par Yanick Toutain
REVACTU
24/11/2015
REVACTU
24/11/2015
"Au moment de l’insurrection en 2011,
la France suit le mouvement enclenché
par le Qatar et la Turquie et estime que
certaines personnalités islamistes sont incontournables.
C’est ainsi que le général Benoît Puga,
chef d’état-major particulier de Nicolas Sarkozy
puis de François Hollande,
rencontre dès 2011 Abdelhakim Belhadj.
Il est imité en mai 2014
par des hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay. "
Clément Fayol 28/1/2015
la France suit le mouvement enclenché
par le Qatar et la Turquie et estime que
certaines personnalités islamistes sont incontournables.
C’est ainsi que le général Benoît Puga,
chef d’état-major particulier de Nicolas Sarkozy
puis de François Hollande,
rencontre dès 2011 Abdelhakim Belhadj.
Il est imité en mai 2014
par des hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay. "
Clément Fayol 28/1/2015
LIRE AUSSI
MARDI 24 NOVEMBRE 2015
JEUNE AFRIQUE fait une petite musique d'accompagnement de l'esclavage des Africains.
Une petite musique consensuelle qui ne risque pas d'énerver les esclavagistes : aussi bien ceux qui divisent par 5 les salaires des Tunisiens que par 20 les salaires des Camerounais.
Ne parlons pas du Burkina Faso, du Mali et des pays qui descendent encore plus bas dans l'enfer des base salaires : 32 euros par mois !
Et donc,quand le terroriste préféré de la CIA vient pour des réunions secrètes à Paris, ce n'est pas Jeune Afrique qui accusera Fabius de comploter avec les assassins islamofascistes.
Il est leur allié. Et Jeune Afrique banalisera la rencontre totalement scandaleuse révélée par l'agence Reuters.
Depuis, le terroriste AlQaeda est devenu terroriste DAECH. Mais comme on le voit aujourd'hui dans l'attaque de l'OTAN Erdogan contre un avion russe, ce qui compte, c'est la continuation du complot StrategiaDellaTensione !
La préparation du coup d'Etat mondial copie conforme des activités criminelles de l'OTAN à partir de 1969 et des bombes de la banque de l'Agriculture puis les crimes OTAN de la gare de Bologne.
JP Morgan veut reprendre sa politique pro-nazie du passé. Il faut donc fabriquer 3 fascismes parallèles - et concurrents..... en apparence : un islamofascisme, un hitlérofascisme raciste répondant au précédent - le FN l'incarne - et un statofascisme, fascisme d'Etat censé nous protéger des deux précédents - mais qui ne sont que ses pantins.
Fabius a intérêt à trouver un bon alibi pour le 2 mai 2014
Nos juges l'inculperont pour ses contacts avec le terroriste.
Comme ils inculperont l'organisateur des attaques MNLA Ansardine du 17 janvier 2012, le terroriste Benoit Puga. Complice de Hollande, Fabius.... et Sarkozy.
L'ancien jihadiste libyen Abdelhakim Belhadj s'est rendu à Paris quelques jours au début du mois de mai. Et a renoué avec les autorités françaises.
De passage en France du 29 avril au 2 mai pour une opération séduction, Abdelhakim Belhadj a tenu une conférence et un séminaire, et a accordé un entretien en arabe à France 24.
Bien que l’ancien jihadiste libyen entretienne de "très bonnes relations" avec l’ambassadeur de France à Tripoli, Antoine Sivan, Paris a refusé à plusieurs reprises de lui délivrer un visa. Mais cette fois, la sous-direction Afrique du Nord du ministère français des Affaires étrangères l’a reçu à bras ouverts. Trois réunions discrètes se sont ainsi tenues le 2 mai au Quai d’Orsay.
Devenu révolutionnaire, puis gouverneur militaire de Tripoli, avant d’être défait, malgré le soutien du Qatar, aux élections de juillet 2012 avec son parti Hizb al-Watan, l’ancien émir du Groupe islamiste combattant en Libye (GICL) demeure, en dépit de sa faible popularité, une figure incontournable de la scène libyenne.
On peut reprocher beaucoup d'ambiguités au réseau Voltaire. En particulier leurs compromissions avec les dictatures d'Assad et des islamofascistes iraniens.
Mais sur certains faits, ils sont les révélateurs fidèles des scandales de l'OTAN.
Ce résumé est parfaitement conforme à la réalité des faits connus. Des faits que développe infra le site tunisien - lui proche de beaucoup de laics RCD de la dictature Ben Ali.
On trouve les mêmes faits sur Arrêt sur info reprenant le site algérien Algérie 360
RÉSEAU VOLTAIRE
Interpol a distribué à ses États membres une note rédigée à partir d’une requête du procureur général d’Égypte, Hichem Baraket, accusant Abdelhakim Belhaj d’être le chef de l’Émirat islamique (Daesh) au Maghreb.
Ancien chef du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), renommé en 2007 Al-Qaïda en Libye, Abdelhakim Belhaj tente par quatre fois d’assassiner Mouamar el-Kadhafi entre 1995 et 1998 pour le compte du MI6 britannique. Il s’installe en Afghanistan auprès d’Oussama ben Laden. La justice espagnole le soupçonne d’avoir commandité les attentats du 11 mars 2004 à Madrid. Pourtant, il est arrêté, le 6 mars 2004, en Malaisie et transféré dans une prison secrète de la CIA où il est torturé selon la technique de programmation du professeur Seligman. À la suite d’un accord entre Washington et Tripoli, il est renvoyé en Libye où il est torturé à nouveau, mais par des agents britanniques. Libéré, en 2010, il se réfugie au Qatar. En 2011, il joue un rôle crucial dans le renversement de la Jamahiriya arabe libyenne. Le Conseil national de transition le nomme alors, sur proposition de l’Otan, Gouverneur militaire de Tripoli. Il exige et obtient des excuses de Washington et de Londres pour le traitement qu’ils lui ont fait subir. Fin 2011, il part en Syrie et prend la tête de l’Armée syrienne libre, une organisation créée par la France pour renverser la République arabe syrienne. Il revient bientôt en Libye et installe les Frères musulmans au pouvoir à Tripoli. Il met en place des camps d’entraînement de Daesh en Libye à Derna, Syrte et Sebrata, ainsi qu’un bureau en Tunisie, à Djerba. Il a été reçu le 2 mai 2014 au Quai d’Orsay.
TUNISIE SECRET REVELAIT EN DECEMBRE 2014 LES MENACES DU TERRORISTE DAECH BOUBAKEUR AL HAKIM, LE VERITABLE CHEF DU RESEAU DES BUTTES CHAUMONT.
24 Février 2015
Dans une note transmise à Interpol, le procureur général d’Egypte, Hichem Baraket vient de lancer un mandat d’amené à l’encontre d’Abdelhakim Belhadj ainsi que d’une trentaine d’autres criminels égyptiens, tunisiens et koweitiens, tous soupçonnés d’appartenir à Daech. Selon la justice égyptienne, le terroriste libyen Belhadj est même accusé d’être le véritable chef de Daech au Maghreb.
Abdelhakim Belhadj, chef de Daech au Maghreb, et Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, alias Abou Bakr al-Baghdadi, mercenaire du Qatar et de la Turquie et calife autoproclamé d'Irak et de Syrie.
Comme nous l’avons récemment écrit le 16 février dernier, dans un article consacré au Frère musulman Recep Tayyip Erdogan, Abdelhakim Belhadj a été missionné par les services turcs et qataris de délocaliser une partie des mercenaires de Daech vers la Libye et ce dans le but de préparer la déstabilisation des deux Etats qui sont dans la ligne de mire des stratèges du « printemps arabe » : l’Egypte et l’Algérie.
L’Algérie et l’Egypte, futures cibles de Daech
Cette opération ultra secrète et de grande envergure a démarré en octobre 2014, avec le transfert par avions cargos et par bateaux de matériels de guerre, de véhicules 4x4 et de combattants prélevés sur le front syro-irakien. Leur nouvelle mission cautionnée par les forces américaines c’est d’ouvrir deux nouveaux fronts sur les frontières égypto-libyennes et algero-libyennes.
C’est que pour l’administration américaine, l’Egypte n’est plus un allié fiable ; certains faucons ne désespèrent donc pas de réinstaller au pouvoir leur Frères musulmans égyptiens, d’autant plus que le renversement de situation opéré par Abdelfattah Al-Sissi à totalement compromis l’installation du nouvel ordre américain dans toute la région. Quant à l’Algérie, il n’est pas question qu’elle reste maîtresse de son pétrole et de son gaz naturel. L’armée algérienne est consciente du danger mais certains proches de Bouteflika pensent qu’en multipliant les concessions aux Américains, l’Algérie restera à l’abri de toute déstabilisation.
A quoi joue la Tunisie ?
Les deux pays qui sous-traitent et supervisent pour le compte des Etats-Unis cette opération de grande envergure sont la Turquie et le Qatar. La Tunisie qui joue la neutralité est tout aussi impliquée. Et il y a plusieurs indices dans cette implication. Primo, le quartier général du terroriste notoire Abdelhakim Belhadj n’est pas en Libye mais en Tunisie, plus exactement à Djerba avec une cellule en plein cœur de Tunis. Secundo, le gouvernement tunisien n’a pas apprécié la dernière attaque de l’aviation égyptienne contre des positions de Daech, ressassant que la Tunisie préfère trouver une sortie politique à la crise libyenne. Dans la réunion de la Ligue arabe lors de laquelle le représentant égyptien a accusé son homologue qatari de soutenir le terrorisme, la Tunisie a clairement pris position contre d’autres frappes égyptiennes en territoire libyen. Tertio, 48h après le bombardement des positions de Daech par l’aviation égyptienne, on apprend que 40 tonnes de médicaments ont été envoyé en Libye. Selon Mohamed-Sahbi Jouini, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des forces de la sûreté tunisienne, s’exprimant le 18 février dernier sur la chaîne de TV Al-Hiwar Ettounsi, « une partie sécuritaire a envoyé 40 tonnes de médicaments vers la ville libyenne de Zinten », en ajoutant qu’il craignait que ce don soit destiné à alimenter des groupes terroristes » et en appelant le gouvernement à porter cette affaire devant la justice. Issam Dardouri a confirmé cette information en donnant encore plus de précisions.
Malgré les explications confuses de Mounir Ksiksi, commandant de la Garde nationale, ces 40 tonnes de médicaments ont bel et bien été livré aux miliciens de Belhadj pour être acheminé vers les barbares de Daech. Mieux encore, il ne s’agissait pas d’un don mais d’une commande négociée par un célèbre homme d’affaire tunisien en très bon termes avec Ennahdha et Nidaa Tounes, et payée par Abdelhakim Belhadj qui a mis la main sur la moitié des biens libyens à l’étranger, outre ce qu’il a volé dans les banques libyennes après l’assassinat de Kadhafi.
Daech, une création turco-qatarie
En adoptant cette position, la Tunisie se conforme à la politique des Etats-Unis qui se sont d’ailleurs eux aussi opposés à toutes interventions militaires contre Daech en Libye. Et pour cause : Daech n’est pas un miracle divin mais une création turco-qatarie sous couverture américaine. Daech est une synthèse d’Al-Qaïda et du Front Al-Nosra, spécialement crée pour anéantir la Syrie, détruire le Hezbollah, et affaiblir l’Iran. Selon le commandant Houcem al-Awak, un ancien officier des renseignements militaires syriens qui a rejoint l’opposition syrienne en devenant chef du groupe des « officiers libres » au sein de l’ALS, la Turquie et les Etats-Unis n’ont jamais entrainé l’armée libre syrienne, mais uniquement Daech et le Front Al-Nosra. « Nous avons 3 camps militaires à l’intérieur de la Syrie alors que Daech en possède 20 et Al-Nosra, 5 camps, tous financé par l’organisation turque Marmara » a-t-il indiqué.
De son côté, le général Wesley Clark, ancien commandant des forces militaires de l’OTAN en Europe de 1997 à 2001, a récemment déclaré dans une interview sur CNN, que «l'Etat islamique (l’organisation takfiriste Daech) a été créé grâce au financement de nos amis et de nos alliés, dont la Turquie et le Qatar ... dans le but de se battre jusqu'à la mort contre le Hezbollah» (voir vidéo ci-dessous).
La traque de Daech par l’Egypte
Selon Al-Arabiya, le procureur général d’Egypte, Hichem Baraket vient de lancer via Interpol un mandat d’amené à l’encontre d’Abdelhakim Belhadj ainsi que d’une trentaine d’autres criminels égyptiens, tunisiens et koweitiens, tous soupçonnés d’appartenir à Daech. Selon la justice égyptienne, le terroriste libyen Abdelhakim Belhadj est même accusé d’être le véritable chef de Daech au Maghreb. Sur la cinquantaine des terroristes recherchés, la moitié sont de nationalité tunisienne. Il s’agit notamment de Brahim Al-Madani, Abderrahmane Souihli, Haythem Tajouri, Oussama Sallabi, Adel Tarhouni, Slaheddine Ben Omrane, Salah Ouerfli, Ahmed Zaoui, Sadok Gariani, Abdelwahab Gayed, Khaled Chérif, Ali Sallabi, Ajmi Atri, Abdelbaset Azouz, Haroun Chehibi, Omar Khadraoui, Fredj Souihli…
Dans une déclaration au journal tunisien Essarih, ce mardi 24 février 2015, le porte-parole de l’armée libyenne, Ahmed Mesmari a affirmé l’existence d’un camp d’entrainement de Daech à Sebrata, qui se trouve à une cinquantaine de Km des frontières tunisiennes. Il n’y a donc pas que les villes de Derna et Syrte à être sous le contrôle des barbares et des mercenaires de Daech. La propagation de ce cancer se fait donc à grande vitesse, ce qui préfigure d’un chaos total en Libye et certainement de sa partition en plusieurs micro-Etats dans l’avenir.
Si le gouvernement tunisien croit tirer son épingle du jeu en abritant Abdelhakim Belhadj, un ancien lieutenant d’Oussama Ben Laden, devenu après la destruction de la Libye l’homme incontournable et désormais le chef occulte de Daech au Maghreb, il commet un crime à l’égard du peuple tunisien et une trahison manifeste de l’Algérie et de l’Egypte. En jouant avec le feu, on risque d’être les premiers brulés. Tataouine, Zarzis, Gabès et Médenine peuvent tomber sous le « califat » de Daech bien avant Marsa Matrouh en Egypte, et les Wilaya d’Illizi et de Djanet en Algérie !
Nebil Ben Yahmed
Vidéo CNN du général Wesley Clark :
https://www.youtube.com/watch?v=QHLqaSZPe98
L’Algérie et l’Egypte, futures cibles de Daech
Cette opération ultra secrète et de grande envergure a démarré en octobre 2014, avec le transfert par avions cargos et par bateaux de matériels de guerre, de véhicules 4x4 et de combattants prélevés sur le front syro-irakien. Leur nouvelle mission cautionnée par les forces américaines c’est d’ouvrir deux nouveaux fronts sur les frontières égypto-libyennes et algero-libyennes.
C’est que pour l’administration américaine, l’Egypte n’est plus un allié fiable ; certains faucons ne désespèrent donc pas de réinstaller au pouvoir leur Frères musulmans égyptiens, d’autant plus que le renversement de situation opéré par Abdelfattah Al-Sissi à totalement compromis l’installation du nouvel ordre américain dans toute la région. Quant à l’Algérie, il n’est pas question qu’elle reste maîtresse de son pétrole et de son gaz naturel. L’armée algérienne est consciente du danger mais certains proches de Bouteflika pensent qu’en multipliant les concessions aux Américains, l’Algérie restera à l’abri de toute déstabilisation.
A quoi joue la Tunisie ?
Les deux pays qui sous-traitent et supervisent pour le compte des Etats-Unis cette opération de grande envergure sont la Turquie et le Qatar. La Tunisie qui joue la neutralité est tout aussi impliquée. Et il y a plusieurs indices dans cette implication. Primo, le quartier général du terroriste notoire Abdelhakim Belhadj n’est pas en Libye mais en Tunisie, plus exactement à Djerba avec une cellule en plein cœur de Tunis. Secundo, le gouvernement tunisien n’a pas apprécié la dernière attaque de l’aviation égyptienne contre des positions de Daech, ressassant que la Tunisie préfère trouver une sortie politique à la crise libyenne. Dans la réunion de la Ligue arabe lors de laquelle le représentant égyptien a accusé son homologue qatari de soutenir le terrorisme, la Tunisie a clairement pris position contre d’autres frappes égyptiennes en territoire libyen. Tertio, 48h après le bombardement des positions de Daech par l’aviation égyptienne, on apprend que 40 tonnes de médicaments ont été envoyé en Libye. Selon Mohamed-Sahbi Jouini, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des forces de la sûreté tunisienne, s’exprimant le 18 février dernier sur la chaîne de TV Al-Hiwar Ettounsi, « une partie sécuritaire a envoyé 40 tonnes de médicaments vers la ville libyenne de Zinten », en ajoutant qu’il craignait que ce don soit destiné à alimenter des groupes terroristes » et en appelant le gouvernement à porter cette affaire devant la justice. Issam Dardouri a confirmé cette information en donnant encore plus de précisions.
Malgré les explications confuses de Mounir Ksiksi, commandant de la Garde nationale, ces 40 tonnes de médicaments ont bel et bien été livré aux miliciens de Belhadj pour être acheminé vers les barbares de Daech. Mieux encore, il ne s’agissait pas d’un don mais d’une commande négociée par un célèbre homme d’affaire tunisien en très bon termes avec Ennahdha et Nidaa Tounes, et payée par Abdelhakim Belhadj qui a mis la main sur la moitié des biens libyens à l’étranger, outre ce qu’il a volé dans les banques libyennes après l’assassinat de Kadhafi.
Daech, une création turco-qatarie
En adoptant cette position, la Tunisie se conforme à la politique des Etats-Unis qui se sont d’ailleurs eux aussi opposés à toutes interventions militaires contre Daech en Libye. Et pour cause : Daech n’est pas un miracle divin mais une création turco-qatarie sous couverture américaine. Daech est une synthèse d’Al-Qaïda et du Front Al-Nosra, spécialement crée pour anéantir la Syrie, détruire le Hezbollah, et affaiblir l’Iran. Selon le commandant Houcem al-Awak, un ancien officier des renseignements militaires syriens qui a rejoint l’opposition syrienne en devenant chef du groupe des « officiers libres » au sein de l’ALS, la Turquie et les Etats-Unis n’ont jamais entrainé l’armée libre syrienne, mais uniquement Daech et le Front Al-Nosra. « Nous avons 3 camps militaires à l’intérieur de la Syrie alors que Daech en possède 20 et Al-Nosra, 5 camps, tous financé par l’organisation turque Marmara » a-t-il indiqué.
De son côté, le général Wesley Clark, ancien commandant des forces militaires de l’OTAN en Europe de 1997 à 2001, a récemment déclaré dans une interview sur CNN, que «l'Etat islamique (l’organisation takfiriste Daech) a été créé grâce au financement de nos amis et de nos alliés, dont la Turquie et le Qatar ... dans le but de se battre jusqu'à la mort contre le Hezbollah» (voir vidéo ci-dessous).
La traque de Daech par l’Egypte
Selon Al-Arabiya, le procureur général d’Egypte, Hichem Baraket vient de lancer via Interpol un mandat d’amené à l’encontre d’Abdelhakim Belhadj ainsi que d’une trentaine d’autres criminels égyptiens, tunisiens et koweitiens, tous soupçonnés d’appartenir à Daech. Selon la justice égyptienne, le terroriste libyen Abdelhakim Belhadj est même accusé d’être le véritable chef de Daech au Maghreb. Sur la cinquantaine des terroristes recherchés, la moitié sont de nationalité tunisienne. Il s’agit notamment de Brahim Al-Madani, Abderrahmane Souihli, Haythem Tajouri, Oussama Sallabi, Adel Tarhouni, Slaheddine Ben Omrane, Salah Ouerfli, Ahmed Zaoui, Sadok Gariani, Abdelwahab Gayed, Khaled Chérif, Ali Sallabi, Ajmi Atri, Abdelbaset Azouz, Haroun Chehibi, Omar Khadraoui, Fredj Souihli…
Dans une déclaration au journal tunisien Essarih, ce mardi 24 février 2015, le porte-parole de l’armée libyenne, Ahmed Mesmari a affirmé l’existence d’un camp d’entrainement de Daech à Sebrata, qui se trouve à une cinquantaine de Km des frontières tunisiennes. Il n’y a donc pas que les villes de Derna et Syrte à être sous le contrôle des barbares et des mercenaires de Daech. La propagation de ce cancer se fait donc à grande vitesse, ce qui préfigure d’un chaos total en Libye et certainement de sa partition en plusieurs micro-Etats dans l’avenir.
Si le gouvernement tunisien croit tirer son épingle du jeu en abritant Abdelhakim Belhadj, un ancien lieutenant d’Oussama Ben Laden, devenu après la destruction de la Libye l’homme incontournable et désormais le chef occulte de Daech au Maghreb, il commet un crime à l’égard du peuple tunisien et une trahison manifeste de l’Algérie et de l’Egypte. En jouant avec le feu, on risque d’être les premiers brulés. Tataouine, Zarzis, Gabès et Médenine peuvent tomber sous le « califat » de Daech bien avant Marsa Matrouh en Egypte, et les Wilaya d’Illizi et de Djanet en Algérie !
Nebil Ben Yahmed
Vidéo CNN du général Wesley Clark :
https://www.youtube.com/watch?v=QHLqaSZPe98
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