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samedi 28 septembre 2013

Tunisie, congrès de la LGO: un tournant vers la droite ! Au lieu d'appeler le peuple à désigner 1/25 des délégués de base et à construire un gouvernement de délégués révocables, le congrès de la LGO appelle à "un parti de la gauche unifiée" un commentaire sur Babnet.net

par Yanick Toutain

"La solution pour la Tunisie, depuis le 14 janvier 2011
 elle est proposée sans relâche sur RevActu :
former des groupes de 25 et désigner
 des délégués de base. Grouper 25 délégués
 de base pour désigner 1 délégué de conseil.
 Puis 25 délégués de conseil pour 1 délégué-député.
Les ministres d'un gouvernement du peuple
 seraient donc des délégués nationaux
désignés et contrôlés - chacun -
par un comité de 25 délégués-députés.
Le contrôle du peuple sur ce gouvernement serait absolu."
Cf infra
Mais c'est un cartel d'organisations réformistes compradores.
Mais c'est une structure en l'air.

cp sit in bardo 7 28
Conférence de presse de la Coordination
du sit-in du Bardo, dimanche après-midi.
"Pour montrer notre détermination à contester la légitimité de ce gouvernement complice des assassinats politiques et à montrer que les démocrates ne se laisseront pas intimider par la violence, nous appelons tous les Tunisiens à rejoindre le sit-in du Bardo dès que possible ce dimanche. Nous invitons également chacun à apporter son repas de rupture du jeûne pour un iftar géant en famille sur la place du Bardo, dès lors que la sécurité du rassemblement a été garantie par le ministre de l'Intérieur en personne.
Le Front du Salut national de la Tunisie"

lire aussi

VENDREDI 14 JANVIER 2011

Lire aussi

MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2013

lire aussi

DIMANCHE 28 JUILLET 2013

Ce commentaire est affiché aussitôt sur le site Babnet.net

Le congrès de la LGO est un TOURNANT VERS LA DROITE....
Au lieu de ROMPRE AVEC LES ELECTORALISTES.... ils tendent la MAIN AUX AGENCES DE L'INTERNATIONALE SOCIALISTE..... qui roule pour la BANCOCRATIE MODIALE..
Honte à eux !
Ils sont 3 agences de défense de la bancocratie mondiale.
En Egypte on a AlSisi (la suite de Sadate & de Moubarak)
On a Morsi et les #MB les Frères Musulmans (faux musulmans mercenaires de la Riba haram)
Le 3° groupe de mercenaires de la Riba , ce sont les électoralistes : en Egypte, le chef de file est BARADEI et les NOUVEAUX RABATTEURS, les TRAITRES INFILTRES dans TAMAROD et qui voulaient faire désigner l'un d'entre eux comme PRESIDENT !
En Tunisie, les 3 AGENCES de la BANCOCRATIE sont présentes.
La 3° agence ce sont les électoralistes. Les défenseurs du système esclavagiste des élections. Rappelons que DEMOcratie à Athènes c'était 21000 propriétaires d'esclaves qui commandaient 400000 esclaves. En Tunisie, les esclaves gagnent moins de 2000 dinars par mois. Moins que le #SMICenFrance.
L'agence des électoralistes, elle va de la LGO (Ligue de la Gauche Ouvrière), du Front Populaire jusqu'à Ettakatol, Nidaa Tounes incluant UGTT
L'UGTT fonctionne comme en France comme POMPIERS des LUTTES et faisant rabatteurs PRO-ELECTIONS (en 2010, la CGT française a SABOTE la REVOLUTION FRANCAISE DE 2010 qui n'a pas eu lieu. Depuis presque 3 ans, l'UGTT SABOTE LES LUTTES pour EMPECHER la 2° REVOLUTION ANTICAPITALISTE)

La solution pour la Tunisie, depuis le 14 janvier 2011 elle est proposée sans relâche sur RevActu : former des groupes de 25 et désigner des délégués de base. Grouper 25 délégués de base pour désigner 1 délégué de conseil. Puis 25 délégués de conseil pour 1 délégué-député. Les ministres d'un gouvernement du peuple seraient donc des délégués nationaux désignés et contrôlés - chacun - par un comité de 25 délégués-députés.
Le contrôle du peuple sur ce gouvernement serait absolu.
C'est ce qui dérangerait la slavoisie,la bourgeoisie esclavagiste mondiale qui se comporte en vampire sur le Tiers-Monde.
L'indice du crime esclavagiste en Tunisie est de 6

L'ARTICLE DE BABNET (sous lequel est validé mon commentaire)

Tunisie: Le congrès constitutif de la Ligue de la gauche ouvrière en faveur de la formation d'un parti de gauche unifié



Vendredi 27 Septembre 2013 
© babnet.net

 Les participants au congrès constitutif de la Ligue de la gauche ouvrière réuni, vendredi, ont plaidé en faveur de la formation d'un parti de gauche unifié.
Ce parti se veut un moyen pour répondre aux ambitions de tous les travailleurs tunisiens et une force sociale agissante dans le processus transitoire engagé par la Tunisie, ont-ils affirmé.

Présent à ce congrès, le porte-parole officiel du Front populaire, Hamma Hammami a réaffirmé la nécessité de faire chuter le gouvernement qui, a-t-il accusé, « est le principal responsable de l'assassinat des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi ».
Il a, également, imputé l'entière responsable de la crise qui secoue actuellement le pays au Mouvement Ennahdha qui, a- t-il dit, œuvre à « exercer une mainmise sur tous les rouages de l'Etat et à instaurer une nouvelle dictature.
A cet égard, il a exhorté la forces politiques et sociales du pays à se réveiller de leur profond sommeil au service de la classe ouvrière en Tunisie.

jeudi 23 septembre 2010

La peur de la révolution qui est à nos portes pousse le NPA dans les jupes du Parti Socialiste. Un comportement identique à celui du PCF de 1935 qui allait chercher le Parti Radical comme digue contre la révolution

Olivier Bonnet se radicalise. Il est urgent de débattre avec les meilleurs éléments de la gauche réformiste et de leur indiquer les obstacles, manœuvres et sabotages des professionnels faux-trotsksytes des manœuvres contre-révolutionnaires de l'école (néo)stalinienne que sont les dirigeants du NPA.
En réponse à son article

Tartuffe Fillon, l’extrême droite et l’extrême gauche

==

"Il entend donc réactiver la vieille peur du communiste-au-couteau-entre-les-dents. Mais on ne sache pas que le NPA, qui se présente aux élections et ne possède pas de branche armée, « conteste nos institutions démocratiques » !
écrivez-vous, Olivier
Pour avoir été militant de la LC-FCR-LCR de 1973 à 1982, je ne peux que confirmer la tragique dégradation de ce qui était notre programme bolchévique-trotskyste de 1974 et de ce qu'est devenu ce qui était notre objectif humaniste.
Mes camarades sont devenus pavillonnaires et ont renoncé au renversement du capitalisme.
3 dates symboliques.
1979 la direction de la LCR soutient l'incarcération des militants trotskystes sud-américains par la direction sandiniste du Nicaragua.
Le but avoué (revendiqué par Krivine -Bensaïd) est le suivant "Empêcher la construction d'un parti révolutionnaire au Nicaragua"
La saignée est de plus de 25 % des militants de la 4° Internationale. (Renseignez-vous auprès du renégat Gérard Filoche (inspecteur du travail intéressant et dirigeant au PS)  qui - sur l'essentiel de l'histoire des évènements de l'époque - est honnête.)
Mon intime conviction est qu'une infiltration d'agents cubains à l'intérieur des organisations trotskystes (en particulier le SWP étaisunien) aboutit à une catastrophe pour le mouvement trotskyste.
Cette infiltration a trouvé des relais dans la classe formoise qui commençait à conscientiser son refus d'une révolution anticapitaliste : "Nos enfants iront en hypokhâgne" et "nous aurons une belle vie" étaient les refrains inavoués de leur renoncement et de leur corruption.

1995-1996 La direction de la LCR abandonne le combat acharné pour la construction de COORDINATIONS POLITIQUES ayant pour but de prendre le pouvoir.
Coordinations que nous avions construites en mars 1973 dans le mouvement anti-Debré.(contre les staliniens PCF-UNCAL qui nous matraquaient encore et en GAGNANT LA CONFIANCE DE 200 000 JEUNES étudiants et lycéens)
La construction des SUD et autres syndicats "contestataires consiste en fait dans le renoncement définitif de la constructions des nouveaux soviets unitaire regroupant syndiqués-non syndiqués.
On voit même (le syndicats "Coordination infirmière") réapparaitre d'ABJECTS "syndicats de métiers" que les anarcho-syndicalistes avaient réussi à faire disparaitre au début du siècle au profit des "syndicats de métiers".

1996 L'armée française intervient en Afrique sans que la LCR n'organise AUSSITÔT une manifestation "Troupes françaises hors d'Afrique" (J'avais rédigé un tract à diffusion minuscule)
A mettre en parallèle avec le "chiche" demandant  la DÉVALUATION du franc CFA à la gauche (imbécile politique néo-colonialiste) (Un texte immonde, dans Rouge, signé "Barsoc". J'attends impatiemment qu'un archiviste consciencieux retrouve ce texte ainsi que ma "lettre de lecteur" prémonitoire dans laquelle - je ne l'ai plus (SDF) - je prévoyais ce qui allait advenir de l'Afrique après cette dévaluation.

vous continuez par
"Quant à l’archaïsme supposé du programme économique de l’extrême gauche, l’appréciation est insupportable venant de qui rêve d’un retour au XIXe siècle tout en revendiquant une « modernité » imaginaire. "

Mais.... vous ne répondez pas à l'argument !

L'archaïsme des faux-trotskystes, faux-marxistes est pourtant une évidence.
A l'heure où il est technologiquement possible de mettre en place l'INVESTISSEMENT DÉMOCRATIQUE en versant 300 euros par mois à chaque citoyen, en lui confiant INDIVIDUELLEMENT l'investissement social, le "faisons payer les riches" complété par une ridicule et obsolète "planification socialiste" est à pleurer tragiquement de tristesse.

Je suis Libéral-Égalitariste !!!

Et partisan d'un véritable marché (dans un cadre égalitariste dans lequel l'immatériel est gratuit, les salaires uniques et 300 euros gérés individuellement par chaque citoyen).
Un marché de logements sans propriétaires immobiliers. dans lequel les loyers sont aux enchères.
Avec une TAXE CARBONE (et une TAXE URANIUM !)

"Ce qui ennuie Fillon, finalement, c’est de voir la gauche pour une fois unie dans la lutte contre l’inique réforme des retraites, avec les syndicats et le peuple dans sa grande majorité."

Si c'était vrai, ce serait le signe d'une sénilité précoce du laquais du CAC 40 !
Voir Besancenot geindre "c'est dommage" à Montreil (info dans le Parisien) en regrettant l'absence de Martine Aubry n'a pourtant pas de quoi affoler la bourgeoisie.

Comme je l'ai écrit dans un texte, ce à quoi nous assistons, c'est la construction d'un "FRONT POPULAIRE COLONIALISTE" associant les partis colonialiste de la "gauche de gouvernement" (qui fit 15 millions de morts de 1997 à 2002 en Afrique parmi les bébés de moins de UN an) .... avec l'ex extrême-gauche.
J'ai récemment expliqué dans un texte les similitudes avec les années 1935-1936

FRONT POPULAIRE ET COMITÉS D'ACTION : Novembre 1935 et septembre 2010. Où va la France capitaliste ? (1/2)

et la deuxième partie du texte(2/2)

"Commençons donc par une belle manifestation demain, et radicalisons ensuite le mouvement."
Nous venons de l'avoir .... mais AUCUNE apparition de STRUCTURES de MASSE représentant la population.
Si l'on voit certains groupes NPA défendre les acquis de 1973
==
Nous devons mettre en place des comités de grève pour assurer la continuité de la mobilisation, en élisant des délégués mandatés et révocables. Nous devons aller à la rencontre des travailleurs des entreprises et des villes voisines et mettre en place des coordinations interprofessionnelles, qui rassemblent aussi les jeunes, lycéens et étudiants.  Il s’agit de dresser toute la classe ouvrière et la jeunesse pour vaincre Sarkozy ! =
 extrait de NPA Saint Ouen Tract Retraites du 21.9.2010

Il ne s'agit pas de "VAINCRE" Sarkozy ni de la faire cèder, mais de le CHASSER, de le RÉVOQUER !
Pire encore
... le texte donné sur le NPA officiel est lui, bien plus confus :
==
TITRE
Le 23 septembre, par millions dans la rue et puis on reconduit jusqu'au retrait !
(...)
fin et conclusion du texte
- Dans un tract commun massivement distribué en Seine Maritime, la CGT, FO, la FSU, l'UNSA, Solidaires, la CGC, la CFTC, la CFDT et l'Unef exigent le retrait de la loi et indiquent que "seuls des millions de grévises peuvent faire reculer le gouvernement. L'heure est à la grève interprofessionnelle jusqu'à l'abandon du projet". Ces organisations "appelent les salariés à se mobiliser le 23 encore plus massivement que le 7 et à débattre des suites unitaires. Reconduite de la grève, multiplication d'actions locales, manifestations nationales ou régionales." A Renault Cléon, le responsable de la CGT indiquent que "les salariés décideront en assemblée générale le 24. La prochaine action ne peut être dans 2-3 semaines, les grèves saute-moutons ça commence à bien faire".

- L'intersyndicale du Loiret entend '"la mobilisation dans le cadre du jeudi 23 septembre, journée unitaire interprofessionnelle de grève et de manifestations et dès à présent à envisager les possibilités de reconduire la grève et les actions diverses, après le 23 septembre partout où c'est possible."

Ce ne sont là que quelques exemples. Mais ils sont significatifs. Le NPA appelle le maximum de travailleurs, de jeunes à aller dans ce sens.

Il faut que la grève reconductible fasse tâche d'huile.

Retraite anticipitée pour Woerth et Sarkozy !"

====
http://www.npa2009.org/content/le-23-septembre-par-millions-dans-la-rue-et-puis-reconduit-jusquau-retrait

Si - comme fréquemment - les naïfs de la gauche du NPA peuvent comprendre la fin du texte comme un VÉRITABLE appel au RENVERSEMENT du gouvernement, il ne s'agit EN RIEN d'aller dans cette direction.
A preuve, le NPA national, contrairement au NPA Saint Ouen, ne réclame absolument pas :
"Nous devons mettre en place des comités de grève pour assurer la continuité de la mobilisation, en élisant des délégués mandatés et révocables. Nous devons aller à la rencontre des travailleurs des entreprises et des villes voisines et mettre en place des coordinations interprofessionnelles, qui rassemblent aussi les jeunes, lycéens et étudiants.  Il s’agit de dresser toute la classe ouvrière et la jeunesse pour vaincre Sarkozy ! "

==
.... et, Olivier, vous concluez par :
" Que la peur change de camp ! Faisons trembler ceux qui entendent nous voler nos deux meilleures années de retraite au profit du Medef. Paralysons le pays et finissons par chasser ces traîtres du pouvoir !"

... Cela ne se produira que par l'affirmation d'un POUVOIR POPULAIRE. Et celui-ci passe - contrairement à ce que pense le NPA Saint-Ouen - par la mise en oeuvre d'un nouveau système. Un système dans lequel les délégués de base ne sont pas délégués par des AG manipulées par les "grandes gueules" et les professionnels de la manipulation de coordinations, mais par la désignation de délégués révocables PAR 25 !


==

POST SCRIPTUM : LE  RÉSUMÉ DE TOUT CELA :

Quand le NPA se rapproche du Parti Socialiste, cela signifie que la RÉVOLUTION EST A NOS PORTES
On retrouve le comportement du PCF en 1935 : l'approche de la révolution a poussé les staliniens à l'ALLIANCE AVEC LE PARTI RADICAL.

==

mardi 21 septembre 2010

Bonapartismes (Louis 14, Napoléon Bonaparte et le Front Populaire) sur Facebook

sur la page "Bonapartisme" de Facebook

Je trouve très amusant qu'un robot ait eu l'idée de construire un lien entre le "centre d'intérêt" intitulé "bonapartisme" et le texte dans lequel je commentais l'article de 1935 de Léon Trotsky sur le Front Populaire et la nécessité des comités d'action.
Dans ce texte, le terme 'bonapartisme" avait le sens marxiste habituel de pouvoir politique s'érigeant en prétendu arbitre entre les classes - dans le but ultime de préserver le système d'exploitation.
Dans des brouillons non publiés, j'étendais d'ailleurs le concept au règne de Louis XIV.

En effet, à la suite des travaux de Boris Porchnev, je suis arrivé à la conclusion que le règne du "roi-soleil" est issu de la proto-révolution bourgeoise que fut - en réalité - le mouvement populaire qui précéda la Fronde.
A l'instar de l'attitude de la bourgeoisie allemande dont Luther était le leader politique à l'époque de la Guerre des Paysans que décrivait Engels,(wiki) la bourgeoisie française de 1652, si elle put aller jusqu'à proclamer la République de l'Ormée à Bordeaux, ou à soutenir des libelles antimonarchiques et pro-républicains à Paris, elle prit rapidement conscience que l'irruption des exploités (des spoliés).. allait mettre en cause son appropriation de la "productivité ancestrale".
En tant que nouvelle classe exploiteuse, elle se comporta comme le fit la classe bourgeoise russe de 1917 (comme d'ailleurs la classe formoise représentée par les mencheviks) : saboter AVANT les révolutions, récupérer quand elles ont lieu. Et asseoir leur nouvel Etat d'exploitation (de SPOLIATION).
Le bonapartisme est - en cela - un ARBITRAGE entre deux (ou davantage) groupes de GANGSTERS économiques et politiques, entre deux classes spoliatrices.

NOTES

L'image de "La Guerre des paysans"  provient de marxists.org (lien donné dans le texte)

Léon Trotsky au Mexique, 1938
Date 1938(1938)
Source http://www.archives.gov/research_room/arc/ ARC Identifier: 283643

lundi 13 septembre 2010

FRONT POPULAIRE ET COMITÉS D'ACTION : Novembre 1935 et septembre 2010. Où va la France capitaliste ? par Yanick Toutain (2/2)

Voici la suite et fin du texte publié le 10/9. Il n'a, à ce jour, suscité aucune réaction.
FRONT POPULAIRE ET COMITÉS D'ACTION : Novembre 1935 et septembre 2010. Où va la France capitaliste ? (2/2)
Par Yanick Toutain
13/09/10 17:26:33


LT : «Le dernier congrès de l'Internationale communiste, dans sa résolution sur le rapport de Dimitrov, s'est prononcé pour la création de comités d'action élus qui devraient constituer la base de masse du Front populaire. C'est là la seule idée progressive de toute la résolution.»
YT : On pourrait, de la même façon lire – entre les lignes – l'importance des coordinations et de toutes les structures néo-soviétiques dans les textes des faux-trotskystes. Aussi bien Lutte Ouvrière que le NPA rappellent – formellement - dans leurs congrès l'importance des acquis de la Révolution d'Octobre. Mais, de la même façon que la « Fraternité entre les humains » est rappelée dans les messes du christianisme, de la même façon, les bourricots répétants de la formoisie exploiteuse ânonnent les axes stratégiques de la révolution anticapitaliste quand leurs actes sont aux antipodes des nécessités historiques.

LT : «Mais c'est précisément pourquoi les staliniens ne font rien pour la réaliser; car ils ne peuvent s'y décider sans rompre du même coup la collaboration de classe avec la bourgeoisie.»
YT : La deuxième équipe de sabotage formois que sont les partis formois non colonialistes – LCR-NPA, LO, ex Parti des Travailleurs, partis anarchistes de toutes obédience craint – comme le craignait le PCF en 1935 de rompre réellement avec la bourgeoisie.
Même la LTF – qu'on pourrait caractériser de « parti centriste formois » (un parti qui prétend défendre réellement les intérêts de la classe formoise) ne se bat pas pour la délégation générale révocable.

LT : «Il est vrai que peuvent prendre part aux élections des comités d'action non seulement les ouvriers, mais les employés, les fonctionnaires, les anciens combattants, les artisans, les petits commerçants et les petits paysans. C'est ainsi que les comités d'action peuvent le mieux remplir leur tâche qui est de lutter pour conquérir une influence décisive sur la petite bourgeoisie. »

YT : En 2010, c'est tout aussi vrai : les classes sociales exploiteuses secondaires - à commencer par la moyenne et la haute formoisie – peuvent désigner leurs délégués révocables. Les révolutionnaires anticapitalistes ne craignent pas la participation de ces couches et classes sociales au processus révolutionnaire – dans la mise en place de la nouvelle structure constitutionnelle.

LT : « En revanche, ils rendent très difficile la collaboration de la bureaucratie ouvrière avec la bourgeoisie. Or le Front populaire, sous sa forme actuelle, n'est rien d'autre que l'organisation de la collaboration de classes entre les exploiteurs politiques du prolétariat-réformistes et staliniens-et les exploiteurs de la petite bourgeoisie-radicaux.»

YT : En substituant aux premiers les partis de « l'extrême-gauche » et aux seconds les partis de gouvernement colonialiste, le constat est le même. Si nous poussons le NPA et les autres vers la délégation révocable, leur crainte de se compromettre aux yeux de leurs amis socialistes, communistes et Verts les incitera – comme ils le font depuis 1995 – à empêcher l'émergence de toute structure néo-soviétique. Que ce soient les délégués d'Assemblée Générale ou les délégués par 25.

LT : «De véritables élections de masse pour les comités d'action chasseraient automatiquement les affairistes bourgeois radicaux du Front populaire et feraient ainsi sauter la criminelle politique dictée par Moscou.»

YT : Idem. La délégation mise en place renverrait aux oubliettes de l'histoire les formois colonialistes des « partis de gouvernement »

LT :« Il serait néanmoins erroné de croire que l'on peut simplement, à un jour et une heure donnés, faire appel aux masses prolétariennes et petites-bourgeoises pour élire des comités d'action sur la base de statuts déterminés. Ce serait une façon purement bureaucratique et par conséquent stérile d'aborder la question.»

YT : Cette phrase étant partiellement contredite par ce que disait plus haut Léon Trotsky (donnant lui-même quota d'élections : 200; 500 ou 1000), il faut s'appliquer à en conserver l'essence. Et l'essence de son propos, c'est le fait que la construction des néo-soviets (de 500 ou par 25 délégateurs) doit se faire dans le déroulement même de la lutte anti-capitaliste. Et non pas par une mise en place bureaucratique téléguidée par un sommet éclairé décrétant que tous ses adhérents deviennent – du jour au lendemain – délégateurs de base du nouveau gouvernement.

LT : « Les ouvriers ne peuvent élire les comités d'action que lorsqu'ils participent eux-mêmes à une action et éprouvent donc la nécessité d'avoir une direction révolutionnaire. »

YT : Ici, il faut mettre – néanmoins – un bémol. L'actualité de la révolution anticapitaliste est telle -depuis plus de 10 ans – que le fait même de s'organiser en désignant leur délégué par 25 délégateurs sera – ipso facto – l'acte même, l'acte fondateur de l'action révolutionnaire.

LT : « Il ne s'agit pas d'une représentation démocratique de toutes et de n'importe quelles masses, mais d'une représentation révolutionnaire des masses en lutte. Le comité d'action est l'appareil de la lutte. Il est inutile de chercher à déterminer d'avance les couches de travailleurs qui
seront associées à la formation des comités d'action: les contours des masses qui luttent se traceront au cours de la lutte.»

YT : La crise du capitalisme est telle que des masses petites-bourgeoises, moyennes-formoises et même de la haute-formoisie viendront rejoindre nos structures néo-soviétiques.

LT : « L'énorme danger en France actuellement consiste en ce que l'énergie révolutionnaire des masses, dépensée par à-coups successifs dans des explosions isolées, comme à Toulon, à Brest, à Limoges, finisse par faire place à l'apathie. »

YT : Ces explosions, on peut les constater depuis 1995. Ainsi qu'on peut constater toutes les mesures de sabotages opérées par les membres des partis formois colonialistes (PS, PC, Verts, PG) et des partis formois de gauche (LCR-NPA, LO, PT, Fédération Anarchiste, CNT etc...). Résultats du référendum 2005, mouvements sociaux de 1995, anti-Fillon 2003, Émeutes 2004, mouvements lycéens 2004-2005, anti CPE 2006, LRU 2007-2009 etc...



LT : « Seuls les traîtres conscients ou des cerveaux obtus peuvent croire ou faire croire que l'on peut, dans la situation actuelle, maintenir les masses dans l'immobilité jusqu'à ce que l'on puisse d'en haut leur faire cadeau d'un gouvernement de Front populaire. »

YT : Cette phrase amusante nous décrit les comportements actuels de toute la « clique 2012 » qui nous fait patienter en attendant le paradis de l'Union de la Gauche Colonialiste.

LT : « Les grèves, les protestations, les escarmouches dans les rues, les révoltes ouvertes, sont tout à fait inévitables.»

YT : Les formes de violences privées auxquelles on assiste actuellement, sont l'expression sociale d'une violence politique qui vient répondre à la violence économique de la clique Bettencourt-Sarkozy-Bolloré. Mais des émeutes collectives sont à prévoir si la classe formoise française ne parvient pas à confier ses meilleurs éléments à l'humanité souffrante pour un combat égalitariste. Et donc une perspective d'accouchement politique. C'est l'absence d'un processus révolisationnaire qui engendre des formes de violence pathologiques et « privées » (domestiques ou sociales).

LT : « La tâche du parti prolétarien consiste non à freiner et à paralyser ces mouvements, mais à les unifier et à leur donner le plus de vigueur possible. »

YT : On a vu ce qui s'est passé après les émeutes des quartiers. La réponse de la clique menchévique Besancenot-Krivine à consisté à faire alliance avec les islamo-fascistes. La candidature voilée de la bigote Ilhem Moussaïd est la réponse de la formoisie contre-révolutionnaire à la colère des Pauvres.

LT : « Les réformistes et plus encore les staliniens craignent les radicaux. L'appareil du front unique joue tout à fait consciemment le rôle qui consiste à désorganiser systématiquement les mouvements spontanés des masses. »

YT : Idem : Besancenot a peur de Aubry. A Montreuil, lundi, il confiait sa peine aux journalistes qu'elle ne soit pas venue rejoindre le Front Formois Colonialiste.

LT : « Et les "gauchistes" du type Marceau Pivert ne font que
protéger cet appareil de la colère des masses. »

YT : Dans le rôle de Marceau Pivert, en tant que gauche formoise radicale, il ne restait plus que la LTF. Mais ces tenants de l'orthodoxie trotskyste viennent de se faire infiltrer par la 5° colonne islamo-fasciste et usent leur énergie dans un combat « anti-raciste » en faveur de la bigoterie islamiste. On verra, prochainement apparaître des forces politiques désorganisée – issues de n'importe où – tentant de passer outre à leur statut formois.
Quant à l'innovoisie, l'os à ronger HADOPI-fasciste que vient de lui donner la bourgeoisie retarde d'autant plus l'apparition d'un PARTI INNOVOIS. Un parti innovois radical qui tenterait de permettre l'accouchement d'une société post-capitaliste (tout en maintenant la spoliation des droits d'auteur ancestraux par les innovois).

LT : « On ne peut sortir de cette situation que si l'on aide les masses en lutte, et, dans le processus même de la lutte, à créer un appareil nouveau qui réponde aux nécessités de l'heure. C'est précisément en cela que réside la fonction des comités d'action. »

YT : En 2010, il faut UN délégué pour 25 délégateurs, il faut la Délégation Générale Révocable !

LT : « Pendant la lutte à Toulon et à Brest, les ouvriers auraient sans hésitation créé une organisation locale de combat si on les avait appelés à le faire. »

YT : Idem pour tous les mouvements. A ceci près que les appareils formois dans l'université sont parvenus à bloquer toute tentative d'y parvenir.
Il suffira qu'un militant parvienne à convaincre une Assemblée Générale d'étudiants de 800 personnes de se disloquer pendant une demi-heure. Pour que les étudiants se réunissent – librement – par groupes de 25 en désignant leur délégué provisoire (révocable à tout moment).
On aurait alors 32 « délégués de base ».
Ces 32 délégués de base seraient les représentants de cette fac. Il suffirait que 25 d'entre eux se mettent d'accord sur une plate-forme pour devenir représentants « délégués de conseil » ou « délégués soviétiques ». En représentant les choix de 625 délégateurs.
Les 7 délégués supplémentaires étant libres de s'associer avec 18 autres délégués de base provenant d'autres secteurs, d'autres villes (ou d'autres pays) pour disposer d'un délégué de conseil.
Mais cela pourrait tout aussi bien se produire dans un collège de quartier ou aux pieds de barres d'immeubles où, par 25, les délégateurs choisiraient leurs « délégués de base ». Il leur suffirait d'envoyer ces délégués de base (ou leurs délégués de conseils) aux étudiants du coin pour se fédérer.

LT : « Au lendemain de la sanglante répression de Limoges, les ouvriers et une fraction importante de la petite bourgeoisie auraient sans aucun doute manifesté leur disposition à élire des comités pour enquêter; sur les événements sanglants et les empêcher à l'avenir. »

YT : Tout incident avec la police ou avec une école qui frappe les enfants doit être l'occasion de pareilles enquêtes et de la mise en place de la délégation générale révocable.

LT : « Pendant le mouvement qui a eu lieu dans les casernes cet été, contre le "rabiot", les soldats auraient sans hésiter élu des comités d'action de compagnie, de régiment et de garnison si on leur avait indiqué cette voie. »

YT : On remarquera ici que seuls les égalitaristes persistent à s'adresser aux militaires ; les nécessités de la révolution rendra indispensable le ralliement des meilleurs d'entre eux au camp de l'humanité. Mes textes sur l'Afrique et sur l'Afghanistan ont continuellement cette perspective en vue.

LT : « De tels cas se présentent et se présenteront à chaque pas, plus souvent à l'échelle locale, plus rarement à l'échelle nationale. Il ne faut pas manquer une seule de ces occasions. »

YT : En 2010 c'est toujours absolument vrai.

LA DÉLÉGATION GÉNÉRALE RÉVOCABLE
COMME
« L'UNIQUE MOYEN POUR BRISER
LA RÉSISTANCE
ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE
DES PARTIS ET DES SYNDICATS 
»
EN 2010

LT : « La première condition pour ce faire : comprendre soi-même clairement la signification des comités d'action comme l'unique moyen la briser la résistance anti-révolutionnaire des appareils des partis et des syndicats. »

YT : La mise en italique est de Léon Trotsky.
En 2010, la délégation révocable est toujours cet UNIQUE MOYEN ::

LT : « Cela signifie-t-il que les comités d'action doivent remplacer les organisations des partis et des syndicats ? Il serait absurde de poser ainsi la question. Les masses entrent en lutte avec toutes leurs idées, leurs groupements, leurs traditions, leurs organisations. Les partis continuent de vivre et de lutter. Au cours des élections aux comités d'action, chaque parti essaiera naturellement de faire passer les siens. »

YT : Idem en 2010.

LT : « Les comités d'action prendront leurs décisions à la majorité, avec entière liberté pour les partis et les fractions de s'y grouper. Les comités d'action, par rapport aux partis, peuvent être considérés comme des parlements révolutionnaires : les partis ne sont pas exclus, bien au contraire puisqu'ils sont supposés nécessaires; mais en même temps, ils sont contrôlés dans l'action et les masses apprennent à se libérer de l'influence des partis pourris. »

YT : Idem. Les conseils de délégués sont les conseils locaux destinés à détenir le pouvoir local. Les délégués du niveau supérieur seront des délégués députés qui détiendront le pouvoir exécutif et législatif (révocable) au niveau du pays. 3200 « délégués députés » seraient les représentants révocables de 50 millions de Français. Avec 128 délégués parmi eux et 25 « ministres-commissaires du peuple » la population aurait une représentation qu'elle pourrait révoquer en permanence.
Ce projet est celui de la Révolution Permanente.

LT : « Cela signifie-t-il que les comités d'action sont des soviets ? Dans certaines conditions, les comités d'action peuvent devenir des soviets. Il serait néanmoins erroné de désigner de ce nom les comités d'action. Aujourd'hui en effet, en 1935, les masses populaires sont habituées à associer au nom de soviet l'idée du pouvoir déjà conquis. Et nous n'en sommes pas encore près en France. »

YT : Pour 1935, les procès mis en œuvre par les formois staliniens, les « Procès de Moscou » salissaient pour des décennies le mot démocratique de « soviets ». Et cela même au moment où la Constitution stalinienne de 1936 plaçait aux poubelles le concept réel de Soviets.

LT : « En Russie, les soviets n'ont pas du tout été pendant leurs premiers pas ce qu'ils devaient devenir par la suite, ils ont même souvent, à l'époque, porté le nom modeste de comités ouvriers ou de comités de grève. »

YT : Il est vrai que l'intrusion de magouilleurs formois, de manipulateurs bourgeois et même féodaux-tsaristes dans les soviets officiels a pu amener Lénine à considérer – momentanément – que les véritables « soviets révocables » pouvaient être devenus les comités d'usine (ou de quartier-rayons).
Mais la structure soviets a été le cœur, le squelette de la Révolution d »Octobre. La bagarre des Bolchéviks pour obtenir les suffrages en vue d'y être majoritaire a été l'axe essentiel du processus révolutionnaire.

LT : « Les comités d'action, dans leur stade actuel, ont pour tâche d'unifier la lutte défensive des masses travailleuses en France, et aussi de leur donner la conscience de leur propre force pour l'offensive à venir. Cela aboutira-t-il aux soviets véritables ? »

YT : On a vu que ce combat a échoué par la faute des staliniens et des faux trotskystes de 1936.

LT : « Cela dépend de la réponse à la question de savoir si l'actuelle situation critique en France se développera ou non jusqu'à sa conclusion révolutionnaire. Or cela ne dépend pas uniquement de la volonté de l'avant-garde révolutionnaire, mais aussi de nombre de conditions objectives. »

YT : La condition principale qui a failli, ce fut la construction d'un véritable parti anti-formois. Le combat contre les réformistes était un combat de classe. Un combat contre les salariés exploiteurs.
La révolution nécessaire ne pouvait être victorieuse que par la victoire intellectuelle et émotionnelle contre les partisans des écarts de salaire. C'est cela que Trotsky n'a pas vu.
Il appelait « petite-bourgeoisie intellectuelle » ce qui était une véritable classe sociale.

LT : « En tout cas, le mouvement de masses qui se heurte actuellement à la barrière du Front populaire n'avancera pas sans les comités d'action. »

YT : Exact.

LT : «Des tâches telles que la création de la milice ouvrière, l'armement des ouvriers, la préparation de la grève générale, resteront sur le papier si la masse ne s'attelle pas elle-même à la lutte, par des organes responsables. »

YT : La question du « monopole bourgeois de la violence » se reposera de la même façon. L'armement des polices municipales est une des mesures contre-révolutionnaires des actuels comploteurs fascistes de la bourgeoisie. La Maire de Compiègne qu'on entendait mentir ce matin (RMC) en est la parfait exemple : insultes de policiers provocateurs déclenchant la fuite d'une de leurs victimes. Cela vient servir le camp des fascistes.

LT : « Seuls ces comités d'action nés de la lutte peuvent réaliser la véritable milice, comptant non des milliers, mais des dizaines de milliers de combattants. Seuls les comités d'action couvrant les principaux centres du pays pourront choisir le moment de passer à des méthodes de lutte plus décidées, dont la direction leur appartiendra de droit. »

YT : Cette question de la « milice populaire » n'existe plus. Les formois réformistes jouent les cow-boys dans leurs imbéciles blocages ou leurs occupations gadgets. Ils miment – symboliquement - des pratiques terroristes quand ce sont des actions de masse qui sont nécessaires. A commencer par la mise en œuvre d'un GOUVERNEMENT RÉVOCABLE appuyé sur la force populaire.

LT : « Il découle des considérations exposées plus haut un certain nombre de conclusions pour l'activité politique des révolutionnaires prolétariens en France. La première concerne la prétendue "gauche révolutionnaire". Ce groupe se caractérise par sa totale incompréhension des lois du mouvement des masses. Les centristes ont beau bavarder sur "les masses", c'est toujours sur l'appareil réformiste qu'ils s'orientent. »

YT : LCR-NPA qui finit par voter pour le Parti Socialiste, qui appelle au vote Chirac en 2002, Lutte Ouvrière qui fait liste commune avec le Parti Socialiste. Cette « Gauche Révolutionnaire » est une « Gauche formoise » une « gauche de la formoisie ». Ils craignent que la fin de l'État bourgeois ne soit la fin des miettes coloniales qui leurs sont versées (leurs 1500 euros par mois !!!)
Quant à la gauche de l'extrême-gauche, elle a totalement disparu.

LT : « En répétant tels ou tels mots d'ordre révolutionnaires, Marceau Pivert continue à les subordonner au principe abstrait de l'"unité organique", qui se révèle en fait l'unité avec les patriotes contre les révolutionnaires.
Au moment où la question de vie ou de mort pour les masses révolutionnaires est de briser la résistance des appareils social-patriotes unis, les centristes de gauche considèrent l'"unité" de ces appareils comme un bien absolu, situé au-dessus des intérêts de la lutte révolutionnaire. »

YT : « Unité » ? Non. Les égalitaristes refusent l'« unité » formoise. Nous sommes partisans d'un « Front Commun » avec la formoisie. Un front commun contre la bourgeoisie. Nous travaillons à un Front Commun Anticapitaliste.
Mais, nous travaillerons inlassablement à trahir cette formoisie en supprimant les écarts de salaire dès que le CAC 40 aura été aboli. Nous sommes partisans du salaire égal mondial. Pas des privilèges pour les bourricots diplômés d'Occident.

LT : « Ne peut bâtir des comités d'action que celui qui a compris jusqu'au bout la nécessité de libérer les masses de la direction des traîtres des social-patriotes. Cependant, Pivert s'accroche à Zyromski, qui s'accroche à Blum, qui, de concert avec Thorez, s'accroche à Herriot, qui s'accroche à Laval. »

YT : On voit les anars qui s'accrochent à Olivier Besancenot qui s'accroche à Michèle Ernis qui s'accroche à Jean-Luc Mélenchon qui s'accroche à MG-Buffet-Pierre Laurent qui s'accrochent à Benoit Hamon qui s'accroche à Martine Aubry qui s'accroche à Ségolène Royal qui s'accroche à Bayrou-la-claque qui s'accroche à …. Sarkozy....

LT : «  Pivert entre dans le système du Front populaire-ce n'est pas pour rien que la "gauche révolutionnaire" a voté au dernier conseil national la honteuse résolution de Blum-et le Front populaire entre aussi, comme son "aile", dans le régime bonapartiste de Laval. »

YT : On voit – depuis 6 mois – le stalino-menchevik Besancenot être devenu le flanc gauche du nouveau Front Colonialiste de défense des retraites. « C'est dommage » que Martine Aubry ne soit pas là geint – à Montreuil – l'ancien militant de la tendance « Révolution ! » de la LCR. Le jeune militant guévariste anti-PS devenu vieillard sénile et propriétaire immobilier. A

LT : « Si la direction du Front populaire (Herriot-Blum-Cachin-Thorez-Zyromski-Pivert) parvient à se maintenir au cours de la proche période décisive, alors le régime bonapartiste cédera inévitablement sa place au fascisme. »

YT : Ce pronostic de Trotsky s'est réalisé en trois temps. Sabotage du Front Populaire, puis attaques anti-ouvrière directe après la déclaration de guerre (lire le roman du stalinien Aragon « Les Communistes » puis fascisme direct par l'invasion de la « Police de la bourgeoisie mondiale » que furent l'armée allemande, les SS et la Gestapo réunies.

LT : « La condition de la victoire du prolétariat est la liquidation de la direction actuelle. Le mot d'ordre de l'"unité" devient, dans ces condition, non seulement une bêtise, mais un crime. Aucune unité avec les agents de l'impérialisme français et de la Société des Nation. »

YT : Aucune unité avec les agents du capitalisme que sont Buffet-Laurent, Aubry et Cohn-Bendit ! Aucune unité avec les criminels responsables des crimes colonialistes de 1997-2002.

LT : « A leur direction perfide, il faut opposer les comités d'action révolutionnaires. On ne peut construire ces comités qu'en démasquant impitoyablement la politique antirévolutionnaire de la prétendue "gauche révolutionnaire", Marceau Pivert en tête. »

YT : 100 % vrai. En 1935 comme en 2010.

LT : « Des illusions et des doutes à cet égard ne peuvent bien
entendu, avoir place dans nos rangs.

YT : La délégation générale révocable (à partir de 7 ans ) est (avec le salaire unique mondial et l'investissement démocratique) le « B-A BA » du militant égalitariste.

vendredi 10 septembre 2010

Une réponse à Olivier Bonnet : Grève générale, représentation des pauvres en lutte ( Comités d'action de 1935, délégation générale révocable et les cartels des saboteurs)

je réponds à un article de Plume de Presse.


Syndicats : les jaunes, les capitulards et les autres

Pourquoi appeler à une nouvelle grève simplement le 23 septembre, alors que le projet de réforme des retraites passe devant l’Assemblée nationale le 15 ? A la suite de l’extraordinaire mobilisation de mardi dernier – les plus importantes manifestations en France depuis 15 ans -, ne fallait-il pas battre le fer tant qu’il est chaud, augmenter la pression sur le gouvernement ? Certainement, si c’est le retrait du projet que l’on veut. Mais plumedepresse publie un document exclusif qui prouve toute l’ambiguïté de la CGT sur cette question.





  • Yanick Toutain  On 10 septembre 2010 at 22 h 56 min
     
    Bonjour Olivier Bonnet.
    Vous relevez, à juste titre :
    « Il y a d’abord les discours officiels, d’aucuns diront de façade : « Plus l’intransigeance dominera, plus l’idée de grèves reconductibles gagnera les esprits » , prévient le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dans un entretien accordé au Monde »
    Dans la tradition trotskyste (largement perdue), de tels propos auraient été démasqués en tant que CONSEILS donnés à la bourgeoisie. Loin d’être des menaces, l’invocation aux grèves reconductibles aurait été signalée aux lecteurs curieux comme un conseil donné aux capitalistes sur la meilleure façon de défendre leur système de classes.
    De la même façon, plus loin, vous écrivez
    « D’où sa mise en garde : « on peut aller vers un blocage, une crise sociale d’ampleur. »  »
    … au sujet d’une mobilisation générale que Thibaut et les autres dirigeants formois au service de la bourgeoisie craingnent comme la peste et qu’ils tentent d’empêcher de toutes leurs forces.
    Le résultat est donc l’accumulation d’obstacles pour – comme vous le relevez concernant la CGT – saboter la nécessaire confrontation avec le gouvernement Sarkozy.
    Dans votre texte anti-pénultième – d’appel à la Grève Générale, je signalais l’importance d’aller relire le Léon Trotsky des années 1935.
    C’est ce que j’ai fait.
    En découle le texte que je viens de poster.
    Je vous donne copie des premières et des dernières lignes de cette première partie de la lecture commentée du chapitre consacré aux comités d’action du Front Populaire.
    ===========
    LT : « Le Front populaire » est une alliance du prolétariat avec la bourgeoisie impérialiste représentée par le parti radical et d’autres débris, plus petits de la même espèce. »
    YT : En 2010, la position du parti radical de 1936 est occupée par les trois partis formois colonialistes. Deux partis corrompus : Le Parti Socialiste et le Parti Communiste. Et le parti des « Verts ». Ces trois partis sont co-responsables de la mort de 15 millions de bébés africains de 1997 à 2002. Ce sont des partis de la classe formoise, mais des partis ayant gouverné au service de la bourgeoisie.
    Ils occupent – à gauche – le rôle qu’occupait le Parti Radical des années 30. Ces trois partis ont pour base sociale la haute formoisie et la couche supérieure de la moyenne formoisie : En particulier les pavillonnaires repus. Les salariés spoliateurs vivant en parasites sur le travail des travailleurs africains.
    (…)
    LT : «Le Front est par définition l’organisation directe et immédiate de la lutte. Quand il s’agit de lutter, chaque ouvrier vaut bien une dizaine de bourgeois, même membres du Front populaire. Si l’on se plaçait au point de vue de la combativité révolutionnaire du Front, il faudrait donner des privilèges électoraux aux ouvriers et non aux bourgeois radicaux.»
    YT : On pourrait tout autant remarquer qu’un SDF, un chômeur, un Africain « suiveur des bateaux coloniaux », un enfant battu, etc… devraient avoir PLUSIEURS voix au chapitre; en fait, a contrario, c’est la haute formoisie qui impose ses intérêts. On a vu, en 2005 – plan CPE – la bourgeoisie céder à la haute-formoisie tout en maintenant les mesures anti-pauvres.
    Les faux-rebelles n’ont rien vu, rien dit !!!
    LT : «Mais est-il bien nécessaire, au fond, d’accorder des privilèges ? Le Front populaire défend la « démocratie » ? Qu’il commence donc par l’appliquer dans ses propres rangs. En d’autres termes : la direction du Front populaire doit directement et immédiatement refléter la volonté des masses en lutte.»
    YT : C’est strictement et exactement d’actualité.
    LT : «Comment la refléter ? De la façon la plus simple qui soit, par des élections. Le prolétariat n’interdit à personne de lutter à côté de lui contre le fascisme, le gouvernement bonapartiste de Laval, le complot militaire des impérialistes et toutes les autres formes ignobles d’oppression.»
    YT : Il faut, en 2010, comme en 1935 que la volonté des masses mobilisées puisse s’exprimer.
    LT : «Tout ce que les ouvriers conscients exigent de leurs alliés, réels ou potentiels, est qu’ils luttent effectivement. Chacun des groupes qui participe réellement à la lutte à une étape donnée et qui est prêt à se soumettre à la discipline commune doit pouvoir influencer la direction du Front populaire avec des droits égaux.»
    YT : 100 % vrai. Toutes et tous doivent avoir le droit de peser sur la lutte, de peser sur les choix. Ras-le-bol du Grand Quartier Général syndical formois colonialiste !!!! Ras-le-bol des saboteurs formois qui dirigent la CGT, la CFDT et les autres syndicats colonialistes. Ils ne défendent même pas la formoisie. Ils défendent les intérêts de la bourgeoisie.
    LT : «Chaque groupe de deux cents, cinq cents ou mille citoyens qui adhèrent au Front populaire dans la ville, le quartier, l’usine, la caserne, la campagne doit, pendant les actions de combat, élire son représentant dans les comités d’action locaux. Tous ceux qui participent à la lutte s’engagent à reconnaître leur discipline.»
    YT : Ce paragraphe est le plus important de tout le texte : Trotsky, en 1935, veut reconstruire ce qui – en 1917 – a permis la victoire de la Révolution anticapitaliste d’Octobre 17.
    Dans son ouvrage « Histoire de la Révolution Russe » , il nous signalait un quota de 500 ou de 1000 délégateurs pour un délégué au soviet de Petrograd.
    Ce soucis de Trotsky est partagé par l’auteur de ce texte : la DÉLÉGATION GÉNÉRALE RÉVOCABLE est tout simplement l’actualisation 2010 de cette proposition 1935 de Léon Trotsky.
    La seule différence, c’est le chiffre de UN délégué pour 25 délégateurs. Ce nombre permet de construire un ÉTAGE INTERMÉDIAIRE. En effet 625 personnes seront représentées par 25 délégués du premier étage. Au lieu d’être représentées par un délégué DIRECT qui aura été désigné dans une assemblées générale manipulées.
    C’est en effet le bilan que tire l’auteur de ce texte des magouilles des krivinistes-besancenotistes devenus les rois de la manipulation d’AG. Un étage intermédiaire empêcherait ces saboteurs de jouer leur rôle de protecteurs du capitalisme.
    ===
    Ceci est en réponse au flou de vos deux textes, Olivier. En Effet, la forme « Grève générale » ou « Grève Reconductible » laisse en suspens deux aspects fondamentaux :
    1° QUI LUTTE ?
    2° QUI DÉCIDE ?
    1° Laisser, comme en 1995, le monopole de la lutte aux secteurs ayant un travail laisse sur la touche les 10 millions de plus pauvres, ceux qui ont – en premier chef – lieu de se battre pour toucher plus que les 700 euros du minimum vieillesse, ceux qui dorment dehors, ceux qui voudraient travailler.
    Les 10 autres millions qui subissent – jeunes et plus vieux – la misère, la vie précaire, les jours sans espoir, sans lendemain, les petits boulots, les bricolages insupportables de Pôles emploi sans propositions sérieuses, d’agence d’Interim vautours de crise…
    Les plus importants à mobiliser ce sont les Pauvres et la Jeunesse.
    Il faut aller chercher 3 MILLIONS SUPPLÉMENTAIRES venant s’ajouter aux 2,7 millions de mardi 7 septembre.
    Comme en 1995, l’enjeu était de donner la parole à ceux qui se réunissaient dans les ANPE.
    …. Mais comme en 1995, les sabotages auront lieu pour empêcher le mot d’ordre de « ZÉRO CHÔMEURS » de devenir la lueur phare pour les exclus, pour empêcher le mot d’ordre de « 5 MILLIONS D’EMBAUCHE ».
    2° Plus important encore est la question « QUI DÉCIDE ? ».
    Les intersyndicales ne sont que des quarterons de généraux saboteurs de lutte.
    Votre courrier en est un exemple : Devant qui ce secrétaire de l’UD CGT Isère, Patrick Brochier,est-il responsable ?
    Devant quels travailleurs, quels chômeurs en lutte aura-t-il à répondre de ses manœuvres d’agent du patronat ?
    La décision doit appartenir aux DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES !
    Là doit être le véritable débat.
    Ceux qui réclament la grève générale reconductible sont les mêmes qui, à partir de 1995 ont été les FOSSOYEURS DES COORDINATIONS.
    Qu’ils tentent maintenant de freiner la vindicte sarkozyste ne nous donne aucune assurance sur leurs sabotages à venir, dès qu’ils verront – comme en janvier 1996 – les pauvres commencer à rejoindre la lutte. Pour en finir avec le capitalisme et faire la révolution anti-bourgeoise.


=======

POST SCRIPTUM (11/09/2010) Bravo à l'anonyme de Bellacio qui a déposé le commentaire suivante sous un article reprenant l'article d'Olivier Bonnet.

Bataille des retraites Un document de l’Union départementale de la CGT de l’Isère à connaître !
11 septembre 2010 - 09h41 - Posté par 86.***.225.***
les leçons de l’histoire, de la possibilité de l’unité a la base et dans l’action :
Une réponse à Olivier Bonnet : Grève générale, représentation des pauvres en lutte ( Comités d’action de 1935, délégation générale révocable et les cartels des saboteurs)


Cet anonyme contributeur est l'auteur du chapeau de couleur verte.
Mon compteur de visites Google Analytics m'a permis de constater que 10 visiteurs avaient cliqué sur ce lien pour lire mon commentaire du "Où va la France ?" de Trotsky.

J'avais écrit - il y a presque deux ans - un article où j'interrogeais un contributeur  (mercredi 31 décembre 2008 Comment lutter contre la classe formoise, le racisme, et les manipulations provocatrices de ses alliés bourgeois ?)

==
"PS : puisque vous faites de la pub pour bellaciao et indymédia, profitez-en pour leurs demander pourquoi ces crapules néo-staliniennes effacent régulièrement mes textes. En particulier les derniers que j'ai postés sur Bellaciao concertant les Farc, Rouillan et même le texte sur Marx et la crise."
==

... il est donc logique que l'auteur de ce lien ait pris .... la précaution de ne pas donner l'identité de l'auteur du texte vers lequel son lien dirige les lecteurs de Bellaciao.
Il peut - encore - exister un détecteur de mots sur Bellacia destiné à repérer tout ennemi du stalinisme.


Félicitons-nous donc que le combat anti-capitaliste ait encore des partisans au sein de la formoisie.

FRONT POPULAIRE ET COMITÉS D'ACTION : Novembre 1935 et septembre 2010. Où va la France capitaliste ? (1/2)


Par Yanick Toutain
10/09/10 19:43:32

Ce qui suit est une « lecture commentée » d'un des chapitres du recueil des textes rédigés en France par Léon Davidovitch Bronstein Trotsky intitulé « Où va la France ? ».
A cette époque, par cette succession d'articles allant de octobre 1934 à décembre 1938 (2 ans avant son assassinat), son souci était de peser directement sur la section française de la 4° Internationale en gestation. Il tentait d'empêcher la guerre qui vient par la révolution anti-capitaliste.

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L. Trotsky
Front populaire et comités d'action- novembre 1935


LT : "Le Front populaire" est une alliance du prolétariat avec la bourgeoisie impérialiste représentée par le parti radical et d'autres débris, plus petits de la même espèce. »
YT : En 2010, la position du parti radical de 1936 est occupée par les trois partis formois colonialistes. Deux partis corrompus : Le Parti Socialiste et le Parti Communiste. Et le parti des « Verts ». Ces trois partis sont co-responsables de la mort de 15 millions de bébés africains de 1997 à 2002. Ce sont des partis de la classe formoise, mais des partis ayant gouverné au service de la bourgeoisie.
Ils occupent – à gauche – le rôle qu'occupait le Parti Radical des années 30. Ces trois partis ont pour base sociale la haute formoisie et la couche supérieure de la moyenne formoisie : En particulier les pavillonnaires repus. Les salariés spoliateurs vivant en parasites sur le travail des travailleurs africains.

LT : « Cette alliance s'étend au domaine parlementaire. Dans tous les domaines, le parti radical qui conserve, lui, sa liberté d'action, limite brutalement celle du prolétariat ».
YT : Dans l'alliance de fait entre le NPA et la « gauche officielle » qui se réunissait à Montreuil avant-hier, on peut constater que l'aile droite des partis colonialistes a le contrôle du programme. Le maire de Lyon – le PS colonialiste Gérard Collomb vient de le rappeler ; il n'est pas question de rétablir la retraite à 60 ans.
Le sabotage de la réunion de la CGT et de la CFDT qui appelle à une grève le 23 septembre ….. 8 jours après le jour prévu pour le vote de la loi est significatif. Ils défendent les intérêts, le programme, les égoïsmes de la bourgeoisie au sein du camp de la formoisie.

LT : Le parti radical est lui-même en train de se décomposer : chaque élection nouvelle montre que les électeurs l 'abandonnent à droite et à gauche. Au contraire, les partis socialiste et communiste-en l'absence d'un véritable parti révolutionnaire-se renforcent.
YT : Ce constat sur par Parti radical est vrai de toute la gauche formoise actuelle.
Malgré les sabotages de la LCR-NPA, de LO et de tous les satellites, un lent processus se déroule depuis 20 ans qui voit – par l'abstention en particulier – les électeurs se détourner de la gauche colonialiste. Le PS ne recrute que des petits arrivistes formois des universités.
Mais le processus de décomposition touche – contrairement aux années 35 – lui aussi les partis de la gauche formoise non gouvernementale : Le NPA, à peine créé, voit recommencer le « turn-over ». Ainsi que le PS et le PC, il ne recrute plus que dans les franges les plus arrivistes de la jeunesse étudiante. Quant à son recrutement dans les quartiers, ce sont les militants de la 5° colonne islamo-fascistes qui sont le socle de son implantation : étudiants ou semi-étudiants aigris et bigots pro-voiles qui mènent des campagne anti-sémites de boycott des produits israéliens – dont ils font les listes. Aucun recrutement de militants égalitaristes qui viendrait peser dans le NPA sur une perspective égalitariste ou en faveur du retrait des troupes françaises hors d'Afrique.

LT : La tendance générale des masses travailleuses, y compris des masses petites-bourgeoises, est évidente: elles vont à gauche. L'orientation des chefs des partis ouvriers n'est pas moins évidente : Ils vont à droite.
YT : A cette réserve de remplacer « masses travailleuses » par « classe formoise », le constat est clair : L'observateur attentif se souvient de la succession du référendum anti-Europe capitaliste, des mobilisations de masse (retraites, CPE, LRU) réunissant des millions de manifestants, des émeutes des jeunes cousins des Africains. On voit clairement depuis 1995 et surtout depuis 2004 une montée en puissance des luttes conjointes des exploités – des spoliés - et des travailleurs formois opprimés.

LT : « Tandis que les masses montrent aussi bien par leurs votes que par leur lutte qu'elles veulent renverser le parti radical, les chefs du Front unique aspirent au contraire à le sauver. Après avoir gagné la confiance des masses ouvrières sur la base d'un programme "socialiste", les chefs des partis ouvriers cèdent volontairement la meilleure part de cette confiance aux radicaux, en qui les masses ouvrières n'ont précisément aucune confiance»
YT : On pourrait quasiment décalquer cette phrase : « Tandis que les masses montrent aussi bien par leurs votes que par leur lutte qu'elles veulent renverser le parti socialiste les chefs du NPA et de Lutte Ouvrière aspirent au contraire à le sauver. »

LT : «Le Front populaire, dans son aspect actuel, foule aux pieds non seulement la démocratie ouvrière, mais la démocratie formelle, bourgeoise. La plupart des électeurs radicaux ne participent pas à la lutte des travailleurs, ni, par conséquent, au Front populaire. Pourtant le parti radical occupe dans ce Front une position non seulement égale à celle des autres, mais encore privilégiée: »

YT : Dans toutes les mobilisations depuis 1995, la LCR et toutes les autres organisations ont totalement renoncé à imposer la volonté des masses par la bataille (de la LCR de 1973) en faveur des coordinations. Notre combat trotskyste des années 70 en faveur de ces nouveaux soviets a été totalement par les faux trotskystes que sont les krivinistes et les bensaidistes. Réformistes mous et aventuriers politiques formois.

LT : « l'activité des partis ouvriers est forcément limitée par le programme même du parti radical, constatation que développent sans se gêner le moins du monde les cyniques rédacteurs de L'Humanité. »
YT : On verra, dans les mois qui viennent le retour au bercail d'Olivier Besancenot dans les jupes de Martine Aubry et de la formoisie colonialiste.
« C'est dommage …. » regrettait Besancenot de l'absence de celle-ci à la réunion du Front Populaire Colonialiste de mercredi soir.
"C'est dommage, on l'a pourtant invitée plusieurs fois glisse Besancenot. (Le Parisien 9/9/2010)"

LT : « Les dernières élections sénatoriales ont manifesté en outre très clairement la situation privilégiée qui est celle des radicaux dans le Front populaire. »
YT : La façon dont la « gauche » formoise colonialiste a dupé la gauche LCR-LO lors des dernières élections est la poursuite de cette duperie.

LT : «Les chefs du parti communiste se vantent ouvertement d'avoir renoncé en faveur des partis non prolétariens à des sièges qui appartenaient de plein droit aux ouvriers. Cela signifie tout simplement que le Front unique a partiellement rétabli en faveur de la bourgeoisie le cens électoral basé sur la fortune.»
YT : On voit ainsi le NPA se vanter d'avoir « contraint » le PS à l'« unité ». Quand il s'agit d'une escroquerie dont la fonction est de permettre à la bourgeoisie colonialiste de poursuivre sa barbarie – en donnant de grosses miettes coloniales à la haute formoisie.

LT : «Le Front est par définition l'organisation directe et immédiate de la lutte. Quand il s'agit de lutter, chaque ouvrier vaut bien une dizaine de bourgeois, même membres du Front populaire. Si l'on se plaçait au point de vue de la combativité révolutionnaire du Front, il faudrait donner des privilèges électoraux aux ouvriers et non aux bourgeois radicaux.»
YT : On pourrait tout autant remarquer qu'un SDF, un chômeur, un Africain « suiveur des bateaux coloniaux », un enfant battu, etc... devraient avoir PLUSIEURS voix au chapitre; en fait, a contrario, c'est la haute formoisie qui impose ses intérêts. On a vu, en 2005 – plan CPE - la bourgeoisie céder à la haute-formoisie tout en maintenant les mesures anti-pauvres.
Les faux-rebelles n'ont rien vu, rien dit !!!

LT : «Mais est-il bien nécessaire, au fond, d'accorder des privilèges ? Le Front populaire défend la "démocratie" ? Qu'il commence donc par l'appliquer dans ses propres rangs. En d'autres termes : la direction du Front populaire doit directement et immédiatement refléter la volonté des masses en lutte.»
YT : C'est strictement et exactement d'actualité.

LT : «Comment la refléter ? De la façon la plus simple qui soit, par des élections. Le prolétariat n'interdit à personne de lutter à côté de lui contre le fascisme, le gouvernement bonapartiste de Laval, le complot militaire des impérialistes et toutes les autres formes ignobles d'oppression.»
YT : Il faut, en 2010, comme en 1935 que la volonté des masses mobilisées puisse s'exprimer.

LT : «Tout ce que les ouvriers conscients exigent de leurs alliés, réels ou potentiels, est qu'ils luttent effectivement. Chacun des groupes qui participe réellement à la lutte à une étape donnée et qui est prêt à se soumettre à la discipline commune doit pouvoir influencer la direction du Front populaire avec des droits égaux.»
YT : 100 % vrai. Toutes et tous doivent avoir le droit de peser sur la lutte, de peser sur les choix. Ras-le-bol du Grand Quartier Général syndical formois colonialiste !!!! Ras-le-bol des saboteurs formois qui dirigent la CGT, la CFDT et les autres syndicats colonialistes. Ils ne défendent même pas la formoisie. Ils défendent les intérêts de la bourgeoisie.

LT : «Chaque groupe de deux cents, cinq cents ou mille citoyens qui adhèrent au Front populaire dans la ville, le quartier, l'usine, la caserne, la campagne doit, pendant les actions de combat, élire son représentant dans les comités d'action locaux. Tous ceux qui participent à la lutte s'engagent à reconnaître leur discipline.»
YT : Ce paragraphe est le plus important de tout le texte : Trotsky, en 1935, veut reconstruire ce qui – en 1917 – a permis la victoire de la Révolution anticapitaliste d'Octobre 17.
Dans son ouvrage « Histoire de la Révolution Russe » , il nous signalait un quota de 500 ou de 1000 délégateurs pour un délégué au soviet de Petrograd.
Ce soucis de Trotsky est partagé par l'auteur de ce texte : la DÉLÉGATION GÉNÉRALE RÉVOCABLE est tout simplement l'actualisation 2010 de cette proposition 1935 de Léon Trotsky.
La seule différence, c'est le chiffre de UN délégué pour 25 délégateurs. Ce nombre permet de construire un ÉTAGE INTERMÉDIAIRE. En effet 625 personnes seront représentées par 25 délégués du premier étage. Au lieu d'être représentées par un délégué DIRECT qui aura été désigné dans une assemblées générale manipulées.
C'est en effet le bilan que tire l'auteur de ce texte des magouilles des krivinistes-besancenotistes devenus les rois de la manipulation d'AG. Un étage intermédiaire empêcherait ces saboteurs de jouer leur rôle de protecteurs du capitalisme.