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samedi 16 janvier 2010

sur RUE89, une réponse à Jean Matouk : Sa "Perle des Antilles" était un ergastule barbare

par Yanick Toutain



Paul Laurendeau (alias de ysengrimus ?) fait une réponse raciste à l'article raciste de Jean Matouk. Le racisme à l'université de Montpellier s'y porte aussi bien que le racisme à la Sorbonne. Dans un abject "Que sais-je" le raciste Jean Tulard osait utiliser l'abjecte terminologie de « négrophilie ».
Ses comparses racistes de l'Académie avaient osé valider l'existence d'un terme aussi imbécile que raciste. Le fait d'aimer la couleur noire y était détournée dans une transformation pseudo-biologique : aimer les personnes dont les peaux roses claires étaient stupidement qualifiées de « noires » connaissait une nouvelle transformation :

négrophilie 
  nom féminin singulier 
vieilli fait d'approuver l'abolition de l'esclavage 



En quoi le fait de combattre l'esclavagisme féodal pouvait-il mériter un qualificatif quelconque concernant la prétendue couleur de peau des dits esclaves.
Prétendue couleur de peau puisque nous savons depuis 1704 et Newton que « noir » n'est pas une couleur, mais est précisément l'absence de couleur. « Noir » étant la description de l'absence de photons, seuls des imbéciles racistes peuvent ainsi qualifier la couleur de peau des Africains, Afro-Américains et autres Afro-Français. Tous victimes de la France à fric imbécile.

= = =
On voit – encore en 2010 – oser s'étaler sur Internet de semblables suppôts de la france à fric haine :



«    En 1803, après le départ des Français, Dessalines provoqua aussitôt le massacre de la population blanche (4) ; à  l'exception des prêtres, médecins, techniciens et de quelques négrophiles. Il redonna à Saint-Domingue son nom indien d'Haïti ( Ayiti ) et, en 1804, avec l'appui de l'Angleterre, proclama l'indépendance de la nouvelle République (5).
   Dessalines voulait, par une cérémonie solennelle, célébrer la proclamation de l'Indépendance, pour bien montrer qu'il fallait oublier la France. »
[propos abjects provenant de l'université Pierre Mendès France de Grenoble
http://webu2.upmf-grenoble.fr/Haiti/Dessalines.htm]



= = =
Quand Jean Tulard qualifiait de « négrophiles » ceux qui s'opposaient à son héros – le proto-nazi Napoléon Bonaparte – il se régalait naturellement de la jouissance de pouvoir perpétuer l'usage du terme raciste de son enfance, ce « négro » qui était d'un usage banal dans les cours de récréation de la fin des années 50. « Négrophilie » est un terme jouissif pour tous ces néo-nazis de l'Université.
De la même façon, le compte réglé par Jean Matouk à l'île d'Haïti est tout aussi jouissif.
Et tout aussi mensonger.

Le « séisme » permanent servait bel et bien à financer les belles villas de Saint Adresse, le rivage huppé du Havre esclavagiste, comme les hôtels particuliers de l'île sur la Loire de Nantes et ceux de la bourgeoisie triangulaire de Bordeaux.
Le marxisme a un concept pour décrire cela : la « réification » des rapports sociaux.
Le fait de donner une consistance d'objet, d'objet éternel, à ce qui n'est que relation provisoire.
Réifier l'esclavage faisait jouir les féodaux du 18° siècles et leurs amis de la bourgeoisie parasite du Triangle Esclavagiste Atlantique.
Il leur fallait donner consistance d'éternité à ce qui n'était que provisoire et susceptible – par une Transformation Quantité Qualité – de connaître une fin.
Certes, leur poids politique fit perdurer, de 1789 à 1794, l'abjection de l'esclavagisme.
Ils avaient pu croire, pendant 5 ans de plus, que la solidité du roc était telle que l'esclavagisme allait pouvoir encore embellir leurs vies et leurs demeures.

Ce sont ces mêmes racistes qui qualifieront de « séisme » la lutte de libération africaine, la tentative de révolution anticolonialiste, antiesclavagiste de la fin des années 50.
Ils qualifieront demain de « séisme » la révolution anti-impérialiste qui fera trembler les barbares étasuniens quand une jeunesse « révolisationnaire » émergera des décombres du crime impérialiste à Haïti.




« L'histoire chaotique de l'ancienne « Perle des Antilles »
Autrefois, cette « perle » du Royaume enrichissait la France. En 1804, elle obtient son indépendance par la lutte et en 1825 par le droit, contre le paiement de 150 millions de francs or, ce qui l'épuise économiquement.
Second pays indépendant après les Etats-Unis, mais première « République » -« nègre » de surcroit- elle est boycottée très longtemps par les puissances monarchiques « blanches » et coloniales . »



Tout ce paragraphe pue le racisme le plus abject.
La « perle » n'était qu'un bagne pour êtres humains, la perle n'était qu'un ergastule, un prison abjecte, un camp de travail, un camp d'extermination.




LE VOCABULAIRE DES BOURREAUX : « PERLE DES ANTILLES »



Il faut véritablement être un universitaire ignare, demeuré et raciste pour oser utiliser le vocabulaire des bourreaux devenu le vocabulaire des agences colonialistes touristiques.
Il faut – pareillement – être un universitaire imbu, ignare et raciste pour commencer un texte pareil sans mentionner la traite, sans mentionner l'esclavage, sans mentionner les chaînes.
Cette « indépendance » fut avant tout la libération d'une classe exploitée.

Une libération qui la privait du capital accumulé en France sur leur travail, qui la privait du capital formation accumulé en France sur leur sueur, qui la privait des innovations accumulées en France sur leur sang.
Et qui la privait pareillement de la « productivité historique » et de ses fruits que chaque Terrien est en droit de réclamer sur les innovations faites par ses ancêtres.

BIOFICATION ET RÉIFICATION : une prétendue « pathologie sociale »
Pour compléter la grille conceptuelle du marxisme philosophique, il faudrait relever tous les cas où les apologistes des classes exploiteuses comparent les rapports sociaux, non pas à des relations entre choses, mais à des cas issus du domaine du vivant basique : ici les maladies.



« Elle est surtout dès sa naissance, atteinte d'une pathologie sociale qui pesèra sur toute son histoire : l'opposition entre les libres et affranchis. Ceux qui ne veulent que l'indépendance, et les esclaves qui acquérissent petit à petit la liberté. »



Haïti serait atteinte d'une « maladie ».



Elle ne serait pas victime de l'égoïsme historique de toutes les classes sociales barbares.
Elle ne serait pas victime de la propagande d'universitaires ignares et racistes au service de ces classes exploiteuses.



. « En 1804, elle obtient son indépendance par la lutte et en 1825 par le droit, contre le paiement de 150 millions de francs or, ce qui l'épuise économiquement. »



Ignares à tel point que l'usage de Wikipédia leur serait inaccessible.
"La première république noire libre du monde vient alors de naître.
Mais à peine créée, la république d'Haïti est déjà endettée : la France ne reconnut l'indépendance du pays qu'en échange d'une indemnité de 150 millions de francs-or (la somme sera ramenée en 1838 à 90 millions de francs)."
(Wikipédia Histoire d'Haïti)










Ignare ou menteur : on ne verra point de développement dans son article sur l'anticommunisme des Duvalier, rempart de l'impérialisme contre la « subversion ».
Au contraire, l'article suggère une vision « lutte des classes » des gangsters père et fils.
Naturellement, ni le refuge trouvé par le second en France, ni les interventions militaires françaises ne connaitront la lumière dans cet article.

Ni non plus les interventions militaires récentes des USA et des fascistes de tous poils.
Une rapide pirouette sur Aristide, reversé par un coup tordu US puis retourné en faveur des bourreaux des Haïtiens.

Une fausse lumière qui permet subtilement de cacher les zones d'ombre soigneusement choisies.
HAÏTI SOUS OCCUPATION MILITAIRE IMPÉRIALISTE
En particulier le fait que Haïti est sous occupation militaire. Les Français puis les fascistes ONUsiens occupent ce pays.
Ils y ont le rôle et le statut qu'avait l'armée étasunienne dans le Japon ou l'Allemagne vaincue.

C'est à ce titre que les victimes du séisme sont les victimes de l'impérialisme.
Si pareil tremblement de Terre s'était produit dans l'Allemagne occupée, les troupes d'occupation – à juste titre – auraient été condamnées par l'opinion publique mondiale pour incapacité, incompétence. Et même pour non assistance à personne en danger.
L'ALERTE AVAIT ÉTÉ DONNÉE : L'ONU A LAISSE FAIRE, DÉLIBÉRÉMENT !!!
Car l'alerte avait été donnée : le BIG ONE avait été l'objet de publications scientifiques.









Au racisme à peine caché de Jean Matouk répond le racisme tout aussi peu caché de Paul Laurendeau



« Il ont fait leur révolution pas mal en avance: 1803, révolte de Toussaint Louverture contre Bonaparte. Ce dernier, visionnaire passable de la trajectoire des Amériques, est obligé de les lâcher pour ne pas enfreindre la susceptibilité naissante de son allié US, qui mènera à la doctrine Monroe. Les esclaves libérés abruptement par Louverture n'ont donc plus, depuis des siècles, la possibilité de vivre en Franco-DOM ouvertement assistés par une métropole vétillarde mais constante, comme Martinique, Guadeloupe et Guyane. »



Les racistes ne veulent pas admettre le fait que la défaite des France à Fricains de Napoléon fut une défaite militaire.
Abjects jusqu'au bout !!!









==J'écrivais hier :



Vendredi 15 janvier 2010

Haïti, un crime impérialiste : 2 siècles de vengeance contre la première révolution anti-esclavagiste des Amériques (1)

Depuis 1804, la bourgeoisie mondiale poursuit de sa haine les habitants de Haïti : ils osèrent résister au bourreau proto-nazi Napoléon Bonaparte qui venait rétablir l'esclavage. (...)


(...)



Mais la fuite hors d'Haïti de ce gangster, fils de gangster n'allait pas être le bout du tunnel pour le peuple pauvre de Haïti.
Les impérialistes avaient d'autres cordes à leur arc du malheur.
OU "Comment renverser un leader des pauvres et le transformer en pantin au service de l'impérialisme ?"
(à suivre)




POST SCRIPTUM



Je découvre - en cette toute fin de connexion Internet gratuite, une tentative de réponse de Jean Matouk. J'y répondrai, naturellement à mon tour demain.

samedi 16 janvier 2010


sur RUE89, une réponse de Jean Matouk.

Je viens de découvrir une réponse de Jean Matouk. Réponse à laquelle je n'ai plus le temps de répondre. Mon créneau Internet s'achève.

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