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samedi 2 janvier 2010

sur NPA de l'intérieur, une réponse à Alexander Neumann qui souhaite "se débarrasser du trotskysme"

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sur la page de débat du blog de Gilles Suze

Le NPA exerce son droit à l’expérimentation

un contributeur a posé un copier coller extrait d'une revue anarchiste.

Voici une réponse complète des extraits qui ont été donnés par sascha goldwasser


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YT : La présence d'un tel débat sur NPA de l'intérieur est un vent frais. Mais, c'est l'existence du débat, pas le contenu des propositions de Alexandre Neumann.
Nous aurons, en effet, l'occasion de démasquer l'absence total de sérieux scientifique des idéologues de l'école anarchiste du dilettantisme.
S'il existe un débat à avoir sur ce qu'est le marxisme, sur ce que fut le marxisme, s'il existe un débat sur le dépassement dialectique du marxisme, et – y compris, ainsi que j'y travaille – s'il existe un débat sur ce qu'est le post-marxisme, encore faut-il que ce débat ait lieu entre gens sérieux. Ce n'est qu'un débat entre scientifiques, entre matérialistes historiques, et je dirais même entre « matérialistes humanistes » qui permettra d'éclairer le passé, donc le futur, et qui permettra de définir un véritable programme pour ce que sera la révolisation.
C'est ma formation scientifique marxiste qui m'a permis – in fine – de conceptualiser l'outil principal du post-marxisme, la lutte des strates.
L'amateurisme et le dilettantisme de AN sont tels qu'on lit sa conclusion comme une entourloupe bidonnée : une citation de Adorno qui, n'éclairant en aucune façon le futur n'a de mérite, pour l'auteur de ce texte, que de masquer la vacuité de son analyse et de son programme.
Merci à sascha goldwasser d'élever le débat bureaucratique sur les variantes possibles de cartels crypto-staliniens dans un débat sur le fond du débat.






Lu dans Réfractions N.23 :

Répétition ou dissonance.
Comment se débarrasser du trotskysme ?

YT : Se « débarrasser » du trotskysme ? Qu'est-ce qu'un auteur se réclamant du marxisme n'entendrait pas comme sifflements d'oreilles médiatiques en provenance des officines sectaires de l'anarchisme, s'il osait titrer un texte « comme se débarrasser de l'anarchisme ».
Il aurait droit – j'en fais le pari – aux accusations d'assassin, héritier des assassins de Cronstadt.

« Voici trente ans, Michel Foucault posa la question de savoir, comment nous pouvions nous « débarrasser du marxisme », ce poids doctrinaire du siècle passé, tout en maintenant une critique émancipatrice. »
YT : Après avoir voulu, dans son titre nous « débarrasser du trotskysme », voilà maintenant entrer en scène celui qui est présenté comme ayant voulu nous « débarrasser du marxisme ».
Nous n'aurons, à ce stade, pas eu plus de définition de ce que AN appelle « trotskysme » que de ce qu'il appelle 'marxisme'.
Pas de définition. Mais une caractéristique « pesante ». Sous la terminologie qui se veut péjorative à défaut d'être scientifique : « un poids doctrinaire ».



« Ici, je ne cherche pas à rassurer les marxistes doctrinaires, grâce à un discours moraliste ou passionnel, qui voudrait liquider l’héritage libertaire de Marx, mais au contraire à les déstabiliser. »
YT : Quelle absurde construction rhétorique émotionnelle. L'auteur ne voudrait pas rassurer ses ennemis.
On sent le petit sectaire accoutumé aux joutes nocturnes dans des cafés enfumés avec ses 'ennemis de toujours'.
Il voudrait « déstabiliser » les « marxistes doctrinaires ».
Quel projet misérable !!!
« Il s’agit de déconstruire le marxisme en tant qu’un dispositif historique qui entrave les capacités d’action autonomes des individus ou collectifs. »
YT : Le marxisme serait-il une science ? Une croyance ? Une structure scientifique contenant des zones à améliorer ? À récuser ? Une croyance à supprimer pour retourner à la science ?
La réponse est qu'il serait « un dispositif historique ».
Mais qu'est-ce qu'un « dispositif historique » ?
Est-ce une idéologie ? Un corpus idéologique renforçant la cohésion d'une classe ? D'une couche ?
Nous n'en saurons rien.
Uniquement le fait que les
« capacités d’action autonomes des individus ou collectifs. » seraient « entravées ».
« Il s’agit de se libérer d’une tradition idéologique et institutionnelle refroidie ».
YT : Une tradition ? Une institution ?
Nous n'avons, pour l'instant qu'un galimatias jargonesque dont la fonction première semble être de construire un pudique rideau de fumée.
Un rideau de fumée ayant à son tour, comme objectif, de masquer les continuités et les ruptures dans les concepts produits et instrumentalisés, successivement, par Karl Marx, par Friedrich Engels, par VI Lénine, par LD Trotsky.
L'anarchiste moyen a – il est vrai – des difficultés à y voir clair dans des structures conceptuelles dont la nature globale se résume, pour lui, à :
«  C'est mal ! »
« Aujourd’hui, la forme maintenue de ce problème s’exprime dans le trotskysme. »
YT : On ne sait toujours pas de quoi AN nous parle. On ne sait toujours pas quels concepts il jette par-dessus bord, quels concepts il garde – s'il en garde ? -.
Mais – idéologique ou doctrine scientifique – ce que AN veut nous faire admettre que « c'est mal » prend maintenant une nouvelle étiquette : c'est un « 
problème ».
Naturellement, il ne prend toujours pas la peine de nous expliquer si Marx aurait considéré le « trotskysme » comme un « marxisme ».
AN prend encore moins la peine de nous expliquer pour quelles obscures raisons, face aux « œuvres littéraires » de Staline, face aux crimes de Staline, Karl Marx aurait eu une autre attitude que celle de lui – symboliquement – cracher à la figure.
Comme si les Esséniens et même Jésus Christos pouvaient être accusés des manœuvres de Paul de Tarse, des crimes de Constantin ou de Charlemagne. Comme si ces égalitaristes et ce propagandiste de l'amour pouvaient être tenus responsables de la Saint Barthélémy ou de la révocation de l'Édit de Nantes par Louis 14.

« Au vu du spectacle livré par un énième parti d’extrême gauche, qui se prétend comme d’habitude « nouveau », et face à la décomposition prolongée des anciens partis ouvriers, en Europe et ailleurs, les arguments critiques qui interrogent les marxismes doctrinaires restent d’une inquiétante actualité. » 
YT : Il me semblait que les élucubrations du prince Kropotkine, en aout 1917 avait été un bel exemple de « décomposition » accélérée de la composante réactionnaire de l'anarchisme officiel. Et qu'il aurait dû inciter à davantage de modestie les anarchistes honnêtes.
Voir une « décomposition prolongée » en 2009 est quelque peu amusant pour quiconque sait que la dite « décomposition » était déjà commencée sous la direction de Lasalle, l'ami de Bismarck, sous la direction de Bernstein, sous la direction du renégat Kautsky.
Une décomposition de toutes sortes de pseudo-marxistes comme de pseudo-anarchistes qui, dès août 1914 rallièrent la défense nationale de la patrie.
Patrie française pour le « décomposé » de France, patrie allemande pour le « décomposé » allemand, et …. patrie russe pour le « décomposé princier russe ».
Écoutons l'imbécile décomposé Kropotkine
« Nous avons besoin d'une fédération telle que nous en voyons une aux États-Unis »...
« Promettons-nous donc enfin entre nous que nous ne nous diviserons plus en parties droite et gauche de ce théâtre... Car enfin nous avons tous une seule et même patrie, et ,pour elle, nous devons tenir ou tomber au besoin, nous tous, ceux de droite et ceux de gauche ».
Trotsky qui relate ces gaudrioles dans son livre « La révolution russe » concluait le sketch de l'anarchiste Kropotkine par :
« Propriétaires de terres, industriels, généraux, chevaliers de Saint-Georges – qui tous se refusaient à reconnaître Zimmerwald – firent à l'apôtre de l'anarchie une ovation méritée. »
Quand on ajoute que le discours du clown patriote Kropotkine eut lieu lors de la Conférence d'État de Moscou, en aout 1917, quand on sait que cette « façade démocratique » n'était qu'une tentative proto-fasciste de donner un vernis « populaire » au coup d'État de Kornilov qui allait – avec la complicité du social révolutionnaire Kérensky – avoir lieu à la fin de ce mois d'aout, on y voit bien plus clair que AN.
En effet, la dégénérescence des « partis ouvriers » n'est rien d'autre que la pression de sa base sociale.
Chaque fois que les exploiteurs salariés réussissaient à réprimer ou à faire réprimer les exploités salariés, les leaders de la formoisie exploiteuse dégénéraient sur place.
De Lassalle à Besancenot, cette loi historique ne souffrit aucune exception.
Les partisans formois des syndicats de métiers qui s'opposaient aux anarcho-syndicalistes partisans des syndicats de métiers étaient déjà les acteurs réactionnaires de cette dégénérescence formoise !!

Et le sabotage concomitant de la révolution espagnole par les anarchistes ministres bourgeois et par les criminels staliniens n'était pas seulement concomitant. Il était conjoint : la volonté acharnée des diplômés d'empêcher les pauvres d'imposer l'égalitarisme intégral.
« Tout se passe comme si la répétition l’emportait encore sur la création, la pulsion de vie et la différence ».
YT : Drôle de rideau de fumée pour masquer l'appât du gain. Un arrivisme, une volonté consumériste tout aussi présente à la Fédération Anarchiste qu'à la CNT, une volonté consumériste tout aussi acharnée au NPA qu'elle l'était dans la LCR de la fin du 20° siècle.
Des rats égoïstes qui ont laissé mourir les pauvres dans les rues de l'Occident. Des rats égoïstes – rats pseudo-anarchistes, rats pseudo-trotskystes – qui n'ont pas levé le moindre petit doigt quand Michael Agbor et 10 000 ouvriers de Bolloré réclamèrent – à Kienké au Cameroun - quelques euros de plus que les 50 euros mensuels de leur salaire.
Rats en concurrence pour le butin colonial.
Il serait naïf de voir dans la phrase de AN la présence de la lutte des strates !!!


1.Le trotskysme, héritier sans héritage du communisme soviétique.
YT : L'abjection de cette phrase est à la mesure de l'ignorance de AN concernant l'Histoire du 20° siècle.
Les morts du Goulag, les assassinés des procès de Moscou n'avaient aucun héritage à attendre des staliniens. A part deux balles. Après avoir avoué – pour les plus faibles – des crimes imaginaires.


« La tradition trotskyste s’est définie dans un rapport complexe au marxisme soviétique, aux partis communistes et aux États dits « socialistes », qui n’étaient que des dictatures bureaucratiques comme tout le monde le sait aujourd’hui. »
YT : AN = farceur !!!
Il a trouvé la clé de la structure sociale de l'URSS !!!
Quand le concept de « formoisie » n'est toujours pas parvenu à dépasser le cercle fermé de petits cénacles télématiques. Quand le concept d'État formois est toujours confidentiel …. AN affirme que « comme tout le monde le sait aujourd’hui », les États dits « soviétiques » sont des « dictatures bureaucratiques ».
Il ne semble même pas remarquer que cette vision erronée de « bureaucratie » non exploiteuse provient du bagage erronée de LD Trotsky. Il nous donne le faux héritage de Trotsky comme une banalité avérée.
Quant à sa « tradition trotskyste », de quoi parle-t-il ?
Est-il au courant de débat violents entre « pablistes » et « antipablistes » ?
« En pratique, les trotskystes ont été travaillés par un mouvement contradictoire d’attraction-répulsion envers la tradition soviétique, qui a freiné la déconstruction critique du léninisme avec son cortège d’effets autoritaires. »
YT : AN semble ne pas avoir encore compris l'existence de la classe formoise. Et, en conséquence, ne pas comprendre les pressions de cette formoisie sur toutes les organisations de salariés.



« La tradition trotskyste réclame l’héritage de la Révolution russe sans assumer son bilan global. »
YT : Comme si les babouvistes, en vertu du bréviaire du prophète AN étaient tenus d' « assumer le bilan global » de la « révolution française ». Comme si des babouvistes – qui oseraient appeler « révolution » 1789, qui oseraient appeler « thermidoration » 1794, qui appelleraient « révolisation provisoire » cette période instable qui sépare la révolution antiféodale de la thermidoration bourgeoise pourraient être contraints par AN d'assumer toutes les décisions de la bourgeoisie jusqu'en …. 1815.
Pour quelle raison les gens bâillonnés et matraqués en 1927, les adversaires de la thermidoration de 1927, pour quelle raison les gens assassinés en 1936, les trotskystes comme les militants des oppositions kamenevienne, zinovievienne ou boukharinienne seraient-ils tenus d'assumer les actes …. de leurs assassins ?
Il faut être un fasciste borné ou un anarchiste demeuré pour oser tenir pareille exigence !!!!
«  Trotsky et les trotskystes se définissent, comme le nom le signale, d’une certaine conception de la révolution russe qui culmine dans la prise du pouvoir par un seul parti. »
YT : le « NOM » ? quel « nom » signale quelque chose ?
De plus, AN, quand il écrit « prise du pouvoir par un seul parti ». il semble ignorer que le premier gouvernement de l'État soviétique d'URSS comportait des membres du parti social révolutionnaire de gauche.
Et écrire cela sans préciser que les traitres mencheviks et SR de droite avaient rejoint politiquement Kornilov le proto-fasciste est une imposture.
Comme est une imposture le fait de ne pas signaler que la « révolution d'octobre » était une mesure défensive pour résister en luttant contre le coup d'État fasciste. Un coup d'État dont la fonction – pour le gouvernement Kérensky et les mencheviks - était d'empêcher la réunion du second congrès national des soviets. Un congrès national dont les délégués qui étaient en route vers Petrograd portaient majoritairement leurs suffrages vers les bolchéviks et les SR de gauche.
Il n'y eut pas de prise du pouvoir en octobre 1917 : car le pouvoir était dans les mains des Soviets depuis février. La seule différence fut que les Soviets cessèrent de rendre ce pouvoir à la bourgeoisie comme le firent Kerensky et les autres pantins tout au long de l'année 17.
N'importe quel historien sait cela.
« Ce modèle, présenté comme une référence positive, tait sa complémentarité désastreuse : « On parle peu des effets ravageurs de la guerre civile sur la culture politique du bolchévisme, de la tendance à voir dans la violence systématisée et organisée en instrument privilégié et pour transformer les rapports sociaux, et dans le volontarisme du parti et de l'État un moyen essentiel des masses populaires. » »
YT : Quel modèle ? Les soviets ? 1 pour 500 ? 1 délégué pour 1000 délégateurs ? La suppression de la Constituante ? L'abolition du capitalisme ?
Quant à la complémentarité ?
De quoi parle-t-il ?
De l'attaque de l'URSS par 11* pays ? Des complots auxquels des traitres anarchistes participaient ? De la proclamation de la victoire des insurgés traitres de Cronstadt dans les journaux de la bourgeoisie parisienne plusieurs jours AVANT le début de l'attaque ?
Mais non !!! Ce que AN reproche aux bolchéviks russes c'est de s'être défendus contre l'agression impérialiste !!!!
Il leur reproche de s'être fâchés avec les amis de son héros, il fait le reproche aux bolcheviks de s'être fâché avec les amis de l'anarchiste Kropotkine :
«  Propriétaires de terres, industriels, généraux, chevaliers de Saint-Georges »



Il fait ce reproche pour faire plaisir aux clowns de l'anarchie formoise.

« Confrontés aux crimes de Staline et au bilan négatif de l’Union soviétique avant son implosion, les trotskystes se présentent comme les premiers critiques et les opposants historiques à ce système de domination. »
YT : Le toupet et le culot de AN est sans limite. Si les révolisationnaires revendiquant la résistance précoce de Chliapinikov et de Kollontaï sont lucides sur les erreurs de Trotsky et de Lénine, nous ne sommes pas dupes pour autant sur les compétences de ces opposants anti-formois.
Clarifions :
Une accumulation de concessions faites à la classe formoise par Trotsky et Lénine a conduit à la situation de janvier 1922, quand les salaires des ingénieurs ont commencé à grossir en cassant l'égalitarisme initial de la révolution.
Et ceux qui dénonçaient ces concessions avaient raison.
Mais l'Opposition Ouvrière aurait été incapable de diriger le processus révolisationnaire.
On a un cas similaire en 1938 :
Yvan Craipeau n'avait pas le niveau de compétences politiques de Trotsky pour diriger la 4° Internationale.
Mais c'est Craipeau qui avait raison sur la nature de l'URSS.
Et Lev Davidovitch avait tort.

De la même façon, la lutte des trotskystes contre la thermidoration de l'URSS fut le principal combat contre la prise du pouvoir. Quand bien même il fut mené sans clarté théorique. Quand bien même le mot « bureaucratie » était conceptuellement erroné. Les « trotskyste » furent – malgré leur manque de lucidité théorique – effectivement
« les premiers critiques et les opposants historiques à ce système de domination. ».
N'en déplaise à l'ami des amis de l'ami des «  Propriétaires de terres, industriels, généraux, chevaliers de Saint-Georges ». N'en déplaise à l'ami (AN) des amis (Réflections) de l'ami (Kropotkine) des proto-fascistes de aout 1917.
Alexander Neumann veut se «débarrasser des trotskystes » en écrivant dans une revue qui met en valeur l'ami anarchiste des proto-fascistes qui préparaient un coup d'État fasciste fin août 1917.
« La répression violente qui a frappé Trotsky et ses soutiens, orchestrée par les partis communistes, semblent confirmer cette idée. »
YT : « semble ». La technique rhétorique de AN est à l'œuvre. Il ne se donne même pas la peine de nous donner un exemple où la répression frapperait quelqu'un d'autre que les « premiers critiques », une répression stupide qui ne frapperait pas les « opposants historiques à ce système de domination ».
« Si cette opposition est frontale en 1938, les frontières politiques et idéologiques s’avèrent pourtant nettement plus mouvantes à d’autres moments ... »
YT : L' « opposition » ? AN appelle « opposition » les procès de Moscou ? Il appelle « opposition » l'assassinat de Toukachenski ? Il appelle aussi certainement « opposition » la fabrication de preuve par les stalinistes avec la complicité des nazis d'Allemagne – preuves destinées à prouver la traitrise de Toukachjevski !!!
Il appelle cela « opposition » !
Quand il s'agit d'une répression sanguinaire de la part d'un régime formois sauvage et meurtrier.

« Jusqu’en 1924, le soutien du chef de l’Armée rouge à son Etat est sans faille ; Trotsky assure et assume la répression sur tous les plans, y compris contre les oppositions de gauche (Cronstadt, etc.). »
YT : Nous y voilà ! La technique AN est à l'œuvre : il s'agit de semer la confusion.
Confusion entre 1° violence en défense de la révolution contre l'attaque impérialiste et 2° violence de la thermidoration interne.
Mais AN n'est qu'un âne ! Il ne comprend pas, il ne sait pas, il ne peut pas comprendre que entre une révolution et une thermidoration, il n'y a pas d'État !!!
Entre 1789 et 1794, il n'existait pas d'État en France !!!
Quand Spartakos-Spartacus se révolte contre l'État esclavagiste romain, dans son camp retranché, il n'y a pas encore d'État.
Et en URSS, entre 1917 et 1927, il n'y a pas d'État !!!
Pour qu'il y ait un État, il est nécessaire qu'une classe ait vaincu. Et la victoire de la formoisie ne sera acquise qu'en 1927.
Quelle classe exploiteuse aurait son État en 1920 ? Où est-elle ?
Cette situation est identique à 1793 : il n'y a pas un État bourgeois. C'est une structure para-institutionnelle révolisationnaire qui résiste à la contre-révolution féodale qui attaque de l'extérieur et de l'intérieur.

« Après être entré en opposition frontale au pouvoir stalinien, le courant trotskyste continue à défendre l’Union soviétique, de façon inconditionnelle. »
YT : Et alors ? Qu'est-ce que cela prouve ?
Si un groupe politique avait existé en 52 av JC en Gaule, et si ce groupe avait combattu militairement aux côtés de Vercingétorix, contre les troupes de l'État esclavagiste de Rome, en quoi cela aurait-il pu être considéré comme soutien à la structure sociale gauloise ?
Quand Karl Marx donnait des conseils militaires à Abraham Lincoln, pendant la guerre civile de 1861, en quoi aurait-il eu être accusé de soutien au régime capitaliste des États du Nord des USA ?
En quoi le fait qu'un groupe pourrait considérer un État formois comme progressiste par rapport à un État bourgeois vaudrait accusation de soutenir la barbarie de ses dirigeants ?

« Pendant la guerre froide, le trotskysme international se déchire sur la question de savoir s’il faut entrer dans les partis communistes nationaux. »
YT : Il confond deux choses complètement différentes :
1° au sein de la 4° Internationale, se sont glissés des courants formois anti-trotskystes qui ont tenté d'infléchir la ligne politique en faveur d'un stalinophilisme scandaleux. Les pablistes sont le type même de ces courants révisionnistes.
2° autre chose est la question de l' « entrisme » : le fait que Trotsky ait pu préconiser d' « entrer » à l'intérieur du parti socialiste français serait instrumentalisé par un AN comme une « preuve » de complicité de Trotsky avec la social-démocratie !!!
Alors que le but se résumait à : entrons rapidement dans ce parti pour y trouver un haut-parleur audible par les jeunes en révolte.

« La 4ème Internationale défend sans faille le régime cubain pro-soviétique, puis l’invasion militaire de l’Afghanistan par les troupes soviétiques en 1979 (la direction de la LCR française est alors désavouée sur ce point par une majorité d’adhérents). »
YT : 1° Cuba : AN confond « trotskystes » et « faux-trotskystes ».
Il est évident que quiconque renonce à construire un parti révolutionnaire à Cuba a quitté les rangs du trotskysme. Les Jeannette Pientky-Habel et tous ces faux rebelles castrophiles ne sont plus des trotskystes.
Qu'ils le proclament n'en fait pas une vérité.

Un « trotskyste » ne peut pas avoir une politique opportuniste avec l'État qui protège et héberge l'assassin de Trotsky.
Mais AN ne se donne même pas la peine de clarifier les étapes de la rupture entre le trotskysme initial de ces renégats et la phase suivante.
Pas plus qu'il ne se donne la peine de nous indiquer la date à laquelle la thermidoration castriste à rangé Cuba au sein du groupe des États formois.
Il ne comprend rien au fait que c'est la mort de Che Guevara qui sonne le glas de la révolisation et la victoire de la classe formoise exploiteuse.
2° Quant à la question afghane, le débat ne porte en aucune façon sur la nature de l'URSS, mais sur l'attitude à avoir face au gouvernement d'un pays colonisé en passe d'être reversé par des islamo-fascistes financés par l'impérialisme.
Le soutien militaire extérieur ou intérieur donné par l'État formois d'URSS au gouvernement afghan de l'époque n'est pas une question définitivement tranchée.
N'en déplaise aux AN qui ânonnent des « c'est bien ! C'est mal ! »

« Pendant tout ce temps, la référence positive à la révolution russe amène des discussions incessantes et irrésolues sur la date, à partir de laquelle la Russie soviétique aurait trahi les idéaux communistes, puis sur la nature politique du régime soviétique. »
YT : Si c'est la « référence positive à la révolution russe » qui amène les gens honnêtes à avoir des « discussions incessantes », ce sera la preuve que l'ouverture intellectuelle est parmi ce groupe-là, si ces discussions ne sont toujours pas closes et restent «  irrésolues », on aura la preuve que ces gens ouverts ne sont pas des robots sclérosés ayant une pensée scientifique en mouvement, et sur l'objet de ce débat passionnant «  sur la date, à partir de laquelle la Russie soviétique aurait trahi les idéaux communistes, puis sur la nature politique du régime soviétique », c'est la nouvelle preuve que les protagonistes de ce débat sont à mille lieues des perroquets sclérosés anarchistes et des NPAistes aveugles qui ne se posent plus aucune question sur le passé.
Le fait que le concept de formoisie, d'État formois, m'ait amené à dater la première défaite face à la formoisie à janvier 1922, et m'ait amené à placer la thermidoration à l'année 1927 me place parmi les adversaires de AN.
« Le jargon trotskyste évoque des « États ouvriers dégénérés » et parie jusqu’au dernier moment sur une révolution ouvrière contre les États bureaucratiques, en attendant Godot. »
YT : Je préfère débattre avec quelqu'un resté sur la position de Trotsky de 1938 qu'avec un ignare qui tenterait de suggérer que ce débat est clos.

« Les réformes amorcées par Gorbatchev, en 1985, relancent un temps le trotskysme allemand, à l’Est et à l’Ouest du pays, avant qu’une large majorité de citoyens de l’Allemagne unifiée ne plébiscite un gouvernement nationaliste de droite. »
YT : Le « troskysme allemand » ? Quel est cet animal ? Je crois deviner que les lectures bâclées de AN l'ait amené à découvrir la position que défendaient les lambertistes et les tendances 4 et 1 dans feue la LCR : une vision erronée de la mobilisation de la « classe ouvrière allemande » en cas de réunification.
Mais les passeports de l'OCI et de la Fraction Léniniste Trotskyste n'avaient pas été modifiés pour autant !
« Cela n’empêche pas Ernest Mandel, l’un des théoriciens trotskystes les plus connus, d’annoncer une révolution prolétarienne en Europe de l’Est, en 1990. »
YT : Nous sommes quelques uns à avoir supposé que la chute des États staliniens allait rouvrir de nouvelles possibilités de mobilisations anticapitalistes.
Ce ne fut pas le cas.
Mais AN n'offre aucun argument dans ce débat.
Pour ma part, je compris, après 1993, les causes profondes de cela : la trahison de la classe formoise et de ses organisations. Pseudo-trotskystes et pseudo-anarchistes y compris.
Piller le tiers-monde et vivre du butin, vivre des miettes est plus intéressant pour les salariés exploiteurs que de faire la révolution.
En tout cas, tant que la bourgeoisie ne vous a pas envoyé crever dans les rues de l'Occident.

« Par la suite, de nombreux groupes trotskystes concurrencent les partis communistes classiques sur leur propre terrain, celui de l’héritage communiste et de la tradition léniniste, en brandissant le drapeau rouge. »
YT : « Par la suite » ? Ignorantus, ignoranta, ignorantum !!! Il était où ce AN entre 1969 et 1989 ? entre 1973 et 1979 ? Il n'a pas vu nos drapeaux rouges ? Nos faucilles ? Nos marteaux ?
« par la suite …. » !!!
Quel ignare !!!!
« Ainsi, Daniel Bensaïd dénonce avec verve l’abandon de la faucille et du marteau par le PCF en janvier 1994, dans l’hebdomadaire Rouge, tout en insistant sur la pertinence de la dictature du prolétariat (référence que la LCR n’abandonne qu’en 2003). »
YT : Il confond : démasquer l'autre qui abandonne les symboles usurpés et le fait d'avoir conservé ces symboles depuis la fondation de la 4° Internationale en 1938.
« En 1993, la direction de LO sanctionne aussi des adhérents qui ont osé mettre en question le discours pathétique des « Etats dégénérés ». »
YT : « pathétique ». AN , en tant que leader maximus de la révolution anarchiste de salon vient d'exclure du débat la direction de LO pour le motif suivant « discours pathétique » !

« Au fond, les légendaires dissensions sectaires entre fractions trotskystes rivales semblent davantage motivées par des désaccords tactiques ou conjoncturels que par des ruptures de principe. »
YT : Comme il ne comprend pas l'existence de la classe formoise, AN ne comprend pas le fait que les débats chez les faux-trotskystes se déroulent toujours sur un « fonds théorique » qui se résume à « ne touchez pas au respect des qualifications acquises ».
De ce fait, il ne comprend pas que les seuls révolutionnaires sont les jeunes des organisations trotskystes qui sont restés égalitaristes sans le conscientiser.
Ce sont ces jeunes égalitaristes qui rendirent la LCR révolutionnaire à partir de 1973.
Nous n'avions pas de plan de carrière. Sans que personne ne nous l'ait proposé à l'époque, nous aurions accepté sans problème l'objectif et la revendication de SALAIRE UNIQUE MONDIAL, quels que soient les niveaux de formation.
C'est cette pression égalitariste qui poussa au soutien à nos cousins Africains, à nos cousins Vietnamiens.
C'est cette pression qui incita à la lutte pour « Troupes françaises hors d'Afrique ».
Nous n'avions pas peur – comme ont peur aujourd'hui Besancenot et le NPA – de voir Michael Agbor et les Camerounais lutter pour augmenter de quelques euros leurs salaires de 50 euros versés par Vincent Bolloré.
Nous n'aurions pas eu peur de réclamer : LE SMIC FRANÇAIS pour les Africains.
C'est cette pression égalitariste qui incita un militant qui écrivait dans la revue 4° Internationale (quelle date ? Vers 1970 ?) à poser la question de l'alignement immédiat des salaires français et marocains en cas de révolution simultanée en France et au Maroc.
Et ce sont les éléments formois infiltrés dans le trotskysme qui poussèrent vers la dégénérescence, ce sont les apologistes de l'idéologie formoise qui détruisirent le mouvement trotskyste en 1979, au Nicaragua, par le soutien à la répression contre la brigade Simon Bolivar.
Ce sont les diplômés, les arrivistes, les agrégés, les Lubin-Bonher, les radins, les mesquins, les formois, les haut-formois, les très-haut-formois qui détruisirent le trotskysme renaissant.



Les « débats tactiques » d'avant 1979 cachaient toujours la lutte entre la formoisie partisane d'un simulacre de révolution et les égalitaristes inconscients qui voulaient – eux – le renversement du capitalisme et un véritable partage des richesses.


« Avec un certain recul, la critique trotskyste du communisme soviétique paraît peu radicale et aléatoire, comparée à d’autres positions, portées des courants libertaires ou anarchistes de Daniel Guérin à John Holloway, par l’Ecole de Francfort, Socialisme ou Barbarie, l’Internationale situationniste et aux analyses proposées par la revue Futur antérieur, suite à la chute du mur. »
YT : « Communisme soviétique » ?
Il n'y eut jamais de communisme. Et les soviets furent détruits par Staline par la Constitution de 1936.
Quant au «radicalisme » de la critique, le fait d'appeler « bourgeois » la structure étatique en Russie d'avant 1989, ne prouve qu'une seule chose : l'ignorance et la bêtise.
Pour comprendre la nature de classe de l'URSS, il était indispensable de produire le concept de « plus-value formation ». Ce que aucun de ces courants n'avait les outils nécessaires pour en être capable.

(...)

« 9. Le problème de la répétition.

D'un point de vue historique, il s'agit de voir que le "Nouveau parti anticapitaliste" a déjà une longue histoire. » 
YT : Il n'est qu'une étape de plus dans le sabotage formois de l'héritage trotskyste.
« La LCR a activé cette formule à quatre reprises dans ses quarante années d’existence, avec plus ou moins de succès. En l’absence d’un bilan critique, l’histoire se répète. »
YT : Là on va rire. L'ignare donne un cours d'Histoire.

« - En 1938, les groupes trotskystes lancent la « 4ème Internationale » sur une base léniniste, après avoir éloigné d’autres courants, constitués de socialistes critiques, en posant des conditions tellement draconiennes qu’aucun de ces partenaires politiques potentiels ne pouvait les accepter. »
YT : Un courant égalitariste au sein de la 4° Internationale aurait posé quasiment les mêmes conditions. A l'exception de la « défense de la thermidoration formoise ». Nous aurions convaincu Trotsky que l'État de 1927 était une structure étatique d'exploitation. Et qu'il confondait – en paroles plus que dans les faits – État formois et collectivisation anti-capitaliste antérieure à la victoire stalino-formoise de 1927.
Défendre les victoires de 1793 n'aurait pas été équivalent à défendre l'État bourgeois de 1794.
Trotsky est confus sur cette question parce qu'il n'a pas conceptualisé la « formoisie », la « classe formoise » et ne voit donc pas le régime d'exploitation être structuré par un État nouveau.
Nous aurions construit une fraction au sein de la 4° Internationale. Une fraction anti-formoise. Une fraction égalitariste.
Mais alliée sur l'essentiel avec Léon contre les atermoiements de tous les courants centristes et droitiers. Alliés avec lui contre les zigzags de la 3,5 ° Internationale d'Amsterdam.
« Déjà, il en résulta une base sociale, militante et idéologique étroite, qui laissa ce courant sans prise réelle sur le cours de l’histoire. »
YT : Le problème n'est pas là, il n'est pas en 1938, il se situe bien avant. Si VI et Léon avait davantage écouté Alexandra et Alexandre dès 1918, s'ils avaient rejoints l'Opposition Ouvrière en 1921, s'ils avaient suscité la mobilisation des salariés sans diplômes contre la classe formoise, si Trotsky avait utilisé – à raison – les techniciens militaires, mais en limitant leur salaire au niveau de la troupe, si Trotsky les avait dénoncés en tant que « proto-formois », en tant que « détenteurs d'un capital humain », en tant que « égoïstes potentiels », les conditions auraient été différentes.
C'est l'absence de conscience de classe des travailleurs sans diplômes qui a construit la situation qui aboutit à 1938.
C''est l'absence de conscience de classe « formarienne », du prolétariat de la formoisie, des sans-diplômes, qui a permis la victoire des Stakhanov, des spetz, des stalinistes diplômés.




« -Après Mai 68, la LCR a décidé d'abandonner toute perspective de mouvement large (poussant même l'opposition de gauche au sein du PSU de scissionner abruptement), au profit de la construction d'une organisation de cadres, de type léniniste. »
YT : « Mouvement large » ? De quoi parle l'ignorant ?
En terme de mouvement, n'importe quel observateur honnête – ce que n'est pas AN – qui regarderait les « mouvements » en France, qui regarderait les mobilisations depuis 1870 jusqu'à 1973 découvrirait que mars 73 fut l'occasion – chez les jeunes des lycées et des facs – d'un niveau d'auto-organisation jamais vu depuis un siècle.
Le parti « léniniste » avait réussi à structurer un « mouvement large » plus important que tout ce qui avait été vu en France.
1936, 1968 n'étaient que loin derrière : mobilisations nombreuses, approfondies mais aux formes d'organisation très loin derrière.
En 1968, Nantes tenta quelques mesures proto-soviétiques, mais à Paris les magouilleurs qui suivaient Cohn Bendit n'avaient aucun souci de structuration d'un pouvoir soviétique nationale.
Dans son « Questions à la révolution », le jeune Krivine s'en désolait en préconisant de ne pas refaire la même erreur.
Plus tard, le vieux Krivine, devenu renégat sénile, laissa la tribune d'un petit meeting interrompre la lecture de la page de …. son livre.
« La démarche de l'époque consistait à créer des comités "Rouge" pour recruter des militants en accord avec la Ligue communiste, afin de renforcer le parti déjà existant qui a regroupé jusqu’à 7000 personnes. »
YT : Les 7000 invoqué par l'historien amateur doit correspondre à la somme cellules+comités.
On est très loin du total de ce que les activistes de l'organisation « mouvement large » anarchiste pourraient revendiquer comme total de militants.
Ce qui est tragique, c'est le fait que si l'égalitarisme avait existé à cette époque, la corruption consumériste qui a détruit les âmes, les cerveaux; les consciences des vieillards que sont maintenant les militants NPA-LCR aurait pu être combattue.
Il aurait été possible de faire voter par une majorité de congressistes, une majorité de militants locaux, une motion exigeant le « SALAIRE UNIQUE POUR TOUS ».
Il aurait été possible de combattre politiquement tous ces arrivistes formois qui allaient détruire le trotskysme en France.
Qui allaient détruire la 4° Internationale en 1979.

« -En 1988, cette démarche est réactivée aux côtés d’un transfuge du PCF, sous le titre des « comités Juquin », à l’occasion des élections présidentielles. »
YT : AN glisse dans la farce !!! En quoi l'opportunisme postérieur au naufrage de 1979 pourrait avoir à voir avec la ligne de construction léniniste ? Rien !!!
AN tranche l'argumentaire par un « cette démarche est réactivée ….. » que seuls les imbéciles pourraient considérer contenir un argument.

« -Après les grèves de l’hiver 1995, la même approche se trouve une nouvelle fois explorée, sous le nom "Entente pour l'espoir", supposée préparer la formation d'un "nouveau parti". »
YT : AN, l'aveugle, ne voit même pas que 1995 fut saboté précisément par l'équipe Krivine.
Le vote majoritaire, dans une ANPE, d'une motion contenant la revendication « ZÉRO chômeurs » et la réclamation du commencement de la manifestation locale suivante à partir d'un quartier pauvre périphérique fut la première affirmation consciente de l'égalitarisme.
La fraction AC-LCR se fit remarquer (11 votants contre s'opposant à plus de 120 votants pour) par son acharnement à saboter tout ce qui était susceptible d'entrainer la mobilisation des plus pauvres.
Ce vote fractionniste mit en lumière ce qui s'est pratiqué dans toute la France dans l'obscurité : gesticuler tout en sabotant toute possibilité d'une transcroissance révolutionnaire des mobilisations.
Ni Krivine, ni la tendance Révolution ! ne voulaient préparer la révolution.
Comment obtenir le ralliement des chômeurs pauvres, des SDF, en leur annonçant à l'avance que l'agrégé Lubin-Bonher de Clermont Ferrand exigera après la victoire de la révolution anticapitaliste de gagner 50 fois plus que ce que gagne notre cousin du Cameroun ou de Côte d'Ivoire ?
« L'écho fut faible et la formule s'est trouvée rapidement écartée, au profit de l'alliance électorale LO-LCR, sur la base d’un programme trotskyste traditionnel. »
YT : AN ne relève même pas que c'est la lutte entre l'aile droite formoise de la LCR et son aile gauche – tout autant formoise – qui pèse sur l'alliance variable avec LO.
Mais les deux larrons n'ont aucune véritable perspective révolutionnaire. Il y a belle lurette que les révolutionnaires sincères avaient quitté la LCR !
Les seuls individus honnêtes qui restaient adhérents à cette époque étaient de sympathiques réformistes ayant une pratique revendicative en défense des sans-papiers, syndicale ou de masse quelconque cherchant dans l'appartenance à la LCR un débouché politique réformiste.
Mais pas un seul ayant une perspective soviétique.

« -La quatrième relance en date concerne le Nouveau parti anticapitaliste de 2007-09, sur une base plus électoraliste que les précédentes tentatives. »
YT : Et, une nouvelle fois, AN ne comprend pas le dernier virage, « tournant NPA ».
Il s'agissait pour la clique Krivine Sabado de parachever la manipulation du porte parole de la tendance Révolution ! – Olivier Besancenot. L'école kriviniste de la magouille de couloir avait encore frappé : débaucher le futur héraut du refus du vote socialiste pour en faire le porte-parole du vote Chirac en 2002 était une nouvelle étape dans le naufrage de ces faux trotskystes.
Face à la montée de la colère de la formoisie occidentale, face à l'incapacité de la LCR de servir de verrou à la prochaine mobilisation de masse, face au grossissement renouvelé des sectes formoises anarchistes, face à la résurgence de courants guévaristes et maoïstes – sous la forme spontanéiste ou mao-stals, il fallait une 'promotion Lénine' pour noyer les mécontents.
Ce fut l'opération NPA : noyer la LCR dans un flot de besancenotistes incultes.
De plus, la trouille qu'inspirait aux militants LCR les quartiers pauvres, la crainte de l'émeute populaire qui leur faisait systématiquement refuser de défiler dans les quartiers pauvres connu une nouvelle étape par les émeutes de novembre 2005.
Il y avait donc urgence à recruter des pompiers NPA à l'intérieur même des quartiers.
Ce fut une des tâches confiée par la bourgeoisie au NPA : empêcher de nouvelles émeutes tout en supprimant toute possibilité de construction d'un parti révolutionnaire parmi les plus pauvres.



« Le parti perd 660.000 voix, si l’on compare le NPA aux européennes de 2009 avec le score de la LCR aux présidentielles de 2007.
Cet échec le pousse à s’allier…au PCF. »
YT : Non, c'est le recrutement droitier fait par le NPA qui pousse la direction vers la Gauche Unitaire.
Quant à la « gauche » de la LCR, sa nature formoise l'empêche même de développer une ligne soviétique en faveur de coordinations de délégués révocables – même sur une plate-forme formoise centriste.


« La répétition de la procédure, cet éternel « retour au même schéma » que chante le groupe NTM, signale que la direction trotskyste n’est pas en mesure d’abandonner ses principes organisationnels et idéologiques. » 
YT : Des « principes » qui ont été abandonnés en rase campagne depuis 1979 : AN a véritablement la berlue !!!
Ou sont les écoles de formation marxiste, en économie, en philosophie, en histoire ?, où est la bataille pour la construction de coordinations à vocation politique ? Où sont les recrutements de militants formés ?
Où sont les critères démocratiques de non manipulation des mobilisations qui éduquèrent les militants de 1973 ?

« Sigmund Freud a saisi que le problème de la mémoire personnelle et du souvenir historique n’est pas limité à l’oubli, mais que la répétition sans cesse recommencée des mêmes erreurs et drames doit être lié à une incapacité plus profonde. »
YT : Un ami de l'anarchisme incapable de quelque novation conceptuelle que ce soit dans son texte nous amuse par son arrogance à décrire sa propre incapacité à voir la formoisie exploiteuse, son incapacité à voir la thermidoration de 1927, son incapacité à voir la lutte des strates et la bataille nécessaire pour 3 révolutions sociales et la révolisation !!!
Un répétant de l'hôpital qui se paye la tète des répétants de la Charité !!!
« Il pensait que le phénomène de la répétition obligée (Wiederholungszwang) exprime un refus fondamental de la vitalité et de la création. »
YT : On en a un exemple en lisant AN !
« Ainsi, les personnes ou groupes concernées résistent au changement, refusent d’admettre la perte du passé, de leur propre passé, et se laissent aller à une certaine pulsion morbide. »
YT : Le même répétant qu'est AN ne sait toujours pas que dans la première moitié du 20° siècle, notre maitre Wilhelm Reich a démasqué comme une imposture freudienne la prétention de donner le caractère de pulsion à la stupide « pulsion de mort » de Freud.
Le répétant inculte enlève son masque !!! un masque d'ignorant !!!
« La modification des noms du parti ne change rien à cette situation, au fond. »
YT : AN n'a même pas remarqué que le parti « semi-formois » révolutionnaire de 1974 était devenu, en 2009, un parti formois réformiste !!!
Quel aveugle !!!
Il ne voit même pas que l'accord politique avec le PCF est en passe de transformer le NPA, dans certaines régions, en parti para-colonialiste.
« La structure subsiste et continue à parler la même langue, elle poursuit une écriture fatale. »
YT : Pédantisme littéraire !!!
« Peut-être est-ce pour cela que les organisations trotskystes et leurs théoriciens sont incapables de tirer des bilans critiques de leur propre action. »
YT : Kropotkine a été plus rapide à le faire !!!


« 10. Dissonances. »

« Il est vrai que le schéma trotskyste a été débordé de nombreuses fois, grâce à des courants dissidents, et surtout des mouvements démocratiques, des élans libertaires beaucoup plus vastes. »
YT : Ce n'est pas le caractère « libertaire » ou non, c'est l'égalitarisme spontané de la jeunesse qui a minorisé les courants formois faux-trotskystes au sein de la 4° Internationale.
« Le trotskysme a été polarisée depuis ses débuts par un courant chaud, créatif, anti-bureaucratique et hétérodoxe, comme l’a été l’ensemble du mouvement ouvrier jusqu’en 1978. »
YT : OUARF !!! Quiconque a milité à cette époque ne peut qu'éclater de rire sur cette prétention à décrire une réalité totalement fantasmagorique !!! « L'ensemble du mouvement ouvrier » aurait été créatif, anti-bureaucratique et hétérodoxe avant 1978.
La même arrogance dont faisait preuve le raciste Julien Coupat. La même arrogance d'ignare présomptueux.
En écrivant ces lignes, j'ignore qui est ce AN.
On croirait un des clones de l'arrogance formoise-bourgeoise de l'université française. Un de ces clowns passés par les hypokhâgnes et qui prennent au sérieux le vernis craquelé qui leur sert de carte de visite dans les cénacles de la formoisie bourgeoise !!!!
Il serait bien trop gênant pour ce clown de faire remarquer que l'anti-bureaucratisme en question serait à étudier dans le cadre de la lutte anti-formoise des exploités de Chine et des luttes anticoloniales réfractées par la jeunesse de l'Europe et des métropoles impérialistes en lutte contre la guerre du Vietnam.
« Ce sont pourtant toujours les bureaucrates qui l’emportent au sein des partis, pour des raisons analysées par Max Weber et le sociologue anarchiste Roberto Michels. »
YT : Ha ! Ha ! Ha !
Il est donc préférable de faire comme Kropotkine en déversant la bile politique qui leur sert d'exutoire dans les pré-parlement de la bourgeoisie !
« Les individus, collectifs ou courants qui ont tenté de porter une critique substantielle du dispositif trotskyste ont tous fini par sortir de ce cadre trop étroit, légitimant ainsi la critique historique des dispositifs de domination bureaucratiques, qui maintient la visée utopique de l’ an arkhé (absence de domination).. »
YT : Un « dispositif » trotskyste ? Mais où AN voit-il une seule organisation où Léon Trotsky pourrait être adhérent ???
Imaginons Léon à LO !!! Farce !!
Léon chez les lambertistes ? Farce : il friserait l'apoplexie !!!
Lev Davidovitch membre du NPA ?
Quel imbécile peut imaginer une pareille chose possible ?
Si Léon vivait, il aurait compris, depuis 1993, l'existence de la formoisie et travaillerait avec nous à construire le socle théorique d'une révolisation mondiale !!!
Quant aux formes organisationnelles... nous n'en savons absolument rien !!!




« Face à la mauvaise foi des apologues trotskystes, qui tirent leur légitimité d’une tradition historique qu’ils n’assument pas, puisqu’ils en oublient même le nom, la dissidence doit fatalement ressembler à une charge contre des moulins à vent. »
YT : Ignorant ce qu'est, en politique, une « tradition », j'avoue ne rien comprendre de ce que signifie, en réalité, cette phrase !
Les moulins à vent sont en réalité les fantoches pseudo-révolutionnaires qui servent de déguisement à ces clowns stalino-mencheviks que sont devenus Olivier Besancenot, Olivier Sabado, Alain Krivine et tous ces stratèges en chambre d'une révolution qu'ils ont abandonné depuis 30 ans.
« Les principes léninistes y sont défendus sans citer Lénine, mais les écrits de Lénine servent parfois à détourner l’attention du léninisme. »
YT : Enfin une parole de vérité. Mais quels seraient donc ces écrits de Lénine qui mériteraient un débat en AN et nous ?
On restera dans l'ignorance !

« Face aux novices, les dirigeants gardent le dernier mot, en citant Marx. »
YT : Comme le font tous les Bernstein, les Kautsky depuis presque un si-cle !
La formoisie se cache derrière des citations déformées par les ans.
« Face aux critiques, ils gardent le dernier mot grâce au marxisme, contre Marx. »
YT : Le « dernier mot » ? Oui, mais pour les analphabètes réformistes formois qu'ils ont recruté comme claque dans le NPA !
« Face aux théories critiques, ils jouent avec les mots ; »
YT : AN est un bon imitateur !
« face à l’expérience transgressive des mouvements, ils misent sur le fait accompli des appareils. »
YT : l' « expérience transgressive » qui est le creux baratin des petits chefs bornés de l'anarchisme formois défendu par les exploiteurs salariés de l'Afrique.
« Face aux anarchistes, ils invoquent l’esprit libertaire, face aux dissidents ils jouent la sanction bureaucratique. »
YT : Les « anarchistes » de 2009 se prétendent bien anticapitalistes. Escrocs formois faux trotskystes contre escrocs formois faux anarchistes.
« Aux activistes, contestataires et révoltés, les dirigeants trotskystes répondent qu’il faut s’organiser dans le parti, sous sa direction éclairée. »
YT : Et que font d'autre la CNT, la FA et les autres ?
Je n'ai pas remarqué que soit apparue une autre force que nous réclamant la délégation générale révocable permettant à quiconque de s'organiser sans attendre l'apparition du meilleur parti du monde.
« Aux intellectuels critiques, ils lancent au contraire qu’il ne faut pas débattre, mais agir. »
YT : Que font d'autres les leaders anars ?
« Aux ouvriers, ils prêchent la raison et la théorie, aux intellectuels l’ouvriérisme et l’activisme. »
YT : La raison ? La théorie ? Je n'ai remarqué sur révolution celeonet la présence d'aucun théoricien !!!
Je n'ai remarqué sur le site officiel-officieux du NPA aucun débat de haut niveau préparant le socle de la révolisation.
Des béotiens ne comprenant même pas la gnoséologie de Lénine, des sclérosés incapables de débattre sur la plus-value, incapables d'argumenter sur le concept – sur la réalité – de la classe formoise.
« Contre les utopistes agissants, ils invoquent le matérialisme et le réalisme politique. »
YT : AN sait-il ce qu'est le « matérialisme » ? Où Besancenot aurait-il évoqué ce matérialisme ?
« Aux journalistes qui leur reprochent leur utopisme, ils parlent de la révolution possible. »
YT : La CNT fait la même chose.


« Le parti a toujours raison. »
YT : Non. Ce que AN ne montre pas ce sont les zigzags de la bureaucratie kriviniste pour conserver le pouvoir contre vents et marées.
« Il s’en sort, au vu de la relative faiblesse du débat politique et de la force des structures autoritaires ambiantes. »
YT : Non, il s'en sort en posant une chape de plomb stalinienne sur les véritables débats. Cabales contre les opposants, censures dans les meeting, bannissements sur leur site. (idem chez Thierry CSP-NPA qui traite de « tarés » les égalitaristes qu'il censure en les bannissant …. tout en donnant la libre parole aux fascistes avérés)
Ce sont les méthodes répressives du stalinisme qui stabilisent le pouvoir de la bureaucratie faux-trotskyste.




« Voilà pourquoi il convient de dresser l’oreille pour écouter ce que dit Adorno : « La tradition se définit aujourd’hui comme une ardente obligation de trouver une forme nouvelle, une articulation poussée et cette obligation ne tolère rien qui soit donnée par avance de façon traditionnelle. Celui qui se soustrait à cela fuit le caractère inachevé de l’histoire qui continue à le solliciter. » »
YT : J'avoue ne rien comprendre à ce salmigondis. Le baratin obligé de l'hypokhâgne contraint de citer un penseur installé pour donner l'illusion de l'intelligence.



Alexander Neumann.

Version intégrale dans Réfractions N.23, Paris, pp. 111-125.
Écrit par : sascha goldwasser | 31.12.2009


==

NOTES
 "11 pays" cité de mémoire. Je cherche à vérifier le nombre exact :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_russe


POST SCRIPTUM (4/4/2011) Un "jeune ?" lecteur de la Sulfateuse a la gentillesse et l'intelligence de placer un lien vers ce texte sur ce site qui défend certaines thèses de l'anarchisme.


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MessageSujet: Re: "Comment se débarasser du Trotskysme ?"   Sam 2 Avr - 20:07

Pas mal l'idée de publier un texte plusieurs fois, chacun à sa manière Very Happy

Une réponse très très méchante au texte d'Alex Neumann : http://revolisationactu.blogspot.com/2010/01/sur-npa-de-linterieur-une-reponse.html

C'est bien de faire circuler les liens, mais il eut été encore PLUS productif (en terme de "productivité historique" naturellement) de commencer l'argumentation.
Par exemple en expliquant ce que mon commentaire pouvait avoir de "MECHANT".
Si je tire brutalement le bras d'un nageur qui commence à se noyer, je ne me considère pas comme "méchant". Bien au contraire. Je me pense comme quelqu'un d'une extrême gentillesse. C'est pour cela que les méchancetés que je croise me contraignent à "tirer fort sur les bras".
En espérant sauver de la noyade... au moins les autres nageurs...

Au passage, une pensée à Gilles Suze dont l'absence de sectarisme nous font regretter son absence.

mercredi 17 février 2010

Gilles Suze est mort. Il avait écrit le 3 février "Dans les années 20 il y avait des rouges-bruns en Allemagne ; nous avons désormais nos rouges-verts"

 jeudi 18 février 2010

Un hommage à Gilles Suze, militant LC-FCR-LCR-NPA

 

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