEMENT AGRICOLE SUPÉRIEUR.

Sans ce progrès technologique, le Haut Moyen Age, le temps des Mérovingiens aurait perduré jusqu'à la fin des temps.
Et ce rendement supérieur fut conditionné par l'INVENTIVITÉ des MEMBRES DE LA STRATE DES INNOVANTS.
Ce sont, en effet, les TRAVAILLEURS NON RÉPÉTANTS qui, au Moyen Age - comme dans toutes les périodes de l'histoire -, produisirent les DÉCOUVERTES, les INVENTIONS, les CRÉATIONS ARTISTIQUES qui furent le socle, l'outil et l'huile du progrès.
LE SOCLE DU PROGRÈS : LES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES
Il fallut, bel et bien, que des Puthagoras, des Isaac Newton, des Titus Lucretius, des Léonard de Vinci, des Hubble, des Boltzmann produisirent (découvrirent) des concepts, des LOIS CONCEPTUELLES qui nous servirent de SOCLE pour que le progrès puisse avoir lieu.
Certes, seuls des sots iraient prétendre que la lutte de classe n'interféra pas dans le processus. Certes, il est évident que la lutte des classes ESCLAVAGISTE des barbares de la Grèce du 4° siècle Av JC, une lutte contraignant au TRAVAIL SERVILE des hommes et des femmes menacés de morts, une lutte les contraignant à la mort lente des mines du Laurion fut la cause principale de ce que ces DÉCOUVERTES tombèrent dans l'oubli et ne produisirent pas les effets technologiques potentiels.
En effet, un INVENTEUR comme ARCHIMÈDE (inventeur et découvreur, membre de deux couches différentes de la strate des innovants) voyait, sans cesse, la validité de ses inventions être CONCURRENCE par le travail quasi-gratuit des esclaves.
A quoi bon, dans la Grèce ou dans la Rome Antique, augmenter la productivité agricole s'il suffisait d'une RAZZIA pour asservir en Sicile quelques centaines de milliers de travailleurs gratuits.
A quoi bon augmenter la productivité agricole quand la conquête de la Gaule rapportait 1 million de travailleurs prêts à mourir dans les ergastules pour la production du blé d'annone des prolétaires fainéants de Rome.

C'est donc, bel et bien, la lutte des classe qui était le principal moteur PARASITANT le fonctionnement de la LUTTE DES STRATES.
Mais, celle-ci prenait sa revanche régulièrement.
Pendant 3 millions d'années, ce furent les INNOVANTS qui s'infiltrèrent, qui infiltrèrent leur savoir, leur intelligence. Au milieu des quolibets des TRAVAILLEURS RÉPÉTANTS. Sous les menaces mêmes des travailleurs répétants qui ne supportaient pas les machines de Lyon.

On voit ici que la classe présentée comme progressiste – les canuts de Lyon – est parfois la STRATE RÉACTIONNAIRE. Celle qui refuse le progrès.
On voit, donc, ici, le fait que la BOURGEOISIE progressiste de Marx n'était qu'une vue de l'esprit.

On voit que cette vision de l'Histoire était un regard décalé sur la réalité.
Étaient-ils progressistes les bourgeois financiers qui, en France, investissaient dans la Ferme Générale du 18° siècle, ceux qui payèrent les soldats rouges assassins des Camisards. Résistants qui ne voulaient pas payer le sel aux racketteurs ? (Résistants du 18° siècle qui précédaient les jeunes qui refusent le racket de la nouvelle Ferme Générale qu'est la SACEM.)
Étaient-ils progressistes ces bourgeois armateurs de Nantes ou de Bordeaux qui parvinrent, de 1789 à 1794 à empêcher que soit enfin votée la loi abolissant l'esclavage ?

Étaient-ils progressistes ces bourgeois d'Angleterre qui financèrent la mise en œuvre de la Jenny, la mise en œuvre des nouvelles technologies industrielles par l'asservissement quasi esclavagistes des peuples colonisés ? Ces bourgeois qui applaudissaient les bourreaux étasuniens des États du Sud ?
Non, bien évidemment non.
C'est le CONCEPT de LUTTE DES STRATES qui éclaire l'absurdité de cela.
Il existait, dans la classe bourgeoise TROIS strates.
Comme dans toutes les classes.

C'est la STRATE INNOVANTE de la CLASSE BOURGEOISE qui correspond au modèle de Marx (au modèle marxiste) de la fameuse « bourgeoisie progressiste »
Et ce sont les strates répétantes et parasites qui, depuis 3 millions d'années freinent le progrès.
Les travailleurs innovants travaillent, en reproduisant constamment la société dans le même état que précédemment. Et les parasites pillent les deux autres strates.
L'HÉRITAGE DE TROTSKY : LE JAUNE DANS L'OEUF
Ces thèses peuvent, pour un néophyte apparaître totalement disjointes et même contradictoires à ce qu'un zélateur d'une des sectes pseudo-trotskystes pourrait prétendre être la Bible révélée...
Mais, de la même façon que le poulet se trouvait déjà dans l'oeuf, le néo-marxisme et le post-marxisme se trouvaient déjà dans le marxisme, à l'intérieur des thèses de Léon Trotsky.
Lorsqu'avec Parvus-Helphand il produit le conception de révolution permanente, c'est du jaune qu'il fabrique. Un jaune qui sera – à l'état adulte – dialectiquement contradictoire à l'oeuf « trotskyste ».
En effet, la Révolution Permanente contient la Loi du Développement Inégal et Combiné (LDIC). Une loi qui, elle-même contient la loi de la Transformation Quantité Qualité.
Lorsque Trotsky, dans les premiers chapitre de son « Histoire de la Révolution Russe » nous donne la composition des entreprise s russes et qu'il la compare à celle des USA, il attire notre attention sur ce « jaune ».

C'est le fait que la circulation des novations ne se fait pas en fonction d'étapes successives et figées qui produisit cela. Il y a une quinzaine d'année j'expliquais cette thèse de la loi du développement inégal et combiné en prenant l'Afrique en exemple. Le téléphone sans fil – expliquais-je – se développera plus rapidement que la poste de poteaux archaïques ou de lignes enfouies.
On trouve dans le texte de Parvus-Alexandre Helphand, ce texte qui servait d'introduction pour la brochure « Avant le 9 janvier » de Trotsky un florilège de remarques dialectiques montrant la puissance à l'oeuvre de la loi de transformation quantité qualité.
Car si le concept de Révolution Permanente – celle loi socio-historique qui permit de prévoir la transcroissance de l' « étape bourgeoise » et qui permet de prévoir les transcroissances enchevetrées des « étape formoise » et « étape innovoise » - a pour socle la « loi du développement inégal et combiné », celle-ci a, elle aussi un socle. Et ce socle, c'est principalement la loi de la transformation quantité qualité.
Dans l'accélération d'un processus, on voit apparaître maints exemples de nouvelles qualités dont l'origine est l'accroissement très rapide de nouvelles qualité.

Parvus écrivait
« Le Dimanche Sanglant du 9/22 janvier ouvre une ère nouvelle dans le destin historique de la Russie. Elle est entrée dans la période révolutionnaire de son développement. On assiste à la destruction de l'ordre ancien, et, rapidement de nouvelles formations politiques se mettent en place. » (Préface à "Avant le 9 janvier" de L. Trotsky Les citations proviennent de l'excellent site marxists.org qui regroupe tous les classiques du marxisme)
Les structures politiques, les formes de regroupements des êtres humains jouant le rôle de « bureaucratie politique » des classes et couches sociales étaient bousculée par le Dimanche Sanglant.
« La révolution imprime son sceau sur tous les courants d'opinion politiques et sécrète ainsi le ferment unifiant l'opposition. Les différences de partis se dissimulent momentanément derrière les tâches révolutionnaires communes. En même temps, la révolution pousse en avant l'idéologie du libéralisme jusqu'à ses dernières extrémités politiques. Les partis libéraux semblent par eux-mêmes plus radicaux qu'ils ne le sont en fait; ils promettent plus et s'assignent même des tâches plus importantes qu'ils ne peuvent accomplir vus les appuis sociaux dont ils bénéficient. La révolution déplace tous les partis d'opposition vers la gauche, les rapproche les uns des autres et l'idée révolutionnaire les unit. »
Parvus relève le fait que, si la possibilité de renverser le vieil Etat tsariste joue un rôle de rapprochement entre les différentes classes opprimées ou exploitées par les Féodaux, en les poussant toutes vers la gauche, pour autant, les lignes de fractures apparaissent déjà :
« La révolution rend le changement politique plus clair mais brouille les partis politiques. Cette loi historique n'a pas manqué d'apparaître également à l'époque révolutionnaire actuelle en Russie où quelques particularités du développement politique du pays la favorisent d'ailleurs.
En Russie, la claire répartition des forces politiques n'a pas eu lieu et ne pouvait avoir lieu. C'est justement une des tâches historiques du parlementarisme que de mener à terme cette classification des forces politiques de la société et de les opposer les unes aux autres selon leurs intérêts économiques particuliers. Sous la formule politique du gouvernement populaire, le parlementarisme attire toutes les couches de la société à la lutte pour le pouvoir politique. Dans cette lutte, légalisée et régulée, les rapports politiques mutuels des classes se définissent en même temps que se comptabilise leur force. En Russie, jusqu'à présent, les orientations politiques (à l'exception de la lutte de classe du prolétariat et de la social-démocratie dont nous parlerons plus tard) se sont développées dans les régions éthérées de l'idéologie et commencent juste à chercher un lien avec le peuple ou la "société" dans le sens étroit de ce mot, c'est à dire avec la bourgeoisie. Emportées ici ou là par le souffle de la politique, ces masses brumeuses, informes, volatiles éclatent en morceaux ou se condensent à nouveau tout aussi facilement. »
Dans le paragraphe suivant, il insiste sur les fractures que ces « masses brumeuses » font apparaitre parmi les classes exploiteuses.
« Leur politique du moment peut se trouver dans la contradiction la plus aiguë avec leur développement politique (lequel se définit par la couche sociale sur laquelle ils s'appuient essentiellement). Ainsi, par exemple, le zemstvo russe, principal appui du libéralisme en Russie en ce moment, annonce pour la Russie parlementaire un parti agraire avec des tendances conservatrices affirmées. L'absolutisme ne donnant pas de solution à la lutte des agrariens contre le capital industriel, il a fait des uns et des autres ses ennemis. »
Plus loin, après avoir décrit les diverses classes et couches sociales à l'oeuvre dans le processus révolutionnaire en court, il revenait sur ces fractures déjà visibles
« Dans de telles conditions, la révolution russe accomplit son travail de rapprochement et d'union de courants opposés. La force de la révolution avant le changement de régime repose dans cette union d'éléments de nature différente. Avec le renversement du gouvernement contre lequel était dirigée la lutte générale, la divergence et l'opposition d'intérêts des courants politiques maintenus ensemble par la révolution apparaissent au grand jour; l'armée de la révolution se désorganise et se sépare en divisions adversaires les unes des autres. Tel fut jusqu'à présent le destin historique de toutes les révolutions dans les sociétés de classe; et il ne peut y avoir d'autres révolutions politiques. »
C'est par une extrapolation des thèses de Marx concernant la Révolution de 1848 en France – concernant les Journées de Juin que Parvus prévoit l'avenir russe
« Nous savons que cette lutte interne était déjà si forte pendant la révolution de 1848 qu'elle avait totalement paralysé la force politique de la révolution et avait rendu possible la réaction et la contre-révolution qui se sont terminées en France avec le massacre des ouvriers par la bourgeoisie, alors que ladite bourgeoisie venait de mener la lutte révolutionnaire au côté de ces mêmes ouvriers. »
C'est le « jaune » contre-révolutionnaire de la bourgeoisie française de Juin 1848 qui lui fait deviner la même croissance du « jaune » contre-révolutionnaire futur de Miloukov et du parti Cadet. Mais Parvus (comme Trotsky) va plus loin. Il prévoit que – contrairement aux évènements de l'année 1848, le processus ne s'interrompra pas à cette étape, par cette défaite des ouvriers face à la trahison de la classe bourgeoise.
« En Russie, après le renversement de l'autocratie, la bourgeoisie capitaliste ne se séparera pas moins vite du prolétariat qu'en 48 en Europe Occidentale, mais le processus de bouleversement révolutionnaire se prolongera. C'est dû à la complexité des tâches politiques que la révolution doit résoudre, car il s'agit non seulement d'un changement de régime politique mais avant tout de la création d'une organisation étatique embrassant toute la vie compliquée d'un pays industriel contemporain, afin de remplacer le système fiscal et policier vers lequel l'autocratie a uniquement tendu. Outre cela, c'est déterminé par la confusion des rapports agraires en Russie, par l'élaboration incomplète et l'absence de liens sociaux des courants politiques non-prolétariens du pays. »
Il prévoit donc, en conséquence, la nécessité de PRENDRE LA DIRECTION du processus de révolutions successives
« Dans ces conditions objectives de développement de la révolution en Russie, quelles sont les tâches du parti social-démocrate ? La social-démocratie ne doit pas avoir seulement en vue le renversement de l'autocratie, point de départ de la révolution, mais tout son développement ultérieur.
Elle ne peut faire coïncider sa tactique à un seul moment politique, elle doit se préparer à un développement révolutionnaire prolongé.
Elle doit préparer la force politique capable non seulement de renverser l'autocratie mais également de prendre la tête du développement révolutionnaire. »
Il fixe donc une liste de tâches à accomplir. Il est remarquable de considérer que la partie néo-marxiste de notre programme (qui découle de la parti néo-marxiste de notre analyse) nous indique – pour 2010 – une liste de tâches quasiment similaires.
A la condition de ne pas rester figés sur la vision a-historique d'un pseudo-prolétariat resté identique à lui-même. Il faut comprendre le terme de Parvus en tant que « classe ou strate spoliée »

« Cette force, dans les mains de la social-démocratie, ne peut être que le prolétariat, organisé comme une classe spéciale.
Conduisant le prolétariat au centre et à la tête du mouvement révolutionnaire de tout le peuple et de toute la société, la social-démocratie doit le préparer en même temps à la guerre civile qui suivra le renversement de l'autocratie, à la défection des libéralismes agraire et bourgeois, à la trahison des radicaux et démocrates politiques.
La classe ouvrière doit encore savoir que la révolution et la chute de l'autocratie ne se recouvrent nullement et que, pour mener à bien le bouleversement révolutionnaire, il faut au début se battre contre l'autocratie et ensuite, contre la bourgeoisie.
Plus important encore que la conscience qu'a le prolétariat de sa spécificité politique, il y a l'autonomie de son organisation, sa séparation réelle d'avec toutes les autres tendances politiques. On nous parle de la nécessité de concentrer en une seule toutes les forces révolutionnaires du pays, mais il nous importe plus de faire en sorte que l'énergie révolutionnaire du prolétariat ne soit pas morcelée.
En conséquence, l'isolement organisationnel et politique du prolétariat est indispensable non seulement dans l'intérêt de la lutte de classe (qui ne s'arrête jamais, ni avant, ni pendant, ni après la révolution), mais aussi dans l'intérêt du bouleversement révolutionnaire lui-même. Malgré tout, cela ne doit pas signifier que le prolétariat doive être étranger à la politique, et doive ignorer la lutte politique des autres partis.
Il est nécessaire de prendre la situation politique dans toute sa complexité et non de la simplifier pour faciliter la décision des questions tactiques. Il est facile de dire : "avec les libéraux" ou "contre les libéraux" ! C'est très simple, mais en même temps très unilatéral et, pour cette raison, c'est une solution trompeuse à la question. Il faut se servir de tous les courants révolutionnaires et oppositionnels, mais il faut en même temps préserver sa capacité d'action politique autonome. Pour faire simple, en cas de lutte commune avec des alliés d'occasion, on peut suivre les points suivants :

1) Ne pas mélanger les organisations. Marcher séparément, mais frapper ensemble.
2) Ne pas renoncer à ses propres revendications politiques.
3) Ne pas cacher les divergences d'intérêt.
4) Suivre son allié comme on file un ennemi.
5) Se soucier plus d'utiliser la situation créée par la lutte que de préserver un allié.



Ceux qui auraient suivi quelles furent les tactiques politiques suivies, les mots d'ordre proposés ainsi que les analyses justifiant l'ensemble qui furent déposées – en particulier – sur le blog Révolisation Actu, on pu voir la mise en oeuvre fidèle de ces sages conseils donnés par Parvus (et par Trotsky si tant est qu'on peut deviner que ce firent de longues discussions qui les amenèrent à ce combat commun.)
Face à la bureaucratie de proto-formoisie étudiante (UNEF, SUD etc...) qui suivait son maitre de la bureaucratie de la classe formoise (CGT, CFDT, SUD, PCF, NPA etc etc ….) il fallut se battre en faveur de la représentation démocratique du mouvement. Ces défenseurs des privilèges formois face aux attaques de la bourgeoisie étaient hostiles à la délégation générale révocable.
De la même façon que la bourgeoisie russe de 1905 craignait les Soviets et les délégués révocables, de la mêmes façon suppôts du PCF et du NPA sabotèrent à qui mieux mieux toute possibilité de « délégués par 25 ».
Ils allèrent jusqu'à Tours pour s'assurer de la destruction future d'une coordination nationale de délégués révocables. La réunion prévue pour le 27 novembre – une réunion qui aurait pu rassembler des délégués-députés ayant chacun comme base plus de quinze mille délégateurs de base (chaque délégué député représentant 15625 délégateurs, des délégués députés révocables par 25 délégués de conseils eux-mêmes révocables par 25 délégués de base.)

Mais la formoisie de 2010, comme la bourgeoisie de 1905 ne veut que le butin. Cette classe exploiteuse rêve. Comme la bourgeoisie russe de 1905 rêvait de se débarrasser de la classe féodale, elle, elle rêve de se débarrasser de la classe capitalistes.
Mais ce sera la révolution qui devra se débarrasser des représentants politiques de la classe formoise. Parvus et Trotskys l'avaient prévu. Les militants besancenotistes du NPA et les nostalgiques du piolet de l'assassin membres du PCF devront être largués comme « le ballast politique de la révolution ».
« Et donc, avant tout, organiser les cadres révolutionnaires du prolétariat. Utiliser cette force pour larguer le ballast politique de la révolution. J'entends par là l'influence de ces couches sociales et partis politiques qui, allant avec le prolétariat jusqu'au renversement de l'autocratie, réfréneront, affaibliront et déformeront le bouleversement politique par leur manque de constance et de décision, après le renversement de leur ennemi principal. Pousser en avant toutes les tendances de la démocratie politique et du radicalisme.
Faire avancer les démocrates signifie les critiquer. Seulement, il y a des esprits bizarres qui pensent qu'il faudrait les attirer par des paroles caressantes, comme un petit chien de compagnie avec du sucre. Les démocrates sont toujours prêts à s'arrêter à mi-chemin; si nous commençons à les féliciter pour ce bout de chemin qu'ils ont fait, alors ils s'arrêteront.
La critique des mots est insuffisante, il faut une pression politique. Et cela nous ramène une fois encore au parti révolutionnaire du prolétariat. »
Parvus et Trotsky, en 2010, ne parleraient pas aux militants NPA susceptibles de rester (ou de devenir) d'honnêtes révolutionnaires avec des « paroles caressantes ».....
C'est ce que nous faisons.

Lorsque certains vont même jusqu'à se rapprocher des eaux troubles des agents infiltrés de l'islamo-fascisme, nous n'avons aucune hésitation à leur indiquer le caractère anti-sémite de leur obsession politique pour une Palestine dans laquelle la sioniste Israel fait 2000 fois moins de victimes que leur propre pays - la France – n'en fait en Afrique. 3 ou 4 morts à Gaza sont, pour ceux prétendus trotskystes, plus importants que les 8700 bébés d'Afrique morts quotidiennement.
La dérive anti-sémite de nos « alliés » dans le combat anti-capitaliste allant même jusqu'à d'abjectes listes de « produits israeliens » …. des produits que les jeunes des quartiers pauvres vont ensuite appeler des « produits feuj » en jetant par dessus bord le prétendu distingo des jésuites du NPA entre des « tomates sionistes » et des « tomates juives ».
Nous fouetterons – et nous fouettons – ces formois radicaux avec les verges de la science néo-marxiste, de la science post-marxiste et même de la science marxiste tout court.
Nous les démasquerons comme les membres en germe de la nouvelle internationale formoise, défenseuse des privilèges de la classe du capital humain. Une Internationale en germe où le Hamas et le FPLP cotoyent le NPA – à droite - et la LTF – à gauche. Une internationale de défense des privilèges salariaux des prétendus détenteurs de la productivité du savoir.



C'est cela l'héritage trotskyste : le fait de DEMASQUER PREVENTIVEMENT les nouvelles classes exploiteuses. Nous sommes des néo-trotskystes parce que nous connaissons à l'avance la nature TRAITE de la FORMOISIE. Nous connaissons à l'avance les caractéristiques de cette classe sociale d'exploiteurs, de mangeurs de miettes coloniales, de spoliateurs qui VOLENT les Africains en réclamant de sa propre bourgoisie « Toujours plus ! »



La révolution en court est – et sera – PERMANENTE. Elle renversera tout autant les privilégiés du capital machine (abolition de l'actionnariat) que les privilègiés du capital humain (abolition du salariat qualifié) que les privilégiés du capital humain innovant (abolition des droits d'auteur et de brevets). Les milliards de Terriens contraints de travailler sous le joug des trois classes exploiteuses principales SONT NOTRE BASE SOCIALE.
Nous n'aurons de cesse de lutter en faveur du SALAIRE UNIQUE MONDIAL : 1000 euros pour tous les Terriens.

« Le prolétariat russe a montré qu'il n'était pas passé par ces trois écoles en vain. Il est parti d'un pas sûr sur le chemin de la politique révolutionnaire autonome. Il a fait la révolution russe, il a réuni autour de lui le peuple et la société; mais il n'a pas dissout ses propres intérêts de classe dans le mouvement révolutionnaire général, il a présenté le programme politique de la démocratie ouvrière. Il réclame la liberté politique dans l'intérêt de sa lutte de classe, il revendique une législation ouvrière de pair avec les droits civils.
Notre tâche est maintenant de faire de la journée de 8 heures, au même titre que le droit de regard parlementaire sur le budget, une revendication de base de la révolution.
Mais nous ne devons pas seulement donner un caractère prolétarien au programme politique de la révolution, nous ne devons en aucun cas rester en arrière du cours révolutionnaire des événements.
Si nous voulons isoler le prolétariat révolutionnaire des autres courants politiques, alors nous devons apprendre à être idéologiquement à la tête du mouvement révolutionnaire, être plus révolutionnaires que tous. Si nous prenons du retard sur le développement révolutionnaire, alors le prolétariat, justement en raison de son caractère révolutionnaire, ne sera pas attaché à nos organisations et se dispersera dans le processus spontané de la révolution. Une tactique de l'initiative révolutionnaire est nécessaire. Le premier acte de la Grande Révolution Russe est terminé. Il a posé le prolétariat au centre de la politique et à réuni autour de lui toutes les couches libérales et démocratiques de la société. C'est un double processus de consolidation révolutionnaire du prolétariat et de concentration autour de lui de toutes les forces d'opposition du pays. Si le gouvernement ne fait pas de concessions, ce processus révolutionnaire continuera de progresser. Le prolétariat gagnera toujours plus en union et en conscience. Notre tâche est d'utiliser cela pour l'organiser de façon révolutionnaire. La société libérale saura-t-elle suivre ce développement ou s'effraiera-t-elle de la force révolutionnaire croissante du prolétariat ? Je laisse cela en suspens. Selon toutes vraisemblances, elle oscillera de l'un à l'autre : avec ses peurs de la révolution, elle se tournera vers le gouvernement; et elle se gardera des coups du pouvoir avec les révolutionnaires. Les éléments démocratiques resteront avec les ouvriers. Mais nous avons déjà remarqué qu'en Russie ces éléments sont très faibles. Les paysans seront entraînés en masses croissantes dans le mouvement. Mais ils sont seulement capables d'accroître l'anarchie politique dans le pays et ainsi d'affaiblir le gouvernement; ils ne peuvent constituer une armée révolutionnaire ordonnée. C'est pourquoi, avec le développement de la révolution, une part toujours croissante du travail politique retombe à la charge du prolétariat. En même temps sa conscience politique s'élargit et son énergie politique grandit.
Le prolétariat russe a maintenant déjà développé une force révolutionnaire qui surpasse tout ce qui a été fait par d'autres peuples en des temps de soulèvement révolutionnaire. Il n'y eut jamais d'exemple où le peuple se soit levé dans tout un pays en de telles masses. Les peuples allemand et français ont conquis leur liberté avec beaucoup moins de victimes. La résistance du régime tsariste est sans conteste plus forte grâce à la puissance militaire dont il dispose; mais cette opposition doit accroître d'autant plus l'énergie révolutionnaire du prolétariat. Quand le prolétariat russe aura enfin renversé l'autocratie, il sera une armée trempée par la lutte révolutionnaire, dotée d'un fort esprit de décision, toujours prête à soutenir par la force ses revendications politiques.



Quand on voit un Besancenot qui, depuis mars, multiplie les ronds de jambe en direction de Martine Aubry, un NPA qui participe aux meetings « Ligne Filoche » de construction d'un Nouveau Front Populaire Colonialiste avec les Verts, le PCF et tous les satellites formois mangeurs de miettes politiques.... quand on voit un Besancenot commencer à s'approcher d'un poste de ministre de l'Education (ou de sous-secrétaire d'Etat aux télégrammes périmés) … on peut relire avec grand plaisir ce qui suit :
« Nous tous qui nous battons en Europe Occidentale contre la participation au gouvernement bourgeois de représentants isolés de la social-démocratie, nous n'avons pas argumenté notre position en disant qu'un ministre social-démocrate ne doit s'occuper de rien excepté de la révolution. Non. Nous avons démontré que, restant en minorité au gouvernement et sans soutien politique suffisant dans le pays, il ne pourra rien faire et servira uniquement le gouvernement capitaliste pour couvrir le bruit de nos critiques. »
La conclusion du texte de Parvus est susceptible de déclencher un sourire chez tous ceux qui auront suivi à la loupe le cours politique qui fut celui du NPA (mais aussi celui des lambertistes, des laguilleristes, des pseudo-anarchistes et autres rébelles « anti-capitalistes »
« Grâce à la brochure du camarade Trotsky, on voit comment les libéraux et les démocrates ont mené leur lutte politique de façon molle et indécise, de pair avec une pression sur le régime pour mener des réformes d'en haut. Ils ne reconnaissaient pas d'autres possibilités, ne voyaient pas d'autres perspectives. Et quand le régime refusa fermement de prendre en compte leurs exhortations, requêtes et prétentions, coupés du peuple, ils s'avérèrent isolés dans un coin. Ils étaient sans force, incapables, semblait-il, d'opposer quoi que ce soit au régime réactionnaire. On voit d'un autre côté comment s'est développée la lutte politique des ouvriers russes, s'étendant toujours et gagnant en énergie révolutionnaire. La brochure fut écrite avant le 9 janvier. Mais elle rend compte du développement de la lutte révolutionnaire du prolétariat russe, si bien que les événements qui ont suivi ne nous étonnent plus, même si leur ampleur nous frappe. En ayant fait la révolution, le prolétariat a libéré les libéraux et les démocrates de leur situation sans issue. Maintenant, en collant aux ouvriers, ils trouvent une nouvelle méthode de lutte ainsi que de nouveaux moyens. C'est l'assaut révolutionnaire du prolétariat qui, seul, a rendu révolutionnaires d'autres couches sociales.
Le prolétariat russe a commencé la révolution. Sur lui seul repose son développement et son succès.
Janvier 1905 »
Le début du texte est la fidèle description des pratiques des clowns mencheviks du NPA. Au printemps, ils laissèrent les réformistes les plus droitiers – les dirigeants nationaux de l' Intersyndicale CGT, CFDT, FO and Co – rouler dans la farine la population.
Et quand, en septembre, la lutte commença à s'emplifier, au lieu d'organiser la population en nouveaux soviets, au lieu d'appeler à désigner UN délégué base pour 25 délégateurs. Au lieu d'appeler à des CONSEILS de délégués. Au lieu d'appeler à désigner un délégué de conseil pour 25 délégués de base etc....
au lieu d'appeler à CONSTRUIRE, sur 4 étages une pyramide de délégués, dont le sommet aurait consisté en 50 délégués nationaux (représentant chacun 400 000 personnes) afin de CHASSER SARKOZY....

Ces clowns réformistes stalino-aventuristes commencèrent pas laisser en plan des manifestations de 40000 personnes pour aller – à 40 – bloquer les rails SNCF dans une gare de Chemins de Fer.
Ce n'était que le début de leurs magouilles : partout en France, leurs agents PCF-NPA, multiplièrent les ACTIONS MINORITAIRES.
A un certain niveau, il s'agissait de MIMER une grève générale..... mais SANS JAMAIS que soit appelé à des OCCUPATIONS D'USINE..... mais, en réalité, cela a consisté à PRENTENDRE BLOQUER L'ECONOMIE.... tout en empêchant les pauvres de crier « ZERO CHOMEURS » , en empêchant les LYCEENS PAUVRES de crier « DEHORS SARKOZY »

La machine à perdre, la machine stalinienne à saboter était en marche. Son noyau activiste fut un groupe secret de militants NPA et de militants PCF.
Une sorte de cartel sous-terrain qui n'apparut jamais en pleine lumière.
Seul l'épistémologue de l'avenir pourra lire entre les lignes l'absence de critiques réciproques entre NPA et PCF durant ces journées de sabotage.



L'héritage de Trotsky est là !

Il est précisément dans cette lumière, ce projecteur que nous mettons sur les magouilles de la FORMOISIE POLITIQUE.