Lors de la distribution de nourriture, mardi soir à Calais . (Photo Aimée Thirion pour Libération) |
à partir d'un article
de Libé
par Julie Amadis
"Tarik le migrant de Calais"
Tarik a 20 ans
Il a quitté son Soudan
Seul sans ses enfants
Pour l'Europe, autre continent
Trente serrés dans un radeau
Il finit le trajet
Au fond d'un camion clando
A Calais être migrant
C'est comme être un chien errant
Cherchant nourriture, eau
Abri pour avoir chaud
Un demi repas par journée
Et un peu d'eau, c'est pas assez
Tarik est trop fatigué
Pour trouver où se coucher
Tarik sait se cacher
Sur les toits des camions
Dans les soutes des avions
Il sait aussi nager
Capteurs de respiration
Le progrès dans les camions
Difficile pour Tarik
D'échapper à tous ces flics
Sous le soleil de Calais
Tarik rêve d'un ailleurs
Il ne veut plus avoir peur
Et vivre enfin en paix
Ces Français qui l'entourent
Et préfèrent rester sourds
Pas même un morceau de pain
Tarik ne reçoit rien
Cherchant nourriture, eau
Un abri pour avoir chaud
COMPLEMENT
Bonjour
RépondreSupprimerLe problème c’est que l’ont promet l’eldorado à toutes ces personnes dans un pays de liberté et d’égalité quand déjà nous même nous y somme plus dans notre pays d’origine, comment donner des possibilités a un homme ou une femme seul ou avec enfant naissant dans un autre pays, vivant sur le territoire français avec qu’un papier qui a une durée limité de séjour.
Ceci non pas grande chance d’y rester.
Je retournerais plutôt voir la question des frontières pourquoi laissons-nous le passage sans vraiment faire un control renforcé à tous ses pauvres gens et que par des mots ont fait rêver.
L’eldorado, au faite se trouve ou ?
Votre texte est très sensible et vrai (toujours d’actualité.)
13.09.2014
Edmond Nicolle