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mercredi 24 septembre 2014

Edith Boizette "une guerre civile entre deux ethnies»." Une juge voyou négationniste du génocide rwandais qui avait protégé de l'extradition la génocidaire veuve Habyarimana



Agathe Kanziga Habyarimana
organisatrice du génocide au Rwanda
la chef secrète de l'Akazu
protégée par Edith Boizette
 et tous les juges voyous de France
par Yanick Toutain
RevActu
24/9/14

"Édith Boizette, la présidente du tribunal, semblait un peu ailleurs ce jour-là. Les yeux sur son texte, elle s’adresse à «Madame Kissamba» pour désigner Agathe Kanziga. Puis elle refuse de citer un nom, «trop compliqué», et résume le génocide des Tutsi du Rwanda en évoquant «une guerre civile entre deux ethnies». Les familles des victimes apprécieront.
Trois mois plus tard, le 28 septembre, le verdict est expédié en quelques minutes. «Ce n’est même pas la peine de vous asseoir», conseille d’ailleurs Édith Boizette aux journalistes et nombreux proches de l’ex-Première dame qui entraient dans la salle.Maria Malagardis

"Jamais la France n’a accepté d’extrader de réfugié rwandais vers Kigali, même accusé de participation au génocide et même si ces accusations sont relayées par une instruction judiciaire ouverte à Paris ­—comme c’est le cas pour Agathe Habyarimana depuis 2008" Slate Maria Malagardis.


Avant de se faire remarquer en protégeant stupidement le voyou Sarkozy - par une scandaleuse suspension de l'enquête pour corruption, la "juge" Edith Boizette s'était attaché de très nombreuses casseroles.
Sa nouvelle médiatisation permet de remettre un peu de lumière sur ses exploits passés !

Suspension de l'enquête contre Nicolas Sarkozy. La juge Edith Boizette déclarait : "aucune des personnalités politiques qui sont dans mes dossiers n'a été placée en détention"
Cette juge voyou Edith Boizette comme nous l'écrivions précédemment "est la digne collègue de ses collègues de la Cour de Cassation le juge Gilbert Azibert et le juge Vincent Lamanda ex-président de cette Cour de Cassation, du juge Michaël Janas président du TGI d'Angoulême, des juges de Cour d'Appel de Bordeaux Robert Miori et Bernard Ors."

 

LA JUGE EDITH BOIZETTE  PROTEGEAIT
 UNE GENOCIDAIRE NOTOIRE


Elle avait permis à la criminelle Agathe Kanziga, veuve de Juvénal Habyarimana, d'échapper à la justice de son pays.
Le complice du génocide François Mitterrand ne se gênait pas pour tracer le portrait de la générale officieuse de l'Akuza

"Pourtant, on ne verra jamais aucun officiel français s’afficher à ses côtés pour défendre son innocence. Et même Mitterrand semble s’être désolidarisé de la veuve.
«Elle a le diable au corps. Si on la laissait faire, elle continuerait à lancer des appels aux meurtres sur les ondes des radios», confiera t-il le 14 juin 1994 à une délégation de Médecins sans frontières." (Slate Afrique - source principale des infos de cet article)
Celle qui tente de protéger le voyou Sarkozy n'avait pas seulement protégé le criminel bourreau des Africains, elle s'était mise au service de la clique génocidaire bourreau des Rwandais.
Un bon moyen de faire une carrière de juge voyou en France.



Slate "Mercredi 28 septembre 2011, en début d’après-midi, la Cour d’appel de Paris vient à peine de rendre son verdict: Agathe Kanziga, veuve de Juvénal Habyarimana, ne sera pas extradée vers son pays natal.
Le Rwanda en avait fait la demande en novembre 2009, au moment où les relations entre Paris et Kigali commençaient à se réchauffer. Quelques mois plus tard, la veuve de l’ancien président rwandais sera d’ailleurs brièvement arrêtée et placée sous contrôle judiciaire sur demande du Rwanda.
La justice rwandaise l’accuse en effet d’avoir été au cœur d’un cercle occulte, l’«Akazu», qui encourageait la dérive extrémiste du régime en place avant même le début du génocide. Des soupçons qui traverseront les frontières jusqu’en France, où son passé semble la poursuivre.
En 2007, c’est à cause de ces graves accusations —qui la rangent parmi les planificateurs du génocide— qu’Agathe Kanziga se voit refuser le statut de réfugiée politique par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Rejet confirmé en appel et même jusqu’au Conseil d’État.
Plus récemment, la préfecture de l’Essonne, département où elle réside, la qualifiait de «menace à l’ordre public» et refusait également de lui accorder un titre de séjour.
(...)
Depuis que l’ex-Première dame cherche à normaliser sa situation en France, c’est la première fois qu’un tribunal lui donne gain de cause. (...)
La France joue les girouettes
«C’est la France qui m’a fait venir ici», renchérit Agathe Habyarimana-Kanziga, qui a effectivement atterri à Paris sur une décision de François Mitterrand prise lors d’un Conseil des ministres, le 13 avril 1994 —une semaine après l’attentat qui a coûté la vie à son époux et alors que le génocide venait à peine de commencer.
Pourtant, on ne verra jamais aucun officiel français s’afficher à ses côtés pour défendre son innocence. Et même Mitterrand semble s’être désolidarisé de la veuve.
«Elle a le diable au corps. Si on la laissait faire, elle continuerait à lancer des appels aux meurtres sur les ondes des radios», confiera t-il le 14 juin 1994 à une délégation de Médecins sans frontières.
Aux yeux de ses défenseurs, le refus de l’extrader vers le Rwanda a donc le parfum d’un début de réhabilitation. Pourtant, ce n’est pas une surprise. Jamais la France n’a accepté d’extrader de réfugié rwandais vers Kigali, même accusé de participation au génocide et même si ces accusations sont relayées par une instruction judiciaire ouverte à Paris ­—comme c’est le cas pour Agathe Habyarimana depuis 2008.
Mais ce que la journaliste ne semble pas remarquer c'est que la juge s'est tout à coup rendue coupable de négationnisme en plein tribunal
"La journaliste Colette Braeckman qualifie cette théorie du double génocide de révisionnisme9, voire de négationnisme. Ainsi, l'historien et vice-président du collectif sans statut juridique intitulé Commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au RwandaYves Ternon, qui s'est penché dans ses recherches sur les génocides à travers le xxe siècle, estime que la théorie du « double génocide » n'est rien d'autre qu'une façon de nier le génocide des tutsis : « Le négationnisme se structura autour de quelques affirmations qui permettaient de dissimuler l’intention criminelle – constitutive du crime de génocide – sans nier la réalité des massacres et de soutenir la thèse du “double génocide” 10. »"  Négation du génocide au Rwanda
 Maria Malagardis poursuivait en effet son compte-rendu


La justice française contestée
Avant même le verdict, lors de l’audience qui s’est déroulée le 29 juin dernier, la cause semblait entendue. Même si elle le fut parfois de façon déconcertante.
Édith Boizette, la présidente du tribunal, semblait un peu ailleurs ce jour-là. Les yeux sur son texte, elle s’adresse à «Madame Kissamba» pour désigner Agathe Kanziga. Puis elle refuse de citer un nom, «trop compliqué», et résume le génocide des Tutsi du Rwanda en évoquant «une guerre civile entre deux ethnies». Les familles des victimes apprécieront.

UNE PSEUDO-JUGE AYANT TRAVAILLE
 à PROTEGER LES ASSASSINS

La justice révolutionnaire qualifiera le mot "ethnies" concernant le Rwanda comme un vocabulaire raciste à caractère proto-génocidaire.
Mais le summum du scandale c'est cette thèse du double massacre camouflée sous le vocabulaire hypocrite de "guerre civile".
Un génocide n'est pas une "guerre civile".
Il est facile de deviner que les juges révolutionnaires (JDR) condamneront sévèrement cette pseudo-juge ayant travaillé à protéger les assassins/

Rien d'étonnant ensuite à ce que cette "juge Boizette" permette à la criminelle habyarimana d'échapper à la justice !
"Trois mois plus tard, le 28 septembre, le verdict est expédié en quelques minutes. «Ce n’est même pas la peine de vous asseoir», conseille d’ailleurs Édith Boizette aux journalistes et nombreux proches de l’ex-Première dame qui entraient dans la salle.
(...)
La magistrate en charge du dossier n’a jamais pris l’initiative de convoquer madame Habyarimana. «Alors que nous avons fait plusieurs demandes en ce sens». poursuit l’avocat.
Il n’a pas tort: depuis 2008 pour sa cliente, et même 1995 pour les plaintes les plus anciennes concernant d’autres Rwandais installés en France, la justice semble particulièrement lente et discrète. Au point de scandaliser les associations de victimes qui se sont portées parties civiles dans ces procédures.
Reste l’enquête sur l’attentat contre Juvénal Habyarimana. Sa veuve est partie civile aux côtés des familles de l’équipage français. Seize ans après le drame, un rapport d’analyse balistique permettant de déterminer d’où sont partis les tirs devrait être rendu public dans les prochaines semaines.
Maître Meihac et sa cliente affirment l’attendre avec impatience:
«Ceux qui m’accusent sont ceux qui ont tiré sur l’avion», soutient cette dernière.
Mais tant que la justice restera muette, ceux qui se trouvent devant un micro auront toujours le dernier mot…
Maria Malagardis"


COMPLEMENT

la biographie de la criminelle sur Wikipédia

Elle est souvent considérée par certains comme la véritable patronne de l'Akazu3, accusation qu'elle nie4.
Accueillie en France après l'attentat du 6 avril 1994 contre son mari, elle y réside toujours5, sans être en situation régulière6. Sa demande d'asile, déposée en janvier 20047, est rejetée par l'OFPRA le 4 janvier 20077. Après treize ans de séjour en France, son recours est rejeté le 15 février 2007 par la Commission des recours des réfugiés(CRR), qui souligne notamment son rôle présumé dans le génocide rwandais de 1994 (pour la CRR, il existe des raisons sérieuses de penser qu'elle aurait participé « en tant qu'instigatrice ou complice » au « crime de génocide », selon les termes de la décision8) et l'a en conséquence exclue du bénéfice de la convention de Genève et de la protection subsidiaire8. La CRR juge également que ses déclarations, « non crédibles, […] doivent être regardées comme traduisant sa volonté d'occulter les activités qui ont en réalité été les siennes durant la période de préparation, de planification et d'exécution du génocide ». Le 16 octobre 2009, le Conseil d'État rejette son pourvoi en cassation9. Elle pourrait désormais être expulsée, bien que cela soit peu probable10,11.
Une information judiciaire a été ouverte contre elle en mai 2007 pour « complicité de génocide et de crime contre l'humanité »12, à la suite d'une plainte13.
Elle a été interpellée le 2 mars 2010 en Essonne sur la base du mandat d'arrêt international émis par les autorités rwandaises14.

COMPLEMENTS DE L'ARTICLE DE SLATE
Mise à jour du 11 janvier 2012: L'avion du chef de l'Etat, abattu en 1994, a été visé par des missiles tirés d'un camp loyaliste hutu, affirme un rapport français. Ces nouvelles conclusions disculpent le clan Kagame. Pour le juge Jean-Louis Bruguière, qui a le premier instruit l'affaire, la roquette avait été tirée par des rebelles du Front populaire rwandais, le FPR de Paul Kagamé. Cet attentat est considéré comme un signal déclencheur du génocide. 
***
Mise à jour du 21 décembre: Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a condamné à la prison à vie Matthieu Ngirumpatse et Edouard Karemera, deux anciens dirigeants hutus du parti Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), de l'ex-président Juvénal Habyarimana, pour leur rôle dans le génocide de 1994.


mise à jour du 23 juin: les trois plaignants rwandais installés en France, dont Agathe Kanziga, la veuve de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, ont perdu le 23 juin le procès engagé en vue d'interdire la diffusion d'un reportage sur le génocide de 1994 programmé par la chaîne de télévision France 2.

COMPLEMENT Des gens ordinaires tentent de perpétuer la mémoire, les enquêtes, la justice



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Affaire NGENZI/BARAHIRA

C’est le 11 septembre 2014 que la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris étudiera la demande de messieurs NGENZI et BARAHIRA. En effet, ces derniers ont fait appel de l’OMA (Ordonnance de Mise en accusation) des juges d’instruction qui avaient suivi le réquisitoire du Parquet en demandant de les déférer devant la Cour d’assises de Paris. Nous souhaitons que cette instance judiciaire se prononce rapidement sur cette demande afin que la justice suive son cours. En effet, plus de vingt ans après le génocide des Tutsi perpétré au Rwanda contre les Tutsi, un seul procès s’est tenu à Paris, celui qui a condamné Pascal SIMBIKANGWA à une peine de 25 ans de prison pour « génocide et crimes contre l’humanité ». Ce dernier a d’ailleurs fait appel, ce qui va nous obliger à participer à un second procès dans une cour d’assises autre que celle de Paris. 
Messieurs NGENZI et BARAHIRA sont poursuivis par la justice française pour avoir perpétré le génocide au Rwanda dans leur commune de Kabarondo, dans l’est du pays. Si nous souhaitons que ce procès ait lieu c’est tout simplement parce que les victimes ont besoin que justice soit rendue, la justice étant la voie que le CPCR a choisie. Plus de vingt plaintes pour génocide sont instruites par les juges d’instruction au pôle « crimes contre l’humanité » du TGI de Paris. Nous attendons la clôture de l’instruction de plusieurs plaintes, dont celles qui visent l’abbé Wenceslas MUNYESHYAKA ou encore Laurent BUCYIBARUTA, sans parler des deux présumés génocidaires actuellement détenus, Charles TWAGIRA et Claude MUHAYIMANA, tous deux accusés de génocide à Kibuye, ouest du Rwanda. Et puis, il y a bien d’autres dossiers, dont ceux de madame Agathe HABYARIMANA, d’Eugène RWAMUCYO ou encore de Sosthène MUNYEMANA (voir le site du CPCR pour avoir la liste complète des plaintes).

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