Vincent Bolloré - depuis son rachat de la banque Rivaud - est devenu leur chef de file.
Pour écraser ses esclaves de Kienké, il a besoin d'un KAPO !
Pour payer 50 euros par mois, il faut un larbin comme Hitler avait besoin de ses KAPOS dans ses camps !
Dans tous les camps de travail, il y a un KAPO en chef...
Celui-là est atteint de sénélité profonde : il fait sous lui !
Sa pathologie est tellement grave qu'il a mis en prison celui qui a écrit "Constitution Constipée".
C'est logique
Lapiro de Mbanga (né Lambo Pierre Roger à Mbanga en 1957) est un chanteur camerounais. Populaire dans son pays, notamment depuis la sortie de son disque Pas argent no love en 1985, il a aussi effectué des tournées en Europe. Artiste engagé et critique du régime de Paul Biya, il est emprisonné depuis 2008, à la suite de la parution de sa chanson Constitution constipée. (Wikipédia)
CONSTITUTION A LA DIARRHÉE
Il ne faut donc pas écrire qu'elle est Constipée cette Constitution !
Et donc Lapiro de Mbanga est en prison.
Depuis plus d'un an...
Le célèbre artiste musicien camerounais s’est illustré par un attachement viscéral à la politique
Il est difficile de trouver aujourd’hui des camerounais qui ne savent rien de Lapiro de Mbanga. Même ceux de la toute dernière génération ont entendu parler de lui. Tant il est vrai que les médias ou plutôt, les circonstances ne cessent de le placer sous les feux de l’actualité. Après sa condamnation à trois années de prison pour son implication présumée dans les émeutes dites de la faim dans la ville de Mbanga, « Ndinga Man » comme l’appellent ses fans a tout de suite été couronné par une Organisation Non Gouvernementale américaine. C’est que, l’homme de Mbanga est un artiste qui respire la politique. Il a toujours su choisir le bon moment pour se mettre au devant de la scène. Sa vocation, contester le pouvoir. D’abord dans ses chansons et ensuite dans l’opposition politique. Lapiro de Mbanga, leader d’opinion incontesté, est finalement devenu un redoutable contradicteur du pouvoir.
(...)
En 1987, il refait surface avec l’album «Surface de réparation» et 2 ans plus tard avec «Memba wy ». Sa popularité grimpe en flèche et s’explique en partie par le fait que, Lapiro s’exprime dans un style de langage très populaire pour dire ses textes. Le « pidjin ». « Je parlais un moment à la grande majorité de la population qui à l’époque n’allait pas à l’école. Si vous avez des parents bien, qui ont de l’argent, vous allez à l’école, sinon c’est le quartier. Ils sont donc devenus de plus en plus nombreux, ne parlant ni le français, ni l’anglais. Pour communiquer, il fallait mélanger le pidjin, un peu de français, et les langues vernaculaires afin d’obtenir cet argot, qui est devenu très populaire».
l’artiste engagé
Bien plus, ce qui lui vaut la sympathie populaire, c’est qu’il s’érige en défenseur des populations. Propulsé par sa popularité, il sera très sollicité au début des années 90. Au moment même où l’avènement de la démocratie provoque les premiers spasmes au pays des lions indomptables. «J’ai rencontré FOCHIVE (Directeur du Cener, Délégué général à la sûreté nationale), J’ai aussi rencontré John FRU NDI (leader de l’opposition, Ndlr) et les autres» avoue t-il. Justement, une certaine opinion accuse le chanteur d’avoir tenté de céder aux sirènes du pouvoir. Un leader politique de l’époque fait même véhiculer l’idée selon laquelle il aurait reçu 22 millions de Francs CFA du parti au pouvoir.
En tout cas, l’artiste organise un « concert de réconciliation » le 20 Juin 1991. Il affirme alors vouloir proposer une alternative à la situation de tension politique de la période. Mais le concert tourne pratiquement à l’émeute. Lapiro a sa propre explication : «On est venu donner de l’argent aux badauds pour lancer des pierres, ce qui a entraîné la fuite, la dispersion de la foule, les images de la CRTV à l’époque en témoignent». Malmené par certains leaders de l’opposition et par certains journaux, l’artiste contre-attaque avec l’album « Na wu go pay » qui lui vaudra le prix de la Fondation Afrique en création. Son album suivant « lef am so » se situe dans la même veine.
Chef de quartier à Mbanga, il a définitivement basculé dans l’opposition à la faveur de l’élection municipale en 2007 où, il a enfilé les couleurs du principal parti de l’opposition, le Social Democratic Front (SDF). Surprise ! Il perd les élections alors même que sa popularité est restée intacte.
L’homme et la constitution de son pays
Autre combat de l’artiste, son opposition à la modification de la constitution de 1996. Au plus fort du débat sur la modification de l’article 6 de la loi fondamentale portant limitation des mandats présidentiels à deux, l’artiste s’est invité au débat dans une chanson intitulée « Constitution constipée ». Il y dénonce l’intention du président camerounais Paul Biya de vouloir s’éterniser au pouvoir. Il ose même en faire une interprétation devant les autorités invitées au spectacle offert par le comité d'organisation de l'ascension du Mont Cameroun à Buea. Intrépide, il apporte aussi son soutien à un autre artiste, Joe La Conscience, qui initie une marche de plus de 200 kilomètres pour s’opposer à la retouche de la loi fondamentale. Pas question de permettre lâchement au président Paul Biya de modifier la constitution camerounaise sans broncher. Surtout, pense t-il, il a lamentablement échoué. «Je suis chef de quartier et je vois les populations souffrir. Il y a un déficit de policiers, de magistrats, d’enseignants, de médecins, d’eau, d’électricité, il y a un déficit partout. Rien que pour ça, je ne peux pas accepter que la personne qui est la cause de tout ce malheur soit président à vie!»
Aujourd’hui, Lapiro de Mbanga est écroué à la prison de New Bell à Douala parce qu’il aurait encouragé les émeutiers à perpétrer les casses à Mbanga. Pourtant, tous les témoignages semblent le dédouaner. Une chose est sûre, au moment où la prochaine élection présidentielle occupe le débat politique au Cameroun, son capital sympathie au sein de l’opinion reste inchangé.
LABEL BLEU : Lapiro de Mbanga, dans une nation extraordinairement riche en idiomes sonores, est un brouilleur de cartes singuliers. Au royaume du makossa qui, deux décennies durant, s’acoquina, du reggae au zouk, à toutes les modes de la planète, cet artiste est venu secouer le cocotier d’une musique qui avait, depuis quelques temps, perdu tout son lait par manque d’imagination. Brisant les stéréotypes, déchirant les recettes, il l’a réinvestie pour lui insuffler une identité.
Crédit Photo: D.R.
Lapiro, son groove, c’est au cœur des «mauvais» quartiers qu’il l’a trouvé. En l’occurrence, Lapiro-de-la-ville-de-Mbanga s’est mis à chanter le quotidien des laissés-pour-compte, des «lumpens», traquant une humanité chaleureuse et rebelle où d’autres auraient pudiquement tourné la tête. Ce faisant, l’idole des «ndos» et autres «complices de la gare routière» est devenu le porte-parole de la jeunesse de son pays.
Si les thèmes qu’il interprète en pidgin (argot du cru qui brasse avec humour français, anglais, langues vernaculaires) sont de nature à attirer l’attention, son style mérite aussi curiosité. Ce guitariste inspiré (alias «Ndinga man» qui signifie «l’homme-guitare») imagine des rythmiques puissantes, charpentées, et des mélodies épicées de tonalités bantoues qui, au final, chassent sans complexe sur les terres d’un rock-funk du meilleur tonneau.
Posted by Le Messager on May 21st, 2010 and filed under Actualités, Musique, Societe. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Responses are currently closed, but you can trackback from your own site.
Lorsqu’il décide de porter plainte contre le magistrat Michel Ntyame Ntyame, président du tribunal de grande instance du Moungo à Nkongsamba, Lambo Sandjo Pierre Roger, de son nom d’artiste Lapiro de Mbanga, sait exactement ce qu’il recherche : une croisade contre les abus que subissent plusieurs Camerounais dans les tribunaux de la République. Sa conviction s’appuie sur le fait que nul n’est au dessus de la loi. Pour lui, lorsqu’il y a des irrégularités constatées dans la conduite d’une procédure, il est tout à fait normal de recourir au droit, même si c’est un magistrat qui est mis en cause. « Cette plainte va réveiller beaucoup de Camerounais qui vivent injustement les violations de leurs droits. Au-delà de la plainte que je porte, c’est une sorte de rappel à l’ordre de ceux qui sont appelés à dire le droit. Et je souhaite que justice soit faite non seulement dans mon cas, mais que les autres victimes voient les torts qui leur sont causés trouver réparation », explique en substance Lapiro de Mbanga. Ces récriminations contre ceux qui sont appelés à dire le droit, surtout ceux des tribunaux près les cours du Moungo ne datent pas d’aujourd’hui. Comme préalable, le requérant a désaisi ces tribunaux de toutes les affaires qu’il y avait portées.
L’affaire des émeutes de la faim de février 2008 pour laquelle Lapiro de Mbanga a été condamné à trois ans d’emprisonnement ferme avec des dommages de 280 millions de Fcfa à payer au ministère des Finances et à la Société des plantations de Mbanga, Spm, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et a amené le détenu à saisir les juridictions compétentes. Pendant le déroulement de ce procès éclair, comparé aux autres procès qui trainent des années durant, il estime que ses droits ont été violés. Pour lui, les dépositions de certains témoins dans l’affaire ont été altérées, pour le charger. « Le juge Ntyame Ntyame Michel a altéré dans sa substance les déclarations de Eyambe de Mbelle en ce sens que, il a écrit dans l’acte de jugement que Eyambe de Mbelle a déclaré que le 27/02/2008 se trouvant à la sous préfecture de Mbanga, il a vu les émeutiers introduire une moto dans l’immeuble du Centre divisionnaire des impôts ; qu’en voulant y mettre le feu, ils ont été chassés par la police. Pourtant, ce même magistrat a écrit ceci dans les notes d’audiences concernant la déclaration du même témoin : le 27/02/2008 se trouvant à la sous préfecture de Mbanga, il a vu les émeutiers introduire une moto dans l’immeuble du Centre divisionnaire des impôts. Ils y ont mis le feu pour incendier l’immeuble », peut-on lire dans la plainte avec constitution de partie civile adressée au président de la Cour suprême par le plaignant. Et de poursuivre dans sa plainte que « malgré ce changement délibéré de témoignage, le président du tribunal Ntyame Ntyame Michel a écrit dans l’acte de jugement que le témoignage de Eyambe de Mbelle est sans ambigüités, témoignage qu’il a qualifié de preuve accablante contre moi ». Pour le requérant, cet acte du magistrat est réprimé par la loi et mérite d’être sanctionné. « Monsieur Ntyame Ntyame Michel a volontairement fait un faux dans l’acte de jugement en altérant dans sa substance la déclaration du témoin Eyambe de Mbelle tel qu’il l’a fait au cours des débats et consigné dans les notes d’audiences et ce qu’il a écrit dans l’acte de jugement. Parce que la loi pénale s’impose à tous, je porte plainte pour abus de fonction, favoritisme et faux dans un acte ».
Faux témoignage
Et Lapiro ne s’est pas arrêté là. Il a fait servir une citation directe à Pierre Moulima, le directeur des ressources humaines de la SPM, qui a par son témoignage, fait retenir des charges contre lui. Dans cette citation, Lapiro énumère toutes les « déclarations mensongères » du cadre de la SPM et s’appuie sur les articles 74, 164 et 172 du Code pénal camerounais pour invoquer les déclarations mensongères, faux témoignages et refus d’innocenter. Toutes choses qui viennent relancer ce procès qui est loin d’être clos, le requérant étant décidé à aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que justice soit dite. Pour lui, c’est un moyen pour les Camerounais de ne plus accepter que leurs droits continuent d’être bafoués et que les différentes irrégularités et violations de droits de l’Homme cessent pour que les procès soient « désormais » équitables. Une juste cause lorsqu’on sait que les conventions internationales que le Cameroun a ratifiées disent en matière de normes dans les prisons que « toute personne qui prétend avoir été soumise à la torture a le droit de porter plainte devant les autorités compétentes qui procéderont immédiatement et impartialement à l’examen de sa cause », le terme torture désignant ici tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aigües, physiques ou mentales sont intentionnellement infligées à une personne.
Robert NGONO EBODE, Le messager
== 20.11.2009
Lambo Sandjo Pierre Roger alias LAPIRO de MBANGA écrit au président Paul Biya
Lapiro de Mbanga écrit à Paul Biya Par mathieun.njog Lorsque nous avons appris le 13 novembre courant que Lambo Sandjo Pierre Roger a adressé une correspondance au chef de l’Etat, SE Paul Biya, on subodorait que l’objet porterait sur une demande de grâce. Il n’en est rien car le libellé parle plutôt d’une «Ampliation de dénonciation». D’emblée, on se demande ce qui a décidé le chef du quartier 12 de Mbanga, d’écrire au président de la République depuis la cellule spéciale 18 de la prison centrale de Mbanga où il a été transféré le 29 octobre 2008 venant de la prison principale de Nkongsamba à la suite de son arrestation le 9 avril 2008, suivie de sa mise sous mandat de dépôt provisoire En parcourant la lettre frappée du sceau confidentiel, on comprend très vite que Lambo Sandjo Pierre Roger, de son nom d’artiste, Lapiro de Mbanga, a été motivé par les dernières révélations flagrantes de l’affaire pour laquelle il purge une condamnation à 3 ans de prison ferme et 280 millions Fcfa et à payer des dommages et intérêts repartis ainsi qu’il suit : 200 millions Fcfa à la société des plantations de Mbanga (Spm) et 80 millions Fcfa au ministère des Finances, représenté par le Centre divisionnaire des impôts (Cdi). «Matouke Matouke a été arrêté avec les portes du Centre divisionnaire des Impôts [incendié], Ali Baba (le vice-président des moto-taximen de Mbnaga), a été arrêté avec le matériel informatique de bureau, tous les deux ont été curieusement libérés par le commissaire de police Assoa Assoa Martien, laissant ainsi en liberté deux auteurs qui auraient témoigné en justice pour établir ma culpabilité ou non dans le cadre de ces pillages», dénonce-t-il. Des révélations qui corroborent le fait qu’il serait victime d’une machination montée de toute pièce. Le commissaire Assoa Assoa mis à l’index Lapiro de Mbanga demande dans cette lettre au chef de l’Etat qu’il soit ouvert une enquête plus approfondie. «Monsieur le président, au vu de ce que je dénonce, il y a lieu d’ouvrir une enquête sur le rôle trouble du commissaire de police Assoa Assoa Martien, commissaire de la sécurité publique de Mbanga dans la gestion des arrestations des auteurs de pillages en bande à Mbanga des émeutes de fin février 2008», écrit-il. Et pour cause, le chef du quartier 12 de Mbanga fait le constat de ce que, lors des « émeutes de la faim » qui ont mis à feu et à sang la quasi-totalité des villes du pays, parmi lesquelles Mbanga, des centaines de jeunes ont été arrêtés par les forces de maintien de l’ordre dans la localité de Mbanga et seulement une vingtaine de ces individus, toutes unités de forces de l’ordre confondues, a été déférée au parquet et la grande majorité de ces individus a été purement et simplement libérée par les forces de maintien de l’ordre. Si ces libérations cachent pas mal une forte odeur de dessous de table, Lapiro de Mbanga insinue qu’il y a lieu d’y voir un complot contre sa personne. D’autant qu’il sera arrêté et mis sous mandat de dépôt plusieurs mois après les émeutes et après les procès expéditifs des présumés émeutiers que les chefs d’unités des forces de l’ordre auront décidé de livrer à la Justice. Rappelant que, si ces émeutiers ont été arbitrairement ou impartialement, pour certains, reconnus auteurs de ces émeutes et condamnés à des peines symboliques et par la suite graciés par le président de la République, il y a lieu de s’interroger sur l’acharnement et le traitement inhumain qui lui a été réservé, lui que les différentes juridictions ont déclaré coupable de «complicité de pillage en bande, destruction et attroupement sur la voie publique.» Pourtant, Lapiro de Mbanga ne cesse de crier son innocence. Rappelant qu’il avait été sollicité par le sous-préfet de Mbanga de l’époque des faits, Simon Kwenti Ndoh pour l’aider à calmer les jeunes dans la ville. Pris dans les feux des jeunes déchaînés, il a été abandonné par le chef de terre et son état-major, et sa bonne volonté s’est retournée contre lui. Comme s’il ne s’était agi que de le prendre dans un traquenard… Tout comme en 1991 lorsque au fort des casses des jeunes qui réclamaient les lendemains meilleurs, il a été sollicité par le gouvernement pour désamorcer la bombe sociale, c’est lui qui a fini par payer le plus grand tribut, en s’en tirant avec tous ses biens incendiés. Par une population qui l’accusait de s’être compromis et abandonné le combat pour lequel il était le chantre et le porte- parole. Paul Biya entendra-t-il son appel ?
Par lemessager Monsieur le président de la République du Cameroun/Yaoundé Ampliation de dénonciation Monsieur le président, J’ai été arrêté et mis sous mandat de dépôt le 09 avril 2008 pour complicité de pillage en bande dans la ville de Mbanga et ses environs. Les actes de pillages ont commencé le 25 février 2008 et se sont arrêtés le 28 février 2008 ; des centaines de jeunes ont été arrêtés par les Forces de Maintien de l’Ordre dans la localité de Mbanga et seule environ une vingtaine de ces individus toutes unités des forces de l’ordre confondues a été déférée au parquet et la grande majorité de ces individus a été purement et simplement libérée par les Forces de Maintien de l’Ordre. Monsieur le Président, en date du 05 novembre 2009, me trouvant au tribunal de Mbanga où j’ai été convoqué pour y être jugé dans une autre affaire, un individu que j’ignore m’a informé que les portes du Centre Divisionnaire des Impôts (CDI) de Mbanga pour lequel j’ai été condamné à payer 80 000 000 Fcfa se trouvaient dans un domicile privé ; j’ai aussitôt fait appel à un huissier de justice qui s’est rendu à ce domicile en compagnie de mon avocat et d’un photographe ; arrivés à ce domicile, ils ont effectivement retrouvé les portes du CDI de Mbanga. L’huissier a interpellé un jeune homme appelé MATOUKE MATOUKE qui était dans ce domicile pour connaître l’origine des portes ; celui-ci est passé aux aveux, a déclaré que ces portes étaient effectivement les portes du CDI de Mbanga et qu’il avait d’ailleurs été arrêté par la police, qu’il avait passé 03 jours en cellule au Commissariat de la Sécurité Publique de Mbanga et a par la suite été libéré. Monsieur le président, pendant la même période des émeutes, le vice-président des motos-taximen de Mbanga connu sous le pseudonyme de « Ali Baba » avait lui aussi déserté la ville parce que des effets informatiques de bureau avaient été retrouvés chez lui ; quelques jours après, celui-ci a été appréhendé par la police, s’est retrouvé gardé en cellule et a été libéré quelques jours plus tard. Monsieur le président, au vu de ce que je dénonce, il y a lieu d’ouvrir une enquête sur le rôle trouble du commissaire de police ASSOA ASSOA Martien, commissaire de la sécurité publique de Mbanga dans la gestion des arrestations des auteurs de pillages en bande à Mbanga lors des émeutes de fin février 2008. Je suis persuadé que si les enquêteurs se penchent sur la main-courante du Commissariat de Sécurité Publique de Mbanga dans la période allant du 28 février au 30 mars 2008, l’on pourra clairement voir le nombre des personnes qui ont été arrêtées dans le cadre des pillages dans cette unité et en le comparant au nombre de personnes effectivement transférées au parquet, vous comprendrez aisément que plusieurs personnes ont été libérées par ce commissaire ; ainsi il devra expliquer à la justice les motivations réelles qui l’ont amené à devenir le juge dans son commissariat, violant ainsi les articles 82 (a) et 89 du nouveau code de procédure pénale. Monsieur le président, j’ai été condamné à 03 ans d’emprisonnement ferme et à payer la somme de 280 546 000 Fcfa pour le crime de complicité de pillage en bande dans le cadre des émeutes de fin février 2008. Lors de l’information judiciaire de cette affaire, aucune confrontation n’a été faite entre les auteurs de ces émeutes dont certains étaient détenus au même moment que moi à la Prison de Mbanga et le présumé complice que je suis ; mieux aucune perquisition n’a été faite à mon domicile afin de rechercher le moindre indice ou une preuve sur ma participation dans le cadre de ces émeutes de fin février 2008. Je joins à cette missive la photocopie du bulletin de levée d’écrou d’un auteur des émeutes qui était en prison au même moment que moi, qui a été condamné à 01 an d’emprisonnement sans dommages et intérêts et qui n’a finalement passé que 04 mois en prison pendant que le complice monté de toutes pièces et fabriqué par tous les moyens que je suis et encore en prison et ce jusqu’en 2011 au moins. MATOUKE MATOUKE a été arrêté avec les portes du Centre Divisionnaire des Impôts, « Ali Baba » a été arrêté avec le matériel informatique de bureau ; tous les deux ont été curieusement libérés par le Commissaire de police ASSOA ASSOA Martien, laissant ainsi en liberté deux auteurs qui auraient témoigné en justice pour établir ma culpabilité ou non dans le cadre de ces pillages. Monsieur le Président, je précise que j’ai été arrêté sur la base d’une plainte contre inconnu et curieusement les poursuites se sont arrêtées après que je sois jeté en prison. Monsieur le Président, au lendemain des émeutes à Mbanga notamment en date du 03 mars 2008, j’ai fait un rapport à Monsieur le Préfet du Moungo en ma qualité de chef traditionnel ; très curieusement lors de mon procès à la Cour d’Appel, le préfet actuel du Moungo a refusé de m’établir une attestation de dépôt de ce rapport qui aurait permis à la justice de comprendre qu’effectivement j’avais œuvré pour que ma ville natale ne soit à feu et à sang. Comme en 1991, j’ai dit non à la casse même s’il est vrai que les revendications des jeunes étaient fondées et le reste jusqu’à ce jour car rien mais alors rien n’est fait dans le sens de permettre à ces jeunes de rêver pour les lendemains meilleurs. Comme en 1991, c’est moi encore qui paye le plus grand tribut après que tous mes biens aient été incendiés cette année-là. Monsieur le Président, parce que j’avais été appelé au téléphone par le sous-préfet de Mbanga à l’époque Simon KWENTI NDOH pour l’aider à calmer les jeunes dans la ville, celui-ci m’a abandonné entre les mains de certains émeutiers qui ont voulu me lyncher. J’ai porté plainte contre ce Sous-Préfet, miraculeusement ma plainte qui a été transmise au Procureur général de Douala sous le numéro 44 en date du 06 mars 2008 a purement et simplement été portée disparue. Dans le registre du courrier d’arrivée l’on retrouve le numéro 45, quant au numéro 44 mystère !!! J’ai fait une dénonciation auprès du Procureur de la République de Mbanga et vous fait cette ampliation afin que celle-ci ne connaisse pas le même sort que ma plainte contre le Sous-Préfet et mon rapport au Préfet du Département du Moungo. Très haute considération LAMBO SANDJO Pierre Roger Pièces jointes : - Photocopie procès-verbal d’huissier - Photocopie bulletin de levée d’écrou Ampliations : - Président de l’Assemblée Nationale - Amnisty international - Freedom now
In ‘Smashed Hits 2.0’, Cameroonian singer Lapiro de Mbanga gives an exclusive interview to Daniel Brown from prison on protest, politics and the art of satire
The fact that Lapiro is in prison for his music has discouraged other artists in the country to create any kind of innovative projects or critical song lyrics
Lapiro de Mbanga, imprisoned since 2008 retaliates at Minister of Communication who on 30 July 2010 announced that Cameroon did not host any political prisoners
Danish politicians demand investigation of financial support to company accused of inhuman working conditions and co-responsibility for the imprisonment of singer Lapiro
On 16 June 2010, the international legal team for singer Lapiro de Mbanga filed an urgent action petition with the UN Working Group on Arbitrary Detention
Freedom Now, a US-based lawyers’ advocacy organisation urges secretary-general of the United Nations, Ban Ki-moon, to request that President Biya releases Lapiro de Mbanga
A.P. Moller - Maersk Group, the worldwide conglomerate operating in around 130 countries, is accused for being partly responsible for the imprisonment of singer Lapiro
A.P. Møller-Mærsk bliver i en artikel i Fagbladet 3F beskyldt for medvirken til at den regeringskritiske sanger Lapiro de Mbanga sidder fængslet på andet år
The Writers in Prison Committee of International PEN has launched a new protest campaign for the continuing imprisonment of singer-songwriter Lapiro de Mbanga
Den fængslede musiker Lapiro de Mbanga har haft besøg af en norsk journalist. Hun beretter om mødet og om de vanskelige vilkår, kunstnere og journalister må leve med.
Compiled by the artist Deeyah and Freemuse, this CD compilation album is published on 3 March 2010 by Norway's most successful music label, Grappa Records
Freemuse, International PEN, Freedom Now, Vigier og MyMondoMix.com kører i øjeblikket kampagner for at få musikeren Lapiro de Mbanga fra Cameroun løsladt
In this complicated case, there are problems of leadership, tribalism and politics. Lapiro de Mbanga’s case is a political persecution in disguise, writes journalist Jen Bell
"This is the trial of the voiceless," said singer Lapiro de Mbanga when he was interviewed just a few hours before a court hearing on 24 June 2009 in Douala, Cameroon
“This was an unfair trial. Now there must be lobbying actions,” said Dr Hilaire Kamga is president of NHRC, New Human Rights Cameroon, about Lapiro's court case
“We are full of hope”, said Lapiro de Mbanga’s lawyer, Me Augustin Mbami, in an interview about which procedures are to be undertaken next, after losing the Appeal Court
Cameroon power system strikes back at the popular singer Lapiro de Mbanga. It seems obvious that he has not got a fair trial, says Freemuse programme officer
Lapiro de Mbanga’s sentence of three years imprisonment and the fine of FCFA 280 millions was confirmed at a court hearing on 24 June 2009 in Douala, reported Jen Bell
Singer Lapiro found himself leaving the court's witness box on 13 and 15 May 2009 without a verdict. The adjournments of his case appear to be never-ending
Lapiro de Mbanga was sentenced to three years in jail for taking part in anti-government riots. He is the author of several songs criticising the Cameroonian government.
International Pen Writers in Prison Committee sent this appeal on 7 august 2008 protesting the arrest and four-month detention of singer-songwriter Lapiro de Mbanga
Lapiro de Mbanga was in chains when he was brought to a court room on 9 July 2008, accused of causing anti-government riots. His case was adjourned to 23 July
Two musicians in Cameroun have been imprisoned for criticizing constitutional amendments which allows the country's president unlimited terms of office
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