par Julie Amadis
« La crise appauvrit les pluspauvres quand les plus riches s'enrichissent » titrait mercredi le quotidien Libération dans un article synthétisant le rapport de
2013 « Revenus et patrimoine des ménages » de l'INSEE.
Christophe Alix l'auteur de l'article a bien compris le lien entre la prétendue "crise" et la pauvreté.
Christophe Alix l'auteur de l'article a bien compris le lien entre la prétendue "crise" et la pauvreté.
« Sur la période 2009-2010, les 20 % les plus pauvres ont vu leur revenu médian reculer de 1,3 %, alors qu'il a progressé de 0,9 % pour les 20% les plus riches. A la fin 2010, 14,1 % de la population française, soit 8,6 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian, soit 11562 euros. »
Luc Peillon –
dans un autre article sur l'économie européenne (Libé du jour) –
utilise, lui, l'expression d' «assainissement budgétaire »
quand il ne s'agit que d'une attaque contre les pauvres.
On voit bien, dans le même journal les deux façons de présenter la prétendue « crise ».
Mais l'article sur les conséquences de cette attaque de la bourgeoisie contre la formoisie et contre les pauvres de France montre que les conséquences sont dramatiques.
On voit bien, dans le même journal les deux façons de présenter la prétendue « crise ».
Mais l'article sur les conséquences de cette attaque de la bourgeoisie contre la formoisie et contre les pauvres de France montre que les conséquences sont dramatiques.
Le journaliste de libération
Christophe Alix comme celui de la Tribune Fabien Piliu insistent sur
le fait que ce sont d'abord les familles et les enfants qui subissent
la crise :
« Cette hausse de la pauvreté (de 0, 6 %) a particulièrement touché les familles ( 2,7 millions d'enfants pauvres fin 2010) et les moins de 18 ans, parmi lesquels le taux de pauvreté culmine à 19,6 %. » (libé 24/04/2013, Christophe Alix)
et aussi:
« Sans réelle surprise, l’Insee constate que les plus fortes contributions à la hausse de la pauvreté en 2010 sont en fait celles des populations inactives : les retraités (11 % de l’accroissement du nombre de personnes pauvres), les adultes inactifs autres que les étudiants et retraités (16 %) et, surtout, les enfants (63 %), le terme désignant ici les personnes de moins de 18 ans. » http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130424trib000761422/les-enfants-n-ont-pas-ete-epargnes-par-la-crise.html (Fabien Piliu, La Tribune, 24/04/2013)
LES PLUS RICHES SONT LES PLUS VIEUX
La classe des « 65-75 ans » s'est enrichie.
« Si l'évolution de leur niveau de vie a été globalement identique à celle des actifs avec un revenu médian de 18560 euros en 2009, les plus jeunes d'entre eux (65-75 ans) en ont davantage bénéficié que les autres. Une différence qui s'explique par des carrières plus complètes, notamment pour les femmes, avec une montée en puissance des régimes de retraite complémentaire. Un « effet générationnel » comme l'appelle l'Insee. L'augmentation des inégalités s'est également faite par le haut avec des seniors aisés qui ont vu les revenus du patrimoine fortement progresser, en raison notamment de l'appréciation des prix de l'immobilier. Dans ce dernier cas, les plus âgés des seniors sont souvent les plus fortunés comme en témoigne leur surreprésentation dans la tranche haute de l'ISF. » (libé 24/04/2013, Christophe Alix)
Il est intéressant de remarquer que
les « 65-75 ans », donc la génération des 68ards sont
riches.
Une génération qui a fait semblant de faire la révolution en mai 68 et a laissé ses enfants dans la merde. Leurs passés de rebelles leur permet de regarder parfois de haut les nouvelles générations en vivant sur leur dos !
Une génération qui a fait semblant de faire la révolution en mai 68 et a laissé ses enfants dans la merde. Leurs passés de rebelles leur permet de regarder parfois de haut les nouvelles générations en vivant sur leur dos !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire