par Yanick Toutain
8 mars 2010
PRÉAMBULE
VLADIMIR ILLICH OULIANOV LENINE
Aujourd’hui, on est contre le front désormais uni des puissances impérialistes, de la bourgeoisie impérialiste, des social-impérialistes, et pour l'utilisation au profit de la révolution socialiste de tous les mouvements nationaux dirigés contre l'impérialisme. Plus est pure la lutte du prolétariat contre le front général impérialiste, et plus gagne évidemment en importance le principe internationaliste : "Un peuple qui en opprime d'autres ne saurait être libre." Bilan d'une discussion sur le droit des nations à disposer d'elles-mêmes (1916)
D'autre part, à l'opposé des proudhoniens, qui "niaient" la question nationale "au nom de la révolution sociale", Marx mettait au premier plan, en considérant par-dessus tout les intérêts de la lutte de classe du prolétariat des pays avancés, le principe fondamental de l'internationalisme et du socialisme : un peuple qui en opprime d'autres ne saurait être libre. C'est du point de vue des intérêts du mouvement révolutionnaire des ouvriers allemands que Marx réclamait en 1848 que la démocratie victorieuse d'Allemagne proclamât et accordât la liberté aux peuples opprimés par les Allemands. C'est du point de vue de la lutte révolutionnaire des ouvriers anglais que Marx réclamait, en 1869, la séparation de l'Irlande d'avec l'Angleterre. Et il ajoutait : "Dût-on, après la séparation, aboutir à la fédération". Ce n'est qu'en formulant cette revendication que Marx éduquait véritablement les ouvriers anglais dans un esprit internationaliste. C'est ainsi seulement qu'il pouvait opposer une solution révolutionnaire de ce problème historique aux opportunistes et au réformisme bourgeois, qui, jusqu'à présent, après un demi-siècle, n'a toujours pas réalisé la "réforme" irlandaise. C'est ainsi seulement qu'il pouvait, à l'encontre des apologistes du capital qui criaient à l'utopisme et à l'impossibilité de réaliser pour les petites nations le droit à la séparation, et proclamaient le caractère progressiste de la concentration non seulement économique, mais aussi politique, défendre le caractère progressiste de cette concentration opérée d'une manière non impérialiste, et défendre le rapprochement des nations basé non pas sur la violence, mais sur la libre union des prolétaires de tous les pays. C'est ainsi seulement qu'il pouvait opposer à la reconnaissance verbale, et souvent hypocrite, de l'égalité des nations et de leur droit à disposer d'elles-mêmes l'action révolutionnaire des masses également en ce qui concerne la solution des problèmes nationaux. La guerre impérialiste de 1914-1916 et les écuries d'Augias de l'hypocrisie opportuniste et kautskiste qu'elle a révélé ont nettement confirmé la justesse de cette politique de Marx, qui doit servir de modèle à tous les pays avancés, puisque chacun d'eux opprime actuellement des nations étrangères La révolution socialiste et le droit des nations à disposer d'elles-mêmes V. LENINE (1916)
KARL MARX
Lorsque les membres de l'Internationale appartenant à une nation conquérante demandent à ceux appartenant à une nation opprimée, non seulement dans le passé, mais encore dans le présent, d'oublier leur situation et leur nationalité spécifiques, d'« effacer toutes les oppositions nationales », etc., ils ne font pas preuve d'internationalisme. Ils défendent tout simplement l'assujettissement des opprimés en tentant de justifier et de perpétuer la domination du conquérant sous le voile de l'internationalisme. En l'occurrence, cela ne ferait que renforcer l'opinion, déjà trop largement répandue parmi les ouvriers anglais, selon laquelle, par rapport aux Irlandais, ils sont des êtres supérieurs et représentent une sorte d'aristocratie, comme les blancs des États esclavagistes américains se figuraient l'être par rapport aux noirs.
Dans un cas comme celui des Irlandais, le véritable internationalisme doit nécessairement se fonder sur une organisation nationale autonome : les Irlandais, tout comme les autres nationalités opprimées, ne peuvent entrer dans l'Association ouvrière internationale qu'à égalité avec les membres de la nation conquérante et en protestant contre cette oppression. En conséquence, les sections irlandaises n'ont pas seulement le droit mais encore le devoir de déclarer dans les préambules à leurs statuts que leur première et plus urgente tâche, en tant qu'Irlandais, est de conquérir leur propre indépendance nationale.Le parti de classe K. Marx - F. Engels Vers la guerre et la Commune [1] Cf. Marx à Siegfried Mayer et August Vogt, 9 avril 1870.
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LÉON "TROTSKY" BRONSTEIN
Le 23 février, c'était la " Journée internationale des Femmes ". On projetait, dans les cercles de la social-démocratie, de donner à ce jour sa signification par les moyens d'usage courant : réunions, discours, tracts. La veille encore, il ne serait venu à la pensée de personne que cette " Journée des Femmes " pût inaugurer la révolution. Pas une organisation ne préconisa la grève pour ce jour-là. Bien plus, une organisation bolcheviste, et des plus combatives, le Comité du rayon essentiellement ouvrier de Vyborg, déconseillait toute grève. L'état d'esprit des masses d'après le témoignage de Kaïourov, un des chefs ouvriers du rayon, était très tendu et chaque grève menaçait de tourner en collision ouverte. Mais comme le Comité estimait que le moment d'ouvrir les hostilités n'était pas encore venu – le parti n'étant pas encore assez fort et la liaison entre ouvriers et soldats étant trop insuffisante – il avait donc décidé de ne point faire appel à la grève, mais de se préparer à l'action révolutionnaire pour une date indéterminée. Telle fut la ligne de conduite préconisée par le Comité à la veille du 23, et il semblait que tous l'eussent adoptée. Mais le lendemain matin, en dépit de toutes les directives, les ouvrières du textile quittèrent le travail dans plusieurs fabriques et envoyèrent des déléguées aux métallos pour leur demander de soutenir la grève. C'est " à contrecœur ", écrit Kaïourov, que les bolcheviks marchèrent, suivis par les ouvriers mencheviks et socialistes-révolutionnaires. Mais du moment qu'il s'agissait d'une grève de masse, il fallait engager tout le monde à descendre dans la rue et prendre la tête du mouvement : telle fut la résolution que proposa Kaïourov, et le Comité de Vyborg se vit contraint de l'approuver. " L'idée d'une manifestation mûrissait depuis longtemps parmi les ouvriers, mais, à ce moment, personne ne se faisait encore une idée de ce qui en sortirait. " Prenons bonne note de ce témoignage d'un participant, très important pour la compréhension du mécanisme des événements.
On croyait d'avance que, sans le moindre doute, en cas de manifestation, les troupes devraient sortir des casernes et seraient opposées aux ouvriers. Qu'allait-il se passer ? On est en temps de guerre, les autorités ne sont pas disposées à plaisanter. Mais, d'autre part, le soldat de la " réserve ", en ces jours-là, n'est déjà plus celui que, jadis, l'on a connu dans les cadres de l’" active " . Est-il vraiment si redoutable ? A ce sujet, on raisonnait beaucoup dans les cercles révolutionnaires, mais plutôt abstraitement, car personne, absolument personne – on peut l'affirmer catégoriquement d'après tous les documents recueillis – ne pensait encore que la journée du 23 février marquerait le début d'une offensive décisive contre l'absolutisme. Il n'était question que d'une manifestation dont les perspectives restaient indéterminées et, en tout cas, fort limitées.
En fait, il est donc établi que la Révolution de Février fut déclenchée par les éléments de la base qui surmontèrent l'opposition de leurs propres organisations révolutionnaires et que l'initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres – les travailleuses du textile, au nombre desquelles, doit-on penser, l'on devait compter pas mal de femmes de soldats. La dernière impulsion vint des interminables séances d'attente aux portes des boulangeries. Le nombre des grévistes, femmes et hommes, fut, ce jour-là, d'environ 90 000. Les dispositions combatives se traduisirent en manifestations, meetings, collisions avec la police. Le mouvement se développa d'abord dans le rayon de Vyborg, où se trouvent les grosses entreprises, et gagna ensuite le faubourg dit " de Pétersbourg ". Dans les autres parties de la ville, d'après les rapports de la Sûreté, il n'y eut ni grèves, ni manifestations. Ce jour-là, les forces de police furent complétées par des détachements de troupes, apparemment peu nombreux, mais il ne se produisit point de collisions. Une foule de femmes, qui n'étaient pas toutes des ouvrières, se dirigea vers la Douma municipale pour réclamer du pain. Autant demander du lait à un bouc. Dans divers quartiers apparurent des drapeaux rouges dont les inscriptions attestaient que les travailleurs exigeaient du pain, mais ne voulaient plus de l'autocratie ni de la guerre. La " Journée des femmes " avait réussi, elle avait été pleine d'entrain et n'avait pas causé de victimes. Mais de quoi elle était lourde, nul ne se doutait encore dans la soirée.
Le lendemain, le mouvement, loin de s'apaiser, est doublement en recrudescence : environ la moitié des ouvriers industriels de Pétrograd font grève le 24 février. Les travailleurs se présentent dés le matin dans leurs usines et, au lieu de se mettre au travail, ouvrent des meetings, après quoi ils se dirigent vers le centre de la ville. De nouveaux quartiers, de nouveaux groupes de la population sont entraînés dans le mouvement. Le mot d'ordre " Du pain " est écarté ou couvert par d'autres formules : " A bas l'autocratie ! " et " A bas la guerre ! " Les manifestations ne cessent pas sur la Perspective Nevsky : d'abord des masses compactes d'ouvriers chantant des hymnes révolutionnaires ; puis une multitude disparate de citadins, des casquettes bleues d'étudiants. " Le public en promenade nous témoignait de la sympathie et, aux fenêtres de plusieurs hôpitaux, des soldats nous saluèrent en secouant en l'air ce qui leur tombait sous la main. " Étaient-ils nombreux ceux qui comprenaient la portée de ces gestes de sympathie de soldats malades à l'adresse des manifestants ? Cependant, les Cosaques attaquaient la foule, quoique sans brutalité ; leurs chevaux étaient couverts d'écume ; les manifestants se jetaient de côté et d'autre, puis reformaient des groupes serrés. Point de peur dans la multitude. Un bruit courait de bouche en bouche : " Les Cosaques ont promis de ne pas tirer. " De toute évidence, les ouvriers avaient réussi à s'entendre avec un certain nombre de Cosaques. Un peu plus tard, pourtant, des dragons survinrent, à moitié ivres, beuglant des injures et firent une percée dans la foule, frappant aux têtes à coups de lance. Les manifestants tinrent de toutes leurs forces, sans lâcher pied. " Ils ne tireront pas. " Et, en effet, ils ne tirèrent pas.(Lev Léon Davidovitch "Trotsky" Bronstein Histoire de la révolution russe 7 Cinq journées : du 23 au 27 février 1917
Ce sont les femmes de Pétrograd qui lancèrent la double révolution de 1917. Révolution antiféodale en mars (février selon le vieux calendrier orthodoxe russe) et révolution anticapitaliste en novembre 1917 (octobre selon le calendrier de l'époque)
Ces femmes de Pétrograd étaient exploitées par les capitalistes anglais et français.
Mais aujourd'hui, les femmes françaises sont devenues les exploiteuses de femmes africaines, des femmes chinoises, de hommes africains, des hommes chinois.
LES FEMMES FRANÇAISES SONT PRISONNIÈRES DE L'EXPLOITATION DES AFRICAINES ET DES AFRICAINS.
Le PIB mondial étant la valeur du gâteau qu'il est possible de se partager (consommation et investissement inclus), quiconque consomme davantage que le PIB mondial moyen par part (½ part pour les moins de 14 ans) – soit 600 euros par mois approximativement, est un voleur qui vole la part de sa victime.
La question féministe ne peut pas être analysée hors de ce constat.
D'aucun pourraient objecter que, dans les périodes où les femmes sont renvoyées dans leurs foyers, la valeur du travail domestique n'apparait pas dans cette comptabilité.
Mais ce n'est pas le cas dans la France de 2010 et ne serait qu'une argutie grossissant la paille pour cacher la poutre de l'exploitation.
LES FEMMES FRANÇAISES SONT PRISONNIÈRES DE L'OPPRESSION DES AFRICAINES ET DES AFRICAINS.
Quand la LCR fut construite, en 1974, la revendication "Troupes françaises hors d'Afrique" devint rapidement un des axes les plus importants de nos combats anti-impérialistes.
La libération de l'Afrique était la condition sine qua non de la libération de la France.
Notre combat dans le MLAC, Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception s'inscrivait dans le combat humaniste général.
Même si la revendication de "salaire unique" n'était affirmée par aucun courant politique, notre égalitarisme était une perspective à terme. Nous ne réclamions pas l'égalité des revenus, mais en tant que proto-formois, nous l'aurions acceptée.
Les chieuses aigries qui se prétendent les héritières de nos combats ne sont que des hypocrites.
Il n'était pas question de vivre sur la sueur et le sang des travailleurs de Kienké payés 50 euros par mois par l'ami du président Sarkozy.
LES FEMMES FRANCAISES SONT PRISONNIERES DE L'OPPRESSION DES AFRICAINES ET DES AFRICAINS.
Les femmes françaises de la classe formoise sont devenues de hypocrites NPA qui gémisssent, qui compatissent aux "sans-papiers" mais qui laissent crever 3 millions d'enfants par ans.
Ce "féminisme" là n'est pas un féminisme, c'est une défense de la composante femmes de la classe formoise, une défense pro-domo de l'égoisme des criminelles exploiteuses de l'Afrique.
Ces femmes sont les héritières des pseudo-féministes bourgeoises qui ne disaient rien sur les colonies, ne disaient rien sur l'hitlérisme.
Des esclavagistes au féminin.
Seul l'égalitarisme remettra les pendules à l'heure !
"1000 euros par mois pour toutes les femmes de la Terre"
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