LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME
par Yanick Toutain
23/11/2010
Introduction23/11/2010
Je ne vais pas répondre, naturellement, à ce que « je pense » de Trotsky. Ni donner « mon opinion de Trotsky ». En tant que marxiste, je vais tenter de définir Trotsky lui-même. Lui, Léon Trotsky et son héritage.
Ma pensée est censée être la réalité. Mes connexions neuroniques et la structure des molécules d'encre qui en résultent (celle des électrons permettant l'affichage de cette page) étant censées être le REFLET de la réalité elle-même. Le débat contradictoire, la comparaison des faits et des grilles, les confrontations quant la pertinence des faits et la cohérence des analyses devant nous approcher, peu à peu, de la réalité elle-même.
LE COMBAT ET LES ŒUVRES.
Au-delà de l'homme, un homme qui fut l'une des principales réalisations de ce que l'humanité produisit, au-delà de sa trajectoire d'apprenti révolutionnaire, de président du soviet de Pétrograd en 1905, de dirigeant de la Révolution russe de 1917, de dirigeant de l'Armée Rouge qui permit de résister à l'invasion proto-fasciste de la bourgeoisie mondiale, au-delà du résistant qui de 1923 à sa mort tenta de préserver les conquêtes et l'héritage du marxisme en construisant ce qui s'appellera 4° Internationale à partir de 1938, il y a le chercheur scientifique.C'est ce qui restera de plus solide.
Au delà de l'œuvre politique concrète, la somme de ses ouvrages de production conceptuelle et de narration historique est ce qui restera comme héritage pour plusieurs décennies comme un coffre à outils encore précieux, encore actuel, encore nécessaire.
On remarquera que la somme de l'œuvre de l'action politique et de l'activité scientifique attestent que le niveau de la PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE de Léon Trotsky fut à un niveau exceptionnel :
Il est de ceux qui firent gagner plusieurs décennies et peut-être des siècles pour la réalisation de l'objectif d'une HUMANITÉ FORMÉE D'INNOVANTS (chercheurs, inventeurs et créateurs)
Cette remarque nous donne l'occasion de préciser une chose : c'est d'un point de vue POST-MARXISTE que l'héritage de Léon Trotsky apparaît le plus visible, dans ses reliefs.
C'est, en effet, en comprenant le fait que la LUTTE DES CLASSES n'était qu'une description PLATE, à deux dimensions, c'est en COMPRENANT le fait que la troisième dimension était la LUTTE DES STRATES, que son apport apparaît le plus nettement.
Précisons.
Marx, quand il fit la supposition (une supposition scientifique provisoire) que la LUTTE DES CLASSES était le moteur de l'histoire, nous avait laissé une lacune, un point aveugle.
Le Moyen-Age pouvait regarder les Seigneurs Féodaux s'affronter aux Paysans pour la répartition du surproduit social, il fallut bien que des DÉCOUVERTES aient lieu pour augmenter le RENDEMENT AGRICOLE, pour augmenter la productivité dans les campagnes.
Sans cette productivité supérieure, il était IMPOSSIBLE de quitter les terres. Il était donc IMPOSSIBLE de construire les villes.
Les bourgeois et l'artisanat, les Villes Franches et les alliances de classes entre Martin Luther et les bourgeois - que nous racontait Friedrich Engels -, l'appel au massacre des paysans égalitaristes conduits par Thomas Munzer – appel lancé par le même Luther, la lutte de classe entre la bourgeoisie nouvelle et le Vatican idéologue des Seigneurs Féodaux, tout cela n'était possible que par UN RENDEMENT AGRICOLE SUPÉRIEUR.
Sans ce progrès technologique, le Haut Moyen Age, le temps des Mérovingiens aurait perduré jusqu'à la fin des temps.
Et ce rendement supérieur fut conditionné par l'INVENTIVITÉ des MEMBRES DE LA STRATE DES INNOVANTS.
Ce sont, en effet, les TRAVAILLEURS NON RÉPÉTANTS qui, au Moyen Age - comme dans toutes les périodes de l'histoire -, produisirent les DÉCOUVERTES, les INVENTIONS, les CRÉATIONS ARTISTIQUES qui furent le socle, l'outil et l'huile du progrès.
LE SOCLE DU PROGRÈS : LES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES
Il fallut, bel et bien, que des Puthagoras, des Isaac Newton, des Titus Lucretius, des Léonard de Vinci, des Hubble, des Boltzmann produisirent (découvrirent) des concepts, des LOIS CONCEPTUELLES qui nous servirent de SOCLE pour que le progrès puisse avoir lieu.Certes, seuls des sots iraient prétendre que la lutte de classe n'interféra pas dans le processus. Certes, il est évident que la lutte des classes ESCLAVAGISTE des barbares de la Grèce du 4° siècle Av JC, une lutte contraignant au TRAVAIL SERVILE des hommes et des femmes menacés de morts, une lutte les contraignant à la mort lente des mines du Laurion fut la cause principale de ce que ces DÉCOUVERTES tombèrent dans l'oubli et ne produisirent pas les effets technologiques potentiels.
En effet, un INVENTEUR comme ARCHIMÈDE (inventeur et découvreur, membre de deux couches différentes de la strate des innovants) voyait, sans cesse, la validité de ses inventions être CONCURRENCE par le travail quasi-gratuit des esclaves.
A quoi bon, dans la Grèce ou dans la Rome Antique, augmenter la productivité agricole s'il suffisait d'une RAZZIA pour asservir en Sicile quelques centaines de milliers de travailleurs gratuits.
A quoi bon augmenter la productivité agricole quand la conquête de la Gaule rapportait 1 million de travailleurs prêts à mourir dans les ergastules pour la production du blé d'annone des prolétaires fainéants de Rome.
C'est donc, bel et bien, la lutte des classe qui était le principal moteur PARASITANT le fonctionnement de la LUTTE DES STRATES.
Mais, celle-ci prenait sa revanche régulièrement.
Pendant 3 millions d'années, ce furent les INNOVANTS qui s'infiltrèrent, qui infiltrèrent leur savoir, leur intelligence. Au milieu des quolibets des TRAVAILLEURS RÉPÉTANTS. Sous les menaces mêmes des travailleurs répétants qui ne supportaient pas les machines de Lyon.
On voit ici que la classe présentée comme progressiste – les canuts de Lyon – est parfois la STRATE RÉACTIONNAIRE. Celle qui refuse le progrès.
On voit, donc, ici, le fait que la BOURGEOISIE progressiste de Marx n'était qu'une vue de l'esprit.
On voit que cette vision de l'Histoire était un regard décalé sur la réalité.
Étaient-ils progressistes les bourgeois financiers qui, en France, investissaient dans la Ferme Générale du 18° siècle, ceux qui payèrent les soldats rouges assassins des Camisards. Résistants qui ne voulaient pas payer le sel aux racketteurs ? (Résistants du 18° siècle qui précédaient les jeunes qui refusent le racket de la nouvelle Ferme Générale qu'est la SACEM.)
Étaient-ils progressistes ces bourgeois armateurs de Nantes ou de Bordeaux qui parvinrent, de 1789 à 1794 à empêcher que soit enfin votée la loi abolissant l'esclavage ?
Étaient-ils progressistes ces bourgeois d'Angleterre qui financèrent la mise en œuvre de la Jenny, la mise en œuvre des nouvelles technologies industrielles par l'asservissement quasi esclavagistes des peuples colonisés ? Ces bourgeois qui applaudissaient les bourreaux étasuniens des États du Sud ?
Non, bien évidemment non.
C'est le CONCEPT de LUTTE DES STRATES qui éclaire l'absurdité de cela.
Il existait, dans la classe bourgeoise TROIS strates.
Comme dans toutes les classes.
C'est la STRATE INNOVANTE de la CLASSE BOURGEOISE qui correspond au modèle de Marx (au modèle marxiste) de la fameuse « bourgeoisie progressiste »
Et ce sont les strates répétantes et parasites qui, depuis 3 millions d'années freinent le progrès.
Les travailleurs innovants travaillent, en reproduisant constamment la société dans le même état que précédemment. Et les parasites pillent les deux autres strates.
L'HÉRITAGE DE TROTSKY : LE JAUNE DANS L'OEUF
Ces thèses peuvent, pour un néophyte apparaître totalement disjointes et même contradictoires à ce qu'un zélateur d'une des sectes pseudo-trotskystes pourrait prétendre être la Bible révélée...Mais, de la même façon que le poulet se trouvait déjà dans l'oeuf, le néo-marxisme et le post-marxisme se trouvaient déjà dans le marxisme, à l'intérieur des thèses de Léon Trotsky.
Lorsqu'avec Parvus-Helphand il produit le conception de révolution permanente, c'est du jaune qu'il fabrique. Un jaune qui sera – à l'état adulte – dialectiquement contradictoire à l'oeuf « trotskyste ».
En effet, la Révolution Permanente contient la Loi du Développement Inégal et Combiné (LDIC). Une loi qui, elle-même contient la loi de la Transformation Quantité Qualité.
Lorsque Trotsky, dans les premiers chapitre de son « Histoire de la Révolution Russe » nous donne la composition des entreprise s russes et qu'il la compare à celle des USA, il attire notre attention sur ce « jaune ».
C'est le fait que la circulation des novations ne se fait pas en fonction d'étapes successives et figées qui produisit cela. Il y a une quinzaine d'année j'expliquais cette thèse de la loi du développement inégal et combiné en prenant l'Afrique en exemple. Le téléphone sans fil – expliquais-je – se développera plus rapidement que la poste de poteaux archaïques ou de lignes enfouies.
On trouve dans le texte de Parvus-Alexandre Helphand, ce texte qui servait d'introduction pour la brochure « Avant le 9 janvier » de Trotsky un florilège de remarques dialectiques montrant la puissance à l'oeuvre de la loi de transformation quantité qualité.
Car si le concept de Révolution Permanente – celle loi socio-historique qui permit de prévoir la transcroissance de l' « étape bourgeoise » et qui permet de prévoir les transcroissances enchevetrées des « étape formoise » et « étape innovoise » - a pour socle la « loi du développement inégal et combiné », celle-ci a, elle aussi un socle. Et ce socle, c'est principalement la loi de la transformation quantité qualité.
Dans l'accélération d'un processus, on voit apparaître maints exemples de nouvelles qualités dont l'origine est l'accroissement très rapide de nouvelles qualité.
Parvus écrivait
« Le Dimanche Sanglant du 9/22 janvier ouvre une ère nouvelle dans le destin historique de la Russie. Elle est entrée dans la période révolutionnaire de son développement. On assiste à la destruction de l'ordre ancien, et, rapidement de nouvelles formations politiques se mettent en place. » (Préface à "Avant le 9 janvier" de L. Trotsky Les citations proviennent de l'excellent site marxists.org qui regroupe tous les classiques du marxisme)
Les structures politiques, les formes de regroupements des êtres humains jouant le rôle de « bureaucratie politique » des classes et couches sociales étaient bousculée par le Dimanche Sanglant.« La révolution imprime son sceau sur tous les courants d'opinion politiques et sécrète ainsi le ferment unifiant l'opposition. Les différences de partis se dissimulent momentanément derrière les tâches révolutionnaires communes. En même temps, la révolution pousse en avant l'idéologie du libéralisme jusqu'à ses dernières extrémités politiques. Les partis libéraux semblent par eux-mêmes plus radicaux qu'ils ne le sont en fait; ils promettent plus et s'assignent même des tâches plus importantes qu'ils ne peuvent accomplir vus les appuis sociaux dont ils bénéficient. La révolution déplace tous les partis d'opposition vers la gauche, les rapproche les uns des autres et l'idée révolutionnaire les unit. »
Parvus relève le fait que, si la possibilité de renverser le vieil Etat tsariste joue un rôle de rapprochement entre les différentes classes opprimées ou exploitées par les Féodaux, en les poussant toutes vers la gauche, pour autant, les lignes de fractures apparaissent déjà :« La révolution rend le changement politique plus clair mais brouille les partis politiques. Cette loi historique n'a pas manqué d'apparaître également à l'époque révolutionnaire actuelle en Russie où quelques particularités du développement politique du pays la favorisent d'ailleurs.
En Russie, la claire répartition des forces politiques n'a pas eu lieu et ne pouvait avoir lieu. C'est justement une des tâches historiques du parlementarisme que de mener à terme cette classification des forces politiques de la société et de les opposer les unes aux autres selon leurs intérêts économiques particuliers. Sous la formule politique du gouvernement populaire, le parlementarisme attire toutes les couches de la société à la lutte pour le pouvoir politique. Dans cette lutte, légalisée et régulée, les rapports politiques mutuels des classes se définissent en même temps que se comptabilise leur force. En Russie, jusqu'à présent, les orientations politiques (à l'exception de la lutte de classe du prolétariat et de la social-démocratie dont nous parlerons plus tard) se sont développées dans les régions éthérées de l'idéologie et commencent juste à chercher un lien avec le peuple ou la "société" dans le sens étroit de ce mot, c'est à dire avec la bourgeoisie. Emportées ici ou là par le souffle de la politique, ces masses brumeuses, informes, volatiles éclatent en morceaux ou se condensent à nouveau tout aussi facilement. »
Dans le paragraphe suivant, il insiste sur les fractures que ces « masses brumeuses » font apparaitre parmi les classes exploiteuses.« Leur politique du moment peut se trouver dans la contradiction la plus aiguë avec leur développement politique (lequel se définit par la couche sociale sur laquelle ils s'appuient essentiellement). Ainsi, par exemple, le zemstvo russe, principal appui du libéralisme en Russie en ce moment, annonce pour la Russie parlementaire un parti agraire avec des tendances conservatrices affirmées. L'absolutisme ne donnant pas de solution à la lutte des agrariens contre le capital industriel, il a fait des uns et des autres ses ennemis. »
Plus loin, après avoir décrit les diverses classes et couches sociales à l'oeuvre dans le processus révolutionnaire en court, il revenait sur ces fractures déjà visibles« Dans de telles conditions, la révolution russe accomplit son travail de rapprochement et d'union de courants opposés. La force de la révolution avant le changement de régime repose dans cette union d'éléments de nature différente. Avec le renversement du gouvernement contre lequel était dirigée la lutte générale, la divergence et l'opposition d'intérêts des courants politiques maintenus ensemble par la révolution apparaissent au grand jour; l'armée de la révolution se désorganise et se sépare en divisions adversaires les unes des autres. Tel fut jusqu'à présent le destin historique de toutes les révolutions dans les sociétés de classe; et il ne peut y avoir d'autres révolutions politiques. »
C'est par une extrapolation des thèses de Marx concernant la Révolution de 1848 en France – concernant les Journées de Juin que Parvus prévoit l'avenir russe« Nous savons que cette lutte interne était déjà si forte pendant la révolution de 1848 qu'elle avait totalement paralysé la force politique de la révolution et avait rendu possible la réaction et la contre-révolution qui se sont terminées en France avec le massacre des ouvriers par la bourgeoisie, alors que ladite bourgeoisie venait de mener la lutte révolutionnaire au côté de ces mêmes ouvriers. »
C'est le « jaune » contre-révolutionnaire de la bourgeoisie française de Juin 1848 qui lui fait deviner la même croissance du « jaune » contre-révolutionnaire futur de Miloukov et du parti Cadet. Mais Parvus (comme Trotsky) va plus loin. Il prévoit que – contrairement aux évènements de l'année 1848, le processus ne s'interrompra pas à cette étape, par cette défaite des ouvriers face à la trahison de la classe bourgeoise.« En Russie, après le renversement de l'autocratie, la bourgeoisie capitaliste ne se séparera pas moins vite du prolétariat qu'en 48 en Europe Occidentale, mais le processus de bouleversement révolutionnaire se prolongera. C'est dû à la complexité des tâches politiques que la révolution doit résoudre, car il s'agit non seulement d'un changement de régime politique mais avant tout de la création d'une organisation étatique embrassant toute la vie compliquée d'un pays industriel contemporain, afin de remplacer le système fiscal et policier vers lequel l'autocratie a uniquement tendu. Outre cela, c'est déterminé par la confusion des rapports agraires en Russie, par l'élaboration incomplète et l'absence de liens sociaux des courants politiques non-prolétariens du pays. »
Il prévoit donc, en conséquence, la nécessité de PRENDRE LA DIRECTION du processus de révolutions successives« Dans ces conditions objectives de développement de la révolution en Russie, quelles sont les tâches du parti social-démocrate ? La social-démocratie ne doit pas avoir seulement en vue le renversement de l'autocratie, point de départ de la révolution, mais tout son développement ultérieur.
Elle ne peut faire coïncider sa tactique à un seul moment politique, elle doit se préparer à un développement révolutionnaire prolongé.
Elle doit préparer la force politique capable non seulement de renverser l'autocratie mais également de prendre la tête du développement révolutionnaire. »
Il fixe donc une liste de tâches à accomplir. Il est remarquable de considérer que la partie néo-marxiste de notre programme (qui découle de la parti néo-marxiste de notre analyse) nous indique – pour 2010 – une liste de tâches quasiment similaires.A la condition de ne pas rester figés sur la vision a-historique d'un pseudo-prolétariat resté identique à lui-même. Il faut comprendre le terme de Parvus en tant que « classe ou strate spoliée »
« Cette force, dans les mains de la social-démocratie, ne peut être que le prolétariat, organisé comme une classe spéciale.
Conduisant le prolétariat au centre et à la tête du mouvement révolutionnaire de tout le peuple et de toute la société, la social-démocratie doit le préparer en même temps à la guerre civile qui suivra le renversement de l'autocratie, à la défection des libéralismes agraire et bourgeois, à la trahison des radicaux et démocrates politiques.
La classe ouvrière doit encore savoir que la révolution et la chute de l'autocratie ne se recouvrent nullement et que, pour mener à bien le bouleversement révolutionnaire, il faut au début se battre contre l'autocratie et ensuite, contre la bourgeoisie.
Plus important encore que la conscience qu'a le prolétariat de sa spécificité politique, il y a l'autonomie de son organisation, sa séparation réelle d'avec toutes les autres tendances politiques. On nous parle de la nécessité de concentrer en une seule toutes les forces révolutionnaires du pays, mais il nous importe plus de faire en sorte que l'énergie révolutionnaire du prolétariat ne soit pas morcelée.
En conséquence, l'isolement organisationnel et politique du prolétariat est indispensable non seulement dans l'intérêt de la lutte de classe (qui ne s'arrête jamais, ni avant, ni pendant, ni après la révolution), mais aussi dans l'intérêt du bouleversement révolutionnaire lui-même. Malgré tout, cela ne doit pas signifier que le prolétariat doive être étranger à la politique, et doive ignorer la lutte politique des autres partis.
Il est nécessaire de prendre la situation politique dans toute sa complexité et non de la simplifier pour faciliter la décision des questions tactiques. Il est facile de dire : "avec les libéraux" ou "contre les libéraux" ! C'est très simple, mais en même temps très unilatéral et, pour cette raison, c'est une solution trompeuse à la question. Il faut se servir de tous les courants révolutionnaires et oppositionnels, mais il faut en même temps préserver sa capacité d'action politique autonome. Pour faire simple, en cas de lutte commune avec des alliés d'occasion, on peut suivre les points suivants :
1) Ne pas mélanger les organisations. Marcher séparément, mais frapper ensemble.
2) Ne pas renoncer à ses propres revendications politiques.
3) Ne pas cacher les divergences d'intérêt.
4) Suivre son allié comme on file un ennemi.
5) Se soucier plus d'utiliser la situation créée par la lutte que de préserver un allié.
Ceux qui auraient suivi quelles furent les tactiques politiques suivies, les mots d'ordre proposés ainsi que les analyses justifiant l'ensemble qui furent déposées – en particulier – sur le blog Révolisation Actu, on pu voir la mise en oeuvre fidèle de ces sages conseils donnés par Parvus (et par Trotsky si tant est qu'on peut deviner que ce firent de longues discussions qui les amenèrent à ce combat commun.)
Face à la bureaucratie de proto-formoisie étudiante (UNEF, SUD etc...) qui suivait son maitre de la bureaucratie de la classe formoise (CGT, CFDT, SUD, PCF, NPA etc etc ….) il fallut se battre en faveur de la représentation démocratique du mouvement. Ces défenseurs des privilèges formois face aux attaques de la bourgeoisie étaient hostiles à la délégation générale révocable.
De la même façon que la bourgeoisie russe de 1905 craignait les Soviets et les délégués révocables, de la mêmes façon suppôts du PCF et du NPA sabotèrent à qui mieux mieux toute possibilité de « délégués par 25 ».
Ils allèrent jusqu'à Tours pour s'assurer de la destruction future d'une coordination nationale de délégués révocables. La réunion prévue pour le 27 novembre – une réunion qui aurait pu rassembler des délégués-députés ayant chacun comme base plus de quinze mille délégateurs de base (chaque délégué député représentant 15625 délégateurs, des délégués députés révocables par 25 délégués de conseils eux-mêmes révocables par 25 délégués de base.)
Mais la formoisie de 2010, comme la bourgeoisie de 1905 ne veut que le butin. Cette classe exploiteuse rêve. Comme la bourgeoisie russe de 1905 rêvait de se débarrasser de la classe féodale, elle, elle rêve de se débarrasser de la classe capitalistes.
Mais ce sera la révolution qui devra se débarrasser des représentants politiques de la classe formoise. Parvus et Trotskys l'avaient prévu. Les militants besancenotistes du NPA et les nostalgiques du piolet de l'assassin membres du PCF devront être largués comme « le ballast politique de la révolution ».
« Et donc, avant tout, organiser les cadres révolutionnaires du prolétariat. Utiliser cette force pour larguer le ballast politique de la révolution. J'entends par là l'influence de ces couches sociales et partis politiques qui, allant avec le prolétariat jusqu'au renversement de l'autocratie, réfréneront, affaibliront et déformeront le bouleversement politique par leur manque de constance et de décision, après le renversement de leur ennemi principal. Pousser en avant toutes les tendances de la démocratie politique et du radicalisme.
Faire avancer les démocrates signifie les critiquer. Seulement, il y a des esprits bizarres qui pensent qu'il faudrait les attirer par des paroles caressantes, comme un petit chien de compagnie avec du sucre. Les démocrates sont toujours prêts à s'arrêter à mi-chemin; si nous commençons à les féliciter pour ce bout de chemin qu'ils ont fait, alors ils s'arrêteront.
La critique des mots est insuffisante, il faut une pression politique. Et cela nous ramène une fois encore au parti révolutionnaire du prolétariat. »
Parvus et Trotsky, en 2010, ne parleraient pas aux militants NPA susceptibles de rester (ou de devenir) d'honnêtes révolutionnaires avec des « paroles caressantes »..... C'est ce que nous faisons.
Lorsque certains vont même jusqu'à se rapprocher des eaux troubles des agents infiltrés de l'islamo-fascisme, nous n'avons aucune hésitation à leur indiquer le caractère anti-sémite de leur obsession politique pour une Palestine dans laquelle la sioniste Israel fait 2000 fois moins de victimes que leur propre pays - la France – n'en fait en Afrique. 3 ou 4 morts à Gaza sont, pour ceux prétendus trotskystes, plus importants que les 8700 bébés d'Afrique morts quotidiennement.
La dérive anti-sémite de nos « alliés » dans le combat anti-capitaliste allant même jusqu'à d'abjectes listes de « produits israeliens » …. des produits que les jeunes des quartiers pauvres vont ensuite appeler des « produits feuj » en jetant par dessus bord le prétendu distingo des jésuites du NPA entre des « tomates sionistes » et des « tomates juives ».
Nous fouetterons – et nous fouettons – ces formois radicaux avec les verges de la science néo-marxiste, de la science post-marxiste et même de la science marxiste tout court.
Nous les démasquerons comme les membres en germe de la nouvelle internationale formoise, défenseuse des privilèges de la classe du capital humain. Une Internationale en germe où le Hamas et le FPLP cotoyent le NPA – à droite - et la LTF – à gauche. Une internationale de défense des privilèges salariaux des prétendus détenteurs de la productivité du savoir.
C'est cela l'héritage trotskyste : le fait de DEMASQUER PREVENTIVEMENT les nouvelles classes exploiteuses. Nous sommes des néo-trotskystes parce que nous connaissons à l'avance la nature TRAITE de la FORMOISIE. Nous connaissons à l'avance les caractéristiques de cette classe sociale d'exploiteurs, de mangeurs de miettes coloniales, de spoliateurs qui VOLENT les Africains en réclamant de sa propre bourgoisie « Toujours plus ! »
La révolution en court est – et sera – PERMANENTE. Elle renversera tout autant les privilégiés du capital machine (abolition de l'actionnariat) que les privilègiés du capital humain (abolition du salariat qualifié) que les privilégiés du capital humain innovant (abolition des droits d'auteur et de brevets). Les milliards de Terriens contraints de travailler sous le joug des trois classes exploiteuses principales SONT NOTRE BASE SOCIALE.
Nous n'aurons de cesse de lutter en faveur du SALAIRE UNIQUE MONDIAL : 1000 euros pour tous les Terriens.
« Le prolétariat russe a montré qu'il n'était pas passé par ces trois écoles en vain. Il est parti d'un pas sûr sur le chemin de la politique révolutionnaire autonome. Il a fait la révolution russe, il a réuni autour de lui le peuple et la société; mais il n'a pas dissout ses propres intérêts de classe dans le mouvement révolutionnaire général, il a présenté le programme politique de la démocratie ouvrière. Il réclame la liberté politique dans l'intérêt de sa lutte de classe, il revendique une législation ouvrière de pair avec les droits civils.
Notre tâche est maintenant de faire de la journée de 8 heures, au même titre que le droit de regard parlementaire sur le budget, une revendication de base de la révolution.
Mais nous ne devons pas seulement donner un caractère prolétarien au programme politique de la révolution, nous ne devons en aucun cas rester en arrière du cours révolutionnaire des événements.
Si nous voulons isoler le prolétariat révolutionnaire des autres courants politiques, alors nous devons apprendre à être idéologiquement à la tête du mouvement révolutionnaire, être plus révolutionnaires que tous. Si nous prenons du retard sur le développement révolutionnaire, alors le prolétariat, justement en raison de son caractère révolutionnaire, ne sera pas attaché à nos organisations et se dispersera dans le processus spontané de la révolution. Une tactique de l'initiative révolutionnaire est nécessaire. Le premier acte de la Grande Révolution Russe est terminé. Il a posé le prolétariat au centre de la politique et à réuni autour de lui toutes les couches libérales et démocratiques de la société. C'est un double processus de consolidation révolutionnaire du prolétariat et de concentration autour de lui de toutes les forces d'opposition du pays. Si le gouvernement ne fait pas de concessions, ce processus révolutionnaire continuera de progresser. Le prolétariat gagnera toujours plus en union et en conscience. Notre tâche est d'utiliser cela pour l'organiser de façon révolutionnaire. La société libérale saura-t-elle suivre ce développement ou s'effraiera-t-elle de la force révolutionnaire croissante du prolétariat ? Je laisse cela en suspens. Selon toutes vraisemblances, elle oscillera de l'un à l'autre : avec ses peurs de la révolution, elle se tournera vers le gouvernement; et elle se gardera des coups du pouvoir avec les révolutionnaires. Les éléments démocratiques resteront avec les ouvriers. Mais nous avons déjà remarqué qu'en Russie ces éléments sont très faibles. Les paysans seront entraînés en masses croissantes dans le mouvement. Mais ils sont seulement capables d'accroître l'anarchie politique dans le pays et ainsi d'affaiblir le gouvernement; ils ne peuvent constituer une armée révolutionnaire ordonnée. C'est pourquoi, avec le développement de la révolution, une part toujours croissante du travail politique retombe à la charge du prolétariat. En même temps sa conscience politique s'élargit et son énergie politique grandit.
Le prolétariat russe a maintenant déjà développé une force révolutionnaire qui surpasse tout ce qui a été fait par d'autres peuples en des temps de soulèvement révolutionnaire. Il n'y eut jamais d'exemple où le peuple se soit levé dans tout un pays en de telles masses. Les peuples allemand et français ont conquis leur liberté avec beaucoup moins de victimes. La résistance du régime tsariste est sans conteste plus forte grâce à la puissance militaire dont il dispose; mais cette opposition doit accroître d'autant plus l'énergie révolutionnaire du prolétariat. Quand le prolétariat russe aura enfin renversé l'autocratie, il sera une armée trempée par la lutte révolutionnaire, dotée d'un fort esprit de décision, toujours prête à soutenir par la force ses revendications politiques.
Quand on voit un Besancenot qui, depuis mars, multiplie les ronds de jambe en direction de Martine Aubry, un NPA qui participe aux meetings « Ligne Filoche » de construction d'un Nouveau Front Populaire Colonialiste avec les Verts, le PCF et tous les satellites formois mangeurs de miettes politiques.... quand on voit un Besancenot commencer à s'approcher d'un poste de ministre de l'Education (ou de sous-secrétaire d'Etat aux télégrammes périmés) … on peut relire avec grand plaisir ce qui suit :
« Nous tous qui nous battons en Europe Occidentale contre la participation au gouvernement bourgeois de représentants isolés de la social-démocratie, nous n'avons pas argumenté notre position en disant qu'un ministre social-démocrate ne doit s'occuper de rien excepté de la révolution. Non. Nous avons démontré que, restant en minorité au gouvernement et sans soutien politique suffisant dans le pays, il ne pourra rien faire et servira uniquement le gouvernement capitaliste pour couvrir le bruit de nos critiques. »
La conclusion du texte de Parvus est susceptible de déclencher un sourire chez tous ceux qui auront suivi à la loupe le cours politique qui fut celui du NPA (mais aussi celui des lambertistes, des laguilleristes, des pseudo-anarchistes et autres rébelles « anti-capitalistes »« Grâce à la brochure du camarade Trotsky, on voit comment les libéraux et les démocrates ont mené leur lutte politique de façon molle et indécise, de pair avec une pression sur le régime pour mener des réformes d'en haut. Ils ne reconnaissaient pas d'autres possibilités, ne voyaient pas d'autres perspectives. Et quand le régime refusa fermement de prendre en compte leurs exhortations, requêtes et prétentions, coupés du peuple, ils s'avérèrent isolés dans un coin. Ils étaient sans force, incapables, semblait-il, d'opposer quoi que ce soit au régime réactionnaire. On voit d'un autre côté comment s'est développée la lutte politique des ouvriers russes, s'étendant toujours et gagnant en énergie révolutionnaire. La brochure fut écrite avant le 9 janvier. Mais elle rend compte du développement de la lutte révolutionnaire du prolétariat russe, si bien que les événements qui ont suivi ne nous étonnent plus, même si leur ampleur nous frappe. En ayant fait la révolution, le prolétariat a libéré les libéraux et les démocrates de leur situation sans issue. Maintenant, en collant aux ouvriers, ils trouvent une nouvelle méthode de lutte ainsi que de nouveaux moyens. C'est l'assaut révolutionnaire du prolétariat qui, seul, a rendu révolutionnaires d'autres couches sociales.
Le prolétariat russe a commencé la révolution. Sur lui seul repose son développement et son succès.
Janvier 1905 »
Le début du texte est la fidèle description des pratiques des clowns mencheviks du NPA. Au printemps, ils laissèrent les réformistes les plus droitiers – les dirigeants nationaux de l' Intersyndicale CGT, CFDT, FO and Co – rouler dans la farine la population.Et quand, en septembre, la lutte commença à s'emplifier, au lieu d'organiser la population en nouveaux soviets, au lieu d'appeler à désigner UN délégué base pour 25 délégateurs. Au lieu d'appeler à des CONSEILS de délégués. Au lieu d'appeler à désigner un délégué de conseil pour 25 délégués de base etc....
au lieu d'appeler à CONSTRUIRE, sur 4 étages une pyramide de délégués, dont le sommet aurait consisté en 50 délégués nationaux (représentant chacun 400 000 personnes) afin de CHASSER SARKOZY....
Ces clowns réformistes stalino-aventuristes commencèrent pas laisser en plan des manifestations de 40000 personnes pour aller – à 40 – bloquer les rails SNCF dans une gare de Chemins de Fer.
Ce n'était que le début de leurs magouilles : partout en France, leurs agents PCF-NPA, multiplièrent les ACTIONS MINORITAIRES.
A un certain niveau, il s'agissait de MIMER une grève générale..... mais SANS JAMAIS que soit appelé à des OCCUPATIONS D'USINE..... mais, en réalité, cela a consisté à PRENTENDRE BLOQUER L'ECONOMIE.... tout en empêchant les pauvres de crier « ZERO CHOMEURS » , en empêchant les LYCEENS PAUVRES de crier « DEHORS SARKOZY »
La machine à perdre, la machine stalinienne à saboter était en marche. Son noyau activiste fut un groupe secret de militants NPA et de militants PCF.
Une sorte de cartel sous-terrain qui n'apparut jamais en pleine lumière.
Seul l'épistémologue de l'avenir pourra lire entre les lignes l'absence de critiques réciproques entre NPA et PCF durant ces journées de sabotage.
L'héritage de Trotsky est là !
Il est précisément dans cette lumière, ce projecteur que nous mettons sur les magouilles de la FORMOISIE POLITIQUE.
Yanick, vos écrits sont toujours passionnants. Ils me font retourner à mes passions de CÉGEPienn et me rappellent que je devrais élaborer d'avantage mes théories quelque peu empoussiérées.
RépondreSupprimerUne question me chicotte depuis nos premiers échanges : de quel région du monde êtes-vous? Je sais que cela n'a que peu d'importance, mais mes références, développements et interactions avec vous seront fortement influencées par cela. Vous faites souvent référence à la situation en Afrique et son lien avec l'Europe. En ce qui concerne la situation de la théorie révolutionnaire au Québec, elle est à des lustres de ce qu'elle est en Europe. Ici, la plupart des révolutionnaires se cherchent et perdent leur temps dans les groupes libertariens et l'autre parti "marxiste" vénère le stalinisme. Je reconnais qu'il y a un énorme travail à faire et pour cela, je traduit l'absence de vos références à l'Amérique du Nord comme le fait que vous soyez ailleurs, géographiquement. La révolution à venir devant être absolument planétaire, il est indispensable de former des relations internationales solides. Sur ce, merci de votre militantisme et de votre rigueur intellectuelle.
Brève réponse
RépondreSupprimerJe suis en France.
Quant à
"En ce qui concerne la situation de la théorie révolutionnaire au Québec, elle est à des lustres de ce qu'elle est en Europe. Ici, la plupart des révolutionnaires se cherchent et perdent leur temps dans les groupes libertariens et l'autre parti "marxiste" vénère le stalinisme."
... réjouissez-vous : dans l'oeuf, il faut trouver le jaune.
Ici - chez vous au Québec - le jaune, c'est le fait que vous avez un TERRAIN extraordinaire pour passer directement du militantisme "lutte des classes" au militantisme "lutte des strates".
En effet, le libertarianisme reflète le poids croissant de la STRATE des INNOVANTS.
Leur vision est déformée car ils reflètent la partie CORROMPUE de cette strate.
En l'occurrence, la CLASSE INNOVOISE (mangeurs de droits d'auteur) et la FORMOISIE para-INNOVOISE (couche de la formoisie dont la fonction sociale est davantage de produire du travail innovant que du travail répétant : pensons aux artistes de l'industrie du jeu vidéo)
Ils sont des INNOVANTS qui veulent MANGER les MIETTES COLONIALES.
Ils participent à la SPOLIATION des droits d'auteurs ancestraux à l'encontre de nos COUSINS DE LA TERRE DU SUD.
Votre "terrain local" vous contraindra à de la PRODUCTION CONCEPTUELLE pour lutter intellectuellement avec ces innovants corrompus.
A ce propos, avec Julie Amadis, nous avons des amorces de débat sur la question de la psychologie et de l'intégration du concept de Pathologie consumériste dans le champ de la science psychologique.
Et de construire les passerelles avec la lutte des strates.
Quant aux dingos formois qui OUVERTEMENT se réclament de Staline....
RépondreSupprimer....
Ici encore, il faut vous réjouir, vous avez affaire au phénomène que je prévois depuis 1993, celui du POURRISSEMENT de la classe formoise.
Mais au lieu de COMBATTRE des formois néo-staliniens masqués comme je le fais en France depuis décembre 1995 - date à partir de laquelle la LCR se mit à combattre secrètement son ancien programme de construction de coordinations....
...au lieu de combattre des censeurs portant des déguisements hypocrites de faux-trotskystes ou de faux-guévaristes, vous, vous avez la CHANCE d'AVOIR DES ABRUTIS revendiquant le VÉRITABLE HÉRITAGE de leur classe sociale.
==En 1830, Louis-Eugène Cavaignac se trouvait à Arras, et il fut l'un des premiers à se déclarer pour le peuple. Après la Révolution de 1830, il manifesta hautement ses tendances républicaines comme son frère aîné Godefroi. En 1831, il signa à Metz, le projet d'association nationale. En conséquence de cette démarche, le gouvernement le mit en non-activité.
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En 1830, il aurait mieux valu que le partisan de la classe bourgeoise se déclare en faveur d'un Napoléon - bourreau esclavagiste - qu'en faveur d'un Hébert* !
Les choses sont plus claires.
Il est plus facile de PREVENIR la population de ce qu'il VA FINIR PAR FAIRE
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Il montre d'abord quelque hésitation sur les mesures à prendre, mais il déploie bientôt la plus grande énergie et parvint, après plusieurs jours d'une lutte acharnée (24, 25 et 26 juin) qui fit 1 600 tués coté gouvernemental et entre 3 000 et 5 000 morts du coté de l'insurrection, à prendre le contrôle.
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Les néo-staliniens du NPA finiront de la même façon : des FASCISTES qui s'allieront avec la bourgeoisie pour défendre leurs PRIVILEGES salariaux.
Ils m'ont banni de leur site Révolution Celeonet en s'en vantant. Leur militant NPA Thierry CSP parcout le web en demandant (et obtenant de tous les Yann Guégan) que mes commentaires soient effacés....
Ils sont stalino-fascistes hypocritement.
Les vôtres sont bien plus faciles à combattre !
Allez donc lire LES ECRITS DE STALINE concernant le capital humain.
IL AVOUE QUASIMENT sa défense de la CLASSE FORMOISE.
NOTES
Les sources sont wikipédia.
article Cavaignac .
*je n'ai pas le temps de savoir ce qu'il pensait de l'un ou de l'autre, c'est juste un exemple.