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Le stalinisme n’est pas mort !!!
Je croise des défenseurs des STASI-FARC, des nostalgiques des hôpitaux Brejnev, des ennemis acharnés de l’égalitarisme autant sur le site Revolisation Celeonet du NPA (sur lequel je suis banni) que dans les eaux troubles des néo-stals du PCF.
Encore un auquel Olivier Bonnet donne la parole quand il s’affirme par sa demande de censure un fidèle héritier des censeurs du KGB.
Le néo-stalinisme n’est pas mort.
Les stalino-fascistes formois – comme je l’ai prévu dès 1993 – n’ont pas fini de nuire au genre humain.
70 de stalino-fascisme ne leur a pas suffit.
Mais comme ils sont – par ailleurs – bêtes comme leurs pieds, le comportement absurde et les accusations diffamatoires de Pierre Lebas (LE secrétaire de l’UL CGT Le Havre) m’ont valu une augmentation considérable du nombre de mes lecteurs – 36 à l’heure qu’il est.
Des lecteurs qui lisent plusieurs de mes pages et longtemps (près de 6 minutes comme durée moyenne de la page sur la La très réformiste CGT-Le Havre (ou comment masquer le refus de préparer le renversement de Sarkozy !)
Mais, la meilleur, c’est que la recherche CGT Le Havre montre que je viens – en 10 heures – de grimper sur la première page Google.
On va pouvoir passer aux choses sérieuses et prouver par A + B de quelle façon la CGT réformiste du Havre laisse délibérément dans la misère les habitants pauvres de la Mare Rouge, de Mont-Gaillard, de Caucriauville, de tous ces quartiers dans lesquels sont abandonnés nos cousins pauvres !
De quelle façon, depuis décembre 95, il existe une volonté acharnée de ne pas voir revenir dans le centre ville cette jeunesse qui y fit irruption en 1994 lorsque des fascistes racistes skin assassinèrent un jeune.
Depuis plus de quinze ans les réformistes pavillonnaires de la CGT font TOUT pour dissuader les pauvres de s’auto-organiser.
Ma sempiternelle proposition de faire passer les défilés revendicatifs dans les quartiers pauvres est constamment rejetée….
Pierre Lebas et ses propos diffamatoires, ainsi que ce néo-KGBiste Paulo qui appelle ouvertement Olivier Bonnet à la censure de mes propos auront l’occasion d’apprendre à se taire.
Pour ne pas que l’OUTIL DEMOCRATIQUE GOOGLE ne vienne leur rappeler que la vérité est toujours révolutionnaire – comme nous l’enseignait VI Lénine.
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samedi 25 septembre 2010
« je ne trouverais pas anti-démocratique de lui couper le sifflet. » un stalino-fasciste - pseudo-Paulo - s'exprime librement sur le blog Plume de Presse d'Olivier Bonnet. L'offensive stalinienne se poursuit !
Libellés :
Olivier Bonnet,
Pierre Lebas,
Plume de Presse,
pseudo-Paulo,
Yanick Toutain
Pierre Lebas croit être l'unique "responsable CGT" du Havre ou comment l'hydre stalinienne formoise confirme sa résurgence en s'autorisant à m'accuser d'avoir tenu des propos mensongers
=
à la suite du message que j'ai publié en réponse à leurs comportements de cow-boys qui multiplient les actions minoritaires pour faire croire qu'ils "font quelque chose" en tournant le dos à la mobilisation de Caucriauville et de Mont-Gaillard,
....un des responsables de la CGT Le Havre, son secrétaire général (Pierre Lebas) vient me chercher noise (couleur mauve) sur le blog Plume de Presse tenu par Olivier Bonnet.
Celui-ci lui accorde son "droit de réponse".
Et prend acte (en vert)
Je réponds par une mise au point.
Ci-dessous, publiée intégralement sur le blog d'Olivier Bonnet.
Le stalinisme ne reviendra pas faire sa loi au Havre.
Le temps des agressions physiques est terminé !!
Les mensonges des stalino-fascistes seront démasqués. Tous. Un par un !!
=
Jouer aux cow-boys avec la (très réformiste) direction CGT locale en faisant les clowns sur les voies ferrées est parfaitement compatible avec un réformisme vain. C’en est même le complément indispensable.
à la suite du message que j'ai publié en réponse à leurs comportements de cow-boys qui multiplient les actions minoritaires pour faire croire qu'ils "font quelque chose" en tournant le dos à la mobilisation de Caucriauville et de Mont-Gaillard,
==
La très réformiste CGT-Le Havre envoie un groupe ultra-minoritaire faire les clowns sur les voies ferrées pour pouvoir hurler à la "provocation policière". Ou comment masquer le refus de préparer le renversement de Sarkozy !
+++
....un des responsables de la CGT Le Havre, son secrétaire général (Pierre Lebas) vient me chercher noise (couleur mauve) sur le blog Plume de Presse tenu par Olivier Bonnet.
Celui-ci lui accorde son "droit de réponse".
Et prend acte (en vert)
Je réponds par une mise au point.
Ci-dessous, publiée intégralement sur le blog d'Olivier Bonnet.
Le stalinisme ne reviendra pas faire sa loi au Havre.
Le temps des agressions physiques est terminé !!
Les mensonges des stalino-fascistes seront démasqués. Tous. Un par un !!
=
Jouer aux cow-boys avec la (très réformiste) direction CGT locale en faisant les clowns sur les voies ferrées est parfaitement compatible avec un réformisme vain. C’en est même le complément indispensable.
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http://ulcgtlehavre.hautetfort.com/archive/2010/09/23/blocage-en-gare-du-havre-les-crs-de-sarko-delogent.html#comments
Je salue ici le camarade de la CGT Le Havre qui a eu le souci démocratique de valider la copie (de mon commentaire ci-dessus du site Plume de Presse d’Olivier Bonnet) déposée hier sur le site Internet de la CGT-Le Havre.
Débattons sans censure et préparons la révolution anti-capitaliste.
Construisons la délégation générale révocable (1/25) et préparons la révocation de Sarkozy par un gouvernement populaire de délégués révocables. -
L’article de Y. Toutain à propos d’ un soi disant échange verbal avec moi est une affabulation totale. Je récuse tous les propos tenus par cette personne. Ces soi disant libertaires et sans censure n’ont pour but que de salir le travail des militants de la CGT qui sont eux au quotidien sur le terrain. Cela relève d’un anti – communisme primaire affligeant. -
Dont acte. Parole contre parole, donc. -
@ au propos de Pierre Lebas
qui a (entre autres) écrit :
Cela relève d’un anti – communisme primaire affligeant.
Il existe, au Havre, une « fraction noire », archéo-stalinienne, prête à toutes les bassesses, toutes les ignominies,
- capable de téléphoner à un employeur pour le dissuader de cèder aux – justes – revendications d’un employé en contentieux,
- capable de transformer en SDF un enseignant dévoué (et anticipateur : informatique en classe dès janvier 1982),
- capable de mener pendant plus de deux décennies une cabale acharnée pour briser un individu,
- capable d’acheter un avocat pour le faire plaider (expulsion) contre celui dont il a étudié le dossier pour le dissuader d’ester en tribunal administratif « Vous vous prendrez une crèpe »,
-capable d’agir dans l’ombre du tribunal d’Instance de la ville pour (obtenir que soit) qu’il soit rédigé un chèque (194,91 F) sur une sorte de caisse noire (du tribunal)occulte ayant pour fonction d’opérer des remboursements hors des circuits du Trésorier Payeur Général.
-capable d’obtenir (Harfleur) qu’une responsable membre de ce parti couvre (ou fasse elle-même) un faux en écriture public ayant pour fonction de – in fine – valider le chèque précédent, un faux en écriture publique (imprescriptible! et qui sera donc jugé APRES la révolution) transmis pcc une juge « Paillette ».
Cette fraction noire sévit sur le Havre depuis des décennies. C’est elle que décrivait un des assassins de Staline, un gangster de la Guépeou qui fut hébergé au Havre, dans le quartier de Graville (par un haut responsable PCF) dans la première moitié du siècle précédent. (En route vers la Californie me pense-je me souvenir…)
Mais, il existe – aussi – au Havre, des communistes critiques, des honnêtes gens cherchant leur chemin au milieu des brouillards du stalinisme persistant.
L’ancien secrétaire de la section PCF du Havre (Jean-Pierre Rioual)avec qui je débats parfois (nous fumes ensemble en 1976 élus sur des tendances concurrentes au bureau local du SNIPegc)est un exemple de ces militants honnêtes.
(Il a même fait signer TOUTE son école en 1990 la pétition en ma faveur destinée au Recteur 76 quand certains de ses camarades avaient déjà commencé leur travail de cabale)
J’ignorais que Pierre Lebas pouvait appartenir à cette « fraction noire » qui vient salir et calomnier tous ceux qui viennent entraver leur ronron réformiste et leur défense tranquille des classes exploiteuses salariés.
Je serais
« anticommmuniste »
ose écrire le RESPONSABLE CGT DE L’UNION LOCALE du Havre !!!
Depuis quand la CGT avait-elle été guérie de la maladie de la manipulation : oser critiquer la CGT serait – ipso facto – une critique contre le Parti Communiste Français.
Tout le monde croyait terminé le temps de la « COURROIE DE TRANSMISSION.!!!
Mais non, LE secrétaire CGT de l’UL Le Havre vient vous les rappeler : critiquer ce syndicat serait de « anticommunisme » !!!
Pierre Lebas « c’est un mec bien ! » viens de me dire au téléphone un copain de la LCR (il était candidat aux dernières élections) par ailleurs militant CGT.(Je l’ai appelé pour identifier le conducteur – responsable – de la voiture sono de la CGT)
…. Mais quand je lui dis qu’en refusant de construire des coordinations et d’annoncer clairement « dehors Sarkozy » et que sinon, on va dans le mur, sa réponse n’acquiesce pas à mes propositions mais amoindrit singulièrement l’apparence gauche de la ligne CGT locale.
J’ignore si Pierre Lebas sait lire correctement, mais on peut commencer par lui faire remarquer que sa protestation aurait pour sens d’aller prétendre qu’il serait le seul et unique « responsable CGT » des photos.
Comme par ailleurs, je n’ai reçu aucune demande.
(…)
Comme par ailleurs, je n’ai reçu aucune demande de précision me demandant d’indiquer le nom du « responsable CGT » dont je parlais…. ni sur mon blog « Révolisation Actu » ni dans mon email… on peut en conclure que c’est simplement une opération de dénigrement que tente d’orchestrer le principal « responsable CGT » du Havre, Pierre Lebas.
Mes appels téléphoniques m’ayant permis d’obtenir confirmation du nom de celui avec qui je discutais à la fin de la manif, je me tiens prêt à le donner publiquement si le besoin s’en faisait sentir.
Il est UN responsable CGT, LE conducteur de la voiture sono de la CGT.
Quand j’ai polémiqué avec lui, nous étions à 50 centimètres du véhicule CGT du Havre (LE véhicule, l’unique véhicule du défilé).
A la place du conducteur (donc à 1 mètre cinquante de nous) était assise Anita MENENDEZ qui a été -est encore ?- LA responsable du comité CGT chômeur.
Celle-ci est même (ou a été) « MENENDEZ Anita Responsable départementale CGT des privés d’emploi »…
Et n’a pas pu ne pas entendre le dialogue avec son voisin …
Il est donc TOTALEMENT impossible que Pierre Lebas n’ait pas SU EXACTEMENT avec qui je débattais avant-hier.
Le cortège était disloqué, restaient autour du véhicule sono une vingtaine de « militants CGT » (je ne leur ai pas demandé leur carte à tous !!!)
Après avoir débattu avec LE responsable CGT qui se trouvait en face de moi (qui n’était PAS LE secrétaire de l’UL CGT Le Havre), j’ai rapidement débattu (quels phrases) avec Anita Menendez quant à l’absence des Pauvres à cette manif et à l’importance de les y appeler en élargissant nos revendications à la question du chômage et de la révocation de Sarkozy, en construisant la délégation révocable.
Puis, un jeune (CGT ?) qui se trouvait dans le groupe est intervenu dans la discussion. »Vous parlez trop vite monsieur »
A la suite de mon explication, une femme (encartée CGT ou non, je l’ignore) a cru bon d’ironiser : « Y en encore des comme ça ? »…
Une ironie ayant pour sens leur abandon total des revendications en faveur des véritables exploités.
Car, quand Pierre Lebas ose écrire :
« Ces soi disant libertaires et sans censure n’ont pour but que de salir le travail des militants de la CGT qui sont eux au quotidien sur le terrain. »… il ne fait que refléter le mépris des formois intégrés pour ceux qui réclament (en vain) depuis 1995 [et le vote que j'avais obtenu dans l'AG chômeurs tenue dans l'ANPE locale] que les manifestations « ouvrières » passent dans les VÉRITABLES QUARTIERS PAUVRES DE LA VILLE.
Il ne fait que refléter le mépris de ceux qui OSAIENT (le 7 septembre) parler (dans la voiture sono) de leurs difficultés à PAYER LEURS MAISONS … quand ils ont complètement abandonné les SDF à leur sort.
Avec ces gens-là, avec cette fraction néo-stalinienne c’est et ce sera œil pour œil, coup pour coup.
Pour chaque insulte, pour chaque menace, pour chaque accusation diffamatoire (je serais – SUGGÈRE-T-il – un « menteur » !!!) ce sera une réponse Internet qui fera remonter toutes les magouilles PCF et les noms de leurs auteurs sur les moteurs de recherche, à commencer par Google !!!
Ce PCF (puisque Pierre Lebas se revendique comme un de ses membres désigné pour lutter contre « l’anticommunisme » – qu’il soit OU NON membre de ce parti !) avait nommé mon père à la direction du service du Garage. Sa mission : mater les syndicats.
Je voyais les cadeaux des entreprises aux responsables de la Mairie au vu et au su de cette CGT stalinienne et qui pratiquait la collaboration de classe avec le patronat local. La corruption de Elf qu’on voit dans le film « Les Prédateurs » au sommet de ce parti, avait son répondant à la base.
Ce Parti Communiste est un parti colonialiste.
Un parti de collaboration de classe qui est CORROMPU pour protéger les intérêts de la France à fric.
C’est cette dénonciation que craint le pourfendeur de « anticommunisme » Pierre Lebas.
S’il souhaite que je publie le nom du « responsable CGT qu’on voit sur les photos (avec une barbe blanche) »… je le ferai volontiers…
Mais, comme il s’agissait d’une conversation informelle (que, par ailleurs, je n’avais pas enregistrée), je n’avais pas cru bon de publier le nom de celui qu’on me confirme être (encore aujourd’hui) membre de la commission exécutive.
A tout le moins, j’aurais – pour éviter les foudres hypocrites du néo-stalinien qu’est Pierre Lebas – dû écrire :
LE RESPONSABLE (de la conduite de la voiture sono de la CGT)…. dont j’ai toute raison de penser qu’il est encore membre de son bureau exécutif local….FARCE !!!
Mais le fin mot de cette histoire, c’est précisément l’hypocrisie néo-stalinienne de Pierre Lebas : Pendant qu’il allait verser ses larmes de protestation et ses cris de colère sur le blog Plume de Presse, au même moment, lui ou ses acolytes (dans – sans doute – la lutte contre l’ « anticommunisme ») s’autorisait sans vergogne à purement et simplement EFFACER MON TEXTE du blog de la CGT Le Havre.
J’avais écrit hier que
==
Je salue ici le camarade de la CGT Le Havre qui a eu le souci démocratique de valider la copie (de mon commentaire ci-dessus du site Plume de Presse d’Olivier Bonnet) déposée hier sur le site Internet de la CGT-Le Havre.Un texte que j’avais dupliqué sur mon blog sous le texte
Débattons sans censure et préparons la révolution anti-capitaliste.
Construisons la délégation générale révocable (1/25) et préparons la révocation de Sarkozy par un gouvernement populaire de délégués révocables.
==
La très réformiste CGT-Le Havre envoie un groupe ultra-minoritaire faire les clowns sur les voies ferrées pour pouvoir hurler à la « provocation policière ». Ou comment masquer le refus de préparer le renversement de Sarkozy !
… j’avais parlé trop vite : si le camarade qui avait validé ce message était un honnête homme… il avait oublié un détail : DANS LA CGT LE HAVRE C’EST ENCORE LE STALINISME QUI FAIT LA LOI !
Après les pratiques à la Brejnev (accusations et menaces psychiatriques) que je dus subir de la part de la « fraction noire » néo-stalinienne, nous voilà revenu au temps de la « censure KGB ».
Ils font effacer ce qui contredit la ligne du parti.
Ils ne peuvent plus détruire les livres de Trotsky et/ou mettre au Goulag les opposants. Après deux décennies pendant lesquelles leurs agents (aidés par l’aile néo-stalinienne de la LCR locale) me faisaient passer pour un dingue….
l’évolution de la situation politique et la réception des thèses révolutionnaires égalitaristes dans la population et dans leurs rangs les contraints à passer à l’accusation de mensonge ou d’anticommunisme (sans guillemets)
Sans guillemets parce que ces « Pierre Lebas » sont précisément les fossoyeurs du projet communiste.
Je mène le combat de Lénine et de Trotsky, le véritable combat communiste, sous le nom de projet ÉGALITARISTE.
Tous les Pierre Lebas seront balayés politiquement par l’irruption des masses pauvres.
Et la révolution anticapitaliste.
NB : Merci à Olivier Bonnet pour ce laconique « Dont acte. Parole contre parole, donc. »
Il ne pouvait pas moins faire.
Je vais lui donner le nom de celui avec qui j’ai débattu sur la place de l’Hôtel de Ville.
Il est évident que si le censeur néo-stalinien Pierre Lebas – qui a détruit la copie de mon texte ci-dessus du site de la CGT Le Havre – veut débattre des vrais enjeux :
Combat contre le chômage et la misère,
solidarité internationale avec nos cousins Africains,
Délégation générale révocable,
révocation de Sarkozy
révolution anticapitaliste etc..
sur mon blog Révolisation Actu ou ici, chez Olivier Bonnet… je le ferai volontiers.
Je validerai TOUS ses messages.
Et donnerai nos réponses égalitaristes.
jeudi 23 septembre 2010
La très réformiste CGT-Le Havre envoie un groupe ultra-minoritaire faire les clowns sur les voies ferrées pour pouvoir hurler à la "provocation policière". Ou comment masquer le refus de préparer le renversement de Sarkozy !
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http://www.lepost.fr/article/2010/09/23/2233975_reforme-des-retraites-provocations-policieres-au-havre.html
c’était au Havre cette après-midi ….des suites de la belle (très) manif’ de ce matin…la suite demain.Et chez vous?
(allez voir les photos : on y voit de paisibles robocop (au service d'une bourgeoisie heureuse de participer aux clowneries des cow-boys de la CGT locale) pousser sans brutalités excessives un groupe utra-minoritaires (après que les 40 000 manifestants soient rentrés dans leurs pénates sans proposition de construction de délégués révocables !!!)
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J’ai débattu, ce midi, sur la place de l’Hôtel de Ville du Havre, avec le responsable CGT qu’on voit sur les photos (avec une barbe blanche)
Il est CONTRE la délégation révocable, CONTRE les coordinations, CONTRE le combat pour soutenir la revendication du SMIC pour nos cousins africains travaillant pour Bolloré ( il ose prétendre que l’important c’est le SMIC en France à 1500 euros)
Il est CONTRE le fait que les syndicats français réclament « Troupes Françaises Hors d’Afrique ».
Argument : « C’est politique et les syndicats ne peuvent pas réclamer ça ».
Et …. il est parti à ce moment là.
Rien à en tirer…
Pas étonnant qu’il aille faire le « cow-boy » l’après-midi sur les rails de la gare avec les anciens militants LCR que j’identifie sur la photo.
On y voit par ailleurs les militants SUD-étudiant et quelques-uns des étudiants qui se réunissaient à la (tragiquement maigrelette) Assemblée générale étudiante l’après-midi. (TRENTE participants (30 !!!)
Lors de cette AG, ils s’y opposèrent à la proposition de Julie Amadis de prioriser l’intervention en direction des quartiers pauvres de la ville.
Ils ENVISAGENT, – ils acceptent enfin après des années de refus – dans plusieurs semaines un PETIT quelque chose … mais ne VOIENT pas quoi faire.
Julie Amadis a proposé d’organiser RAPIDEMENT un débat dans l’ »Atrium » à Caucriauville. (Sorte de « foyer municipal pour jeunes »)
Refus.
Et ils se sont prononcés CONTRE la mise en place immédiate de la DÉLÉGATION RÉVOCABLE.
Jouer aux cow-boys avec la (très réformiste) direction CGT locale en faisant les clowns sur les voies ferrées est parfaitement compatible avec un réformisme vain. C’en est même le complément indispensable.
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POST SCRIPTUM 0924 19:53 (J'ajoute un commentaire sur Plume de Presse)
- http://ulcgtlehavre.hautetfort.com/archive/2010/09/23/blocage-en-gare-du-havre-les-crs-de-sarko-delogent.html#comments
Je salue ici le camarade de la CGT Le Havre qui a eu le souci démocratique de valider la copie (de mon commentaire ci-dessus du site Plume de Presse d’Olivier Bonnet) déposée hier sur le site Internet de la CGT-Le Havre.
Débattons sans censure et préparons la révolution anti-capitaliste.
Construisons la délégation générale révocable (1/25) et préparons la révocation de Sarkozy par un gouvernement populaire de délégués révocables.
Libellés :
CGT-Le Havre,
cow-boys,
formoisie,
Julie Amadis,
Le Havre,
Plume de Presse,
réformistes,
Yanick Toutain
mardi 21 septembre 2010
Déportations d'hier, déportations d'aujourd'hui : un commentaire sur Plume de Presse.
Olivier Bonnet, sur son blog Plume de Presse consacre un article à René Heitz
"Il s’appelle René Heitz, ancien combattant de la seconde guerre mondiale censé être honoré par le pouvoir sarkozyste d’un « diplôme d’honneur »."
Cet ancien de la 2° DB est traité de "grotesque" par un anonyme "Dellis" misérable sous-marin du sarkozysme. Sorte d'"apolitique" prétendument naïf tel qu'Internet en voit apparaitre pour défendre (en vrac) l'honnêteté de Eric Woerth, le non-racisme de Brice Heurtefeu et la non-corruption de Nicolas Sarkozy etc etc....
La spécialité de cette espèce (en voie de disparition) d'honorables correspondants de la France à fric est la "défense" de la présence de la France dans ses colonies et la lutte contre les ennemis du "Pré Carré".
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Un ancien combattant à Sarkozy : « votre politique commence à trop ressembler à celle que je partais combattre le 6 janvier 1944 »
++
J'interviens dans la polémique qui oppose les lecteurs avec ce sous-marin sarkozyste.
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Your comment is awaiting moderation. Monsieur l’anonyme.
Vous écrivez
« Nous avons encore le choix ( fort heureusement ..) de donner son opinion sans qu’elle soit teinté de politique »
… libre à vous de tenter de faire croire aux naïfs que vous n’êtes pas « teinté de politique ».
Mais, vous avez bel et bien commencé par INSULTER gravement un individu courageux qui – sous sa véritable identité – a eu l’initiative, la volonté, le courage – en bref – de qualifier comme « grotesque » le comportement du président Nicolas Sarkozy.
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"Cela m’a paru si grotesque que j’ai tout d’abord cru à un canular mais, à l’examen, il s’agissait bien de ce que je lisais."
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Mais, ce geste courageux n’autorise pas (loi du Talion ?) le premier anonyme venu sorti de la cuisse apolitique du Jupiter tonnant du néo-fascisme soft à utiliser le même qualificatif à l’encontre de cet honorable combattant de la 2° DB (« C’est celui qui le dit qui y est » énoncent les petits enfants mal élevés pendant les récréations des CE1 !)
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dellis On 21 septembre 2010 at 12 h 35 min
===
« C’est sa lettre qui est grotesque selon moi . »
« Mais alors les parallèles maladroits et la caricature a l’extrême c’est vraiment ça qui est grotesque , le summum étant le rapprochement avec ce qui se pratiquait en 44. »
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Comme vous l’a déjà rappelé un contributeur Thanatloc
==
==« elle est néfaste parce que c’est une politique de division, de rejet et d’asservissement. C’est la politique du fort contre le faible, des financiers contre les citoyens. C’est la politique de la suspicion permanente. Elle COMMENCE à trop ressembler, cette politique, à celle que je partais combattre le 6 janvier 1944 à 18 ans, en revêtant l’uniforme de la 2ème D.B. »
J’expliquais hier – oralement – à quelqu’un que le développement de la télévision (TF1 en France et tous les Fox News de la planète) rendait inutile la violence physique ouverte des nazis d’avant 1930
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sturmabteilung
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/Bundesarchiv_Bild_102-14468%2C_Berlin%2C_NS-Boykott_gegen_j%C3%BCdische_Gesch%C3%A4fte_crop.jpg/285px-Bundesarchiv_Bild_102-14468%2C_Berlin%2C_NS-Boykott_gegen_j%C3%BCdische_Gesch%C3%A4fte_crop.jpg
La violence PSYCHOLOGIQUE de TF1 et des médias serviles agresse quotidiennement les cerveaux des téléspectateurs.
Le BOYCOTT du terme « Roumains pauvres » au profit de ce « ROMS » répété ad nauseam par des « journalistes » compradores rend inutiles les Sections d’assaut.
Les déportations de citoyens européens vient rendre visiblement mensongères les protestations des hypocrites concernant les mobiles des déportations de nos cousins d’Afrique ramenés de force dans leurs camps de travaux forcés que sont les pays d’Afrique.
Tout cela n’est que du racisme dont la fonction ultime consiste à forcer Michael Agbor à Kienké, au Cameroun) à travailler pour 50 euros par mois au profit de Vincent Bolloré et …. à contraindre nos cousins Roumains à travailler pour 150 euros par mois….
==
En octobre 2008, le salaire moyen mensuel net était de 1327 RON (350€ en octobre 2008)[28]. Le salaire minimum garanti par la loi ou par les conventions collectives du travail est de 1200 RON (298 €) pour les cadres et de 600 RON (149 €) pour les autres catégories [29].
La France à fric envoie régulièrement des poissons pilotes comme vous sur les blogs critiques.
Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roumanie#D.C3.A9veloppement
Vous vous êtes grillé d’entrée par vos insultes à l’encontre d’un résistant. Vous réapparaitrez sous un autre pseudo ailleurs.
Le sarkozysme a les larbins qu’il mérite….
Je ne salue pas l’anonyme insulteur !
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++
samedi 18 septembre 2010
Nos cousins Roumains pauvres et l'électrice sarkozyste
un commentaire sur Plume de Presse
sous l'article de Olivier Bonnet :
NOTE :
Le dessin est signé par Mat Colloghan, était rédité sur le site Plume de Presse à partir du site Dessine-moi les médias : « Le péril Rom » (HNS Info)
sous l'article de Olivier Bonnet :
Stratégie du blasphème politique : légitimer un discours de haine, occuper le terrain et prendre la critique « bien pensante » en tenaille
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Mouais. L’article part du principe que l’espace médiatique est limité, et qu’un sujet (les Roms) en masque forcément un autre (Woerth). C’est tout de même un peu simpliciste, et c’est donner trop de crédit au petit Machiavel Sarkozy. Le fait est que la critique occupe désormais deux fois plus d’espace : celle qui s’attache à chercher les liens entre l’affaire Woerth-Bettencourt et l’Elysée, et celle qui relève l’inacceptable racisme/populisme au coeur de la question Rom.
La méthode Sarkozy (passer vite vite au sujet suivant pour faire oublier le scandale précédent) n’est pas nouvelle, il fait ça depuis qu’il est au pouvoir. Pas bien brillante non plus, vu les résultats actuels.-
Your comment is awaiting moderation. Je suis en désaccord et d’accord avec vous.
J’expliquais sur Rue89 connaître une électrice sarkozyste de 2007. Il s’est trouvé que nous nous sommes beaucoup vus dans la période fin-juin début juillet. On a vu, en quelques jours de quelle façon elle complètement changé d’avis sur Sarkozy.
Les résultats des footballeurs « riches » auxquels se sont additionnés les casseroles Woerth-Bettencourt la poussaient de plus en plus sur sa gauche. C’est alors qu’éclata la manipulation « Roumains pauvres ».
Et, hop ! la mystification fasciste se mit à fonctionner à plein régime :
On me souffle : « Elle est passée d’énervée contre les riches à énervée contre les pauvres ».
Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Dans mon commentaire du 15/9 sur rue89, je faisais le lien avec ce que nous décrivais Wilhelm Reich.
===
extrait :
===
Wilhelm Reich, Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Lepen : Psychologie de Masse du Fascisme contre nos cousins « Roumains pauvres »
Mais le fonds de commerce de Nicolas Sarkozy est le bon vieux fonds fasciste.
Je connais une électrice pro-sarkozyste (1500 euros par mois, elle vit seule avec un enfant de 11 ans ) qui n’avait, début juillet, plus de mots pour critiquer Sarkozy, les riches, Woerth, Bettencourt…
Un petit tour de la moulinette fasciste-raciste et c’était reparti comme en 14.
Oubliés les avantages pour les milliardaires, oubliés les financements occultes, oubliés la politique du Fouquet’s….
Elle « était redevenue sarkozyste » et se revendiquait telle par un exhibitionnisme public qui tranchait avec ses critiques du mois précédent….
Wilhelm Reich, en écrivant « Psychologie de masse du fascisme », décrivait, en 1933, les mécanismes qu’utilisait la bourgeoisie de l’époque et que Le Pen et Sarkozy ont adapté au 21° siècle : La peur de l’étranger est proportionnelle à la peur que le petit-bourgeois de 1933 et le moyen-formois de 2010 ont de leur propre sexualité. Leur étrangeté à eux-mêmes qui s’ajoute à leur mauvaise conscience d’exploiteurs colonialistes déclenche en eux une haine de l’autre.
Voici ce qu’a écrit Jean-Marie Brohm qui fut le principal à faire connaître l’héritage de Reich en France :
Jean-Marie Brohm:
Sur la psychologie de masse du fascisme
http://www.anti-rev.org/textes/Brohm00a/
C’est la raison pour laquelle il faut nuancer : que ce soit le terrorisme Al-Kaïda ou le racisme anti-Roumains-pauvres, il faut nécessairement que l’information secoue émotionnellement les victimes disponibles pour la « peste émotionnelle ».
Quand vous – Etienne – parlez de Sarkozy en écrivant
« c’est donner trop de crédit au petit Machiavel Sarkozy. »
… vous confondez le fonctionnement des grands politiques des classes exploiteuses (des De Gaulle, des Napoléon) qui rationalisaient cyniquement leurs choix conscients avec le fonctionnement des nains stupides du type Sarkozy-Hitler.
Ce sont leurs pathologies psychologiques jointes à leur flagornerie envers les secteurs capitalistes les plus puissants (Krupp et Henry Ford pour le premier Bolloré, Bouygues, Bernard Arnault,Bettencourt pour le second) qui ont fait leur force.
Mais ce ne sont que des malades mentaux. Des soufflés qui ne peuvent que gonfler et s’effondrer.
Je répète depuis 2007 que Sarkozy finira comme le couple Ceaucescu dans la dernière vidéo dans laquelle on voyait deux vieillards minables.
Quand le soufflé publicitaire s’effondrera, quand les pathologies des sarkozystes illuminés qui firent son succès de 2007 compareront leur mode de vie avec celui des marionnettistes-corrupteurs de Sarkozy, et donc quand la révolution anticapitaliste sera commencée (comme préalable à une véritable prise de conscience)…. vous verrez qu’il ne restera RIEN de la prétendue aura de Sarkozy.
Elle ne pouvait fonctionner que par l’hypnose collective.
Je concluais, sur rue89 par
« Pour comprendre sur quel ressorts inconscients tente de se reposer Sarkozy, pour connaître quelles sont ses pathologies personnelles qu’il tente de faire résonner chez cette électrice anti-ROM, il faut aller relire cet ouvrage « Psychologie de masse du fascisme ».
=
C’est plus que jamais d’actualité.
J’ajouterais en conclusion le fait suivant : Depuis 1995,(ou plutôt depuis janvier 1996) les forces de droite n’existe que par la « peur des pauvres ».
Ceux qui participaient au grand mouvement social anti-Juppé pouvaient constater l’afflux de plus en plus grand de véritables pauvres (chômeurs, précaires, retraités dans la misère) dans la fin de décembre et au début janvier 96.
C’est ce fait qui a incité les directions des secteurs les plus en pointes (cheminots, postes) à mettre le pied sur le frein.
A commencer par l’ex LCR devenue NPA.
Les deux axes que j’agitais : faire passer les manifs dans les quartiers pauvres et faire apparaitre le mot d’ordre « ZÉRO CHÔMEURS » étaient combattus par l’extrème-gauche.
Jospin1997, Chirac2002 et Sarkozy2007 n’ont existé que par le renoncement à CONSTRUIRE LA RÉVOLUTION anticapitaliste de la part de ceux qui s’en réclament.
Il fallait, en janvier 1996 construire des COORDINATIONS pour prendre le pouvoir.
Sauf que…. mes anciens camarades (1973-1982) ont précisément – à partir de ce janvier 1996 – CESSÉ de se battre pour construire ces nouveaux soviets de délégués révocables.
Hitler n’existait que parce que le PC allemand préférait cracher les socialistes corrompus (et formois) plutôt que d’indiquer une SOLUTION à la crise.
On est dans la même situation.
Dénoncer comme « colonialistes » les PC, PS et Verts, dénoncer comme « corrompus » les socialistes et les communistes est salutaire.
Mais cette dénonciation doit s’intégrer dans un combat pour un POUVOIR POPULAIRE.
Que ce soient des délégués désignés en AG (assemblées générales) ou – comme nous le réclamons – des délégués révocables pour 25 délégateurs…… la perspective est claire : il faut que la révocabilité de délégués contre un pouvoir concurrent, un pouvoir populaire basé sur la libre expression, le libre choix des électeurs, des délégateurs.
Les pathologies des escrocs n’ont de pouvoir sur les populations que dans la mesure où les classes censées être progressistes n’assument pas leur tâche historique.
Ce fut le cas dans les années 30 où les salariés diplômés de la formoisie préféraient s’accrocher à leurs misérables petits privilèges en laissant tomber dans le chômage les pauvres.
On en est revenu au même point : cela fait 30 ans que les salariés privilégiés laissent tomber le « Peuple de l’abîme » et que le Talon de Fer écrase implacablement les plus jeunes, les plus femmes, les plus pauvres, les plus étrangers, les plus proches familialement de nos cousins « esclaves de Bolloré » en Afrique.
Il est temps que 19 millions de délégateurs désignent leurs délégués pour renverser Sarkozy !
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NOTE :
Le dessin est signé par Mat Colloghan, était rédité sur le site Plume de Presse à partir du site Dessine-moi les médias : « Le péril Rom » (HNS Info)
vendredi 10 septembre 2010
Une réponse à Olivier Bonnet : Grève générale, représentation des pauvres en lutte ( Comités d'action de 1935, délégation générale révocable et les cartels des saboteurs)
je réponds à un article de Plume de Presse.
POST SCRIPTUM (11/09/2010) Bravo à l'anonyme de Bellacio qui a déposé le commentaire suivante sous un article reprenant l'article d'Olivier Bonnet.
Cet anonyme contributeur est l'auteur du chapeau de couleur verte.
Mon compteur de visites Google Analytics m'a permis de constater que 10 visiteurs avaient cliqué sur ce lien pour lire mon commentaire du "Où va la France ?" de Trotsky.
J'avais écrit - il y a presque deux ans - un article où j'interrogeais un contributeur (mercredi 31 décembre 2008 Comment lutter contre la classe formoise, le racisme, et les manipulations provocatrices de ses alliés bourgeois ?)
... il est donc logique que l'auteur de ce lien ait pris .... la précaution de ne pas donner l'identité de l'auteur du texte vers lequel son lien dirige les lecteurs de Bellaciao.
Il peut - encore - exister un détecteur de mots sur Bellacia destiné à repérer tout ennemi du stalinisme.
Félicitons-nous donc que le combat anti-capitaliste ait encore des partisans au sein de la formoisie.
Syndicats : les jaunes, les capitulards et les autres
Pourquoi appeler à une nouvelle grève simplement le 23 septembre, alors que le projet de réforme des retraites passe devant l’Assemblée nationale le 15 ? A la suite de l’extraordinaire mobilisation de mardi dernier – les plus importantes manifestations en France depuis 15 ans -, ne fallait-il pas battre le fer tant qu’il est chaud, augmenter la pression sur le gouvernement ? Certainement, si c’est le retrait du projet que l’on veut. Mais plumedepresse publie un document exclusif qui prouve toute l’ambiguïté de la CGT sur cette question.
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Bonjour Olivier Bonnet.Vous relevez, à juste titre :
« Il y a d’abord les discours officiels, d’aucuns diront de façade : « Plus l’intransigeance dominera, plus l’idée de grèves reconductibles gagnera les esprits » , prévient le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dans un entretien accordé au Monde »Dans la tradition trotskyste (largement perdue), de tels propos auraient été démasqués en tant que CONSEILS donnés à la bourgeoisie. Loin d’être des menaces, l’invocation aux grèves reconductibles aurait été signalée aux lecteurs curieux comme un conseil donné aux capitalistes sur la meilleure façon de défendre leur système de classes.De la même façon, plus loin, vous écrivez
« D’où sa mise en garde : « on peut aller vers un blocage, une crise sociale d’ampleur. » »… au sujet d’une mobilisation générale que Thibaut et les autres dirigeants formois au service de la bourgeoisie craingnent comme la peste et qu’ils tentent d’empêcher de toutes leurs forces.Le résultat est donc l’accumulation d’obstacles pour – comme vous le relevez concernant la CGT – saboter la nécessaire confrontation avec le gouvernement Sarkozy.Dans votre texte anti-pénultième – d’appel à la Grève Générale, je signalais l’importance d’aller relire le Léon Trotsky des années 1935.
C’est ce que j’ai fait.
En découle le texte que je viens de poster.Je vous donne copie des premières et des dernières lignes de cette première partie de la lecture commentée du chapitre consacré aux comités d’action du Front Populaire.
===========
LT : « Le Front populaire » est une alliance du prolétariat avec la bourgeoisie impérialiste représentée par le parti radical et d’autres débris, plus petits de la même espèce. »
YT : En 2010, la position du parti radical de 1936 est occupée par les trois partis formois colonialistes. Deux partis corrompus : Le Parti Socialiste et le Parti Communiste. Et le parti des « Verts ». Ces trois partis sont co-responsables de la mort de 15 millions de bébés africains de 1997 à 2002. Ce sont des partis de la classe formoise, mais des partis ayant gouverné au service de la bourgeoisie.
Ils occupent – à gauche – le rôle qu’occupait le Parti Radical des années 30. Ces trois partis ont pour base sociale la haute formoisie et la couche supérieure de la moyenne formoisie : En particulier les pavillonnaires repus. Les salariés spoliateurs vivant en parasites sur le travail des travailleurs africains.
(…)
LT : «Le Front est par définition l’organisation directe et immédiate de la lutte. Quand il s’agit de lutter, chaque ouvrier vaut bien une dizaine de bourgeois, même membres du Front populaire. Si l’on se plaçait au point de vue de la combativité révolutionnaire du Front, il faudrait donner des privilèges électoraux aux ouvriers et non aux bourgeois radicaux.»
YT : On pourrait tout autant remarquer qu’un SDF, un chômeur, un Africain « suiveur des bateaux coloniaux », un enfant battu, etc… devraient avoir PLUSIEURS voix au chapitre; en fait, a contrario, c’est la haute formoisie qui impose ses intérêts. On a vu, en 2005 – plan CPE – la bourgeoisie céder à la haute-formoisie tout en maintenant les mesures anti-pauvres.
Les faux-rebelles n’ont rien vu, rien dit !!!LT : «Mais est-il bien nécessaire, au fond, d’accorder des privilèges ? Le Front populaire défend la « démocratie » ? Qu’il commence donc par l’appliquer dans ses propres rangs. En d’autres termes : la direction du Front populaire doit directement et immédiatement refléter la volonté des masses en lutte.»
YT : C’est strictement et exactement d’actualité.LT : «Comment la refléter ? De la façon la plus simple qui soit, par des élections. Le prolétariat n’interdit à personne de lutter à côté de lui contre le fascisme, le gouvernement bonapartiste de Laval, le complot militaire des impérialistes et toutes les autres formes ignobles d’oppression.»
YT : Il faut, en 2010, comme en 1935 que la volonté des masses mobilisées puisse s’exprimer.LT : «Tout ce que les ouvriers conscients exigent de leurs alliés, réels ou potentiels, est qu’ils luttent effectivement. Chacun des groupes qui participe réellement à la lutte à une étape donnée et qui est prêt à se soumettre à la discipline commune doit pouvoir influencer la direction du Front populaire avec des droits égaux.»
YT : 100 % vrai. Toutes et tous doivent avoir le droit de peser sur la lutte, de peser sur les choix. Ras-le-bol du Grand Quartier Général syndical formois colonialiste !!!! Ras-le-bol des saboteurs formois qui dirigent la CGT, la CFDT et les autres syndicats colonialistes. Ils ne défendent même pas la formoisie. Ils défendent les intérêts de la bourgeoisie.LT : «Chaque groupe de deux cents, cinq cents ou mille citoyens qui adhèrent au Front populaire dans la ville, le quartier, l’usine, la caserne, la campagne doit, pendant les actions de combat, élire son représentant dans les comités d’action locaux. Tous ceux qui participent à la lutte s’engagent à reconnaître leur discipline.»
YT : Ce paragraphe est le plus important de tout le texte : Trotsky, en 1935, veut reconstruire ce qui – en 1917 – a permis la victoire de la Révolution anticapitaliste d’Octobre 17.
Dans son ouvrage « Histoire de la Révolution Russe » , il nous signalait un quota de 500 ou de 1000 délégateurs pour un délégué au soviet de Petrograd.
Ce soucis de Trotsky est partagé par l’auteur de ce texte : la DÉLÉGATION GÉNÉRALE RÉVOCABLE est tout simplement l’actualisation 2010 de cette proposition 1935 de Léon Trotsky.
La seule différence, c’est le chiffre de UN délégué pour 25 délégateurs. Ce nombre permet de construire un ÉTAGE INTERMÉDIAIRE. En effet 625 personnes seront représentées par 25 délégués du premier étage. Au lieu d’être représentées par un délégué DIRECT qui aura été désigné dans une assemblées générale manipulées.
C’est en effet le bilan que tire l’auteur de ce texte des magouilles des krivinistes-besancenotistes devenus les rois de la manipulation d’AG. Un étage intermédiaire empêcherait ces saboteurs de jouer leur rôle de protecteurs du capitalisme.===Ceci est en réponse au flou de vos deux textes, Olivier. En Effet, la forme « Grève générale » ou « Grève Reconductible » laisse en suspens deux aspects fondamentaux :
1° QUI LUTTE ?
2° QUI DÉCIDE ?1° Laisser, comme en 1995, le monopole de la lutte aux secteurs ayant un travail laisse sur la touche les 10 millions de plus pauvres, ceux qui ont – en premier chef – lieu de se battre pour toucher plus que les 700 euros du minimum vieillesse, ceux qui dorment dehors, ceux qui voudraient travailler.
Les 10 autres millions qui subissent – jeunes et plus vieux – la misère, la vie précaire, les jours sans espoir, sans lendemain, les petits boulots, les bricolages insupportables de Pôles emploi sans propositions sérieuses, d’agence d’Interim vautours de crise…Les plus importants à mobiliser ce sont les Pauvres et la Jeunesse.
Il faut aller chercher 3 MILLIONS SUPPLÉMENTAIRES venant s’ajouter aux 2,7 millions de mardi 7 septembre.Comme en 1995, l’enjeu était de donner la parole à ceux qui se réunissaient dans les ANPE.
…. Mais comme en 1995, les sabotages auront lieu pour empêcher le mot d’ordre de « ZÉRO CHÔMEURS » de devenir la lueur phare pour les exclus, pour empêcher le mot d’ordre de « 5 MILLIONS D’EMBAUCHE ».2° Plus important encore est la question « QUI DÉCIDE ? ».
Les intersyndicales ne sont que des quarterons de généraux saboteurs de lutte.
Votre courrier en est un exemple : Devant qui ce secrétaire de l’UD CGT Isère, Patrick Brochier,est-il responsable ?
Devant quels travailleurs, quels chômeurs en lutte aura-t-il à répondre de ses manœuvres d’agent du patronat ?La décision doit appartenir aux DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES !Là doit être le véritable débat.Ceux qui réclament la grève générale reconductible sont les mêmes qui, à partir de 1995 ont été les FOSSOYEURS DES COORDINATIONS.Qu’ils tentent maintenant de freiner la vindicte sarkozyste ne nous donne aucune assurance sur leurs sabotages à venir, dès qu’ils verront – comme en janvier 1996 – les pauvres commencer à rejoindre la lutte. Pour en finir avec le capitalisme et faire la révolution anti-bourgeoise.
POST SCRIPTUM (11/09/2010) Bravo à l'anonyme de Bellacio qui a déposé le commentaire suivante sous un article reprenant l'article d'Olivier Bonnet.
Bataille des retraites Un document de l’Union départementale de la CGT de l’Isère à connaître !
11 septembre 2010 - 09h41 - Posté par 86.***.225.***
les leçons de l’histoire, de la possibilité de l’unité a la base et dans l’action :Une réponse à Olivier Bonnet : Grève générale, représentation des pauvres en lutte ( Comités d’action de 1935, délégation générale révocable et les cartels des saboteurs)
Cet anonyme contributeur est l'auteur du chapeau de couleur verte.
Mon compteur de visites Google Analytics m'a permis de constater que 10 visiteurs avaient cliqué sur ce lien pour lire mon commentaire du "Où va la France ?" de Trotsky.
J'avais écrit - il y a presque deux ans - un article où j'interrogeais un contributeur (mercredi 31 décembre 2008 Comment lutter contre la classe formoise, le racisme, et les manipulations provocatrices de ses alliés bourgeois ?)
==
"PS : puisque vous faites de la pub pour bellaciao et indymédia, profitez-en pour leurs demander pourquoi ces crapules néo-staliniennes effacent régulièrement mes textes. En particulier les derniers que j'ai postés sur Bellaciao concertant les Farc, Rouillan et même le texte sur Marx et la crise."==
... il est donc logique que l'auteur de ce lien ait pris .... la précaution de ne pas donner l'identité de l'auteur du texte vers lequel son lien dirige les lecteurs de Bellaciao.
Il peut - encore - exister un détecteur de mots sur Bellacia destiné à repérer tout ennemi du stalinisme.
Félicitons-nous donc que le combat anti-capitaliste ait encore des partisans au sein de la formoisie.
mercredi 8 septembre 2010
La "Grève Générale" et la question du pouvoir. Il faut de nouveaux soviets : La délégation générale révocable. Un commentaire sur Plume de Presse d'Olivier Bonnet
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Sur RUE89 une vidéo montrait une femme réclamant la même retraite pour tous :
http://revolisationactu.blogspot.com/2010/09/moi-je-suis-pour-un-regime-unique-de.html
J’approuvais par un commentaire
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Bravo à cette brave dame qui – dans la vidéo du dessus – disait
« Moi, je suis pour un régime unique de retraite. La même pour tous. »
La révolisation égalitariste est en marche !!!
1000 euros pour tous les Terriens !!! (travail libre !)
Il ne lui reste plus qu’à comprendre que de Marx à Pablo Casals, nous travaillerons jusqu’à notre dernier souffle à nous rendre utiles à la société !!!
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Il est hors de question que les pauvres et la jeunesse deviennent les dindons de la farce formoise.
TOUS les jeunes à qui je pose la question répondent : « Mais non, nous n’aurons jamais de retraite. Nous le savons ».
Nous, égalitaristes réclamons « 1000 euros pour tous les Terriens » et donc … un minimum vieillesse AUGMENTÉ de 300 euros.
Nous, égalitaristes, voulons partager avec tous nos Cousins Terriens.
La forme « Grève Générale » est une vue de l’esprit archéo-pseudo-trotskyste.
Ce qui importe, c’est la QUESTION DU POUVOIR.
Et donc… non pas une « Union de la Gauche Colonialiste » relookée.
Il faut de nouveaux SOVIETS.
Il faut, pour empêcher les magouilles des électoralistes et des manipulateurs d’assemblées générales que les LIBRES CITOYENS s’associent – en tant que DÉLÉGATEURS – pour désigner (UN pour 25) un délégué révocable.
Et que 25 délégués désignent – librement – un délégué représentant 625 personnes … etc…
Ces délégués RÉVOCABLES A TOUT INSTANT … seront l’ARMATURE de la révolution anticapitaliste qu’il est URGENT de réaliser.
L’alliance entre les pauvres, les jeunes et la classe formoise qui a défilé hier est à ce prix.
Écrasons le capitalisme et … réglons nos comptes ensuite.
Nous égalitaristes contraindrons la formoisie au PARTAGE INTÉGRAL DES RICHESSES.
Le salaire unique, le travail libre, l’abolition de la retraite. Avec l’investissement démocratique sans Bourses, sans banques, sans plan Staline, sans plan Besancenot.
Il faut donc construire un GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE appuyé par 25 millions de DÉLÉGATEURS pratiquant la DÉLÉGATION GÉNÉRALE RÉVOCABLE.
C’est URGENT !!!
Mais, Olivier, allez relire le bilan de Mai 68.
La forme « Grève générale » n’a pas pu empêcher Séguy et Marchais de TOUT SABOTER.
J’apprécie de vous voir glisser sur votre gauche.
Mais allez donc relire (« Où va la France ? ») … ce que Trotsky développait comme thèse sur la question du pouvoir dans les années avoisinant 1936.
Je retrouve le lien, télécharge le texte. Je le (re) lirai ce soir.
http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/ouvalafrance/ovlf.htm
Bonne lecture.
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La page de présentation du site Marxists.org éditant le texte de Léon Trotsky
Préface
- Le diagnostic de l'I.C. est faux et funeste
- Comment se forme une situation révolutionnaire ?
- Les revendications immédiates et la lutte pour le Pouvoir.
- La lutte contre le fascisme et la grève générale.
- Socialisme et lutte armée.
- Le prolétariat, les paysans, l'Armée, les femmes, les jeunes.
- Pourquoi la IV° Internationale ?
- Conclusion.
Où va la France ? - octobre 1934
Encore une fois, où va la France ? - fin mars 1935
Front populaire et comités d'action- novembre 1935
La France à un tournant - 21 mars 1936
L'étape décisive - 5 juin 1936
La révolution française a commencé - 9 juin 1936
Devant la seconde étape - 9 juillet 1936
L'heure de la décision approche : sur la situation en France - 18 décembre 1938
mercredi 2 décembre 2009
Une plaidoirie en faveur de Olivier Bonnet : La sémantique (inénarrable) prouve l'"usage abusif"
J'ai écrit cette nouvelle plaidoirie la nuit dernière :
Notre plaidoirie en faveur d'Olivier Bonnet comprendra deux parties et une conclusion.
Une conclusion qu'aurait apprécié Jean Rostand, l'auteur de Cyrano de Bergerac..
PS 3/12/2009 22:28 : UN ERRATUM IMPORTANT. LES CITATIONS DE "MAITRE" ALIAS EOLAS ONT ETE TRONQUEES... CLIQUER ICI POUR LIRE CE ERRATUM
Commençons le préambule de notre tirade par un dictionnaire.
Un dictionnaire trivial : le Larousse 1980
Cherchons la définition du terme qui est l'objet de notre présence ici. « Inénarrable ».
La virgule entre « bizarrerie » et « comique » a-t-elle pour sens la conjonction de coordination ET ?
Auquel cas « inénarrable » voudrait dire « d'une bizarrerie ET d'un comique extraordinaire ».
Le plaignant Bourragué aurait, dans ce cas, été doublement qualifié de « bizarre ET de comique »
Avec un seul et unique mot.
Soyez tous attentifs : mon client a-t-il utilisé un simple mot pour qualifier DEUX fois le plaignant « BIZARRE » ET « COMIQUE » ou est-ce que, plus naturellement, cette virgule aurait le sens de « OU ».
Ce qui change tout.
Relisons le texte en substituant ce « OU » à cette virgule confusionniste.
« Inénarrable » signifierait, dans ce second cas : « D'une bizarrerie OU d'un comique extraordinaire ».
Mais dans ce cas, alors, cela change tout le contenu du renvoi.
En faisant apparaître le vide néantissime de ses motifs.
Car ….
Si la virgule du Larousse a bel et bien le sens de « OU » - à moins qu'il ne faille ici convoquer des experts de l'Académie Française – la qualification d'injure TOMBE ipso facto.
En effet, où la juge a-t-elle pris la précaution de nous signifier le choix qu'elle aurait fait entre ce « bizarre » et ce « comique ».
Où a-t-elle pris la précaution de noter que l'acception « BIZARRERIE EXTRAORDINAIRE » serait susceptible – en elle-même et à elle seule - d'être qualifié d'injure ?
Aucune précaution !!! Défaut de pertinence en fait et en droit !!!
La jurisprudence constante de la Cour de Cassation s'applique ici : toute décision défavorable doit împérativement être motivée en droit et en fait !!!
Où se trouve donc la motivation indiquant que « bizarre » serait un qualificatif injuriant ?
Nulle part !
La nullité est de droit !
Mais tout ce fatras est bien pire encore !
Même dans le cas où Olivier Bonnet aurait délibérément choisi – par un autre terme que inénarrable – choisi de caractériser le plaignant de « comique », dans ce cas comme dans l'autre, dans les deux cas, le qualicatif d' « injure » est - pour autant - totalement absurde : «bizarre » ou « comique » relèvent de caractéristiques précises qui sont sous entendues par le rédacteur.
Et même pour le terme « comique », ces caractéristiques sous jacentes sont mêmes connues par le lecteur car QUOI serait « comique » si le lecteur ne pouvait deviner à quoi fait allusion l'auteur de la phrase.
Le fait de dire que qui que ce soit serait « comique » n'a strictement aucun sens. S'il s'agit d'un humoriste, le fait de le désigner comme « comique » implique que le lecteur ait déjà une connaissance de l'activité de celui-ci.
Et si je vous dis que le policier que j'ai vu hier à midi devant l'Hotel de Ville était « comique », personne n'accordera aucune importance à cette phrase. Sauf ceux qui seraient susceptibles de connaître quelles pouvaient bien être ces caractéristiques me permettant de désigner ce fonctionnaire comme « comique ». Mais, dans ce cas, ce n'est plus de l'injure, mais relèverait du critère juridique de la « diffamation ».
Comique ne peut avoir – de façon exceptionnelle – un sens injurieux que dans le cas d'une apostrophe directe : L'élève qui répond « comique » au professeur qui l'interroge sur la leçon faite la veille insulte son enseignant.
Mais, à nouveau, le droit cale ici : en effet, la caractéristique « comique », si elle peut valoir des sanctions scolaires à l'encontre de son auteur – pour le motif de perturbation du déroulement serein de la classe – pour autant, elle contient quelque chose de signifiant ; l'élève sous-entend quelque chose dans son usage du terme « comique ».
« Comique » de vouloir m'interroger, vous saviez bien que j'étais absent hier.
Dans ce cas, comique signifie « étourdi » . Et donc l'injure correctionnel n'est plus valable.
Ou encore « comique », je vous avais pourtant expliqué hier que vos explications étaient incomprehensible. Vous avez utilisé le mot « infini » sans nous dire s'il s'agissait d'un petit infini – aleph ZERO – ou d'un moyen infini, aleph UN.
Dans ce cas, l'élève utilise le terme comique avec un sousentendu précis ; vous êtes comique par votre ignorance de la déconstruction logique opérée par Paul Cohen et les pourfendeurs des Aleph. Vous être comique d'être aussi ignorant.
Mais là l'insulte juridique ne fonctionne pas plus il s'agirait de diffamation si l'enseignant pouvait prouver que les Aleph de Cantor sont cohérents, logiques et sérieux.
Mais quittons ces rivages de l'ignorance ordinaire. Elevons nos esprits. Et cherchons à comprendre ce que Olivier Bonnet a réellement dit. Cherchons à comprendre ce qu'il a voulu dire. Et, in fine, à comprendre et donc à connaître ce qu'il a voulu passer sous silence.
Il nous faudra deux parties.
Commençons ! (Quelques pas pour prendre le dictionnaire sur le bureau. Un avocat stagiaire le tend avec un large sourire. L'assistance se trémousse sur les sièges attendant un rebondissement linguistique)
1°
Le « dictionnaire des synonymes » de 1971 de René Bailly du Syndicat des Ecrivains Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, sous la direction de Michel Toro, docteur es lettres, est un « ouvrage couronné par l'Académie Française ».
On peut supposer que son niveau de compétence, de fiabilité et de pertinence linguistique - celui de l'ouvrage et celui de l'auteur - est supérieur à celui du plaignant Bourragué, supérieur à celui du commentateur juridique anonyme, l'alias Eolas – l'avocat qui déconseillait à ses lecteurs de signer la pétition en faveur de mon client.... sous menaces de poursuite par …..on ne sait qui, - …
…. et un niveau de compétence, pour ce dictionnaire supérieur tout autant à celui de cette dame XXX juge d'instruction qui – au lieu de classer sans suite une pareille plainte aussi absurde - va contraindre mon client à narrer ce qu'il avait voulu conserver dans l'ombre, dans la pénombre, dans l'obscurité de ce qui est précisément inénarrable. Après lui avoir fait parcourir 800 kilomètres X fois.
J'interrogerai à la toute fin Olivier Bonnet – si la cour et les règlements me le permettent.
Lorsque l'on prend donc ce « dictionnaire des synonymes » - muni de son imprimatur de l'Académie Française, et que l'on consulte son sommaire, on découvre que l'entrée « inénarrable » renvoie le lecteur sur deux articles différents.
« Inénarrable V. COMIQUE et INEXPRIMABLE »
Nous sommes renvoyés sur deux synonimes totalement différents l'un de l'autre : « COMIQUE » et « INEXPRIMABLE ».
On remarque que l'auteur Bailly avait substitué le terme « inexprimable » au terme « bizarrerie ».
Considérant totalement absurde l'usage du mot comique concernant Marc Bourragué – j'y reviendrai plus tard – c'est le deuxième article qui va attirer notre attention.
En effet, Marc Bourragué n'est pas un « comique » et Olivier Bonnet n'a jamais pensé – ni même une fraction de seconde – que le cas de Bourragué pourrait relever de quelque comique que ce soit.
La cellule criminelle de la gendarmerie de Toulouse non plus.
Ni davantage l'ex-gendarme Michel Roussel – soutien affirmé de mon client - ne pense, lui aussi, que Marc Bourragué pourrait être un « comique ». Ni un « comique ORDINAIRE », ni un « COMIQUE EXTRAORDINAIRE ».
Nous allons donc lire intégralement ce deuxième article « INEXPRIMABLE ».
Il contient – en continu - les définitions de 4 mots. Inexprimable, Indicible, inénarrable et ineffable.
On aura donc 3 synonymes donnés au terme « inénarrable ».
Nous allons pouvoir constater si le renvoi en correctionnel est motivé en fait. Nous allons découvrir si le « comique » découvert par le magistrat instructeur se trouve dans l'analyse sémantique du Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Jean Bailly.
Lisons donc ce article.
Une enquête pointilleuse faite par une justice disposant de loisirs étendus, dans un pays débarrassé de toute criminalité, un pays dépourvu de délinquants – qu'ils soient en col blancs ou de costumes divers – aurait eu largement le temps d'étudier le blog Plume de Presse. Une telle enquête – pour une condamnation potentielle à 12000 euros aurait été légitime.
Elle aurait été menée par un magistrat instructeur qui aurait eu soucis des droits de la défense. Ou même simplement par éthique professionnelle.
Cette étude du blog « Plume de Presse » - si elle avait été menée - aurait permis de constater un nombre impressionnant de circonstances dans lesquelles, non seulement Olivier Bonnet utilise les mots dans leur VÉRITABLE SENS, mais encore, de circonstances dans lesquelles c'est le sens premier de chaque mot qui est utilisé.
Ce constat manque au dossier : Olivier Bonnet connait la langue française, il connait le vocabulaire et – plus condamnable encore dans ce pays qui part à veau l'eau …. mon client Olivier Bonnet connait l'étymologie
Inénarrable signifie « qui ne peut être raconté » !
Le verbe narrer est transformé en adjectif « narrable » et est muni d'un préfixe privatif « in ».
Inénarrable signifie donc qui n'est pas « narrable », « qui ne peut être raconté » !
Et rien d'autre : ce que les uns et les autres mettent sous cet irracontable sera l'objet de la deuxième partie de ma plaidoirie.
Nous sommes ici, à perdre tous notre temps pour l'usage de l'adjectif « inénarrable » synonyme de « inexprimable », synonyme de « indicible », synonyme de « ineffable » !!!
Olivier Bonnet aura parcouru, depuis Aix et retour deux fois 400 kilomètres parce que un trio d'ignorant aurait oublié le sens du mot « inénarrable » et – plus grave encore – d'aller, avec humilité, vérifier dans un dictionnaire des synonymes la fiabilité de leurs souvenirs déficients.
A moins que ….
A moins que Olivier Bonnet serait coupable d'injure pour avoir énoncé le fait qu'un individu ne pourrait être « narré » ? le fait qu'il serait « irracontable » ?
Aurait-il du écrire « L'ex procureur Bourragué était indicible » ou encore « L'indicible ex-procureur Bourragué ». ?
Avec cet adjectif « INDICIBLE » aurait-on eu un autre sens ?
Cet ex-procureur est-il « caché » ? est-il « mal connu » ? peut-on dire de lui qu'il est quelqu'un « dont on n'a pas une idée assez nette pour en parler d'une manière convenable et juste » ?
Notre dictionnaire Bailly des synonymes nous indique que cela aurait pu convenir mais que l'adjectif « indicible » convenait mieux pour « un style ordinaire ».
Comme si Plume de Presse, le blog d'Olivier Bonnet, ce blog au langage châtié et quasiment dépourvu de fautes d'orthographe, de fautes de grammaire et même de fautes de bon goût allait utiliser un « style ordinaire ».
Si le sens est le même que « indicible » - qui ne peut pas être dit, le terme « inénarrable » est d'un niveau de langage plus châtié. Et donc plus conforme à la qualité d'écriture du blogueur Olivier Bonnet, mon client.
Certes, le dictionnaire Bailly (celui des synonymes, pas celui du grec ancien) relève une caractéristique religieuse au terme « inénarrable ».
Relisons-le. C'est une lecture qui vaut 12000 euros !
« Inénarrable se dit de ce que l'on ne peut « narrer » raconter; il implique une suite de faits qui composeraient un récit, si l'on pouvait les décrire : La gloire de Dieu, les prodiges de la création, toutes les choses qui s'élèvent au-dessus de l'esprit et du langage humain sont inénarrables. »
Marc Bourragué, Maitre Eolas l'anonyme avocat et la magistrate qui renvoie cette affaire caractérise d' « injure » cet « inénarrable ».
Pour ce trio d'ignorants il serait « injurieux » de dire ou d'écrire : « La gloire de Dieu, les prodiges de la création, toutes les choses qui s'élèvent au-dessus de l'esprit et du langage humain sont inénarrables. »
Pour ce trio d'ignorants, écrire “l’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse”. … serait insultant.
Un honnête homme cultivé, tout comme une honnête femme cultivée verrait une comparaison entre Marc Bourragué, la gloire de Dieu et les prodiges de la création.
Ces trois éléments seraient – tous les TROIS – inénarrables.
Les trois ne pourraient se « narrer », se raconter.
A moins de considérer Olivier Bonnet comme un malheureux élève de collège de septième zone victime d'un tri social précoce, d'un absentéisme professoral scandaleux et d'un effectif en surcharge, à moins de considérer Olivier Bonnet comme un demi-analphabète – mais est-ce cela que prétendraient – en réalité - les trois éléments inénarrables du trio ? -, à moins de considérer Olivier Bonnet comme un abruti incapable d'utiliser les mots en fonction de leur étymologie, de leurs racines, comment ne pas admettre, comment ne pas comprendre que c'est précisément CELA que la phrase incriminée signifie.
Non point que l'ex-procureur de Toulouse ait des caractéristiques christiques, non point qu'il serait – réellement – comparable à la gloire de Dieu. Non point que sa trajectoire ne l'élève «au-dessus de l'esprit et du langage humain » - ce serait plutôt vers les ténèbres infernales et des Styx de pacotille qu'il faudrait tourner nos regards.... non...
mais ce qui serait inénarrable...
ce serait simplement le fait que, dans l'article du 13 novembre 2007 incriminé, Olivier Bonnet ne veuille prendre aucun risque. Et, en conséquence, qu'il ne puisse énoncer le fond de sa pensée.
Ce qui est « inénarrable » c'est ce qui ne peut pas être dit.
Ce qui est « inénarrable » c'est l'accumulation de preuves qui amènent Olivier Bonnet à avoir un avis très clair sur ce qu'est Marc Bourragué.
Une accumulation de preuves qui amènent Olivier Bonnet à avoir l'absolue certitude que Marc Bourragué n'est rien d'autre qu'un criminel, un assassin.
Ce qui est inénarrable, c'est cela !
2°
Il est inénarrable sur le blog d'Olivier Bonnet d'écrire : « la parole des enfants Roche me suffit ». Il est inénarrable d'écrire que « Pierre Roche a décrit Marc Bourragué comme un assassin pervers ». Il est inénarrable d'écrire que « le meurtrier repenti Pierre Roche ne pouvait plus rien dire d'autre que la vérité ».
Il est inénarrable d'écrire que « l'ex-procureur de Toulouse est un des co-responsables de 190 assassinats et disparitions sur la ville de Toulouse ».
Il était inénarrable – dans le cadre d'un article consacré à Yvan Colonna – de reproduire la totalité des propos tenus par les enfants de l'assassin assassiné Pierre Roche.
C'est cela rendait qui inénarrable la caractérisation de Marc Bourragué.
Et rien d'autre !
Il devenait « inénarrable » de tout transcrire. Tout le témoignage.
Comme était inénarrable la retranscription intégrale du rapport Bréard !!!
Mon client Olivier Bonnet, au-dessus des passages incriminés par le plaignant, écrivait
« À quel CV fais-je ici référence ? C’est ce que j’explique plus haut, passage non attaqué par la plainte : "Ce magistrat est très gravement mis en cause par un rapport très documenté (93 annexes) de son supérieur, le Procureur XXXX, qui a été transmis à la Chancellerie depuis plus de deux ans et demi ; ce rapport est gardé secret par la Chancellerie qui refuse, ainsi que les hauts magistrats qui en ont le pouvoir, de le transmettre au Conseil Supérieur de la Magistrature et de le verser dans les dossiers. L’association XXXX a demandé maintes fois au Cabinet du Garde des sceaux le versement de ce rapport dans les dossiers concernés ainsi que la transmission au CSM ; la dernière demande date d’un peu plus d’un mois, lorsque l’association a été reçue à la Chancellerie par M. Guéant, conseiller de Mme R. Dati en charge des victimes. Ce rapport est maintenant connu de tous car il été publié dans une version résumée fin juin dernier dans l’ouvrage de XXXX. Ce qui est rapporté dans cet ouvrage correspond exactement à la connaissance que nous avons de ce rapport et nous disposons de nombreux témoignages cités dans ce rapport. Le magistrat XXXX, qui a le procès en diffamation extrêmement facile, n’a pas attaqué, à ma connaissance, cet ouvrage qui le met très gravement en cause et le délai de trois mois pour une plainte en diffamation est maintenant dépassé. On peut donc légitimement s’interroger, connaissant le CV de ce magistrat, sur son « indépendance » dans le cadre d’un tel procès, tant il est évident qu’il est en « coma professionnel avancé » et soutenu par son administration pour des raisons que nous ignorons". «
Ce rapport du procureur XXX est inénarrable. Mais son « inénarrabilité » est voulue. Il ne nous est pas possible de le raconter. Car les pouvoirs en place le tiennent au secret.
Ce rapport Bréard est embastillé !
Nous ignorons si une prise de la Bastille sera nécessaire pour le libérer et qu'il cesse d'être « inénarrable ».
Mais mon client n'attendra pas l'interruption des lettres de cachet pour cesser ces aller et retour Aix Paris selon le bon vouloir de deux mauvais lecteurs de Bailly.
Mais, davantage encore, ce qui est inénarrable c'est l'abjection des comportements décrits par les deux enfants Roche.
Ce qui est inénarrable c'est ce que le tribunal va entendre : la lecture intégrale des propos tenus en 2005 par Charles-Louis et Diane Roche.
Ce qui est inénarrable c'est l'horreur absolu des confessions du criminel Pierre Roche, l'horreur absolue de ses descriptions des assassinats auxquels il a participé :
« Notre père nous évoquait entre autres des images de chairs transpercées, de brûlures de cigarettes ou de personnes attachées pour une séance de torture - parfois réclamée par un malade consentant et parfois administrée à une victime involontaire, mais qui n’aura plus l’occasion d’aller s’en plaindre ultérieurement. »
Ce qui est inénarrable c'est le contenu de ce qui va suivre.
Et le tribunal va avoir l'occasion de comprendre ce qu'il en coûte aux criminels lorsque leurs collègues (un euphémisme) en horreur tentent de trouver des victimes expiatoires, lorsqu'ils laissent quelqu'un s'en prendre à un honnête homme.
Les vampires n'aimaient pas la lumière. Les Assassins de Toulouse qui n'auront pas dissuadé celui qui fut dénoncé par Pierre Roche de poursuivre ses revendications judiciaires verront la lumière se répandre sur la scène de leurs horreurs.
Et cette lecture ne s'interrompra que par les dernières lignes des dernières réponses données par les enfants Roche en 2005.
Alors, l'indicible Marc Bourragué aura cessé d'être « indicible ». Alors, l'inénarrable Marc Bourragué aura cessé d'être « inénarrable ».
Tous les témoins présents dans cette salle auront eu l'occasion d'entendre « dire », d'entendre « narrer », ils auront eu l'occasion d'entendre ce que mon client – pour des raisons qui lui appartiennent – avait décidé de ne pas dire, de ne pas « narrer ».
Tous les témoins connaitront l'indicible. Ils connaitront l'inexprimable, ils connaitront l'inénarrable.
Ils connaitront l'abjection criminelle à laquelle faisait allusion Olivier Bonnet.
Mais nous retournerons lire l'inénarrable Maitre Eolas (on pourra le raconter quand on saura QUI il est). Avant de fermement dissuader ses lecteurs de signer la pétition en faveur de mon client, il rappelait quelques vérités. Ecoutons-le.
Eolas : « Mes lecteurs devenus experts en droit de la presse auront compris l’erreur du journaliste, qui n’est pas juridique mais logique. L’injure, par définition, ne renfermant l’imputation d’aucun fait (puisque si on impute un fait, c’est une diffamation), l’offre de preuve des faits n’est pas admissible, faute de faits à prouver. Mais la personne poursuivie pour injure dispose là d’un puissant moyen de défense : qu’elle établisse que le propos imputait un fait, et donc était une diffamation, et la poursuite tombe, irrémédiablement. »
La liste des crimes décrits par l'assassin assassiné Pierre Roche sera plus que suffisante à permettre la caractérisation du choix juridique « injure » de « clownerie d'ignorants ».
La liste des crimes n'aura qu'une conclusion, celle de Maitre Eolas, inénarrable blogueur : « la poursuite tombe, irrémédiablement ».
Et il aura eu raison deux fois.
Dans sa conclusion, et dans l'usage de l'adverbe « irrémédiablement ».
Mais en modifiant légèrement cet adverbe. Car les croyants aux ombres verront beaucoup de diabolisme dans ce qui suit.
= = = =
texte interview intégral
= = = = =
Mais alors que reste-t-il de tout cela ?
Rien, absolument rien. Le néant juridique total.
Mais Cyrano n'en a pas fini.
Comment le trio a-t-il pu croire qu'une pareille entourloupe juridique aurait pu se dérouler conformément à leurs prévisions – ou leurs espoirs ? Comment le trio formé du plaignant, de son commentateur partial et de cette magistrate privée de Bailly aurait-il pu faire une telle erreur ?
Pour une raison simple : l'ignorance !
Nous avions commencé par la lecture – intéressante – du dictionnaire Larousse. Dictionnaire édition 1980 et ses successeurs 20 ans plus tard.
Lecture intéressante.
Mais non concluante.
C'est un dictionnaire des synonymes – le Bailly des synonymes – plus léger que le Bailly des hellénistes, qui nous permit de conclure.
Un choix habile. Un choix intelligent. Un choix d'individu cultivé. Un choix d'individu cultivé habitué à l'usage des racines étymologiques. Un choix d'individu qui n'a pas besoin d'aller chercher le sens du terme « polyphonique » dans le dictionnaire. Car il sait que poly signifie « plusieurs » et que le « phoneo » signifiait « je parle » !
Un choix d'individu cultivé qui remarque immédiatement quand l'historien Pierre Miquel s'autorise à écrire « Cimon le Polyorcète, le 'preneur de villes' » en croyant que poliorcétique s'écrit avec un « y » au lieu d'un « i ».
Car l'ignare Pierre Miquel confond la ville « POLIS » et « POLY ».
Erreur que ne fait pas l'individu cultivé. Celui qui sait que inénarrable signifie « qui ne peut être narré ». Et que ce sens existe avant toute chose !
Mais supposons une seconde que ce soit au « dictionnaire Larousse des synonymes 1996» au « Larousse de poche Dictionnaire des synonymes », que ce soit au « Genouvrier-Désirat-Hordé » que nous nous soyons adressés. (Il se dirige vers la table, repose l'autre ouvrage et prend celui-ci. Même manège des assistants.)
Supposons que, partant d'une hypothèse – absurde – d'une inculture totale du blogueur Olivier Bonnet, nous soyons arrivés à la lecture de cet opuscule.
Lisons-le et examinons les conclusions – hâtives – du trio :
« Inénarrable V. comique »
(Il regarde SOUS le dictionnaire, fait semblant de chercher à l'intérieur, dans d'autres pages...)
Pas de virgule !!!!
(même manège)
pas de « Bizarrerie ».
Comparons avec nos deux dictionnaires Larousse précédents (il retourne chercher l'autre)
On tient l'explication !!! Les tribunaux fréquentés par le plaignant Bourragué n'ont pas de dictionnaires Larousse. Leurs budgets ne leur ont laissé que des « Genouvrier Larousse des synonymes »
Voilà de quoi est coupable Olivier Bonnet : il a trop de culture !
Il a plus de culture que le plaignant Marc Bourragué. Il a plus de culture que la magistrate qui ne vit pas son devoir de classer sans suite au motif de « stupidité sémantique » cette plainte absurde.
Quant à l'inénarrable blogueur anonyme qui injuriait mon client en le traitant de « martyr revendiqué »
« Alors que votre serviteur a chaussé les siennes à la plage, c’est celles de martyr que revendique Olivier Bonnet sur son blog. »
N'ayant pas donné d'imputation précise, logique et avérée à cette prétendue « revendication de martyr » qui aurait été celle d'Olivier Bonnet, l'anonyme commentateur est lui précisément coupable d'injure.
PS 3/12/2009 22:28 : UN ERRATUM IMPORTANT. LES CITATIONS DE "MAITRE" ALIAS EOLAS ONT ETE TRONQUEES... CLIQUER ICI POUR LIRE CE ERRATUM
lisons la suite de l'inénarrable anonyme :
XXX CHERCHER LE TEXTE ORIGINAL COPIER COLLER ET METTRE UN LIEN VERS LE CACHE
« Quels sont les propos en question ? Il s’agit de deux citations de son blog publiées le 13 novembre 2007. Dans la première, il parle de Marc Bourragué en l’appelant “l’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse”. Le fait d’être un substitut, fût-il ancien, fût-il de Toulouse, ne pouvant être considéré comme outrageant, c’est le mot inénarrable qui a dû chiffonner le plaignant. (…) D’une extrême cocasserie. Synonyme : burlesque, cocasse, comique, extravagant, impayable (fam.),ineffable (fam.). Le caractère outrageant est ici plus visible. L’expression n’impute aucun fait. Le choix de la qualification d’injure semble pertinent, sans se prononcer sur le caractère effectivement outrageant. Sur ce propos, Olivier Bonnet se défend en déroulant l’argumentation suivante : La belle affaire. Sans vouloir me mêler de ce procès, j’espère qu’il sera plus prolixe à l’audience. »
Cet appel à la sanction émis par un anonyme sera susceptible, après la fin de la dictature des marchés, de qualification juridique.
Et la victime, non seulement d'injure mais encore d'appel à la condamnation et de caractérisation mensongère est parfaitement en droit de démasquer l'anonyme Eolas.
Quel culot est le sien de se prétendre – mais serait-ce vrai que ce serait pire encore – avocat en conservant un masque de carnaval.
Et en utilisant une marque déposée pour faire ses dénonciations :
« Le caractère outrageant est ici plus visible »
C'est la volonté de bâillonner les témoins de Toulouse, la volonté de bâillonner tous leurs soutiens qui rend aveugles et stupides les auteurs de telles procédures abusives. Leur volonté de faire oublier les Assassins de Toulouse.
Leur précipitation est proportionnelle à l'arrogance d'un pouvoir politique aux abois.
Mais sur cette défense des libertés et sur la nécessité de mettre un coup d'arrêt définitif à ce néo-fascisme rampant que permettraient de tels baillons, je laisserai la parole à mes confrères.
Les autres citations– deuxième partie de l'acte d'accusation – ces citations faites par Olivier Bonnet entre des guillemets dépourvues d'ambiguïté, ces citations extraites d'une lettre adressée à la Ligue internationale des droits de l’Homme relèvent encore davantage de l'imposture judiciaire actionnée par le plaignant ignare.
Notre plaidoirie en faveur d'Olivier Bonnet comprendra deux parties et une conclusion.
Une conclusion qu'aurait apprécié Jean Rostand, l'auteur de Cyrano de Bergerac..
PS 3/12/2009 22:28 : UN ERRATUM IMPORTANT. LES CITATIONS DE "MAITRE" ALIAS EOLAS ONT ETE TRONQUEES... CLIQUER ICI POUR LIRE CE ERRATUM
Commençons le préambule de notre tirade par un dictionnaire.
Un dictionnaire trivial : le Larousse 1980
Cherchons la définition du terme qui est l'objet de notre présence ici. « Inénarrable ».
«Inénarrable : D'une bizarrerie, d'un comique extraordinaire. Aventure inénarrable. »
Prenons alors son frère jumeau de poche : édition 1997-2001« Inénarrable : D'une bizarrerie, d'un comique extraordinaire. Aventure inénarrable »
Le linguiste et l'honnête homme resteraient silencieux. Que penser de cela ? Que penser de cette définition ?La virgule entre « bizarrerie » et « comique » a-t-elle pour sens la conjonction de coordination ET ?
Auquel cas « inénarrable » voudrait dire « d'une bizarrerie ET d'un comique extraordinaire ».
Le plaignant Bourragué aurait, dans ce cas, été doublement qualifié de « bizarre ET de comique »
Avec un seul et unique mot.
Soyez tous attentifs : mon client a-t-il utilisé un simple mot pour qualifier DEUX fois le plaignant « BIZARRE » ET « COMIQUE » ou est-ce que, plus naturellement, cette virgule aurait le sens de « OU ».
Ce qui change tout.
Relisons le texte en substituant ce « OU » à cette virgule confusionniste.
« Inénarrable » signifierait, dans ce second cas : « D'une bizarrerie OU d'un comique extraordinaire ».
Mais dans ce cas, alors, cela change tout le contenu du renvoi.
En faisant apparaître le vide néantissime de ses motifs.
Car ….
Si la virgule du Larousse a bel et bien le sens de « OU » - à moins qu'il ne faille ici convoquer des experts de l'Académie Française – la qualification d'injure TOMBE ipso facto.
En effet, où la juge a-t-elle pris la précaution de nous signifier le choix qu'elle aurait fait entre ce « bizarre » et ce « comique ».
Où a-t-elle pris la précaution de noter que l'acception « BIZARRERIE EXTRAORDINAIRE » serait susceptible – en elle-même et à elle seule - d'être qualifié d'injure ?
Aucune précaution !!! Défaut de pertinence en fait et en droit !!!
La jurisprudence constante de la Cour de Cassation s'applique ici : toute décision défavorable doit împérativement être motivée en droit et en fait !!!
Où se trouve donc la motivation indiquant que « bizarre » serait un qualificatif injuriant ?
Nulle part !
La nullité est de droit !
Mais tout ce fatras est bien pire encore !
Même dans le cas où Olivier Bonnet aurait délibérément choisi – par un autre terme que inénarrable – choisi de caractériser le plaignant de « comique », dans ce cas comme dans l'autre, dans les deux cas, le qualicatif d' « injure » est - pour autant - totalement absurde : «bizarre » ou « comique » relèvent de caractéristiques précises qui sont sous entendues par le rédacteur.
Et même pour le terme « comique », ces caractéristiques sous jacentes sont mêmes connues par le lecteur car QUOI serait « comique » si le lecteur ne pouvait deviner à quoi fait allusion l'auteur de la phrase.
Le fait de dire que qui que ce soit serait « comique » n'a strictement aucun sens. S'il s'agit d'un humoriste, le fait de le désigner comme « comique » implique que le lecteur ait déjà une connaissance de l'activité de celui-ci.
Et si je vous dis que le policier que j'ai vu hier à midi devant l'Hotel de Ville était « comique », personne n'accordera aucune importance à cette phrase. Sauf ceux qui seraient susceptibles de connaître quelles pouvaient bien être ces caractéristiques me permettant de désigner ce fonctionnaire comme « comique ». Mais, dans ce cas, ce n'est plus de l'injure, mais relèverait du critère juridique de la « diffamation ».
Comique ne peut avoir – de façon exceptionnelle – un sens injurieux que dans le cas d'une apostrophe directe : L'élève qui répond « comique » au professeur qui l'interroge sur la leçon faite la veille insulte son enseignant.
Mais, à nouveau, le droit cale ici : en effet, la caractéristique « comique », si elle peut valoir des sanctions scolaires à l'encontre de son auteur – pour le motif de perturbation du déroulement serein de la classe – pour autant, elle contient quelque chose de signifiant ; l'élève sous-entend quelque chose dans son usage du terme « comique ».
« Comique » de vouloir m'interroger, vous saviez bien que j'étais absent hier.
Dans ce cas, comique signifie « étourdi » . Et donc l'injure correctionnel n'est plus valable.
Ou encore « comique », je vous avais pourtant expliqué hier que vos explications étaient incomprehensible. Vous avez utilisé le mot « infini » sans nous dire s'il s'agissait d'un petit infini – aleph ZERO – ou d'un moyen infini, aleph UN.
Dans ce cas, l'élève utilise le terme comique avec un sousentendu précis ; vous êtes comique par votre ignorance de la déconstruction logique opérée par Paul Cohen et les pourfendeurs des Aleph. Vous être comique d'être aussi ignorant.
Mais là l'insulte juridique ne fonctionne pas plus il s'agirait de diffamation si l'enseignant pouvait prouver que les Aleph de Cantor sont cohérents, logiques et sérieux.
Mais quittons ces rivages de l'ignorance ordinaire. Elevons nos esprits. Et cherchons à comprendre ce que Olivier Bonnet a réellement dit. Cherchons à comprendre ce qu'il a voulu dire. Et, in fine, à comprendre et donc à connaître ce qu'il a voulu passer sous silence.
Il nous faudra deux parties.
Commençons ! (Quelques pas pour prendre le dictionnaire sur le bureau. Un avocat stagiaire le tend avec un large sourire. L'assistance se trémousse sur les sièges attendant un rebondissement linguistique)
1°
Le « dictionnaire des synonymes » de 1971 de René Bailly du Syndicat des Ecrivains Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, sous la direction de Michel Toro, docteur es lettres, est un « ouvrage couronné par l'Académie Française ».
On peut supposer que son niveau de compétence, de fiabilité et de pertinence linguistique - celui de l'ouvrage et celui de l'auteur - est supérieur à celui du plaignant Bourragué, supérieur à celui du commentateur juridique anonyme, l'alias Eolas – l'avocat qui déconseillait à ses lecteurs de signer la pétition en faveur de mon client.... sous menaces de poursuite par …..on ne sait qui, - …
…. et un niveau de compétence, pour ce dictionnaire supérieur tout autant à celui de cette dame XXX juge d'instruction qui – au lieu de classer sans suite une pareille plainte aussi absurde - va contraindre mon client à narrer ce qu'il avait voulu conserver dans l'ombre, dans la pénombre, dans l'obscurité de ce qui est précisément inénarrable. Après lui avoir fait parcourir 800 kilomètres X fois.
J'interrogerai à la toute fin Olivier Bonnet – si la cour et les règlements me le permettent.
Lorsque l'on prend donc ce « dictionnaire des synonymes » - muni de son imprimatur de l'Académie Française, et que l'on consulte son sommaire, on découvre que l'entrée « inénarrable » renvoie le lecteur sur deux articles différents.
« Inénarrable V. COMIQUE et INEXPRIMABLE »
Nous sommes renvoyés sur deux synonimes totalement différents l'un de l'autre : « COMIQUE » et « INEXPRIMABLE ».
On remarque que l'auteur Bailly avait substitué le terme « inexprimable » au terme « bizarrerie ».
Considérant totalement absurde l'usage du mot comique concernant Marc Bourragué – j'y reviendrai plus tard – c'est le deuxième article qui va attirer notre attention.
En effet, Marc Bourragué n'est pas un « comique » et Olivier Bonnet n'a jamais pensé – ni même une fraction de seconde – que le cas de Bourragué pourrait relever de quelque comique que ce soit.
La cellule criminelle de la gendarmerie de Toulouse non plus.
Ni davantage l'ex-gendarme Michel Roussel – soutien affirmé de mon client - ne pense, lui aussi, que Marc Bourragué pourrait être un « comique ». Ni un « comique ORDINAIRE », ni un « COMIQUE EXTRAORDINAIRE ».
Nous allons donc lire intégralement ce deuxième article « INEXPRIMABLE ».
Il contient – en continu - les définitions de 4 mots. Inexprimable, Indicible, inénarrable et ineffable.
On aura donc 3 synonymes donnés au terme « inénarrable ».
Nous allons pouvoir constater si le renvoi en correctionnel est motivé en fait. Nous allons découvrir si le « comique » découvert par le magistrat instructeur se trouve dans l'analyse sémantique du Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Jean Bailly.
Lisons donc ce article.
« Inexprimable se dit de ce qu'on ne peut « exprimer », dépeindre, par crainte de l'affaiblir : Le plaisir de la bienfaisance est inexprimable. Indicible s'applique à ce qui est caché, mal connu, dont on n'a pas une idée assez nette pour en parler d'une manière convenable et juste : Les sentiments et les sensations qu'on ne peut pas définir sont indicibles. Inénarrable se dit de ce que l'on ne peut « narrer » raconter; il implique une suite de faits qui composeraient un récit, si l'on pouvait les décrire : La gloire de Dieu, les prodiges de la création, toutes les choses qui s'élèvent au-dessus de l'esprit et du langage humain sont inénarrables. Ineffable suppose seulement du mystère ou un profond respect, quelquefois même un simple sentiment d'admiration mêlée de tendresse : Les mystères de la religion, les grâces divines, etc, sont ineffables : on ne les comprend pas. (A noter qu'inexprimable est de tous les styles, indicible du style ordinaire, inénarrable et ineffable du style religieux). »
Le mis en examen Olivier Bonnet, sans qu'il ait eu besoin, lors de la rédaction du billet incriminé, de retourner à la lecture de cet excellent « dictionnaire des synonymes » a une culture et une mémoire suffisamment étendues, toutes deux, pour donner à ce mot inénarrable son acception d'inexprimable.Une enquête pointilleuse faite par une justice disposant de loisirs étendus, dans un pays débarrassé de toute criminalité, un pays dépourvu de délinquants – qu'ils soient en col blancs ou de costumes divers – aurait eu largement le temps d'étudier le blog Plume de Presse. Une telle enquête – pour une condamnation potentielle à 12000 euros aurait été légitime.
Elle aurait été menée par un magistrat instructeur qui aurait eu soucis des droits de la défense. Ou même simplement par éthique professionnelle.
Cette étude du blog « Plume de Presse » - si elle avait été menée - aurait permis de constater un nombre impressionnant de circonstances dans lesquelles, non seulement Olivier Bonnet utilise les mots dans leur VÉRITABLE SENS, mais encore, de circonstances dans lesquelles c'est le sens premier de chaque mot qui est utilisé.
Ce constat manque au dossier : Olivier Bonnet connait la langue française, il connait le vocabulaire et – plus condamnable encore dans ce pays qui part à veau l'eau …. mon client Olivier Bonnet connait l'étymologie
Inénarrable signifie « qui ne peut être raconté » !
Le verbe narrer est transformé en adjectif « narrable » et est muni d'un préfixe privatif « in ».
Inénarrable signifie donc qui n'est pas « narrable », « qui ne peut être raconté » !
Et rien d'autre : ce que les uns et les autres mettent sous cet irracontable sera l'objet de la deuxième partie de ma plaidoirie.
Nous sommes ici, à perdre tous notre temps pour l'usage de l'adjectif « inénarrable » synonyme de « inexprimable », synonyme de « indicible », synonyme de « ineffable » !!!
Olivier Bonnet aura parcouru, depuis Aix et retour deux fois 400 kilomètres parce que un trio d'ignorant aurait oublié le sens du mot « inénarrable » et – plus grave encore – d'aller, avec humilité, vérifier dans un dictionnaire des synonymes la fiabilité de leurs souvenirs déficients.
A moins que ….
A moins que Olivier Bonnet serait coupable d'injure pour avoir énoncé le fait qu'un individu ne pourrait être « narré » ? le fait qu'il serait « irracontable » ?
Aurait-il du écrire « L'ex procureur Bourragué était indicible » ou encore « L'indicible ex-procureur Bourragué ». ?
Avec cet adjectif « INDICIBLE » aurait-on eu un autre sens ?
Cet ex-procureur est-il « caché » ? est-il « mal connu » ? peut-on dire de lui qu'il est quelqu'un « dont on n'a pas une idée assez nette pour en parler d'une manière convenable et juste » ?
Notre dictionnaire Bailly des synonymes nous indique que cela aurait pu convenir mais que l'adjectif « indicible » convenait mieux pour « un style ordinaire ».
Comme si Plume de Presse, le blog d'Olivier Bonnet, ce blog au langage châtié et quasiment dépourvu de fautes d'orthographe, de fautes de grammaire et même de fautes de bon goût allait utiliser un « style ordinaire ».
Si le sens est le même que « indicible » - qui ne peut pas être dit, le terme « inénarrable » est d'un niveau de langage plus châtié. Et donc plus conforme à la qualité d'écriture du blogueur Olivier Bonnet, mon client.
Certes, le dictionnaire Bailly (celui des synonymes, pas celui du grec ancien) relève une caractéristique religieuse au terme « inénarrable ».
Relisons-le. C'est une lecture qui vaut 12000 euros !
« Inénarrable se dit de ce que l'on ne peut « narrer » raconter; il implique une suite de faits qui composeraient un récit, si l'on pouvait les décrire : La gloire de Dieu, les prodiges de la création, toutes les choses qui s'élèvent au-dessus de l'esprit et du langage humain sont inénarrables. »
Marc Bourragué, Maitre Eolas l'anonyme avocat et la magistrate qui renvoie cette affaire caractérise d' « injure » cet « inénarrable ».
Pour ce trio d'ignorants il serait « injurieux » de dire ou d'écrire : « La gloire de Dieu, les prodiges de la création, toutes les choses qui s'élèvent au-dessus de l'esprit et du langage humain sont inénarrables. »
Pour ce trio d'ignorants, écrire “l’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse”. … serait insultant.
Un honnête homme cultivé, tout comme une honnête femme cultivée verrait une comparaison entre Marc Bourragué, la gloire de Dieu et les prodiges de la création.
Ces trois éléments seraient – tous les TROIS – inénarrables.
Les trois ne pourraient se « narrer », se raconter.
A moins de considérer Olivier Bonnet comme un malheureux élève de collège de septième zone victime d'un tri social précoce, d'un absentéisme professoral scandaleux et d'un effectif en surcharge, à moins de considérer Olivier Bonnet comme un demi-analphabète – mais est-ce cela que prétendraient – en réalité - les trois éléments inénarrables du trio ? -, à moins de considérer Olivier Bonnet comme un abruti incapable d'utiliser les mots en fonction de leur étymologie, de leurs racines, comment ne pas admettre, comment ne pas comprendre que c'est précisément CELA que la phrase incriminée signifie.
Non point que l'ex-procureur de Toulouse ait des caractéristiques christiques, non point qu'il serait – réellement – comparable à la gloire de Dieu. Non point que sa trajectoire ne l'élève «au-dessus de l'esprit et du langage humain » - ce serait plutôt vers les ténèbres infernales et des Styx de pacotille qu'il faudrait tourner nos regards.... non...
mais ce qui serait inénarrable...
ce serait simplement le fait que, dans l'article du 13 novembre 2007 incriminé, Olivier Bonnet ne veuille prendre aucun risque. Et, en conséquence, qu'il ne puisse énoncer le fond de sa pensée.
Ce qui est « inénarrable » c'est ce qui ne peut pas être dit.
Ce qui est « inénarrable » c'est l'accumulation de preuves qui amènent Olivier Bonnet à avoir un avis très clair sur ce qu'est Marc Bourragué.
Une accumulation de preuves qui amènent Olivier Bonnet à avoir l'absolue certitude que Marc Bourragué n'est rien d'autre qu'un criminel, un assassin.
Ce qui est inénarrable, c'est cela !
2°
Il est inénarrable sur le blog d'Olivier Bonnet d'écrire : « la parole des enfants Roche me suffit ». Il est inénarrable d'écrire que « Pierre Roche a décrit Marc Bourragué comme un assassin pervers ». Il est inénarrable d'écrire que « le meurtrier repenti Pierre Roche ne pouvait plus rien dire d'autre que la vérité ».
Il est inénarrable d'écrire que « l'ex-procureur de Toulouse est un des co-responsables de 190 assassinats et disparitions sur la ville de Toulouse ».
Il était inénarrable – dans le cadre d'un article consacré à Yvan Colonna – de reproduire la totalité des propos tenus par les enfants de l'assassin assassiné Pierre Roche.
C'est cela rendait qui inénarrable la caractérisation de Marc Bourragué.
Et rien d'autre !
Il devenait « inénarrable » de tout transcrire. Tout le témoignage.
Comme était inénarrable la retranscription intégrale du rapport Bréard !!!
Mon client Olivier Bonnet, au-dessus des passages incriminés par le plaignant, écrivait
« À quel CV fais-je ici référence ? C’est ce que j’explique plus haut, passage non attaqué par la plainte : "Ce magistrat est très gravement mis en cause par un rapport très documenté (93 annexes) de son supérieur, le Procureur XXXX, qui a été transmis à la Chancellerie depuis plus de deux ans et demi ; ce rapport est gardé secret par la Chancellerie qui refuse, ainsi que les hauts magistrats qui en ont le pouvoir, de le transmettre au Conseil Supérieur de la Magistrature et de le verser dans les dossiers. L’association XXXX a demandé maintes fois au Cabinet du Garde des sceaux le versement de ce rapport dans les dossiers concernés ainsi que la transmission au CSM ; la dernière demande date d’un peu plus d’un mois, lorsque l’association a été reçue à la Chancellerie par M. Guéant, conseiller de Mme R. Dati en charge des victimes. Ce rapport est maintenant connu de tous car il été publié dans une version résumée fin juin dernier dans l’ouvrage de XXXX. Ce qui est rapporté dans cet ouvrage correspond exactement à la connaissance que nous avons de ce rapport et nous disposons de nombreux témoignages cités dans ce rapport. Le magistrat XXXX, qui a le procès en diffamation extrêmement facile, n’a pas attaqué, à ma connaissance, cet ouvrage qui le met très gravement en cause et le délai de trois mois pour une plainte en diffamation est maintenant dépassé. On peut donc légitimement s’interroger, connaissant le CV de ce magistrat, sur son « indépendance » dans le cadre d’un tel procès, tant il est évident qu’il est en « coma professionnel avancé » et soutenu par son administration pour des raisons que nous ignorons". «
Ce rapport du procureur XXX est inénarrable. Mais son « inénarrabilité » est voulue. Il ne nous est pas possible de le raconter. Car les pouvoirs en place le tiennent au secret.
Ce rapport Bréard est embastillé !
Nous ignorons si une prise de la Bastille sera nécessaire pour le libérer et qu'il cesse d'être « inénarrable ».
Mais mon client n'attendra pas l'interruption des lettres de cachet pour cesser ces aller et retour Aix Paris selon le bon vouloir de deux mauvais lecteurs de Bailly.
Mais, davantage encore, ce qui est inénarrable c'est l'abjection des comportements décrits par les deux enfants Roche.
Ce qui est inénarrable c'est ce que le tribunal va entendre : la lecture intégrale des propos tenus en 2005 par Charles-Louis et Diane Roche.
Ce qui est inénarrable c'est l'horreur absolu des confessions du criminel Pierre Roche, l'horreur absolue de ses descriptions des assassinats auxquels il a participé :
« Notre père nous évoquait entre autres des images de chairs transpercées, de brûlures de cigarettes ou de personnes attachées pour une séance de torture - parfois réclamée par un malade consentant et parfois administrée à une victime involontaire, mais qui n’aura plus l’occasion d’aller s’en plaindre ultérieurement. »
Ce qui est inénarrable c'est le contenu de ce qui va suivre.
Et le tribunal va avoir l'occasion de comprendre ce qu'il en coûte aux criminels lorsque leurs collègues (un euphémisme) en horreur tentent de trouver des victimes expiatoires, lorsqu'ils laissent quelqu'un s'en prendre à un honnête homme.
Les vampires n'aimaient pas la lumière. Les Assassins de Toulouse qui n'auront pas dissuadé celui qui fut dénoncé par Pierre Roche de poursuivre ses revendications judiciaires verront la lumière se répandre sur la scène de leurs horreurs.
Et cette lecture ne s'interrompra que par les dernières lignes des dernières réponses données par les enfants Roche en 2005.
Alors, l'indicible Marc Bourragué aura cessé d'être « indicible ». Alors, l'inénarrable Marc Bourragué aura cessé d'être « inénarrable ».
Tous les témoins présents dans cette salle auront eu l'occasion d'entendre « dire », d'entendre « narrer », ils auront eu l'occasion d'entendre ce que mon client – pour des raisons qui lui appartiennent – avait décidé de ne pas dire, de ne pas « narrer ».
Tous les témoins connaitront l'indicible. Ils connaitront l'inexprimable, ils connaitront l'inénarrable.
Ils connaitront l'abjection criminelle à laquelle faisait allusion Olivier Bonnet.
Mais nous retournerons lire l'inénarrable Maitre Eolas (on pourra le raconter quand on saura QUI il est). Avant de fermement dissuader ses lecteurs de signer la pétition en faveur de mon client, il rappelait quelques vérités. Ecoutons-le.
Eolas : « Mes lecteurs devenus experts en droit de la presse auront compris l’erreur du journaliste, qui n’est pas juridique mais logique. L’injure, par définition, ne renfermant l’imputation d’aucun fait (puisque si on impute un fait, c’est une diffamation), l’offre de preuve des faits n’est pas admissible, faute de faits à prouver. Mais la personne poursuivie pour injure dispose là d’un puissant moyen de défense : qu’elle établisse que le propos imputait un fait, et donc était une diffamation, et la poursuite tombe, irrémédiablement. »
La liste des crimes décrits par l'assassin assassiné Pierre Roche sera plus que suffisante à permettre la caractérisation du choix juridique « injure » de « clownerie d'ignorants ».
La liste des crimes n'aura qu'une conclusion, celle de Maitre Eolas, inénarrable blogueur : « la poursuite tombe, irrémédiablement ».
Et il aura eu raison deux fois.
Dans sa conclusion, et dans l'usage de l'adverbe « irrémédiablement ».
Mais en modifiant légèrement cet adverbe. Car les croyants aux ombres verront beaucoup de diabolisme dans ce qui suit.
= = = =
texte interview intégral
= = = = =
Mais alors que reste-t-il de tout cela ?
Rien, absolument rien. Le néant juridique total.
Mais Cyrano n'en a pas fini.
Comment le trio a-t-il pu croire qu'une pareille entourloupe juridique aurait pu se dérouler conformément à leurs prévisions – ou leurs espoirs ? Comment le trio formé du plaignant, de son commentateur partial et de cette magistrate privée de Bailly aurait-il pu faire une telle erreur ?
Pour une raison simple : l'ignorance !
Nous avions commencé par la lecture – intéressante – du dictionnaire Larousse. Dictionnaire édition 1980 et ses successeurs 20 ans plus tard.
Lecture intéressante.
Mais non concluante.
C'est un dictionnaire des synonymes – le Bailly des synonymes – plus léger que le Bailly des hellénistes, qui nous permit de conclure.
Un choix habile. Un choix intelligent. Un choix d'individu cultivé. Un choix d'individu cultivé habitué à l'usage des racines étymologiques. Un choix d'individu qui n'a pas besoin d'aller chercher le sens du terme « polyphonique » dans le dictionnaire. Car il sait que poly signifie « plusieurs » et que le « phoneo » signifiait « je parle » !
Un choix d'individu cultivé qui remarque immédiatement quand l'historien Pierre Miquel s'autorise à écrire « Cimon le Polyorcète, le 'preneur de villes' » en croyant que poliorcétique s'écrit avec un « y » au lieu d'un « i ».
Car l'ignare Pierre Miquel confond la ville « POLIS » et « POLY ».
Erreur que ne fait pas l'individu cultivé. Celui qui sait que inénarrable signifie « qui ne peut être narré ». Et que ce sens existe avant toute chose !
Mais supposons une seconde que ce soit au « dictionnaire Larousse des synonymes 1996» au « Larousse de poche Dictionnaire des synonymes », que ce soit au « Genouvrier-Désirat-Hordé » que nous nous soyons adressés. (Il se dirige vers la table, repose l'autre ouvrage et prend celui-ci. Même manège des assistants.)
Supposons que, partant d'une hypothèse – absurde – d'une inculture totale du blogueur Olivier Bonnet, nous soyons arrivés à la lecture de cet opuscule.
Lisons-le et examinons les conclusions – hâtives – du trio :
« Inénarrable V. comique »
(Il regarde SOUS le dictionnaire, fait semblant de chercher à l'intérieur, dans d'autres pages...)
Pas de virgule !!!!
(même manège)
pas de « Bizarrerie ».
Comparons avec nos deux dictionnaires Larousse précédents (il retourne chercher l'autre)
dictionnaire Larousse 1980 « Inénarrable »D'une bizarrerie, d'un comique extraordinaire. Aventure inénarrable »
(puis le deuxième)dictionnaire Larousse 2001 « Inénarrable »D'une bizarrerie, d'un comique extraordinaire. Aventure inénarrable »
(puis le troisième Larousse des synonymes) « Inénarrable V. comique »On tient l'explication !!! Les tribunaux fréquentés par le plaignant Bourragué n'ont pas de dictionnaires Larousse. Leurs budgets ne leur ont laissé que des « Genouvrier Larousse des synonymes »
Voilà de quoi est coupable Olivier Bonnet : il a trop de culture !
Il a plus de culture que le plaignant Marc Bourragué. Il a plus de culture que la magistrate qui ne vit pas son devoir de classer sans suite au motif de « stupidité sémantique » cette plainte absurde.
Quant à l'inénarrable blogueur anonyme qui injuriait mon client en le traitant de « martyr revendiqué »
« Alors que votre serviteur a chaussé les siennes à la plage, c’est celles de martyr que revendique Olivier Bonnet sur son blog. »
N'ayant pas donné d'imputation précise, logique et avérée à cette prétendue « revendication de martyr » qui aurait été celle d'Olivier Bonnet, l'anonyme commentateur est lui précisément coupable d'injure.
PS 3/12/2009 22:28 : UN ERRATUM IMPORTANT. LES CITATIONS DE "MAITRE" ALIAS EOLAS ONT ETE TRONQUEES... CLIQUER ICI POUR LIRE CE ERRATUM
lisons la suite de l'inénarrable anonyme :
XXX CHERCHER LE TEXTE ORIGINAL COPIER COLLER ET METTRE UN LIEN VERS LE CACHE
« Quels sont les propos en question ? Il s’agit de deux citations de son blog publiées le 13 novembre 2007. Dans la première, il parle de Marc Bourragué en l’appelant “l’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse”. Le fait d’être un substitut, fût-il ancien, fût-il de Toulouse, ne pouvant être considéré comme outrageant, c’est le mot inénarrable qui a dû chiffonner le plaignant. (…) D’une extrême cocasserie. Synonyme : burlesque, cocasse, comique, extravagant, impayable (fam.),ineffable (fam.). Le caractère outrageant est ici plus visible. L’expression n’impute aucun fait. Le choix de la qualification d’injure semble pertinent, sans se prononcer sur le caractère effectivement outrageant. Sur ce propos, Olivier Bonnet se défend en déroulant l’argumentation suivante : La belle affaire. Sans vouloir me mêler de ce procès, j’espère qu’il sera plus prolixe à l’audience. »
Cet appel à la sanction émis par un anonyme sera susceptible, après la fin de la dictature des marchés, de qualification juridique.
Et la victime, non seulement d'injure mais encore d'appel à la condamnation et de caractérisation mensongère est parfaitement en droit de démasquer l'anonyme Eolas.
Quel culot est le sien de se prétendre – mais serait-ce vrai que ce serait pire encore – avocat en conservant un masque de carnaval.
Et en utilisant une marque déposée pour faire ses dénonciations :
« Le caractère outrageant est ici plus visible »
a osé écrire le prétendu avocat anonyme !!!!
Mais lui - et le trio tout entier - a vu un acte délictuel totalement imaginaire.
L'ignorance crasse du plaignant, de son allié commentateur judiciaire anonyme – prétendument avocat – et l'ignorance toute aussi crasse d'une magistrate nous inciterait à réclamer une augmentation des impots pour que le budget de l'ancienne ministre des Armées permette aux magistrats de s'instruire et de cesser d'instrumentaliser leur ignorance de la langue française contre l'exercice de la liberté de la presse.
Car c'est ce cela qu'il s'agit.
L'ignorance crasse du plaignant, de son allié commentateur judiciaire anonyme – prétendument avocat – et l'ignorance toute aussi crasse d'une magistrate nous inciterait à réclamer une augmentation des impots pour que le budget de l'ancienne ministre des Armées permette aux magistrats de s'instruire et de cesser d'instrumentaliser leur ignorance de la langue française contre l'exercice de la liberté de la presse.
Car c'est ce cela qu'il s'agit.
« Inénarrable » contient une imputation : tout simplement l'imputation des faits qui ne peuvent pas être raconté, qui ne peuvent être narré.
Il est totalement absurde – sur le plan sémantique – de prétendre que – je cite - L’expression n’impute aucun fait.
Il est totalement absurde – sur le plan sémantique – de prétendre que – je cite - L’expression n’impute aucun fait.
… alors même que la « narration » contenue dans la racine étymologique du mot contient précisément ces faits que l'anonyme conseilleur Eolas et le plaignant Bourragué souhaitaient laisser dans l'ombre.
En avant conclusion, nous retournerons une dernière fois consulter ce Bailly de 1971.
Mais cette fois-ci, nous ne retournerons pas sur cette page 323, son entrée sur « inénarrable » et son article sur « inexprimable ».
Non. Nous irons, par acquis de conscience et par un souci de formation du public, et par un souci d'édification du personnel judiciaire – afin d'éviter à d'autre Olivier Bonnet de parcourir la France en émettant du carbone et en dilapidant de maigres économies – lire l'article « comique ».
Quel est donc cet « inénarrable » qui pourrait avoir le sens de « comique » ?
Car des gens de la mauvaise foi coutumière de l'anonyme Eolas pourrait chercher à y puiser de nouvelles arguties consommatrices de notre temps précieux.
A l'article « Comique » page 137. Descendons à « inénarrable ».
Et lisons cet écrit de 1971 : « Inénarrable s'emploie assez souvent aujourd'hui dans le style ordinaire avec le sens abusif de très drôle, impossible à raconter sans rire ».
Mais cette fois-ci, nous ne retournerons pas sur cette page 323, son entrée sur « inénarrable » et son article sur « inexprimable ».
Non. Nous irons, par acquis de conscience et par un souci de formation du public, et par un souci d'édification du personnel judiciaire – afin d'éviter à d'autre Olivier Bonnet de parcourir la France en émettant du carbone et en dilapidant de maigres économies – lire l'article « comique ».
Quel est donc cet « inénarrable » qui pourrait avoir le sens de « comique » ?
Car des gens de la mauvaise foi coutumière de l'anonyme Eolas pourrait chercher à y puiser de nouvelles arguties consommatrices de notre temps précieux.
A l'article « Comique » page 137. Descendons à « inénarrable ».
Et lisons cet écrit de 1971 : « Inénarrable s'emploie assez souvent aujourd'hui dans le style ordinaire avec le sens abusif de très drôle, impossible à raconter sans rire ».
Un « sens abusif ».
Le plaignant n'est pas seulement l'objet des accusations - post mortem – d'activités criminelles par l'assassin assassiné Pierre Roche, il est maintenant – et de surcroit – l'objet d'accusation d'usage de « sens abusif' » par René Bailly.
Au-delà de l'imposture qui voudrait tenter de prétendre que Olivier Bonnet ne pourrait écrire le nom de Marc Bourragué d'une façon telle que cette action serait « impossible à raconter sans rire ».... raconter quoi ? Raconter le nom d'un individu.
Au-delà de cet aspect absurde des revendications du plaignant, ce qui est mis en lumière par notre ouvrage de référence, c'est le caractère « abusif » de l'usage du terme « inénarrable ».
Et la dernière tranchée que l'intellect sur-vitaminé du commentateur anonyme tente actuellement de construire – est-il caché, anonyme, sous les bancs de cette salle ? - explose d'elle-même :
Car ce « style ordinaire » que pourrait prétendre revendiquer Maitre Eolas dans son blog ferait sourire tous ses lecteurs. Qui oserait dire que le style Eolas est « ordinaire » ?
Le fait qu'il ignore l'acception « inénarrable » du terme « inénarrable » pourrait nous amener à nous en poser la question. Mais en concluant que son ignorance locale ne pourrait être, en définitif qu'une manifestation supplémentaire de mauvaise foi, de partialité et de haine contenue contre mon client Olivier Bonnet.
Une haine qui le discrédite pour le jour où – sortant de son anonymat de carnaval – il ne veuille entreprendre les éventuelles démarches pour pratiquer la profession que revendique son blog. A moins qu'il ne soit déjà avocat.
Mais alors avocat des sans papiers et des puissants !
Le plaignant n'est pas seulement l'objet des accusations - post mortem – d'activités criminelles par l'assassin assassiné Pierre Roche, il est maintenant – et de surcroit – l'objet d'accusation d'usage de « sens abusif' » par René Bailly.
Au-delà de l'imposture qui voudrait tenter de prétendre que Olivier Bonnet ne pourrait écrire le nom de Marc Bourragué d'une façon telle que cette action serait « impossible à raconter sans rire ».... raconter quoi ? Raconter le nom d'un individu.
Au-delà de cet aspect absurde des revendications du plaignant, ce qui est mis en lumière par notre ouvrage de référence, c'est le caractère « abusif » de l'usage du terme « inénarrable ».
Et la dernière tranchée que l'intellect sur-vitaminé du commentateur anonyme tente actuellement de construire – est-il caché, anonyme, sous les bancs de cette salle ? - explose d'elle-même :
Car ce « style ordinaire » que pourrait prétendre revendiquer Maitre Eolas dans son blog ferait sourire tous ses lecteurs. Qui oserait dire que le style Eolas est « ordinaire » ?
Le fait qu'il ignore l'acception « inénarrable » du terme « inénarrable » pourrait nous amener à nous en poser la question. Mais en concluant que son ignorance locale ne pourrait être, en définitif qu'une manifestation supplémentaire de mauvaise foi, de partialité et de haine contenue contre mon client Olivier Bonnet.
Une haine qui le discrédite pour le jour où – sortant de son anonymat de carnaval – il ne veuille entreprendre les éventuelles démarches pour pratiquer la profession que revendique son blog. A moins qu'il ne soit déjà avocat.
Mais alors avocat des sans papiers et des puissants !
Mais des puissants naïfs.
Car le plaignant Bourragué va être non seulement condamné pour son « usage abusif » du terme « inénarrable » dans une acception « comique ». Pour usage abusif sur le plan sémantique. Un usage réprouvé par René Bailly du Syndicat des Ecrivains Sociétaire de la Société des Gens de Lettres,
Mais, il sera – en bonne justice – condamné aussi et en premier lieu pour procédure abusive.
Mais, il sera – en bonne justice – condamné aussi et en premier lieu pour procédure abusive.
C'est en effet la seule caractérisation possible et conforme à nos sources linguistiques et sémantiques.
L'arroseur arrosé Bourragué sortira de ce tribunal muni d'une condamnation en bonne et due forme.
Toute personne qui estera – dorénavant – en prétendant caractériser l'usage du terme inénarrable d'injure sera déboutée et condamnée aux dépends.
Quant à une magistrature qui aura renoncé à l'usage des dictionnaires des synonymes, elle aura à répondre des demandes que fera mon confrère qui plaidera sur la responsabilité administrative et sur l'usage pernicieux – et surtout dolosif – d'un texte à l'archaïsme absurde.
Quant à une magistrature qui aura renoncé à l'usage des dictionnaires des synonymes, elle aura à répondre des demandes que fera mon confrère qui plaidera sur la responsabilité administrative et sur l'usage pernicieux – et surtout dolosif – d'un texte à l'archaïsme absurde.
C'est un texte qui n'a pas encore remarqué l'invention d'Internet qui devait servir à bâillonner mon client.
« Pour avoir à Paris et sur l'ensemble du territoire national, le 13 novembre 2007 etc... diffusé un texte etc … comportant une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective, injurié un fonctionnaire public, en l'espèce M. Marc Bourragué, magistrat, à raison des termes suivants etc.... articles 23 29 33 42 47 et 48 de la loi du 29 juillet 1881, par ces motifs ordonnons le renvoi de l'affaire devant le tribunal correctionnel pour être jugé conformément à la loi etc.... »
C'est un texte qui n'a même pas remarqué que l'Internet ne se diffuse pas sur le territoire national, mais sur la planête entière, et à la vitesse de la lumière.... sur le Système Solaire tout entier. C'est un texte qui n'a pas remarqué que 12 minutes après la publication de Plume de Presse, les Martiens peuvent en prendre connaissance. Et que quelques années suffisent pour nos plus proches étoiles.
Un texte désuet pour attaquer nos libertés.
Un texte désuet pour une procédure abusive.
Un texte désuet pour attaquer nos libertés.
Un texte désuet pour une procédure abusive.
Un texte désuet ne comportant même pas le détail de la motivation, n'indiquant même pas le degré de plausibilité que l'acception choisie par le plaignant quant au terme « inénarrable » soit conforme à la langue française.
Un texte désuet instrumentalisé par une magistrate qui ne se donne même pas la peine – dans son renvoi – de nous indiquer quel dictionnaire elle aura consulté pour parvenir à justifier sa participation à cet abus de procédure et à son refus d'un classement sans suite.
Un texte désuet instrumentalisé par une magistrate qui ne se donne même pas la peine – dans son renvoi – de nous indiquer quel dictionnaire elle aura consulté pour parvenir à justifier sa participation à cet abus de procédure et à son refus d'un classement sans suite.
Un texte désuet qui est instrumentalisé sans que la magistrate – pendant les DEUX ANNÉES qu'a duré cette procédure dolosive n'ait trouvé le temps suffisant pour simplement RECOPIER la définition du dictionnaire qui lui aura servi à un tel renvoi, à un tel SCANDALEUX RENVOI EN CORRECTIONNEL.
Car enfin, la jurisprudence sur la motivation impose à ces renvois accusatoires de préciser les noms des dictionnaires, les dates de publications, impose de recopier les définitions choisies. Et imposent ipso facto de prouver que l'accusé a utilisé tel ou tel sens des mots imputés.
La motivation imposait donc à la magistrate de nous prouver que Olivier Bonnet avait utilisé tel ou tel mot dans tel ou tel sens. Avec la liste des dictionnaires corroborant cette prétendue « preuve ».
Mais rien de tout cela !!!
Car enfin, la jurisprudence sur la motivation impose à ces renvois accusatoires de préciser les noms des dictionnaires, les dates de publications, impose de recopier les définitions choisies. Et imposent ipso facto de prouver que l'accusé a utilisé tel ou tel sens des mots imputés.
La motivation imposait donc à la magistrate de nous prouver que Olivier Bonnet avait utilisé tel ou tel mot dans tel ou tel sens. Avec la liste des dictionnaires corroborant cette prétendue « preuve ».
Mais rien de tout cela !!!
Procédure abusive. Renvoi en correctionnel dolosif !
Car c'est par une volonté d'attaquer nos libertés qu'est motivé cet étalage d'ignorance, cet étalage d'usage abusive de termes.C'est la volonté de bâillonner les témoins de Toulouse, la volonté de bâillonner tous leurs soutiens qui rend aveugles et stupides les auteurs de telles procédures abusives. Leur volonté de faire oublier les Assassins de Toulouse.
Leur précipitation est proportionnelle à l'arrogance d'un pouvoir politique aux abois.
Mais sur cette défense des libertés et sur la nécessité de mettre un coup d'arrêt définitif à ce néo-fascisme rampant que permettraient de tels baillons, je laisserai la parole à mes confrères.
Les autres citations– deuxième partie de l'acte d'accusation – ces citations faites par Olivier Bonnet entre des guillemets dépourvues d'ambiguïté, ces citations extraites d'une lettre adressée à la Ligue internationale des droits de l’Homme relèvent encore davantage de l'imposture judiciaire actionnée par le plaignant ignare.
Ma conclusion sera tragique. Restent 190 morts. Un gendarme poursuivi et harcelé. Un rapport accablant enseveli. Et des assassins en liberté.
Tout cela sera DIT un jour. Tout cela sera RACONTE, sera « narré » un jour. Et les coupables mis hors d'état de nuire.
Tout cela sera DIT un jour. Tout cela sera RACONTE, sera « narré » un jour. Et les coupables mis hors d'état de nuire.
Au-delà de la procédure abusive et de nos conclusions à venir, notre conclusion première dépasse l'objet de notre présence ici.
Ayons simplement une pensée pour Bernard Borrel, le magistrat assassiné à Djibouti, le « juge honnête », une pensée pour sa veuve et une pensée pour la promotion de jeunes magistrats qui ont choisi ce nom comme étant celui de leur vocation.
Que la promotion Bernard Borrel ait en son sein suffisamment de jeunes courageux pour que la lumière totale soit faite par eux sur les morts de Toulouse.
Espérons que le nom de celui qui fut assassiné à Djibouti soit un phare pour les quelques magistrats honnêtes qui se revendiquent de lui, de son combat, de sa droiture.
Espérons que le nom de celui-ci soit la lumière quand le nom de Pierre Roche deviendra pour la France entière, pour l'Europe entière et le reste de la Terre, le nom de l'assassin assassiné, le nom de l'assassin repenti, le nom de celui qui aura – depuis l'outre-tombe – donné la liste des crimes et les noms des Assassins de Toulouse.
Ayons simplement une pensée pour Bernard Borrel, le magistrat assassiné à Djibouti, le « juge honnête », une pensée pour sa veuve et une pensée pour la promotion de jeunes magistrats qui ont choisi ce nom comme étant celui de leur vocation.
Que la promotion Bernard Borrel ait en son sein suffisamment de jeunes courageux pour que la lumière totale soit faite par eux sur les morts de Toulouse.
Espérons que le nom de celui qui fut assassiné à Djibouti soit un phare pour les quelques magistrats honnêtes qui se revendiquent de lui, de son combat, de sa droiture.
Espérons que le nom de celui-ci soit la lumière quand le nom de Pierre Roche deviendra pour la France entière, pour l'Europe entière et le reste de la Terre, le nom de l'assassin assassiné, le nom de l'assassin repenti, le nom de celui qui aura – depuis l'outre-tombe – donné la liste des crimes et les noms des Assassins de Toulouse.
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Ou bien est-ce que le camarade Toutain contribue à la charge financière que représente la bande passante qu’il accapare ?