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vendredi 11 février 2011

Brève lettre à Céline Caudron de la LCR Belgique : "c'est quand les révolutions arrivent - comme je l'avais pronostiqué - que vous me virez d'ami Facebook ?"

C'est le bref message que je viens de lui poster.
Elle eut le mérite de me laisser débattre sur son mur quand les stalino-fascistes de la fraction noire du NPA me censuraient et m'avaient banni de leur site revolution celeonet...
Quand les stalino-fascistes de Lutte Ouvrière en faisaient autant sur leur mur....

Quand les révolutions arrivent les derniers stalino-fascistes enlèvent leurs déguisements d'hypocrites !
Je pus écrire et débattre avec les amis de Céline Caudron. Mais
=
mercredi 22 septembre 2010


LCR Belgique : Lettre publique à Céline Caudron (candidate LCR) Thèses néo-trotskystes égalitaristes et entrisme égalitariste en faveur des pauvres


Bonjour

Je suis tombé par hasard sur votre page :

Mon compteur de page Analytics m'a indiqué qu'un visiteur avait lu mon blog après avoir recherché sur Google les mots suivants:

"je suis militant lcr "

=

http://www.google.fr/#hl=fr&expIds=17259,17311&xhr=t&q=je+suis+militant+lcr+&cp=21&pf=p&sclient=psy&newwindow=1&safe=off&site=&source=hp&aq=f&aqi=aql=&oq=je+suis+militant+lcr+&gs_rfai=&pbx=1&fp=e618253e16eaf21d


=

Comme je suis sur la 2° ligne pour un texte que j'avais écrit sur le dealer Charles Pasqua protégé de la bourgeoisie depuis plus de 40 ans

http://revolisationactu.blogspot.com/2010/03/charles-pasqua-le-trafiquant-de-drogue.html

et sur la 3° ligne pour mon hommage à Gilles Suze, mliltant (et candidat) NPA et ancien de la LCR présent au congrès de fondation de la Ligue Communiste de 1969

http://revolisationactu.blogspot.com/2010/02/un-hommage-gilles-suze-militant-lc-fcr.html



{Je vous ai découverte en 5° ligne de la page Google}



... il était logique que Google me référence à cette place (Je fus militant de la LCR française (et donc de la 4° Internationale) de 1973 à 1982). Militant du MLAC et élu Ecole Emancipée à l'origine, puis militant des CDA (Comités de Défense des Appelés) [ayant - vainement - tenté de construite des syndicats de soldats 1976-77, muté constamment de caserne en caserne], militant des Comités Chili, participant aux mobilisations anti-nucléaire (nous voulions - déjà - le tout solaire en lisant le magazine réformiste "Le Sauvage")
etc...
j'ai quitté la 4° Internationale en 1982 : Toutes nos analyses étaient fausses, notre fonds théorique était incapable de nous faire prévoir quoi que ce soit quant à la situation politique.

Ce n'est que 11 ans plus tard que neuf années de réflexions informelles et deux années de recherches en économie et en sociologie m'ont rendu "égalitariste" et partisan du mot d'ordre "salaire égal mondial".

Un mot d'ordre dont la concrétisation actuelle est "1000 euros pour tous les Terriens" (de 14 à 114 ans)

Un mot d'ordre qui répond à la question des retraites, de la jeunesse, de l'Afrique colonisée, de la Palestine sous contrôle, mais aussi de l'Égypte, de l'Afghanistan... un mot d'ordre unifiant pour les USA, pour tous les Étasuniens pauvres, pour tous les Mexicains, les Cubains, etc....

Un mot d'ordre pour les femmes, pour les enfants (500 euros, demi-part avant 14 ans)...

ÊTES-VOUS D'ACCORD ?

Ce mot d'ordre est fondé sur une grille néo-marxiste critiquant les sur-salaires versés aux diplômés.
Une analyse critiquant Ernest Mandel et le Trotsky de 1938.

Mais qui va dans le sens des textes de Natalia Trotsky postérieur à 1940 ainsi que dans le sens du premier livre "L"avènement du bolchévisme" que Léon Trotsky avait consacré à la révolution d'Octobre.

Une grille néo-marxiste, néo-trotskyste qui actualise le concept de "révolution permanente" en PRÉVOYANT l'irruption de TROIS révolutions enchevêtrées.

Contre la bourgeoisie des actions, "puis" contre la bourgeoisie des diplômes, "puis" contre la bourgeoisie des droits d'auteur.

Trois révolutions similaires aux 2 révolutions (Février et Octobre) de 1917.



Je vous écris pour que les trotskystes belges puissent prendre connaissance de ces thèses.

En effet, je suis banni et interdit d'écriture sur le site du NPA révolution celeonet (ex site de la LCR française)

Comme je suis (aussi) banni du site de Lutte Ouvrière.




Mon programme égalitariste qui dénonce aussi bien le trafiquant Pasqua et les trafiquants stalino-STASI des FARC, qui dénonce les islamo-fascistes qui veulent nous imposer la bigoterie contre laquelle luttait mon grand-père "bouffeur de curés", aussi bien que les fascisto-sionistes.... déplait à ceux qui ont renoncé aux combats de Léon Trotsky.



Je me bats actuellement pour de nouveaux soviets CANDIDATS au pouvoir en France... Le moyen s'appelle "La délégation générale révocable".

25 délégateurs pour un délégué révocable.



Voilà, en résumé ce que je souhaiterais déposer sur votre page Facebook.



Y a-t-il des militants belges qui souhaiteraient reprendre le combat de Trotsky de 1935 et construire une "aile gauche égalitariste".

Qui souhaiteraient faire un "entrisme égalitariste" au sein d'organisations dont la revendication "révolutionnaire" va suivre le cours qu'elle a suivi au sein du NPA : Juste un "mot" auquel on ne croit plus.... juste pour la messe "socialiste" du dimanche, pour les dévots naïfs...




Y a-t-il en Belgique de véritables révolutionnaires ? Des révolutionnaires égalitaristes ?

samedi 11 décembre 2010


Une réponse à Céline Caudron (LCR Belgique) au sujet de la campagne de prosélytisme en faveur du voile à l'école.


mardi 28 septembre 2010


Remontée des luttes : Ce qui est visible et ce qui ne l'est pas (à propos de la crise historique des directions révolutionnaires) sur la page Facebook de Céline Caudron LCR-Belgique

samedi 11 décembre 2010

jeudi 6 janvier 2011

ARS-COMBAT : Pour les pauvres, un quart de salaire disponible. 4 fois plus pour les bureaucrates !

Passant par hasard, je découvre un débat hallucinant sur le mur de l'ARS et de Chloé Ritoit.
On y apprend que la formoise de Terre du Nord veut glander

Les politiciens de gauche comme de droite au service des patrons, se relaient dans les médias à nous faire croire qu'en travaillant plus nous gagnerons plus...En réalité, nous savons tous que leur programme est clair: toujours aller plus loin dans l'acceptation de l'exploitation afin de sat...

En réponse, on lit
  • Ma Hurand pour ma part, je suis plutôt pour un revenu d'existence pour tous et le libre choix du travail (ou pas)
  • Ma Hurand revenu d'existence de 1 000 euros (chomeurs, précaires, étudiants, retraités...) ce qui obligera à porter le SMIC à 1 600 euros


Je réponds donc

Yanick Toutain
‎@Ma Hurand revenu d'existence de 1 000 euros (chomeurs, précaires, étudiants, retraités...) ce qui obligera à porter le SMIC à 1 600 euros

Nous réclamons une SALAIRE UNIQUE à 1000 euros pour tous les Terriens à partir de 14 ans. + 500 euros... par enfant

Ceux qui réclament plus sont les politiciens des classes exploiteuses (y compris la formoisie)
On comprend leur silence actuel quand l'impérialisme attaque la Côte d'Ivoire en la personne de Laurent Gbagbo.
Il faut bien que les esclaves africains acceptent de travailler pour 50 euros par mois pour que le SMIC atteigne 1600 euros par mois
 
 
puis un commentaire de complément quant aux propos de Chloé Ritoit
 
Chloe Ritoit Cyrille...C'est cela de 1 à 20...Mélanchon pense à ses potes qui veulent conserver leurs privilèges! L'ARS COMBAT propose un écart de revenu raisonnable de 1 à 4! Pourquoi des salariés devraient se contenter d'un revenu de misère et les mélanchons à 50 milles euros par moi...Et après cela vous vous déclarer "socialiste" ou de gauche...A la la vous êtes vraiment des rigolos à un centime d'euros!
 
Yanick Toutain
 
‎"écart de revenu raisonnable de 1 à 4! "

Oui ! LES PAUVRES AURONT DONC UN QUART DU SALAIRE DES DIPLOMES !!!
..... et les pauvres iront faire la révolution en UTILISANT seulement que UN QUART de leur cerveau, UN QUART de leur capacité de LUTT...E, que UN QUART de leur temps disponible...

C'est logique .... Ils sont prévenus par les néo-staliniens : APRES LA REVOLUTION, LES PAUVRES N'AURONT QU'UN QUART DES SALAIRES DES BUREAUCRATES DE L'ARS !!!

Et comme les pauvres se rebelleront ..... contre l'ARS.... et son nouveau petit père des peuples, l'ARS, pour maintenir cette échelle des salaires de UN à QUATRE sera contrainte de m'envoyer AU GOULAG !

En fait, ils ont déjà commencé
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/11/islamo-fascisme-un-militant-pseudo.html
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/11/chloe-ritoit-de-lars-combat-une-mise-au.html
 
 

mercredi 1 décembre 2010

ÉGALITARISME ! Il est temps de changer de chemise : les nouvelles générations n'écouteront pas les conseils arrogants d'un partisan formois de David North et du WSWS. (1)

Ce texte est une réponse à trois commentaires posté par un "Olivier".
Après une lecture superficielle et bâclée de mon texte consacré à David North (le président du SEP étasunien) et au WSWS le site présentant les textes de l'organisation prétendant incarner, en 2010,  la 4° Internationale de Léon Trotsky.... le lecteur prétendit décerner à l'auteur du texte une volée de bois vert.
Mais le bois était du type de celui utilisé par Aborigènes d'Australie.
Retour à l'envoyeur, donc !




 

 

Quand le jeune Isaac Newton s'attaque à la forteresse de la « relativité de Descartes » - à coups de missiles de simple rationalité cohérente – il n'a pas encore 23 ans.

Quand le jeune Trotsky de 1905 s'attaque à ce qui apparaissait comme le marxisme de on époque et s'en prend (de concert avec Parvus) à la conception étapiste repoussant aux calendes grecques l'abolition du capitalisme et de l'actionnariat.... il a tout juste 25 ans*

Quand la taupe révolutionnaire aura avancé son travail de sape, je verrai avec grand plaisir des jeunes élèves de l'école élémentaire, âgés de moins de 11 ans, remettre en cause telle ou telle partie de l'édifice conceptuel que je travaille à construire depuis 1991, (que nous travaillons à construire avec Julie Amadis, depuis octobre 2000)

J'ai hâte à ce jour.....
Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui..... Même si vous - pseudo-Olivier - avez moins de 15 ans !
Ces remises en cause à venir, elles seront publiques et apparaitront sur Internet. Au vu et au su de tous.
Car, c'est aussi une révolution scientifique, psychologique et épistémologique à laquelle nous assistons : les écrits de chacun restent afficher, resteront affichés ….. pour des décennies.... et davantage encore.....
Il semble que vous n'ayez pas compris cela.

En effet, vous arrivez sous un texte....
Révolution permanente et révolution de civilisation (révolisation) : L'idéologue formois David North verra-t-il un jour ce qu'est la formoisie ?

... muni de petits pétards mouillés fabriqués par une lecture hâtive et bâclée.
Vous répondez à des arguments issus de votre imagination fertile. Sans prendre en considération le texte exact auquel vous prétendez répondre.
Quant aux domaines - scientifiques ? - dans lesquels la bourgeoisie vous a fourni un verni de (faux) savoir, vous ne vous donnez la peine, ni de lire ce qui est écrit..... ni d'aller consulter les liens... dont les contenus auraient pu augmenter utilement votre culture défaillante.
Arrogance, présomption, comportement hâbleur.
Vous n'êtes ni Newton, ni Trotsky, ni l'un-e de ces jeunes écoliers dont je pronostique – à coup sur – l'existence et l'apparition.

Je vais vous répondre.
 

Mais ces réponses – comme je le fis récemment à l'un de vos jumeaux en école de l'arrogance – auront davantage comme but l'édification des lecteurs qui lisent par-dessus nos épaules que d'entretenir un utile débat entre nous deux.
La pratique de la non-citation révèle chez vous – comme chez votre jumeau de la rue89 – un souci plus grand de la joute verbale (comme l'aimaient les stupides rhéteurs d'Athènes, fossoyeur du matérialisme antique) que de la construction partagée d'un savoir conceptuel utile à l'avenir de l'humanité.
olivier a dit…
"Vous partez dans tous les sens et ça n'aboutit à rien."
Comme commencement modeste, on fait mieux. Quant à tous les sens dans lesquels je « pars », ils sont aussi multiples que les prétendues briques de David North dans son texte originel. Mais de preuve de votre argument, le lecteur sera contraint de les imaginer.
De même que de preuves de ce que « cela » n'aboutirait à rien.
Si.... il est vrai... que ... mon texte – n'aboutit à rien pour celui qui ne le lit pas en sautant un mot sur deux – une ligne sur deux ?
Votre critique de North et du WSWS passe complétement à côté de la plaque car vous mélangez la critique fondamentale (sur les classes moyennes, le rôle du stalinisme et de la bureaucratie) et des considérations plus secondaires sur des couches sociales (formoisie...).
Ignorantus, ignoranta, ignorantum.
Depuis 1938, tous les trotskystes savent que le débat sur classe ou pas classe est fondamental.
Mais votre lecture stupide et bâclée vous a empêché de comprendre que « formoisie » était le nom d'une classe sociale, une classe sociale exploiteuse.
Vous avez INVENTE de toute pièce le fait que cela pourrait être une « couche sociale ».
Pourtant, l'expression « formoisie » ou « classe formoise » se trouvait dans le texte à 18 exemplaires
- L'idéologue formois David North verra-t-il un jour ce qu'est la formoisie ?
-
l'alliance bourgeoisie-formoisie aux USA sous l'égide de Roosevelt,
- les sabotages des révolutions anticolonialistes des années 50 et 60 par les
formoisies compradores,
- la dégénérescence mondiale actuelle dans laquelle le capitalisme détruit la Terre tandis que la
formoisie et la nouvelle classe innovoise refuse de prendre en charge leur destin historique.
- Et.... David North a « prouvé » que aucune classe sociale exploiteuse ne dirigeait la Russie stalinienne !
Signalons au passage au traducteur que – en France – on utilise le terme « exploiteuse » concernant les classes s'appropriant la plus-value.
Quant à Castoriadis lui-même, il est un de ceux (peut-être celui) qui s'est la plus approché de la bascule conceptuelle consistant en la production du concept de
« formoisie ».

- Les pauvres Terriens qui se font voler leurs droits d'auteur ancestraux par les gangsters égoïstes de la formoisie étasunienne apprécieront : Quand le Grand Partage Mondial exigera la RESTITUTION des vols, on verra David North aux premières loges pour protéger les formois propriétaires et COMBATTRE LA SOCIALISATION COMPLÈTE DE TOUTE LA PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE !
- ... cela ne l'entrainera pas jusqu'à comprendre que l'URSS était l'État d'une classe exploiteuse, la
formoisie.

De la même façon, il ne comprendra pas que cette défaite de la
formoisie fut une défaite internationale d'une classe sociale.
- Plutôt que de produire le concept de
formoisie ( de le Reproduire) …. il va dériver dans les eaux idéologiques de la …. classe bourgeoise...

- La formoisie qui détient le capital humain répétant ….. ils ne la voient pas …... L'innovoisie qui détient le capital humain innovant.... ils ne la voient pas …. 
- Mais non ….. il s'en prend à la
FORMOISIE.....

Mais ne nous le dit pas.

David North craint l'EGALITARISME.
Il geint sur les «  avantages sociaux» perdus par l'égoïste formoisie étasunienne. 





- Comme le font les staliniens du PCF il va nous baratiner sur ce qui serait nécessaire (pour éviter de voir la formoisie en tant que classe) sur ce « qui est nécessaire, plutôt, est l’usage de la méthode matérialiste dialectique et historique dans l’étude et l’analyse du 20e siècle » 

- La formoisie est une classe répétante dont le niveau de productivité historique est dérisoire ou négatif.

- Mais le concept de strate sera étranger aux compétences de David North... Il ne voit déjà pas la formoisie 83 ans après sa prise du pouvoir !!!

- Si l'histoire se déroule sans que des David North ne soient capables d'en apprendre aucune leçon, d'en construire aucun concept … on ne s'étonnera pas que la formoisiesa classe sociale – puisse subir défaite sur défaite ! 

- La bourgeoisie avait eu son véritable défenseur. La formoisie s'est approprié Trotsky. Nous démasquerons sans faiblir cette classe sociale et ses prétentions.

Résumons : la formoisie (ou classe formoise) possède un capital formation répétant et elle exploite les non-diplômés en mangeant les miettes que lui verse l'impérialisme (ou en écrasant les non diplômés ou les pays avoisinant comme l'Etat formois d'URSS le fit contre les formoisies et les formariats des pays de l'Est.

Quand un mot se trouve 18 fois dans un texte de 6200 mots et que le lecteur de mauvaise fois va prétendre ne pas le comprendre en lui donnant un sens imaginaire, on peut se poser la question des mobiles de cet incapable lecteur !!
Est-il ici pour tenter de comprendre quelque chose ?

Ou serait-il un instrumentiste de la fanfare idéologique de la formoisie, un praticien des tintamarres de la formoisie 2010 venu ici pour faire du bruit ….. en tentant d'empêcher que le véritable débat ait lieu.
Un débat dont la conclusion serait : la formoisie est la principale classe contre-révolutionnaire du 20° siècle !
Quand vous reprochez à North de se contenter de banalités, vous oubliez que (à sa modeste échelle) le SEP fait également un travail de terrain : dans le Comité contre les coupes de courant aux états-unis, dans un autre contre les expulsions des habitants des quartiers pauvres au Sri Lanka, dans le comité des ouvriers d'une grande plantation de thé au Sri Lanka aussi...
A quoi sert ce prétendu argument : Les staliniens de la CGT-EDF, un synducat dont la corruption permit à la bourgeoisie française de développer le nucléaire en France se sont prononcé en faveur de la lutte contre les coupures de courant. Où est votre argument ?

Lettre publique à Jean-Pierre Rioual ; Le « poids monstrueux de l'institutionnel » et le crétinisme électoral bourgeois.




Le maire PCF Gérard Eudes de la ville d'Harfleur fit voter une loi contre les expulsions.... pendant que son parti touchait, au même moment l'argent pourri de Elf, l'argent volé aux Africains,

Le militant d'un parti corrompu par les miettes coloniales luttait contre les expulsions en ... protégeant le capitalisme.... L'argument "humanitaire" que vous avancez ne vaut pas un clou !!! On voit au première ligne du combat en faveur des sans papiers des gens qui REFUSENT depuis plus de quinze an de mener le combat "TROUPES FRANÇAISES HORS D'AFRIQUE".
Précisément, les deux vont ensemble : pseudo-luttes humanitaires et abandon du combat révolutionnaire !!!
Lisez les articles sur leurs interventions concrètes là-dedans, vous ne trouverez aucune trace de conceptions "formoises". Quand on se penche sur un article, il faut se demander quelle est sa fonction et le public qu'il vise éxactement, par exemple ce n'est pas parce que certains articles sont des attaques contre la presse de droite qui prennent la défense du socialisme sans rentrer dnas les détails de celui-ci que ce part is'arréte là.
Charabia dépourvu de sens politique.
C'est seulement que tel article peut servir de premier pas pour un jeune soumis au lavage de cerveau des médias US, les pas suivants sont aussi sur le site.
En résumé, le jeune formois étasunien est tellement crétin que de la propagande menchévique serait bénéfique !!!
Cet argument est totalement stupide !
Faire la propagande du "marxisme légal" en 1905 en Russie serait donner de nouveaux adhérents au parti KD de Miloukov !
L'égalité salariale fait partie me semble-t-il de leur programme, mais pas avec des affirmations péremptoires comme la votre "1200 euros pour tous", tout simplement parce qu'à ce niveau là de détail on retombe dans le socialisme utopique à la Saint-simon...
L'égalité salarial, c'est l'ENFER des partis formois. C'est le RUBICON qui nous sépare de ces partis. La haine des partis formois à l'encontre de l'égalitarisme provient précisément de cela.
Elle est égale à la haine des militants du parti KD à l'encontre de ceux qui avait mis l'abolition du capitalisme sur leur drapeau.
Quant à l'argument du "socialisme utopique", il est imbécile et piteux.
Pour commencer, vous mélanger tout : chiffre une revendication n'a AUCUN rapport avec le projet de CONSTRUIRE un petit ilot de socialisme à l'intérieur d'une société restée capitaliste.
Il n'est point question de faire un familistère !!!

Le Familistère (sur Wikipédia)

« Familistère » est le nom donné par Godin aux bâtiments d'habitation qu'il fait construire pour ses ouvriers et leurs familles à partir de 1858 et jusqu'en 1883, probablement à partir de plans de l'architecte fouriériste Victor Calland. Il s'inspire directement du phalanstère de Fourier mais, comme il le fera toujours, effectue un tri dans la théorie pour l'adapter à ses propres idées et surtout pour la rendre plus réalisable. Le familistère comprend plusieurs ensembles de bâtiments :
Pour donner - au lecteur aussi hâtif que vous le fûtes - l'illusion de l'argumentation, vous racontez n'importe quoi.
Quand Trotsky préconise l'échelle mobile des heures de travail, il n'a pas INTERDIT aux militants de CHIFFRER.
Il est, en effet, absurde de tenter de faire de l'agitation avec une FORMULE ALGEBRIQUE.

Pour le SALAIRE UNIQUE MONDIAL, il est évident - pour tout individu sensé - qu'il soit nécessaire de CHIFFRER le niveau de ce salaire.
Nous réclamons "1000 euros pour tous les Terriens". Si cela ne vous plait pas, dites-le carrément. Mais ne tentez pas d'utiliser un argumentaire fallacieux dépourvu à la fois de cohérence et de pertinence....
Précisons, au passage que c'est 1000 euros que nous réclamons (que j'ai converti en 1200 DOLLARS).
C'est aux travailleurs d'arriver à ce genre de conclusions durant la lutte. 
Et pendant ce temps là les formois du WSWS s'autoriseront à réclamer un salaire leur permettant d'acheter leurs petites maisons étasuniennes.
Farce jésuitique !
C'est du même tonneau que les arguments des économistes que dénonçait Lénine dans son "Que Faire "
Quant aux "chemises sales" c'est trop facile de laisser des termes valables comme socialiste ou communiste aux larbins du capital sous prétexte qu'ils les ont salis, à vouloir actualiser le vocabulaire trop vite on peut aussi perdre le contact avec les masses.

 En somme, votre compétence universelle et votre omniscience vous permet - rétroactivement - et près  d'un siècle plus tard de donner des conseils à V.I. Lénine. pour lui éviter une grosse bourde " à vouloir actualiser le vocabulaire trop vite on peut aussi perdre le contact avec les masses"

Heureusement que les nouvelles générations EGALITARISTES iront consulter les archives et ne suivront pas vos préjugés et vos conseils de Café du Commerce de la Formoisie Repue et arrogante

Lénine (source : l'excellent site Marxists.org)

Quel doit être le nom de notre parti pour être scientifiquement exact et contribuer à éclairer la conscience politique du prolétariat ?

19

J'en arrive à la dernière question, à la dénomination  de notre Parti. Nous devons nous appeler Parti communiste, comme l'ont fait Marx et Engels.
Nous devons proclamer une fois de plus que nous sommes des marxistes et que nous prenons pour base le Manifeste communiste, dénaturé et trahi par la social‑démocratie sur deux points principaux : 1. les ouvriers n'ont pas de patrie : « défendre la patrie » dans la guerre impérialiste, c'est trahir le socialisme ; 2. la théorie marxiste de l'Etat a été dénaturée par la II° Internationale.
La dénomination de « social‑démocratie » est scientifiquement inexacte, comme Marx l'a démontré plus d'une fois notamment dans la Critique du programme de Gotha, et comme Engels l'a répété dans un exposé plus populaire en 1894 [1]. Du capitalisme l'humanité ne peut passer directement qu'au socialisme, c'est‑à‑dire à la propriété collective des moyens de production et à la répartition des produits selon le travail de chacun. Notre Parti voit plus loin : le socialisme doit inévitablement se transformer peu à peu en communisme, sur le drapeau duquel est écrit : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. »
Tel est mon premier argument.
Et voici le deuxième : la seconde partie de notre dénomination (social‑démocrates) est, elle aussi, scientifiquement inexacte. La démocratie est une des formes de l'Etat. Or, nous, marxistes, nous sommes adversaires de tout Etat.
Les chefs de la II° Internationale (1889‑1914), MM. Plékhanov, Kautsky et leurs pareils, ont avili et dénaturé le marxisme.
Le marxisme se distingue de l'anarchisme en ceci qu'il reconnaît la nécessité d'un Etat pour passer au socialisme, mais (et c'est ce qui le distingue de Kautsky et Cie) d'un Etat comme la Commune de Paris de 1871, comme les Soviets des députés ouvriers de 1905 et 1917, et non d'un Etat comme la république démocratique bourgeoise parlementaire du type habituel.
Mon troisième argument : la vie a créé, la révolution a déjà créé chez nous en fait, bien que sous une forme encore précaire, embryonnaire, précisément ce nouvel « Etat », qui n'en est pas un au sens propre du terme.
C'est déjà là une question relevant de l'activité pratique des masses, et non pas simplement une théorie des chefs.
L'Etat, au sens propre du mot, c'est le commandement exercé sur les masses par des détachements d'hommes armés, séparés du peuple.
Notre nouvel Etat naissant est lui aussi un Etat, car il nous faut des détachements d'hommes armés, il nous faut un ordre rigoureux, il nous faut user de violence pour réprimer sans merci toutes les tentatives de la contre‑révolution, aussi bien tsariste que bourgeoise, goutchkoviste.
Mais notre nouvel Etat naissant n'est déjà plus un Etat au sens propre du mot, car en bien des endroits de la Russie ces détachements d'hommes armés, c'est la masse elle‑même, le peuple entier, et non pas quelqu'un placé au‑dessus de lui, séparé de lui, privilégié, pratiquement inamovible.
Il faut regarder en avant et non pas en arrière, vers la démocratie du type bourgeois ordinaire, qui s'attachait à consolider la domination de la bourgeoisie au moyen des vieux organismes monarchiques d'administration, de la police, de l'armée, d'un corps de fonctionnaires.
Il faut regarder en avant, vers la nouvelle démocratie naissante, qui déjà cesse d'être une démocratie, car la démocratie, c'est la domination du peuple, et le peuple armé ne peut exercer de domination sur lui-même.
Le terme de démocratie, appliqué au Parti communiste, n'est pas seulement inexact au point de vue scientifique. Aujourd'hui, après mars 1917, c'est un bandeau mis sur les yeux du peuple révolutionnaire, qui l'empêche de faire du neuf librement, hardiment et sur sa propre initiative, c'est-à-dire d'organiser des Soviets de députés ouvriers, paysans et autres en tant que pouvoir unique dans l' « Etat », un tant qu'annonciateurs du « dépérissement » de tout Etat.
Mon quatrième argument : il faut tenir compte de la situation objective du socialisme dans le monde entier.
Elle n'est plus ce qu'elle était en 1871‑1914, à l'époque où Marx et Engels se résignaient sciemment au terme inexact, opportuniste, de « social‑démocratie ». Car, à l'époque après la défaite de la Commune de Paris, l'histoire avait mis à l'ordre du jour le lent travail d'organisation et d'éducation. Il n'y en avait pas d'autre. Les anarchistes avaient (et ont encore) foncièrement tort, tant au point de vue théorique qu'en matière d'économie et de politique. Ils se faisaient une idée fausse de l'époque, pour n'avoir pas compris la situation internationale : l'ouvrier anglais corrompu par les profits impérialistes, la Commune de Paris écrasée, le mouvement national bourgeois venant juste de triompher (1871) en Allemagne, la Russie semi‑féodale dormant son sommeil séculaire.
Marx et Engels ont donné une appréciation juste de cette époque : ils ont compris la situation internationale d'alors, compris la nécessité d'une lente préparation de la révolution sociale.
Sachons comprendre, à notre tour, les tâches et les particularités de la nouvelle époque. N'imitons pas ces pseudo‑marxistes dont Marx disait : « J'ai semé des dragons et récolté des puces [2]. » La nécessité objective du capitalisme, devenu impérialisme, a engendré la guerre impérialiste. La guerre a conduit l'humanité tout entière au bord du gouffre, de la ruine de toute civilisation, de la barbarie ; elle menace d'entraîner la mort de nouveaux millions d'hommes.
Il n'y pas d'autre issue que la révolution prolétarienne. Et au moment où cette révolution commence, où elle fait ses premiers pas timides, mal assurés, où elle est encore inconsciente et trop crédule à l'égard de la bourgeoisie, la plupart (c'est la vérité, c'est un fait) des chefs « social-démocrates », des parlementaires « social‑démocrates », des journaux « social‑démocrates » ‑ car ce sont là autant de moyens d'action sur les masses ‑ ont abandonné le socialisme, trahi le socialisme, sont passés du côté de « leur » bourgeoisie nationale.
Les masses sont troublées, désorientées, trompées par ces chefs.
Et nous encouragerions cette duperie, nous la favoriserions en gardant la vieille dénomination périmée, aussi pourrie que la II° Internationale elle‑même !
Que de « nombreux » ouvriers conçoivent la social‑démocratie dans le bon sens, soit ! Mais il est temps d'apprendre à faire la différence entre le subjectif et l'objectif.
Subjectivement, ces ouvriers social‑démocrates sont des guides fidèles des masses prolétariennes.
Mais la situation objective dans le monde est telle que l'ancien nom de notre parti facilite la mystification des masses, freine le mouvement en avant. Car, à chaque pas, dans chaque journal, dans chaque fraction parlementaire, la masse voit des chefs, c'est‑à‑dire des hommes dont la parole est mieux entendue, dont l'action se voit de plus loin ; et tous ils sont des « social‑démocrates eux aussi », tous sont « pour l'unité » avec les social‑chauvins, traîtres au socialisme ; tous cherchent à faire honorer des traites anciennement tirées par la « social‑démocratie »...
Et les arguments contre ? ... « On nous confondra avec les communistes anarchistes »...
Pourquoi ne craignons‑nous pas d'être confondus avec les socialistes nationaux, les socialistes libéraux ou les radicaux‑socialistes qui, de tous les partis bourgeois de la République française, sont les plus avancés et les plus experts dans l'art de duper les masses au profit de la bourgeoisie ?... « Les masses sont accoutumées à leur parti social-démocrate, les ouvriers lui « sont attachés »...
Voilà le seul argument. Oui, mais cet argument ne tient compte ni de la science marxiste, ni des tâches qui se poseront demain à la révolution, ni de la situation objective du socialisme dans le monde entier, ni de la faillite honteuse de la II° Internationale, ni du tort fait pratiquement à la cause par les nuées de « social‑démocrates eux aussi » qui entourent les prolétaires.
C'est l'argument de la routine, l'argument de la léthargie, l'argument de l'inertie.
Or nous voulons refaire le monde. Nous voulons mettre fin à la guerre impérialiste mondiale dans laquelle sont entraînés des centaines de millions d'hommes, où sont impliqués les intérêts de capitaux se chiffrant par des centaines et des centaines de milliards, ‑ guerre qu'il est impossible de terminer par une paix véritablement démocratique sans accomplir la révolution prolétarienne, la plus grande des révolutions que l'histoire de l'humanité ait jamais connues.
Et nous avons peur de nous-mêmes. Nous tenons à notre chemise sale, qui nous est « chère », dont nous avons l'« habitude » !...
Il est temps de jeter la chemise sale, il est temps de mettre du linge propre.
Pétrograd, 10 avril 1917

UNE CHEMISE PROPRE : L'ÉGALITARISME !
1000 EUROS POUR TOUS LES TERRIENS !

C'est pourquoi la conscientisation de la classe formoise en tant que classe exploiteuse à la base du stalinisme impliquait le rejet du terme "communisme" : les gangsters politiques de la formoisie commirent leurs crimes en usurpant ce terme.
Nous ne laisserons pas les nouvelles générations se laisser duper par tous les Pierre Laurent et autre Olivier Besancenot !!
Pour finir, votre critique d'Einstein est d'un fumeux assez incroyable. Si sa théorie s'appelle "relativité" ça ne veut pas dire qu'elle est assimilable à du relativisme philosophique. En fait c'est tout le contraire, elle a établi un absolu sur lequel tous les observateurs peuvent s'appuyer pour tomber d'accord : la vitesse de la lumière.
On aura donc, en apothéose un plaidoyer en faveur du crétin Einstein !!! L'école bourgeoise fabrique encore de bons crétins formois qui ne comprennent rien à rien au B-A-BA du matérialisme.
Assez imbu d'eux-mêmes pour venir donner des leçons aux matérialistes.
Pour Einstein, il n'a jamais été question de considérer que la vitesse de la lumiére était un ABSOLU dans le vide, ni un absolu EN SOI.
En effet, le charlatan Einstein récuse l'existence de l'Univers en soi !!!
Il refuse - la bourgeoisie l'a médiatisé pour cela - les vitesses absolues de Isaac Newton. Le plan média de l'imposture de 1919 repose entièrement sur cette élucubration !!!
Pour ces gens - les ennemis du matérialisme - les vitesses "en soi" ne peuvent pas exister. En effet, elles donneraient raison à Newton contre Leibniz et l'évèque Berkeley, elles donneraient raison à Lénine contre Mach et Poincaré !
Mais mon interlocuteur, du hait de son perchoir d'arrogance ignore cela.
Il est probable qu'il n'a jamais lu (ou à tout le moins compris) le "Matérialisme et empiriocriticisme" de V.I. Lénine.



IL Y A UN SIECLE 17 NOVEMBRE 1908, VI LENINE ENVOIE POUR PUBLICATION LE PRINCIPAL LIVRE DE PHILOSOPHIE DU 20° SIÈCLE : MATERIALISME ET EMPIRIOCRITICISME

IL Y A UN SIÈCLE 17 NOVEMBRE 1908, VI LÉNINE ENVOIE POUR PUBLICATION LE PRINCIPAL LIVRE DE PHILOSOPHIE DU 20° SIÈCLE : MATÉRIALISME ET EMPIRIOCRITICISME

Le même jour, A. M. GORKI tente d'en empêcher la publication.
C'est le début de la contre-offensive des obscurantistes.
Une simple recherche du commentateur l'aurait éduqué. Et lui aurait permis d'éviter de se vautrer dans l'arrogance formoise de le clique sectaire des partisans de l'escroc Albert Einstein.

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur vos critiques. De tous les politiques que j'ai pu rencontrer sur le net, vous êtes le seul à présenter des idées intéressantes, avec le WSWS. Mais vous accordez une importance disproportionnée à des points peut-être pas de détail mais en tout cas secondaires.

En bon pédagogue, pseudo-Olivier ne veut pas décourager l'élève ignare - que je suis - qu'il vient de recruter. Il me fourni des encouragements.



NOTES :
Isaac Newton est né le 4 janvier 1643.
Selon l'auteur de l'ouvrage - La philosophie naturelle de Descartes - Michio Kobayashi,  le "livre" De Graviatione aura été écrit par le jeune Newton entre 1664 et 1668. Il était alors âgé de plus de 21 ans et de moins de 26 ans. Marie-François Biarnais (selon mon souvenir à confirmer) le présentait comme ayant moins de 23 ans au moment de la rédaction de ce "brouillon" génial.
Il serait souhaitable - j'en fait la remarque au passage - que les auteurs de traductions aient la décence de poser en lecture libre les ouvrages dont ils ont fait la traduction. Et qu'ils ne viennent pas nous raconter que leurs salaires de professeurs ne suffiraient pas à leur niveau de pathologie consumériste.


Léon Trotsky né le 7 novembre 1879 a eu 26 ans en novembre 1905. Il était alors président du Soviet de Pétrograd.
Il a été assassiné par un agent de Staline, en 1940, à l'âge de 60 ans. Des militants du PCF révèrent encore le nom de l'assassin.






samedi 6 février 2010


Lettre publique à Jean-Pierre Rioual ; Le « poids monstrueux de l'institutionnel » et le crétinisme électoral bourgeois.

mardi 23 novembre 2010

LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME



LÉON TROTSKY, SON HÉRITAGE, LE TROTSKISME
par Yanick Toutain
23/11/2010
Introduction


Je ne vais pas répondre, naturellement, à ce que « je pense » de Trotsky. Ni donner « mon opinion de Trotsky ». En tant que marxiste, je vais tenter de définir Trotsky lui-même. Lui, Léon Trotsky et son héritage.
Ma pensée est censée être la réalité. Mes connexions neuroniques et la structure des molécules d'encre qui en résultent (celle des électrons permettant l'affichage de cette page) étant censées être le REFLET de la réalité elle-même. Le débat contradictoire, la comparaison des faits et des grilles, les confrontations quant la pertinence des faits et la cohérence des analyses devant nous approcher, peu à peu, de la réalité elle-même.
LE COMBAT ET LES ŒUVRES.
Au-delà de l'homme, un homme qui fut l'une des principales réalisations de ce que l'humanité produisit, au-delà de sa trajectoire d'apprenti révolutionnaire, de président du soviet de Pétrograd en 1905, de dirigeant de la Révolution russe de 1917, de dirigeant de l'Armée Rouge qui permit de résister à l'invasion proto-fasciste de la bourgeoisie mondiale, au-delà du résistant qui de 1923 à sa mort tenta de préserver les conquêtes et l'héritage du marxisme en construisant ce qui s'appellera 4° Internationale à partir de 1938, il y a le chercheur scientifique.
C'est ce qui restera de plus solide.
Au delà de l'œuvre politique concrète, la somme de ses ouvrages de production conceptuelle et de narration historique est ce qui restera comme héritage pour plusieurs décennies comme un coffre à outils encore précieux, encore actuel, encore nécessaire.
On remarquera que la somme de l'œuvre de l'action politique et de l'activité scientifique attestent que le niveau de la PRODUCTIVITÉ HISTORIQUE de Léon Trotsky fut à un niveau exceptionnel :
Il est de ceux qui firent gagner plusieurs décennies et peut-être des siècles pour la réalisation de l'objectif d'une HUMANITÉ FORMÉE D'INNOVANTS (chercheurs, inventeurs et créateurs)

Cette remarque nous donne l'occasion de préciser une chose : c'est d'un point de vue POST-MARXISTE que l'héritage de Léon Trotsky apparaît le plus visible, dans ses reliefs.
C'est, en effet, en comprenant le fait que la LUTTE DES CLASSES n'était qu'une description PLATE, à deux dimensions, c'est en COMPRENANT le fait que la troisième dimension était la LUTTE DES STRATES, que son apport apparaît le plus nettement.

Précisons.
Marx, quand il fit la supposition (une supposition scientifique provisoire) que la LUTTE DES CLASSES était le moteur de l'histoire, nous avait laissé une lacune, un point aveugle.
Le Moyen-Age pouvait regarder les Seigneurs Féodaux s'affronter aux Paysans pour la répartition du surproduit social, il fallut bien que des DÉCOUVERTES aient lieu pour augmenter le RENDEMENT AGRICOLE, pour augmenter la productivité dans les campagnes.
Sans cette productivité supérieure, il était IMPOSSIBLE de quitter les terres. Il était donc IMPOSSIBLE de construire les villes.
Les bourgeois et l'artisanat, les Villes Franches et les alliances de classes entre Martin Luther et les bourgeois - que nous racontait Friedrich Engels -, l'appel au massacre des paysans égalitaristes conduits par Thomas Munzer – appel lancé par le même Luther, la lutte de classe entre la bourgeoisie nouvelle et le Vatican idéologue des Seigneurs Féodaux, tout cela n'était possible que par UN RENDEMENT AGRICOLE SUPÉRIEUR.

Sans ce progrès technologique, le Haut Moyen Age, le temps des Mérovingiens aurait perduré jusqu'à la fin des temps.
Et ce rendement supérieur fut conditionné par l'INVENTIVITÉ des MEMBRES DE LA STRATE DES INNOVANTS.
Ce sont, en effet, les TRAVAILLEURS NON RÉPÉTANTS qui, au Moyen Age - comme dans toutes les périodes de l'histoire -, produisirent les DÉCOUVERTES, les INVENTIONS, les CRÉATIONS ARTISTIQUES qui furent le socle, l'outil et l'huile du progrès.
LE SOCLE DU PROGRÈS : LES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES
Il fallut, bel et bien, que des Puthagoras, des Isaac Newton, des Titus Lucretius, des Léonard de Vinci, des Hubble, des Boltzmann produisirent (découvrirent) des concepts, des LOIS CONCEPTUELLES qui nous servirent de SOCLE pour que le progrès puisse avoir lieu.
Certes, seuls des sots iraient prétendre que la lutte de classe n'interféra pas dans le processus. Certes, il est évident que la lutte des classes ESCLAVAGISTE des barbares de la Grèce du 4° siècle Av JC, une lutte contraignant au TRAVAIL SERVILE des hommes et des femmes menacés de morts, une lutte les contraignant à la mort lente des mines du Laurion fut la cause principale de ce que ces DÉCOUVERTES tombèrent dans l'oubli et ne produisirent pas les effets technologiques potentiels.
En effet, un INVENTEUR comme ARCHIMÈDE (inventeur et découvreur, membre de deux couches différentes de la strate des innovants) voyait, sans cesse, la validité de ses inventions être CONCURRENCE par le travail quasi-gratuit des esclaves.
A quoi bon, dans la Grèce ou dans la Rome Antique, augmenter la productivité agricole s'il suffisait d'une RAZZIA pour asservir en Sicile quelques centaines de milliers de travailleurs gratuits.
A quoi bon augmenter la productivité agricole quand la conquête de la Gaule rapportait 1 million de travailleurs prêts à mourir dans les ergastules pour la production du blé d'annone des prolétaires fainéants de Rome.

C'est donc, bel et bien, la lutte des classe qui était le principal moteur PARASITANT le fonctionnement de la LUTTE DES STRATES.
Mais, celle-ci prenait sa revanche régulièrement.
Pendant 3 millions d'années, ce furent les INNOVANTS qui s'infiltrèrent, qui infiltrèrent leur savoir, leur intelligence. Au milieu des quolibets des TRAVAILLEURS RÉPÉTANTS. Sous les menaces mêmes des travailleurs répétants qui ne supportaient pas les machines de Lyon.

On voit ici que la classe présentée comme progressiste – les canuts de Lyon – est parfois la STRATE RÉACTIONNAIRE. Celle qui refuse le progrès.
On voit, donc, ici, le fait que la BOURGEOISIE progressiste de Marx n'était qu'une vue de l'esprit.

On voit que cette vision de l'Histoire était un regard décalé sur la réalité.
Étaient-ils progressistes les bourgeois financiers qui, en France, investissaient dans la Ferme Générale du 18° siècle, ceux qui payèrent les soldats rouges assassins des Camisards. Résistants qui ne voulaient pas payer le sel aux racketteurs ? (Résistants du 18° siècle qui précédaient les jeunes qui refusent le racket de la nouvelle Ferme Générale qu'est la SACEM.)
Étaient-ils progressistes ces bourgeois armateurs de Nantes ou de Bordeaux qui parvinrent, de 1789 à 1794 à empêcher que soit enfin votée la loi abolissant l'esclavage ?

Étaient-ils progressistes ces bourgeois d'Angleterre qui financèrent la mise en œuvre de la Jenny, la mise en œuvre des nouvelles technologies industrielles par l'asservissement quasi esclavagistes des peuples colonisés ? Ces bourgeois qui applaudissaient les bourreaux étasuniens des États du Sud ?
Non, bien évidemment non.
C'est le CONCEPT de LUTTE DES STRATES qui éclaire l'absurdité de cela.
Il existait, dans la classe bourgeoise TROIS strates.
Comme dans toutes les classes.

C'est la STRATE INNOVANTE de la CLASSE BOURGEOISE qui correspond au modèle de Marx (au modèle marxiste) de la fameuse « bourgeoisie progressiste »
Et ce sont les strates répétantes et parasites qui, depuis 3 millions d'années freinent le progrès.
Les travailleurs innovants travaillent, en reproduisant constamment la société dans le même état que précédemment. Et les parasites pillent les deux autres strates.
L'HÉRITAGE DE TROTSKY : LE JAUNE DANS L'OEUF
Ces thèses peuvent, pour un néophyte apparaître totalement disjointes et même contradictoires à ce qu'un zélateur d'une des sectes pseudo-trotskystes pourrait prétendre être la Bible révélée...
Mais, de la même façon que le poulet se trouvait déjà dans l'oeuf, le néo-marxisme et le post-marxisme se trouvaient déjà dans le marxisme, à l'intérieur des thèses de Léon Trotsky.
Lorsqu'avec Parvus-Helphand il produit le conception de révolution permanente, c'est du jaune qu'il fabrique. Un jaune qui sera – à l'état adulte – dialectiquement contradictoire à l'oeuf « trotskyste ».
En effet, la Révolution Permanente contient la Loi du Développement Inégal et Combiné (LDIC). Une loi qui, elle-même contient la loi de la Transformation Quantité Qualité.
Lorsque Trotsky, dans les premiers chapitre de son « Histoire de la Révolution Russe » nous donne la composition des entreprise s russes et qu'il la compare à celle des USA, il attire notre attention sur ce « jaune ».

C'est le fait que la circulation des novations ne se fait pas en fonction d'étapes successives et figées qui produisit cela. Il y a une quinzaine d'année j'expliquais cette thèse de la loi du développement inégal et combiné en prenant l'Afrique en exemple. Le téléphone sans fil – expliquais-je – se développera plus rapidement que la poste de poteaux archaïques ou de lignes enfouies.
On trouve dans le texte de Parvus-Alexandre Helphand, ce texte qui servait d'introduction pour la brochure « Avant le 9 janvier » de Trotsky un florilège de remarques dialectiques montrant la puissance à l'oeuvre de la loi de transformation quantité qualité.
Car si le concept de Révolution Permanente – celle loi socio-historique qui permit de prévoir la transcroissance de l' « étape bourgeoise » et qui permet de prévoir les transcroissances enchevetrées des « étape formoise » et « étape innovoise » - a pour socle la « loi du développement inégal et combiné », celle-ci a, elle aussi un socle. Et ce socle, c'est principalement la loi de la transformation quantité qualité.
Dans l'accélération d'un processus, on voit apparaître maints exemples de nouvelles qualités dont l'origine est l'accroissement très rapide de nouvelles qualité.

Parvus écrivait
« Le Dimanche Sanglant du 9/22 janvier ouvre une ère nouvelle dans le destin historique de la Russie. Elle est entrée dans la période révolutionnaire de son développement. On assiste à la destruction de l'ordre ancien, et, rapidement de nouvelles formations politiques se mettent en place. » (Préface à "Avant le 9 janvier" de L. Trotsky Les citations proviennent de l'excellent site marxists.org qui regroupe tous les classiques du marxisme)
Les structures politiques, les formes de regroupements des êtres humains jouant le rôle de « bureaucratie politique » des classes et couches sociales étaient bousculée par le Dimanche Sanglant.
« La révolution imprime son sceau sur tous les courants d'opinion politiques et sécrète ainsi le ferment unifiant l'opposition. Les différences de partis se dissimulent momentanément derrière les tâches révolutionnaires communes. En même temps, la révolution pousse en avant l'idéologie du libéralisme jusqu'à ses dernières extrémités politiques. Les partis libéraux semblent par eux-mêmes plus radicaux qu'ils ne le sont en fait; ils promettent plus et s'assignent même des tâches plus importantes qu'ils ne peuvent accomplir vus les appuis sociaux dont ils bénéficient. La révolution déplace tous les partis d'opposition vers la gauche, les rapproche les uns des autres et l'idée révolutionnaire les unit. »
Parvus relève le fait que, si la possibilité de renverser le vieil Etat tsariste joue un rôle de rapprochement entre les différentes classes opprimées ou exploitées par les Féodaux, en les poussant toutes vers la gauche, pour autant, les lignes de fractures apparaissent déjà :
« La révolution rend le changement politique plus clair mais brouille les partis politiques. Cette loi historique n'a pas manqué d'apparaître également à l'époque révolutionnaire actuelle en Russie où quelques particularités du développement politique du pays la favorisent d'ailleurs.
En Russie, la claire répartition des forces politiques n'a pas eu lieu et ne pouvait avoir lieu. C'est justement une des tâches historiques du parlementarisme que de mener à terme cette classification des forces politiques de la société et de les opposer les unes aux autres selon leurs intérêts économiques particuliers. Sous la formule politique du gouvernement populaire, le parlementarisme attire toutes les couches de la société à la lutte pour le pouvoir politique. Dans cette lutte, légalisée et régulée, les rapports politiques mutuels des classes se définissent en même temps que se comptabilise leur force. En Russie, jusqu'à présent, les orientations politiques (à l'exception de la lutte de classe du prolétariat et de la social-démocratie dont nous parlerons plus tard) se sont développées dans les régions éthérées de l'idéologie et commencent juste à chercher un lien avec le peuple ou la "société" dans le sens étroit de ce mot, c'est à dire avec la bourgeoisie. Emportées ici ou là par le souffle de la politique, ces masses brumeuses, informes, volatiles éclatent en morceaux ou se condensent à nouveau tout aussi facilement. »
Dans le paragraphe suivant, il insiste sur les fractures que ces « masses brumeuses » font apparaitre parmi les classes exploiteuses.
« Leur politique du moment peut se trouver dans la contradiction la plus aiguë avec leur développement politique (lequel se définit par la couche sociale sur laquelle ils s'appuient essentiellement). Ainsi, par exemple, le zemstvo russe, principal appui du libéralisme en Russie en ce moment, annonce pour la Russie parlementaire un parti agraire avec des tendances conservatrices affirmées. L'absolutisme ne donnant pas de solution à la lutte des agrariens contre le capital industriel, il a fait des uns et des autres ses ennemis. »
Plus loin, après avoir décrit les diverses classes et couches sociales à l'oeuvre dans le processus révolutionnaire en court, il revenait sur ces fractures déjà visibles
« Dans de telles conditions, la révolution russe accomplit son travail de rapprochement et d'union de courants opposés. La force de la révolution avant le changement de régime repose dans cette union d'éléments de nature différente. Avec le renversement du gouvernement contre lequel était dirigée la lutte générale, la divergence et l'opposition d'intérêts des courants politiques maintenus ensemble par la révolution apparaissent au grand jour; l'armée de la révolution se désorganise et se sépare en divisions adversaires les unes des autres. Tel fut jusqu'à présent le destin historique de toutes les révolutions dans les sociétés de classe; et il ne peut y avoir d'autres révolutions politiques. »
C'est par une extrapolation des thèses de Marx concernant la Révolution de 1848 en France – concernant les Journées de Juin que Parvus prévoit l'avenir russe
« Nous savons que cette lutte interne était déjà si forte pendant la révolution de 1848 qu'elle avait totalement paralysé la force politique de la révolution et avait rendu possible la réaction et la contre-révolution qui se sont terminées en France avec le massacre des ouvriers par la bourgeoisie, alors que ladite bourgeoisie venait de mener la lutte révolutionnaire au côté de ces mêmes ouvriers. »
C'est le « jaune » contre-révolutionnaire de la bourgeoisie française de Juin 1848 qui lui fait deviner la même croissance du « jaune » contre-révolutionnaire futur de Miloukov et du parti Cadet. Mais Parvus (comme Trotsky) va plus loin. Il prévoit que – contrairement aux évènements de l'année 1848, le processus ne s'interrompra pas à cette étape, par cette défaite des ouvriers face à la trahison de la classe bourgeoise.
« En Russie, après le renversement de l'autocratie, la bourgeoisie capitaliste ne se séparera pas moins vite du prolétariat qu'en 48 en Europe Occidentale, mais le processus de bouleversement révolutionnaire se prolongera. C'est dû à la complexité des tâches politiques que la révolution doit résoudre, car il s'agit non seulement d'un changement de régime politique mais avant tout de la création d'une organisation étatique embrassant toute la vie compliquée d'un pays industriel contemporain, afin de remplacer le système fiscal et policier vers lequel l'autocratie a uniquement tendu. Outre cela, c'est déterminé par la confusion des rapports agraires en Russie, par l'élaboration incomplète et l'absence de liens sociaux des courants politiques non-prolétariens du pays. »
Il prévoit donc, en conséquence, la nécessité de PRENDRE LA DIRECTION du processus de révolutions successives
« Dans ces conditions objectives de développement de la révolution en Russie, quelles sont les tâches du parti social-démocrate ? La social-démocratie ne doit pas avoir seulement en vue le renversement de l'autocratie, point de départ de la révolution, mais tout son développement ultérieur.
Elle ne peut faire coïncider sa tactique à un seul moment politique, elle doit se préparer à un développement révolutionnaire prolongé.
Elle doit préparer la force politique capable non seulement de renverser l'autocratie mais également de prendre la tête du développement révolutionnaire. »
Il fixe donc une liste de tâches à accomplir. Il est remarquable de considérer que la partie néo-marxiste de notre programme (qui découle de la parti néo-marxiste de notre analyse) nous indique – pour 2010 – une liste de tâches quasiment similaires.
A la condition de ne pas rester figés sur la vision a-historique d'un pseudo-prolétariat resté identique à lui-même. Il faut comprendre le terme de Parvus en tant que « classe ou strate spoliée »

« Cette force, dans les mains de la social-démocratie, ne peut être que le prolétariat, organisé comme une classe spéciale.
Conduisant le prolétariat au centre et à la tête du mouvement révolutionnaire de tout le peuple et de toute la société, la social-démocratie doit le préparer en même temps à la guerre civile qui suivra le renversement de l'autocratie, à la défection des libéralismes agraire et bourgeois, à la trahison des radicaux et démocrates politiques.
La classe ouvrière doit encore savoir que la révolution et la chute de l'autocratie ne se recouvrent nullement et que, pour mener à bien le bouleversement révolutionnaire, il faut au début se battre contre l'autocratie et ensuite, contre la bourgeoisie.
Plus important encore que la conscience qu'a le prolétariat de sa spécificité politique, il y a l'autonomie de son organisation, sa séparation réelle d'avec toutes les autres tendances politiques. On nous parle de la nécessité de concentrer en une seule toutes les forces révolutionnaires du pays, mais il nous importe plus de faire en sorte que l'énergie révolutionnaire du prolétariat ne soit pas morcelée.
En conséquence, l'isolement organisationnel et politique du prolétariat est indispensable non seulement dans l'intérêt de la lutte de classe (qui ne s'arrête jamais, ni avant, ni pendant, ni après la révolution), mais aussi dans l'intérêt du bouleversement révolutionnaire lui-même. Malgré tout, cela ne doit pas signifier que le prolétariat doive être étranger à la politique, et doive ignorer la lutte politique des autres partis.
Il est nécessaire de prendre la situation politique dans toute sa complexité et non de la simplifier pour faciliter la décision des questions tactiques. Il est facile de dire : "avec les libéraux" ou "contre les libéraux" ! C'est très simple, mais en même temps très unilatéral et, pour cette raison, c'est une solution trompeuse à la question. Il faut se servir de tous les courants révolutionnaires et oppositionnels, mais il faut en même temps préserver sa capacité d'action politique autonome. Pour faire simple, en cas de lutte commune avec des alliés d'occasion, on peut suivre les points suivants :

1) Ne pas mélanger les organisations. Marcher séparément, mais frapper ensemble.
2) Ne pas renoncer à ses propres revendications politiques.
3) Ne pas cacher les divergences d'intérêt.
4) Suivre son allié comme on file un ennemi.
5) Se soucier plus d'utiliser la situation créée par la lutte que de préserver un allié.



Ceux qui auraient suivi quelles furent les tactiques politiques suivies, les mots d'ordre proposés ainsi que les analyses justifiant l'ensemble qui furent déposées – en particulier – sur le blog Révolisation Actu, on pu voir la mise en oeuvre fidèle de ces sages conseils donnés par Parvus (et par Trotsky si tant est qu'on peut deviner que ce firent de longues discussions qui les amenèrent à ce combat commun.)
Face à la bureaucratie de proto-formoisie étudiante (UNEF, SUD etc...) qui suivait son maitre de la bureaucratie de la classe formoise (CGT, CFDT, SUD, PCF, NPA etc etc ….) il fallut se battre en faveur de la représentation démocratique du mouvement. Ces défenseurs des privilèges formois face aux attaques de la bourgeoisie étaient hostiles à la délégation générale révocable.
De la même façon que la bourgeoisie russe de 1905 craignait les Soviets et les délégués révocables, de la mêmes façon suppôts du PCF et du NPA sabotèrent à qui mieux mieux toute possibilité de « délégués par 25 ».
Ils allèrent jusqu'à Tours pour s'assurer de la destruction future d'une coordination nationale de délégués révocables. La réunion prévue pour le 27 novembre – une réunion qui aurait pu rassembler des délégués-députés ayant chacun comme base plus de quinze mille délégateurs de base (chaque délégué député représentant 15625 délégateurs, des délégués députés révocables par 25 délégués de conseils eux-mêmes révocables par 25 délégués de base.)

Mais la formoisie de 2010, comme la bourgeoisie de 1905 ne veut que le butin. Cette classe exploiteuse rêve. Comme la bourgeoisie russe de 1905 rêvait de se débarrasser de la classe féodale, elle, elle rêve de se débarrasser de la classe capitalistes.
Mais ce sera la révolution qui devra se débarrasser des représentants politiques de la classe formoise. Parvus et Trotskys l'avaient prévu. Les militants besancenotistes du NPA et les nostalgiques du piolet de l'assassin membres du PCF devront être largués comme « le ballast politique de la révolution ».
« Et donc, avant tout, organiser les cadres révolutionnaires du prolétariat. Utiliser cette force pour larguer le ballast politique de la révolution. J'entends par là l'influence de ces couches sociales et partis politiques qui, allant avec le prolétariat jusqu'au renversement de l'autocratie, réfréneront, affaibliront et déformeront le bouleversement politique par leur manque de constance et de décision, après le renversement de leur ennemi principal. Pousser en avant toutes les tendances de la démocratie politique et du radicalisme.
Faire avancer les démocrates signifie les critiquer. Seulement, il y a des esprits bizarres qui pensent qu'il faudrait les attirer par des paroles caressantes, comme un petit chien de compagnie avec du sucre. Les démocrates sont toujours prêts à s'arrêter à mi-chemin; si nous commençons à les féliciter pour ce bout de chemin qu'ils ont fait, alors ils s'arrêteront.
La critique des mots est insuffisante, il faut une pression politique. Et cela nous ramène une fois encore au parti révolutionnaire du prolétariat. »
Parvus et Trotsky, en 2010, ne parleraient pas aux militants NPA susceptibles de rester (ou de devenir) d'honnêtes révolutionnaires avec des « paroles caressantes ».....
C'est ce que nous faisons.

Lorsque certains vont même jusqu'à se rapprocher des eaux troubles des agents infiltrés de l'islamo-fascisme, nous n'avons aucune hésitation à leur indiquer le caractère anti-sémite de leur obsession politique pour une Palestine dans laquelle la sioniste Israel fait 2000 fois moins de victimes que leur propre pays - la France – n'en fait en Afrique. 3 ou 4 morts à Gaza sont, pour ceux prétendus trotskystes, plus importants que les 8700 bébés d'Afrique morts quotidiennement.
La dérive anti-sémite de nos « alliés » dans le combat anti-capitaliste allant même jusqu'à d'abjectes listes de « produits israeliens » …. des produits que les jeunes des quartiers pauvres vont ensuite appeler des « produits feuj » en jetant par dessus bord le prétendu distingo des jésuites du NPA entre des « tomates sionistes » et des « tomates juives ».
Nous fouetterons – et nous fouettons – ces formois radicaux avec les verges de la science néo-marxiste, de la science post-marxiste et même de la science marxiste tout court.
Nous les démasquerons comme les membres en germe de la nouvelle internationale formoise, défenseuse des privilèges de la classe du capital humain. Une Internationale en germe où le Hamas et le FPLP cotoyent le NPA – à droite - et la LTF – à gauche. Une internationale de défense des privilèges salariaux des prétendus détenteurs de la productivité du savoir.



C'est cela l'héritage trotskyste : le fait de DEMASQUER PREVENTIVEMENT les nouvelles classes exploiteuses. Nous sommes des néo-trotskystes parce que nous connaissons à l'avance la nature TRAITE de la FORMOISIE. Nous connaissons à l'avance les caractéristiques de cette classe sociale d'exploiteurs, de mangeurs de miettes coloniales, de spoliateurs qui VOLENT les Africains en réclamant de sa propre bourgoisie « Toujours plus ! »



La révolution en court est – et sera – PERMANENTE. Elle renversera tout autant les privilégiés du capital machine (abolition de l'actionnariat) que les privilègiés du capital humain (abolition du salariat qualifié) que les privilégiés du capital humain innovant (abolition des droits d'auteur et de brevets). Les milliards de Terriens contraints de travailler sous le joug des trois classes exploiteuses principales SONT NOTRE BASE SOCIALE.
Nous n'aurons de cesse de lutter en faveur du SALAIRE UNIQUE MONDIAL : 1000 euros pour tous les Terriens.

« Le prolétariat russe a montré qu'il n'était pas passé par ces trois écoles en vain. Il est parti d'un pas sûr sur le chemin de la politique révolutionnaire autonome. Il a fait la révolution russe, il a réuni autour de lui le peuple et la société; mais il n'a pas dissout ses propres intérêts de classe dans le mouvement révolutionnaire général, il a présenté le programme politique de la démocratie ouvrière. Il réclame la liberté politique dans l'intérêt de sa lutte de classe, il revendique une législation ouvrière de pair avec les droits civils.
Notre tâche est maintenant de faire de la journée de 8 heures, au même titre que le droit de regard parlementaire sur le budget, une revendication de base de la révolution.
Mais nous ne devons pas seulement donner un caractère prolétarien au programme politique de la révolution, nous ne devons en aucun cas rester en arrière du cours révolutionnaire des événements.
Si nous voulons isoler le prolétariat révolutionnaire des autres courants politiques, alors nous devons apprendre à être idéologiquement à la tête du mouvement révolutionnaire, être plus révolutionnaires que tous. Si nous prenons du retard sur le développement révolutionnaire, alors le prolétariat, justement en raison de son caractère révolutionnaire, ne sera pas attaché à nos organisations et se dispersera dans le processus spontané de la révolution. Une tactique de l'initiative révolutionnaire est nécessaire. Le premier acte de la Grande Révolution Russe est terminé. Il a posé le prolétariat au centre de la politique et à réuni autour de lui toutes les couches libérales et démocratiques de la société. C'est un double processus de consolidation révolutionnaire du prolétariat et de concentration autour de lui de toutes les forces d'opposition du pays. Si le gouvernement ne fait pas de concessions, ce processus révolutionnaire continuera de progresser. Le prolétariat gagnera toujours plus en union et en conscience. Notre tâche est d'utiliser cela pour l'organiser de façon révolutionnaire. La société libérale saura-t-elle suivre ce développement ou s'effraiera-t-elle de la force révolutionnaire croissante du prolétariat ? Je laisse cela en suspens. Selon toutes vraisemblances, elle oscillera de l'un à l'autre : avec ses peurs de la révolution, elle se tournera vers le gouvernement; et elle se gardera des coups du pouvoir avec les révolutionnaires. Les éléments démocratiques resteront avec les ouvriers. Mais nous avons déjà remarqué qu'en Russie ces éléments sont très faibles. Les paysans seront entraînés en masses croissantes dans le mouvement. Mais ils sont seulement capables d'accroître l'anarchie politique dans le pays et ainsi d'affaiblir le gouvernement; ils ne peuvent constituer une armée révolutionnaire ordonnée. C'est pourquoi, avec le développement de la révolution, une part toujours croissante du travail politique retombe à la charge du prolétariat. En même temps sa conscience politique s'élargit et son énergie politique grandit.
Le prolétariat russe a maintenant déjà développé une force révolutionnaire qui surpasse tout ce qui a été fait par d'autres peuples en des temps de soulèvement révolutionnaire. Il n'y eut jamais d'exemple où le peuple se soit levé dans tout un pays en de telles masses. Les peuples allemand et français ont conquis leur liberté avec beaucoup moins de victimes. La résistance du régime tsariste est sans conteste plus forte grâce à la puissance militaire dont il dispose; mais cette opposition doit accroître d'autant plus l'énergie révolutionnaire du prolétariat. Quand le prolétariat russe aura enfin renversé l'autocratie, il sera une armée trempée par la lutte révolutionnaire, dotée d'un fort esprit de décision, toujours prête à soutenir par la force ses revendications politiques.



Quand on voit un Besancenot qui, depuis mars, multiplie les ronds de jambe en direction de Martine Aubry, un NPA qui participe aux meetings « Ligne Filoche » de construction d'un Nouveau Front Populaire Colonialiste avec les Verts, le PCF et tous les satellites formois mangeurs de miettes politiques.... quand on voit un Besancenot commencer à s'approcher d'un poste de ministre de l'Education (ou de sous-secrétaire d'Etat aux télégrammes périmés) … on peut relire avec grand plaisir ce qui suit :
« Nous tous qui nous battons en Europe Occidentale contre la participation au gouvernement bourgeois de représentants isolés de la social-démocratie, nous n'avons pas argumenté notre position en disant qu'un ministre social-démocrate ne doit s'occuper de rien excepté de la révolution. Non. Nous avons démontré que, restant en minorité au gouvernement et sans soutien politique suffisant dans le pays, il ne pourra rien faire et servira uniquement le gouvernement capitaliste pour couvrir le bruit de nos critiques. »
La conclusion du texte de Parvus est susceptible de déclencher un sourire chez tous ceux qui auront suivi à la loupe le cours politique qui fut celui du NPA (mais aussi celui des lambertistes, des laguilleristes, des pseudo-anarchistes et autres rébelles « anti-capitalistes »
« Grâce à la brochure du camarade Trotsky, on voit comment les libéraux et les démocrates ont mené leur lutte politique de façon molle et indécise, de pair avec une pression sur le régime pour mener des réformes d'en haut. Ils ne reconnaissaient pas d'autres possibilités, ne voyaient pas d'autres perspectives. Et quand le régime refusa fermement de prendre en compte leurs exhortations, requêtes et prétentions, coupés du peuple, ils s'avérèrent isolés dans un coin. Ils étaient sans force, incapables, semblait-il, d'opposer quoi que ce soit au régime réactionnaire. On voit d'un autre côté comment s'est développée la lutte politique des ouvriers russes, s'étendant toujours et gagnant en énergie révolutionnaire. La brochure fut écrite avant le 9 janvier. Mais elle rend compte du développement de la lutte révolutionnaire du prolétariat russe, si bien que les événements qui ont suivi ne nous étonnent plus, même si leur ampleur nous frappe. En ayant fait la révolution, le prolétariat a libéré les libéraux et les démocrates de leur situation sans issue. Maintenant, en collant aux ouvriers, ils trouvent une nouvelle méthode de lutte ainsi que de nouveaux moyens. C'est l'assaut révolutionnaire du prolétariat qui, seul, a rendu révolutionnaires d'autres couches sociales.
Le prolétariat russe a commencé la révolution. Sur lui seul repose son développement et son succès.
Janvier 1905 »
Le début du texte est la fidèle description des pratiques des clowns mencheviks du NPA. Au printemps, ils laissèrent les réformistes les plus droitiers – les dirigeants nationaux de l' Intersyndicale CGT, CFDT, FO and Co – rouler dans la farine la population.
Et quand, en septembre, la lutte commença à s'emplifier, au lieu d'organiser la population en nouveaux soviets, au lieu d'appeler à désigner UN délégué base pour 25 délégateurs. Au lieu d'appeler à des CONSEILS de délégués. Au lieu d'appeler à désigner un délégué de conseil pour 25 délégués de base etc....
au lieu d'appeler à CONSTRUIRE, sur 4 étages une pyramide de délégués, dont le sommet aurait consisté en 50 délégués nationaux (représentant chacun 400 000 personnes) afin de CHASSER SARKOZY....

Ces clowns réformistes stalino-aventuristes commencèrent pas laisser en plan des manifestations de 40000 personnes pour aller – à 40 – bloquer les rails SNCF dans une gare de Chemins de Fer.
Ce n'était que le début de leurs magouilles : partout en France, leurs agents PCF-NPA, multiplièrent les ACTIONS MINORITAIRES.
A un certain niveau, il s'agissait de MIMER une grève générale..... mais SANS JAMAIS que soit appelé à des OCCUPATIONS D'USINE..... mais, en réalité, cela a consisté à PRENTENDRE BLOQUER L'ECONOMIE.... tout en empêchant les pauvres de crier « ZERO CHOMEURS » , en empêchant les LYCEENS PAUVRES de crier « DEHORS SARKOZY »

La machine à perdre, la machine stalinienne à saboter était en marche. Son noyau activiste fut un groupe secret de militants NPA et de militants PCF.
Une sorte de cartel sous-terrain qui n'apparut jamais en pleine lumière.
Seul l'épistémologue de l'avenir pourra lire entre les lignes l'absence de critiques réciproques entre NPA et PCF durant ces journées de sabotage.



L'héritage de Trotsky est là !

Il est précisément dans cette lumière, ce projecteur que nous mettons sur les magouilles de la FORMOISIE POLITIQUE.