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vendredi 26 juillet 2013

La révolution tunisienne 2013 vient de commencer ! Hourra ! Formez des groupes de 25 ! choisissez des délégués révocables et construisez un gouvernement du peuple

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Les comités populaires désignés par le peuple de Sidi Bouzid sont entrés en contact avec les forces de l'ordre locales 
L'Egypte a montré la voie ! 17 millions dans les rues pour chasser Morsi l'islamofasciste arrivé au pouvoir avec l'argent du Qatar sur demande de la France fasciste !
L'Egypte a montré la voie par une des plus grandes révolutions populaire de l'Histoire humaine.
Le crime a été l'étincelle !
Assassiner Mohamed Brami après Chokri Belaid était la provocation fasciste de trop !
Les 11 balles ont été l'étincelle qui va allumer le vent révolutionnaires endormi par les crétins électoralistes de la formoisie compradore.....
Cette "opposition" qui a laissé impunément cette fausse constituante perdurer sa dictature !
La coupe a débordé ! Les 1,5 millions de bouts de papier de Ennadha ne valent plus rien depuis des mois et de mois ! La tyrannie islamofasciste financée par le Qatar sur demande française doit tomber !
C'est chose faite à Sidi Bouzid ! Et Kairouan suit !
Il faut que toute la Tunisie se soulève

Souad Bennour
Ta7yè Tounes!!!!!

Seif Ben Kheder
Sidi Bouzid est totalement souveraine, du gouverneur au dernier employé des autorités locales. Les comités populaires désignés par le peuple de Sidi Bouzid sont entrés en contact avec les forces de l'ordre locales pour assurer une coordination efficace dans la protection des biens et des personnes. La Tunisie se libère.

NE LA DECEVEZ PAS

"SVP NE LA DECEVEZ PAS. Brabbi bougez... "

Sonia Abbes

Amel Smaoui Zampol
Que ce message soit sur tous vos murs, s'il vous plait...
Nous sommes partis tout à l'heure présenter nos condoléances à la famille du défunt. En sortant de la maison, une de ses filles est venue vers nous, pensant peut-être que nous étions des officiels, elle nous a demandé tout en tremblant: "wa9tech bech yjibouh baba? Wel massira wa9tech, 9bal walla ba3d edfina? Bech ijiw barcha 3abed? Famma barcha ness 9oddem ettaassissi?.." et elle s'est effondrée en larmes..elle pleurait sur nos epaules en nous disant qu elle ne voulait pas le faire devant sa mere. Elle nous a pris ensuite par la main pour nous montrer les traces des balles sur le mur, en criant" ah baba chnoua elli 7ass".. elle doit avoir 14 ans a peine... SVP NE LA DECEVEZ PAS. Brabbi bougez... by Mohamed Foued Ben Cheikh
SUR FRANCE 24



Bien que les leaders du parti islamiste au pouvoir, se soient empressés de condamner cet attentat, les différents acteurs politiques de l’opposition font porter la responsabilité politique de cet acte à Ennahdha et au gouvernement. Ils ont appelé à la dissolution de l’Assemblée nationale constituante , la démission du gouvernement et, pour certains, à la désobéissance civique pacifique .
À Sidi Bouzid, une réunion s’est tenue dans la nuit de jeudi à vendredi entre les principales forces politiques et syndicales de la région qui ont décidé de constituer une cellule qui assurera "la gestion administrative  de la région pour éviter de tomber dans l’anarchie et afin de protéger les propriétés publiques et privées", selon un responsable syndical local.
Les autorités tunisiennes ont quant à elle déclaré le vendredi 26 juillet, journée de deuil national et mis en garde contre toute "instrumentalisation politique" de cet assassinat. Elle n’a pour l’heure pas réagi à cette annonce.
Les manifestations n'arrêtent pas à Sidi Bouzid depuis l'annonce de l'assassinat de Mohamed Brahmi. Vidéo tournée vendredi 26 juillet par notre Observateur Slimane Rouissi.
CONTRIBUTEURS

"À partir du vendredi 26 juillet, Sidi Bouzid ne reconnaît plus le pouvoir central"

Slimane Rouissi est un militant syndicaliste de Sidi Bouzid, figure de proue de la révolution tunisienne. Il a participé à la réunion de jeudi en tant que président de l’association de la citoyenneté et de la défense des marginalisés.

La nouvelle de la mort de Brahmi a mis le feu aux poudres hier à Sidi Bouzid. Les gens sont sortis manifester, ils étaient en colère contre le gouvernement et Ennahdha, qu’ils considèrent comme responsables, au moins politiquement, de la mort de Brahmi. Le parti islamiste comme les autorités ont laissé s’installer un climat de violence qui favorise ce genre de dérives. Sans parler du fait que les assassins de Chokri Belaid n’ont toujours pas été arrêtés, alors qu’un deuxième attentat a lieu, et de la même manière [le ministère de l’Intérieur a annoncé ce vendredi que les deux hommes ont été assassinés par un groupe de 14 personnes qui ont été identifiées mais pas toutes arrêtées].
Les manifestants ont brûlé le siège d’Ennahdha à Menzel Bouzayan et Meknassi, des communes de la région. Dans la ville de Sidi Bouzid, comme il n’y a pas de siège du parti, les protestataires se sont dirigés vers le siège du gouvernorat [équivalent de la préfecture vers lequel les manifestants se dirigent à chaque fois ; il n’y a pas de mairie à Sidi Bouzid depuis que la population a renvoyé l’ancien maire de la ville, au lendemain de la révolution, ndlr]. Ils sont entrés de force dans les locaux qui étaient vides [le 25 juillet, fête de la République, est un jour férié en Tunisie, ndlr]. Ils ont brûlé une partie du rez-de-chaussée.
Dans les heures qui ont suivi, une réunion s’est tenue dans le siège régional de l’UGTT [le principal syndicat du pays] entre plusieurs représentants politiques et syndicalistes locaux ainsi que des membres de la société civile, comme le Front populaire, l’ordre des avocats, l’union régionale des agriculteurs, etc. Cette réunion s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, au bout de laquelle nous avons annoncé la "libération de Sidi Bouzid". A partir du vendredi 26 juillet, Sidi Bouzid ne reconnaît plus le pouvoir central. La gestion administrative de la région sera désormais assurée par une cellule constituée de 24 personnes qui siègera dans le bâtiment du gouvernorat. Cela s’inscrit dans l’appel à la désobéissance civile qui a été lancé le jour de l’assassinat de Brahmi par le Front populaire.
Nous communiquerons dans les prochaines heures avec les représentants de l’armée et de la police pour leur faire savoir que cette cellule est désormais la seule représentante légale de la région. Elle continuera à travailler jusqu’à la démission du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée.
Le gouverneur de Sidi Bouzid a quitté la région aujourd’hui [le gouverneur n’a pas encore fait de déclaration à ce sujet]. Nous n’avons pas peur de l’anarchie ou d’une mauvaise gestion de la région pendant ce temps-là car les membres de cette cellule ont plus l’expérience du terrain que les politiques qui nous gouvernent. Nous espérons que les autres régions rejoindront le mouvement.
Altercations jeudi soir entre police et manifestants à Sidi Bouzid. 

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