"Le brouillard matinal et la pluie incessante
ont gêné les troupes séleucides et
en particulier les archers et les frondeurs"
(cf infra) "De retour, Zhuge Liang admit que
ces connaissances en météorologie
lui ont permis de savoir
qu'un épais brouillard
serait présent ce jour là. "(cf infra)
ont gêné les troupes séleucides et
en particulier les archers et les frondeurs"
(cf infra) "De retour, Zhuge Liang admit que
ces connaissances en météorologie
lui ont permis de savoir
qu'un épais brouillard
serait présent ce jour là. "(cf infra)
Pendant la bataille de Magnésie du Sipyle, quand le brouillard tomba, les Romains bénirent les Dieux de leur avoir offert les intempéries qui avaient permis de vaincre les Macédoniens.
"Antiochos a rassemblé une troupe importante entre 70 et 80 000 soldats dont 12 000 cavaliers mais l'ensemble est de faible qualité et une pluie soudaine va handicaper les archers persans. En face Scipio est malade et les légions et les alliés de Pergame, de la Ligue Achéenne et de Macédoine totalisent 35 000 hommes. La rencontre a lieu à Magnésie du Sipyle près de Smyrne." (...)
"Le camp romain est défendu par 2 000 soldats commandés par le tribun M. Aemilius, qui voyant la déroute romaine sur son aile gauche, sort du camp avec ses troupes et force les fuyards à retourner au combat et arrête Antiochos. Attale le frère d'Eumène, vient renforcer les Romains avec deux cents cavaliers. Antiochos prend la fuite. Les Romains victorieux se précipitent vers le camp séleucide et sont arrêtés par les palissades et les ennemis qui se sont réfugiés là. Les cavaliers d'Eumène ainsi que les Romains poursuivent les fuyards. Enfin les légionnaires forcent le passage et font un carnage. Le brouillard matinal et la pluie incessante ont gêné les troupes séleucides et en particulier les archers et les frondeurs. Les pertes séleucides annoncées sont de 50 000 tués et prisonniers et 3 000 cavaliers et 15 éléphants ce qui compte tenu de la confusion est possible. Les Romains perdent 300 légionnaires et 24 cavaliers, Eumène subit 25 pertes. Le butin est immense."A Trasimène, la catastrophe survint aux Romains par la volonté d'un Hannibal fin observateur des conditions météorologiques :
"Hannibal voyait en ce lieu un piège idéal : une fois les Romains entrés dans le défilé, ils étaient pris au piège. Les Carthaginois passèrent tranquillement la nuit sur leurs positions : Hannibal et ses fantassins libyens et espagnols campèrent sur la pente abrupte (?). Son infanterie légère se mit à couvert derrière les versants, et la cavalerie numide ainsi que les Gaulois se cachèrent près de l’endroit où débouchait la route dans la vallée et prirent place au petit matin. Quasiment imprévisibles, l’obscurité et le brouillard ont joué un rôle non négligeable dans cette entreprise. Lorsque Flaminius décide de la traversée du défilé au petit matin, il y avait beaucoup de brouillard, ce qui rendait le déplacement des Romains difficiles. Cependant ce qui handicape les Romains ne gêne aucunement les Carthaginois puisqu'ils sont postés en hauteur sur les collines où le brouillard ne sévit pas. Par ailleurs, cette position donne aux unités carthaginoises une vision plus large, et leur permet de se coordonner en créant un mouvement organisé contre les troupes romaines." Wikipédia : La bataille du lac Trasimènedu 21 juin 217av. J.-C.1 est une bataille-clé de la Deuxième guerre punique
A Cynocéphales le brouillard permit une victoire momentanée.
"La bataille est livrée en juin, près de Scotussa, sur un terrain vallonné appelé Cynocéphales, en grec Kunoskephalai " têtes de chien". L'armée macédonienne occupe une hauteur. L’action est engagée, dans le brouillard. L'avant-garde romaine est repoussée dans la vallée. Philippe voyant la réussite des premiers combats engage l'aile droite qu'il commande tandis que Flamininus attaque son aile gauche avec le soutien des éléphants et des Etoliens. Ce corps d'armée macédonien commandé par Nicanor n'a pas fini sa mise en place et il est enfoncé, les phalangites sont effrayés par les éléphants.
Un tribun voyant le parti à tirer de l'avancée de la phalange dirigée par Philippe, dirige une vingtaine de manipules de l'aile de Flamininus vers l'arrière de ce corps et l'attaque. Les phalangites, incapables de faire demi-tour et de combattre individuellement sont massacrés jettent leurs boucliers et fuient poursuivis par les légionnaires qui reculaient auparavant. Philippe monté sur une colline se rend compte du désastre, quitte le champ de bataille avec peu de troupes et se rend à Tempé. Le camp macédonien est pillé par les Etoliens selon Tite-Live. Le consul fait poursuivre les fuyards et soudain il voit des macédoniens relever leurs sarisses. Ignorants que c'est la manière dont ils se rendent, les légionnaires les chargent. Les deux phalanges perdent 13 000 soldats, 8 000 tués et 5 000 prisonniers selon Polybe."On peut lire aussi :
La bataille du lac de Trasimène - 217 Av JC
L'écho du champ de bataille par Frédéric JORDAN
Déroulement de la bataille :
"Temps 1 : Hannibal reconnut en détail les rives du lac et profita du brouillard pour installer discrètement son dispositif sur les hauteurs dominant le plan d’eau. Renseigné par ses espions sur les mouvements romains et connaissant le caractère impétueux de Flaminius, il prépara une embuscade de grande ouverture. "
En Chine aussi, le brouillard était une précondition de certaines victoires impossibles autrement
sur le site : Histoire de batailles 14 février 2011 La bataille de la falaise rouge (Chine - dynastie Hans)
"Zhuge Liang affirme qu'il pourra les détenir dans trois jours. Stupéfait, Zhou Yu lui laisse carte blanche, persuadé qu'il ne pourra pas réunir cette masse de munition.Une bataille narrée dans le film de John Woo les Trois Royaumes
La ruse va entrer en jeu. Zhuge Liang va affréter une vingtaine de bateaux sur lesquels il va disposer 6000 mannequins. Au troisième jour, à 04 heures, alors qu'une brume envahie les rives du Yangtzé, il fait manœuvrer les bateaux à proximité des troupes de Cao Cao. Ce dernier, alerté, pressent une attaque massive et fait immédiatement tirer tous ces archers. A plusieurs reprises, Zhuge Liang fait reculer ses bateaux dans la brume puis fait de nouveau avancer sa flotte ce qui laisse penser qu'une importante armada tente d'approcher du camp. Les archers tirent sans discontinuer.
Lorsque le soleil se lève, Zhuge Liang rompt le combat et retraite. Cao Cao se rend compte de la méprise. 150000 flèches sont récupérées sur les mannequins.
De retour, Zhuge Liang admit que ces connaissances en météorologie lui ont permis de savoir qu'un épais brouillard serait présent ce jour là."
FABRIQUER DU BROUILLARD : UNE ARME DE GUERRE
Dans toutes les batailles de l'Antiquité, de la Renaissance et des prétendus "Temps Modernes" le rêve de tous les généraux des armées Parasites a toujours été, de tous temps, de pouvoir fabriquer un brouillard qui aveuglerait les armées ennemies..... sans que cet aveuglement ne réduise la visibilité de ses propres troupes.Telle est la fonction des positivistes et des idéalistes.
Telle est la fonction des idéologues Parasites.
Telle est la fonction historique de ceux qui se prétendent “philosophes positivistes” (cf le complément philosophique) ou “philosophes idéalistes”.
Volant sans vergogne – au passage – le concept fabriqué (découvert) par le grand Innovant Puthagoras.
Ces prétendus “intellectuels” ne sont que des guerriers mercenaires.
Ils sont une sorte de régiment de “génie” fabriquant autre chose que des ponts, des engins de siège ou des trous dans le sol à but poliorcétique.
Ils sont des mercenaires ayant comme fonction la fabrication d'un brouillard pour obscurcir les cerveaux des Innovants.
Leurs “idées” sont des nuages destinés à embrouiller le cerveau de la jeunesse. Leurs prétendus “cours de philosophie” ne sont que des séances de lavage de cerveau destinées à embrumer les esprits.
Aucun des thèses de positivistes et des idéalistes n'a la moindre réalité.
Elles ont des élucubrations délirantes d'escrocs ou d'imbéciles fieffés.
Ces gens, les idéalistes et les positivistes sont - au choix - des fous furieux doutant de mon existence et de la vôtre. Ou bien des escrocs s'amusant à faire croire cela aux gogos !
Dans les deux cas, ils sont des ennemis du genre humain.
Dans les deux cas, ils sont de vils mercenaires des classes spoliatrices, des larbins de la strate des Parasites.
L'humanologie - le postmarxisme - mettra en lumière leurs manoeuvres, leurs mobiles, et pronostiquera leur échec final.
Et la véritable science philosophique, la gnoséologie, la matériologie construira ce qu'il ont essayé de détruire depuis plus de 2500 ans !
COMPLEMENT PHILOSOPHIQUE
La fin de mon article
VENDREDI 3 DÉCEMBRE 2010
Le crétin relativiste et la lumière qui s'en va. En défense de Isaac Newton et de Vladimir Oulianov Lénine.
Par Yanick Toutain
3/12/2010
Abstract : De quelle manière un grain de lumière s'écarte-t-il de nous ?3/12/2010
La réponse à cette question fait toute la différence entre un véritable matérialiste et un charlatan relativiste. L'école de Newton et de Lénine nous fournit la réponse
(...)
Ces escrocs relativistes refusent tous les absolus qui correspondent à la réalité.
Car, pour Einstein et ses amis Mach et Poincaré, la RÉALITÉ N'EXISTE PAS.
Elle n'existe pas car.... son existence réelle, en soi, son existence indépendante de l'observateur aurait une conséquence que ces trois clowns, ces trois escrocs, ces trois charlatans refusent avec acharnement : l'existence en soi des lois scientifiques.
Les trois imposteurs que sont Mach, Poincaré et Einstein refusent - avec un acharnement digne d'un suppôt du CAC 40 face mis en présence d'un niveleur égalitariste - qu'il puisse exister des lois absolues, des lois réelles de la réalité. Ils ne veulent PAS que la science soit une découverte.
Pour comprendre l'apparence de logique des trois charlatans, il faut aller faire un tour dans les écrits de Berkeley. L'évêque anglais – ennemi de Newton et du matérialisme - est leur véritable maitre à penser.
C'est Lénine qui – dans son « Matérialisme et empiriocriticisme » - nous fait la citation :
« Tel est le contenu du premier paragraphe de l'œuvre de Berkeley. Retenons que l'auteur prend pour base de sa philosophie «le dur, le mou, le chaud, le froid, les couleurs, les saveurs, les odeurs», etc.
Les choses sont pour Berkeley des «collections d'idées» et, par idées, il entend précisément les qualités ou sensations que nous venons d'énumérer, et non pas les idées abstraites.
Berkeley dit plus loin que, outre ces «idées ou objets de la connaissance», il existe encore ce qui les perçoit: «l'intelligence, l'esprit, l'âme ou le moi» (§ 2). Il va de soi, conclut le philosophe, que les «idées» ne peuvent exister en dehors de l'intelligence qui les perçoit. Il suffit pour s'en convaincre d'analyser le sens du mot «exister». «Quand je dis que la table sur laquelle j'écris existe, cela veut dire que je la vois et que je la sens ; et si je sortais de ma chambre, je dirais encore que la table existe en ce sens que je pourrais la percevoir si j'étais dans la chambre...» Ainsi s'exprime Berkeley au § 3 de son ouvrage, et c'est là qu'il engage la polémique avec ceux qu'il qualifie de matérialistes (§§ 18, 19, etc.).Je ne parviens pas à comprendre, dit-il, que l'on puisse parler de l'existence absolue des choses sans s'occuper de savoir si quelqu'un les perçoit. Exister, c'est être perçu (their, il s'agit des objets esse is percipi, §3, — maxime de Berkeley, citée dans les précis d'histoire de la philosophie). «L'opinion prévaut de façon singulière, parmi les gens, que les maisons, les montagnes, les fleuves, en un mot les choses sensibles, ont une existence naturelle ou réelle, en dehors du fait que l'esprit les perçoit» (§ 4).
Cette opinion, dit Berkeley, est «une contradiction évidente». «Car que représentent donc ces objets, sinon des choses perçues par nos sens ? Or, que percevons-nous, sinon nos idées ou nos sensations (ideas or sensations) ? Et n'est-il pas simplement absurde de croire que des idées ou des sensations ou leurs combinaisons peuvent exister sans être perçues ?» (§ 4). »
Plus loin, le même Lénine ironise sur le fait que ces charlatans pourraient être – au 20° siècle – les membres d'un groupe « philosophique » concurrent du matérialisme dans la construction de la véritable science.
« Nous voici en présence, sur le problème de la causalité, de deux tendances philosophiques. L'une «prétend expliquer les choses par des causes matérielles», et elle est manifestement liée à cette «absurde doctrine de la matière» réfutée par l'évêque Berkeley. L'autre ramène le «concept de la cause» au concept de «signe ou symbole» (divin) servant à «nous renseigner». Nous retrouverons ces deux tendances adaptées à la mode du XXe siècle en analysant l'attitude de la doctrine de Mach et du matérialisme dialectique envers cette question. Il faut noter ensuite, en ce qui concerne la réalité, que Berkeley, se refusant à reconnaître l'existence des choses en dehors de la conscience, s'efforce de trouver un critère de distinction entre le réel et le fictif. Parlant, au § 36, des «idées» que l'esprit humain évoque à son gré, il dit : «elles sont pâles, débiles, instables, en comparaison de celles que nous percevons par nos sens. Ces dernières, imprimées en nous suivant certaines règles ou lois de la nature, témoignent de l'action d'une intelligence plus puissante et plus sage que l'intelligence humaine. Elles ont, comme on dit, une réalitéplus grande que les premières; elles sont, en d'autres termes, plus claires, plus ordonnées, plus distinctes, elles ne sont pas des fictions de l'esprit qui les perçoit...» Ailleurs (§ 84), Berkeley tâche de lier le concept du réel à la perception de sensations identiques par de nombreuses personnes à la fois. Comment, par exemple, résoudre cette question: une transformation d'eau en vin que, supposons, on nous relate, a-t-elle été réelle ? «Si tous les assistants attablés avaient vu le vin, s'ils en avaient perçu l'odeur, s'ils l'avaient bu et en avaient senti le goût, s'ils en avaient éprouvé l'effet, la réalité de ce vin serait pour moi hors de doute.» Et Fraser commente : «La conscience simultanée chez différentes personnes des mêmes idées sensibles est considérée ici, contrairement à la conscience purement individuelle ou personnelle des objets ou des émotions imaginées, comme la preuve de la réalité des idées de la première catégorie.»Tout le livre de Lénine est une dénonciation de ces thèses fumeuses de cet évêque Berkeley. Mais il est surtout la dénonciation de variantes rusées de ces thèses anti-matérialistes. Des variantes masquées dans le contenu des écrits des charlatans Ernst Mach, Henri Poincaré et Co.
On voit d'ici que l'idéalisme subjectif de Berkeley ne peut être compris en ce sens que ce dernier ignore la différence entre la perception individuelle et la perception collective. Il tente, au contraire, de bâtir sur cette différence son critère de la réalité. Expliquant les «idées» par l'action de la divinité sur l'esprit humain, Berkeley se rapproche ainsi de l'idéalisme objectif: le monde n'est plus ma représentation, mais l'effet d'une cause divine suprême, créatrice tant des «lois de la nature» que des lois d'après lesquelles on distingue les idées «plus réelles» des idées qui le sont moins, etc.
Le livre « Matérialisme et empiriocriticisme » a été principalement écrit contre un militant bolchévique : Malinovski-Bogdanov. Et secondairement pour les camarades de combat anti-matérialiste du précédent.
Lénine avait écrit dans la préface à la première édition :
« Nombre d'écrivains qui se réclament du marxisme ont entrepris parmi nous, cette année, une véritable campagne contre la philosophie marxiste. En moins de six mois, quatre livres ont paru, consacrés surtout, presque entièrement, à des attaques contre le matérialisme dialectique. Ce sont tout d'abord les Essais sur [? il aurait fallu dire : contre] la philosophie marxiste, Saint-Pétersbourg, 1908, recueil d'articles de Bazarov, Bogdanov, Lounatcharski, Bermann, Hellfond, Iouchkévitch, Souvorov ; puis Matérialisme et réalisme critique, de Iouchkévitch ; La Dialectique à la lumière de la théorie contemporaine de la connaissance,de Bermann ; Les Constructions philosophiques du marxisme, de Valentinov. Toutes ces personnes ne peuvent ignorer que Marx et Engels qualifièrent maintes fois leurs conceptions philosophiques de matérialisme dialectique. Toutes ces personnes, qui se sont unies — malgré les divergences accusées de leurs opinions politiques — dans leur hostilité envers le matérialisme dialectique, se prétendent cependant des marxistes en philosophie !»Au moment où Lénine était politiquement allié à Bogdanov, il devait rappeler les sages analyses philosophiques de son maitre Plékhanov en défense du matérialisme? Un Plékhanov devenu – pour deux ans encore - son adversaire politique.
En s'en prenant à l'un des collègues de Bogdanov – Bazarov(Essais «sur» la philosophie marxiste, p. 29).– Lénine rappelait que ces gens-là, sous couvert d'attaquer Plékhanov, menait, en réalité une offensive contre Marx, Engels et tous les matérialistes précédents.
« Parce que les disciples de Mach craignent la vérité. Il font la guerre au matérialisme tout en feignant de combattre seulement Plékhanov: procédé pusillanime et sans principes.. »La gnoséologie – science de ce qui peut être connu, une des branches de la science philosophique – contenue dans le livre de Lénine se résume – pour les gens sérieux - à une chose très simple : le réel existe en dehors de toute conscience.
En conséquence de quoi, toute faiblesse par rapport aux thèses de Mach et de Poincaré ne peut aboutir qu'à laisser ré-entrer l'ennemi du matérialisme Berkeley par la fenêtre.
En effet, le fait que le réel ait une existence absolue, objective a une conséquence cruciale : la science PRE-EXISTE à la conscience.
Les lois scientifiques pré-existent à l'existence des humains.
Nous ne faisons que DÉCOUVRIR des lois scientifiques qui sont antérieures à l'apparition de l'espèce humaine.
C'est ce point de vue que combattirent les charlatans Henri Poincaré et Ernst Mach.
Pour ces escrocs, la science n'est pas une découverte. Elle serait une « libre invention », une « libre création de l'esprit », ou encore elle consisterait à faire de « simples résumés de faits expérimentaux ».
Les deux charlatans Mach et Poincaré étaient deux boutiques concurrentes d'une même agence antimatérialiste !
MACH ET POINCARÉ :
DEUX BOUTIQUES CONCURRENTES
D'UNE MÊME AGENCE ANTIMATERIALISTE
DEUX BOUTIQUES CONCURRENTES
D'UNE MÊME AGENCE ANTIMATERIALISTE
Un de leur thuriféraires, un relativiste partisan de Einstein, successeur de Einstein à Vienne, le principal biographe (avec l'auteur de Créateur et rebelle) de Albert Einstein – Philippe Frank – a la franchise de nous le révéler :
L'idée de Mach que les lois générales de la science sont simples résumés de faits expérimentaux, et l'idée de Poincaré que ce sont libres créations de l'esprit semblent s'opposer diamétralement l'une de l'autre. Mais si 1'on considère les courants intellectuels du dernier quart du 19° siècle, on peut voir qu'elles étaient seulement deux ailes du même mouvement intellectuel, généralement connu sous le nom de mouvement positiviste.» (Einstein, sa vie et son temps P.84 10- MOUVEMENTS POSITIVISTES ET PRAGMATISTES. LE MONDE PHYSIQUE AVANT EINSTEIN)Nous voilà prévenus.
Mais le même sincère charlatan va plus loin. Il va nous révéler le pot-aux-roses.
Mais, il faut informer le lecteur préalablement. Le clown blanc Frank – escroc au service de l'obscurantisme néo-berkeleyiste, avec un nez rouge de scientifique – va utiliser le vocabulaire de la secte.
Le mot matérialisme est ici remplacé par « métaphysique ». Les philosophes matérialistes sont donc appelés par ces gens là des « métaphysiciens ».
Lénine nous avait prévenu. Quand la métaphysique est – chez les vrais matérialistes la dénonciation de l'absurdité d'un « au-delà » (tel est le sens du préfixe grec « méta »), quand les vrais matérialistes considèrent donc qu'au de là de la matière (phusis = physique= la matière) …. les larbins au service des classes spoliatrices viennent semer la confusion.
Les fascistes hitlériens se disaient « socialistes » et les fascistes staliniens « communistes », les larbins du Vatican venaient au 19° siècle insulter les matérialistes en les traitant de « métaphysiciens ».
A maintes reprises, dans son ouvrage, Lénine revenait sur cette absurde caractérisation du matérialisme :
« Pour Pearson, les «choses réelles» sont des «impressions des sens» (sensé impressions).Reconnaître l'existence des choses au-delà des impressions des sens n'est, pour Pearson, que métaphysique. Pearson combat de la façon la plus décidée le matérialisme (sans connaître ni Feuerbach, ni Marx et Engels) ;. »Les imbéciles charlatans, incapables de faire le distingo entre l'évènement (dans le réel) le signal qui voyage dans le réel pendant un délai réel et objectif et la réception (dans le réel) de ce signal.... vont donc nier le fait que l'évènement ait eu lieu AVANT toute perception et donc …. mettre en doute la réalité de l'évènement lui-même :
« Il faut dire que bon nombre d'idéalistes et tous les agnostiques (y compris les disciples de Kant et de Hume) qualifient les matérialistes de métaphysiciens, car reconnaître l'existence du monde extérieur indépendamment de la conscience de l'homme, c'est dépasser, leur semble-t-il, les limites de l'expérience.. »« Dépasser les limites de l'expérience » est pour ces charlatans le synonyme de « considérer comme réel l'évènement qui a déclenché le signal » !!!!
« Herr Friedländer, qui se cache sous le pseudonyme d'Ewald, qualifie le matérialisme de métaphysique et de réalisme transcendantal. Défendant lui-même une des variétés de l'idéalisme, il se range entièrement à l'avis des disciples de Mach et de Kant pour lesquels le matérialisme est une métaphysique, «métaphysique la plus fruste du commencement à la fin» (p. 134). Sur la question du «transcensus» et de la métaphysique du matérialisme, il est en accord avec Bazarov et tous nos disciples de Mach ; nous y reviendrons. Il importe ici de montrer une fois encore qu'enréalité la prétention pseudo-érudite et creuse de vouloir dépasser l'idéalisme et le matérialisme s'évanouit, que la question est posée avec une intransigeance inexorable. «Laisser l'indépendance aux contre-termes», c'est admettre (si l'on traduit le style prétentieux du grimacier Avenarius en un simple langage humain) que la nature, le monde extérieur sont indépendants de la conscience et des sensations de l'homme; et c'est là le matérialisme. Bâtir la théorie de la connaissance sur le principe de la liaison indissoluble de l'objet avec les sensations de l'homme («complexes de sensations» = corps : identité des «éléments du monde» dans le psychique et le physique; coordination d'Avenarius, etc.), c'est tomber infailliblement dans l'idéalisme. Telle est la simple, l'inévitable vérité qu'on découvre aisément, pour peu qu'on y prête attention, sous le fatras péniblement amoncelé de la terminologie pseudo-savante d'Avenarius, de Schuppe, d'Ewald et d'autres, terminologie qui obscurcit à dessein la question et éloigne le grand public de la philosophie. »On le voit, ce que ces clowns nous lancent comme insulte, ce « transcendantal » n'est que la conscience de l'existence de la réalité, de la réalité des évènements indépendamment de toute conscience.
C'est l'autisme égocentrique de ces gens qui les amène à insulter ceux qui tentent de leur expliquer que les images qu'ils reçoivent ont été formées à partir de troupeaux de photons qui ont été émis (combustion) ou qui ont rebondi (miroir) à partir de corps tout à fait réels.
Mais, un Philippe Frank va nous présenter quelles sont les conceptions des deux maitres en charlatanisme de Albert Einstein.
En continuant sa présentation des deux ailes – Mach et Poincaré – du « mouvement positiviste », il va nous indiquer QUELLE ÉTAIT SA FONCTION POLITIQUE :
« Il était avant tout dirigé contre les fondements métaphysiques de la science. Les promoteurs de cette vue affirmaient que la validité des principes généraux de la science ne peut être prouvée par leur harmonie avec quelques vérités philosophiques éternelles, et ils recommandaient de chercher comment la validité des principes, peut titre jugée à l'intérieur de la science elle-même. Ils trouvaient deux critères possibles, un empirique et un logique. Selon le premier, les faits observables qui découlent des principes généraux doivent recevoir confirmation expérimentale, et selon le second les principes et les définitions, opérationnelles doivent former un système utile et cohérent. L'accent mis sur le critère empirique, ou au. contraire sur le critère logique détermine la position de chaque auteur dans l'une ou l'autre aile du mouvement. Mach était à l'extrémité de l'aile empirique, tandis que Poincaré se plaçait à l'extrémité du côté. Au reste, il n'y avait nul conflit entre eux; c'était seulement la simple accent mis sur deux aspects différents de la même méthode scientifique.. »
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