La dictature Zida au Burkina Faso bâillonne toute liberté d'expression sur les radios !
par Yanick Toutain
REVACTU
7/5/2015
Article 1:
Les émissions d’expression directe sont suspendues des programmes des radiodiffusions sonores et télévisuelles pour une durée de trois (3) mois.
Cette mesure ne s’applique pas aux émissions sur la santé et celles à caractère ludique, sentimental et culturel.
Article 2 :
Les médias audiovisuels concernés sont tenus de suspendre les émissions d’expression directe dans les conditions définies à l’article 1.
Tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur.
On avait vu le tyran ONU de RDC imposer le couvre-feu télématique en supprimant internet pendant plusieurs semaines, voici maintenant Zida le criminel du RSP, le voleur de la révolution burkinabè du 30 octobre qui supprime la radio libre au Faso
On se souviendra du nom des fascistes compradores.
Ils auront des comptes à rendre dans le TPR sankaristes qui se mettront prochainement en place
Madame Nathalie SOME, Présidente
Monsieur Désiré COMBOIGO, Vice-président
Monsieur Jean de Dieu VOKOUMA, membre
Monsieur Bakary Alexandre SANOU, membre
Madame Victoria OUEDRAOGO, membre
Madame Abibata KOULIDIATI, membre
Monsieur Joseph BONZI, membre
Monsieur Sékou KARAMBIRI, membre
Madame Odile KABORE, membre
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Communiqué de presse : suspension des émissions d’expression directe |
DECISION N° 2015- 008 /CSC portant suspension des émissions d’expression directe sur les radiodiffusions sonores et télévisuelles au Burkina Faso. |
LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION
Vu la Constitution ;
Vu la Charte de la Transition ;
Vu la loi organique n° 015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication ;
Vu la loi n°56/93/ADP du 30 décembre 1993 portant code de l’information ;
Vu le décret n°2014-712/PRES du 11 août 2014 portant nomination de membres du Conseil supérieur de la communication ;
Vu le décret n°2014-732/PRES du 05 septembre 2014 portant nomination du Président du Conseil supérieur de la communication ;
Vu l’arrêté n°2014-0007/CSC/CAB du 16 mai 2014, portant classification des médias audiovisuels au Burkina Faso ;
Vu la décision n°2003-0001/CSI du 24 juin 2003 portant réglementation des émissions d’expression directe sur les antennes des radiodiffusions sonores du Burkina Faso ;
Constatant que la conduite des émissions d’expression directe sur les ondes des radiodiffusions sonores et télévisuelles ne respecte pas les dispositions de la décision n°2003-0001/CSI du 24 juin 2003 portant réglementation des émissions d’expression directe sur les antennes des radiodiffusions sonores du Burkina Faso, notamment les articles 5, 6 et 7; que de nombreux manquements sont constatés au cours desdites émissions;
Constatant que ces manquements ont plusieurs fois fait l’objet de rappels à l’ordre par voie de correspondance ;
Considérant que le Conseil supérieur de la communication, dans une approche pédagogique, a entrepris depuis janvier 2015 une série de formations au profit des journalistes et des animateurs desdites émissions, et une série de campagnes de sensibilisation en direction du public, ce dans le but d’assainir les contenus de ces émissions ;
Considérant le climat social actuel et le caractère sensible de la période électorale à venir ;
Considérant que la mauvaise conduite des émissions interactives peut être préjudiciable à la cohésion sociale et à la réussite des élections à venir ;
Le Conseil, après en avoir délibéré en sa séance du 6 mai 2015 ;
D E C I D E
Article 1:
Les émissions d’expression directe sont suspendues des programmes des radiodiffusions sonores et télévisuelles pour une durée de trois (3) mois.
Cette mesure ne s’applique pas aux émissions sur la santé et celles à caractère ludique, sentimental et culturel.
Article 2 :
Les médias audiovisuels concernés sont tenus de suspendre les émissions d’expression directe dans les conditions définies à l’article 1.
Tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur.
Article 3 :
La présente décision prend effet à compter de sa date de signature.
Elle sera publiée au Journal Officiel du Faso.
Ouagadougou, le…………………………………
Pour le Conseil supérieur de la communication
La Présidente,
Nathalie SOME
Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè
Ont siégé :
Madame Nathalie SOME, Présidente
Monsieur Désiré COMBOIGO, Vice-président
Monsieur Jean de Dieu VOKOUMA, membre
Monsieur Bakary Alexandre SANOU, membre
Madame Victoria OUEDRAOGO, membre
Madame Abibata KOULIDIATI, membre
Monsieur Joseph BONZI, membre
Monsieur Sékou KARAMBIRI, membre
Madame Odile KABORE, membre
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