Salutbis Denis,
Denis a écrit:
Salut Yanick,
(...)
Quant à poster ton raisonnement (et tes équations), je pense que ce n'est ni nécessaire, ni souhaitable.
Je pense qu'il serait plus pertinent que tu dises si,
à ton avis, la mesure (sur terre) de la vitesse d'un rayon lumineux arrivant de A (et frappant la
"proue" de la terre) donnerait environ 60 km/s de plus que la mesure de la vitesse d'un rayon venant de B (et frappant la
"poupe").
Pour simplifier, tu peux supposer que ces rayons proviennent de deux petites étoiles aux mouvements propres nuls par rapport au soleil.
Si tu souhaites commenter ton "OUI" ou ton "NON", il serait bon que ce commentaire
s'ajoute à ton "OUI" ou à ton "NON" plutôt que le
remplacer.
Salutations exemptes de tout coup de pied dans les tibias.
Denis
Je vais expliquer, puis donner le OUI/NON
Supposons que le mouvement objectif du Soleil ait lieu dans le plan écliptique.
Le vecteur translation du Soleil se dirige vers la droite.
Prenons une vitesse de S = 5011 km/s
On a donc une vitesse du Soleil égale à environ 1/60° de la vitesse de la lumière (cela équivaut à dire que la vitesse de la Galaxie/Voie Lactée est égale à 20 fois la "vitesse" de révolution du Soleil dans la Galaxie.)
(autre supposition de travail* : vitesse du centre de la Galaxie idem à vitesse du Soleil)
Puisque le vecteur Soleil est orienté vers la droite, cela implique que le vecteur Terre soit, lui aussi, orienté vers la droite, mais inférieur.
5011 - 30 = 4981
(pour les tracer il suffit de définir un délai : vitesse fois délai = distance)
Ces valeurs sont valables par rapport au vide. (Indépendamment de toute perception)
A ce schéma, vous ajoutez deux étoiles.
Prenons Ea, l'étoile qui se trouve sur la gauche.
Elle a donc une vitesse EGALE à celle du Soleil.
(ce que vous appelez "mouvement propre nul" et que j'appelle distesse nulle, cad variation de l'écart objectif -entre deux corps- par unité de temps)
en choisissant "petites étoiles aux mouvements propres nuls par rapport au soleil. "
....vous avez compliqué le problème, je ne vous en tiens pas rigueur...
Mais il est vrai que vous n'avez peut-être pas l'habitude de traiter la science du point de vue de Newton.
Mais je vais relever le gant !!!!
Soit A la distance objective entre le Soleil et l'étoile Ea.
( vous avez bien écrit : "petites étoiles aux mouvements propres nuls par rapport au soleil. ")
puisque son "mouvement propre" est "nul" "par rapport au soleil".... je suis en droit de donner une valeur A à l'écart entre le Soleil et l'étoile.
En vocabulaire einsteinien on pourrait imaginer un corps rigide qui relierait le Soleil et l'étoile Ea.
Et ce corps rigide aurait une valeur constante A
La Terre, sur votre schéma, voit un flash lumineux en provenance de Ea.
On va appeler t1 le délai pendant lequel le flash lumineux a voyagé.
Je pense que vous êtes d'accord sur le fait que la lumière voyage dans le vide à une vitesse c = 299 792 458 (m/s)
et sur le fait que cette mesure c est valable par rapport au vide lui-même.
On a donc un triangle rectangle
Son hypothénuse mesure c t1
Elle est le trajet de la lumière qui part de Ea et va jusqu'à la Terre.
On a le petit côté.
On ne va pas chipoter et lui donner une valeur égale au "rayon" Soleil Terre, l'unité astronomique.
Il manque le grand côté du triangle rectangle.
L'étourderie consiterait à lui donner une valeur Ea, mais c'est une absurdité.
CAR
On a bien insisté au dessus sur le fait que Ea était l'écart instantané entre le Soleil et l'étoile.
Et donc, au moment où le rayon lumineux provenant de Ea frappe la Terre, le Soleil a avancé vers la droite.
Il a avancé pendant une durée égale au délai pendant lequel la lumière a voyagé : t1
Le soleil a donc parcouru un trajet pendant un délai t1
Il a donc parcouru un trajet S t1
Donc le grand côté du triangle rectangle mesure Ea + S t1
On peut donc écrire l'égalité
(c t1)² = (Ea + S t1)² + R²
à partir de celle-ci on trouve la valeur de t1
t1= (ES+rac( c² (R²+Ea²) - (S R )² ) ) / ( c² - S²)
on a la valeur de ct1.
C'est à dire la longueur du trajet parcouru par la lumière pour aller de l'étoile jusqu'à la Terre.
C'est cette valeur qui va déterminer la taille apparente (le diamètre angulaire) sous laquelle l'étoile va apparaître.
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ETOILE B DEVANT
Pour l'autre étoile, celle qui se trouve devant le Soleil, le raisonnement va être le même,à cette différence près que le récepteur (la source) avance en direction du signal (image de l'étoile B)
(c tb1)² = (Eb - S tb1)² + R²
Cette fois-ci S t est soustrait , et non ajouté.
et donc
tb1= (- Eb S+rac( c² (R²+Ea²) - (S R )² ) ) / ( c² - S²)
Dans le cas Eb=Ea, de deux étoiles qui resteraient à égale distance du Soleil (Deux étoiles se suivant et le Soleil restantau milieu), on contate que tb1 est inférieur à t1.
Alors que le Soleil resterait au milieu, l'image que nous aurions de l'étoile B serait plus grande que l'image de l'étoile A.
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Conclusion provisoire.
On va relire la question
Denis a écrit:
(...)
Je pense qu'il serait plus pertinent que tu dises si, à ton avis, la mesure (sur terre) de la vitesse d'un rayon lumineux arrivant de A (et frappant la "proue" de la terre) donnerait environ 60 km/s de plus que la mesure de la vitesse d'un rayon venant de B (et frappant la "poupe").
Denis, en tant que relativiste, vous avez mis la proue en A.
Donc je vous réponds
NON la proue n'est pas en A !
Pour que la proue soit en A, il faudrait que la trajectoire du Soleil soit orientée vers la gauche.
Vous vous avez cru pouvoir négliger (comme Michelson l'a fait avant vous) le déplacement du Soleil.
Je vous réponds donc
NON, il n'est pas possible de faire des expériences en négligeant la tajectoire du Soleil.
Un chipoteur (pas vous) pourrait me répondre : oui, mais le vecteur soleil est orienté vers la gauche.
Sauf que conventionnellement, la gauche correspond au point de périhélie...!!!
Et si on considère la Soleil comme se déplaçant dans cette direction, cela augmente son excentricité objective dans les proportions énormes.
Le lecteur attentif aura remarqué que la "vitesse" orbitale de la Terre n'apparait pas dans mes deux équations.
C'est tout à fait normal.
le problème parlait
Citer:
de la vitesse d'un rayon lumineux arrivant de A
Le fait de recevoir UN rayon lumineux ne permet pas de connaître la vitsse orbitale de la Terre : pour qu'il y ait un efffet de type Doppler , il faut DEUX rayons lumineux successifs, DEUX flashes, DEUX photos.
L'étude de ces deux flashes successifs sera l'objet de la deuxième partie du débat.
Mais, Denis, vous allez, sans attendre, pouvoir m'expliquer de quelle façon, vous, vous supposiez pouvoir faire apparaître votre deux fois 30.
Et surtout, pour quelle raison, près d'un siècle après notre connaissance de la Galaxie et de notre vitesse de révolution,vous persistez à recommencer, encore, l'erreur de Michelson ?
Je subodorre qu'il y aurait comme un saut subreptice (et inconscient) entre ce qui est et ce qui est perçu - le truc habituel qui fait que Einstein se plante constammentet accumule bourde après bourde dans son bouquin.
Si vous essayez de me répondre honnètement, je pense que vous abandonnerez la relativité en moins de trois jours.
pour conclure la conclusion, je peux vous proposer un protocole simplifié
Il se résume à :
Le jour de l'aphélie (3-4 juillet) la longueur de la "distance" apparente entre le Soleil et la Terre est de 1,7 % plus grande que la moyenne.
http://www.techno-science.net/?onglet=g ... ition=6561
Je présume que c'est le jour de l'année où nous sommes DEVANT le Soleil .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:As ... illet_2008
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aph%C3%A9lie
Et donc, puisque nous sommes DEVANT, nous sommes en train de FUIR le signal.
Ma question est donc :
Par la mesure de sa taille apparente, de son diamètre angulaire, nous voyons le Soleil, à l'aphélie à une distance apparente de R*1,017.
Quelle est l'écart réel entre le Soleil et la Terre ?
salutations matérialistes.
Yanick Toutain
PS :
Bien que j'aie trouvé un peu secs vos "conseils" comminatoires - et sans que je n'y trouve aucune explication logique, vous remarquerez que j'ai, néanmoins, essayé de vous parler traanquillment et avec calme !
Denis m'a enjoint et m' a écrit:
Quant à poster ton raisonnement (et tes équations), je pense que ce n'est ni nécessaire, ni souhaitable.
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Toutes les hypothèses de travail font partie de l'hypothèse Ain Al Rami (hypothèse tde travail provisoire) : le vecteur translation Soleil dans le vide suit l'axe Soleil-Ain A Rami (dans le Sagittaire vers 18h54)
http://www.google.com/search?num=100&hl ... ercher&lr=
C'est l'axe qui relie les points de périhélie et d'aphélie.
Cette hypothèse provisoire permet de visualiser ce qui sera à déterminer objectivement bientôt.
C'est cette hypothèse,reliée à celle d'une excentricitéobjectivie quasi nulle qui induit une vitesse objective de 5011 km/s, elle aussi hypothèse de travail.
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