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samedi 23 janvier 2010

UN IMMEUBLE DE 300 000 KILOMÈTRES DE HAUT. Une réponse à Christophe Boyer.

Par Yanick Toutain
13-21 janvier 2009

(présentation)
(pour lire les images pendant la lecture : un clic droit sur la souris
avec "ouvrir dans une nouvelle fenêtre permet de suivre en direct le texte et l'image)



On dispose d'un immeuble mesurant 300 000 kilomètres de haut.
En bas de cet immeuble, un rayon laser est disposé vers le haut de l'immeuble.
En une seconde, la lumière du laser atteint-elle le sommet de l'immeuble.
Que nenni !
1° ROTATION TERRESTRE




En une seconde, la Terre aura tourné sur elle-même.
Comme nous avons un pouvoir gigantesque, au lieu d'une période de rotation de 24 heures, nous pouvons la faire tourner en 30 secondes.
La rotation terrestre aura donc été de 360°/30 = 12 degrés.

C'est ce qui apparaît sur le premier schéma.
Le trait rouge qui figure le rayon terrestre (depuis le centre de la Terre jusqu'au pied de l'immeuble) aura effectué une rotation.(il mesure 2 c sur le schéma, près de 600 000 kilomètres)

On voit le trait vert qui figure l'immeuble.
Ce trait vert mesure – non pas 300 000 kilomètres – mais 280 139 kilomètres.

Supposons une planche (de grand format : 187 000 kilomètres) déposée au sommet de cet immeuble. Elle apparaît sur le schéma : le segment de couleur vert clair qui est perpendiculaire au segment vert foncé.
Cette planche est munie d'un capteur.
Ce capteur va enregistrer l'arrivée du signal émis depuis le bas de l'immeuble.

Comme il s'est écoulé 1 seconde, la rotation de 12 degrés a écarté l'immeuble de la trajectoire du photon signal.
Et le signal passe à 187 000 kilomètres du sommet de l'immeuble.
Telle est la position matérialiste concernant la trajectoire des photons :
Il n'y a aucune raison que les photons incurvent leur trajectoire pour rester dans l'axe de l'immeuble.

Il n'y a aucune raison pour que le rayon laser émis depuis le pied de l'immeuble ait la gentillesse d'émettre des photons à trajectoire non rectiligne.
Il n'y a aucune raison que les photons incurvent leur course à mesure de leur montée vers le haut.

Mais ce n'est pas le seul désaccord.
Car un matérialiste ne peut concevoir une planète ou un corps quelconque pouvant rester immobile dans le vide.
Et donc

2° TRANSLATION TERRESTRE

Le deuxième schéma prévoit donc cette translation concomitante de la rotation terrestre.
Un individu honnête – non relativiste – convient aisément que la révolution annuelle de la Terre donne à la valeur de cette translation un minimum de 30 kilomètres par seconde.
Mais, béotien informé ou éclairé cultivé, il concèdera que les 250 kilomètres par seconde (900 000 kilomètres heure) de la vitesse de la révolution galactique du Soleil doivent – eux-aussi – être pris en compte.
Quant à un matérialiste newtoniste, il comprendra que le centre de notre galaxie (la Galaxie Voie Lactée) est lui-même en translation.

HYPOTHESES FINGO
L'hypothèse provisoire Aïn Al Rami donnant une valeur (provisoire) à cette translation (1/60° de la vitesse de la lumière) (hypotheses fingo), nous devront prendre en compte cette translation.
Mais 1/60° de la vitesse de la lumière étant difficilement lisible sur un tel schéma, nous translaterons donc la Terre à la vitesse de C/4 : Le quart de la vitesse de la lumière.

Et cette translation sera effectuée sous un angle de 53 degrés par rapport à l'axe initial de l'immeuble.
Sur le tableur (qui a permis de réaliser ce schéma) on voit donc l'immeuble être d'abord incliné de 53 degrés par rapport à l'axe de translation. Puis, après une seconde, être incliné alors de 12 degrés de plus. Une inclinaison de 65 degrés pour le deuxième segment rouge prolongé du segment vert foncé.
Mais, cette fois-ci les deux traits verts n'ont plus la même mesure.
En effet, le centre de la Terre a parcouru une distance de 74 948 kilomètres (le quart de la distance parcourue par le rayon lumineux).
Et de ce fait, la planche du capteur placée dans l'immeuble devra être située plus bas que dans le premier schéma : à 238 464 kilomètres de hauteur. (longueur du segment vert foncé)
Quand à la longueur de la planche elle-même, elle sera plus courte : 119 065 kilomètres.
En effet, l'avancée de la Terre aura diminué la distance à laquelle le signal se trouvera de l'immeuble après une seconde de trajet.

En résumé, le lecteur orthodoxe aura traduit le propos qui est le nôtre : dans le repère de l'immeuble l'axe vertical (x) est la hauteur de l'immeuble. Sur le sol se trouve l'axe y [avec un axe sur le sol coplanaire à l'axe de translation du centre de la Terre]).
Et la position (x, y) où se trouve le signal-photon après une seconde de voyage est strictement dépendante de la valeur de la rotation terrestre et de la translation de la planète dans le temps du voyage du signal.
En résumé : la cible voyage en même temps que le signal.
VALEUR MINIMALE ET CAUSE FINALE
Ce à quoi les orthodoxes ne répondent jamais, c'est dans leur acharnement à exiger une isotropie absurde de l'univers, c'est la méthode utilisée par le photon pour connaître le lieu à atteindre.
Ils masquent dans leur raisonnement une sorte de « cause finale » qui ferait que le signal saurait à l'avance le lieu à atteindre.

Pour reprendre notre exemple sans dessiner de schéma, nous allons, simplement, modifier dans le tableur les valeurs précédents.
La période de rotation de la Terre sera ramenée à 24*3600 secondes = 86 400. 86 400 secondes pour que Terre effectue sa véritable rotation. Nous prendrons le véritable rayon terrestre (une circonférence de 40 000 kilomètres).

Quant à la translation, nous nous contenterons de cette valeur minimale qu'est la valeur de la révolution galactique : 250 kilomètres par seconde.
Faisons l'expérience : lançons vers le haut d'une tour mesurant 300 mètres de haut un signal laser.
En un millionième de seconde, le sommet de la tour s'est déplacé. Rotation et translation (minimale) terrestre.
A tel point que le signal n'atteint pas le haut de la tour. Il passe à 20 centimètres de celle-ci.

Plus encore, la planche (capteur perpendiculaire) qu'il atteint se trouve à 15 centimètres du sommet.
Alors même que le photon-signal a parcouru une distance de 299,79 mètres, il passe à côté d'un point de la tour situé, lui, à 299, 64 mètres de la base.

Les coordonnées du photon, après une trajectoire d'une seconde son t
x = 299,64
y = 0,199

Alors même que qu'il a bel et bien parcouru une distance
c*t = 299,79
De cela les orthodoxes refusent de rendre compte. Ils refusent de nous expliquer pour quelle raison mystérieuse leurs lasers iraient « tout droit » en déviant la course de leurs photons pour toujours atteindre les cibles.
AVEC L'HYPOTHÈSE AIN AL RAMI
Il faut considérer les 250 kilomètres par seconde comme une hypothèse absurde qui sous-entendrait une immobilité absolue du centre de notre Galaxie.
On va donc examiner la situation avec une vitesse de translation absolue de environ c/60. Soit 5011 kilomètres par seconde.
On a donc
x = 296,78
y = 4

La différence entre c*t (trajet du photon) et x est maintenant égale à plus de 3 mètres. Et le signal passe à 4 mètres de la tour.
Les relativistes nous disent que leurs expériences prouvent le contraire.
Seulement voilà, jamais de réponse ne sont données quant aux protocoles construits ?



COMMENT LES PHOTONS TRICHERAIENT-ILS AVEC L'INERTIE ?
Car c'est de cela que les relativistes refusent obstinément de débattre. Ils prétendent disposer de protocoles en béton, ne soulevant aucune objection. Mais refusent d'admettre les conséquences théoriques de ce qu'ils prétendent voir.
Si, effectivement, la lumière des lasers fonctionnait comme les cailloux lâchés depuis les trains, cela se saurait.
Mais alors, pour quelle mystérieuse raison les trains ne transfèreraient pas leur énergie cinétique à la lumière tandis que la Terre le ferait lorsque nous allumons une lame ?
Chrstophe Boyer concluait l'un de ses brefs commentaires par :
J'en suis d'accord avec lui.
Je vois même plus loin que lui : la clarification des protocoles laser nous donnera même la valeur de notre vitesse terrestre objective, notre vitesse absolue.

Mais quiconque accepte de travailler à comprendre ce que j'écris parviens aux mêmes conclusions.
Il lui adviendra la même chose s'il se décide enfin à répondre à mes arguments.

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