Je me souviens d'un temps,
d'une époque,
d'une
enfance heureuse avec rien
et ma fratrie.
et ma fratrie.
On se couchait sous le
regard
de la princesse Lune,
des histoires enchanteresques
que nous
contait Maman.
Terrassé par des images
qui nous assommaient
comme
une enclume
de la chute d'une plume;
mon
écran,
ma télé-réalité
en pur et en dur,
celle qui me faisait
rêver.
Souvenirs de cinquante ans,
les yeux mis-clos,
d'un
temps d'une époque,
d'une enfance emmeneuse
qui m'a grandit dans le
présent.
et allument
la
vile enclume
de la télé-réalité
qui assume
les accords
et les
chèques de leur parent.
Gerald Magness Duchemin
Gerald Magness Duchemin est un slammeur havrais.
Slammer dans une des capitales de l'esclavage est une activité quasi naturelle. Surtout quand des ascendants ont fait le chemin inverse depuis les Antilles pour venir vendre le ti-punch aux marins et aux visiteurs de Saint-François.
J'ai connu - au Champ Fleuri - le père de Gérald Magness Duchemin avant de connaître son slammeur de fils.
Celui-là, je l'ai remarqué pour la première fois à l'automne 1987. C'était dans un bar près de l'ESC - l'Ecole Supérieure de Commerce (dans une ville esclavagiste, le commerce est naturellement "supérieur").
J'y tentais de recruter des étudiants en économie pour construire une junior entreprise à partir du projet Bizouk.
Je voulais devenir le Bill Gates - Walt Disney du jeu vidéo ludique pédagogique.
La police vint saboter mon projet en m'interpellant sous le prétexte de ….. rien du tout.... allusion à des dealers.... et Gerald "Magness" Duchemin vint interrompre un slow auquel une journaliste débutante m'avait convié....
Le début n'était pas heureux.... Mais il était passablement éméché ce jour-là.....
UN BON VIN SLAMMEUR REBELLE
Mais Gérald est
comme le bon vin. L'innovant qu'il devait être enfant est peu à peu
revenu en surface. Et c'est par le slam et des interprétations de ses textes qu'il s'est fait connaître comme activiste de la parole.
Gérald pratique un cri poétique qui est l'équivalent du théâtre de rue de l'agit prop.
COMPLÉMENT
Au Havre : le slam, la poésie se clame
Créé par le poète américain Marc Smith, à la fin des années 80, le slam, art oratoire, redonne à la poésie vie et popularité.
Dernière mise à jour : 09/04/2012 à 16:22
Au Havre, des « battles » de slam ont lieu le 3e jeudi de chaque mois : on s’y affronte avec des mots.
Anne Lizy, « slammaster » (comprenez « organisatrice de tournois de slam »), est une amoureuse des mots et de l’écriture. Pour elle, « les soirées slam, c’est l’occasion de partager un moment magique, de populariser la poésie. On y croise tout type de gens, on y entend des perles et, parfois, des choses moins bonnes. La force du slam, c’est de permettre à chacun de reprendre la parole ». Le slam revisite la poésie, met une « claque » (sens initial du mot) aux mots : chaque slameur propose au public un texte, le plus souvent de sa composition, qu’il interprète. Pas d’accessoires, ni de costumes, ni de musique (« le slam, ce n’est pas du rap »), le poème se dit dans la plus grande simplicité. Même si la discipline laisse une grande liberté aux participants, il y a des règles : « C’est comme la belote ou le ping-pong. Par exemple, le poème ne doit pas durer plus de 3 minutes, sinon il y a des pénalités. »
Jeudi 19 avril aura lieu au Be Pop café la sélection de quatre poètes qui iront à Paris au Grand Slam National. À 19 h 30 au Be Pop Café, 44 rue Georges-Braque au Havre. Inscriptions sur place auprès de Pied rouge (Anne Lizy).
Anne Lizy, « slammaster » (comprenez « organisatrice de tournois de slam »), est une amoureuse des mots et de l’écriture. Pour elle, « les soirées slam, c’est l’occasion de partager un moment magique, de populariser la poésie. On y croise tout type de gens, on y entend des perles et, parfois, des choses moins bonnes. La force du slam, c’est de permettre à chacun de reprendre la parole ». Le slam revisite la poésie, met une « claque » (sens initial du mot) aux mots : chaque slameur propose au public un texte, le plus souvent de sa composition, qu’il interprète. Pas d’accessoires, ni de costumes, ni de musique (« le slam, ce n’est pas du rap »), le poème se dit dans la plus grande simplicité. Même si la discipline laisse une grande liberté aux participants, il y a des règles : « C’est comme la belote ou le ping-pong. Par exemple, le poème ne doit pas durer plus de 3 minutes, sinon il y a des pénalités. »
Jeudi 19 avril aura lieu au Be Pop café la sélection de quatre poètes qui iront à Paris au Grand Slam National. À 19 h 30 au Be Pop Café, 44 rue Georges-Braque au Havre. Inscriptions sur place auprès de Pied rouge (Anne Lizy).
Rencontre. Poètes et slameurs étaient conviés à une soirée poésie au café littéraire du cours de la République.
De nombreuses personnes étaient présentes aux yeux d'Elsa
La bouquinerie Les yeux d’Elsa a organisé une soirée consacrée à la poésie, samedi dernier. Plusieurs poètes étaient invités à dire ou lire un poème. Une rencontre orchestrée par Magness, éminent slameur havrais invité par la bouquiniste Kahmsa Berrehil à animer la soirée et, en tant que slameur, à présenter sa discipline au public : « une forme de poésie à laquelle participent les spectateurs », a-t-il expliqué. Plusieurs styles poétiques étaient...
COMPLEMENT
Voici où trouver le mot "enchanteresque" sur Google. J'avais supposé que Gérald en était l'inventeur.Le mot est aussi mentionné ici
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Marc Plénat
ERSS (UMR 5610, CNRS et Université de Toulouse-Le Mirail)
GDR "Phonologie" et GDR "Morphologie"
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