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mardi 1 décembre 2009

Plaidoirie de rupture : lettre ouverte à Olivier Bonnet (Audience le 4 décembre 2009)

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Plaidoirie de rupture : lettre ouverte à Olivier Bonnet
par Yanick Toutain
1/12/2009
21h40




Vous passez au tribunal le 4 décembre. Vendredi prochain.


Procès pour "injures publiques" : J - 3

Rendez-vous vendredi 13 h 30 au tribunal correctionnel de Paris
mardi 1er décembre 2009, par Olivier Bonnet




Accusé par un des protagonistes de l'affaire des assassins de Toulouse – Marc Bourragué.
Ce texte de plaidoirie de rupture est la contribution de la révolution anticapitaliste à votre défense.
Elle est une contribution défensive en votre faveur. Mais, conséquemment, une attaque – offensive - contre la bourgeoisie, contre les crimes de la bourgeoisie, les assassinats commis par la bourgeoisie et ses laquais de la haute formoisie. Cette contribution est un acte d'accusation dans le nettoyage révolutionnaire que nous devrons prendre en charge. Commencer à nettoyer la France, commencer à nettoyer la ville de Toulouse.
Et donner un nom à ceux que l'assassin Pierre Roche a nommé comme étant ses complices en meurtres rituels : Dominique Baudis et Marc Bourragué.
Donner un nom à ceux que les enfants de Pierre Roche avaient désigné comme ses complices dans les assassinats commis sur Toulouse. Assassinats qui firent plus de 190 morts.
Des morts « inexpliquées ».
Que votre mise en accusation par ce Marc Bourragué soit l'occasion de mettre en lumière, une nouvelle fois, les accusations proférées par le meurtrier assassiné Pierre Roche, de mettre en lumière les crimes commis par ceux qui le protègent. A commencer par la mise en lumière des crimes de l'Hôtel Ivoire et de sa responsable Michèle Alliot-Marie – actuelle Garde des sceaux, ministre de la « Justice » bourgeoise.

J'ai été trainé dans un commissariat en juin 2008 pour une plainte en diffamation déposée par une brute (directrice d'école maternelle) – contre un enfant de 4 ans – et sa protectrice (principale de collège).
Ma réponse fut une nouvelle mise en lumière (et en chanson) de la coupable de sa protectrice et de leurs protecteurs (à commencer par l'inspecteur du secteur et l'inspecteur d'Académie de la ville)
Ces gens ne connaissent que ce langage !
Si cela avait continué, j'aurais nommé le Recteur de Seine Maritime, le Procureur du Havre qui avait osé me faire convoquer à l'Hôtel de Police – dans le but de faire pression contre la vérité etc …. etc....

Ces gens – et en particulier les assassins parmi eux – ne connaissent que ce langage. Comme les vampires, ils craignent la lumière. Ou plutôt la « lumière des vampires » c'est la voix du peuple contre les barbares des Carpates, la voix du peuple contre les Gilles de Rai.
La lumière dont ils ont peur, c'est la médiatisation de leurs crimes et des dénonciations dont ils font l'objet.
Il y a trop longtemps qu'ils ont quitté les rangs de l'humanité. Nos révolutions victorieuses, notre révolisation victorieuse ne peuvent même pas pronostiquer de possibilité de ramener dans l'Humanité ces meurtriers et leurs protecteurs.
Bon courage à vous, Olivier Bonnet.
Le révolutionnaire que je suis, le « révolisationnaire » que je suis salue le courage d'honnête homme qui est le vôtre.


C'est en effet un individu gravement mis en cause par les deux juristes Charles-Louis et Diane Roche dont le père a été « suicidé » - les « enfants Roche » qui vient, ce 4 décembre, tenter d'obtenir votre condamnation par ses collègues.

Vous avez, d'ailleurs, eu le soutien du principal enquêteur d'un des volets de l'égout criminel de Toulouse - L’ancien gendarme Michel Roussel.
Celui-ci relevait, à propos des procédures abusives utilisées par ces magistrats impunis mis en cause
:
Bien sûr, toutes ces procédures et « guérillas » » n’ont pas le degré de gravité du cœur de l’affaire Alègre qui est la recherche de la vérité sur près de 200 cas de meurtres, suicides douteux, disparitions mystérieuses et inquiétantes, qui sont retombés dans l’oubli d’où certains souhaitaient qu’ils ne sortent jamais.
Je cite l'interview de Charles-Louis et Diane Roche par « Les Ogres »* (Les compléments « ndlr » indiquant les noms sont le fait du site Les Ogres)
Ces deux jeunes adultes faisaient, en 2005, des révélations explosives sur les confidences faites par leur père Pierre Roche, qui, malgré les conflits qui les avaient opposés et les torts qu'il avait à leur égard, leur fit, peu de temps avant sa mort, des confidences extraordinaires sur les pratiques criminelles des hautes sphères de Toulouse (ayant fait plus de 200 morts sur la ville) et sur ses craintes d'être lui-même assassiné par ses complices.
citation 1: « Notre père était en effet une relation (au bas mot, en fait un ami) de 2 des principaux protagonistes de cette sombre histoire : d’une part une personnalité politique de premier plan et d’autre part l’un de ses collègues magistrats qu’il connaissait depuis l’époque où celui-ci était, dans la 2ème moitié des années 80 et avant de devenir Substitut du Procureur à Toulouse, juge d’instruction à Rodez ; tout comme notre père était aussi, dans le même ressort juridictionnel, l’ami intime de Kubiec, le Procureur de Millau au début des années 80, d’ailleurs lui-même natif de Rodez, et qui était par rapport à Pierre Roche un vieux camarade de promotion de l’Ecole Nationale de la Magistrature - ainsi l’avait-il invité, à l’époque, au mariage avec notre mère»
Résumé par l'intervieweur :  « Pierre Roche était un ami de 2 des principaux protagonistes de l’affaire Alègre : d’une part une personnalité politique de premier plan (ndlr : Dominique Baudis ?) et d’autre part l’un de ses collègues magistrats (ndlr : Marc Bourragué ?). »
citation 2 « Ce n’est, bien entendu, pas par hasard que nous évoquons ce dernier magistrat, puisque ce Kubiec là se trouve être par ailleurs - comme le monde est petit - un ami et ancien collègue de juridiction de l’autre magistrat qui a largement été évoqué en rapport avec l’affaire Alègre (ce qui lui a d’ailleurs paradoxalement valu une mutation à la Cour de Cassation), Kubiec et ledit magistrat s’étant connus dans le ressort d’Agen - où le premier, qui était Substitut Général, exerça sous l’autorité directe de l’autre, lequel était Procureur Général dans cette même ville avant d’aller exercer les mêmes fonctions à Toulouse. Et voilà qu’un peu plus tard, nous retrouvons le même Kubiec Procureur à Montauban à un moment où son vice-procureur n’est autre que ... le 1er magistrat dont nous avons abordé le cas plus haut, à savoir l’ancien Substitut du Procureur de Toulouse qui serait en rapport avec l’affaire Alègre, et qui était l’ami personnel de Pierre Roche.
Résumé par l'intervieweur : «  notre père était l’ami personnel des 2 principales personnalités du monde politique et judiciaire (ndlr Dominique Perben ? Dominique Baudis ?) ainsi que d’un magistrat additionnel (ndlr Marc Bourragué ?) qui ont tous les 3 leur nom figurant dans le dossier (ndlr : Alègre), dont le magistrat chez qui Alègre venait prendre l’apéro (ndlr : Gilles Bivi) (à qui ce même Alègre fut d’ailleurs présente par un ami commun « connu dans les milieux de la cocaïne toulousaine », comme l’ont révélé les investigations médiatiques à l’époque), »
citation 3 : « La boucle est bouclée ; et comme le dit le vieil adage, les amis de mes amis sont mes amis.
Nous pouvons même vous préciser que notre père connaissait dès cette époque, en plus du bonhomme, la future femme de ce dernier, elle aussi magistrat exerçant au Havre dans le même azimut temporel - elle devait finir par y devenir Vice-Présidente. Et c’est donc au Havre que notre père fit la connaissance de ces 2 futurs époux judiciaires qui allaient unir leurs trajectoires, y compris sur le plan professionnel, et se retrouver tous les deux, aux début des années 2000 et depuis les années 1990, magistrats à Toulouse - lui Substitut Général cité dans le dossier Alègre et elle d’abord Vice-Président du TGI puis le rejoignant à la Cour d’Appel en tant que Conseiller. Dans ces conditions, et si l’on considère ce dernier couple en plus de ce qui a déjà été dit, comment ne pas convenir qu’il y a décidément trop de corrélations pour qu’elles puissent un tant soit peu s’expliquer par une simple série de hasards et autres coïncidences impossibles ? D’autant que toutes ces informations nous furent directement balancées en pleine figure par un père aux abois qui avait une vision globale du puzzle.
L'abjection des pratiques criminelles dénoncées par Charles-Louis et Diane Roche est telle que je ne redonnerai qu'un petit extrait du résumé fait par l'intervieweur :
« Pierre Roche était non seulement un corrompu dans l’exercice de ses fonctions de magistrat (et cela d’ailleurs dès ses débuts toulousains) mais encore un pervers sur le plan personnel, grand amateur de soirées orgiaques entre notables et collectionneur de photos prises sur le vif lors de ces folles soirées.
(…)
les proies du groupe en question étaient toujours sélectionnées parmi les couches les plus isolées de la population, des « clodos » (c’est une citation de notre père), des prostituées (parfois mineures, nous a-t-il précisé) et, dans certains cas, des étrangers en situation irrégulière (y compris des enfants).
Question et Citation 4
Les Ogres
Faut-il en déduire que votre père craignait pour sa vie ?
Charles-Louis et Diane Roche
= = =
On retrouve là tous les ingrédients de l'Affaire des Poisons : Une féodalité complètement dégénérée et voyant son règne se finir développant des pratiques criminelles, des pratiques meurtrières sous des apparats de pacotille.
On sait que Louis 14 fit s'interrompre les enquêtes et les poursuites. Il avait, en particulier, voulu protéger sa maitresse.
La noblesse du 17° siècle avait vu, pendant la Fronde, la République être brièvement proclamée à Bordeaux – en 1653 ! - et développait une morbidité de classe complètement pathologique.
La bourgeoisie française – et ses alliés-laquais de la haute formoisie – a atteint le même stade de putréfaction. Les crimes de Toulouse sont le fait de cette classe bourgeoise complètement pourrie : les assassins et tous ceux qui les protègent.

L'assassinat de l'assassin Pierre Roche, le meurtre du magistrat « repenti » n'est qu'une péripétie dans l'agonie de cette classe complètement pourrie.
Qu'un Chirac ait laissé pareille putréfaction, qu'un Sarkozy laisse se poursuivre pareille dégénérescence ne sont que le simple décalque des pratiques de leurs prédécesseurs de la noblesse. Ce que le mandant de la principale classe exploiteuse laissait se faire pendant « Le Siècle de Louis XIV », le mandant actuel de la classe bourgeoise, Nicolas Sarkozy le laisse de perpétuer de la même façon.

La seule différence, c'est le fait que le rôle qui sera le sien se rapproche dangereusement pour lui du rôle qui fut celui du successeur de Louis 14, Louis 16.
Car la révolution anticapitaliste risque de ramener cette clique criminelle et leurs meurtres sous les projecteurs d'une justice révolutionnaire bien plus rapidement que ce que ces naïfs imaginent.
En effet, qu'une criminelle de guerre telle que Michèle Alliot-Marie puisse pousser l'abjection jusqu'à laisser se dérouler un pareil procès – un procès dans lequel un magistrat accusé de crime vient demander à ses collègues de travail de condamner un simple journaliste nous oblige à nous interroger sur le rapport que cette dame a avec le crime, avec le meurtre.
Et là, nous sommes amenés à faire un nouveau parallèle : Les crimes de l'État féodal et les crimes esclavagistes de l'État bourgeois.

1685 Antilles – 2009 Afrique
En 1685, le droit de couper les mains des esclaves était officialisé par le roi Louis 14 dans son infâme « Code Noir ». Ce bréviaire de l'hitlérisme avant Hitler était le « code de procédure pénale » des bourreaux esclavagistes.
En 2004, Michèle Alliot-Marie quand elle fait assassiner des enfants, des femmes, des hommes à Abidjan ne leur a pas fait couper les mains. Michèle Alliot-Marie est « civilisée ».
Mais ce que fait sou ordre son laquais local, le général Poncet est un crime de guerre, un crime barbare.

Cela ne se passait pas dans les caves bourgeoises de Toulouse. Mais cette dame a avec le crime barbare le même rapport que Louis 14 : Elle commet les siens avec la raison d'État. En public.
Tout comme Louis 14 commettait en public les siens contre les Afro-Américains et contre les Camisards.

Mais cette pratique criminelle « politique » au service de la classe exploiteuse principale incite ces deux criminels que sont Louis 14 et Alliot-Marie à protéger les criminels des Poisons et les criminels de Toulouse.
Comment maintenir en poste des gens accusés nommément par un homme assassiné ? Car ce que les deux enfants Roche rapportent ce sont les propos d'un homme assassiné, un assassin assassiné.
Cette dame n'aura pas seulement à répondre des crimes de l'Hôtel Ivoire en 2004 à Abidjan.
Elle aura aussi à répondre de ce que ce procès inique contre Olivier Bonnet puisse se tenir.
Elle aura à répondre du fait que les assassins dénoncés par l'assassin Pierre Roche ne soient pas sous les verrous.
Elle aura à répondre de ce qu'ils puissent poursuivre qui que ce soit devant leurs collègues protecteurs.

Elle aura à répondre de ce que sa « justice » soit une justice bourgeoise, une justice au service des puissants, une justice au service des assassins, une justice où les assassins peuvent encore se pavaner sous le nom de « magistrats » !
La révolution mettra bon ordre à tout cela !
La révolisation aura à nettoyer les écuries d'Augias de la pourriture criminelle bourgeoise !
Que les jeunes magistrats qui eurent l'honneur de désigner du nom de « Bernard Borrel » leur promotion aient le courage de commencer à procéder à ce nettoyage de la pourriture en élevant la voix et en demandant le commencement du nettoyage de Toulouse.



A commencer par l'inculpation des ci-devants Dominique Baudis et Marc Bourragué !




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