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mardi 1 mars 2016

Bénin "La force de transformer la pensée en action" par Kmal Radji ( Artiste/activiste/Paysan/éleveur/villageois)


Si les diplômes faisaient le développement, le Benin serait un paradis car ce peuple aiment les diplômes et ses enfants en possèdent !
Malheureusement les diplômes ne font pas le développement. Ils participent à penser le développement.
Il est clair que quelque chose manque aux diplômés de ce pays. Cette chose c'est la force de transformer la pensée en action. Agir, agir avec détermination et surtout dans un monde d'intérêts capitalistes, agir avec stratégie.
Le BENIN a besoin d'un stratège un homme qui saura le conduire comme sur un jeu d'échec. Un homme qui peut vendre du SABLE DANS LE DÉSERT. Car c'est cela le génie.
Malheureusement les banquiers n'ont pas l'art de le faire. Un banquier lui il attend que le génie vends du sable dans le désert pour qu'il dépose ensuite une partie de son bénéfice chez lui afin que lui il puisse l'utiliser pour se faire son bénéfice. C'est le dernier dans la catégorie de ceux qui peuvent avoir l'art de créer la richesse. C'est le pire des commerçants .
Dans un pays stratégique comme le nôtre le banquier ne fera que donner les opportunités à ses amis capitalistes (investisseur à la recherche du bénéfice) pour qu'ils puissent trouver le moyen de faire du bénéfice sans cesse. Malheureusement comme nous ne sommes même pas un pays libre, trop d'intérêts attendent en premier les bénéfices notamment le Proprietaire de notre terre et de notre économie la FRANCE.
Dans ce contexte avec tous ces intérêts et une grande partie des bénéfices qui seront envoyés en FRANCE, avec quoi voulons nous, nous développer ? Des infrastructures qui ne nous appartiennent pas ? Parce que construit sur la dette . Et parce que les petits bénéfice qui seront à nous serviront à encore rembourser les dettes; Partiront encore dans les poches de ces derniers.
Il nous faut alors réfléchir car un patriote convaincu et stratège peut oser le développement. Il aura à coeur les intérêts de son peuple et si il est génie capable de vendre du sable dans le désert, il pourra utiliser les opportunités pour créer le développement.
Mais surtout il aura derrière lui une jeunesse capable de comprendre les choix et le focus que nous nous sommes donné.
Il n'y aura pas de magie ! simplement parce que nous vivons déjà dans un pays magique il nous faudra seulement de la responsabilité pour utiliser la baguette magique qui est notre terre.
Je ne possède pas de grands diplôme et je n'aimerai pas m'en vanter. Mais j'aime apprendre. De l'économie à l'agriculture, de la politique à la culture, de la théologie aux affaires, de la spiritualité à la recherche du bénéfice et du rien, je suis à la recherche de la connaissance comme un coq passe la journée à chercher le grain.
Certains disent "tu ne fais que parler" j'aimerais leurs crier que la forêt pousse en silence et que mes actions parleront pour moi.
Si sur le chemin du développement, comme sur un jeu d'échec j'échoue, soit en me faisant éliminer ou en me faisant ruiner économiquement, j'aurai quand même oser, oser surtout rêver que SOUS LES TROPIQUES, des BOUTS DE BOIS DE DIEU, auraient pu atteindre le sourire
J'ai habité dans cette tente (vidéo) pendant 2 ans dans la brousse où il n'y avait ni vie humaine, rien...
Et ce rien sans l'aide de la banque je le transforme en paradis. Que le temps nous donne le temps de prouver.
avec mon associé et Frere de folie nous nous sommes dépaysés, à partir de rien sur une ferme nous avions eu la volonté de construire. Et je peux parler d'agriculture sans avoir mis pieds dans une école. Connaitre la base me suffit. Au moins je ne suis pas un ignorant en cela !
Sans fausse modestie, les diplômés agronome qui polluent les bureaux des ministères sans connaitre un village ne m'arrivent pas à la cheville de l'action.
Travailler chaque matin, trouver de l'eau, prendre la machette, la houe, planter, entretenir la nature, creuser des troues immenses sans machines... Des choses qui sonnent comme l'impossible pour une jeunesse habituée à la jouissance et qui aura du mal à sortir de ce piège de la ville pour un pays comme le nôtre qui s'habitue à la facilité !
GBAGBO disait "le temps est l'autre nom de DIEU" le temps nous dira surtout n'oubliez pas demain.

Kmal Radji
Artiste/activiste/Paysan/éleveur/villageois


Si les diplômes faisaient le développement, le Benin serait un paradis car ce peuple aiment les diplômes et ses enfants en possèdent !Malheureusement les diplômes ne font pas le développement. Ils participent à penser le développement. Il est clair que quelque chose manque aux diplômés de ce pays. Cette chose c'est la force de transformer la pensée en action. Agir, agir avec détermination et surtout dans un monde d'intérêts capitalistes, agir avec stratégie. Le BENIN a besoin d'un stratège un homme qui saura le conduire comme sur un jeu d'échec. Un homme qui peut vendre du SABLE DANS LE DÉSERT. Car c'est cela le génie. Malheureusement les banquiers n'ont pas l'art de le faire. Un banquier lui il attend que le génie vends du sable dans le désert pour qu'il dépose ensuite une partie de son bénéfice chez lui afin que lui il puisse l'utiliser pour se faire son bénéfice. C'est le dernier dans la catégorie de ceux qui peuvent avoir l'art de créer la richesse. C'est le pire des commerçants .Dans un pays stratégique comme le nôtre le banquier ne fera que donner les opportunités à ses amis capitalistes (investisseur à la recherche du bénéfice) pour qu'ils puissent trouver le moyen de faire du bénéfice sans cesse. Malheureusement comme nous ne sommes même pas un pays libre, trop d'intérêts attendent en premier les bénéfices notamment le Proprietaire de notre terre et de notre économie la FRANCE. Dans ce contexte avec tous ces intérêts et une grande partie des bénéfices qui seront envoyés en FRANCE, avec quoi voulons nous, nous développer ? Des infrastructures qui ne nous appartiennent pas ? Parce que construit sur la dette . Et parce que les petits bénéfice qui seront à nous serviront à encore rembourser les dettes; Partiront encore dans les poches de ces derniers.Il nous faut alors réfléchir car un patriote convaincu et stratège peut oser le développement. Il aura à coeur les intérêts de son peuple et si il est génie capable de vendre du sable dans le désert, il pourra utiliser les opportunités pour créer le développement. Mais surtout il aura derrière lui une jeunesse capable de comprendre les choix et le focus que nous nous sommes donné.Il n'y aura pas de magie ! simplement parce que nous vivons déjà dans un pays magique il nous faudra seulement de la responsabilité pour utiliser la baguette magique qui est notre terre.Je ne possède pas de grands diplôme et je n'aimerai pas m'en vanter. Mais j'aime apprendre. De l'économie à l'agriculture, de la politique à la culture, de la théologie aux affaires, de la spiritualité à la recherche du bénéfice et du rien, je suis à la recherche de la connaissance comme un coq passe la journée à chercher le grain. Certains disent "tu ne fais que parler" j'aimerais leurs crier que la forêt pousse en silence et que mes actions parleront pour moi. Si sur le chemin du développement, comme sur un jeu d'échec j'échoue, soit en me faisant éliminer ou en me faisant ruiner économiquement, j'aurai quand même oser, oser surtout rêver que SOUS LES TROPIQUES, des BOUTS DE BOIS DE DIEU, auraient pu atteindre le sourire J'ai habité dans cette tente (vidéo) pendant 2 ans dans la brousse où il n'y avait ni vie humaine, rien...Et ce rien sans l'aide de la banque je le transforme en paradis. Que le temps nous donne le temps de prouver.avec mon associé et Frere de folie nous nous sommes dépaysés, à partir de rien sur une ferme nous avions eu la volonté de construire. Et je peux parler d'agriculture sans avoir mis pieds dans une école. Connaitre la base me suffit. Au moins je ne suis pas un ignorant en cela ! Sans fausse modestie, les diplômés agronome qui polluent les bureaux des ministères sans connaitre un village ne m'arrivent pas à la cheville de l'action. Travailler chaque matin, trouver de l'eau, prendre la machette, la houe, planter, entretenir la nature, creuser des troues immenses sans machines... Des choses qui sonnent comme l'impossible pour une jeunesse habituée à la jouissance et qui aura du mal à sortir de ce piège de la ville pour un pays comme le nôtre qui s'habitue à la facilité ! GBAGBO disait "le temps est l'autre nom de DIEU" le temps nous dira surtout n'oubliez pas demain. Kmal Radji Artiste/activiste/Paysan/éleveur/villageois
Posté par Kmal Radji (OFFICIEL) sur mardi 23 février 2016

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