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lundi 25 juin 2012

Contes barbares pour école maternelle : un choix gouvernemental une réponse à "La monstrueuse littérature jeunesse" de Charlotte Pudlowski sur Slate.fr

Bonjour,
Vous constatez une évolution qui vous questionne quant à la diffusion d'ouvrages violents en France.
Vous oubliez précisément qu'il s'agit d'une volonté gouvernementale -étatique même - de perturber la jeunesse par du gore.
Car il s'agit bel et bien de gore.
Crimes, viols, cannibalisme pour les enfants de maternelle.
Je connais une assistante pédagogique qui avait rapporté un cas de fessée sur des enfants de 3 et 4 ans.(de la part d'une ATSEM et d'une directrice qui s'en était vantée)
Le harcèlement moral qui s'en est suivi pour la contraindre au silence, a consisté à vouloir la contraindre à raconter des contes barbares aux enfants.... Ce qu'elle avait refusé de faire tout le premier trimestre sans que personne ne s'en préoccupe.
Mais les harceleuses avaient le droit "pédagogique" pour elles.
C'est le gouvernement qui IMPOSE certains CONTES BARBARES.
Cherchez de la documentation, vous trouverez.
Mais cela va encore plus loin.
Luc Chatel a offert aux enfants de 10 ans l'exemplaire originel des contes de Perrault.
http://www.cndp.fr/actualites/neuf-contes-de-perrault-en-ligne.html
http://www.cndp.fr/fileadmin/user_upload/CNDP/catalogues/perrault/files/contes_perrault.pdf
== PRÉFACE Avec ce « livre pour l’été », grâce à la plume de Perrault et à celle des illustrateurs d’Épinal, les classiques de l’enfance sont une nouvelle fois mis à l’honneur. Ils incarnent ce patrimoine littéraire que nous avons reçu en héritage et que nous devons transmettre à notre tour. Nous y sommes d’autant plus attachés que, depuis des générations, l’École et les familles ont su allier leurs forces pour le faire découvrir et aimer aux jeunes générations. En réaffirmant cette mission, l’École réaffirme l’intemporalité du plaisir de lire. Un plaisir intime et partagé, qui doit être pour nos enfants un premier pas dans le monde de la littérature, un appel à la découverte, une invitation à se tourner vers les grands textes et vers toutes les formes de littérature. Avec ce « livre pour l’été », c’est donc un classique de l’enfance, mais aussi un texte profondément moderne que vont découvrir les écoliers de France. Perrault n’est-il pas le premier de nos Modernes, lui qui sut s’emparer de la prose pour retranscrire des récits populaires et en dégager toute la portée symbolique et éducative ? Car n’oublions pas que c’est dans une perspective pédagogique, à destination d’abord de ses enfants, qu’il écrivit ses Contes de ma mère l’oye. Dans une langue simple mais travaillée, il sut y marier l’instruire et le plaire de la plus réussie des manières et faire de ses contes bien plus que des « bagatelles » : des leçons, renfermant « une morale utile » dans « un récit enjoué […] choisi pour les faire entrer plus agréablement dans l’esprit et d’une manière qui instruisît et divertît tout ensemble » (préface des Contes en vers). La force de ce désormais classique mais indémodable conteur a considérablement et durablement influencé notre littérature et notre imaginaire. Tout le monde croit aujourd’hui connaître ses Contes mais peu en connaissent la version première. C’est à ce voyage vers le texte originel, vers des histoires d’une grande profondeur et des récits d’une immense richesse, que nous invitons tous nos écoliers de CM1 cette année. En cette fin d’année scolaire, à l’orée des vacances, je souhaite donc beaucoup de plaisir aux élèves de CM1 qui vont lire ces contes, mais aussi à tous ceux qui vont redécouvrir avec eux, la profonde modernité de l’oeuvre de Charles Perrault.
Luc Chatel,
Ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ==

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Personnellement, je déteste la violence, j'en protège ceux que je peux, et je pense que la violence française est le strict reflet de la mort annuelle de trois millions de bébés africains dans "nos" territoires occupés - la ZONE ESCLAVAGISTE où nos barbares payent leurs esclaves 50 euros par mois 1/20° du salaire minimum en France : il faut cogner comme au Togo aujourd'hui, fasciser comme en Côte d'Ivoire et même génocider comme au Rwanda.

CONTE CANNIBALE DE LUC CHATEL
DISTRIBUE AUX CM1

à la "sauce relevée à base de moutarde"



elle ne douta plus qu’il n’eût quelque amourette : car il vécut avec la princesse plus de deux ans entiers et en eut deux enfants, dont le premier qui fut une fille, fut nommée l’Aurore, et le second un fils, qu’on nomma le Jour, parce qu’il paraissait encore plus beau que sa soeur. La Reine dit plusieurs fois à son fils, pour le faire expliquer, qu’il fallait se contenter dans la vie, mais il n’osa jamais se fier à elle de son secret ; il la craignait quoiqu’il l’aimât, car elle était de race ogresse, et le roi ne l’avait épousée qu’à cause de ses grands biens. On disait même tout bas à la cour qu’elle avait les inclinations des ogres et qu’en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux : ainsi le prince ne voulut jamais rien dire. Mais quand le roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu’il se vit maître, il déclara publiquement son mariage, et alla en grande cérémonie quérir17 la reine sa femme dans son château. On lui fit une entrée18 magnifique dans la ville capitale, où elle entra au milieu de ses deux enfants. Quelque temps après, le roi alla faire la guerre à l’empereur Cantalabutte son voisin. Il laissa la régence du royaume à la reine sa mère, et lui recommanda fort sa femme et ses enfants : il devait être à la guerre tout l’été, et dès qu’il fut parti, la reine-mère envoya sa bru19 et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible envie. Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son maître d’hôtel : « Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. – Ah ! madame, dit le maître d’hôtel. – Je le veux, dit la reine (et elle le dit d’un ton d’ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche), et je la veux manger à la sauce Robert. »

et il se trouve même un abruti du ministère pour préciser
"sauce relevée à base de moutarde"

J'épargne au lecteur équjlibré la suite encore plus gore

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