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samedi 16 mai 2015

Révolution burundaise du 13 mai 2015 En prétendant la nier en "prouvant" un complot de Nkurunziza, l'opposant Gratien Rukindikiza confirme cette révolution



par Yanick Toutain
REVACTU
16/5/15



"Les militaires et officiers
qui ont fait ce coup d'Etat
étaient imbus d'un amour de la patrie, pour sauver le pays.
 Malheureusement ils ont  été trahis."

Gratien Rukindikiza avouant
 le contraire de sa "démonstration"

Le 28 avril, Gratien Rukindikiza, sur France24 dénonçait, face à l'ambassadeur du putschiste "3 mandats" 
"Ce qui se prépare au Burundi est catastrophique"
Il prévoyait : 
Il prévoyait
"des massacres généralisés, une situation pré-génocidaire"

L'ambassadeur médiocre de  Nkurunziza de ne put que répondre des âneries


"Ils créent des situations pour s'apitoyer devant la communauté internationale"
Comme si les opposants tentaient de s'apitoyer : l'imbécile mercenaire de Nkurunziza en France ne sait même pas parler correctement !

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JEUDI 14 MAI 2015


La Révolution burundaise du 13 mai 2015 assaillie par la contre-révolution doit appeler à des CDR du peuple 1 délégué pour 25

par Yanick Toutain
14/5/2015








DERNIERE HEURE : la CONTRE-REVOLUTION a lancé une contre-offensive dans la nuit :les infos de la BBC
Voici le texte de Gratien Rukindikiza


LE COUP D'ETAT DE NKURUNZIZA CONTRE LE PRESIDENT NKURUNZIZA
 Burundi news, le 15/05/2015
Par Gratien Rukindikiza

Trop vrai pour être faux. Il arrive des fois dans l'histoire qu'un évènement étonne et sort du réel. Quand il y a un doute, il y a probablement une vérité qui se cache. La vérité finit par se savoir. En matière de politique, il y a des montages qui poussent à enquêter.
Un coup d'Etat ou une tentative de coup d'Etat à Bujumbura avec ou sans troupe. Un défilé en ville sans la maîtriser. Un coup d'Etat déjoué sans que les putschistes ne soient attaqués. Un putsch sans attaquer en premier la radio ou la Présidence. Des généraux qui peuvent oublier le BABA de l'art militaire. Tout de même, un général comme Cyrille Ndayirukiye, la crème de l'armée, faire un tel coup d'Etat, je reste abasourdi.


On remarque que dès le départ Gratien Rukindikiza fait silence sur 2 choses fondamentales : la réaction du peuple - fraternisation immédiate et la réaction des leaders de l'opposition - boycott, silence puis dénonciation du contre-putsch anti Nkurunziza


"Qu'est -ce qui s'est passé? Nkurunziza, était-il le vrai concepteur du coup d'Etat pour l'accompagner ou le devancer à Dar-Es Salam?

Un vrai putsch vendu et acheté par NkurunzizaAvant même le début des manifestations, Burundinews  avait des informations de préparation de coup d'Etat. Depuis le début des manifestations, le nom du futur Président était déjà connu. Le général major Niyombare le cachait à peine. Le pouvoir l'a su et a infiltré les préparatifs du général Niyombare. Le chef d'Etat major Prime Niyongabo a rejoint le mouvement après avoir été "convaincu" par Niyombare. Cependant, Prime Niyongabo renseignait le Président Nkurunziza sur ces préparatifs. Le ministre de la défense, le général Gaciyubwenge, a rejoint aussi le mouvement quand il a compris que Prime Niyongabo en faisait partie." (Gratien Rukindikiza)

La chronologie des faits avait été rappelée sur les médias esclavagistes franceàfric.

"Par LES FAITS. Profitant de l'absence de Pierre Nkurunziza du pays, son ex-chef d'état-major, le général Godefroid Niyombare, tente de le renverser du pouvoir. Le président burundais participait le 13 mai à Dar es Salaam, en Tanzanie, à un sommet des chefs d'État de la Communauté est-africaine (EAC : Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda, Tanzanie) consacré justement à la crise burundaise.
Le général putschisteLa tentative de coup d'État est menée par le général Godefroid Niyombare, un compagnon d'armes du chef de l'État au sein de l'ex-rébellion hutu, le Cndd-FDD, devenu le parti au pouvoir depuis la fin de la longue guerre civile (1993-2006). Considéré comme un homme de dialogue, il incarne le respect dans son pays. Après la guerre, il était devenu chef d'état-major adjoint, puis chef d'état-major de l'armée burundaise. Nommé en décembre 2014 à la tête du Service national de renseignements (SNR), il avait été limogé moins de trois mois plus tard.
Les revendications
Le général Godefroid Niyombare a été démis en février dernier de la tête des services secrets burundais (SNR), en même temps que deux autres de ses collaborateurs. Selon un haut cadre du parti au pouvoir, le président Nkurunziza a décidé de "limoger ces trois généraux pour une correspondance qu'ils lui ont adressée le 16 février en lui demandant de renoncer à briguer un troisième mandat", a-t-il expliqué à l'AFP. Sur les antennes d'une radio privée locale, il  a annoncé sa volonté d'une "reprise du processus électoral", au coeur de la crise à laquelle est confronté le Burundi. "Il est institué un comité pour le rétablissement de la concorde nationale, temporaire et ayant pour mission entres autres le rétablissement de l'unité nationale" et "la reprise du processus électoral dans un climat serein et équitable". (Source Le Point)

L'opposant vient braquer les projecteurs sur Prime Niyongabo. Avec des informations dont il faudrait vérifier la précision et/ou la véracité.
Un site pro-dictature vient protester contre des assertions qui ne se trouvait pas dans le texte. Lisons ce fasciste pro Nkurunziza
"Pour s’efforcer de convaincre, Rukindikiza affirme que le général Prime Niyongabo ( chef d’état major) et le ministre de la défense étaient dans le coup. C’est fort possible pour Gaciyubwenge car il est présenté comme très ami avec le général Cyrille Ndayirukiye. Mais c’est de l’injure à la personnalité de Prime Niyongabo de chercher à le mettre dans le panier des putschistes. Tout ça pour l’accuser de trahison envers les putschistes ? Une chose est certaine : le putsch a été préparé par les inconditionnels de Pierre Buyoya et ceux-ci ont intéressé les mécontents du CNDD-FDD dont Niyombare fait partie. Cela explique d’ailleurs pourquoi les camps militaires utilisés sont ceux-là mêmes qui étaient utilisés pour consommer des putschs dans le passé. Ce fut le cas du putsch contre Jean Baptiste Bagaza et contre Melchior Ndadaye à titre d’illustration. Même mode operandi, sauf que la donne de la restructuration des forces de défense et de sécurité a joué les troubles fête. Cyrille Ndayirukiye l’a reconnu :" Nous nous sommes heurtés à une très forte détermination des forces loyalistes à défendre Nkurunziza. L’armée est inféodée." Tout était dit. Sans compter avec l’imagination abondante des monstres qui préparent l’enfer aux Burundais !
Rukindikiza affirme que Prime Niyongabo devait sensibiliser les commandants des régions militaires. Cela n’a jamais été le cas dans l’histoire des coups d’Etat militaires au Burundi. Le bataillon para et le onzième bataillon blindé exécutaient les ordres et une fois le coup d’Etat consommé, des émissaires étaient envoyés aux commandants des régions militaires pour les rallier au fait accompli. Car le coup d’Etat se prépare et s’exécute en secret." 
Comble-du-cynisme-a-la-burundaise Editeurs B-24

Ce texte pro ne clarifie pourtant pas le véritable rôle de Prime Niyongabo.
En effet, écrire  

*"Mais c’est de l’injure à la personnalité de Prime Niyongabo de chercher à le mettre dans le panier des putschistes. Tout ça pour l’accuser de trahison envers les putschistes ? Une chose est certaine" Comble-du-cynisme-a-la-burundaise Editeurs B-24
... ne permet en aucune façon de savoir si Niyongabo était agent double ou triple !!!
 Gratien Rukindikiza poursuit son texte :

"Le chef d'Etat major Prime Niyongabo a été un gage de réussite du mouvement. Le jour du coup d'Etat n'était pas encore déterminé. Prime Niyongabo attendait le feu vert du Président Nkurunziza pour déclencher le coup d'Etat contre Nkurunziza lui-même. Ainsi, Nkurunziza devenait le patron des putschistes même si les autres n'étaient pas au courant. Le général major Cyrille Ndayirukiye et les autres ont suivi le mouvement parce que la présence du ministre de la défense et le chef d'Etat major rassurait et était synonyme de réussite.  (Gratien Rukindikiza)"

Donc dans cette grille, Prime Niyongabo est un agent double travaillant pour le pouvoir fasciste :
"Nkurunziza décide du jour J du putsch Le jour du putsch a été décidé quand la ministre des affaires étrangères du Rwanda a dissuadé Nkurunziza de s'absenter au sommet de l'East Africa sur le Burundi. Elle lui a dit que s'il s'absente, il sera considéré comme n'étant plus Président du Burundi. Sur ce, le Président Nkurunziza a songé à son cher coup d'Etat en préparation. Il a convoqué Prime Niyongabo pour lui dire que le putsch doit avoir lieu le 13 mai 2015 au moment où la réunion des chefs d'Etat allait commencer.
Dans cette grille, tous les autres militaires anti Nkurunziza n'auraient été que des imbéciles dont le calendrier aurait été placé sous la directions de Nkurunziza par l'entremise de Prime Niyongabo
Le Président Nkurunziza avait plusieurs objectifs à atteindre avec ce putsch :* Empêcher le sommet des Présidents des pays de l'East Africa de se réunir et débattre sur le  Burundi :  objectif atteint;* Mettre hors de l'armée le général major Cyrille Ndayirukiye que Nkurunziza considérait comme très influent sur le ministre Gaciyubwenge et qui pouvait révolter l'armée: Objectif atteint;* Détruire  les radios privées pour empêcher les opposants et la société civile de s'exprimer : Objectif atteint;* Casser le mouvement des manifestants : Objectif non atteint;* Faire en sorte que la communauté internationale oublie le 3 è mandat : Objectif non atteint car les Belges, Américains et d'autres restent inflexibles sur la question;* Eliminer et jeter en prison ceux qui ne sont pas avec le pouvoir et qui ont de l'influence sur la population : A suivre.  (Gratien Rukindikiza)"

LE SABOTAGE ANTI-CDR DE GRATIEN RUKINDIKIZA ET CIE

A cette liste.... il manque
- Dissuader le peuple de fraterniser avec les militaires
- Empêcher le peuple de rejoindre la révolution
- Dissuader le peuple de former des Conseil de Défense de la Révolution, des CDR tels que Thomas Sankara les préconisait le jour même de la Révolution du 4 août 1983

"Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu."
Thomas Sankara 4 avril 1986

"... beaucoup étaient venus pour fêter la disparition de ces fameux CDR.
Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.
Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.
Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.
[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.
[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR.
Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.
Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.
Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.
Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.
Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous.
Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso.
Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre.

GRATIEN RUKINDIKIZA CONTRE
LA REVOLUTION DU 13 MAI 2015

Et donc.... manque à la liste des tâches de sabotage contre la Empêcher le peuple de DESIGNER DES DELEGUES REVOCABLES
Saboter la désignation de
DELEGUES DE BASE (pour 25)
DELEGUES CONSEILLERS (pour 625)
DELEGUES DEPUTES (pour 15625)
DELEGUES NATIONAUX (pour 390 625)


Parce que ces tâches de sabotage....  ce sont tous les Gratien Rukindikiza qui s'en sont chargés !
Pour camoufler la trahison de la révolution du 13 mai..... Il faut donc continuer la description de ce complot ..... sans rien mentionner du peuple.... fraternisant avec les militaires...
"La  trahison, une douche froide
Le commandement est confié au général major Ndayirukiye. La veille, le chef d'Etat major et le général Ndayirukiye ( conseiller au ministère de la défense) demandent au 11 è bataillon blindé de préparer le peu de blindés qui restent dans le camp pour une mission du matin.Le jour J, Prime Niyongabo arrive à convaincre Niyombare de parler à la radio Isanganiro et  à son tour Prime promet  d'entrer à la RTNB pour les convaincre et qu'il sera respecté en tant que chef d'Etat major, il ne donne que des ordres. Au moment où le général major Niyombare prononce son discours, il ne se doute pas de la trahison de Prime Niyongabo. A ce moment même, le ministre de la défense Gaciyubwenge est déjà hors du putsch. Il ne sera jamais cité parmi les putschistes. Il s'est retiré bien avant Prime Niyongabo. (Gratien Rukindikiza )

"Prime Niyongabo (...)  annonce par téléphone
 à Niyombare qu'il n'est plus avec eux"
 
Gratien Rukindikiza sans source

Ce qui est dommage c'est que les informations données le sont sans sources....
Si Niyombare lui a fait des révélations..... il faudrait que Rukindikiza ouvre des guillemets pour faire parler les vrais témoins....
Ses révélations seraient plus fiables...
En fin de compte, les six vrais putschistes se rendent compte que Prime Niyongabo n'a rien fait pour la RTNB. Pire, il annonce par téléphone à Niyombare qu'il n'est plus avec eux. Or, il avait promis le soutien de tous les camps militaires et que l'artillerie redoutable de Mwaro allait descendre à Bujumbura. Elle n'a jamais été leur alliée.L'équipe se retrouve sans moyen, sans troupe. Elle n'a que le bataillon para et le bataillon blindé qui n'ont de bataillon que de nom. Même le camp Muha n'était pas de leur côté. Sans troupe, à peine une compagnie, ils tentent le tout pour le tout le 14 mai en attaquant la radio. Ils seront repoussés à une distance où ils ne pouvaient même pas tirer à la roquette sur la radio. Ils ont perdu 3 militaires et ont rebroussé chemin. C'était vers 15 hrs. C'était la fin du putsch en réalité.
Pour contrer la propagande du camp fasciste, il faudrait des faits indiscutables. Des témoignages directs de participants. Du moins ceux qui ne se sont pas rendus ou qui n'ont pas été arrêtés.
Quand on lit la propagande pro Nkurunziza , (Comble-du-cynisme-a-la-burundaise Editeurs B-24)
"Rukindikiza déclare que la ministre rwandaise des affaires étrangères a exigé la présence de Nkurunziza au sommet de Dar es salaam. En quelle qualité ? C’est un mensonge éhonté. S’il avait au moins parlé du ministre tanzanien, puisque c’est la Tanzanie qui assure la présidence de l’EAC ! Il y a une volonté terrible de nuire chez Rukindikiza. Il faut être un monstre comme lui pour tenter de qualifier de comédie un acte aussi grave que la tentative de renversement des institutions d’un Etat. Mais c’est au niveau des faits qu’il faut démentir et confondre les mensonges de Gratien Rukindikiza.Il affirme que les putschistes n’avaient pas de moyens pour prendre la radio télévision nationale. C’est faux. Après la proclamation de la destitution de Nkurunziza sur les ondes d’une radio privée, les putschistes ont vite autorisé la reprise des émissions de la RPA avec même la diffusion vers l’intérieur du pays. Car ils savaient que la RTNB était bien gardée et que les combats pouvaient durer. Ils comptaient sur un ralliement des commandants des régions militaires. Une fois que l’explosion de joie qui gagnait la capitale allait se répandre dans tout le pays grâce aux commentaires des journalistes, les partisans de Nkurunziza devaient se décourager et ne pas tenter de résister. Pendant ce temps un groupe de militaires putschistes s’approchait de la RTNB pour dire aux militaires qui y étaient positionnés de laisser faire. Ils se son heurtés aux tirs nourris. C’est pourquoi les putschistes ont mené une première attaque d’envergure contre la RTNB. Ce fut un échec. Ils se sont repliés. Et sont revenus avec des moyens plus destructeurs. Ceux qui habitent la capitale ont été témoins des combats forts et d’une détermination des deux côtés. On n’oublie pas de signaler les cris de joie des partisans des putschistes quand la RTNB a cessé d’émettre. Les médias internationaux ont alors rapporté que la RTNB venait de tomber. Ce fut une joie de courte durée car quelques heures plus tard, la RTNB a repris ses émissions avec une déclaration du chef d’état major de l’armée. Rukindikiza en veut à mort au chef d’état major pour son opposition très active au putsch. Mais c’est du côté des militaires loyalistes que nous attendons les récits de cette mise en échec du putsch.Rukindikiza écrit que le coup d’Etat a été récupéré par Nkurunziza. Encore un mensonge de très mauvaise foi. Quand il y a un coup d’Etat, le pays chute dangereusement dans la catégorie des pays très fragiles. Nkurunziza s’efforce toujours de prouver au monde que le pays est en paix, que les personnes circulent librement sur tout le territoire et que le processus électoral doit se poursuivre. Les manifestations violentes qui etaient en cours dans certains quartiers de Bujumbura visaient à donner une image d’un pays à feu et à sang. Le putsch a consommé l’imposture. Ce n’est pas à l’avantage de Nkurunziza. Un président renversé lors d’un sommet à l’étranger, c’est une humiliation indescriptible. Son sort est celui d’un chef déchu, aux abois." Comble-du-cynisme-a-la-burundaise Editeurs B-24

.....on aimerait pouvoir contredire chaque assertion de manière indiscutable.....

Des signes devaient nous éclairer de l'aspect de ce putschUn coup d 'Etat? Non, des signes devaient pousser à s'interroger dès le départ. Dès la sortie du camp du bataillon para, les militaires n'ont attaqué ni la radio RTNB, ni la Présidence de la République, ni la banque centrale. Les putschistes ne contrôlaient pas la ville. La garde présidentielle avait assez de force pour déloger le peu de putschistes dans la ville le 13 mai même. Ils les ont laissés exprès pour que le coup d'Etat soit réel. Par ailleurs, la garde présidentielle avait renforcé extraordinairement les positions à la radio et des mitrailleuses étaient installées sur les toitures des bâtiments autour de la radio, une vraie forteresse pour empêcher le putsch de Nkurunziza d'atteindre la radio pour protéger le pouvoir de Nkurunziza.Contrairement à ce qui a été dit, les putschistes n'avaient pas de force pour garder l'aéroport. Il était trop loin de leur base et sans effectif suffisant à éparpiller. En d'autres termes, Nkurunziza pouvait atterrir à Bujumbura par force mais il fallait jouer la comédie.Il suffit de s'imaginer que les putchistes ont manqué d'hommes et  qu'ils ont été obligés de rapatrier leurs militaires qui gardaient la seule radio Bonesha qui émettait encore après les attaques contre Télé renaissance, RPA et Isanganiro .(Gratien Rukindikiza)"
Et si des CDR avaient été formés ?
Et si le peuple avait construit ses propres milices ?
Tout ce texte est totalement dépourvu de cohérence révolutionnaire...
Le peuple aurait pu rallier la révolution du 13 mai 2015 !
C'est ce que les vrais Burundais souhaitaient....

LA PREUVE DE LA REVOLUTION DU 13 MAI 2015 !!


"En province, les commandants de région et des camps n'étaient pas au courant de ce qui se passait à Bujumbura. Comme c'était le chef d'Etat major qui devait les contacter et qui avait trahi, les putschistes étaient livrés à eux-mêmes. C'est pour cela qu'ils ont décidé de se rendre plutôt que d'être attaqués.Ce soir, Niyombare court toujours et personne ne sait où il est. Cependant, Niyombare a compris tôt que Prime avait trahi et il lui aurait proposé de continuer le putsch pour sauver sa peau, drôle de proposition! Il faillait sauver Nkurunziza qui a pu faire échouer le sommet des chefs d'Etat sur le Burundi.Les militaires et officiers qui ont fait ce coup d'Etat étaient imbus d'un amour de la patrie, pour sauver le pays. Malheureusement ils ont  été trahis.(Gratien Rukindikiza)"

Ce passage est la PREUVE "Les militaires et officiers qui ont fait ce coup d'Etat étaient imbus d'un amour de la patrie, pour sauver le pays. "
Il est la preuve qu'une authentique révolution vient de se produire !!
"Et NkurunzizaNkurunziza savait bien qu'il maitrisait tout à Bujumbura. Par précaution, il a demandé aux cadres de son pouvoir de quitter la ville avec leurs familles au cas où il y aurait un dérapage. Des imbonerakure étaient habillés en militaires pour renforcer si jamais la garde présidentielle était débordée.De Dar-Es salam, Nkurunziza a pris l'avion vers l'Ouganda et il est revenu en Tanzanie. Le Président Kikwete a gardé en lieu secret Nkurunziza pour l'empêcher de rentrer pendant le putsch. C'est quand l'échec de l'attaque de la radio a été réel que le coup d'Etat est devenu dans les annales du passé. Les Américains ont reconnu Nkurunziza Président, la sous -région a condamné le putsch ou plutôt l'échec du putsch.Nkurunziza est rentré le soir en passant à Rumandari à Muyinga par de petits chemins jusqu'à Ngozi en voiture. (Gratien Rukindikiza)"
Même ce passage est sujet à caution !!
Où est Nkurunziza  ?
Après la réussite de son montage de faux putsch, Nkurunziza est sur les nuages. Le 3 è mandat, c'est comme acquis. Le peuple, il va le punir car il a manifesté son coup d'Etat.Peuple burundais, le coup d'Etat n'était pas le vôtre mais celui de Nkurunziza. Manitenir la pression pour qu'il arrête sa marche forcée pour le 3 è mandat, c'est votre droit.(Gratien Rukindikiza)"

UNE REPRESSION FASCISTE EN PREPARATION



La défaite de la révolution du 13 mai 2015 va donner des ailes aux milices fascistes. Les craintes qui étaient exprimées il y a dix jours  vont se révélées de façon accrue :
"Les premiers Burundais sont partis de chez eux début avril, après l’annonce faite par le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat. Ce que ses opposants craignaient en restant chez eux, c’était les menaces et les intimidations de plus en plus violentes. « Les Imbonerakure [l’association de la jeunesse du parti au pouvoir dont le nom signifie en kirundi, la langue du Burundi « Ceux qui observent de loin »] venaient chez moi toutes les nuits, par groupe de 10 ou 15 avec des machettes et des armes à feu, raconte Idris (*), 33 ans, arrivé au centre le 27 avril. Ils disaient que les gens qui refusaient le troisième mandat du président seraient tués. J’ai encore très peur aujourd’hui, car ils sont comme des fous. » (Le Monde)"
La réponse, la seule réponse est la FORMATION URGENTE DE CDR
La réponse pour le Burkina Faso est AUSSI la réponse pour le Burundi.
Mais les sots de la formoisie compradore ne veulent pas en entendre parler !!!

JEUDI 4 DÉCEMBRE 2014


"Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR" Thomas Sankara 1986

Présentation 2014
par Yanick Toutain
RevActu
 4/12/14


"Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu."
Thomas Sankara 4 avril 1986

Il est passionnant de consulter les arguties des fascistes "3° mandat" de Nkurunziza Comble-du-cynisme-a-la-burundaise Editeurs B-24
Voici le texte intégral dont nous avons donné ci-dessus des extraits




Les USA n’ont pas condamné le putsch contre les institutions au Burundi. Encore moins la Belgique, la France, les Pays Bas ou la Suisse. Le contraire aurait surpris. Ils sont cohérents dans leur détermination à écarter violemment Nkurunziza du pouvoir, et ainsi casser le pouvoir de la majorité hutue. Ce n’est pas Nkurunziza ou Ndadaye qui sont des problèmes. Mais cette marée humaine qui se rue vers les travaux communautaires, se détourne des aides qui n’ont jamais favorisé le développement du Burundi. Ce qui a fait dire à un diplomate africain à Bujumbura que malgré les efforts de Nkurunziza dans la lutte contre le terrorisme international, il est traité comme Bashar El Assad de Syrie ! "Si les USA ont déclaré reconnaître Nkurunziza comme chef d’Etat du Burundi après l’échec du putsch, ce n’est pas un soutien mais une conséquence logique du retournement de la situation ! Et il faut noter que les menaces sont demeurées les mêmes : respect de l’accord d’Arusha selon l’interprétation que les Occidentaux en font sur la question du mandat exceptionnel de 2005 à 2010. Nkurunziza doit se préparer à une lutte sans merci des puissances occidentales. S’il fléchit, il est perdu."
Au lendemain de l’échec du putsch, ce qui interpelle le plus, c’est le cynisme de ceux qui, hier, descendaient dans les rues, monopolisent la parole sur les plateaux de télévisions internationales et deversaient des cris de joie sur les réseaux sociaux pour saluer le putsch et demander à la communauté internationale de qualifier le putsch de libération du peuple ! L’échec a provoqué la consternation. Du jamais vu en Afrique ? Pas vraiment car beaucoup d’exemples de coup d’ Etat militaires sont rapportés dans les histoires de cette marche pénible et souvent sanglante des peuples africains vers la prise en mains de leurs destins.
Tout a commencé après l’annonce de la reddition des putschistes. Les activistes de la société civile se sont exprimés sur les médias internationaux pour minimiser l’impact du putsch. Et pourtant, leurs déclarations sont bien conservées et sont sans équivoque ! Et les voilà qui tentent de sortir du bourbier en enfonçant le clou contre ceux qui étaient hier les libérateurs. Mais ça ne marche pas. Car des preuves de complicité entre les putschistes, les activistes et certains responsables des médias privés sont accablantes. Le coup d’Etat militaire était fomenté derrière l’insurrection. C’est un fait têtu.
Arrêtons-nous sur les arguties de Gratien Rukindikiza pour tourner le putsch en comédie. D’abord, Rukindikiza a publié sur son blog un texte saluant le putsch. Il se vantait de ce coup d’Etat et saluait le courage et la personnalité des généraux de l’ancienne rébellion CNDD-FDD et des EX-FAB. Il rappelait que le général Niyombare était un homme exceptionnel, qui avait accepté de perdre le poste stratégique de chef des renseignements burundais pour s’opposer à Nkurunziza. Donc un opposant farouche pour ne pas dire un ennemi juré de Nkurunziza. Paradoxalement, Rukindikiza affirme que le coup d’Etat est une création de Nkurunziza ! Un peu d’honnêteté monsieur Rukindikiza.
Pour s’efforcer de convaincre, Rukindikiza affirme que le général Prime Niyongabo ( chef d’état major) et le ministre de la défense étaient dans le coup. C’est fort possible pour Gaciyubwenge car il est présenté comme très ami avec le général Cyrille Ndayirukiye. Mais c’est de l’injure à la personnalité de Prime Niyongabo de chercher à le mettre dans le panier des putschistes. Tout ça pour l’accuser de trahison envers les putschistes ? Une chose est certaine : le putsch a été préparé par les inconditionnels de Pierre Buyoya et ceux-ci ont intéressé les mécontents du CNDD-FDD dont Niyombare fait partie. Cela explique d’ailleurs pourquoi les camps militaires utilisés sont ceux-là mêmes qui étaient utilisés pour consommer des putschs dans le passé. Ce fut le cas du putsch contre Jean Baptiste Bagaza et contre Melchior Ndadaye à titre d’illustration. Même mode operandi, sauf que la donne de la restructuration des forces de défense et de sécurité a joué les troubles fête. Cyrille Ndayirukiye l’a reconnu :" Nous nous sommes heurtés à une très forte détermination des forces loyalistes à défendre Nkurunziza. L’armée est inféodée." Tout était dit. Sans compter avec l’imagination abondante des monstres qui préparent l’enfer aux Burundais !
Rukindikiza affirme que Prime Niyongabo devait sensibiliser les commandants des régions militaires. Cela n’a jamais été le cas dans l’histoire des coups d’Etat militaires au Burundi. Le bataillon para et le onzième bataillon blindé exécutaient les ordres et une fois le coup d’Etat consommé, des émissaires étaient envoyés aux commandants des régions militaires pour les rallier au fait accompli. Car le coup d’Etat se prépare et s’exécute en secret.
Rukindikiza déclare que la ministre rwandaise des affaires étrangères a exigé la présence de Nkurunziza au sommet de Dar es salaam. En quelle qualité ? C’est un mensonge éhonté. S’il avait au moins parlé du ministre tanzanien, puisque c’est la Tanzanie qui assure la présidence de l’EAC ! Il y a une volonté terrible de nuire chez Rukindikiza. Il faut être un monstre comme lui pour tenter de qualifier de comédie un acte aussi grave que la tentative de renversement des institutions d’un Etat. Mais c’est au niveau des faits qu’il faut démentir et confondre les mensonges de Gratien Rukindikiza.
Il affirme que les putschistes n’avaient pas de moyens pour prendre la radio télévision nationale. C’est faux. Après la proclamation de la destitution de Nkurunziza sur les ondes d’une radio privée, les putschistes ont vite autorisé la reprise des émissions de la RPA avec même la diffusion vers l’intérieur du pays. Car ils savaient que la RTNB était bien gardée et que les combats pouvaient durer. Ils comptaient sur un ralliement des commandants des régions militaires. Une fois que l’explosion de joie qui gagnait la capitale allait se répandre dans tout le pays grâce aux commentaires des journalistes, les partisans de Nkurunziza devaient se décourager et ne pas tenter de résister. Pendant ce temps un groupe de militaires putschistes s’approchait de la RTNB pour dire aux militaires qui y étaient positionnés de laisser faire. Ils se son heurtés aux tirs nourris. C’est pourquoi les putschistes ont mené une première attaque d’envergure contre la RTNB. Ce fut un échec. Ils se sont repliés. Et sont revenus avec des moyens plus destructeurs. Ceux qui habitent la capitale ont été témoins des combats forts et d’une détermination des deux côtés. On n’oublie pas de signaler les cris de joie des partisans des putschistes quand la RTNB a cessé d’émettre. Les médias internationaux ont alors rapporté que la RTNB venait de tomber. Ce fut une joie de courte durée car quelques heures plus tard, la RTNB a repris ses émissions avec une déclaration du chef d’état major de l’armée. Rukindikiza en veut à mort au chef d’état major pour son opposition très active au putsch. Mais c’est du côté des militaires loyalistes que nous attendons les récits de cette mise en échec du putsch.
Rukindikiza écrit que le coup d’Etat a été récupéré par Nkurunziza. Encore un mensonge de très mauvaise foi. Quand il y a un coup d’Etat, le pays chute dangereusement dans la catégorie des pays très fragiles. Nkurunziza s’efforce toujours de prouver au monde que le pays est en paix, que les personnes circulent librement sur tout le territoire et que le processus électoral doit se poursuivre. Les manifestations violentes qui etaient en cours dans certains quartiers de Bujumbura visaient à donner une image d’un pays à feu et à sang. Le putsch a consommé l’imposture. Ce n’est pas à l’avantage de Nkurunziza. Un président renversé lors d’un sommet à l’étranger, c’est une humiliation indescriptible. Son sort est celui d’un chef déchu, aux abois.
Rukindikiza fait semblant d’oublier que le coup d’Etat a fait beaucoup de morts. Les généraux ex-FAB qui ont participé au putsch sont des militaires très proches de Buyoya. Et Rukindikiza est un ancien militaire des FAB. Il est présenté par une certaine opinion comme un traître qui a vendu Ndadaye dont il était officier d’ordonnance. Pendant les manifestations, on le voyait intervenir sur les plateaux de télévisions internationales pour combattre Nkurunziza. Il organise la collecte des fonds pour financer l’insurrection au Burundi. Il est présenté comme un être très cynique. Donc toujours égal à lui même !
Un proche de Nkurunziza qui a souhaité l’anonymat est d’avis que ceux qui minimisent le putsch jouent de la diversion. "Ils veulent empêcher la répression d’un crime combien meurtrier et dangereux pour toute une nation. Ils veulent semer la confusion et ainsi, trouver une voie pour les Occidentaux pour s’en prendre à Nkurunziza comme ce fut le cas des assaillants de Cibitoke avec les allégations d’exécutions sommaires. Vous vous souvenez que le Burundi a été attaqué par un groupe armé mais ce qui a retenu l’attention des Occidentaux, ce sont les rapports de Human Rights Watch et les accusations des activistes ! Nkurunziza ne va plus se laisser faire. Il appelle le peuple à se défendre contre le complot. Le putsch a échoué. C’était sans pitié et jamais un jeu d’enfants. Nous savons que d’autres plans visant à sacrifier des Tutsis dans certaines parties du pays seraient en préparation pour réaliser les accusations de génocide. Ce n’est pas non plus exclu que des mercenaires soient recrutés pour éliminer physiquement le président Nkurunziza. C’est ce qui serait sous - entendu dans l’avertissement du président Obama. " Pour dire en peu de mots que la lutte continue. Implacable.
Editeurs B-24

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