"La vérité est toujours révolutionnaire".
Et, à cause de Olivier Bonnet, j'ai failli écrire un mensonge. Ou plutôt, il m'a fait citer Alias Eolas avec une citation tronquée qui laisse à supposer que Alias Eolas ne sait pas se servir d'un dictionnaire.
Je suis furieux contre Olivier Bonnet.
Voici la citation extraite de son blog "Plume de Presse" : Preuve apporté par le cache Google
J'ai donc copié collé cette "citation" de Olivier Bonnet qui prétendait CITER Alias Eolas.
Mais je me méfiais un peu. J'avais donc, sur mon brouillon ajouté un chapeau
"XXX CHERCHER LE TEXTE ORIGINAL COPIER COLLER ET METTRE UN LIEN VERS LE CACHE"Ce chapeau était destiné à mon usage. Malheureument, l'affaire des minarets et mon temps de connexion ne me permirent pas d'aller, sur le blog de Alias Eolas, faire - par acquis de conscience - les vérications d'usage AVANT la mise en ligne de ce texte... et du commentaire qu'il aura induit.
Or, voilà qu'aujourd'hui, consultant enfin, - il me fallait bien donner le lien vers la citation originelle - le blog intelligent et cultivé de Alias Eolas, une hypothèse absurde m'est confirmée : Olivier Bonnet est un MENTEUR !
UNE CITATION TRONQUEE DE ALIAS EOLAS !
Il s'est permis de faire une CITATION TRONQUEE. Et pire encore, de prendre argument des coupures qu'il avait faites au sein du texte original.
En voici donc la copie extraite du cite de l'anonyme :
Ainsi, en rendant cette ordonnance de renvoi, le juge d’instruction constate, sous le regard placide du procureur, que les propos figurant dans la plainte ont bien été tenus, et qu’Olivier Bonnet est responsable de leur publication. C’est tout. En matière de foudres, j’ai connu plus virulent.
Quels sont les propos en question ?
Il s’agit de deux citations de son blog publiées le 13 novembre 2007. Dans la première, il parle de Marc Bourrague en l’appelant “l’inénarrable ancien substitut du procureur de Toulouse”. Le fait d’être un substitut, fût-il ancien, fût-il de Toulouse, ne pouvant être considéré comme outrageant, c’est le mot inénarrable qui a dû chiffonner le plaignant. Le dictionnaire nous donne deux sens. le premier, vieilli, est Qu’on ne peut raconter; qu’il est impossible de décrire ou d’exprimer. Comme on ne saurait exprimer un substitut sauf à user d’un pressoir géant, c’est donc vers le second sens qu’il faut se tourner : D’une extrême cocasserie. Synonime : burlesque, cocasse, comique, extravagant, impayable (fam.),ineffable (fam.). Le caractère outrageant est ici plus visible. L’expression n’impute aucun fait. Le choix de la qualification d’injure semble pertinent, sans se prononcer sur le caracère effectivement outrageant.
Sur ce propos, Olivier Bonnet se défend en déroulant l’argumentation suivante :
La belle affaire.Sans vouloir me mêler de ce procès, j’espère qu’il sera plus prolixe à l’audience.
Le lecteur honnête, le lecteur révolutionnaire, le lecteur révolisationnaire peut donc constater que l'anonyme Alias Eolas 1° était bel et bien allé chercher dans un dictionnaire le sens de "inénarrable", 2° qu'il avait effectivement trouvé le sens - "vieilli" - " le premier, vieilli, est Qu’on ne peut raconter; qu’il est impossible de décrire ou d’exprimer." et 3° qu'il avait écarté EN CONNAISSANCE DE CAUSE ce sens premier au motif de sa désuétude.
On va donc remarquer ici que la mauvaise foi de Olivier Bonnet est concomitante de son inintelligence : il était bien plus puissant d'utiliser l'argument que j'ai utilisé que de tenter - stupidement - de nous faire croire que Alias Eolas était assez bête pour ne pas utiliser un dictionnaire indiquant les deux acceptions.
EOLAS, IN FINE A DELIBEREMENT ECARTE LE SENS PREMIER : DE FACON DOLOSIVE
La conclusion de cette lamentable affaire est donc très simple : Utilisant un nombre réduit de neurones, Olivier Bonnet se met à mentir en tronquant "habilement" - du moins le croit-il - une citation de Eolas. Puis, sur cette base péjorative, il construit un argumentaire falsifié.
MAIS
A l'origine, Alias Eolas, lui, a voulu écarter le sens étymologique par un procédé médiocre. Voulant nous faire rire (sourire) avec le verbe "exprimer" qui fait irruption du néant comme un deus ex-machina en comparant un procureur avec un "pressoir géant", il nous montre là qu'il n'avait pas lu toutes les lignes de la page qu'il nous donnait :
Littér. Qqn exprime qqn :
6. Quant à la transmission du mal originel, ceci posé, elle est simple; elle s'opère selon les lois de la filiation même qui veulent que le fils représente et « exprime » les parents...
Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 146.
Il écrit, en effet, "Comme on ne saurait exprimer un substitut"
...en tentant médiocrement de nous suggérer un confusion entre le verbe "exprimer" et le verbe "narrer".
Pour parvenir à convaincre son public de l'impossibilité sémantique de parler de quelqu'un, d'une personne, d'un individu sous une description telle qu'il serait "inénarrable".
Comme si - et Alias Eolas, une nouvelle fois, comme je l'indiquais dans ma "Plaidoirie", tente de se faire passer pour plus bête qu'il ne l'est afin de nous faire passer des vessies pour des lanternes.
Mais, grâce à Pierre Dac et Francis Blanche, nous ne nous brûlerons pas !
Et le simple rappel de la possiblité de titrer un livre
L'HISTOIRE DE UNTEL
...nous donne la preuve de la possibilité d'une NARRATION concernant un individu. Il est possible de narrer les aventures de quelqu'un.
Nonbstant cet argument, basé sur l'acception première - prétendument vieillie selon l'alias - nous pouvons tout aussi bien retourner le boomerang vers l'envoyeur Eolas :
En effet, le sens de "comique" contient tout autant la même prétendue impossibilité que l'autre acception : qu'un individu soit "inénarrable" par le fait que le dire, que "raconter, narrer ce personnage" emporterait le narrateur nous indique que, dans ce cas, tout autant que dans le cas premier.
Dans ce second cas comme dans le premier, il n'agit de narrer un personnage.
Le véritable usage du français aurait donc commandé d'écrire - et Eolas l'ignore ou feint de l'ignorer
LES INENARRABLES AVENTURES DU PROCUREUR MARC BOURRAGUE
Ce sont - dans les deux cas (j'insiste pesamment là-dessus) ce qu'il aurait fallu écrire pour désigner, pour indiquer les événements, les péripéties, les actions, les activités qui auraient - qui ont - été celle de celui qui fut nommé par l'assassin assassiné Pierre Roche.
Ite missa est !
NOTES
C'est Trotsky qui a dit* ça. Lénine a dit autre chose que tout le monde répète. Je cheche encore quoi et où. Lassale aurait écrit "La vérité est révolutionnaire", l'Ordine Nuovo l'aurait repris et Gramci aussi. Il faudra faire, sur cette affaire ... la vérité. Voici la citation de Trotsky et la source :
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