1. Je suis dans l'incapacité de suivre mes collègues quant à leur décision de confirmer les charges contre Laurent Gbagbo sur la base de l'article 25(3)(a),(b) et (d). Pour les raisons explicitées dans cette opinion, je suis d'avis que les preuves restent insuffisantes. (...)
13. En conclusion, je tiens à dire très clairement que, bien que je ne suis pas convaincue que les éléments de preuve versés au dossier suffisent pour traduire Laurent Gbagbo en justice pour les accusations en vertu de l'article 25 (3) (a), (b) et (d), je ne nie pas que des crimes horribles ont été commis contre des civils par les forces fidèles à Laurent Gbagbo. Cependant, en tant que juge de la Chambre de la Cour préliminaire, il est de mon devoir d'évaluer si les poursuites contre Laurent Gbagbo, telles que formulées par la Procureure dans le document amendé contenant les charges, sont suffisamment fortes pour aller au procès. C'est mon opinion réfléchie que, dans la mesure où les articles 25 (3) (a), (b) et (d) sont concernés, elles ne le sont pas.
Christine Van Den Wyngaert, Juge de la Chambre préliminaire I de la CPI
LE STATUT ESCLAVAGISTE DE L'AFRIQUE
Dans vos conclusions, vous, madame Christine Van den Wyngaert ne faites aucune mention du statut esclavagiste de l'Afrique - ni donc de la Côte d'Ivoire.Un continent sur lequel une grève de 2008 fut réprimée avec menaces de mort (rapportée par Fanny Pingeaud dans un article sur le journal Libération "Germinal sous les tropiques")
10000 planteurs d'huile de palme qui gagnaient 50€ par mois voulaient 2 ou 3 € de plus ..... PAR MOIS ! (quand ce sont 3 millions de bébés qui meurent chaque année à cause des conditions de vie engendrées par ces salaires esclavagistes)
Nulle mention de ces salaires esclavagistes dans vos conclusions !
J'en ai fait une chanson "Les esclaves de Bolloré" !
Vous jugez donc un continent sur lequel les droits humains sont bafoués par les esclavagistes. Des esclavagistes pour qui travaille la procureur Fatou Bensouda.
C'est un tribunal esclavagiste auquel vous avez participé.
En effet, la CPI n'a pas commencé par juger Vincent Bolloré pour les salaires mensuels à 50 euros.Nulle mention de ces salaires esclavagistes dans vos conclusions !
La CPI n'a pas commencé par juger les patrons français et européens qui DIVISENT PAR 20 les salaires européens, qui divisent par 20 les droits sociaux, qui divisent par 20 LES DROITS HUMAINS.
Nulle mention de cette division par 20 dans vos conclusions !
La CPI n'a pas jugé les criminels de novembre 2004 dont les snipers des étages de l'Hôtel Ivoire tuaient impunément des civils qui voulaient empêcher l'armée française de renverser le président de la Côte d'Ivoire.
Nulle mention de ces crimes de 2004 dans vos conclusions !
La CPI n'a pas traduit en justice les tricheurs qui ont fabriqué les PV électoraux ZERO VOIX GBAGBO
Nulle mention de ces trucages esclavagistes dans vos conclusions !
La CPI n'a pas traduit en justice les criminels du 16 décembre 2010 qui attaquèrent la télévision ivoirienne
Vous mentionnez le dossier "mince" '(thin) de l'enquête faite par les autorités légitimes....
Mais vous ne mentionnez pas la présence visible de l'ONUCI parmi les 100 agresseurs armés qui ont attaqué les forces légitimes à cette date !
(même les propagandistes pro-Ouattara donnaient ces chiffres provenant du journaliste du Nouvel Observateur 100 FN et 300 "pacifiques")
●12h : Une foule de 300 jeunes environ, précédés par une centaine de ForcesLisez donc cet article ! Regardez la vidéo !
Nouvelles, partent de l'hôtel du Golf
CHRISTINE VAN DEN WYNGAERT
APPELEZ A UN NUREMBERG DE L'AFRIQUE !
A BAS LA DIVISION PAR 20
DES DROITS HUMAINS DES AFRICAINS
Je vous engage à quitter définitivement les JUGES VOYOUS ESCLAVAGISTES de la CPI !DES DROITS HUMAINS DES AFRICAINS
Je vous engage à vous faire désigner par 1,2 millions de délégateurs pour former un NUREMBERG DE L'AFRIQUE !
Il s'agit de juger les vrais coupables !
Les receleurs du butin esclavagiste !
Il s'agit de juger Soro, Ouattara mais aussi les donneurs d'ordre Ban Ki Moon, Obama et Sarkozy. Il s'agit de juger celui qui m'a fait condamner pour "atteinte à la vie privée" Jean-Marie Bourry, le Klaus Barbie de l'ONUCI !
Je vous transmettrai les jugements délirants qu'il a obtenu de la part de JUGES VOYOUS FRANCAIS - Janas, Miori et Ors.... sur la base de trucages, de faux en écritures et ..... de prétendus "aveux" de ma co-condamnée ! Après avoir condamnée à 31000 euros celle qui n'avait pas écrit mes articles, des membres du parti gouvernemental en France viennent d'avouer que les persécutions actuelles qu'elle subi comme enseignante ont comme origine le procès inique - dont l'origine est mon combat pour la défense de la Côte d'Ivoire contre un putsch fasciste.
CPI VS Gbagbo L'argumentation pro-putsch et mensongère de l'accusation. Le journaliste du Nouvel Obs la démentait le 16/12/2010
12h [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski,
dans la manifestation] : Une foule de 300 jeunes environ,
précédés par une centaine de Forces Nouvelles,
partent de l'hôtel du Golf.
dans la manifestation] : Une foule de 300 jeunes environ,
précédés par une centaine de Forces Nouvelles,
partent de l'hôtel du Golf.
"Maintenant, le camp Ouattara espère deux choses :
que l'armée se rallie à son camp et que les Forces Nouvelles
déboulent du Nord et qu'elles parviennent à prendre Yamoussoukro."
que l'armée se rallie à son camp et que les Forces Nouvelles
déboulent du Nord et qu'elles parviennent à prendre Yamoussoukro."
Nouvel Observateur Christophe Boltanski,
NB : L'auteur de cet article est un adversaire politique de Laurent Gbagbo. Il avait même appelé au boycott des élections en Côte d'Ivoire. Après avoir dénoncé la politique conciliante de Gbagbo vis à vis de Bolloré and co sous le sobriquet de Pétain Gbagbo VS Laval Ouattara.
C'est l'ampleur délirante des trucages électoraux des fascistes de la clique Ouattara et les premiers bruits de bottes au début décembre 2010 qui l'ont amené à prendre la défense du président Gbgabo pour strictement les mêms motifs qu'il avait défendu les partisans du président Allende après le 11 septembre 1973. C'est un FRONT ANTIFASCISTE qu'il faut construire pour la Côe d'Ivoire.
C'est l'ampleur délirante des trucages électoraux des fascistes de la clique Ouattara et les premiers bruits de bottes au début décembre 2010 qui l'ont amené à prendre la défense du président Gbgabo pour strictement les mêms motifs qu'il avait défendu les partisans du président Allende après le 11 septembre 1973. C'est un FRONT ANTIFASCISTE qu'il faut construire pour la Côe d'Ivoire.
L'équipe de Fatou Bensouda fonctionne comme les tribunaux nazis : la maitrise de la presse allemande ne rendait pas nécessaire d'utiliser des arguments logiques, intelligents, avérés, construits, véridiques. Il suffisait d'une apparence de vérité pour couper les têtes de résistants.
En Terre du Nord, les pantins procureurs et juges de la bourgeoisie esclavagiste n'en sont pas à condamner à mort.
EN AFRIQUE, LA BOURGEOISIE ESCLAVAGISTE
Ce sort est réservé aux Sankara, aux Sékou Traoré et autres Sylvanus Olympio. Et les exécutions ont lieu sans procès. Le président Laurent Gbagbo a eu de la chance de ne pas être assassiné par les sbires de Sarkozy, Obama et BanKiMoon. Il est juste séquestré par une bande de fascistes prétendant incarner la justice et la vérité. L'hommage du vice à la vertu !
Mais, la vérité, l'équipe Bensouda ne craint pas de l'assassiner tous les jours.
Relisons le reportagede l'envoyé spécial du Nouvel Observateur Christophe Boltanski,
En Terre du Nord, les pantins procureurs et juges de la bourgeoisie esclavagiste n'en sont pas à condamner à mort.
EN AFRIQUE, LA BOURGEOISIE ESCLAVAGISTE
FRANCAISE TUE SANS JUGEMENT
Ce sort est réservé aux Sankara, aux Sékou Traoré et autres Sylvanus Olympio. Et les exécutions ont lieu sans procès. Le président Laurent Gbagbo a eu de la chance de ne pas être assassiné par les sbires de Sarkozy, Obama et BanKiMoon. Il est juste séquestré par une bande de fascistes prétendant incarner la justice et la vérité. L'hommage du vice à la vertu !BENSOUDA and CO ASSASSINENT LA VERITE
Mais, la vérité, l'équipe Bensouda ne craint pas de l'assassiner tous les jours.
Relisons le reportagede l'envoyé spécial du Nouvel Observateur Christophe Boltanski,
[HEURE PAR HEURE] La marche des pro-Ouattara à Abidjan
Créé le 16-12-2010 à 10h26 - Mis à jour le 17-12-2010 à 19h05
La marche des partisans d'Alassane Ouattara sur la télévision d'Etat ivoirienne a échoué et tourné à l'affrontement meurtrier, jeudi. Ils devaient néanmoins essayer de nouveau ce vendredi de s'emparer de ce pilier du pouvoir de Laurent Gbagbo, ainsi que de la "Primature" où siège le gouvernement du chef d'Etat sortant.
10h20 [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, posté dans l'Hôtel du Golf, où Alassane Ouattara et son gouvernement ont établi leur quartier général] : Guillaume Soro, le Premier ministre d'Alassane Outtara qui a appelé à la marche pacifique sur la RTI, n'est pas encore sorti de l'hôtel. Des fenêtres, on voit qu'il n'y a pas spécialement plus de monde que d'habitude autour du bâtiment. Ce matin, les ponts n'étaient pas fermés, et il n'y avait pas tellement plus de militaires que d'habitude sur les routes.
"UNE FOULE DE 300 JEUNES PRECEDES PAR UNE CENTAINES" DE FN ARMES
12h [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, dans la manifestation] : Une foule de 300 jeunes environ, précédés par une centaine de Forces Nouvelles, partent de l'hôtel du Golf.
12h [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, dans la manifestation] : Une foule de 300 jeunes environ, précédés par une centaine de Forces Nouvelles, partent de l'hôtel du Golf.
12h15 [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, dans la manifestation] Les manifestants se replient vers l'Hôtel du Golf, à l'appel des organisateurs de la marche, alors qu'on entend des tirs, des détonations à l'avant du cortège. La foule était à environ 500 mètres de son point départ quand l'appel à se replier à été donné. Guillaume Soro n'est pas encore sorti de l'hôtel.
FUSILS MITRAILLEURS, KALACHNIKOVS, ARMES LOURDES
QUE LES IMAGES DE TF1 MONTRENT DANS LES MAINS DES PRO-OUATTARA
13h10 [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, de retour à l'Hôtel du Golf] On entend toujours des tirs très nourris, devant l'hôtel mais aussi côté lagune, qui proviennent de fusils mitrailleurs, de kalachnikovs, d'armes lourdes... J'ai vu un blessé dans les rangs des Forces Nouvelles, et, d'après ce qu'on m'a dit, il y en a au moins deux autres. L'hôtel, où tout le monde s'est replié, est encerclé. Alassane Ouattara a fait une brève apparition dans le hall pour rassurer ses troupes.
{Sur les images de TF1, les armes lourdes, les lances roquettes, on les voit dans les mains des fascistes Forces Nouvelles !!!}
15h10 [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, à l'Hôtel du Golf] Meité Sindou, porte-parole duPremier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, a indiqué, lors d'un point presse à l'hôtel, qu'ils avaient envoyé en reconnaissance, avant de donner le feu vert au cortège, des "éléments de sécurité" qui ont été pris sous les tirs de la garde républicaine déployée au carrefour de Mme Houphouët-Boigny. Il y a eu, a-t-il confirmé, un accrochage avec armes lourdes, tirs d'obus et de canons qui a fait deux morts et un blessé dans le camp Ouattara. Il a dénombré 30 morts et 100 à 110 blessés parmi les civils dans différents quartiers populaires d'Abidjan qui ont plutôt voté Ouattara : Adjamé, Koumassi, Abobo, Treichville, Yopougon.
JAMAIS DE MENTION DES DIX POLICIERS
Il a affirmé que la garde républicaine avait fait plusieurs tentatives pour attaquer le périmètre de sécurité de l'Hôtel du Golf. Mais au moment où je parle, on n'entend plus de tirs. D'après Meité Sindou, les tirs provenaient de la garde républicaine mais aussi de miliciens libériens, que Laurent Gbagbo aurait recrutés en nombre – il les évalue au nombre de 3.000.
Il a affirmé qu'il y avait trois blindés des forces pro-Gbagbo autour de l'hôtel. Pourraient-ils être tentés de prendre d'assaut l'hôtel ? Je ne crois pas : les casques bleus de l'Onu sont toujours postés autour du bâtiment – d'après Meité Sindou, ils n'ont pas tiré ce matin.
Il a néanmoins annoncé qu'il maintenait l'objectif de se rendre à la RTI aujourd'hui et à la Primature demain. Sans dire quand ni comment. Alors qu'on lui demandait si on pouvait parler de "guerre civile", il a répondu par la négative.
Pour le moment, nous sommes bloqués dans l'hôtel, et nous allons probablement y passer la nuit. Pour les journalistes, il est apparemment très difficile de travailler ailleurs qu'ici dans Abidjan. Une équipe de France 2 s'est fait piquer son matériel à un barrage militaire.
JAMAIS DE MENTION DES DIX POLICIERS
TUES PAR LES FASCISTES !
NI ICI NI PLUS TARD !
Il a affirmé que la garde républicaine avait fait plusieurs tentatives pour attaquer le périmètre de sécurité de l'Hôtel du Golf. Mais au moment où je parle, on n'entend plus de tirs. D'après Meité Sindou, les tirs provenaient de la garde républicaine mais aussi de miliciens libériens, que Laurent Gbagbo aurait recrutés en nombre – il les évalue au nombre de 3.000. Il a affirmé qu'il y avait trois blindés des forces pro-Gbagbo autour de l'hôtel. Pourraient-ils être tentés de prendre d'assaut l'hôtel ? Je ne crois pas : les casques bleus de l'Onu sont toujours postés autour du bâtiment – d'après Meité Sindou, ils n'ont pas tiré ce matin.
LES TUEURS DE LICORNE DANS L'OMBRE
Les forces françaises de la Licorne ont en outre assuré qu'elles interviendraient si l'Onu le demandait, ce qui peut être assez dissuasif pour les forces de Gbagbo.Il a néanmoins annoncé qu'il maintenait l'objectif de se rendre à la RTI aujourd'hui et à la Primature demain. Sans dire quand ni comment. Alors qu'on lui demandait si on pouvait parler de "guerre civile", il a répondu par la négative.
Pour le moment, nous sommes bloqués dans l'hôtel, et nous allons probablement y passer la nuit. Pour les journalistes, il est apparemment très difficile de travailler ailleurs qu'ici dans Abidjan. Une équipe de France 2 s'est fait piquer son matériel à un barrage militaire.
18h25 [De notre envoyé spécial Christophe Boltanski, à l'Hôtel du Golf] On est piégé dans l'hôtel, qui est totalement encerclé. On a tenté de sortir avec les camions de l'Onu, mais on a tous été refoulés aux barrages. Du coup on s'apprête à y passer la nuit.
DES AFFABULATIONS DE COMPLOTEURS
Guillaume Soro a répété que seuls la garde républicaine et les mercenaires avaient tiré aujourd'hui, tandis que le chef de la gendarmerie et le chef d'état-major des armées avaient "refusé de s'associer aux massacres".
Maintenant, le camp Ouattara espère deux choses : que l'armée se rallie à son camp et que les Forces Nouvelles déboulent du Nord et qu'elles parviennent à prendre Yamoussoukro.
DES PUTSCHISTES QUI PRETENDENT S'ETONNER D'ETRE ENCERCLES !!
Dans une conférence de presse, Guillaume Soro a confirmé que les Forces Nouvelles avaient perdu deux hommes, et qu'une trentaine de civils étaient morts. Il a lancé "un appel à garder la sérénité à la population", et a réaffirmé qu'il "maintenait les objectifs initiaux" pour demain : il a annoncé qu'un cortège allait se réunir dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui pour se rendre à la RTI et à la "Primature". Si le camp Ouattara a décidé de cette marche, c'est qu'il avait peur que ses partisans se démobilisent, que la population s'accommode de la situation présente. Mais la population a peur ; il n'est pas dit qu'elle se remobilisera demain après les affrontements d'aujourd'hui.DES AFFABULATIONS DE COMPLOTEURS
Guillaume Soro a répété que seuls la garde républicaine et les mercenaires avaient tiré aujourd'hui, tandis que le chef de la gendarmerie et le chef d'état-major des armées avaient "refusé de s'associer aux massacres".
Maintenant, le camp Ouattara espère deux choses : que l'armée se rallie à son camp et que les Forces Nouvelles déboulent du Nord et qu'elles parviennent à prendre Yamoussoukro.
La concluson est simple ; On avait une foule de 300 pacifistes qui allaient servir de cibles aux FDS légaux de l'Etat Ivoirien. Il fallait donc envoyer 100 miliciens fascistes à l'avant pour lancer des raids meurtriers contre la police légitime dans l'espoire d'obtenir des blessés ou, mieux encore des morts.
Dans quel but ; comme dans toute contre-révolution, prendre le contrôle de la radio-télévision.
Et ce calcul ne parvint pas à briser la résistance des forces policières de l'Etat ivoirien.
Les 100 fascistes putschistes munis d'armes lourdes et soutenus par les fascistes de l'ONUCI ne parvinrent pas à prendre leur objectif.
Le journaliste nous informe donc, au soir du 16 que si leurs opérations ne sont pas parvenues à casser l'armée du pays en deux, l'objectif suivant sera l'attaque de Yamoussokro par les forces fascistes restées dans le nord du pays.
Dans quel but ; comme dans toute contre-révolution, prendre le contrôle de la radio-télévision.
Et ce calcul ne parvint pas à briser la résistance des forces policières de l'Etat ivoirien.
Les 100 fascistes putschistes munis d'armes lourdes et soutenus par les fascistes de l'ONUCI ne parvinrent pas à prendre leur objectif.
Le journaliste nous informe donc, au soir du 16 que si leurs opérations ne sont pas parvenues à casser l'armée du pays en deux, l'objectif suivant sera l'attaque de Yamoussokro par les forces fascistes restées dans le nord du pays.
LA VERSION MENSONGERE ET PRO-PUTSCHISTE DE L'EQUIPE BESOUDA !
$45 "La manifestation du 16 décembre 2010 était censée se dérouler pacifiquement et les manifestants n’étaient pas armés."
Le journaliste du Nouvel Obervateur a compté 100 putschistes armés !!!
Et les images de TF1 montrent des kalachinikovs et des lance-roquettes !
Et les images de TF1 montrent des kalachinikovs et des lance-roquettes !
"LE CONTRÔLE DE LA RTI ETAIT CRUCIAL"
explique le PROCUREUR PRO-PUTSCHISTE
$43.Le 16 décembre 2010, les partisans de OUATTARA, tous des civils, se sont dirigés vers les locaux de la Radiodiffusion‐Télévision Ivoirienne (RTI) à Cocody pour introniser le nouveau directeur général de cette institution nommé par OUATTARA. Le contrôle de la RTI était crucial sur le plan stratégique,
Ici, on voit une partialité du procureur qui n'est même plus factuelle "civils" mais munis de lance-roquettes : C'est une partialité stratégique !!
Pour ce procureur, il était normal d'aller attaquer la RTI !!!
Pour ce procureur, il était normal d'aller attaquer la RTI !!!
CE PROCES FINIRA DE LA MEME FACON QUE L'ATTAQUE
DU CHEF DE LA POLICE DE L'ONUCI
CONTRE L'AUTEUR DE CES LIGNES :
Dans un ridicule grotesque déclenchant un rire panafricain !!
COMPLEMENT
DISCOURS INTEGRAL DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO, chef de l'Etat Ivoirien
Madame la Présidente, Mesdames, messieurs les juges,
J’ai suivi ces débats, j’ai entendu beaucoup de choses, certaines fois je me suis retrouvé en Côte d’Ivoire, mais d’autres fois je m’en suis trouvé tellement éloigné. Tellement les questions qu’on posait étaient loin de ce qu’on nous avons vécu. Et je me suis dit pourquoi dans la justice moderne y a t-il des camps retranchés.
Parce que sur beaucoup de questions, aussi bien l’accusation que la représentante des victimes que vous-même vous auriez pu m’appeler, j’aurai pu donner des informations ne serait ce que des informations. Que vous auriez pu vérifier après mais fluidifier le raisonnement. J’aurai pu dire beaucoup de choses sur de petites questions.
Par exemple quand on dit il a signé un papier pour déployer l’armée, jamais. J’ai signé un décret pour que tous les FDS soient mobilisés. Mais c’est une pratique qui date de 1961, qui date de l’époque où l’armée a été créée. Le Chef de l’Etat peut en temps de troubles, signe un décret. Parce que la police, c’est la police, ensuite il y a la gendarmerie.
Mais si ces deux forces sont totalement submergées elles peuvent appeler l’armée en renfort. Et donc pour ça, le Président de la République signe un décret qu’il donne aux différents chefs. C’est à eux d’utiliser l’armée ou de ne pas l’utiliser, ça dépend de ce qu’ils pensent ou de la situation. Donc c’est des choses pratiques comme ça et petites qu’on aurait pu expliquer.
Quand le chef des FDS est venu me dire la situation à Abobo…, il ya les soldats d’IB, je pense que c’est eux le commando invisible, donc on ne sait pas comment ça va aller…
Je dis qu’est ce qu’on fait ? Il dit bon, signez toujours un décret et puis on va garder ça, et si on n’en pas besoin, on n’en a pas besoin, mais si on n’en a besoin... Donc il y a plein de choses comme ça.
Et puis faut pas me donner des paroles que je n’ai pas.
Je crois que on veut faire comme l’Europe, pour dire les Africains c’est comme ça ils gouvernent. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Moi, je suis Chef de l’Etat, Président de la République et ma femme est le Député et Kadet n’est pas mon neveu. Le mot neveu est un mot français. J’ai des neveux ici qui sont dans cette salle. Mais Kadet n’est pas mon neveu. Il a été ministre délégué à la Défense, il était mon Conseiller. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Peut-être que ça s’est fait comme ça ailleurs en Afrique mais pas en Côte d’Ivoire au temps de Gbagbo.
C'est-à-dire y a des petites choses comme ça qu’on aurait pu éviter … et ça nous empêche d’aller immédiatement au fond du problème.
Madame la Présidente, toute ma vie
et ça, ça se fait non seulement en Côte d’Ivoire mais dans toute l’Afrique et dans toute la France politique, j’ai lutté pour la démocratie.
J’ai demandé à mes Avocats la semaine dernière, je leur ai dit que je voulais vous envoyer tous les livres que j’ai écrits sur mon parcours. Ils m’ont dit que c’était trop tard. (…)
Nous ne savions pas ça. Donc on luttait avec un courage…. Mais on n’était convaincu que nous-mêmes on n’allait pas voir la démocratie triompher. Mais le mur de Berlin s’est écroulé et nous a aidés à gagner la victoire du multipartisme et de la démocratie.
Donc c’est pourquoi je voudrais simplement dire et je ne vais pas aller plus loin. Je voudrais simplement dire que Madame la Procureure a dit une phrase qui m’a un peu choqué.
En disant que nous ne sommes pas là pour voir qui a gagné les élections et qui ne les a pas gagnées. Mais on ne peut pas parler, on ne peut pas débattre de la crise postélectorale et ne pas savoir comment les élections se sont passées.
Qui a gagné les élections ? Parce que c’est celui qui ne les a pas gagnés qui a semé des troubles. Je crois que c’est ça la logique.
Donc la question est là : qui a gagné les élections ? Et donc quand je demandais qu’on recompte les voix, ce n’était pas une phrase en l’air.
Vous avez vu vous-même les documents dont dispose l’accusation et sur lesquels les voix des électeurs sont répertoriées. On a vu que dans la seule ville de Bouaké, on ajouté 100 000 voix à mon adversaire.
C’est ça le fond de la question. On nous a attaqué en 2002, j’ai fait mon travail. C'est-à-dire que je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre. Je n’ai jamais cru ça. J’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion. Même si je sais qu’ils ont tort. Mais pour s’en sortir, j’ai toujours cru à la discussion.
Alors j’ai parcouru toute l’Afrique. On n’a fait les négociations de Lomé. Ils ont fait les négociations de Marcoussis et réunion de Kléber. Mais ça je laisse ça de côté... Nous avons les négociations de Accra 1, Accra 2, Accra 3 sous la présidence de John Kuffor. Nous avons fait les négociations à partir de juin 2005, de Pretoria 1 et de Pretoria 2, sous la présidence de Thabo M’Béki.
Nous avons tous fait. Nous avons tout fait pour que la discussion avance. C’est à Pretoria que j’ai demandé à Thabo M’Béki de m’aider à trouver une solution légale pour que Alassane soit candidat. Parce que ça empoisonne la situation. C’est à Pretoria en 2005.
Nous nous sommes retrouvés, Thabo M’Béki, Konan Bédié, Ouattara et moi-même. J’ai demandé à Ouattara de faire la traduction entre Thabo M’Béki et moi. C’est là que je leur ai dit que ça ne me gênait pas que Ouattara soit candidat. Mais comme mon électorat aussi est là, donc il faut que Thabo M’Béki nous écrive à nous tous à Abidjan pour que après je puisse prendre une décision.
Je n’aimais pas l’article 48 de la Constitution. C’est comme l’article 16 de la Constitution française, ça donne énormément de pouvoir. Mais ce jour-là, j’ai pris l’article 48 de la Constitution et j’ai permis à Ouattara et à Konan Bédié d’être candidats.
Donc Madame voilà ce que je voulais vous dire.
Nos pays, nos Etats – et ce sera mon dernier point - sont fragiles. Et chaque fois qu’un Chef d’Etat européen ou occidental me disait faites la démocratie en Afrique, je lui disais, nous avons besoin de la démocratie non pas parce que vous, vous le dites, mais parce que nous-mêmes, nous en avons effectivement besoin pour construire nos Etats.
Madame regardez la Côte d’Ivoire, si nous n’employons pas la démocratie, comment nous allons choisir le chef de l’Etat ?
Il y a à l’est, adossés à la frontière ghanéenne, les Akan qui ont un mode à eux pour choisir leurs chefs de village ou de canton ou leurs rois. Nous avons à l’ouest un pouvoir éparpillé. Nous avons au nord des Malinké islamisés qui se regroupent autour des mosquées et à côtés d’eux, des Senoufo qui se retrouvent dans les bois sacrés.
Quel mode électorale allons-nous prendre ?
Donc la démocratie nous aide. Parce qu’elle fait table rase de tout cela et elle donne à chaque individu, considéré comme citoyen, une voix. C’est pourquoi je me suis engagé dans la lutte pour la démocratie.
Surtout nous qui venons de familles très modestes, s’il n’y a pas la démocratie, jamais nous on n’aurait de postes élevés. Moi, les gens avec qui j’ai été à l’école, quand j’ai été élu président, ils n’étaient pas étonnés, parce qu’ils savaient mon engagement. Mais ils sont venus me saluer, pour saluer mon courage. Parce que je n’étais pas le plus aidé, je n’étais pas le plus intelligent, je n’étais pas le plus riche...
Donc nous avons besoin de la démocratie Madame. Mais la démocratie ce n’est pas seulement le vote, c’est qui dit le vote. Qui dit le résultat du vote. C’est ça aussi la démocratie.
Quand on s’en va prendre une nuit, le président du groupement électoral (CEI ndlr), qu’on amène dans le QG électoral d’un candidat, qu’on invite une télévision étrangère, pour lui dire de parler et on le filme et on diffuse ça dès le lendemain matin. Ce n’est pas très démocratique ça, c’est pas la démocratie.
La démocratie, c’est le respect des textes, à commencer par la plus grande des normes en droit qui est la Constitution. Qui ne respect pas le Constitution, n’est pas démocrate.
Madame, c’est parce que j’ai respecté la Constitution, qu’on dit de venir ici. Alors je suis là, mais je compte sur vous.
Je compte que vous parce que je souhaite que tous les africains qui me soutiennent et qui sont tout le temps ici devant la Cour, devant la prison, qui sont dans leurs pays en train de manifester, en train de marcher, tous ces africains-là, qu’ils comprennent que le salut pour les Etats africains, c’est le respect des Constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent.
Je vous remercie Madame.
Laurent Gbagbo.
Le 28 février 2013 à la CPI — à Haye-TPI.
Madame la Présidente, Mesdames, messieurs les juges,
J’ai suivi ces débats, j’ai entendu beaucoup de choses, certaines fois je me suis retrouvé en Côte d’Ivoire, mais d’autres fois je m’en suis trouvé tellement éloigné. Tellement les questions qu’on posait étaient loin de ce qu’on nous avons vécu. Et je me suis dit pourquoi dans la justice moderne y a t-il des camps retranchés.
Parce que sur beaucoup de questions, aussi bien l’accusation que la représentante des victimes que vous-même vous auriez pu m’appeler, j’aurai pu donner des informations ne serait ce que des informations. Que vous auriez pu vérifier après mais fluidifier le raisonnement. J’aurai pu dire beaucoup de choses sur de petites questions.
Par exemple quand on dit il a signé un papier pour déployer l’armée, jamais. J’ai signé un décret pour que tous les FDS soient mobilisés. Mais c’est une pratique qui date de 1961, qui date de l’époque où l’armée a été créée. Le Chef de l’Etat peut en temps de troubles, signe un décret. Parce que la police, c’est la police, ensuite il y a la gendarmerie.
Mais si ces deux forces sont totalement submergées elles peuvent appeler l’armée en renfort. Et donc pour ça, le Président de la République signe un décret qu’il donne aux différents chefs. C’est à eux d’utiliser l’armée ou de ne pas l’utiliser, ça dépend de ce qu’ils pensent ou de la situation. Donc c’est des choses pratiques comme ça et petites qu’on aurait pu expliquer.
Quand le chef des FDS est venu me dire la situation à Abobo…, il ya les soldats d’IB, je pense que c’est eux le commando invisible, donc on ne sait pas comment ça va aller…
Je dis qu’est ce qu’on fait ? Il dit bon, signez toujours un décret et puis on va garder ça, et si on n’en pas besoin, on n’en a pas besoin, mais si on n’en a besoin... Donc il y a plein de choses comme ça.
Et puis faut pas me donner des paroles que je n’ai pas.
Je crois que on veut faire comme l’Europe, pour dire les Africains c’est comme ça ils gouvernent. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Moi, je suis Chef de l’Etat, Président de la République et ma femme est le Député et Kadet n’est pas mon neveu. Le mot neveu est un mot français. J’ai des neveux ici qui sont dans cette salle. Mais Kadet n’est pas mon neveu. Il a été ministre délégué à la Défense, il était mon Conseiller. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Peut-être que ça s’est fait comme ça ailleurs en Afrique mais pas en Côte d’Ivoire au temps de Gbagbo.
C'est-à-dire y a des petites choses comme ça qu’on aurait pu éviter … et ça nous empêche d’aller immédiatement au fond du problème.
Madame la Présidente, toute ma vie
et ça, ça se fait non seulement en Côte d’Ivoire mais dans toute l’Afrique et dans toute la France politique, j’ai lutté pour la démocratie.
J’ai demandé à mes Avocats la semaine dernière, je leur ai dit que je voulais vous envoyer tous les livres que j’ai écrits sur mon parcours. Ils m’ont dit que c’était trop tard. (…)
Nous ne savions pas ça. Donc on luttait avec un courage…. Mais on n’était convaincu que nous-mêmes on n’allait pas voir la démocratie triompher. Mais le mur de Berlin s’est écroulé et nous a aidés à gagner la victoire du multipartisme et de la démocratie.
Donc c’est pourquoi je voudrais simplement dire et je ne vais pas aller plus loin. Je voudrais simplement dire que Madame la Procureure a dit une phrase qui m’a un peu choqué.
En disant que nous ne sommes pas là pour voir qui a gagné les élections et qui ne les a pas gagnées. Mais on ne peut pas parler, on ne peut pas débattre de la crise postélectorale et ne pas savoir comment les élections se sont passées.
Qui a gagné les élections ? Parce que c’est celui qui ne les a pas gagnés qui a semé des troubles. Je crois que c’est ça la logique.
Donc la question est là : qui a gagné les élections ? Et donc quand je demandais qu’on recompte les voix, ce n’était pas une phrase en l’air.
Vous avez vu vous-même les documents dont dispose l’accusation et sur lesquels les voix des électeurs sont répertoriées. On a vu que dans la seule ville de Bouaké, on ajouté 100 000 voix à mon adversaire.
C’est ça le fond de la question. On nous a attaqué en 2002, j’ai fait mon travail. C'est-à-dire que je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre. Je n’ai jamais cru ça. J’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion. Même si je sais qu’ils ont tort. Mais pour s’en sortir, j’ai toujours cru à la discussion.
Alors j’ai parcouru toute l’Afrique. On n’a fait les négociations de Lomé. Ils ont fait les négociations de Marcoussis et réunion de Kléber. Mais ça je laisse ça de côté... Nous avons les négociations de Accra 1, Accra 2, Accra 3 sous la présidence de John Kuffor. Nous avons fait les négociations à partir de juin 2005, de Pretoria 1 et de Pretoria 2, sous la présidence de Thabo M’Béki.
Nous avons tous fait. Nous avons tout fait pour que la discussion avance. C’est à Pretoria que j’ai demandé à Thabo M’Béki de m’aider à trouver une solution légale pour que Alassane soit candidat. Parce que ça empoisonne la situation. C’est à Pretoria en 2005.
Nous nous sommes retrouvés, Thabo M’Béki, Konan Bédié, Ouattara et moi-même. J’ai demandé à Ouattara de faire la traduction entre Thabo M’Béki et moi. C’est là que je leur ai dit que ça ne me gênait pas que Ouattara soit candidat. Mais comme mon électorat aussi est là, donc il faut que Thabo M’Béki nous écrive à nous tous à Abidjan pour que après je puisse prendre une décision.
Je n’aimais pas l’article 48 de la Constitution. C’est comme l’article 16 de la Constitution française, ça donne énormément de pouvoir. Mais ce jour-là, j’ai pris l’article 48 de la Constitution et j’ai permis à Ouattara et à Konan Bédié d’être candidats.
Donc Madame voilà ce que je voulais vous dire.
Nos pays, nos Etats – et ce sera mon dernier point - sont fragiles. Et chaque fois qu’un Chef d’Etat européen ou occidental me disait faites la démocratie en Afrique, je lui disais, nous avons besoin de la démocratie non pas parce que vous, vous le dites, mais parce que nous-mêmes, nous en avons effectivement besoin pour construire nos Etats.
Madame regardez la Côte d’Ivoire, si nous n’employons pas la démocratie, comment nous allons choisir le chef de l’Etat ?
Il y a à l’est, adossés à la frontière ghanéenne, les Akan qui ont un mode à eux pour choisir leurs chefs de village ou de canton ou leurs rois. Nous avons à l’ouest un pouvoir éparpillé. Nous avons au nord des Malinké islamisés qui se regroupent autour des mosquées et à côtés d’eux, des Senoufo qui se retrouvent dans les bois sacrés.
Quel mode électorale allons-nous prendre ?
Donc la démocratie nous aide. Parce qu’elle fait table rase de tout cela et elle donne à chaque individu, considéré comme citoyen, une voix. C’est pourquoi je me suis engagé dans la lutte pour la démocratie.
Surtout nous qui venons de familles très modestes, s’il n’y a pas la démocratie, jamais nous on n’aurait de postes élevés. Moi, les gens avec qui j’ai été à l’école, quand j’ai été élu président, ils n’étaient pas étonnés, parce qu’ils savaient mon engagement. Mais ils sont venus me saluer, pour saluer mon courage. Parce que je n’étais pas le plus aidé, je n’étais pas le plus intelligent, je n’étais pas le plus riche...
Donc nous avons besoin de la démocratie Madame. Mais la démocratie ce n’est pas seulement le vote, c’est qui dit le vote. Qui dit le résultat du vote. C’est ça aussi la démocratie.
Quand on s’en va prendre une nuit, le président du groupement électoral (CEI ndlr), qu’on amène dans le QG électoral d’un candidat, qu’on invite une télévision étrangère, pour lui dire de parler et on le filme et on diffuse ça dès le lendemain matin. Ce n’est pas très démocratique ça, c’est pas la démocratie.
La démocratie, c’est le respect des textes, à commencer par la plus grande des normes en droit qui est la Constitution. Qui ne respect pas le Constitution, n’est pas démocrate.
Madame, c’est parce que j’ai respecté la Constitution, qu’on dit de venir ici. Alors je suis là, mais je compte sur vous.
Je compte que vous parce que je souhaite que tous les africains qui me soutiennent et qui sont tout le temps ici devant la Cour, devant la prison, qui sont dans leurs pays en train de manifester, en train de marcher, tous ces africains-là, qu’ils comprennent que le salut pour les Etats africains, c’est le respect des Constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent.
Je vous remercie Madame.
Laurent Gbagbo.
Le 28 février 2013 à la CPI — à Haye-TPI.
Laurent Koudou Gbagbo
Gbagbo President of Côte d'Ivoire In office
26 October 2000 – 4 December 2010 [1] Prime Minister Seydou Diarra
Pascal Affi N'Guessan
Seydou Diarra
Charles Konan Banny
Guillaume Soro
Gilbert Aké Preceded by Robert Guéï Succeeded by Alassane Ouattara Personal details Born 31 May 1945 (age 67)
Gagnoa, French West Africa (now Côte d'Ivoire) Nationality Bété Ivorian Political party Ivorian Popular Front Spouse(s) Simone Gbagbo, Nadiana Bamba Alma mater Paris Diderot UniversityReligion Roman Catholicism Website Official website [1] The presidency was disputed between Gbagbo and Alassane Ouattarafrom 4 December 2010 to 11 April 2011, at which time Gbagbo was arrested by UN forces.
Gbagbo President of Côte d'Ivoire In office
26 October 2000 – 4 December 2010 [1] Prime Minister Seydou Diarra
Pascal Affi N'Guessan
Seydou Diarra
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Guillaume Soro
Gilbert Aké Preceded by Robert Guéï Succeeded by Alassane Ouattara Personal details Born 31 May 1945 (age 67)
Gagnoa, French West Africa (now Côte d'Ivoire) Nationality Bété Ivorian Political party Ivorian Popular Front Spouse(s) Simone Gbagbo, Nadiana Bamba Alma mater Paris Diderot UniversityReligion Roman Catholicism Website Official website [1] The presidency was disputed between Gbagbo and Alassane Ouattarafrom 4 December 2010 to 11 April 2011, at which time Gbagbo was arrested by UN forces.
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